Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 21, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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ABONNEMENTS :



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DEPARTEMENT? & ETRANGR! 3

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mur tout ce qui concerne ! Aa

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ETUDE

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PORT-AU-PRINCE (aitt)

QUOTIDIEN

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3.

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LUNDI, 21 OCTOBRE 1907.





LE NUMERO 10 CENTIMES

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sEkaggloire,
Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

ee

a Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis.

ssieur Atihur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ot es cee eee + me eee



1,
«t

INent lranger, compris colle des coo- eluss¢3 qui arvive ainsi & se compo-;d’exhalter, dés ce monde, VYambition

lies,

passibilité constante de perdre

emploi, et ils savent bien que le rec-

tanvle des Déctasses cst fe pour pours
nm .

mot anparavant sur lo méme jvoir vite eux vacances. fiony ag rene .

consavré aux Déclassss.
ailleurs off les professions
t encombrées, cette catéyo-

ividus constituent une popu-;

Bottante relativement ties rés-
e gui le devient davuntage,
méme de



que qaidqaes Industtics protigutieres
ott Vhabileté professtonnmes te
cousiiiuer roe carantie pote quelques
ouvitos. Dod) ib résatiie qua ceux qui
sont en fonctions sont les preimmrs et
les plus direcloment intéressés a& voir

disparaitre, danslesj;se désempuir le cadre de ceux quione

out les situations se conquie-] travailent pos.

le moven de l’énergie indivi-
@ chez les peuples caracterises
t d’expansion.

@ le monde est au courant de laj ver que sous ce

Wdela main d’ccuvre exig*e parjjo ne veux sculement

|

'
-une

a ft vent ctre clisses d

W@riers américains et nmuile part
m Etats-Unis ct en Angleterre,
Mayé Uéjdde le démontrer, I
@avriére,— qui, somins lout

~ 9%

gate dans les préoccupations | sion parti

Modernes, toute la question
-, n’est mieux assurée.
Ra’est besoin d’étre un socio-
istingué pour se convaincre
dans ces pays, les patrons se
sollicités et obligés d’accor-
rattention bienveillante ou
exigences des associations
Cest que ceux-ci ne cou-
M les rues. Il en est ainsi, non
mat parce que le désir impé-
Méépenser son trésor d'éner-

Te &chacun son utilisation
quelconque des branch 33
8énérale, Mais aussi par
“WM—~Mne je viens de le di
nsion facilite singuliére-
ement et crée dans les
scularistes un courant per-
Migration.

est contre-balancé par

B@a sens inverse créé par
es ouvriers dtrangers qui,
dans ces mémas_ pays,
ms les situations inféricures
w. les nationaux. Cette ex-
milie le mouvemont d’é-
® Caractérise ces sociétés
mation croiseante de |’élé6-






















] me

|

re, |

ee
*
Je veux cependant bien faire abser-
terme de Deéclasses,
pas ranger les
indivi lus qed ne fut rien, Mais attssi
veuUs qal ne sont pas caractérisés par
besoune spécinle et quar ne pou-
ans aucune profes-
sodeere.
tde vue social, ils ne sont
pas classés ot je mets le lecteur en
Or, que peavent bien, sur le sol
gatde comre toute interprétation abu-
sive dit terars que j'ai employs. Nous
faisons ici de la science, ou simple-
nt de lobservation, :i le) premier
allie trop prétentieux,
lo procés bien plus a
notre formation sociale qu’aux | indi-
vidus frappés par cette formation ct
qui on sont les premiéres et les plus
claires victimes.
Chacun sait bie
'tres peu de spcci
maticve q:
on dehors do Ce
strangers qui vienne
leravailler QLeur présence sul
témoigne que sous tc tes |
odes il ya un trop-plein qui sait,
Voccasion, s3 créer au dehors un ¢
versoir salutaire, comme uns sorte de
ouch d’énergies-:
caranger, espérer faire ceus qui cons
tituent chaz eux ce trop-plein ? ore nen
-mémes rien, ete
Sav eect av sol, ils ne pouve
dans le rang

Au point

terine peul pat
et nous faisons

n qu'il y achez nous
alistes, en quelque
ace snit, et Je ne tlens pas
do cetta considération les
nt ici chercher a
notre



| contact avec ce

latra rangés que

’

prisse; contre ainsi dans toutes les professions

t
’
i







toutes les lali- rappelor I
aftes los sup

1é-} super

enant|de bonheur pour ies so

nt
des dé-

|

— . sera. tous ceux qui ne sont spécia-

Leoxis! nee ct biniportames exazerec listes aucune profession et de tous
dao rechimele des Ddelassés neous ex- eeux qui, spechalistes ou
tplique pourguot en Hari, les auvriers, donneut volontairementou autrement,
Htiemnem plus Gux patrons que des pus Pexerciee de leurs
proms aux ouviiers sceux-ch, Cn cttet, ‘veux de Pobservateur sociul, on
Vivent sous htimeaace on a inows 1 prend rang dans aucune profession
leuricuwen Cexercant.

seer uve profession sans prétendre s’y

individuellle qui, pour se _ réaliser,
compte sur les moyens purement hu-
mains de leffort personnel. L’éléva-
tion sociale, telle doit étre la tache
de chacun, et il serait intéressant de
se demander si I'état d’Ame du déclas-
sé haitien n’est pas un peu fait de
cette préoccupation.

Ainsi posée, la question d’un régi-
me rationnel d’éducation prend un
caractére plus concret ct c’est sous
ce jour que nous aurons 4 l’envisager.

La Vie avec les autres

Au dessous des lois éternelles de la_mo-
rale, il y a d’autres lois presque aussi in-
dispensables au bonheur de |’homme : ce
sont celles du savoir vivre.

