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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00167
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 19, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
r
jANNEE, N° 169
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| ABONNEMENTS : |
PORT-AU-PRINCE (nai) SAMEDI, 19 OCTOBRE 1907.
eaten end
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Le Matin
QUOQTIDIEN
——=— —————— EE
a
DIRECTEUR: LE NUMERO 40 CENTIMES
Clémacnt hFagloire,
AR MOIS @ DAVANCE 5
AR MOT Une Gourd I Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
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G t
DEPARTEMENTS & brn anwevk s
4
d
Vraia de poate en aus,
es
ur tout ce ui concerne VAIMinistratoi du Jourmal seaacesser
oO -
hé.
te.
poy d'Europe réunis, tandis que
Ptoduits vont furt peu chez eux,
@ontraient tres soucieux de con-
leur influence cominerciale sur
cMarch’s Ilaitiens. L’Allemagie
4 "époque, sinquiélait
Vinsoumis-ion de3 Herreros et
Migoait irréductible, ma'grdé d'im-
WS pertes d’ho.nmeset dss d--
qui asséchaient les budgels
ux, l’Allemagne désireuse de
en Amérique des débouchées |)
Tepo3, en oultre de ses po3-
b da Sud-Est africain, produisit
re Gouveraemant d’arden-
pour obtenic a son tour
privilégiée. Elle fit va-
port de . Hambourg re-
mois d’Halti de gros char-
de café et que c’est par le
otte ville libre que Naples et
wde ‘recoivent en transit la
part, !a France invoquait lo
Magoifijue héritage moral ct
que nous tenons delle,
!que nous lui avons fait de
6a littérature, etc, etc, tou-
Bqui tiennenat de tres loin
este tout & fait ansienn:
’ Répabiqes 4 Hast con- Cemment un de ces rares Francais
oo eens ee eee ee em wee so eee o . ase - -
Sa wee ee me : 2. ao = - =. 2 SS
OO. ue EE a
| La Nouvelle CONVEDUON Fralco-Hallienie
Mous avons lu dans le « Hhiere-E-] vola en remariage commereit! avec
>, un des plus importants jour {la France. be ere de fear premier
Pex du tfavee, unacticls qa com: In'nage avait bien @fe assoimbri d’é-
ite en notre fevery des cousidéra- | pais nuayes, bien des conjoiuts avatent
quiil est satisfaisant pour nous] eu parfois & se ploiidre de mauvais
rouver sous uue plume fran tise. traitements, mts ute nouvelle
doit se rappaler Vimmense « ouf »} Pédueation lating ett Poccasion de
soulagement qui fat) poussée par{révéser un de ses plus s*uisants dé-
presse et d'autre par, 'es récri- fauts. Battue, humilice, athublie, ap-
Jods Gites poiules qu’ Shatcrent
Organes frangais quand fut denon-
Me traité de juillet 1900, et que le
Wernement hiitien manifesta des
ces Ane pas renouveler an
at oli luiseul, le plus faible, eta
1cemoment 1a, nous nous lrou-
dans une situation assez embar-
Les Etats-Unis qui nous
nt a Vimportation un plus fort
de revenus douaniers que tous
Lite we - _
mess et sont payables d’avance
REDACTIOIN-ADMINIS CRATION |
Ay. RMF FOUR, 48. Les raanuscrits insérés ov non De ennt pas remis.
sm rts ser ee ——————————————————————
- A “onsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
A NT SET TT I
Gaat- vw
Se OH
rflechis et patriotes qai se donnent; —« En raison de limpossibilite de proc¢-
la peine de se renseigner en toutes der avant le 31 Janvier 1907 4 Véchange
Ghoses et. aves Loane foiet intelli-)des ratitications dela Convention de com-
g nee, s’atlevent a Vauvrede la réno-| merce signée A la date de ce jour, le Gou-
Valion franqgaise. vernement haitien prend l’engagement de
Pour nous borner 4 un point de vue} mettre provisoirement en vigueur les dis-
q 2 noas est persuanel, conside:ons | positions de la dite Convention A partir de
que le temps est venu ol la Grande |la date sus-indiquée. De son cété, le Gou-
République Européenne, changeant dejvernement de la République _Frangaise,
procédes a notre c¢gard, confi3 &,conformément aux stipulations de la loi du
de ses nalionaux comme les Jules | 20 février 1903, appliquera 4 titre provi-
Laville, les Chériez ct quelques autres | soire, aux denrées et produits d’Haiti les
encore ( il nous plalt de signaler sou-, taxes inscrites 4 son tarif minimum pour
vent ces honorables exceptions ) le, ces denrées et produits. »
suiil Massurer ie araintien ot le déve- | Cyonformémenta cet article, et sans atten-
loppement de son influence dans notre | dre sa ratification par les Chambres
petit pays, certes suffisamment inté-, haitiennes, la Ré ublique d’Haiti appliqua
ressant. D3ja, au Ganada, se perdontles}immediatement la nouvelle convention,
traditions francaises et l'on aura beau! dont profitérent nos exportations.
dire et beau faire: Les « ligues » ott] En France, un décret présidenticl en da-
‘on sayite, les « alliances » ott 'ou|te du rv février, parutau ¢ Journal officiel »
couférencie resteront vaines ; l’idée}du lendemain, faisait mention de la signa-
dune absorption ameéricaine plane sur{ture de la convention et en presctivait
les moindres coins de ce continent et} application provisoire. La loi de ratifica-
un courantirrésistiblede circonstances | tion adoptée par les Chambres frangaises,
puissantes veut que dans un tempsja été promulguée A la date dv 27 juillet et
plus ou moins proche cette absorp-jelle a paru au « Journal officiel » fe 31 du
lion que no:is prévoyons devienne | méme mois.
une indéfectible réalité. Or, penda st les six mois qui se sont
écoulds entre la notification de la _conven-
tion et la promulgation de la loi de ratifi-
cation. et meme, parait-il, depuis cette pro-
mulgation, l’administration des Douanes
francaises s'est absolument refusée a faire
bénéficier des avantages du nouveau tarif
les produits haiticns admis au régime de
faveur du tableau A annexé 4 la conven-
tion du 30 janvier.
fois
paavide, 1 pratide amoureuss, hieht Ul
qne dans sa ferveur, serve frémmissante
de sa passion, oublia les sévices en-
durés pour se rejeter dans les bras
de son seivacur et miitre.
Copendant fe nouveau contrat visa
a équiiiibrer autant que possible les
avantages a attribuer a chacune des
parties. Gala n’empecha port cepon-
dant que comme pour tout arrany?-
inent humain, Pune deiles se trouva
en positioa de «uv tetour », Vautre en
position « dole ».
Le 3) janvier dernier, la nouvelle
convention fut conclue A Port-au-Prin-
co en're M. H. Pauléus Sannon, notre
Secrétaire d’Etat des Relations Eate-
ricures, ct MG. da Bezaure, Minisire
de France. .
En attendant Péchange des raliliva-
tions, une clause additionnelle pre-
voyait la mise en vigueur immeédiate
du traité. Haiti, Pamoureuse, tou-
jours un peu sosolte et trop loyale
LA
FRANCE ET HAITI
iv)
La République d’Haiti décidait, il y a
deux ans environ, de modifier les relations
comnercia’es ex'stant avec la France, et ré-
glécs jusqu‘alors pir un traité remontant
au 31 Juillet 1900.
