UF00081213_00169.pdf

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4" ANNEE, N° 171





PORT-AU-PRINCE (nait1)



emneee oe Ree gs me a ee ee me gy ae need
=: SR ES ES Sa

ABONNEMENTS :

par MOIS Une Gourde >’

DEPARTREMENTS & ETRANGER 3

vrais de poste on sus.









La LONVENLON |

Nous avons publié samedi un arti-
dedu Hivre-Eclair concernant la nou-
velle convention franco-haiienne. On
tit comment Valministration des
daanes francaises s'est absolument
tlasde 8 faire béndficier des avantays
@ nouveau tarif les produits haitieas
timis Aun r’yime dy faveur en re-
Mur d'un teuileincnt spécial accord
@&X produits franciis. Personne ni-
Gere cependant qu’an vertu de Var-
tele additionne!, nous avons mis im-
Bidiatement en exécution, sans a’-
wadre la ratification des Chambres,
‘ks clauses de la nouvelle convention.

Cest ainsi que les importations

caises eurent a bénéficier des de-
lxes prévues.

Situation nous paraissait des
étranges, et nous trouvant d’ac-
avec notre confrére du Havre,

Sas avons reproduit son trés judi-
ras articie o8 il conclut en notre

‘eur.
‘Ce n'était pas trop demander certai-
‘Meent que de réclamer Papplication
. Cteet loyale d une convention avan-
yeu aux deux Pays. Nous le tf i-

Ons, avec d’autant plus do riisoits
fun droit do 2 tr. 40 par chaque

able de certificat d'origine venait

Te appliqué.
wot Hdvre-Kelair Prenait hardiment
appear et dans des considérations
lap t au coin dela plus sévere
lahité, réclamait application inté-
a des clauses qui liaient les deux
ies Contractantes,

ak pour nous loceasion de ren-

notre confrére de France lhom-

@de notre profonde admiration
prt de acte, — a un moment on
leconscicay chroniqueurs la_ plupart
hmont nts s’exerce parfois si cruel-

nt Anos dépans.

miro agrees Vapparilion de notre nu-
a edt ou nous mettions los

*, des renseignem rats

toe ont parvenus et notre bonne {+i
lena a ge a les fourair a nos lec-
Wikemen a3 > [lt est exact que le
tats t auque! oat droit no3 pro-
st pas encore appliqué, bien

+ 20 emma ote no
ee ee ree



ea

AVANCE



Oe ns

du Journa!

ae a ee ee Se ee ee



Franeo-Hatieme

qu'un décret duo Président Fatheres en
date dau ter Feéveier dernier, Ctisant
mention de la signature de la GConven-
tion et en preserivant Papplcatiou
provisoire partit au journal officiel du
2 FPévrier; bien que la doi de ratifi
cation adoptése par les Chambres Fran-
eiis]es ait && promailgués.
Voici pourquoi :

Tout d’abord, il faut mettre sous
les yeux de nos lectenrs article
additionnel dont un des termes a em-
pets qua ie Convention edt jusywwici
son complet effet: «Ea raison de
Piinpossibilits de procéder avant le 3l
jrnvior 1997 aléchange des ratifications
dela Convention de commerce signée a
ta date de ce jour, le Gouvernement
hiitien prend Pengagement de mettre
provisviremmnt en vigueur les dispo-
sitions da la dite Convention a@ partir
do da date sus intiquée, D3 son cote,
te. Chuvernament de la Républiqus
Francais: conformement aux stipula-
lio ig de lt loida 20 Février 1903, ap-
pliqueraa titre provisoire aux denrées
et produits d’Haiti les taxes inserites
4 son tarif minimum pour ses denrées
et produits. »

Nous avons a dessein, souligné un
passage de cet article sur lequel repo-
se, paratt-il, toute I’équivoque.

Lt loi du 20 Février 1903 a laquelle
yn renvoie ici pour les détaxes prevues
ne parle que des denrées comprises
dans le traité antérieur. Or, le miel, les
ecires, les rhums et tafias préevus dans |
latableau A,annexé a la conveition du |
230 Janvier dernier, n'ont pas retenu |
Yattention des douanes— frane i13es,
chargées d’appliquer le traitement spé-!
sial A notre endroit que « conformé-}
ment aux stipulations de ‘a loi du 20:
favrier 1903. » i

Les commerganuts ainsi quc notre |
consul au Havre protesterent a bon |
droit et des réclamations nécessaires |
furent faites. _ ot

C’est ainsi que le ministére des Fir.
testa pas nos droits. (
décida d’attendre I'échange des ratifi-

DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

(oe EE ae eee ee ee Oe. ws

en OEE a OR

!

of

Se SS SD oa



Clément Magloire,



eee eee
a — —_ sla

= SED. SAR. ah DOCS OC eee
ETS ee





cations qui anra licu probablemeat
le mois prochain entre notce ministre
i Paris et le ministre des affaires
iMtrangeres francais, pour donner aux
produits haitiens leur traitement con-
ventiunnel a leur entrée en France.

Quant aux frais déjA payés pour nos
produits auxquels sont accordés les
bSnéfices du tarif minimum, ils se-
sont remboursés purement et simple-
ment aux commMercants qui les au-
raient déboursés.

Ea résumé nos droits sont réser-
vés ect subordonnés Aa I’échange des
ratifications, A cause des restrictions
de la loi du 20 Février 1903 4 laquelle
renvoiel’article additionnel pour l’exé-
cution provisoire de la Convention.

Telles sont les explications qu’on
nous a fournies et que nous transmet-
tons 4 nos lecteurs justement inquiels
d’un état de choses qui paraissait ne
pas devoir étre solutionné a notre
avantage.

Nous renouvelons, en attendant,
nos sincéres félicitations 4 cette bon-
ne et vaillante plume francaise, qui,
dans le Hdvre-Eclair souleva la ques-
tion avec tant de logique et de con-
vieion,



Le Naufrage
DE LA
« Vierge de Paix »





Le osteamer frangais « Salvador »,
arrive anx Cayes dimanche soir, a ra-
patrié dix hommes, équipage et passa-
cers Pun petit: batewd de Port-de-Paix,
appartepant a Monsivur Demosthéne
Sylvain, « La Vierge de la Paix ».

(fe batean lait) parti de Port-le-Paix
sur Est, le 5 Octobre dernier, pour
Port-au-Prince, avec pour Capitaine
Beroit Gucrrier, pour second Albert
Dorval, trois hommes d’équipage et 6
passagers.

