Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 17, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
yo ANNEE, N° 167

PORT-AU-PRINCE (naim1)

JEUDI, 17 OCTOBRE 1907.



Le Hatin



ABONNEMENTS :

pak MOIS Une Gourde 0’

NEPARTEMAN TS & EXHANGRE

Vrats fe posh ef sie

qe SSS ee

Pour tout ce





eIR or
perameat Hai

Il résulte de da comparaison que
008 avons faite entre le veginie intel:
sctuel francis et te notre que celui-
Hestune imitation servile, mopique
danyereus: de celui-la: servile.
arce que nuas avous copie a Paveu-
i, sans disccrnement et sans dis-

asion ; ilogigue, partes qi avy oa
S$ cCOncurdanes eatrea Pes imayeis
Mployes et les fins pealisces 5 baa

Ws2, parce que la régime natiowal

a résulte dum? tell imuitytion dou-
lechanze et qu'il nous semble
ther ds Vavaat alors qi ie mous

alos Sunsiblemant.

Ho'est pastrop tard poue vétht chir
83 déterminer de nouveau, et, arri-
&ce point de nos concidérations,

Yalieu de s3 demander lequeipmeat le resiae

daax pXctis est lo plus

profitabie
la société linitienne :

rectifier le

Mime frine iis que nous avons tro, jug’ les fo
tnotre berceru ou faivs volte feos tga deurs 7
| me elanb ies |

Changer inéme de régime ?
@ parti A nous ne Sauirait etre
ax, puisque Von sait dja que
faisons en faveur des méthodes
laristes une propagande des
actives : nous proposons
le plus totalement possible
eine.
Batieurs nous serait-il possible
ate au régime d’Sducation fran-
m eecune rectification salutaire ?
me aadrait commancer par assurer
a Program n3s d’onseigaemant
emus entitre application. Or,
"een de fermar les portes d2
les supérieures de Droit et de

ro

eee A tous ceux qui, sans titre,
mere COpendant a l’enseignemont
“ar. Essayez seulement cela et
a ez de quelles clameurs démo-
nae VOUS serez assailli. Savez-
vee DUuissante raison se trou-

4

id méme des récilamations
Sa 8Urez soulevées ? La loi 80-
es Mme sur laguelie notre

eoncearns VA MINIstretion

Soptenytinaieneeteenelialiedinamaiantl Rb, PAE, AP SR CBA 6 + PRABRNER P0C TP AGO, Soa AP rn SO OE EOE,

{odtavest pas non plus possibre d’ad-

de

QUOTIDIEN

wen Meee - ao eee ae

Tl SST

ee:



ty
i EVRECYEUR?:

LE

AVANCE Culbérmacrmt wTagloixre,

Ke ACTION-tUMINIS TRATION
i! 45, KUF POUK, 45.

ten meee

~_— - tee owe se: = = me -s te mee awe eee

du Journal, s’adcssuser aA



ae Sy aS ee ee me et ee Se Re 0 es eee

tude fat Pond et gar veat ae des so-' [lo oyoa
cPitées pea ontdeurs conditions d’exis-}qui en sont sortis, et ce sont les mau-
tenes sar des sievestions du « pre-i vais.
Mier besoin essentiel de hum Ute, | Nous avons vi an début de cette
le pain quotidien. » Otnde, qua de régime inteilectuel im-
Hieest. on effet, res rare de voie les fpose aux Bearegtis par tears condi-
eunes Haitions achever com metement i tous d@existence, avait mdirectemenut
outs ules s@-oudaires; iis sont, faferéd a lear pays uae veritable supe-
plapart du temps. foreés Wabandon-]riovité intelectucile, et nous avons
ner Ices Gtudes classiqaues dés la tvoi- |pas hésité 4 dire de ce résultat qu il
sitine, laqaatueme oa raeiae lacie pétait tropind,
quiéme; dans tous les cas. 4 partir de Le lecteur doit pouvoir en ce mo-
ecite derniere classe, iis sout consid’? | ment sont r que ce que j’ai voulu dire,
rés comme avant accompli une assez}u’est que ls Francais ne font pas de
boun? movenne des études générales[ia hante culture intellectuelle dans le
etodbarrive alors quails cpuiftent leurs fseal but d’avoir sur le reste dues mon-
mnaitres Ala premitre oceasion d’ctrefd2 cette supeériorité sans avantages
utiles ae ix-inémes ou a leurs femilles. | positifs. En poussant ta culture de
Vora bien une logique des fsits con-pleurs cerveaux aun point extreme
tre (aguella ne peut rien fa volontédyourie but que jai amplement deé-

























Co

des fuscuts de prograinme, montee, is realiseat Pautre résultat
Sies avoir besoin de citer) plusfpaur ricochet et aussi par une toute
Vexempies, je puis affirmer har di-paatureiie consequence.

Nous ne Vlavons pas bien saisi en
Haiti et C'est pourquoi nous resious
dlounés que, apres avoir en tout et
toujours imit4 la France, nous n’ayons
pas, apres elle, la seconde supériori-
tS inte:lectuelle dans le monde.