En compensi:ion de diverses restric-
tions aux avantages 4 elles concédés par
le traité précicé, f France obtenait sur un
certain nombre de produits untraitementrde
° : sumés. Jus-} faveur consistanten une détaxe de 33 1/2 °/°.
ngagements qu il avait ase ° En échange, en dehors de ses cafés, ob-
8 »
io! ‘ance refuse d’ad- , , . ce
qua ce joan, Guile haltieus prévus |jec d’un trafic considérab'e avec la France, | breux produits haitiens — tenue, dés les:
au tableau joint a la Convention 4 bé-\le Havre étant de beaucoup le principal premiers jours de février, au courant des
néficier du régime de faveur
avait convenu.
du tarif minimum sur un certain nombre | que Fadaiinisirasion des Douanes se refa-
. ts dejde marchandises nouvel es, parmi lesquelles | sait appliquer la détaxe prévae, sous
J Mages cy portea ami et efistingué le micl, les circs et les rhums et tafias. pretexte quelle n’avait pas d’instructions.
Co ‘gu!. ati Havre nous n’avons pas{| Une convertion en ce sens fut conclue, M. Chancy, avisa auseitdt de la situation
enw J satisfaction ‘qui nous est) le 30 janvier dernier, 4 Port-au-Prince, en- la légation d'Halti 4 Paris et son Goaver-
obtenu © tre M. H. Pauléus Sannon, secrétaire d’Etat nement. Des réclamations furent faites au
des Relations extéricures et des Cultes, et | ministére des Affaires étrangéres. Celei-ci
a voir
®
es
Le texte de l'article additionnel de cette
convention ne pouvant laisser prise 4 au-
cun doute, M. Chancy, le distingaé con-
sul général d’Haiti au Havre, for trés sar-
ris d’apprendre, il y a quelques mois, par
E maison de la place importatrice de nom-
dans ses tendresses s’exécuta immce-
diatement ; tandis que Monseigneur
Jacques Bonhomme dul se joue du
cosur des femmes, pirouetta élégamn-
ment sur ses hauts talons, sifflotad’uo
sie dégagé et délibérément éluda les
.-- ose eee. - eee eee ewe:
due.
C'est ace propos qu’a paru dans le de Be notre ministre pléni se rejeta sur le ministére des qui
« Havre-Eclair », Varticle'que nous |M: G oe en Haiti. Cette convention com-'déclars ne vouloit wer, en dépie de
ablions plus loia. Son auteur est év! \ortait, Vanicle additionnel suivant : ‘la convention, aue ft ables A de Var
cien traité, bornant les avantages aux cafés
exclusivement. Depuis, des correspondan-
ces nombreuses ont été échangées sins
résultat. .
Cependant, la nouvelle de la non-appli-
cation en France, de !a convention, connue
en Haiti. ou, depuis le début de l’année,
en avaicent béneticié les produits _frangais,
y produisit le plus dépiorable effet. Les
relations commerciales de la République
WHaiti avee la Frince sont considérables,
surcout en ce qui concerne | importation
des cafés, et M. Chancy fut avisé du pro-
fond méconten‘ement des producteurs, en
présence de cette inexplicable fin de non-
recevoir.
A son retour en France, de Port-au-Frin
ce, M. de Bezaure, ministre plénipotentiai-
re, signataire de la convention du 30 jan-
vier, mis au courant de la situation par M.
Chaney, avait naturellement confirme la te-
la réciprocité
neur de cette conventioy et
prévue de son appiicvion ira diate.
s
os ¥
Non seulement Jes choses s.uit restées
ainsi en Vétat, mais celles viendo: encore de
ss compliquer par Papplicasion ila douane
du Havre, d'un droit de timbre de 2 fr. 40
par chaque double de certificut d’origine
pour les marchandises 4 destination d’Hai-
ti. Or, depais plus de sept ans que les
relations commerciales franco-haitiennes
sont régies par des conventions, ces mémes
certificats n’ont cessé d’dtre affranchis de
tout droit de timbre.
Cette decision, qui mécontente les né-
gociants frangiis en affaires avec Haiu, au-
ra pour résultat d’augmenter 14-bas, le prix
de nos articles, et d’en restreindre, en con-
séquence, la consommation, déji_ mise en
peril par une forte concurrence.
Si l'on ne voit pas bien ce que la France
peut avoir 2 gagner par de scmblables
mesures, on prevoit malhzureusement
quels résultats ticheux elles peuvent ame-
ner dans la nation haitienne ot les sym-
athies pour la France sont exceptionnel-
ement vives. Notre langue y est d’un em-
ploi exclusif; nos maurs, nos modes et
nos habitudes y sont profondément im-
plantés. Les missions frangaises militaires
et enseignantes qui vinrent en ce pays, il
y 2une quinzaine d’années, lors du passa-
ge au pouvoir du pr¢.ident Salomon, y
ont laissé les traces Ics plus profondes.
Les nombreux ¢établissements d’enseigne-
ment dirigés par des Frangais et des Fran-
caises dévoués, dont plusieurs sont origi-
naires du Havre, ont contribué, ea parti-
culier, 4 conrerver 4 Haiti une pureté ex-
ceptionnelle dans le parler de notre langue.
Et l'emploi du francais n’est pas étranger
au maintien de ce courant de sympathies
qae l’on ne retrouve aussi vif sur aucun au-
tre point de l'Amérique, fut-ce méme dans
nos colonies.
Ainsi donc, en plus des in téréts com-
merciaux, tout milite en faveur de l'app'‘i-
cation intégrale d’une convention avanta-
use aux deux pays, et au respect absolu
engagements échangés. Peut-on espérer
en noter bientdér la réalisation ? P.D
PAIS DIVERS
Tribunal criminel
Audience du Vendredi 18 Octobre
Ainsi que {yous Tannoncions « dans nee
chronique @hier, la cour prési eJu
A. Cham a été saisie d'une ensation-
nelle
L’accusé Henry Saturné, dgé de 20 ans,
Gomparak devant le grave
euipmion Pavois ends Te color des Tenives
h
~ypyatre
Wy a
me -
woe
fy :
contenues dans une lettre déposée a la Pos-
te par Aug. Ahrendts.
Me Auguste Montas, Substitur du Com-
missaire du Gouvernement, occupe le sicge
du Ministére Public.
Au banc de la défense se trouve M*t Ché-
rimond César.
Le Jury est composé d°"hommes remarqua-
bles parmi lesquels on peut citer : Eustache
St Lot, Président ; Mt* Etienne Mathon,
Léo Alexis, Charles Millery, Ernest Antoine.
L’affaire a occupé toute la journée et
n’a pris fin que vers les huit heures du soir.
Nous en donnons le résumé succint.
Henry Saturné, employé au bureau de
la Poste, regoit au cours de l'année 1906
une lettre d’un employé de la Maison Aug.