A la hauteur duo Mole- Saint-Nicolas,
un fort vent se leva, et le couvernail du
Bateau se cassa. Le Capitaine voulut
souverner avec le seul aviron qu'il y

° . . -'av ° 2 . , " . S ¢ 3s a.
nances saisi de la question ne con javait a bord, Paviron se cass

Par une note on;

Le bat-au ainsi désemparé fut pous-
sé parle vent, et le mardi, 8 Octobre,

MARDI, 22



em

OCTOBRE 1907.



e Matin

QUOTIDIEN

—— Eee

LE NUMERO A() CENTIMES

Les abonnements partent du rer. et du 1g de chaque
mois et sont payables d’avance

near

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

Se ee





Sadresser A do onsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
eee ns ee ee

a 7 heures da soir, le Capitaine vit, se-
lon sa propre expression ¢ qu'il avait
faitune nouvelle terre », Ce simple avait
deeouvert PHe de Cuba. ...

Aun mille de la Cote, le bateau cha-
vira, mais continua de flotter, quille en
Vair.

Le Capitaine sauva tont par sa présen-
ce Wesprit. Ayant mis tous ses hom-
mes 4 cheval sur la quille, il détacha
le petit canot du bord, et avec son tron-
gon d’aviron, il amena son équipage 4
terre.

Charité bien ordonnée commence
par soi, mais heureusement ne s’en tiont
pas 14, comme ladit un auteur amer.

Le brave Capitaine revint seul dans
son canot, et y embarqua ses passagers.
Il était temps ! Au moment méme ou la
quille fut déchargée de ce fardeau hu}
main qui sans doute maintenait l’équi-
libre du bateau, « la Vierge de la Paix »
pencha de coté et coula a fond.

Gette opération de sauvetage est d’au-
tant plus mériloire qu’elle s’est accom-
plie la nuit, et par une mer démontée.

A demi-vétus et tout trempés, les on-
ze hommes pass¢rent la nuit sur le ri-
vage cubain, ne sachant oi se_diriger.
Depuis deux jours, ils n’avaient pas
mangé, le Bateau étant parti presque
sans provision.

Le Jendemain, au jour, tus furent
apetqus par un canot de péeche cabain.
Ne comprenant pas an mot d'espagnol,
ils ne pouvaieut s’expliquer, et le canot
de péche les laissa en leur faisant signe
Vatlendre. Plus tard, le caonot du port
de Guatanamo vint les recueillir.

Mais arrivés A Guatanamo, les nau-
frapes avaient d’. utres dangers 4 courir
Ne voila-t-il pas qu’on les prend pour
des contrebaniliers de guerre, et par
des sigaes, en leur montrant des fusils,
on voulait les faire avouer qu’ils avaient
apporté «des choses comme ¢1 ».

A ca.se des troubles actuels de Cu-
ba, on pouvait penser que le bateau
portuit des armes, ces hommes craignant
Wétre surpris, Pavaient could volontaire-
ment.

Dincyalion énergique des malheu-
reux, intervention du Consul dHaiti a

Guantanamnys, et de M. Tamarel, consul

Haiti a Cuba, et les choses sont vite
remises au point.

Les naufragés fureni amenés par un
vapeur de Guantanamo & Santiago de

Cuba. La, Monsieur Tamarel, consul



@Haiti, les habilla et les nourril jusqua

Jeur) embarquement sur le steamer

« Salvador »,

Au moment de Pembarqucient, on

incident se produisil. Les ouze naulra-
ges étaient 1a, sar de pout duo navire,
mais ayant entendu que fe steamer allait
wux Giyes, undensx, de seul oqai fet
Cayen, disparat, ct yaand on recoimpte
i omuamguait a Vappel Sou nem: Ane
toine Prosper,

Kst-ce subite horrear de lapalrie, le-
sirde rester a Gabe pour yo travaiifer,
est-ce plutet ha stints ferrear de bt jus-
fice de son pays aves bepaete ah ania
pentbetre anelque Chose a deimener 2

(est acette deruiére hypothése qae sf

disparition svudaine donna platot lieu

Les dix antres sout au Bureau du
Portet vont @fee diriges aujpoard hud
ser Port-au-Prince. Apart fe Coapitaine

Cb le secoud deo cia yu te yeont:
Helv Nagcire, Bont i 8 tory Dee!

sinor Calinx, de Pe qpauign.. itil Boe

noi, Pieus Peavil. Mitas ds 0.1, Dowvi

lus Thenovil, sci) Pio.

DECLARATION

En présence de certains bruits qut
cirenulient dans le publie, nous erovers
devoir prodaive tne for pour toutes,
In formelle déclaration que foutes mos
Opinions sort absclument ibres ct
que nous en gardons Pentiere respon-
subilité,

Nous Wobeissons & aucun mot dor-
dre de personne; nous neo sotmiMmes
attelés a la cause de qui que ce soil;
nous ne jouissons daueune subven-
tion ministérielle et me somes ay
pointés Waucuns fonds secrets.

Nous nous sommes consacrés a la
yropagation de certaines idées de reé-
forme sociale dont tows ponsons
qu’en dehors delles io mest point ad
salut pour la Répubeiqae. Nous soi
mes amis fervents de qui professe Ceo
idées et nous ch encolubaceons ct dé-
fendons les moindr s wanifesiations.

Par au contraire, nous nous mon-
trerons toujours les adversairves déci-
désde tousceux qui, haitiens ou étran-
gers, hostiles ou inditférents & Végard
de nos principes, veulent pour eux
seuls toutes les libertés et notamment
celle de violentecr la liberté des autres,
de trouver dans Ja ruine de la Nation
le rassasiement de leurs appeétits
éyoistes.

Orgare politique, Uittéraire et ds ques-
tions sociales, le « Mvtin » apptigue a
toutes ses publications VPempreinte
des fermes convictions d2 son Co-
mité rédacteur.

En conséquence de notre présente
et définitive pétition de principes, nous
protestons dés) maintenant contre
toute désapprobation qu’on pourrait
vooloir nous infliger et nous ne nous
soummettons qu’aux lois qui régle-
mentent notre profession.

PITS DITRRS

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 21 Octobre 1907.
Présidenc? du vice Présid:nt Ernest Bon-
homme.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demic da matin et entend la continuation







eee,



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|
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|

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|



Se —

had Tejet duo pourvor.

de l'affaire Mcleadeth Cantave contre Aris-
tide Maisonneuve.

M: Léonce Viard, pour le détendeur, est
entendu en ses observations. —

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut A Virrecevabilité du pourvoi. _.

LJatfure ainsi entendue, la composition
du jour prend siege sous la présidence de
Mr le Président H. Lechaud et entend dé-
finitivement Pathiure de:

Najit Hamady contre Rafoul Chemally.

M: Léonce Viard, pour le défendeur est
entendu cn ses observations.