Mouiitoment que mous avons fini de
vedr Cainment nous appliquons ici le
réscine intel octauel frangais, il est fa-
cie de touch r du doigt les raisons
pow lesqueites les litterateurs et les
potes sont gendéralement bons e4
feanee et, leo plus communément,
muauvais en Hath,

neat que des conditions existence
de oda société haitienne s'oppo scot
vaissamont a Pappleation rigoureuse
des progjaurnes de Venseignement
woarial, et qae, des lors, i} nus est
Imipossibs rectifier convenable-
qa nods aVOMs I-
temprunté aax Frangatrs,

ye

CONSUME

ietions publigaes a Coux
riers désigneratent com
dusimeritunts, parce que,
Paussi longieinps que. po ur parler com-
me Edmond Paul, «la lutte eotre les
positions acquises et les positions a
faire» rendra tres difticile chez nous
Vart de gouverncr, les préférences
'eouvernementales auront plus tot fait
l Galler dceux q iinspireat co ifance par
‘leurs sympathies politiques qu’a C2uXx
qui peuvent clre marques de hcutes
| Gapacités inteliectuelles.

Est-ce que, en France meme, la pre-
miere qualité requlse du candidat
‘fonctionnaire n'est pas Vorthodoxte
| politique, c’est-a-dire d’étre républi-
cain, et cela meme dans les fonctions
lde Penseignement ov les qualités In-
tellectuelles sont essentiellernent de
mise ?

Il faut done couvenir, bien que nous
ayons des programmes d’enseigne-
| ment frangals, que nous ne pouvons
‘pas, sans aller & lencontre do nes
‘movurs sociales, en faire sortir les mé-
t

mes effeta qu’en France. :

se ¢
*

fion'y adous pas a aller contre, il
nous fant changer de régime. Mais est-
ce une tussi grosse affaire qu’on le
vonse gindraontent 2 Nows allons es-
saver dele voiret, pour arriver a
notre sujet, ralisous i promess3 qué
nous avons faite, eu commengant,
Wexpliquer pourquoi les muscles fran-
cais, en dépit de ta réhabilitalion ac-
tuelle des exercices physiques en Fran-
ve,ne devien tront de longtemps aussi
prospéres que les inuacles anglais.

Cette raison tient toute, et toujours,
dans {es conditions d’existence des
deux peuyples. Tandis que, en France,
la vigneur physique n’est pas requise
pour l’exercice des fonctiuns qui dans
ce pays assurent le pain quotidien, il
en est tout autrement en Angloterrs.

En effet, riche ou pauvre, l'Anglais

Ntousieur Arthur ISID

————————————
NUMERO 10) CENTIMES



Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

nee

Les manuscrits tuearés ou non ne sont pas remis

ene me ee oe ee 2 er cee ee

—- -——

ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

cependant queiqaes effets]a besoin de cette vigueur physique.

it est favorisé par la fortune, il ha-
bite la campayne ot) personnellement
il aivige la culture, administre les af-
faires pub'iques de sa région. Or, a
la campagne, pour ne pas s’ennuyer, il
faut savoir chasser, monter & cheval,
pe cher, canoer, et alors il fautque lon
acquiére par l’éducation toutes ces
habitudes sportives.

Si PAnglais n’est pas riche — et
nous savons que les fils atnés de lords
sont l’infime minorité,— il est appelé,
méme s’il esi doté d’un pére million-
naire, & s'assurer une Situation par
lui-méme et, la plupart du temps, en
émiyrant et en colonisant. Voit-on
alors par suite de quels entralaements
physiques il devra s’accoutumer 4
supporter les fatigues de toutes sor-
tes et toutes les intempéries des sai-
SONns ?

C’est donc, jusque sur cette matie-
re spéciale de l'éducation physique,
la grande loi des conditions d’existen-
co qui détermine les maniéres d’étre
des sociéteés.

Nous allons, toujours a la lumiére
de cette importante loi sociale, voir
quel régime peut le mieux s’adapter a
nos conditions d’e.cistence, et je préfe-
re infininimont ce dernier terme a ce-
lui d+ «tempérament» qui péche par le
vayue, parla contradiction des idées
qu'il évoque et qui, pardessus tout,
a ’extréme danger de paraitre un ar-
yument péremptoire.

Il nous faut donc cuonsidérer quel-
les sont, en Ifaiti, les conditions
ordinaires d’existence.



———

POEME EN PROSE
17 Octobre 1907.

Six heures du matin. Le soleil qui mon-
te auré Je d’une gloire de pourpre et d’or
le fort Nuional. Tenant, d’une main, le
drapeau b'colore qu’une brise legere fait
osciller do.cement, et brandissant son sa-
bre triomphaat notre Dessalines de bronze,
emorasse de son regard victorieux la plaine
et la mer. en

Autour du monument, d’an parterre co-



NL ai

quet, monte Ie parfum des jasmins, des
roses ct des tubeércuses, des lauriers roses
tendent éperdument leurs branches comme
pour otfrir a 1 E nancipateur les flzurs de la
victoire entre les minuscules batonetics
des feuilles lancéolées, et sur la pointe du
sabre du Heros, un oiseau ftrifeux, immo-
bile comme sil ctait de bronze aussi, ate
tend le premier rayon de Paurore, Le soleil
parur, Poiseau frissonne, et se met a chan-
ter. Ces seules notes claires troublent le
silence mutinal. Autour duo moaument, les
fleurs picuses embunment toujours,

*

¥ 4«

O osymobole, que ce parterre, emblome
de a reconnaisavee nitionale, que eet ot-

seau, cmb'one de Vesprit. de la poesic.
qui descendant du_ ciel, choisit pour sy
poser la pointe dune gliuve herofque et
cauveur !