Ahrendts pour la mettre dans la boite aux
lettres pour le Courrier d’Europe. Sins dou-
te,comme cela arrive assez souvent, la
malle était déjd fermée 3 la Poste, et ne
pouvant plus presenter la lettre aux guichets,
Pemploye prie Saturné de la déposer pour
lui, en'sa qualité d’employé de la Pos-
te. — Saturné prend la lettre et se remet
tranquillement 4 son service. Soit par sur-
croit de travail, soit par un volontaire ou-
bli, la lettre reste dans sa poche.— Ce n’est
que le lendemain dimanche qu'il la retrou-
ve mais trés chiffonnée. Le courrier d'Eu-
rope étant déj\ parti, donc forcément il gaz-
de la lettre.
Dans la méme maison que lui vivait un
sien cousin, nommé Mansuri jeune. Parti
pour le Bureau lundi matin, il laisse la
lettre aux soins de son cousin. — Saturné
prétend qu’\ son retour, il trouva Tenve-
loppe ouverte, et en fit le reproche 1 son
parent. — Maisen attendant le prochain
courrier d’Europe pour expédier la fameus:
lettre, une grande combinaison a lieu. L’ac-
cusé déclare que son cousin eut le temps
(adresser une commande aux Magasins du
Printemps en mettant les Traites d’Ahrendts
sous le plide sa lettre. Le jour du courrier,
le cousin, d’aprés son dire, lui remet la
lettre bien cachetée; en lui recommandant
de nepasl’oublier cette fois. — Lui, pensant
que c'était les Traites d’Ahrendts que le
prétendu cousin avait mis2s sous une autre
enveloppe pour les expédier, et cela pour
la bonne raison que la Poste n’acccepte pas
de lettres abimées.
L2 bonhomme jouait gros jeu, car écou-
tez le tour ; une belle commande aux Ma-
asins du Printemps et le solde restant sur
es traites expédices devait lui etre retourné
yar un chéque sur la maison K7itel.
Mais il comptait sans la vigilance de
honorable directeur de la Poste, Mr D.
Lilavois.
L’affaire est découverte. Saturné avoue
son crime et le voild qui gravit la selette
crimine'le, ayant manqué un si beau coup.
Les débats particuliers ont été trés im éres-
sants lors de l’audition du témoin D.Lilivois.
Les Jurés ont, par de nombreuses ques-
tions faites a l’accusé et au témoin, cherché
4 découvrir l’exacte vérité.
Tantdt l’accusé avoue, tantdr il fait l’igno-
rant et nie tout.Comme pour se discul per l’ac-
cusé cite 4 tout instant le nom de ce Man-
suri Jeune, ce cousin fictif qu’on n'a pas
pu retrouver. Le jury, pour son édification,
demande au Doyen d’user de son pouvoir
discrétionnaire pour taire amener 4 |’audien-
ce le nommé Mansuri Jeune, déja cité et
qui na point com .
Le Tribunal, starmact sur la demande du
Jury, suspend l’audience et dresse un ozdre
d’amener contre Mausuri jeune. Hélas! pei-
nes perdues ! On chercheen_ vain ce _ royal
cousin et I’huissier revient dire au Triba-
nal que nalle part on n'a retruavé ce
meux et rare individa. L’audience est re-
prise et on continue l’andition des autres
Rs.
Enfin voici les débus généraax
nistéve Public a la paro'e. Dans un brillant
. Le Mi-|le
plaidoyer, le Substitut Auguste Montas dé-
veloppe les chefsd’accusation. Pour un dé-
but, le jeunc commissaire mérite tous nos
compliments.
En réplique, Mt Chérimond César presente
la défense de l’accusé et s’appuie longue-
mentsur des considérations juridiques relati-
ves Ala tentative de crime reprochée 4 son
client.
Il critique sévérement l’ordonnance de la
Chambre du Conseil, ainsi que l’acte d’ac-
cusation.—Il soutient que la tentative re-
levée tla chargede son client n’est point pu-
nissable, parce qu'il lui manque légalement
perlant, les actes extérieurs et le commence-
ment d'exécution exigés par le Code Pénal et
devient une tentative de pure intention.
IIS développe longuement si théorie et
conclut au renvoi de l’accusé horsde proces.
Le Jury Ahbuic heures pres, entre dans sa
chambre de dlibération pour en sortir
quelques instants aprés avec un Verdict af-
tirmatif du fait, mais avec des circonstan
ces atténuantes en faveur de l’accusé.
En conséquence Henri Saturné a été con-
damné, price aux circonstances atténuantes,
Aun an d’emprisonnement seulement.
Ayant d¢ji subi 17_ mois de prison pre-
ventive, lVaccus? bénéficiant de la Loi Les-
pinasse, a cté mis en liberte.
Balletin Officiel
Nous avons regu le dernier fascicule du
Bulletin officiel du Département de I'Ins-
truction Publique.
Le numéro, trés volumineux contient
d’utiles renseignements.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VeENDRED! 18 Ocronre
Barométre 4 midi 760.5
ninimun 207
fempératu ceyminiman 30,5
Moyenne diurne de la température 25.6
Le ciel a été presque couvert de nuages
supérieurs toute la journée avec retour de
halos solaire et linwire.
Le barometre est restéle méme a peu
pre:.
J. SCHERER
Revue du Marché
_Le petit recul de trois points que nous
sigialions dans notre derniére Revue
a été de courte durée. Li liquidation des
affaires sur le 15 Octobre a donné plus de
fermeté au change. Les gourdes expédides
pas les derniers courrier; suffisent pour le
moment pour les achats de denrées.
Les vendeurs demandaient 410 °° et il y
avait acheteurs 4 409 °/°, mais sabitement
hier aprés- midi, — sans raison apparente —-
une petite hausse s’est faite.
Traites sur France. ~ Les encaisses d'or
ayant été vite renouvelées, on cotait dés
samedi 2 1/2 °/o. Mais cette semaine, nous
avons enregistré ventes de premiéres si-
gnatures 4 2 1/4 9/0 pour le Paris direct et
2 9/0 pour le Hamboarg Paris
Les Chéques sur “New-York se tiennent
toujours 4 1/2 °/° de prime ( timbre et cou-
tage charge acheteurs ).
Café. — Les livraisons de la Cote sont
lus élevées. Les derniéres expéditions pour
Etranger laissaient beaucoup a désirer. Les
fa- | derni¢res nouvelles recues cotent l'article
4 42 Francs, pour les meilleares marques.
{e Cacao se maintient 4 115 Francs pour
les rentes au comptant et 125 Francs pour
Port-au-Prince, 19 Octobre 1907.