Inspirces par la nécessité de maintenir
en paix un groupe d’individus destinés 3
vivre ensemble, elles tendent surtout 4 pal-
lier les défauts et 4 développer les qualttés
pour atteindre plus sdrement ce but fonda-
mental de toute association humaine :

rocurer 4 chacun, par le concours de tous,
a plus haute somme de bien étre possible,

Le fond du savoir-vivre est immuable ;
c'est le divin précepte : « Ne faites pas 4
autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on
vous fit. »

Mais sa forme est multiple et changeante.
Créées pour amortis le choc des intéréts,
pour adoucir l’aspérité des caractéres, jus-
que dans les infiniments petits détails de
la vie quotidienne, les régles doivent des-
cendre aux minuties, afin de traquer, dans
les mille riens de l’existence, I’égoisme
inhérente 4 la nature hamaine. Mais nous
somme habiles 4 ressaisir nos atses au dé-
triment d’autrui; puis nos habitudes sont
aussi versitiles que nos sentiments. Tel
usage, qui faisait loi hier, semblerait au-
jourd’hui suranné

Or, il en est des prescriptions da savoir-
vivre comme de nos modes; nalle autori-
té déterminée ne les décréte. Les anes et les
autres surgissent ¢d et 14. s‘imposent 4 l’o-

inion publique et sans sanction nées pat
3 bonne compagnie, en vertu de quelque
convenance instinctive, puis sont mise en

mépris sans raison apparente.
quicties

non, aban-
prof-ssions. Aux
ne

Mais on peut tout aussi bien exer-

éteruiser.
Windi,ida que caractérise cet état







eter sort avec la plus grande faci-
liié, I) meérite dés lors de prendre
ran, Gans le rectanple dis déclasséy
ctec’est a lui qu’est allée en quelque
sorte ma sympathie, au point de vue
de Ja question d’éducation qui nous
occup: quand, plus haut, je Vai plaint
commie une vic'ime intéressante de
notre formation sociale.

C’est une tres grave questiun que
celle que révele & notre méditation le
eontact, au point de vue de l’action,
des doctrines morales et ces doctri-
noe cecintes, Notre tache, 4 nous qui
pus ipaus Polfort, est de ménayer les
tuinperaments et les accommode-
meuts enffe ces ordres de forces
quand if arcive qu'elles ne peuvent se
h-nrter qa’en se contredisant.

Borner sos désira et ses ambiteons
est une exhortation chére aux mora-
ls'es; Vhumilité est uno vertu émi-
nemment religieuse, efficacement for-
tifise par uce supréme espérance:...
elechallabit humil.s! Aux possesseurs
de toute puissance, temporelle ou spi-
rituelle, chefs de pouvoirs, représen-
taunts de n’importe quelle intellectua-
nie, prédispo:é3 au vertige et a Vor-
waeil superbe que peut inspirer la do-
mination des foulesx, il peut étre utile
de pressrire le souvenir intermitent
de cette formuls d’humilité faite pour
existence, au-dessus de tou-
ériorités terrestres, d’une
ioritS inaccessible au regard de
ut ce qui n’est pas elle est

laquelle to
humble.
Pour nous qui circonscrivons no're
action & larecherche des _ conditions

ciétés terres-
ou au moios pour lune de ces
uotre formule a nous est

ndant les tran
Se que les

tres, sont et faveur, sassi

sociétés,



dés qu’elles tombent dans le discrédit, c’est
encourir volontairement le ridicule, ce
ridicule si puissant, que quiconque le _bra-
ve y perd toujours un peu de sa_ dignité.

Singulicre aberration !— Jadis la con-
naissance ct lapratique de ces usages s’appe-
laient la civilitée. Le livre qui traitait de ces
principes était le premier que l’on = mettait
dans les mains de l’enfant Péres et précep-
teurs, meres et gZouvernantes, entrepre-
naient leur tache ardue et délicate ; ils la
poursuivaient longuement et patiemment,
aidés par la plume des plus_ illustres
penseurs. .

L’enfant, imbu par l’exemple de |‘im-
portance des préceptes que l’on vou'ait Tui
inculquer, se pretait docilement aux minu-
ties, aux riens qui sont les formes du_ sa-
Vvoir-vivre.

S'il n’avait pas les vertus memes, il en
acquérait du moins les apparences qui sont
souvent tout ce que "homme raisonnable
peut exiger d’autrui.

Le respect des parents et des ivillards,
Vaménitéavec les égaux, la bicnvy.i lance en-
vers les intcrieurs et, enfin te resect de soi-
meme, s‘ils n’existaiea: dansic Gwur, appa-
raissaient du moins dans la conduite, grace
aux cpards réciproques que les usages impo-
saient.

L’on n’ctait pas meilleur, mais on parais-
oait etre 5; ilen résultait une douceur de
relations, une politesse de caractére que
tous enviaient.

Maintenant cette civilité, — gone l'on
qualifiait jadis Je puérile et honnéte, mais
4 laquelle on donnait une si large part
dans l'éducation, -- cette civilité, nous la
caractérisons par ces mots: La vie avec
les autres.

Jamis Iebesoin ne s’en est fait plus vi-
vement sentir en présence de nos divisions
de toutes sortes : Questions sociales etpoli-
tiques, divisions du Corpsmedica! et de
toutes celles qui portent des attcintes pro-
fondes A une bonne organisation.

Les bouleversements politiques ont bri-
s¢ le moule de notre société, o& chaque
géncration devait recevoir l’empreinte de
sa devanciére, insensiblement modifi¢e par
Sa propre vitalitc, etc.

L’or americain, les voyages i Paris sur
les boulevards Italiens Montmartre, ete,
les grands restaurants Foyot, Véfour, Coraz-
za, Ledoyen, Brébant. L’affiuence des étran-

ers, Ont jete parmi nous tant d’éléments
isparates, qu’il y a partout un certain d¢-
sarroi.

C’est 4 quise plaindra du mangue d’é-
ducation premicre, d’un réel défaut chez
les autres!

Il semblerait que le mal soit si grand,
que toute recrudescence rendrait les rapports
sociaux impossibles.

Ouvrons les yeux et cherchons 4 com-
prendre tout ce que nous devons aux au-
tres et A nous-mémes.

Rocus GRELLIER.



a

ANS DITRRS

Ligne hcllandaise

Hier matin est entré le sjs Prins Wil-
lem V avec les passagers suivants venant de.

Gonaives > Mr Richard Mc Gufftie, Ch.
Dupiton, T. Riboul, Lamoutte, Mme Vve
Lamoutte.