I: Ministere Public, Ele Curiel, conclut
aatenvoide Antoine et Rafoul Chemally
desant le Piibunal Correctionnel de ce res-
mort pour y étre jugdés conformément a la
iOl,

Puis Varrét suivant est aussi prononeé :

Celui gui déclare qu’il n'y a pas Veu a
suivre contre le juge de Paix de la Com-
mune de Torbeck sur la plainte formée
contre iui par te sicur Pierre Regis.

ist) aussi entendue attire Annulysse
Cherenfinre contre Phi¢mon Jeudi.

Le jose LE. Denis lit son rapport.

Le Menistere Public, Elie Curiel, conctut

Le rote ¢pu'ss, le siese est leve.

Remerciments

Mine Vve Massiliv. Couper, les familles
Coupe: et Grelin et tous les autres pirents
romercient tous les amis ct connaissinces
er onuricrberement fo Clerazé et les Peres
dav Surat Esprit qui leur ont témotane leur
vinpathie A Voceasion de ly mort de Crar-
nes Massurny Covuper, leur regretté époux,
nere orand’ pere, purent et allie.

Usdes prient de crowe i leur partie
recommarssanec.
Port-au-Prince, 22 Octobre 1907.

Commit: 3. Commeémoration
de Demesvar Delorme
Les triviex de cette eeusre mire ont vers

. . ' 2 4
tle SUCees Ae Tes.

Samed: te sceretuiresginiral, Mr Jules
Rosemond. a rega Vadhdésion phiae ef ene

cere de Mroct Mime Lucina Gresorre, seuls
heriders de Mr 1. Delorme.-- a la cercmo-
me du t2 Novembre prochain.

On est siisfait dans tour te pave des
progres croissants de cet homage de re-
connaissances. = Les noms de tous ceux
gulbauront contribué aAoola manifestation
fiyareront dans une brochure y relative

De brillantes adhesions seront bicntot
publices.

*

C'est Mr Hildevert Ruiz, publiciste, qui
adie chobi comme membre du Co nté
Winiuative, en remplacemeat de Mr Al-
phonse Henriquez, dé:nissionnaire.
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
BDU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 21 Ocrosre

Barométre A midi 760,9
ae \minimam ar 6
t erapérature\minimam 32,1

Moyenne diurne de la température 25,6

Leciel a été un peu nnageux jusqu’a rh-
et couvert apres.

Piuic 43h. marquant au pluviometre
7,8 millimetres.

Mouvements microsismiques 4 7 h. 20 m
du matin et 7 h. du soir ( faible ).

Le barométre est monté un peu.

J. SCHERER

1

|
|
|



|

|

eat pour
stioad. Mon-icur Phomas Bayard qui accom-
Pagnaitie Deicagud, le présenta A Monsieur
Jocelyn qui. apres un échange de paroles
couroises, dépécha son chef de burcad pour

Nomination
Ce matin a dix heures,

seph a prété serment au Tribunal

PArcahaie.
Nos compliments.

Echo des Cayes

L’arrivee en cette ville

tifet la population.

La répucation de Monsieur Moravia le
précddait cu notre bonne cité ou il compte
parmi les intetlectuels des amis ct des ad-
oublié le beau
geste d’enthousiasme qu’cut la jeunesse Ca-
est bien
edifiant de voir rendre hommage au merite
@’in homme que son patriotisme désizne a
Vadmira ion publigue.-- L’auteur du dra-
me nanotil « La Créte-a-Picrrot » meéritait
bien le prind accucil gwil a regu du public

mirateurs. Qn aura pas

Cameélias. Ul

yenne pour Roses et

Cavin.

Lund, re courant’ co heures du matin,
le Délégud des finances se présentait au bu-
eu al
adininistrateur

le dési-

roau de Vaidministration finincicre
rent. Mlonsicaur Jocelyn,
des fintnzes, ‘a lettre du Ministre
‘oc comréle decette administra:

Inveer to direetcur de ta douane ct san
personnel Ase présenter au earré de Vadmi-
nistration., A son arrivée, Monsieur iadmi-
Nistracur presenta au Déléwuédabord Mon-
steur Hivoert, divecceur de la douane, puis
les fonctionnares de Vad minitadon. Mon-
steur Hebbert. A son tour, préseati san per
sonnel. -- Pour donner uns idée du carac-
tere imposant de cere solennité, il sutkit
de relater tes paroles que Vadministrveur a
adreosées an Délégudé Moravia, pirotes ap-
plaudies par te commerce ct les fiction
Nuires presents :

Nous sdinmies heureux, Monsieur ie Dé-
ivuc, de vous avoir commne co troleur
de nos opérations.

a Permettez nous de vous adresser nos
metileurs compliments pour te choix que
«Son Mxcciience a fait de vous en cctte
Greonsninge délicute Pour ma parry si
les Oel dons mes Nalent pas encore of-
turies pour nous lier par des rapports
Wamitté, vous aé.es pas pouctant un in-
commu parmi nous. Vos derits vous ont
deja révdlé A la Nation.

« Vous étes done au milieu des amis. des
hommes -ympathipaes qui, a part leur
dévouement et lear zoie habituels pour
Paccompiissement de leuis devoirs, son:
prets 4 Vous accorder leur amitiéd.— Je
m’apergois déji qu’entre nous, il y a des
amis communs, heureux augure du bon
ménage que nous ferons ensemble durant
votre scjour en cetre ville. Vous pouvez
comptcr, Monsieur le Délégué, sur mon
concours pour mener votre tache i bonne
fin. Comptez aussi sur mon dévouement
pour la choses publique et pour la per-
sonne de Son Excellence le Président de
la République dont la noble conduite est
un bel exemple de civisme pour tous les
bons citoyens Quant au directeur de la
douane. Son éloge n’est pas A faire. U a
une carriére administration assez longue et
assez remplie pour que je sois dispensé de
vous dire combien sa collaboration vous
sera utile. Soyez le bienvenu parmi nous,
Monsieur le Délégué ; croyez que nous
nous réjouissons franchement de votre
arrivée, car il bien réconfortant de voir
monter aux affaires de ces figures sympa-
« thiques, de ces jeunes hommes dont le
« programme est tout tracé et qui n’on
« quun réve, la grandeur, la gloire natio-
«nale. Vou: avez su intuser dans le cosur

«

a

a2

ARMKRMRe nme AMAR ARARAAA










Mr Milcent Jo-
civil
comme Juge de Paix de la commine de

du Délégué des
finances, Monsieur Charles Moravia, a été
tres bien accueillie par le corps administra-