Echo des Cayes ’ 4
Par le Steamer « Salvador »
soir, est arrivé ici Monsieur Charles
via, délégué des Départements des
ces et du Commerce aux Cayes
Lundi matin, le Délégué prenait pg
sion de son poste, et l’Administraregy
Finances, Mr Marcelin Jocelyn le peiag
tait aux personnels réunis de |’ Adantaigy
tion des Finances et de la Douane,
Au discours de Mr l’Administragegg |
le Délégué répondit par quelques pasg
de remerciements qui ont été {hen posed
Puis, on s’en fut vider le petiz
traditionnel. vey
population des Cayes
bienvenue au distingué compatriote
le Gouvernement a investi de sa
confiance. :
ES
SUR |
9 ®
L’Electrothérapie
La technique moderne enléve 4 I Electri-
cité tout danger comme remede ; en outre,
elle est appliquée au moyen d’appareils f&
briques tout spécialement pour traiter kes
maladies, lesquels appareils ne peuvent ea
aucune circonstance produire, alors méme
gue le médecin le voudrait, un courant:
Clectrique suffisant pour tuer un rat. Ley
bistouri et la potion ne jouissent pas de
tane dinnocutté. ;
L’Electricité est le tonique par excellence;
elle est aussi un sédalif, un analgdsique, & -
un antiseptigue incomparables. Par la :
nique moderne, ses vertus sont avantagee 4
sement utilisées dans la médecine et la ebde 5
rurgie. Elle éguilibre le systéme mnervenx
stimule la vitalité du protoplasma ; realli
la circulation dans 1a congestion, I’h :
mie, l’engorgement, |’inflammation ; cos
bat efficacement l’élément douleur ; aad
la Nutrition ( appétit, digestion, a i
assimilation et Himination ) ; provoqua fa
résorption de certains néoplasmes, tumest,
kystes, hypertrophie, adherences, tissu Cicie
triciel, sténose ou rétrécissement, 0
dépéts ; détruit les morbidités, infections
locales purulentes, tuberculeuses, "
reuses.
Dans l'état actuel de la science et
de traiter les maladies et envisageant
sement la question de les guérir, le
cin et le chirargien qui ont a ccear le &
de leurs malades ne peavent pas sans
courir d’'amers reproches leur refoser
avantages incontestables de [/'E/ectrot
Employée conjointement, au |
avec les, remédes pharmaceuriques et!
médications accessoires, I'Blectricité -:
Jautant plus un précieux adjuvant
traitement des maladies dont la
rait autrement difficile. Ec dans le
Opération chirurgicale qai_ serait
indispensable, |’Electrothérapie
aprés Vopération est encore 88
En résumé et avant dont,
vent savoir qu'anjourd’ trai, ils
guéris et sans aucun danger, pat a
pic scientifiqaement appliqaée dans i
part des maux autrement répatés iacd
dont souffre 'hamanité. Le médecd
chirurgien sont dans Final
leurs & & les cacou a
ir une ion
sans opérat .
champ 66
de fad
otsion-
Â¥
rante et dont les suites sont
plus graves surtout
Maladies spéciales de la f
et des affections og sail
Vhomrme.
a
Le Docrava C. Gavunad,
de Hirvard (E. U. A. ) médecin ) tis ici avujourd’ hui @ici pour aller fai-
accoucheur et E. lectrothirapeste, pro-
casion pour avoir "hon -
air au public ct aux familles de
w Prince et des environs, ses services
meilleures garanties de la science :
f de Cabinet ct 4 domicile.
o * CABINET:
wa des Rues Férou et du Centre,
is de I Hotel Communal.
qhrs.a 11 hrs. du matin.
ighrs, 26 hrs. de Vaprés-midi.
dés.
Les envoyés de Moulai-Hafid
BERLIN. -~ Les envoyés de Moiulai-
Hafid ont fait d.:nander aujow d hoi
une audience a1 Secrétaire des Affai-
res Etrangeérces. fi léur a été répondu
quon ne pouvait les recevoir. I's s>
préparent a partic pour Rome.
Contre les anti-militaristes
Paris. — Conformément 4 sa réso-
fait arréter aujourd’hui six des si-
gnataires du manifeste récem-ne nt
publié a VFadresse des conscrits et
‘DEJEUNER DU 19 OCTOBRE
Mipt A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Beurre glace
Radis
Maguereaux A Vhuile
. Boudin erillé au cresson
Cotelettes de pers sauce piquante
Salade de betteraves
Haricots rouges en sauce
Riz blane au lard
Crépe ila contiture
Fruits
Café
ment attaquée.
Cloture de la conférence
hk†’
LA Have. — Liacte final de ta
é. con-
jourd’hui.
apres-midi.
eer paeregrmeene rd
LIGNE HOLLANDAISE
Le Sis « PRINS WILTLEM V »
attendu deSaint-Marc et de Gonai-
ves Dimanche matin, 2) courant
et continuera le méme jour a
Midi, pour Petit Goave, Cayes,
Aquin, Jacmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 18 Octobre 1907.
GERLACH & C° AGENTS.
ee
Attention '
—
MOtCHES HECUES CE MATIN
Au Maroo
. - Les nouvelles fregues au-
uidu Maroc sont dune nature
urante. — Elles diseat que
Hafid profite de ce que Ie sul-
~Abdel-Aziz est en néyociation
Me Regnault, le ministre de Fran
par envager les Arabs a prendre
&la guorre sainte contre les
Weos.— On dit que, contraire-
aux nouvelles annoncant que
; esest dispersée, il a con-
90.000 hommesau sud du Casa-
La demoiselle Etsine Dusois, soussignée,
agissant en sa qualité de niéce et d’hériticre
de feu la Vve Saint Léger Pierre Jean Louis
annonce et fait savoir au public et au com-
merce en général et notamment 4 Mes-
sieurs les aVocats, notaires, et arpenteurs
publics qu'il ex'ste entre elle et les sieurs
et dames Whitty depuis le 7 mai 1906, de-
vant le Tribunal civil de Port-au- Prince,
un proces relaufd la nullité des deux Tes-
taments faits par la Vve Saint Léger Pierre |
Jean Louis, concernant deux propriétés lais- |
sées par celle-ci, i savoir:
1°, ~ Un immeuble sis 4 Por:-au-Prince,
Nouvelles div.rses face du marché Val-
— Rente : 94.05.
ea conseil de cabinet ce ma-
bouillut, sous la présidence
ligres ; tous les ministres y
t, sauf M. Barthou, indispo-
poistre do: Affaires Etrangeres
les informations précéden-
situation ydudrals au Maroc.
38 des finances exposa
lignes de la situation fi-
fit connaitre son complet
la commission da bud-
» @n outre, qu’il recher-
& affran-
Ss -fonctionaaires de |’o-
prunter les cautionne-
t de gros intéréts.
ai a entendu M. Jonnart,
[Jes différentes questions
| PAlgérie.
tempscontiaue en Fran-
ons augmentent dans
Rue Républicaine, en
ligre, mesurant douze pieds deux pouces
de facade sur quatre-vingt deux pieds dc
profondeur born savoir : au nord par les
dames Magdeleine et Thérése, au Sud par
Orné Marcelin et Mme Vve Lafontant, 4
Ouest par li Rue Républicaine.
Sur cet immeuble cst construite une
halle en magonnerie couverte en tdles,
portant lz Ne 129 ; dans la cour il existe
une chambre construite en bois et couverce
en tdles ; et 2° un autre immeuble sis en
cette ville, Grand’Rue, attenant 4 l’ancien-
ne propriété Capré Stacco ; ;
ur cet immeuble est construite une
maison basse en bois ; ;
En conséquence il est fait défense for-
melle aux notaires publics et 4 tous ceux
u’il appactiendra de passer toute vente ou
aliénation quelconque relative 4 ces deux
propriétés qui sont actuellement en litige.