O peuple! gus. rs cantissttce monte
toujours comme un ences at vd du Li-

beérateur ! Es tot pooe., quire: Waa eg cone
cet oiseaa, garde of Porbies pendant
ue tes veux scrutent hor: “Aen inipwdent
d. vor de lever de Pit to. Aurore, gare

He TU lo sa da pointe
. qui se dres-
ue supreme
de PEnergie

de-tot Woublier cc
de ce sabre que tit ha Patric. «
se sOus NOY ciel, enoun
orgueil, comme un symbols
Victorleusc.

vente

+ cae oe eee

=. =. aT WS a ee

PALES DETERS |

RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MEKCREDI 16 6 Oc rOBRE

Raromeétre 4 imidi 761.7

\mini rma 217
Temperature) yagimam 30,1
Moyenne dturae de la température 25.7

Le ciel est resté presque couvert toute la
journde,

Les nuages intéricurs sont devenus pais
et ont laisse. voir la couche des nuages su-
pericurs.,

Cest ce qui qui a donné lieu a un halo
solaire visible de rr h. 4 3h. et au halo
lunaire A 8h du solr,

Le baromeire n’a pas monté davantage

cette nuit.
J. SCHERER

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 16 Octobre 1907.
Présidencede Mr le Président H. Lechaud-

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et prononce!’ arret suivant:

Celui qui’ déclare la section criminelle
incompétente pour conniitre de Vallaire du
sreur Paul-Emile Laraque contre le sieur
Chéry Alcindor.

Puts entend |’atfaire de :

Najib Hamady contre Rafoul Chemaly.

Le juge V. R. Domond lit son rapport.

Ms Léger Cauvin pour le demandeur, est
entendu en ses observaiions.

Vu Vheure avancée le Tribunal renvoie 4
Lundi prochain la continuation de l’affaire
et le le siege est leve.

Chronique Mondaine
Hier a eu lieu 4 l’Eglise Wesleyenne le,

brillante, rehaussée pir une assistance choisic
et de beaux chants, au cours de laquelle
ont quété aimablement Mr le consul Altred
Cooke et Mile HdaLongehwarz, Mo Hubert
Alexis et Mlle Marie Cox.

A Vissue de la cérémonie réligceuse les
mariés, suivis'd’une longue the de voitures
s: rendirent au Champ de Mars, chez Mr et
Mine Staais Cox ou les atrendaient d’agrea-
bles surprises.

Reception brillante ct des plus cordiales.
Les nvariés partis pour leur nid d'amour,
on continua de danser fort tard.

Nous envoyons nos compliments les plus
enale ireus aux familles Cox, Gutgens et

-brun. ct aux cpoux Georzes Lebrun nos
oe Voeux de bonheur.
Depart
Hier est parti le steamer Viesinid aves
les passayers suivants pour :
‘Petit- Goivy © oM. Napoléont, Mane f.

Montpeirous,

Moiite Ve ‘Bay: .

Géndé.al Seymour bain,

Me WLW ebsbe r. Henri Greyer.
Jérémie > Mr J. Goldsun.
Theatre Haitien
Nos amis du Thea re hai¢cn nous prient

Mannoncerguisont ay! spurned A Jouds 2 | Octo-
bre, la nouvelle représentition de D Dessalines.
le dramede Coicou ; et gu’en outre by piece
inprimede paraitra inidgrale ement 4 "afin de la
semuing prochiine. ‘VToutetuis es souscrip-

curs qui voudront avoir fe premier acte,
muni de lepréfree etd ta dedtzice, pour-
ront lo réclamer des samedi.

Service Hydraulique

Les abonnés du Servie: Hydraulique sont
prévenus gue lei de ta Source Plaisance
seraoarraies, demain, de 6 feares du matin a
6 heaves du soir pour ciase de réparations
urgentes.

Port-au-Prince, le 17 Ogsovre 1907

La Direcrion.
Renseignement utile
Le k::

Herbe annuclle, de ro ometre 2 112 de
hauteur, de culture trés ancienne, puisque
des documents chinois remoatart a pius de
}-700 ans cn parlent dgjai; celle ne doit
gucre ctre moing ancienne dans 1 Inde. d’ou
elle s’est répandue jusqu’en Syric, puis en
Egypte, en Italie, en Espagne et plus re-
cemment aux Etats-Unis ( Louisitne et Ca-
roline ).

Quonque répandu aujourd! hui dans toutes
les parties du monde, c’est l’Asie méridio-
nate qui en produit les lus tortes quanti-
tés, notamment les Indes anglaises et néer-
landaises, la Chine, lindo Chine, le Japon,
‘e Siam, ete.

Sa culture se fait dans des terres inon-
dees naturellement pendant une partie de

Vannée ou facilement irrigables, dans des
sols souvent marécageux ou d’autres céréa-
les ne sont pas cultivables. Il lui fiut beau-
coup de chaleur et des engrats. Comme il
ne met que quatre A cing mois pour mirir,
on peut en faire plusieurs récoltes dans une
méme année.