« de ceux qui vous lisent ce
« triotisme ardent que vous avez le
« de semer oi et 13. dans vos vr
« exhalent le parfum de vos nobles sate:
« ments. south!
« Votre nomination a donc UN sede fe.
« triotique bien marqué.— Elle :
« encore une fois le grand désj
« lonté tenace de Celut qui one ka ve.
« tinées de la nation de grouper ‘om
« Lui toutes les intelligences d’élite
« me toutes les bonnes volontés ashe de
« laider 4 terminer l’ceuvre incom; «
« ble de régénération nationale qu’ll s ea.
« treprise et dont les grandes lignes ont ah.
«j) regu la consécration des faits accomalig
« Maintenant c’est A nous qu'il incomls
« de comprendre et de seconder de team
«la force du terme notre Président ef:
« consacre un existence si laborieuse ¢
«< si vertueuse A relever le prestige et 4
a solider le bonheur de notre chere 9
Monsieur Moravia, dans sa réponse, g
°° > ’
montré qu'il n’est pas seulement un
un dilettante, mais qu'il est aussi et avang
tout un patriote 3; c'est un penseur qui, lom
d’é-re cpris de ces beautés iddales
dont Virréalisation se traduit par un cridée
déscspoir, — Valea jacta est des eSprits chy
stins trop promp:s 4 s’écrier que tout en
perda, = saisir les choses par leur rcéalité,
pour en déduire tout un systéme d’amétio-
ration qu'il est possible d’adopter pour I’é-
volution definitive du pays. Et ce systéme,
sommes nous heureux de savoir, n’est see
tre que le programme inauguré par Soa
Excell nee le Président d’ Haiti. Aussi, apes
avoir adressé au ersonnel administratif ses
plus chiuds remerciemcnts, combien, avec
une verve froide, mais d’une logique tie
zoureuse, Monsieur Moravia n’a-t-il pas be
samé la tagon sérieuse, mais loyale done:
entend s’acquitterde sa mission, afin de jay
tifier la haute confiance du President Nes
dont unique but est le triomphe du dseig:
et de la justice, du progrés et de la -verm,
au profit de notre nationalité. Apres qudligg
Monsieur Moravia invita les fonctionnates:
des deux bureaux a4 prendre avec lai aw:
verre de Champagne a Ppoccasion de son ate:
rivée.— Puis ou se rendit au Café francais
ou la Veuve cliquot ne se fit pas attends
pour imprimer 4 tous les visages la joie @.
la bonne amitié. La minute d’aprés, best
fonctionraires travaillaient en douane som.
le haut contréle du Délégué. ‘%
La ville des Cayes est la terre cl
de intrigue et des mésintelligences.
cette fois, du moins, administrateur et
légué des finances étant deux admirateuss
champions de I’Illustre Patriote qui
gouverne avec tant de gloire pour
haitien, ne sauront-ils pas faire bonne
sogne au profit de I’ceuvre commune f
faut esperer qu’ils y parviennent.
une conséquence méme da caraciere 6
deux Messieurs.— Nous leurs faisoms
meilleurs voeux.
















gsotel Welle

DEJEUNER DU 22 OCTOBRE. #
Mipi A 2 HEURES
Prix : G. 2.50

Beurre de Copenhague
Radis
Court bouillon de sarde 4 la

Navarin de mouton aux
Filet Mignon sa
Haricots verts sautés

Riz blanc
Pot de créme au Moka
Fruits
Café
1/2 Vin

a
créols
Af

‘

.
id
.,





| eae

foavelles Liralgerés

etpECHES RECUES CE MATIN

s ministres des Affaire
Branyeres et de la Guerre. M. Ruau,
ginistre de Agriculture, est charge |
intérim des Travaux publics, pen-:
@nt Pindisposition de Mr Barthou.
Wr Davignau, trésorier de Mada- ,
pscar’, est nommeé trésorier de
Martinique —- Krnest Boulanger,
nateur de fa Meuse, est déceéde.
Contre Moulai-Hafid
Rapat. — Une arimee, COM POste das
200 hommes et de queues canaas,
eommand’e pac te cad Banpdans,
thef des tropes imperiales, se ‘diri byees
mce moment vers le Sud pour com
baltre arin’) de Moula-H uid. — Pun
wre cote, les 3.000 hommes de troue |
as qui so trouvent & Panger. ont re-
alordre de venir iti, Sar fa deman- |
@ personne He du Sultan, un officter
frien, attaché & Vartilteria du i)
saété chargé Waccomp ager le |
aid Bandini.
Ua navire de puerre francais va
Wansporier oa Moyador des troupes |
scaines. Moulai-Hatid vient de di-
er, Vers ce meme port, un deéta- i
Mmentcharce’ Vobliper le gouver
asa ranyer sous sav baaniere. |
La France soutient Abdel-Aziz
contre son fréere

matin, avec les

Nouvelles diverses
paris. - Rente : O4.10.
HavRE. — Campéche, Uaiti-Cap, br-
-&7D
i situation est toujours calme au
aroc. |
Le temps reste menagant dans le
ceatre de la France, ott la crue de la
Loire causa des désastres. Dans la
rallée du Rhone et dans le Midi, les
ies ont cess et les eaux commen-
eeat A baisser.
Le président! du conseil confera, ce
\
Si
|

la!
ad -

Panis. - Le Gouvernement bFran-
Best dispose? A souteniv te Saltan
Wel-Aziz contre les menées de son

» Moulai-H atid, en iui foutoissant
secours financiers dont il ao si
And besoin. GCependant la deécision
8 du Gouvernement dépendra
Garanties que peut offrie le Sultan
la solution de certaines ques-
se rattachant aux décisions de
@avention d' Algésiras.
Une nouvelle faillite

Luunounc. — Lia Maison Luctgens
Hostmann, qui faisait un ygeand

Merce d'iinportation et d’ ex port: i-

bilee VExtréme-Orient, a dépose
ilan aujourd'hui. (atte ‘nouvelle
est une conséquence da_ celle
Maison Hatler Seohle et Cie.

Les districts inondés

—L'eau commence a_i bais-

les districts inondés. A di-

eadroits, son retrait a fait s’¢-
plusieurs ponts.

Alphonse XIII
mone, le roi Alphonse passe
en inspection des dis-
inondés. P
toi Léopold et le Parlement

8. — Le journal le « Soir »

vr hui que le roi Léopold a
acepter la décision de la
res bn parlementaire, deman-
umettre au parlema3nt tous

per cernantles emprunts con-
"Administration de |l’Etat

'Ravons \,

;fes courants stusoldaUux,

dP Atsonuvad,

CCEUR ARTERIO. SCLEROSE,








ee a



‘Libre du Congo. Ce refus ost tres
“commenté dans les cersles politiques,
ot} Von est généralement Qavis qi
Va provoquer une autre crise miuniste-
rielle. — On e-time que si le Gouver-
:nement cede, le parlement le renver-
rats tandis que sibrésiste, le roi le
-dissoudra.
M. Root

Washinaton, — Le secrétaire Root,

Venant de Mexico, est rentre ce ta.

tin a Washington.