Port-au-Prince, 17 Octobre 1907. ~
ELMIRE
DUBOIS.
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Vraia de poate en aus,
es
ur tout ce ui concerne VAIMinistratoi du Jourmal seaacesser
oO -
hé.
te.
poy d'Europe réunis, tandis que
Ptoduits vont furt peu chez eux,
@ontraient tres soucieux de con-
leur influence cominerciale sur
cMarch’s Ilaitiens. L’Allemagie
4 "époque, sinquiélait
Vinsoumis-ion de3 Herreros et
Migoait irréductible, ma'grdé d'im-
WS pertes d’ho.nmeset dss d--
qui asséchaient les budgels
ux, l’Allemagne désireuse de
en Amérique des débouchées |)
Tepo3, en oultre de ses po3-
b da Sud-Est africain, produisit
re Gouveraemant d’arden-
pour obtenic a son tour
privilégiée. Elle fit va-
port de . Hambourg re-
mois d’Halti de gros char-
de café et que c’est par le
otte ville libre que Naples et
wde ‘recoivent en transit la
part, !a France invoquait lo
Magoifijue héritage moral ct
que nous tenons delle,
!que nous lui avons fait de
6a littérature, etc, etc, tou-
Bqui tiennenat de tres loin
este tout & fait ansienn:
’ Répabiqes 4 Hast con- Cemment un de ces rares Francais
oo eens ee eee ee em wee so eee o . ase - -
Sa wee ee me : 2. ao = - =. 2 SS
OO. ue EE a
| La Nouvelle CONVEDUON Fralco-Hallienie
Mous avons lu dans le « Hhiere-E-] vola en remariage commereit! avec
>, un des plus importants jour {la France. be ere de fear premier
Pex du tfavee, unacticls qa com: In'nage avait bien @fe assoimbri d’é-
ite en notre fevery des cousidéra- | pais nuayes, bien des conjoiuts avatent
quiil est satisfaisant pour nous] eu parfois & se ploiidre de mauvais
rouver sous uue plume fran tise. traitements, mts ute nouvelle
doit se rappaler Vimmense « ouf »} Pédueation lating ett Poccasion de
soulagement qui fat) poussée par{révéser un de ses plus s*uisants dé-
presse et d'autre par, 'es récri- fauts. Battue, humilice, athublie, ap-
Jods Gites poiules qu’ Shatcrent
Organes frangais quand fut denon-
Me traité de juillet 1900, et que le
Wernement hiitien manifesta des
ces Ane pas renouveler an
at oli luiseul, le plus faible, eta
1cemoment 1a, nous nous lrou-
dans une situation assez embar-
Les Etats-Unis qui nous
nt a Vimportation un plus fort
de revenus douaniers que tous
Lite we - _
mess et sont payables d’avance
REDACTIOIN-ADMINIS CRATION |
Ay. RMF FOUR, 48. Les raanuscrits insérés ov non De ennt pas remis.
sm rts ser ee ——————————————————————
- A “onsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
A NT SET TT I
Gaat- vw
Se OH
rflechis et patriotes qai se donnent; —« En raison de limpossibilite de proc¢-
la peine de se renseigner en toutes der avant le 31 Janvier 1907 4 Véchange
Ghoses et. aves Loane foiet intelli-)des ratitications dela Convention de com-
g nee, s’atlevent a Vauvrede la réno-| merce signée A la date de ce jour, le Gou-
Valion franqgaise. vernement haitien prend l’engagement de
Pour nous borner 4 un point de vue} mettre provisoirement en vigueur les dis-
q 2 noas est persuanel, conside:ons | positions de la dite Convention A partir de
que le temps est venu ol la Grande |la date sus-indiquée. De son cété, le Gou-
République Européenne, changeant dejvernement de la République _Frangaise,
procédes a notre c¢gard, confi3 &,conformément aux stipulations de la loi du
de ses nalionaux comme les Jules | 20 février 1903, appliquera 4 titre provi-
Laville, les Chériez ct quelques autres | soire, aux denrées et produits d’Haiti les
encore ( il nous plalt de signaler sou-, taxes inscrites 4 son tarif minimum pour
vent ces honorables exceptions ) le, ces denrées et produits. »
suiil Massurer ie araintien ot le déve- | Cyonformémenta cet article, et sans atten-
loppement de son influence dans notre | dre sa ratification par les Chambres
petit pays, certes suffisamment inté-, haitiennes, la Ré ublique d’Haiti appliqua
ressant. D3ja, au Ganada, se perdontles}immediatement la nouvelle convention,
traditions francaises et l'on aura beau! dont profitérent nos exportations.
dire et beau faire: Les « ligues » ott] En France, un décret présidenticl en da-
‘on sayite, les « alliances » ott 'ou|te du rv février, parutau ¢ Journal officiel »
couférencie resteront vaines ; l’idée}du lendemain, faisait mention de la signa-
dune absorption ameéricaine plane sur{ture de la convention et en presctivait
les moindres coins de ce continent et} application provisoire. La loi de ratifica-
un courantirrésistiblede circonstances | tion adoptée par les Chambres frangaises,
puissantes veut que dans un tempsja été promulguée A la date dv 27 juillet et
plus ou moins proche cette absorp-jelle a paru au « Journal officiel » fe 31 du
lion que no:is prévoyons devienne | méme mois.
une indéfectible réalité. Or, penda st les six mois qui se sont
écoulds entre la notification de la _conven-
tion et la promulgation de la loi de ratifi-
cation. et meme, parait-il, depuis cette pro-
mulgation, l’administration des Douanes
francaises s'est absolument refusée a faire
bénéficier des avantages du nouveau tarif
les produits haiticns admis au régime de
faveur du tableau A annexé 4 la conven-
tion du 30 janvier.
fois
paavide, 1 pratide amoureuss, hieht Ul
qne dans sa ferveur, serve frémmissante
de sa passion, oublia les sévices en-
durés pour se rejeter dans les bras
de son seivacur et miitre.
Copendant fe nouveau contrat visa
a équiiiibrer autant que possible les
avantages a attribuer a chacune des
parties. Gala n’empecha port cepon-
dant que comme pour tout arrany?-
inent humain, Pune deiles se trouva
en positioa de «uv tetour », Vautre en
position « dole ».
Le 3) janvier dernier, la nouvelle
convention fut conclue A Port-au-Prin-
co en're M. H. Pauléus Sannon, notre
Secrétaire d’Etat des Relations Eate-
ricures, ct MG. da Bezaure, Minisire
de France. .
En attendant Péchange des raliliva-
tions, une clause additionnelle pre-
voyait la mise en vigueur immeédiate
du traité. Haiti, Pamoureuse, tou-
jours un peu sosolte et trop loyale
LA
FRANCE ET HAITI
iv)
La République d’Haiti décidait, il y a
deux ans environ, de modifier les relations
comnercia’es ex'stant avec la France, et ré-
glécs jusqu‘alors pir un traité remontant
au 31 Juillet 1900.