C’est un des principaux mais non lali-
ment exclusif de tous les Asiatiques comme
on le répete souvent. Ainsi dans I'Inde, le
Riz, abondant dans la présidence du Ben-
gale, Vest peu dans celle de Bombay et de
Madras. Li, on cultive engrand divers Mil-
lets, surtout le Mil qui constituent une des
ressources alimentaires les plus importantes

| de l’Hindou.

| Mais pour notre colonie 4 population si

i derse de Il’Indo-Chine, le Riz est non seul-
ment un article de premiére nécess'té, mais
encore un objet d’exportation de grande va-

mariage de Mlle Cairne GarTGENs unie aj leur. Les 4'5 de nos importations de Riz

Mr GeorGes L srvun.

en France provicnnent de I’Indo-Chine,

Les mariés ont été conduit 4 l’autel par | surtout de la Cochinchine et du Cambodge.
Mr Kessler et Mme R. Broward. Cérémonie | Ce n’est méme qu’une faible partie de leur

nes

———— OO

production, paisqu "on 1899 le total de cette Arrestation de Gustave

exportation s'est cleve a prés de Seo mil: Parts. _M. Gustave Ilervé, le chet
lions de kilos, évalués 2 roo millions de|de VPagitation anti- Militar iste, a
francs, dont plus de moitié ont été diriges | arrete “aujourd’ hui pour avoir
sur Hoag Kong pour étre consommeés dans} dans le journal « La Guerre Sogj
la Chine méridionale. lun article invitant les soldats fra
Le Riz et le Poivre sont actuellement les|a Se mutiner. Mis en présence ie 0
principaux articles exportés de I'Indo-Chi-| ge d'instruction, le prisonnier a
ne, en attendant que le Jute y gagne du] connu étre auteur de article ines.
terrain pour nous readre in lépendants duj miné, mais il a déclaré qu'il ng
Bengale. seutirait a expliquer le mobile de sep
Le Riz rend 60 i Fo fois plus quel’ orge acte que devant la cour d’agsi .
et Pavoine : il renferme environ 75 v/a de ~ Lez envoyés de Moniat-afia
fecut ee nest pas echauiline 5 c'est “done LONDRES. — Le secrétaire des AR
ur aimenttor indigud pour tes pays Wor] fuires EF ‘trangéres a refusé da recevole
PICAUS Mais 2 cause dest prayreté en glue [tos envoyds “de Moulai Afid, le préte
ten, le Rig ne peat servir ad faire du pur.) fant au trone du Maroc. Ces a onta
Par contre, il sert dins Piadaustrie des us-lyvont se rendre a Berlin pour lacher
sus employant des appre set fournit un ap-] fintéresser le Gouv ernement Alle
capormnr ada fabrication de Pami-/inand dia cause de leur mattre.
On abot sient eine SOLE PAL formenta- TanGen. — Les agents de Moulak
ois ct Aeon! ique, formantha base] ppatid ont cncore enfevé un lot de 140
fusils de ta douane de Mazagan. Le

Hervg

“
PS,

4

5) >
|

aera,
teu Vaile
lu Ra on Volek. ustiic dans ! Inde.

de Pemploi dans

bi piste de Ris trouve ditecteur de celle-ci a été remplacé le
it Pior. Ot du papier et des chapeaux a Octobre parune eréature de pré-
We pe ie. Les bilals portapi ce nom ont ene | reaid, tnt,
MWS aus. Nouvelles diverses
"pean 9.1251,"
UY GLO ‘Tltanger mi

DEPECHES RECUES CE MALIN

Milian mais la situation
tres Villes dir Nord de
ibe a tie taqareétante.

Mabato. -- Le gouvernement adé
cidé de rappeler le Commandant des
lroupes espasnoles a Casablanca duat
les dilléreiids avec le vénéral Deade
ont cause une friction entre les forces
frangaises et espagnoles.

Haver. —« Prins Wiilem Ifl» eat
aMriveé hier.

dans 12s au-
Vitalie eanti-

Accident

SHREWSBURY ( Angleterre ). Un
train duo Nord dol Anglete rere aibant a





















Bristol, a déraitlé der, Leaecident cau- Un Coaseil de cabinet a été tenu
sala mort de lO personnes ; de som- fee matin au ministere de llatérieur
breux voysgeurs furent blesses plus sous la présidence de Mr Clémenceaa,
ou moins eriewement. M. Barthou, indisposé, n’y assistait
Greve Générale pas.’ Les ministres s’occupérent des

Turix. — Lauréeve générale a été] atfaires du Maroc.
proclamee hier soir dans catt> ville Le ministre de la guerre communi-
Ly prefer a demand? des renforts de/ qua uo télégramme du général Drade,
troupes. Le train qui transpo:tut cele | annoucant que le rétablissement de
les-ci a sta abindonneé pur so. per-[la paix se poursuivait avec le cop-
sonne! & Casale-Monferato, cours des matrabouts et d’Oudjehad.
La wreve odndéraioe a Ovalement ate Le Conseil décida ensuite de dépo-
votée a Cone, Ferare et “Parme. ser des la rentréa des Chambres un
Choléra projet de loi portant Vouverture daa

SYePEPERSB ot — Le cholére fait] Credit, de six millions pour secours
de rapides procees dans les provin- 4UX Victiines des inondations des dé

partements du Midi.

On signale de nouveaux violents
orages dans l'Ardéche, I’Hérault et le
Roussillon.

A CGonsavy, Prats de Molle et Rigar-
da (Pv rennées Orientales ),til y a uae
dizaine des morts et de d‘gats consi-
dérables.

Le général de brigade Latfon de La-
debat, commandant de J’arlillerie
cinqnieéma corps, est nommeé 889
chef d’état-major de Varmée en 16a

ces de Nteil- lin i gol¥ et Iikaterisaos-
law.