D' EDMOND HERAUX

Revenu de som vovage aux Etats-
Unis d’Amérique, le Docteur Edmond
Hiéraux se tient 4 la disposition de ses
clients et duo publie, 84, Rue des Ca-
sernes,

Pourvu Wappareils électriques per-
fectionneés apportés des Etats-Unis et
produisant Uélectricité statique, les
les courants de haute fre§g
les coteants de haute tension,
les courants
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La LONVENLON |

Nous avons publié samedi un arti-
dedu Hivre-Eclair concernant la nou-
velle convention franco-haiienne. On
tit comment Valministration des
daanes francaises s'est absolument
tlasde 8 faire béndficier des avantays
@ nouveau tarif les produits haitieas
timis Aun r’yime dy faveur en re-
Mur d'un teuileincnt spécial accord
@&X produits franciis. Personne ni-
Gere cependant qu’an vertu de Var-
tele additionne!, nous avons mis im-
Bidiatement en exécution, sans a’-
wadre la ratification des Chambres,
‘ks clauses de la nouvelle convention.

Cest ainsi que les importations

caises eurent a bénéficier des de-
lxes prévues.

Situation nous paraissait des
étranges, et nous trouvant d’ac-
avec notre confrére du Havre,

Sas avons reproduit son trés judi-
ras articie o8 il conclut en notre

‘eur.
‘Ce n'était pas trop demander certai-
‘Meent que de réclamer Papplication
. Cteet loyale d une convention avan-
yeu aux deux Pays. Nous le tf i-

Ons, avec d’autant plus do riisoits
fun droit do 2 tr. 40 par chaque

able de certificat d'origine venait

Te appliqué.
wot Hdvre-Kelair Prenait hardiment
appear et dans des considérations
lap t au coin dela plus sévere
lahité, réclamait application inté-
a des clauses qui liaient les deux
ies Contractantes,

ak pour nous loceasion de ren-

notre confrére de France lhom-

@de notre profonde admiration
prt de acte, — a un moment on
leconscicay chroniqueurs la_ plupart
hmont nts s’exerce parfois si cruel-

nt Anos dépans.

miro agrees Vapparilion de notre nu-
a edt ou nous mettions los

*, des renseignem rats

toe ont parvenus et notre bonne {+i
lena a ge a les fourair a nos lec-
Wikemen a3 > [lt est exact que le
tats t auque! oat droit no3 pro-
st pas encore appliqué, bien

+ 20 emma ote no
ee ee ree



ea

AVANCE



Oe ns

du Journa!

ae a ee ee Se ee ee



Franeo-Hatieme

qu'un décret duo Président Fatheres en
date dau ter Feéveier dernier, Ctisant
mention de la signature de la GConven-
tion et en preserivant Papplcatiou
provisoire partit au journal officiel du
2 FPévrier; bien que la doi de ratifi
cation adoptése par les Chambres Fran-
eiis]es ait && promailgués.
Voici pourquoi :

Tout d’abord, il faut mettre sous
les yeux de nos lectenrs article
additionnel dont un des termes a em-
pets qua ie Convention edt jusywwici
son complet effet: «Ea raison de
Piinpossibilits de procéder avant le 3l
jrnvior 1997 aléchange des ratifications
dela Convention de commerce signée a
ta date de ce jour, le Gouvernement
hiitien prend Pengagement de mettre
provisviremmnt en vigueur les dispo-
sitions da la dite Convention a@ partir
do da date sus intiquée, D3 son cote,
te. Chuvernament de la Républiqus
Francais: conformement aux stipula-
lio ig de lt loida 20 Février 1903, ap-
pliqueraa titre provisoire aux denrées
et produits d’Haiti les taxes inserites
4 son tarif minimum pour ses denrées
et produits. »

Nous avons a dessein, souligné un
passage de cet article sur lequel repo-
se, paratt-il, toute I’équivoque.

Lt loi du 20 Février 1903 a laquelle
yn renvoie ici pour les détaxes prevues
ne parle que des denrées comprises
dans le traité antérieur. Or, le miel, les
ecires, les rhums et tafias préevus dans |
latableau A,annexé a la conveition du |
230 Janvier dernier, n'ont pas retenu |
Yattention des douanes— frane i13es,
chargées d’appliquer le traitement spé-!
sial A notre endroit que « conformé-}
ment aux stipulations de ‘a loi du 20:
favrier 1903. » i

Les commerganuts ainsi quc notre |
consul au Havre protesterent a bon |
droit et des réclamations nécessaires |
furent faites. _ ot

C’est ainsi que le ministére des Fir.
testa pas nos droits. (
décida d’attendre I'échange des ratifi-

DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

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Se SS SD oa



Clément Magloire,



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a — —_ sla

= SED. SAR. ah DOCS OC eee
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cations qui anra licu probablemeat
le mois prochain entre notce ministre
i Paris et le ministre des affaires
iMtrangeres francais, pour donner aux
produits haitiens leur traitement con-
ventiunnel a leur entrée en France.

Quant aux frais déjA payés pour nos
produits auxquels sont accordés les
bSnéfices du tarif minimum, ils se-
sont remboursés purement et simple-
ment aux commMercants qui les au-
raient déboursés.

Ea résumé nos droits sont réser-
vés ect subordonnés Aa I’échange des
ratifications, A cause des restrictions
de la loi du 20 Février 1903 4 laquelle
renvoiel’article additionnel pour l’exé-
cution provisoire de la Convention.

Telles sont les explications qu’on
nous a fournies et que nous transmet-
tons 4 nos lecteurs justement inquiels
d’un état de choses qui paraissait ne
pas devoir étre solutionné a notre
avantage.

Nous renouvelons, en attendant,
nos sincéres félicitations 4 cette bon-
ne et vaillante plume francaise, qui,
dans le Hdvre-Eclair souleva la ques-
tion avec tant de logique et de con-
vieion,



Le Naufrage
DE LA
« Vierge de Paix »





Le osteamer frangais « Salvador »,
arrive anx Cayes dimanche soir, a ra-
patrié dix hommes, équipage et passa-
cers Pun petit: batewd de Port-de-Paix,
appartepant a Monsivur Demosthéne
Sylvain, « La Vierge de la Paix ».

(fe batean lait) parti de Port-le-Paix
sur Est, le 5 Octobre dernier, pour
Port-au-Prince, avec pour Capitaine
Beroit Gucrrier, pour second Albert
Dorval, trois hommes d’équipage et 6
passagers.