St Marc : C. Miot, L. Eisenstein, Michel
et enfant, André Guillaume et deux en-
fants, Christian Dalencourt, Nemours Co-
limon, Louis Colimon.

Il est reparti dans la soirce avec les pas-

ers suivants pour:

Petit-Godve: Elie Lamothe, M¢_ Benoit,
Félix Chériez, Mile Emily Wormington et
deux enfants.





—

Cayes: Mr Duracine Vaval, Fréd. Chs.
Castel, G*' Favrol, Isaac Léger, Marius La-
rosili¢re, Mme Léon et enfant, Mme Meé-
rosa Daniel, Mme Alicia Noual, Mme Lu-
cida Fleurau et bébé, Mme Bellevue Placide,
Mme Naudé Bristel, Mme Altéma, Mme
D. Darivager, Mme Raoul Léger, Mr V.
Wallon, E. Léon et deux enfants.

Curacao: Mme I-aac Desir, Mr et Mme
D. Sabimbéne et 3 enfants.

Décés

Hier ont eu lieu les funérailles de Mari
ANTOINETTE Simone Prézeau, décédée sa-
medi a PAge de 1 ans.

Nos sympathiques condoléances 4 Mr et
Mine Emile Prézeau, péreet mére de Ia ché-
re petite défunte.

* &
*

Cuarces Massitty Couret, Juge-suppléant
au Tribunal civil est mort hier matin.—Les
tanérailles auront lieu cet aprés-midi, a la
Cathéddrale.

Condoléances 4 sa famille.

Fiancailles

Nous avons regu le faire part des fiangail-
les de M"* Martruz Bosa avec Mr FERNAND
DERENONCOURT.

— Nos sincéres compliments.

La Tomate

Mingez des tomates! Il y a deux ans,sur
Vattirination de M. Armand Gautier, del’ Ens-
titut, J'avais annonceé que les amateurs de
tomates pouvaient en manger A toutes les
sauces, quand ils les digcrent bien. On les
avait proscrites dans le régime des arthriti-
ques parce que, disait-on, elles renfermaient
beaucoup d’acide oxalique nuisible aux
graveleux, rhumatisants, etc. Or M. Gau-
tier, en analysint les to nates, ne trouva
que des traces dW’acide oxalique. Loin de
les rejeter, il fallaic, au contra‘re, les re-
eommander aux arthritques. Le dure et
cependant, resté dans lesprit de certains
meéedecins qui ne suivent gue de loin le
mouvement scientifique. Jar regu de nom-
breuses lettres de matides qui m’on: de-
mandé si je persistais dans mon opinion
sur l’innocuité des tomates. Une personne
habitant l’Egypte m’écrivit :

Jadore les tomates, j'ai mis votre arti-
cle sous les yeux de mon medecin et je lui
ai demande l’antorisation d’en manger. Ré-
ponse : « Gardez-vous-en bicn. » Que faut-
il croire et décider ? »

Il faut manger destomates et ne pas écou-
ter les retardataires. Un médecin de mes
amis en absorbe avec excés depuis deux
ans, et ses douleurs rhumatismales ont dis-
paru. Mais voici des analyses qui datent
d’hier er que vient de faire M. Albahary.
Les résultats ont été transmis 2 |’ Académie
des Sciences par M. A. Gautier. Analyse
compléte du fruit du Lycopersicum esculen-
tui Ou tomate.

M. Albahary a trouvé 93 0/o d'eau, des
maticres azoteécs 1 0’o, des graisses, de la
cellulose et divers sucres : glucose, levulose
et surtout saccharose. Il a dosdé : acide ci-
trique 0,48 o/o du fruitfrais, acide malique
0,09 0/0, acide oxalique 0,oo1 o/o. Ainsi
la tomate ne renterme que 1 cent milliéme
d’acide oxalique, c’est-A-dire que 100 gram-
mes de tomate ne conticnnent que 1 milli-
gramme d’acide oxalique.

Conséquence : les malates, citrates étant
excellents pour les arthritiques, il s‘ensuit
que, décidément,-il faut abandonner la veil-
le opinion classique sur la nocivité de la to-
mate chez les rhumatisants, goutteux, et la
recommander, au _ contraire, 3 tous ceux

auxquelselle était défendue. C’est une petite

révolution en diététique... qui sera trés

goutée deceux qui se privaient, par ordre,

e l’usage des tomates.
Henry pe Paarvitts.





RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MWARTIAL

DIMANCHE 20 OCTOBRE

Barométre a midi 760 7

minimam 22 3
Température} osimum 31,4
Moyenne diurne de la température 25,8

Le ciel a été assez clair jusqu’A 1h. ct
couvert dequis 4 h.

Pluie 4 5 h. 45m. marquant ou pluvio-
metre 0,3 millimetre.

Vendredi vers 7h. du soir mouvement
nicrosismique vertical 4 deux reprises.

Dans ta nuit du Samedi au Dimanche le
Microsismome.re est resté agité faiblement
toute la nuit jusqu’A roh. du matin.

Le birometre a baissé Iégérement.

J. SCHERER
« L’Officiel »

Le Moniteur de samedi publie dans sa
partie ofticiclle le sommaire suivant :

Lot sinctionnant le contrat passé en fa-
veur de M. Lovinsky Isidore pour Véra-
blissemeat dans le Pays des Fermes mo-
déles et des industries agricoles. - Sénat —
Seance des 9, tr, 12 et 16 Juillet 1907.

Conseil Spécial Militaire’

Le Conseil Spécial ajugé hier les pré-
venus politiques en fuite.-Ont été condam-
nés ala peine de mort:

Edmond Polynice, Antoine Fouchard,
Eugéne Carrié, Moncey Thézan, Lamarre
Bouchette, Auguste Solages, F. Thimothé.

Administration Postale
SERVICE EXTERIEUR
Lettres recommandecs en Souffrance

Monsicur André Villejoint

Letires retournées aux Expéditeurs
Destinataires Expediteurs
R. Agramonte Cuba A. Bouchereau
Jh. Cariwright « Mme Car wright
Isidore Lupsey Guatanamo I. William
Lou's Atcxandre «@ Mme F. Alexandre
Lorient Alosandie « « « «
Portau Pries, 'e 21 Octobre 1907.