Mise en lib rtedu caid Maclean

Rawat ( Maroc ). —A la suite dune
entrevue entre M. Regnault, ministre
de Franee ad Marae, at Abdel- el-Krim
ben Simao, aacien ministre des Af
aires KMtrangergs du scltan, lao mise
en liborte tha eabd VPanry Maclean
peut inaintenant tre considérée corn.
me assurée.

Nouvelle inondation 3108

vacement du général dev divis
ADGE ( Hérault ). — Un: pluie tor- Zitnmer. ommend la vingiiem3 divi-
rentielle d’une durée de 8 hres vient] sion d’infanterie.

de causer une nouvelle inondation de
toute la vallée de l'Hérault.
Election municipale

LISBONNE. — Le roi Charles a signé
aujourd’hui un décret renvoyant 1é-
poque des élections municipales en
Portugal, apres lapptication du nou-
veau code administratif.

LEmpereur Francois-Joseph
VIENNE (soir). —Le bulletin de
santé publié ce soir par les médecins
sur la santé de VEmp:reur, dit que
état géacral du malades est plutdt
satisfaisant.
VIENNE. - L’état de ’E mpereur n'est
pas aussi sati-faisant qu’hier. D' oprés
une dépéche de Prague, la famille im-

périale fait ses préparatifs de dép art
pour Vienne.

CasSaBLANCaA. — Un détachement 30 :
cent cinquante cavaliers marocaias,
armée de fusil modernes, cid
par wu Marabout, arriva aujou
au camp francais et a fait sa so
sion au général Drude.

LIGNE HOLLANDAI

Le S/S « PRINS WILLEMS
venant directement de New-
sera ici probablement aujo
hui por continuer le méme
pour Saint-Marc, Petit Goave,

yes, Jacmel, Curacao. etc.
Port-au-Prince, le 17 Octobre

GERLACH & O ACmnTes



rae
8 iit











| pgJEUNER DU 17 OCTOBRE
: MipI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Pité de foie gras
Gras double Mode de Cocn
r” _ Boewf braisé aux petits pois
~ Catelettes de présalé aux pommes
-Haricots rouges en sauce
Carottes 4 la Vichy
Riz blane A ta crdole
Jalousie 4 1a confiture
Fruits
Café
1/2 Vin

————

Attention !

La demoisel!e Exaike Durots, soussigneée,

-




ssanten sa qualité de nicce et Wheriticre |

Beduharnals J" Francais

# feve la Vee Saint Léger Pierre Jean Louis |

ponce et fait savoir au public et au com-
mreengendrnl et notamment 4 Mes-
murs les AVoOSUS, Notaires, ef arpenteurs
blics qu'il exts'e entre cHe et les sicurs
adames Whitty d puis lo 7 mai roo6. de-

aale Tribunal civil de Port-au Prince,

|
wa proces relat a lanallics des deux Tes- |

ments faits par la Vve Saint Léger Pierre
em Louis, concernant deux proprieteés lais-
es par celle-c', A savoir:
%— Un imm.ubdle sis’ Por-aun-Prince,
Mee Répablicaine, en tace duo marehe Val-
Me, mesurant douze pieds deux pouces
facade sur guitre-vinge deux pieds de
wondeur borad savoir : au nord par les
mes Magdeleine ct Theérése, au Sud par
Dmé Marcelin et Mine Vve Lafontanr, 4
Ueest par la Rue Républicaine.
Sar cet immeuble est construite une
le en = macgonnerie couverte en todles,
ant le N° r2y ; dans la cour il existe
chambre construite en bois et couverte
mtéles 5 et 2° un autre immeuble sis en
me ville, Grand’Rue, attenant A lancien-
fopricte Capré Stacco ;
rcet immeuble est construite une
uson basse en bois ;
En conséquence il est’ fait défense for-
aux notiires publics et 4 tous ceux
Pilappartiendra de passer toute vente ou
mation quelconque relative 4 ces deux
t€s qui sont actuellement en litige.
Port-au-Prince, 17 Octobre 1907.
Euaire DUBOIS.

Electrothérapie

| Docteur C. GAVEAU,





de V Université de Harvard
( Etats-Unis d’ Amérique. )
CABINET:
Coin des Rues Férou et du Cendre,
i We-d-vis de I’ Hétel Communal.

ie 7 hrs.d 11 hrs. du malin.
862 hrs. a 6 hrs. de Vaprés-midi.

T DES MALADIES par !cs
houveaux, efficaces, les plus

en Europe et en Amérique.
affections sPECIALES de la



o>. Des °
affections CHRONIQUES gé-
i 0u locales, ° °

»MALADES doivent savoir qu’au-
ils Peuvent étre GUERIS sans

. Chirurgicale, par I’Electro-
, picientifiquement appliquée
7 P Gpart des maux dont souf-

~eeniié. Et le médecin méme
dana lintérQt de ses mala-









‘DE Tots



des, a les encourager et a le: voir
guérir sans une opération chirtrecal-
délabrante et dont les suite.
souvent les plus graves.

=e





LA
Meilleure ‘arine

du Monde

Ce He gut donne le meilleur pain

Qui produit le plus de pain.

Qui done le pain le pius blanc et
le plus léger,

Cest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.

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yo ANNEE, N° 167

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JEUDI, 17 OCTOBRE 1907.