A la hauteur duo Mole- Saint-Nicolas,
un fort vent se leva, et le couvernail du
Bateau se cassa. Le Capitaine voulut
souverner avec le seul aviron qu'il y

° . . -'av ° 2 . , " . S ¢ 3s a.
nances saisi de la question ne con javait a bord, Paviron se cass

Par une note on;

Le bat-au ainsi désemparé fut pous-
sé parle vent, et le mardi, 8 Octobre,

MARDI, 22



em

OCTOBRE 1907.



e Matin

QUOTIDIEN

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Sadresser A do onsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
eee ns ee ee

a 7 heures da soir, le Capitaine vit, se-
lon sa propre expression ¢ qu'il avait
faitune nouvelle terre », Ce simple avait
deeouvert PHe de Cuba. ...

Aun mille de la Cote, le bateau cha-
vira, mais continua de flotter, quille en
Vair.

Le Capitaine sauva tont par sa présen-
ce Wesprit. Ayant mis tous ses hom-
mes 4 cheval sur la quille, il détacha
le petit canot du bord, et avec son tron-
gon d’aviron, il amena son équipage 4
terre.

Charité bien ordonnée commence
par soi, mais heureusement ne s’en tiont
pas 14, comme ladit un auteur amer.

Le brave Capitaine revint seul dans
son canot, et y embarqua ses passagers.
Il était temps ! Au moment méme ou la
quille fut déchargée de ce fardeau hu}
main qui sans doute maintenait l’équi-
libre du bateau, « la Vierge de la Paix »
pencha de coté et coula a fond.

Gette opération de sauvetage est d’au-
tant plus mériloire qu’elle s’est accom-
plie la nuit, et par une mer démontée.

A demi-vétus et tout trempés, les on-
ze hommes pass¢rent la nuit sur le ri-
vage cubain, ne sachant oi se_diriger.
Depuis deux jours, ils n’avaient pas
mangé, le Bateau étant parti presque
sans provision.

Le Jendemain, au jour, tus furent
apetqus par un canot de péeche cabain.
Ne comprenant pas an mot d'espagnol,
ils ne pouvaieut s’expliquer, et le canot
de péche les laissa en leur faisant signe
Vatlendre. Plus tard, le caonot du port
de Guatanamo vint les recueillir.

Mais arrivés A Guatanamo, les nau-
frapes avaient d’. utres dangers 4 courir
Ne voila-t-il pas qu’on les prend pour
des contrebaniliers de guerre, et par
des sigaes, en leur montrant des fusils,
on voulait les faire avouer qu’ils avaient
apporté «des choses comme ¢1 ».

A ca.se des troubles actuels de Cu-
ba, on pouvait penser que le bateau
portuit des armes, ces hommes craignant
Wétre surpris, Pavaient could volontaire-
ment.

Dincyalion énergique des malheu-
reux, intervention du Consul dHaiti a

Guantanamnys, et de M. Tamarel, consul

Haiti a Cuba, et les choses sont vite
remises au point.

Les naufragés fureni amenés par un
vapeur de Guantanamo & Santiago de

Cuba. La, Monsieur Tamarel, consul
@Haiti, les habilla et les nourril jusqua

Jeur) embarquement sur le steamer

« Salvador »,

Au moment de Pembarqucient, on

incident se produisil. Les ouze naulra-
ges étaient 1a, sar de pout duo navire,
mais ayant entendu que fe steamer allait
wux Giyes, undensx, de seul oqai fet
Cayen, disparat, ct yaand on recoimpte
i omuamguait a Vappel Sou nem: Ane
toine Prosper,

Kst-ce subite horrear de lapalrie, le-
sirde rester a Gabe pour yo travaiifer,
est-ce plutet ha stints ferrear de bt jus-
fice de son pays aves bepaete ah ania
pentbetre anelque Chose a deimener 2

(est acette deruiére hypothése qae sf

disparition svudaine donna platot lieu

Les dix antres sout au Bureau du
Portet vont @fee diriges aujpoard hud
ser Port-au-Prince. Apart fe Coapitaine

Cb le secoud deo cia yu te yeont:
Helv Nagcire, Bont i 8 tory Dee!

sinor Calinx, de Pe qpauign.. itil Boe

noi, Pieus Peavil. Mitas ds 0.1, Dowvi

lus Thenovil, sci) Pio.

DECLARATION

En présence de certains bruits qut
cirenulient dans le publie, nous erovers
devoir prodaive tne for pour toutes,
In formelle déclaration que foutes mos
Opinions sort absclument ibres ct
que nous en gardons Pentiere respon-
subilité,

Nous Wobeissons & aucun mot dor-
dre de personne; nous neo sotmiMmes
attelés a la cause de qui que ce soil;
nous ne jouissons daueune subven-
tion ministérielle et me somes ay
pointés Waucuns fonds secrets.

Nous nous sommes consacrés a la
yropagation de certaines idées de reé-
forme sociale dont tows ponsons
qu’en dehors delles io mest point ad
salut pour la Répubeiqae. Nous soi
mes amis fervents de qui professe Ceo
idées et nous ch encolubaceons ct dé-
fendons les moindr s wanifesiations.

Par au contraire, nous nous mon-
trerons toujours les adversairves déci-
désde tousceux qui, haitiens ou étran-
gers, hostiles ou inditférents & Végard
de nos principes, veulent pour eux
seuls toutes les libertés et notamment
celle de violentecr la liberté des autres,
de trouver dans Ja ruine de la Nation
le rassasiement de leurs appeétits
éyoistes.

Orgare politique, Uittéraire et ds ques-
tions sociales, le « Mvtin » apptigue a
toutes ses publications VPempreinte
des fermes convictions d2 son Co-
mité rédacteur.

En conséquence de notre présente
et définitive pétition de principes, nous
protestons dés) maintenant contre
toute désapprobation qu’on pourrait
vooloir nous infliger et nous ne nous
soummettons qu’aux lois qui régle-
mentent notre profession.

PITS DITRRS

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 21 Octobre 1907.
Présidenc? du vice Présid:nt Ernest Bon-
homme.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demic da matin et entend la continuation







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Se —

had Tejet duo pourvor.

de l'affaire Mcleadeth Cantave contre Aris-
tide Maisonneuve.

M: Léonce Viard, pour le détendeur, est
entendu en ses observations. —

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut A Virrecevabilité du pourvoi. _.

LJatfure ainsi entendue, la composition
du jour prend siege sous la présidence de
Mr le Président H. Lechaud et entend dé-
finitivement Pathiure de:

Najit Hamady contre Rafoul Chemally.

M: Léonce Viard, pour le défendeur est
entendu cn ses observations.