En compensi:ion de diverses restric-
tions aux avantages 4 elles concédés par
le traité précicé, f France obtenait sur un
certain nombre de produits untraitementrde
° : sumés. Jus-} faveur consistanten une détaxe de 33 1/2 °/°.
ngagements qu il avait ase ° En échange, en dehors de ses cafés, ob-
8 »
io! ‘ance refuse d’ad- , , . ce
qua ce joan, Guile haltieus prévus |jec d’un trafic considérab'e avec la France, | breux produits haitiens — tenue, dés les:
au tableau joint a la Convention 4 bé-\le Havre étant de beaucoup le principal premiers jours de février, au courant des
néficier du régime de faveur
avait convenu.
du tarif minimum sur un certain nombre | que Fadaiinisirasion des Douanes se refa-
. ts dejde marchandises nouvel es, parmi lesquelles | sait appliquer la détaxe prévae, sous
J Mages cy portea ami et efistingué le micl, les circs et les rhums et tafias. pretexte quelle n’avait pas d’instructions.
Co ‘gu!. ati Havre nous n’avons pas{| Une convertion en ce sens fut conclue, M. Chancy, avisa auseitdt de la situation
enw J satisfaction ‘qui nous est) le 30 janvier dernier, 4 Port-au-Prince, en- la légation d'Halti 4 Paris et son Goaver-
obtenu © tre M. H. Pauléus Sannon, secrétaire d’Etat nement. Des réclamations furent faites au
des Relations extéricures et des Cultes, et | ministére des Affaires étrangéres. Celei-ci
a voir
®
es
Le texte de l'article additionnel de cette
convention ne pouvant laisser prise 4 au-
cun doute, M. Chancy, le distingaé con-
sul général d’Haiti au Havre, for trés sar-
ris d’apprendre, il y a quelques mois, par
E maison de la place importatrice de nom-
dans ses tendresses s’exécuta immce-
diatement ; tandis que Monseigneur
Jacques Bonhomme dul se joue du
cosur des femmes, pirouetta élégamn-
ment sur ses hauts talons, sifflotad’uo
sie dégagé et délibérément éluda les
.-- ose eee. - eee eee ewe:
due.
C'est ace propos qu’a paru dans le de Be notre ministre pléni se rejeta sur le ministére des qui
« Havre-Eclair », Varticle'que nous |M: G oe en Haiti. Cette convention com-'déclars ne vouloit wer, en dépie de
ablions plus loia. Son auteur est év! \ortait, Vanicle additionnel suivant : ‘la convention, aue ft ables A de Var
cien traité, bornant les avantages aux cafés
exclusivement. Depuis, des correspondan-
ces nombreuses ont été échangées sins
résultat. .
Cependant, la nouvelle de la non-appli-
cation en France, de !a convention, connue
en Haiti. ou, depuis le début de l’année,
en avaicent béneticié les produits _frangais,
y produisit le plus dépiorable effet. Les
relations commerciales de la République
WHaiti avee la Frince sont considérables,
surcout en ce qui concerne | importation
des cafés, et M. Chancy fut avisé du pro-
fond méconten‘ement des producteurs, en
présence de cette inexplicable fin de non-
recevoir.
A son retour en France, de Port-au-Frin
ce, M. de Bezaure, ministre plénipotentiai-
re, signataire de la convention du 30 jan-
vier, mis au courant de la situation par M.
Chaney, avait naturellement confirme la te-
la réciprocité
neur de cette conventioy et
prévue de son appiicvion ira diate.
s
os ¥
Non seulement Jes choses s.uit restées
ainsi en Vétat, mais celles viendo: encore de
ss compliquer par Papplicasion ila douane
du Havre, d'un droit de timbre de 2 fr. 40
par chaque double de certificut d’origine
pour les marchandises 4 destination d’Hai-
ti. Or, depais plus de sept ans que les
relations commerciales franco-haitiennes
sont régies par des conventions, ces mémes
certificats n’ont cessé d’dtre affranchis de
tout droit de timbre.
Cette decision, qui mécontente les né-
gociants frangiis en affaires avec Haiu, au-
ra pour résultat d’augmenter 14-bas, le prix
de nos articles, et d’en restreindre, en con-
séquence, la consommation, déji_ mise en
peril par une forte concurrence.
Si l'on ne voit pas bien ce que la France
peut avoir 2 gagner par de scmblables
mesures, on prevoit malhzureusement
quels résultats ticheux elles peuvent ame-
ner dans la nation haitienne ot les sym-
athies pour la France sont exceptionnel-
ement vives. Notre langue y est d’un em-
ploi exclusif; nos maurs, nos modes et
nos habitudes y sont profondément im-
plantés. Les missions frangaises militaires
et enseignantes qui vinrent en ce pays, il
y 2une quinzaine d’années, lors du passa-
ge au pouvoir du pr¢.ident Salomon, y
ont laissé les traces Ics plus profondes.
Les nombreux ¢établissements d’enseigne-
ment dirigés par des Frangais et des Fran-
caises dévoués, dont plusieurs sont origi-
naires du Havre, ont contribué, ea parti-
culier, 4 conrerver 4 Haiti une pureté ex-
ceptionnelle dans le parler de notre langue.
Et l'emploi du francais n’est pas étranger
au maintien de ce courant de sympathies
qae l’on ne retrouve aussi vif sur aucun au-
tre point de l'Amérique, fut-ce méme dans
nos colonies.
Ainsi donc, en plus des in téréts com-
merciaux, tout milite en faveur de l'app'‘i-
cation intégrale d’une convention avanta-
use aux deux pays, et au respect absolu
engagements échangés. Peut-on espérer
en noter bientdér la réalisation ? P.D
PAIS DIVERS
Tribunal criminel
Audience du Vendredi 18 Octobre
Ainsi que {yous Tannoncions « dans nee
chronique @hier, la cour prési eJu
A. Cham a été saisie d'une ensation-
nelle
L’accusé Henry Saturné, dgé de 20 ans,
Gomparak devant le grave
euipmion Pavois ends Te color des Tenives
h
~ypyatre
Wy a
me -
woe
fy :
contenues dans une lettre déposée a la Pos-
te par Aug. Ahrendts.
Me Auguste Montas, Substitur du Com-
missaire du Gouvernement, occupe le sicge
du Ministére Public.
Au banc de la défense se trouve M*t Ché-
rimond César.
Le Jury est composé d°"hommes remarqua-
bles parmi lesquels on peut citer : Eustache
St Lot, Président ; Mt* Etienne Mathon,
Léo Alexis, Charles Millery, Ernest Antoine.
L’affaire a occupé toute la journée et
n’a pris fin que vers les huit heures du soir.
Nous en donnons le résumé succint.
Henry Saturné, employé au bureau de
la Poste, regoit au cours de l'année 1906
une lettre d’un employé de la Maison Aug.
Ahrendts pour la mettre dans la boite aux
lettres pour le Courrier d’Europe. Sins dou-
te,comme cela arrive assez souvent, la
malle était déjd fermée 3 la Poste, et ne
pouvant plus presenter la lettre aux guichets,
Pemploye prie Saturné de la déposer pour
lui, en'sa qualité d’employé de la Pos-
te. — Saturné prend la lettre et se remet
tranquillement 4 son service. Soit par sur-
croit de travail, soit par un volontaire ou-
bli, la lettre reste dans sa poche.— Ce n’est
que le lendemain dimanche qu'il la retrou-
ve mais trés chiffonnée. Le courrier d'Eu-
rope étant déj\ parti, donc forcément il gaz-
de la lettre.