— :
ae ee ee

Nouvelles Blrangeres

DEPECHES 8: CUES CE MATI*

ee ne





Nouvelles diverses

Panis, — La situation est calme au
Maroc.

Les ouragans et les pluies conti-
nuent dans le midi et le centre de la
France.

Le ministre de lIutérieur a fait par-
venir d’urgence des secours aux dé-
partements sinistrés et invite les con-
sells généraux de ces départements a
voter également des secours immé-
diats.

M. Barthou a été opéré ce matin
d’un abcés a la gorge.

M. Caillaux conféra ce matin avec
Mr Jonnart.

New-York. — Nouvelle et impor-
tante baisse 4 Ja Bourse des valeurs.

RABAT. — Le sultan Abdel-Aziz pres-
sé par Me Regnault, semble enfin a-
volr compris que des mesures éner-
Biques 1mmédiates doivent tre prises
contre son frére Moulai-Hafid. Une
armée impériale d’environ deux mille
hommes se porte A la rencontre des
forces de Moulai-Hafid.





















































3

Eo

og

Les inondations Contin "

Paris. — Des dépécheg de rece
ce annoncent que Vindondatig
tend et que les valiées dy
de la Loire sont Particuliéremege
fectées. — L’ouragan a achevé p,
vre de Ilinondation, 4 -
droits. — Les Communications
chemins de fer sont compl
interrompues.

Panis. -- Les dépéches
centre et du sud de la Franca
lirment les nouvelles publ nial
Vinondation. La Loive, le Rhéne
Saone sont transformés en ta
impétueux,; le niveau de leurs
est le plus élevé qu’on ait j
enregistré. Le centre de la tem
dirige maintenant du cété de fa
Le temps s’éclaircit.

Formidable tempéte

Paris. — Toute li partie mérig
nale de l'Europe est en ce moment
saillie par unc formidable tempa
accompagneée d'une pluie torrente!

Panis. -- Aprés s’etre pendant ar
ques heures dirigée vers la mer,
teinpete est revenue s’abattre a
une nouvelle violence sur la régie
déja dévastée. On signale de touse
les des crues de rivieres et des por
lemmporiés, La mer est absolument dé
nwntee tant sur les cotes de la
diterraneéa qae sur celles de l’Athant
que et de la Manche. ‘La tempéte
caus des deépits importants a Te
fon et dans d'autres ports.

L’empecreur Francois-Joseph

VIENNE. — L'ctat de l’Emperes
Frangois-Joseph a été satisfaisant p
dant toute la journée. Les docteag
disent que [2 catarche est. station
naire, mais que la toux a augme
de violence.

VIENNE.— Un bulletin officiel pat
ce soir dit que lenrouement
soutlrait) I’iEmpereur a entiérer
disparu. Sa Majesté peu maintes
parler sans efforts; son appéttt
bon ct Vaspervt de son visage
erandement ameliore.

ViENNE. L’état de l’Empereur estt
peu moins sauisfaisant.

Réclamatious occasionnées par

le pombardement de Casablanos.

sERLIN. — M. Jules Cambon,
bassadeur de France, a présenté B
au secrétaire des Affaires Etrange
les propositions de son Gouvé
ment relatives A l’établissement d
commission internationale pour ee
miner les réclamations résultant
pillage et du bombardement de
sablanca.

Une maison en faillite
lamMBounG. — La maison de
que Haller Soehle and C» vieat

suspendre ses paiements. Ce

timent son paaifa 12.000.000 de &
tandis que d’autres patient
30.00.000 de marks. on ca

En ce qui concerne I’actif, il eat
core impossible de donner ua
quelconque. Cet événemeant &
une panique 4a fa Bourse.

Le Vésuve gronde

Napces. — Une veritable {
a été causée aujourd’hui pat §
lentes détonations venant da
En méme temps que sé prods coat
phénomeéne, le volcan cessait ;
coup de vomir de lafumée. 4

Un Jnaufrage “3

LonpreEs.— Le steamer danole ¢

freb Esbandsen » a fait navlty.s

les rochers de Castle polit pres
Stabbs-Head ( Ecosse ), :

sonnes de son équipage 0a

Cy

a



imneieineemeniimmmmiimnmmsim

DEJEUNER DU 21 OCTOBRE

MIDI A 2 HEURES
Prix : G@. 2.50

Fromage téte de pore trutfe
Sautée de veau-Jardinicre
ue de veau piquée aux haricots verts

Cuissot de pore Parmentier

Haricots rouges au laird
Riz blane au pras
Creme 2 la vanille
Fruits
Café
1/2 Vin

Sa
VENTE !
PAR CONVENTION SPECIALE |

—— |

En vertu d'une obligation hypotheécaire |
passée au rapport de Ms Louis Euenne Ed-_
good Oriol et soncollegue notaires, 4 Port-
au-Prince en date due dix Avril mil neut
cent cing, enregistrée 1 Port-tu Prince le
quatorze Avril mil neuf cent cing tolio
jt / 432 R. case 1715 du registre o ne 3
k actes civils ;

Il sera procédé le veadredi que Pon comp-
fa Vingt-cing Octobre courant a dix
heures du matin parle oministere ct en
Véudede M- Edmond Oriol, notaire 4 Port-
aePrince, sise Rue Bonne-Fo:, a la vente
ao plus ottrant ct dernier encherisseur ;

i.— Dune guanuté de quarante care
waux de terre dependant de Vhabitation
is Santo >» sise en Plaine du Cul-de-Sac,
pemicre section des Varreux, Commune
é@la Croix des Bouguets lesqueis carreaux
de terre sont borncs savoir: au Nord par
Phabitation Scgur, au Sud, par les héritiers
\Bienne Solaves, le terrain des usines ct

héritiers Ponthieux et 4 Est, par les
iiers Saladin ct 4 l'Ouest par Y reste
@la propricié des autres heéritiers Felix
¢, suivant proces-verbil Warpentaye

@ date du trois Décembre mil neut) cent,

M8, eNregis're ;