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eIR or
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Il résulte de da comparaison que
008 avons faite entre le veginie intel:
sctuel francis et te notre que celui-
Hestune imitation servile, mopique
danyereus: de celui-la: servile.
arce que nuas avous copie a Paveu-
i, sans disccrnement et sans dis-

asion ; ilogigue, partes qi avy oa
S$ cCOncurdanes eatrea Pes imayeis
Mployes et les fins pealisces 5 baa

Ws2, parce que la régime natiowal

a résulte dum? tell imuitytion dou-
lechanze et qu'il nous semble
ther ds Vavaat alors qi ie mous

alos Sunsiblemant.

Ho'est pastrop tard poue vétht chir
83 déterminer de nouveau, et, arri-
&ce point de nos concidérations,

Yalieu de s3 demander lequeipmeat le resiae

daax pXctis est lo plus

profitabie
la société linitienne :

rectifier le

Mime frine iis que nous avons tro, jug’ les fo
tnotre berceru ou faivs volte feos tga deurs 7
| me elanb ies |

Changer inéme de régime ?
@ parti A nous ne Sauirait etre
ax, puisque Von sait dja que
faisons en faveur des méthodes
laristes une propagande des
actives : nous proposons
le plus totalement possible
eine.
Batieurs nous serait-il possible
ate au régime d’Sducation fran-
m eecune rectification salutaire ?
me aadrait commancer par assurer
a Program n3s d’onseigaemant
emus entitre application. Or,
"een de fermar les portes d2
les supérieures de Droit et de

ro

eee A tous ceux qui, sans titre,
mere COpendant a l’enseignemont
“ar. Essayez seulement cela et
a ez de quelles clameurs démo-
nae VOUS serez assailli. Savez-
vee DUuissante raison se trou-

4

id méme des récilamations
Sa 8Urez soulevées ? La loi 80-
es Mme sur laguelie notre

eoncearns VA MINIstretion

Soptenytinaieneeteenelialiedinamaiantl Rb, PAE, AP SR CBA 6 + PRABRNER P0C TP AGO, Soa AP rn SO OE EOE,

{odtavest pas non plus possibre d’ad-

de

QUOTIDIEN

wen Meee - ao eee ae

Tl SST

ee:



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i EVRECYEUR?:

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AVANCE Culbérmacrmt wTagloixre,

Ke ACTION-tUMINIS TRATION
i! 45, KUF POUK, 45.

ten meee

~_— - tee owe se: = = me -s te mee awe eee

du Journal, s’adcssuser aA



ae Sy aS ee ee me et ee Se Re 0 es eee

tude fat Pond et gar veat ae des so-' [lo oyoa
cPitées pea ontdeurs conditions d’exis-}qui en sont sortis, et ce sont les mau-
tenes sar des sievestions du « pre-i vais.
Mier besoin essentiel de hum Ute, | Nous avons vi an début de cette
le pain quotidien. » Otnde, qua de régime inteilectuel im-
Hieest. on effet, res rare de voie les fpose aux Bearegtis par tears condi-
eunes Haitions achever com metement i tous d@existence, avait mdirectemenut
outs ules s@-oudaires; iis sont, faferéd a lear pays uae veritable supe-
plapart du temps. foreés Wabandon-]riovité intelectucile, et nous avons
ner Ices Gtudes classiqaues dés la tvoi- |pas hésité 4 dire de ce résultat qu il
sitine, laqaatueme oa raeiae lacie pétait tropind,
quiéme; dans tous les cas. 4 partir de Le lecteur doit pouvoir en ce mo-
ecite derniere classe, iis sout consid’? | ment sont r que ce que j’ai voulu dire,
rés comme avant accompli une assez}u’est que ls Francais ne font pas de
boun? movenne des études générales[ia hante culture intellectuelle dans le
etodbarrive alors quails cpuiftent leurs fseal but d’avoir sur le reste dues mon-
mnaitres Ala premitre oceasion d’ctrefd2 cette supeériorité sans avantages
utiles ae ix-inémes ou a leurs femilles. | positifs. En poussant ta culture de
Vora bien une logique des fsits con-pleurs cerveaux aun point extreme
tre (aguella ne peut rien fa volontédyourie but que jai amplement deé-

























Co

des fuscuts de prograinme, montee, is realiseat Pautre résultat
Sies avoir besoin de citer) plusfpaur ricochet et aussi par une toute
Vexempies, je puis affirmer har di-paatureiie consequence.

Nous ne Vlavons pas bien saisi en
Haiti et C'est pourquoi nous resious
dlounés que, apres avoir en tout et
toujours imit4 la France, nous n’ayons
pas, apres elle, la seconde supériori-
tS inte:lectuelle dans le monde.

Mouiitoment que mous avons fini de
vedr Cainment nous appliquons ici le
réscine intel octauel frangais, il est fa-
cie de touch r du doigt les raisons
pow lesqueites les litterateurs et les
potes sont gendéralement bons e4
feanee et, leo plus communément,
muauvais en Hath,

neat que des conditions existence
de oda société haitienne s'oppo scot
vaissamont a Pappleation rigoureuse
des progjaurnes de Venseignement
woarial, et qae, des lors, i} nus est
Imipossibs rectifier convenable-
qa nods aVOMs I-
temprunté aax Frangatrs,

ye

CONSUME

ietions publigaes a Coux
riers désigneratent com
dusimeritunts, parce que,
Paussi longieinps que. po ur parler com-
me Edmond Paul, «la lutte eotre les
positions acquises et les positions a
faire» rendra tres difticile chez nous
Vart de gouverncr, les préférences
'eouvernementales auront plus tot fait
l Galler dceux q iinspireat co ifance par
‘leurs sympathies politiques qu’a C2uXx
qui peuvent clre marques de hcutes
| Gapacités inteliectuelles.