I: Ministere Public, Ele Curiel, conclut
aatenvoide Antoine et Rafoul Chemally
desant le Piibunal Correctionnel de ce res-
mort pour y étre jugdés conformément a la
iOl,

Puis Varrét suivant est aussi prononeé :

Celui gui déclare qu’il n'y a pas Veu a
suivre contre le juge de Paix de la Com-
mune de Torbeck sur la plainte formée
contre iui par te sicur Pierre Regis.

ist) aussi entendue attire Annulysse
Cherenfinre contre Phi¢mon Jeudi.

Le jose LE. Denis lit son rapport.

Le Menistere Public, Elie Curiel, conctut

Le rote ¢pu'ss, le siese est leve.

Remerciments

Mine Vve Massiliv. Couper, les familles
Coupe: et Grelin et tous les autres pirents
romercient tous les amis ct connaissinces
er onuricrberement fo Clerazé et les Peres
dav Surat Esprit qui leur ont témotane leur
vinpathie A Voceasion de ly mort de Crar-
nes Massurny Covuper, leur regretté époux,
nere orand’ pere, purent et allie.

Usdes prient de crowe i leur partie
recommarssanec.
Port-au-Prince, 22 Octobre 1907.

Commit: 3. Commeémoration
de Demesvar Delorme
Les triviex de cette eeusre mire ont vers

. . ' 2 4
tle SUCees Ae Tes.

Samed: te sceretuiresginiral, Mr Jules
Rosemond. a rega Vadhdésion phiae ef ene

cere de Mroct Mime Lucina Gresorre, seuls
heriders de Mr 1. Delorme.-- a la cercmo-
me du t2 Novembre prochain.

On est siisfait dans tour te pave des
progres croissants de cet homage de re-
connaissances. = Les noms de tous ceux
gulbauront contribué aAoola manifestation
fiyareront dans une brochure y relative

De brillantes adhesions seront bicntot
publices.

*

C'est Mr Hildevert Ruiz, publiciste, qui
adie chobi comme membre du Co nté
Winiuative, en remplacemeat de Mr Al-
phonse Henriquez, dé:nissionnaire.
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
BDU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 21 Ocrosre

Barométre A midi 760,9
ae \minimam ar 6
t erapérature\minimam 32,1

Moyenne diurne de la température 25,6

Leciel a été un peu nnageux jusqu’a rh-
et couvert apres.

Piuic 43h. marquant au pluviometre
7,8 millimetres.

Mouvements microsismiques 4 7 h. 20 m
du matin et 7 h. du soir ( faible ).

Le barométre est monté un peu.

J. SCHERER

1

|
|
|



|

|

eat pour
stioad. Mon-icur Phomas Bayard qui accom-
Pagnaitie Deicagud, le présenta A Monsieur
Jocelyn qui. apres un échange de paroles
couroises, dépécha son chef de burcad pour

Nomination
Ce matin a dix heures,

seph a prété serment au Tribunal

PArcahaie.
Nos compliments.

Echo des Cayes

L’arrivee en cette ville

tifet la population.

La répucation de Monsieur Moravia le
précddait cu notre bonne cité ou il compte
parmi les intetlectuels des amis ct des ad-
oublié le beau
geste d’enthousiasme qu’cut la jeunesse Ca-
est bien
edifiant de voir rendre hommage au merite
@’in homme que son patriotisme désizne a
Vadmira ion publigue.-- L’auteur du dra-
me nanotil « La Créte-a-Picrrot » meéritait
bien le prind accucil gwil a regu du public

mirateurs. Qn aura pas

Cameélias. Ul

yenne pour Roses et

Cavin.

Lund, re courant’ co heures du matin,
le Délégud des finances se présentait au bu-
eu al
adininistrateur

le dési-

roau de Vaidministration finincicre
rent. Mlonsicaur Jocelyn,
des fintnzes, ‘a lettre du Ministre
‘oc comréle decette administra:

Inveer to direetcur de ta douane ct san
personnel Ase présenter au earré de Vadmi-
nistration., A son arrivée, Monsieur iadmi-
Nistracur presenta au Déléwuédabord Mon-
steur Hivoert, divecceur de la douane, puis
les fonctionnares de Vad minitadon. Mon-
steur Hebbert. A son tour, préseati san per
sonnel. -- Pour donner uns idée du carac-
tere imposant de cere solennité, il sutkit
de relater tes paroles que Vadministrveur a
adreosées an Délégudé Moravia, pirotes ap-
plaudies par te commerce ct les fiction
Nuires presents :

Nous sdinmies heureux, Monsieur ie Dé-
ivuc, de vous avoir commne co troleur
de nos opérations.

a Permettez nous de vous adresser nos
metileurs compliments pour te choix que
«Son Mxcciience a fait de vous en cctte
Greonsninge délicute Pour ma parry si
les Oel dons mes Nalent pas encore of-
turies pour nous lier par des rapports
Wamitté, vous aé.es pas pouctant un in-
commu parmi nous. Vos derits vous ont
deja révdlé A la Nation.

« Vous étes done au milieu des amis. des
hommes -ympathipaes qui, a part leur
dévouement et lear zoie habituels pour
Paccompiissement de leuis devoirs, son:
prets 4 Vous accorder leur amitiéd.— Je
m’apergois déji qu’entre nous, il y a des
amis communs, heureux augure du bon
ménage que nous ferons ensemble durant
votre scjour en cetre ville. Vous pouvez
comptcr, Monsieur le Délégué, sur mon
concours pour mener votre tache i bonne
fin. Comptez aussi sur mon dévouement
pour la choses publique et pour la per-
sonne de Son Excellence le Président de
la République dont la noble conduite est
un bel exemple de civisme pour tous les
bons citoyens Quant au directeur de la
douane. Son éloge n’est pas A faire. U a
une carriére administration assez longue et
assez remplie pour que je sois dispensé de
vous dire combien sa collaboration vous
sera utile. Soyez le bienvenu parmi nous,
Monsieur le Délégué ; croyez que nous
nous réjouissons franchement de votre
arrivée, car il bien réconfortant de voir
monter aux affaires de ces figures sympa-
« thiques, de ces jeunes hommes dont le
« programme est tout tracé et qui n’on
« quun réve, la grandeur, la gloire natio-
«nale. Vou: avez su intuser dans le cosur

«

a

a2

ARMKRMRe nme AMAR ARARAAA










Mr Milcent Jo-
civil
comme Juge de Paix de la commine de

du Délégué des
finances, Monsieur Charles Moravia, a été
tres bien accueillie par le corps administra-