®.— Desusines de la dite habitation
Compos¢es d'un puissant moulin A vapeur.
ddeux équipayes, d'une sucrerie ct de!
® ustensiles ensemble avec deux cabrouets |
@ bon état de fonctionnement et des |
Wires quien dépendent d’une superficie de |
@aq carreaux, tcl d'ailleurs que le tout se

i, comporte et s’étend sans aucu-
exception ni réserve.

dite vente se fera sous la mise 4 prix
@aze mille sept cent onze gourdes cin-

troiscentimes ... G.ori7tt.53.

mn reguite. poursuitcs etdiligences de:
Bou






















Dame Vve Justin Carré, nce
achereau, proprictaire demeu-
et domicilice 4 Port-au Prince, agis-
€@ 82. qualité de commune en_biens
$00 ¢poux Justin Carrit, de tu-
le de ses enfants mineurs Evre-
~eert et Laura Carrié et de Idga-
@iverselle par testament de son feu
le dit Gt Justin, Carrit 3
+= La dam: Perceval Thoby, née Ré-
» Propriétaire demeurant 4 Was-
@t domiciliée 4 Port-au-Prince
Mtorisée de son époux.
‘de la citoyenne Lilia Carié, demeu-
demicili¢e 4 Port-au-Prince.
Citoyen Turenne Carrié, pro
demeurant 4 Lille ( France ) ct
a tt-au-Prince.
Cand peritiers de leur pcre
I
; Contre
®eur Eugéne Carrié, proprié-
et domicilié 4 Port-au-
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@avriére,— qui, somins lout

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Modernes, toute la question
-, n’est mieux assurée.
Ra’est besoin d’étre un socio-
istingué pour se convaincre
dans ces pays, les patrons se
sollicités et obligés d’accor-
rattention bienveillante ou
exigences des associations
Cest que ceux-ci ne cou-
M les rues. Il en est ainsi, non
mat parce que le désir impé-
Méépenser son trésor d'éner-

Te &chacun son utilisation
quelconque des branch 33
8énérale, Mais aussi par
“WM—~Mne je viens de le di
nsion facilite singuliére-
ement et crée dans les
scularistes un courant per-
Migration.

est contre-balancé par

B@a sens inverse créé par
es ouvriers dtrangers qui,
dans ces mémas_ pays,
ms les situations inféricures
w. les nationaux. Cette ex-
milie le mouvemont d’é-
® Caractérise ces sociétés
mation croiseante de |’élé6-






















] me

|

re, |

ee
*
Je veux cependant bien faire abser-
terme de Deéclasses,
pas ranger les
indivi lus qed ne fut rien, Mais attssi
veuUs qal ne sont pas caractérisés par
besoune spécinle et quar ne pou-
ans aucune profes-
sodeere.
tde vue social, ils ne sont
pas classés ot je mets le lecteur en
Or, que peavent bien, sur le sol
gatde comre toute interprétation abu-
sive dit terars que j'ai employs. Nous
faisons ici de la science, ou simple-
nt de lobservation, :i le) premier
allie trop prétentieux,
lo procés bien plus a
notre formation sociale qu’aux | indi-
vidus frappés par cette formation ct
qui on sont les premiéres et les plus
claires victimes.
Chacun sait bie
'tres peu de spcci
maticve q:
on dehors do Ce
strangers qui vienne
leravailler QLeur présence sul
témoigne que sous tc tes |
odes il ya un trop-plein qui sait,
Voccasion, s3 créer au dehors un ¢
versoir salutaire, comme uns sorte de
ouch d’énergies-:
caranger, espérer faire ceus qui cons
tituent chaz eux ce trop-plein ? ore nen
-mémes rien, ete
Sav eect av sol, ils ne pouve
dans le rang

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leuricuwen Cexercant.

seer uve profession sans prétendre s’y

individuellle qui, pour se _ réaliser,
compte sur les moyens purement hu-
mains de leffort personnel. L’éléva-
tion sociale, telle doit étre la tache
de chacun, et il serait intéressant de
se demander si I'état d’Ame du déclas-
sé haitien n’est pas un peu fait de
cette préoccupation.

Ainsi posée, la question d’un régi-
me rationnel d’éducation prend un
caractére plus concret ct c’est sous
ce jour que nous aurons 4 l’envisager.

La Vie avec les autres

Au dessous des lois éternelles de la_mo-
rale, il y a d’autres lois presque aussi in-
dispensables au bonheur de |’homme : ce
sont celles du savoir vivre.

Inspirces par la nécessité de maintenir
en paix un groupe d’individus destinés 3
vivre ensemble, elles tendent surtout 4 pal-
lier les défauts et 4 développer les qualttés
pour atteindre plus sdrement ce but fonda-
mental de toute association humaine :

rocurer 4 chacun, par le concours de tous,
a plus haute somme de bien étre possible,

Le fond du savoir-vivre est immuable ;
c'est le divin précepte : « Ne faites pas 4
autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on
vous fit. »

Mais sa forme est multiple et changeante.
Créées pour amortis le choc des intéréts,
pour adoucir l’aspérité des caractéres, jus-
que dans les infiniments petits détails de
la vie quotidienne, les régles doivent des-
cendre aux minuties, afin de traquer, dans
les mille riens de l’existence, I’égoisme
inhérente 4 la nature hamaine. Mais nous
somme habiles 4 ressaisir nos atses au dé-
triment d’autrui; puis nos habitudes sont
aussi versitiles que nos sentiments. Tel
usage, qui faisait loi hier, semblerait au-
jourd’hui suranné

Or, il en est des prescriptions da savoir-
vivre comme de nos modes; nalle autori-
té déterminée ne les décréte. Les anes et les
autres surgissent ¢d et 14. s‘imposent 4 l’o-

inion publique et sans sanction nées pat
3 bonne compagnie, en vertu de quelque
convenance instinctive, puis sont mise en

mépris sans raison apparente.
quicties

non, aban-
prof-ssions. Aux
ne

Mais on peut tout aussi bien exer-

éteruiser.
Windi,ida que caractérise cet état







eter sort avec la plus grande faci-
liié, I) meérite dés lors de prendre
ran, Gans le rectanple dis déclasséy
ctec’est a lui qu’est allée en quelque
sorte ma sympathie, au point de vue
de Ja question d’éducation qui nous
occup: quand, plus haut, je Vai plaint
commie une vic'ime intéressante de
notre formation sociale.