Est-ce que, en France meme, la pre-
miere qualité requlse du candidat
‘fonctionnaire n'est pas Vorthodoxte
| politique, c’est-a-dire d’étre républi-
cain, et cela meme dans les fonctions
lde Penseignement ov les qualités In-
tellectuelles sont essentiellernent de
mise ?

Il faut done couvenir, bien que nous
ayons des programmes d’enseigne-
| ment frangals, que nous ne pouvons
‘pas, sans aller & lencontre do nes
‘movurs sociales, en faire sortir les mé-
t

mes effeta qu’en France. :

se ¢
*

fion'y adous pas a aller contre, il
nous fant changer de régime. Mais est-
ce une tussi grosse affaire qu’on le
vonse gindraontent 2 Nows allons es-
saver dele voiret, pour arriver a
notre sujet, ralisous i promess3 qué
nous avons faite, eu commengant,
Wexpliquer pourquoi les muscles fran-
cais, en dépit de ta réhabilitalion ac-
tuelle des exercices physiques en Fran-
ve,ne devien tront de longtemps aussi
prospéres que les inuacles anglais.

Cette raison tient toute, et toujours,
dans {es conditions d’existence des
deux peuyples. Tandis que, en France,
la vigneur physique n’est pas requise
pour l’exercice des fonctiuns qui dans
ce pays assurent le pain quotidien, il
en est tout autrement en Angloterrs.

En effet, riche ou pauvre, l'Anglais

Ntousieur Arthur ISID

————————————
NUMERO 10) CENTIMES



Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

nee

Les manuscrits tuearés ou non ne sont pas remis

ene me ee oe ee 2 er cee ee

—- -——

ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

cependant queiqaes effets]a besoin de cette vigueur physique.

it est favorisé par la fortune, il ha-
bite la campayne ot) personnellement
il aivige la culture, administre les af-
faires pub'iques de sa région. Or, a
la campagne, pour ne pas s’ennuyer, il
faut savoir chasser, monter & cheval,
pe cher, canoer, et alors il fautque lon
acquiére par l’éducation toutes ces
habitudes sportives.

Si PAnglais n’est pas riche — et
nous savons que les fils atnés de lords
sont l’infime minorité,— il est appelé,
méme s’il esi doté d’un pére million-
naire, & s'assurer une Situation par
lui-méme et, la plupart du temps, en
émiyrant et en colonisant. Voit-on
alors par suite de quels entralaements
physiques il devra s’accoutumer 4
supporter les fatigues de toutes sor-
tes et toutes les intempéries des sai-
SONns ?

C’est donc, jusque sur cette matie-
re spéciale de l'éducation physique,
la grande loi des conditions d’existen-
co qui détermine les maniéres d’étre
des sociéteés.

Nous allons, toujours a la lumiére
de cette importante loi sociale, voir
quel régime peut le mieux s’adapter a
nos conditions d’e.cistence, et je préfe-
re infininimont ce dernier terme a ce-
lui d+ «tempérament» qui péche par le
vayue, parla contradiction des idées
qu'il évoque et qui, pardessus tout,
a ’extréme danger de paraitre un ar-
yument péremptoire.

Il nous faut donc cuonsidérer quel-
les sont, en Ifaiti, les conditions
ordinaires d’existence.



———

POEME EN PROSE
17 Octobre 1907.

Six heures du matin. Le soleil qui mon-
te auré Je d’une gloire de pourpre et d’or
le fort Nuional. Tenant, d’une main, le
drapeau b'colore qu’une brise legere fait
osciller do.cement, et brandissant son sa-
bre triomphaat notre Dessalines de bronze,
emorasse de son regard victorieux la plaine
et la mer. en

Autour du monument, d’an parterre co-
NL ai

quet, monte Ie parfum des jasmins, des
roses ct des tubeércuses, des lauriers roses
tendent éperdument leurs branches comme
pour otfrir a 1 E nancipateur les flzurs de la
victoire entre les minuscules batonetics
des feuilles lancéolées, et sur la pointe du
sabre du Heros, un oiseau ftrifeux, immo-
bile comme sil ctait de bronze aussi, ate
tend le premier rayon de Paurore, Le soleil
parur, Poiseau frissonne, et se met a chan-
ter. Ces seules notes claires troublent le
silence mutinal. Autour duo moaument, les
fleurs picuses embunment toujours,

*

¥ 4«

O osymobole, que ce parterre, emblome
de a reconnaisavee nitionale, que eet ot-

seau, cmb'one de Vesprit. de la poesic.
qui descendant du_ ciel, choisit pour sy
poser la pointe dune gliuve herofque et
cauveur !