« de ceux qui vous lisent ce
« triotisme ardent que vous avez le
« de semer oi et 13. dans vos vr
« exhalent le parfum de vos nobles sate:
« ments. south!
« Votre nomination a donc UN sede fe.
« triotique bien marqué.— Elle :
« encore une fois le grand désj
« lonté tenace de Celut qui one ka ve.
« tinées de la nation de grouper ‘om
« Lui toutes les intelligences d’élite
« me toutes les bonnes volontés ashe de
« laider 4 terminer l’ceuvre incom; «
« ble de régénération nationale qu’ll s ea.
« treprise et dont les grandes lignes ont ah.
«j) regu la consécration des faits accomalig
« Maintenant c’est A nous qu'il incomls
« de comprendre et de seconder de team
«la force du terme notre Président ef:
« consacre un existence si laborieuse ¢
«< si vertueuse A relever le prestige et 4
a solider le bonheur de notre chere 9
Monsieur Moravia, dans sa réponse, g
°° > ’
montré qu'il n’est pas seulement un
un dilettante, mais qu'il est aussi et avang
tout un patriote 3; c'est un penseur qui, lom
d’é-re cpris de ces beautés iddales
dont Virréalisation se traduit par un cridée
déscspoir, — Valea jacta est des eSprits chy
stins trop promp:s 4 s’écrier que tout en
perda, = saisir les choses par leur rcéalité,
pour en déduire tout un systéme d’amétio-
ration qu'il est possible d’adopter pour I’é-
volution definitive du pays. Et ce systéme,
sommes nous heureux de savoir, n’est see
tre que le programme inauguré par Soa
Excell nee le Président d’ Haiti. Aussi, apes
avoir adressé au ersonnel administratif ses
plus chiuds remerciemcnts, combien, avec
une verve froide, mais d’une logique tie
zoureuse, Monsieur Moravia n’a-t-il pas be
samé la tagon sérieuse, mais loyale done:
entend s’acquitterde sa mission, afin de jay
tifier la haute confiance du President Nes
dont unique but est le triomphe du dseig:
et de la justice, du progrés et de la -verm,
au profit de notre nationalité. Apres qudligg
Monsieur Moravia invita les fonctionnates:
des deux bureaux a4 prendre avec lai aw:
verre de Champagne a Ppoccasion de son ate:
rivée.— Puis ou se rendit au Café francais
ou la Veuve cliquot ne se fit pas attends
pour imprimer 4 tous les visages la joie @.
la bonne amitié. La minute d’aprés, best
fonctionraires travaillaient en douane som.
le haut contréle du Délégué. ‘%
La ville des Cayes est la terre cl
de intrigue et des mésintelligences.
cette fois, du moins, administrateur et
légué des finances étant deux admirateuss
champions de I’Illustre Patriote qui
gouverne avec tant de gloire pour
haitien, ne sauront-ils pas faire bonne
sogne au profit de I’ceuvre commune f
faut esperer qu’ils y parviennent.
une conséquence méme da caraciere 6
deux Messieurs.— Nous leurs faisoms
meilleurs voeux.
















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id
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foavelles Liralgerés

etpECHES RECUES CE MATIN

s ministres des Affaire
Branyeres et de la Guerre. M. Ruau,
ginistre de Agriculture, est charge |
intérim des Travaux publics, pen-:
@nt Pindisposition de Mr Barthou.
Wr Davignau, trésorier de Mada- ,
pscar’, est nommeé trésorier de
Martinique —- Krnest Boulanger,
nateur de fa Meuse, est déceéde.
Contre Moulai-Hafid
Rapat. — Une arimee, COM POste das
200 hommes et de queues canaas,
eommand’e pac te cad Banpdans,
thef des tropes imperiales, se ‘diri byees
mce moment vers le Sud pour com
baltre arin’) de Moula-H uid. — Pun
wre cote, les 3.000 hommes de troue |
as qui so trouvent & Panger. ont re-
alordre de venir iti, Sar fa deman- |
@ personne He du Sultan, un officter
frien, attaché & Vartilteria du i)
saété chargé Waccomp ager le |
aid Bandini.
Ua navire de puerre francais va
Wansporier oa Moyador des troupes |
scaines. Moulai-Hatid vient de di-
er, Vers ce meme port, un deéta- i
Mmentcharce’ Vobliper le gouver
asa ranyer sous sav baaniere. |
La France soutient Abdel-Aziz
contre son fréere

matin, avec les

Nouvelles diverses
paris. - Rente : O4.10.
HavRE. — Campéche, Uaiti-Cap, br-
-&7D
i situation est toujours calme au
aroc. |
Le temps reste menagant dans le
ceatre de la France, ott la crue de la
Loire causa des désastres. Dans la
rallée du Rhone et dans le Midi, les
ies ont cess et les eaux commen-
eeat A baisser.
Le président! du conseil confera, ce
\
Si
|

la!
ad -

Panis. - Le Gouvernement bFran-
Best dispose? A souteniv te Saltan
Wel-Aziz contre les menées de son

» Moulai-H atid, en iui foutoissant
secours financiers dont il ao si
And besoin. GCependant la deécision
8 du Gouvernement dépendra
Garanties que peut offrie le Sultan
la solution de certaines ques-
se rattachant aux décisions de
@avention d' Algésiras.
Une nouvelle faillite

Luunounc. — Lia Maison Luctgens
Hostmann, qui faisait un ygeand

Merce d'iinportation et d’ ex port: i-

bilee VExtréme-Orient, a dépose
ilan aujourd'hui. (atte ‘nouvelle
est une conséquence da_ celle
Maison Hatler Seohle et Cie.

Les districts inondés

—L'eau commence a_i bais-

les districts inondés. A di-

eadroits, son retrait a fait s’¢-
plusieurs ponts.

Alphonse XIII
mone, le roi Alphonse passe
en inspection des dis-
inondés. P
toi Léopold et le Parlement

8. — Le journal le « Soir »

vr hui que le roi Léopold a
acepter la décision de la
res bn parlementaire, deman-
umettre au parlema3nt tous

per cernantles emprunts con-
"Administration de |l’Etat

'Ravons \,

;fes courants stusoldaUux,

dP Atsonuvad,

CCEUR ARTERIO. SCLEROSE,








ee a



‘Libre du Congo. Ce refus ost tres
“commenté dans les cersles politiques,
ot} Von est généralement Qavis qi
Va provoquer une autre crise miuniste-
rielle. — On e-time que si le Gouver-
:nement cede, le parlement le renver-
rats tandis que sibrésiste, le roi le
-dissoudra.
M. Root

Washinaton, — Le secrétaire Root,

Venant de Mexico, est rentre ce ta.

tin a Washington.



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VRALGIE, HysiERIE, ILYPOCONDRIE,
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TERE. TROUBLES FONCTIONNELS DU
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MIQUE, DIABETE, GCHLOROSE, OBESITE,
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