C’est une tres grave questiun que
celle que révele & notre méditation le
eontact, au point de vue de l’action,
des doctrines morales et ces doctri-
noe cecintes, Notre tache, 4 nous qui
pus ipaus Polfort, est de ménayer les
tuinperaments et les accommode-
meuts enffe ces ordres de forces
quand if arcive qu'elles ne peuvent se
h-nrter qa’en se contredisant.

Borner sos désira et ses ambiteons
est une exhortation chére aux mora-
ls'es; Vhumilité est uno vertu émi-
nemment religieuse, efficacement for-
tifise par uce supréme espérance:...
elechallabit humil.s! Aux possesseurs
de toute puissance, temporelle ou spi-
rituelle, chefs de pouvoirs, représen-
taunts de n’importe quelle intellectua-
nie, prédispo:é3 au vertige et a Vor-
waeil superbe que peut inspirer la do-
mination des foulesx, il peut étre utile
de pressrire le souvenir intermitent
de cette formuls d’humilité faite pour
existence, au-dessus de tou-
ériorités terrestres, d’une
ioritS inaccessible au regard de
ut ce qui n’est pas elle est

laquelle to
humble.
Pour nous qui circonscrivons no're
action & larecherche des _ conditions

ciétés terres-
ou au moios pour lune de ces
uotre formule a nous est

ndant les tran
Se que les

tres, sont et faveur, sassi

sociétés,
dés qu’elles tombent dans le discrédit, c’est
encourir volontairement le ridicule, ce
ridicule si puissant, que quiconque le _bra-
ve y perd toujours un peu de sa_ dignité.

Singulicre aberration !— Jadis la con-
naissance ct lapratique de ces usages s’appe-
laient la civilitée. Le livre qui traitait de ces
principes était le premier que l’on = mettait
dans les mains de l’enfant Péres et précep-
teurs, meres et gZouvernantes, entrepre-
naient leur tache ardue et délicate ; ils la
poursuivaient longuement et patiemment,
aidés par la plume des plus_ illustres
penseurs. .

L’enfant, imbu par l’exemple de |‘im-
portance des préceptes que l’on vou'ait Tui
inculquer, se pretait docilement aux minu-
ties, aux riens qui sont les formes du_ sa-
Vvoir-vivre.

S'il n’avait pas les vertus memes, il en
acquérait du moins les apparences qui sont
souvent tout ce que "homme raisonnable
peut exiger d’autrui.

Le respect des parents et des ivillards,
Vaménitéavec les égaux, la bicnvy.i lance en-
vers les intcrieurs et, enfin te resect de soi-
meme, s‘ils n’existaiea: dansic Gwur, appa-
raissaient du moins dans la conduite, grace
aux cpards réciproques que les usages impo-
saient.

L’on n’ctait pas meilleur, mais on parais-
oait etre 5; ilen résultait une douceur de
relations, une politesse de caractére que
tous enviaient.

Maintenant cette civilité, — gone l'on
qualifiait jadis Je puérile et honnéte, mais
4 laquelle on donnait une si large part
dans l'éducation, -- cette civilité, nous la
caractérisons par ces mots: La vie avec
les autres.

Jamis Iebesoin ne s’en est fait plus vi-
vement sentir en présence de nos divisions
de toutes sortes : Questions sociales etpoli-
tiques, divisions du Corpsmedica! et de
toutes celles qui portent des attcintes pro-
fondes A une bonne organisation.

Les bouleversements politiques ont bri-
s¢ le moule de notre société, o& chaque
géncration devait recevoir l’empreinte de
sa devanciére, insensiblement modifi¢e par
Sa propre vitalitc, etc.

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les boulevards Italiens Montmartre, ete,
les grands restaurants Foyot, Véfour, Coraz-
za, Ledoyen, Brébant. L’affiuence des étran-

ers, Ont jete parmi nous tant d’éléments
isparates, qu’il y a partout un certain d¢-
sarroi.

C’est 4 quise plaindra du mangue d’é-
ducation premicre, d’un réel défaut chez
les autres!

Il semblerait que le mal soit si grand,
que toute recrudescence rendrait les rapports
sociaux impossibles.

Ouvrons les yeux et cherchons 4 com-
prendre tout ce que nous devons aux au-
tres et A nous-mémes.

Rocus GRELLIER.



a

ANS DITRRS

Ligne hcllandaise

Hier matin est entré le sjs Prins Wil-
lem V avec les passagers suivants venant de.

Gonaives > Mr Richard Mc Gufftie, Ch.
Dupiton, T. Riboul, Lamoutte, Mme Vve
Lamoutte.

St Marc : C. Miot, L. Eisenstein, Michel
et enfant, André Guillaume et deux en-
fants, Christian Dalencourt, Nemours Co-
limon, Louis Colimon.

Il est reparti dans la soirce avec les pas-

ers suivants pour:

Petit-Godve: Elie Lamothe, M¢_ Benoit,
Félix Chériez, Mile Emily Wormington et
deux enfants.





—

Cayes: Mr Duracine Vaval, Fréd. Chs.
Castel, G*' Favrol, Isaac Léger, Marius La-
rosili¢re, Mme Léon et enfant, Mme Meé-
rosa Daniel, Mme Alicia Noual, Mme Lu-
cida Fleurau et bébé, Mme Bellevue Placide,
Mme Naudé Bristel, Mme Altéma, Mme
D. Darivager, Mme Raoul Léger, Mr V.
Wallon, E. Léon et deux enfants.

Curacao: Mme I-aac Desir, Mr et Mme
D. Sabimbéne et 3 enfants.

Décés

Hier ont eu lieu les funérailles de Mari
ANTOINETTE Simone Prézeau, décédée sa-
medi a PAge de 1 ans.

Nos sympathiques condoléances 4 Mr et
Mine Emile Prézeau, péreet mére de Ia ché-
re petite défunte.