Dans la méme maison que lui vivait un
sien cousin, nommé Mansuri jeune. Parti
pour le Bureau lundi matin, il laisse la
lettre aux soins de son cousin. — Saturné
prétend qu’\ son retour, il trouva Tenve-
loppe ouverte, et en fit le reproche 1 son
parent. — Maisen attendant le prochain
courrier d’Europe pour expédier la fameus:
lettre, une grande combinaison a lieu. L’ac-
cusé déclare que son cousin eut le temps
(adresser une commande aux Magasins du
Printemps en mettant les Traites d’Ahrendts
sous le plide sa lettre. Le jour du courrier,
le cousin, d’aprés son dire, lui remet la
lettre bien cachetée; en lui recommandant
de nepasl’oublier cette fois. — Lui, pensant
que c'était les Traites d’Ahrendts que le
prétendu cousin avait mis2s sous une autre
enveloppe pour les expédier, et cela pour
la bonne raison que la Poste n’acccepte pas
de lettres abimées.
L2 bonhomme jouait gros jeu, car écou-
tez le tour ; une belle commande aux Ma-
asins du Printemps et le solde restant sur
es traites expédices devait lui etre retourné
yar un chéque sur la maison K7itel.
Mais il comptait sans la vigilance de
honorable directeur de la Poste, Mr D.
Lilavois.
L’affaire est découverte. Saturné avoue
son crime et le voild qui gravit la selette
crimine'le, ayant manqué un si beau coup.
Les débats particuliers ont été trés im éres-
sants lors de l’audition du témoin D.Lilivois.
Les Jurés ont, par de nombreuses ques-
tions faites a l’accusé et au témoin, cherché
4 découvrir l’exacte vérité.
Tantdt l’accusé avoue, tantdr il fait l’igno-
rant et nie tout.Comme pour se discul per l’ac-
cusé cite 4 tout instant le nom de ce Man-
suri Jeune, ce cousin fictif qu’on n'a pas
pu retrouver. Le jury, pour son édification,
demande au Doyen d’user de son pouvoir
discrétionnaire pour taire amener 4 |’audien-
ce le nommé Mansuri Jeune, déja cité et
qui na point com .
Le Tribunal, starmact sur la demande du
Jury, suspend l’audience et dresse un ozdre
d’amener contre Mausuri jeune. Hélas! pei-
nes perdues ! On chercheen_ vain ce _ royal
cousin et I’huissier revient dire au Triba-
nal que nalle part on n'a retruavé ce
meux et rare individa. L’audience est re-
prise et on continue l’andition des autres
Rs.
Enfin voici les débus généraax
nistéve Public a la paro'e. Dans un brillant
. Le Mi-|le
plaidoyer, le Substitut Auguste Montas dé-
veloppe les chefsd’accusation. Pour un dé-
but, le jeunc commissaire mérite tous nos
compliments.
En réplique, Mt Chérimond César presente
la défense de l’accusé et s’appuie longue-
mentsur des considérations juridiques relati-
ves Ala tentative de crime reprochée 4 son
client.
Il critique sévérement l’ordonnance de la
Chambre du Conseil, ainsi que l’acte d’ac-
cusation.—Il soutient que la tentative re-
levée tla chargede son client n’est point pu-
nissable, parce qu'il lui manque légalement
perlant, les actes extérieurs et le commence-
ment d'exécution exigés par le Code Pénal et
devient une tentative de pure intention.
IIS développe longuement si théorie et
conclut au renvoi de l’accusé horsde proces.
Le Jury Ahbuic heures pres, entre dans sa
chambre de dlibération pour en sortir
quelques instants aprés avec un Verdict af-
tirmatif du fait, mais avec des circonstan
ces atténuantes en faveur de l’accusé.
En conséquence Henri Saturné a été con-
damné, price aux circonstances atténuantes,
Aun an d’emprisonnement seulement.
Ayant d¢ji subi 17_ mois de prison pre-
ventive, lVaccus? bénéficiant de la Loi Les-
pinasse, a cté mis en liberte.
Balletin Officiel
Nous avons regu le dernier fascicule du
Bulletin officiel du Département de I'Ins-
truction Publique.
Le numéro, trés volumineux contient
d’utiles renseignements.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VeENDRED! 18 Ocronre
Barométre 4 midi 760.5
ninimun 207
fempératu ceyminiman 30,5
Moyenne diurne de la température 25.6
Le ciel a été presque couvert de nuages
supérieurs toute la journée avec retour de
halos solaire et linwire.
Le barometre est restéle méme a peu
pre:.
J. SCHERER
Revue du Marché
_Le petit recul de trois points que nous
sigialions dans notre derniére Revue
a été de courte durée. Li liquidation des
affaires sur le 15 Octobre a donné plus de
fermeté au change. Les gourdes expédides
pas les derniers courrier; suffisent pour le
moment pour les achats de denrées.
Les vendeurs demandaient 410 °° et il y
avait acheteurs 4 409 °/°, mais sabitement
hier aprés- midi, — sans raison apparente —-
une petite hausse s’est faite.
Traites sur France. ~ Les encaisses d'or
ayant été vite renouvelées, on cotait dés
samedi 2 1/2 °/o. Mais cette semaine, nous
avons enregistré ventes de premiéres si-
gnatures 4 2 1/4 9/0 pour le Paris direct et
2 9/0 pour le Hamboarg Paris
Les Chéques sur “New-York se tiennent
toujours 4 1/2 °/° de prime ( timbre et cou-
tage charge acheteurs ).
Café. — Les livraisons de la Cote sont
lus élevées. Les derniéres expéditions pour
Etranger laissaient beaucoup a désirer. Les
fa- | derni¢res nouvelles recues cotent l'article
4 42 Francs, pour les meilleares marques.
{e Cacao se maintient 4 115 Francs pour
les rentes au comptant et 125 Francs pour
Port-au-Prince, 19 Octobre 1907.
Echo des Cayes ’ 4
Par le Steamer « Salvador »
soir, est arrivé ici Monsieur Charles
via, délégué des Départements des
ces et du Commerce aux Cayes
Lundi matin, le Délégué prenait pg
sion de son poste, et l’Administraregy
Finances, Mr Marcelin Jocelyn le peiag
tait aux personnels réunis de |’ Adantaigy
tion des Finances et de la Douane,
Au discours de Mr l’Administragegg |
le Délégué répondit par quelques pasg
de remerciements qui ont été {hen posed
Puis, on s’en fut vider le petiz
traditionnel. vey
population des Cayes
bienvenue au distingué compatriote
le Gouvernement a investi de sa
confiance. :
ES
SUR |
9 ®
L’Electrothérapie
La technique moderne enléve 4 I Electri-
cité tout danger comme remede ; en outre,
elle est appliquée au moyen d’appareils f&
briques tout spécialement pour traiter kes
maladies, lesquels appareils ne peuvent ea
aucune circonstance produire, alors méme
gue le médecin le voudrait, un courant:
Clectrique suffisant pour tuer un rat. Ley
bistouri et la potion ne jouissent pas de
tane dinnocutté. ;
L’Electricité est le tonique par excellence;
elle est aussi un sédalif, un analgdsique, & -
un antiseptigue incomparables. Par la :
nique moderne, ses vertus sont avantagee 4
sement utilisées dans la médecine et la ebde 5
rurgie. Elle éguilibre le systéme mnervenx
stimule la vitalité du protoplasma ; realli
la circulation dans 1a congestion, I’h :
mie, l’engorgement, |’inflammation ; cos
bat efficacement l’élément douleur ; aad
la Nutrition ( appétit, digestion, a i
assimilation et Himination ) ; provoqua fa
résorption de certains néoplasmes, tumest,
kystes, hypertrophie, adherences, tissu Cicie
triciel, sténose ou rétrécissement, 0
dépéts ; détruit les morbidités, infections
locales purulentes, tuberculeuses, "
reuses.