* &
*

Cuarces Massitty Couret, Juge-suppléant
au Tribunal civil est mort hier matin.—Les
tanérailles auront lieu cet aprés-midi, a la
Cathéddrale.

Condoléances 4 sa famille.

Fiancailles

Nous avons regu le faire part des fiangail-
les de M"* Martruz Bosa avec Mr FERNAND
DERENONCOURT.

— Nos sincéres compliments.

La Tomate

Mingez des tomates! Il y a deux ans,sur
Vattirination de M. Armand Gautier, del’ Ens-
titut, J'avais annonceé que les amateurs de
tomates pouvaient en manger A toutes les
sauces, quand ils les digcrent bien. On les
avait proscrites dans le régime des arthriti-
ques parce que, disait-on, elles renfermaient
beaucoup d’acide oxalique nuisible aux
graveleux, rhumatisants, etc. Or M. Gau-
tier, en analysint les to nates, ne trouva
que des traces dW’acide oxalique. Loin de
les rejeter, il fallaic, au contra‘re, les re-
eommander aux arthritques. Le dure et
cependant, resté dans lesprit de certains
meéedecins qui ne suivent gue de loin le
mouvement scientifique. Jar regu de nom-
breuses lettres de matides qui m’on: de-
mandé si je persistais dans mon opinion
sur l’innocuité des tomates. Une personne
habitant l’Egypte m’écrivit :

Jadore les tomates, j'ai mis votre arti-
cle sous les yeux de mon medecin et je lui
ai demande l’antorisation d’en manger. Ré-
ponse : « Gardez-vous-en bicn. » Que faut-
il croire et décider ? »

Il faut manger destomates et ne pas écou-
ter les retardataires. Un médecin de mes
amis en absorbe avec excés depuis deux
ans, et ses douleurs rhumatismales ont dis-
paru. Mais voici des analyses qui datent
d’hier er que vient de faire M. Albahary.
Les résultats ont été transmis 2 |’ Académie
des Sciences par M. A. Gautier. Analyse
compléte du fruit du Lycopersicum esculen-
tui Ou tomate.

M. Albahary a trouvé 93 0/o d'eau, des
maticres azoteécs 1 0’o, des graisses, de la
cellulose et divers sucres : glucose, levulose
et surtout saccharose. Il a dosdé : acide ci-
trique 0,48 o/o du fruitfrais, acide malique
0,09 0/0, acide oxalique 0,oo1 o/o. Ainsi
la tomate ne renterme que 1 cent milliéme
d’acide oxalique, c’est-A-dire que 100 gram-
mes de tomate ne conticnnent que 1 milli-
gramme d’acide oxalique.

Conséquence : les malates, citrates étant
excellents pour les arthritiques, il s‘ensuit
que, décidément,-il faut abandonner la veil-
le opinion classique sur la nocivité de la to-
mate chez les rhumatisants, goutteux, et la
recommander, au _ contraire, 3 tous ceux

auxquelselle était défendue. C’est une petite

révolution en diététique... qui sera trés

goutée deceux qui se privaient, par ordre,

e l’usage des tomates.
Henry pe Paarvitts.





RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MWARTIAL

DIMANCHE 20 OCTOBRE

Barométre a midi 760 7

minimam 22 3
Température} osimum 31,4
Moyenne diurne de la température 25,8

Le ciel a été assez clair jusqu’A 1h. ct
couvert dequis 4 h.

Pluie 4 5 h. 45m. marquant ou pluvio-
metre 0,3 millimetre.

Vendredi vers 7h. du soir mouvement
nicrosismique vertical 4 deux reprises.

Dans ta nuit du Samedi au Dimanche le
Microsismome.re est resté agité faiblement
toute la nuit jusqu’A roh. du matin.

Le birometre a baissé Iégérement.

J. SCHERER
« L’Officiel »

Le Moniteur de samedi publie dans sa
partie ofticiclle le sommaire suivant :

Lot sinctionnant le contrat passé en fa-
veur de M. Lovinsky Isidore pour Véra-
blissemeat dans le Pays des Fermes mo-
déles et des industries agricoles. - Sénat —
Seance des 9, tr, 12 et 16 Juillet 1907.

Conseil Spécial Militaire’

Le Conseil Spécial ajugé hier les pré-
venus politiques en fuite.-Ont été condam-
nés ala peine de mort:

Edmond Polynice, Antoine Fouchard,
Eugéne Carrié, Moncey Thézan, Lamarre
Bouchette, Auguste Solages, F. Thimothé.

Administration Postale
SERVICE EXTERIEUR
Lettres recommandecs en Souffrance

Monsicur André Villejoint

Letires retournées aux Expéditeurs
Destinataires Expediteurs
R. Agramonte Cuba A. Bouchereau
Jh. Cariwright « Mme Car wright
Isidore Lupsey Guatanamo I. William
Lou's Atcxandre «@ Mme F. Alexandre
Lorient Alosandie « « « «
Portau Pries, 'e 21 Octobre 1907.

— :
ae ee ee

Nouvelles Blrangeres

DEPECHES 8: CUES CE MATI*

ee ne





Nouvelles diverses

Panis, — La situation est calme au
Maroc.

Les ouragans et les pluies conti-
nuent dans le midi et le centre de la
France.

Le ministre de lIutérieur a fait par-
venir d’urgence des secours aux dé-
partements sinistrés et invite les con-
sells généraux de ces départements a
voter également des secours immé-
diats.

M. Barthou a été opéré ce matin
d’un abcés a la gorge.

M. Caillaux conféra ce matin avec
Mr Jonnart.

New-York. — Nouvelle et impor-
tante baisse 4 Ja Bourse des valeurs.

RABAT. — Le sultan Abdel-Aziz pres-
sé par Me Regnault, semble enfin a-
volr compris que des mesures éner-
Biques 1mmédiates doivent tre prises
contre son frére Moulai-Hafid. Une
armée impériale d’environ deux mille
hommes se porte A la rencontre des
forces de Moulai-Hafid.





















































3

Eo

og

Les inondations Contin "

Paris. — Des dépécheg de rece
ce annoncent que Vindondatig
tend et que les valiées dy
de la Loire sont Particuliéremege
fectées. — L’ouragan a achevé p,
vre de Ilinondation, 4 -
droits. — Les Communications
chemins de fer sont compl
interrompues.

Panis. -- Les dépéches
centre et du sud de la Franca
lirment les nouvelles publ nial
Vinondation. La Loive, le Rhéne
Saone sont transformés en ta
impétueux,; le niveau de leurs
est le plus élevé qu’on ait j
enregistré. Le centre de la tem
dirige maintenant du cété de fa
Le temps s’éclaircit.

Formidable tempéte

Paris. — Toute li partie mérig
nale de l'Europe est en ce moment
saillie par unc formidable tempa
accompagneée d'une pluie torrente!

Panis. -- Aprés s’etre pendant ar
ques heures dirigée vers la mer,
teinpete est revenue s’abattre a
une nouvelle violence sur la régie
déja dévastée. On signale de touse
les des crues de rivieres et des por
lemmporiés, La mer est absolument dé
nwntee tant sur les cotes de la
diterraneéa qae sur celles de l’Athant
que et de la Manche. ‘La tempéte
caus des deépits importants a Te
fon et dans d'autres ports.

L’empecreur Francois-Joseph

VIENNE. — L'ctat de l’Emperes
Frangois-Joseph a été satisfaisant p
dant toute la journée. Les docteag
disent que [2 catarche est. station
naire, mais que la toux a augme
de violence.

VIENNE.— Un bulletin officiel pat
ce soir dit que lenrouement
soutlrait) I’iEmpereur a entiérer
disparu. Sa Majesté peu maintes
parler sans efforts; son appéttt
bon ct Vaspervt de son visage
erandement ameliore.

ViENNE. L’état de l’Empereur estt
peu moins sauisfaisant.

Réclamatious occasionnées par

le pombardement de Casablanos.

sERLIN. — M. Jules Cambon,
bassadeur de France, a présenté B
au secrétaire des Affaires Etrange
les propositions de son Gouvé
ment relatives A l’établissement d
commission internationale pour ee
miner les réclamations résultant
pillage et du bombardement de
sablanca.

Une maison en faillite
lamMBounG. — La maison de
que Haller Soehle and C» vieat

suspendre ses paiements. Ce

timent son paaifa 12.000.000 de &
tandis que d’autres patient
30.00.000 de marks. on ca

En ce qui concerne I’actif, il eat
core impossible de donner ua
quelconque. Cet événemeant &
une panique 4a fa Bourse.

Le Vésuve gronde

Napces. — Une veritable {
a été causée aujourd’hui pat §
lentes détonations venant da
En méme temps que sé prods coat
phénomeéne, le volcan cessait ;
coup de vomir de lafumée. 4

Un Jnaufrage “3

LonpreEs.— Le steamer danole ¢

freb Esbandsen » a fait navlty.s

les rochers de Castle polit pres
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passée au rapport de Ms Louis Euenne Ed-_
good Oriol et soncollegue notaires, 4 Port-
au-Prince en date due dix Avril mil neut
cent cing, enregistrée 1 Port-tu Prince le
quatorze Avril mil neuf cent cing tolio
jt / 432 R. case 1715 du registre o ne 3
k actes civils ;

Il sera procédé le veadredi que Pon comp-
fa Vingt-cing Octobre courant a dix
heures du matin parle oministere ct en
Véudede M- Edmond Oriol, notaire 4 Port-
aePrince, sise Rue Bonne-Fo:, a la vente
ao plus ottrant ct dernier encherisseur ;

i.— Dune guanuté de quarante care
waux de terre dependant de Vhabitation
is Santo >» sise en Plaine du Cul-de-Sac,
pemicre section des Varreux, Commune
é@la Croix des Bouguets lesqueis carreaux
de terre sont borncs savoir: au Nord par
Phabitation Scgur, au Sud, par les héritiers
\Bienne Solaves, le terrain des usines ct

héritiers Ponthieux et 4 Est, par les
iiers Saladin ct 4 l'Ouest par Y reste
@la propricié des autres heéritiers Felix
¢, suivant proces-verbil Warpentaye

@ date du trois Décembre mil neut) cent,

M8, eNregis're ;

®.— Desusines de la dite habitation
Compos¢es d'un puissant moulin A vapeur.
ddeux équipayes, d'une sucrerie ct de!
® ustensiles ensemble avec deux cabrouets |
@ bon état de fonctionnement et des |
Wires quien dépendent d’une superficie de |
@aq carreaux, tcl d'ailleurs que le tout se

i, comporte et s’étend sans aucu-
exception ni réserve.

dite vente se fera sous la mise 4 prix
@aze mille sept cent onze gourdes cin-

troiscentimes ... G.ori7tt.53.

mn reguite. poursuitcs etdiligences de:
Bou






















Dame Vve Justin Carré, nce
achereau, proprictaire demeu-
et domicilice 4 Port-au Prince, agis-
€@ 82. qualité de commune en_biens
$00 ¢poux Justin Carrit, de tu-
le de ses enfants mineurs Evre-
~eert et Laura Carrié et de Idga-
@iverselle par testament de son feu
le dit Gt Justin, Carrit 3
+= La dam: Perceval Thoby, née Ré-
» Propriétaire demeurant 4 Was-
@t domiciliée 4 Port-au-Prince
Mtorisée de son époux.
‘de la citoyenne Lilia Carié, demeu-
demicili¢e 4 Port-au-Prince.
Citoyen Turenne Carrié, pro
demeurant 4 Lille ( France ) ct
a tt-au-Prince.
Cand peritiers de leur pcre
I
; Contre
®eur Eugéne Carrié, proprié-
et domicilié 4 Port-au-
P&S qualité de débiteur hypothé-



\caire et d'¢
: sation mart
‘ 20 I

et domici

tale ;

-a dame Eugéne Carrié demeuran:

etd liée 4 Port-au-Prince.

i Pour plus amplesrensciynements, s'adres-

sera Ms Luc Vheard, avecat Poursuivanr, Rue

du Centre Ne rr; on a M*Lonis Etienne Ed-

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Port-au-Prince, 21 Octobre 1907

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