Dans l'état actuel de la science et
de traiter les maladies et envisageant
sement la question de les guérir, le
cin et le chirargien qui ont a ccear le &
de leurs malades ne peavent pas sans
courir d’'amers reproches leur refoser
avantages incontestables de [/'E/ectrot
Employée conjointement, au |
avec les, remédes pharmaceuriques et!
médications accessoires, I'Blectricité -:
Jautant plus un précieux adjuvant
traitement des maladies dont la
rait autrement difficile. Ec dans le
Opération chirurgicale qai_ serait
indispensable, |’Electrothérapie
aprés Vopération est encore 88
En résumé et avant dont,
vent savoir qu'anjourd’ trai, ils
guéris et sans aucun danger, pat a
pic scientifiqaement appliqaée dans i
part des maux autrement répatés iacd
dont souffre 'hamanité. Le médecd
chirurgien sont dans Final
leurs & & les cacou a
ir une ion
sans opérat .
champ 66
de fad
otsion-
Â¥
rante et dont les suites sont
plus graves surtout
Maladies spéciales de la f
et des affections og sail
Vhomrme.
a
Le Docrava C. Gavunad,
de Hirvard (E. U. A. ) médecin ) tis ici avujourd’ hui @ici pour aller fai-
accoucheur et E. lectrothirapeste, pro-
casion pour avoir "hon -
air au public ct aux familles de
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qhrs.a 11 hrs. du matin.
ighrs, 26 hrs. de Vaprés-midi.
dés.
Les envoyés de Moulai-Hafid
BERLIN. -~ Les envoyés de Moiulai-
Hafid ont fait d.:nander aujow d hoi
une audience a1 Secrétaire des Affai-
res Etrangeérces. fi léur a été répondu
quon ne pouvait les recevoir. I's s>
préparent a partic pour Rome.
Contre les anti-militaristes
Paris. — Conformément 4 sa réso-
fait arréter aujourd’hui six des si-
gnataires du manifeste récem-ne nt
publié a VFadresse des conscrits et
‘DEJEUNER DU 19 OCTOBRE
Mipt A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Beurre glace
Radis
Maguereaux A Vhuile
. Boudin erillé au cresson
Cotelettes de pers sauce piquante
Salade de betteraves
Haricots rouges en sauce
Riz blane au lard
Crépe ila contiture
Fruits
Café
ment attaquée.
Cloture de la conférence
hk†’
LA Have. — Liacte final de ta
é. con-
jourd’hui.
apres-midi.
eer paeregrmeene rd
LIGNE HOLLANDAISE
Le Sis « PRINS WILTLEM V »
attendu deSaint-Marc et de Gonai-
ves Dimanche matin, 2) courant
et continuera le méme jour a
Midi, pour Petit Goave, Cayes,
Aquin, Jacmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 18 Octobre 1907.
GERLACH & C° AGENTS.
ee
Attention '
—
MOtCHES HECUES CE MATIN
Au Maroo
. - Les nouvelles fregues au-
uidu Maroc sont dune nature
urante. — Elles diseat que
Hafid profite de ce que Ie sul-
~Abdel-Aziz est en néyociation
Me Regnault, le ministre de Fran
par envager les Arabs a prendre
&la guorre sainte contre les
Weos.— On dit que, contraire-
aux nouvelles annoncant que
; esest dispersée, il a con-
90.000 hommesau sud du Casa-
La demoiselle Etsine Dusois, soussignée,
agissant en sa qualité de niéce et d’hériticre
de feu la Vve Saint Léger Pierre Jean Louis
annonce et fait savoir au public et au com-
merce en général et notamment 4 Mes-
sieurs les aVocats, notaires, et arpenteurs
publics qu'il ex'ste entre elle et les sieurs
et dames Whitty depuis le 7 mai 1906, de-
vant le Tribunal civil de Port-au- Prince,
un proces relaufd la nullité des deux Tes-
taments faits par la Vve Saint Léger Pierre |
Jean Louis, concernant deux propriétés lais- |
sées par celle-ci, i savoir:
1°, ~ Un immeuble sis 4 Por:-au-Prince,
Nouvelles div.rses face du marché Val-
— Rente : 94.05.
ea conseil de cabinet ce ma-
bouillut, sous la présidence
ligres ; tous les ministres y
t, sauf M. Barthou, indispo-
poistre do: Affaires Etrangeres
les informations précéden-
situation ydudrals au Maroc.
38 des finances exposa
lignes de la situation fi-
fit connaitre son complet
la commission da bud-
» @n outre, qu’il recher-
& affran-
Ss -fonctionaaires de |’o-
prunter les cautionne-
t de gros intéréts.
ai a entendu M. Jonnart,
[Jes différentes questions
| PAlgérie.
tempscontiaue en Fran-
ons augmentent dans
Rue Républicaine, en
ligre, mesurant douze pieds deux pouces
de facade sur quatre-vingt deux pieds dc
profondeur born savoir : au nord par les
dames Magdeleine et Thérése, au Sud par
Orné Marcelin et Mme Vve Lafontant, 4
Ouest par li Rue Républicaine.
Sur cet immeuble cst construite une
halle en magonnerie couverte en tdles,
portant lz Ne 129 ; dans la cour il existe
une chambre construite en bois et couverce
en tdles ; et 2° un autre immeuble sis en
cette ville, Grand’Rue, attenant 4 l’ancien-
ne propriété Capré Stacco ; ;
ur cet immeuble est construite une
maison basse en bois ; ;
En conséquence il est fait défense for-
melle aux notaires publics et 4 tous ceux
u’il appactiendra de passer toute vente ou
aliénation quelconque relative 4 ces deux
propriétés qui sont actuellement en litige.
Port-au-Prince, 17 Octobre 1907. ~
ELMIRE
DUBOIS.
“CHANGEMENT D'ADRESSE
Me Camille S-Remy
AVOCAT
29 Rug pu Centneg, 79.
Ancienne Halle des Lespinases.
et:
M. Maure, sont par-
'
re une tournée dans les district. ion |
i
i
{
dans k quel larmeée était six violem- |
férence de la paix a été adoptéd au- |
La session de cloture aura lieu cet
. ea
Biére supéricure, lépére.
i a ee nn
anaes: f hou fleurs
ion de combattre la propayande | Petits Pois
anti-militariste, le Gouvernement a |
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