O peuple! gus. rs cantissttce monte
toujours comme un ences at vd du Li-

beérateur ! Es tot pooe., quire: Waa eg cone
cet oiseaa, garde of Porbies pendant
ue tes veux scrutent hor: “Aen inipwdent
d. vor de lever de Pit to. Aurore, gare

He TU lo sa da pointe
. qui se dres-
ue supreme
de PEnergie

de-tot Woublier cc
de ce sabre que tit ha Patric. «
se sOus NOY ciel, enoun
orgueil, comme un symbols
Victorleusc.

vente

+ cae oe eee

=. =. aT WS a ee

PALES DETERS |

RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MEKCREDI 16 6 Oc rOBRE

Raromeétre 4 imidi 761.7

\mini rma 217
Temperature) yagimam 30,1
Moyenne dturae de la température 25.7

Le ciel est resté presque couvert toute la
journde,

Les nuages intéricurs sont devenus pais
et ont laisse. voir la couche des nuages su-
pericurs.,

Cest ce qui qui a donné lieu a un halo
solaire visible de rr h. 4 3h. et au halo
lunaire A 8h du solr,

Le baromeire n’a pas monté davantage

cette nuit.
J. SCHERER

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 16 Octobre 1907.
Présidencede Mr le Président H. Lechaud-

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et prononce!’ arret suivant:

Celui qui’ déclare la section criminelle
incompétente pour conniitre de Vallaire du
sreur Paul-Emile Laraque contre le sieur
Chéry Alcindor.

Puts entend |’atfaire de :

Najib Hamady contre Rafoul Chemaly.

Le juge V. R. Domond lit son rapport.

Ms Léger Cauvin pour le demandeur, est
entendu en ses observaiions.

Vu Vheure avancée le Tribunal renvoie 4
Lundi prochain la continuation de l’affaire
et le le siege est leve.

Chronique Mondaine
Hier a eu lieu 4 l’Eglise Wesleyenne le,

brillante, rehaussée pir une assistance choisic
et de beaux chants, au cours de laquelle
ont quété aimablement Mr le consul Altred
Cooke et Mile HdaLongehwarz, Mo Hubert
Alexis et Mlle Marie Cox.

A Vissue de la cérémonie réligceuse les
mariés, suivis'd’une longue the de voitures
s: rendirent au Champ de Mars, chez Mr et
Mine Staais Cox ou les atrendaient d’agrea-
bles surprises.

Reception brillante ct des plus cordiales.
Les nvariés partis pour leur nid d'amour,
on continua de danser fort tard.

Nous envoyons nos compliments les plus
enale ireus aux familles Cox, Gutgens et

-brun. ct aux cpoux Georzes Lebrun nos
oe Voeux de bonheur.
Depart
Hier est parti le steamer Viesinid aves
les passayers suivants pour :
‘Petit- Goivy © oM. Napoléont, Mane f.

Montpeirous,

Moiite Ve ‘Bay: .

Géndé.al Seymour bain,

Me WLW ebsbe r. Henri Greyer.
Jérémie > Mr J. Goldsun.
Theatre Haitien
Nos amis du Thea re hai¢cn nous prient

Mannoncerguisont ay! spurned A Jouds 2 | Octo-
bre, la nouvelle représentition de D Dessalines.
le dramede Coicou ; et gu’en outre by piece
inprimede paraitra inidgrale ement 4 "afin de la
semuing prochiine. ‘VToutetuis es souscrip-

curs qui voudront avoir fe premier acte,
muni de lepréfree etd ta dedtzice, pour-
ront lo réclamer des samedi.

Service Hydraulique

Les abonnés du Servie: Hydraulique sont
prévenus gue lei de ta Source Plaisance
seraoarraies, demain, de 6 feares du matin a
6 heaves du soir pour ciase de réparations
urgentes.

Port-au-Prince, le 17 Ogsovre 1907

La Direcrion.
Renseignement utile
Le k::

Herbe annuclle, de ro ometre 2 112 de
hauteur, de culture trés ancienne, puisque
des documents chinois remoatart a pius de
}-700 ans cn parlent dgjai; celle ne doit
gucre ctre moing ancienne dans 1 Inde. d’ou
elle s’est répandue jusqu’en Syric, puis en
Egypte, en Italie, en Espagne et plus re-
cemment aux Etats-Unis ( Louisitne et Ca-
roline ).

Quonque répandu aujourd! hui dans toutes
les parties du monde, c’est l’Asie méridio-
nate qui en produit les lus tortes quanti-
tés, notamment les Indes anglaises et néer-
landaises, la Chine, lindo Chine, le Japon,
‘e Siam, ete.

Sa culture se fait dans des terres inon-
dees naturellement pendant une partie de

Vannée ou facilement irrigables, dans des
sols souvent marécageux ou d’autres céréa-
les ne sont pas cultivables. Il lui fiut beau-
coup de chaleur et des engrats. Comme il
ne met que quatre A cing mois pour mirir,
on peut en faire plusieurs récoltes dans une
méme année.

C’est un des principaux mais non lali-
ment exclusif de tous les Asiatiques comme
on le répete souvent. Ainsi dans I'Inde, le
Riz, abondant dans la présidence du Ben-
gale, Vest peu dans celle de Bombay et de
Madras. Li, on cultive engrand divers Mil-
lets, surtout le Mil qui constituent une des
ressources alimentaires les plus importantes

| de l’Hindou.

| Mais pour notre colonie 4 population si

i derse de Il’Indo-Chine, le Riz est non seul-
ment un article de premiére nécess'té, mais
encore un objet d’exportation de grande va-

mariage de Mlle Cairne GarTGENs unie aj leur. Les 4'5 de nos importations de Riz

Mr GeorGes L srvun.

en France provicnnent de I’Indo-Chine,

Les mariés ont été conduit 4 l’autel par | surtout de la Cochinchine et du Cambodge.
Mr Kessler et Mme R. Broward. Cérémonie | Ce n’est méme qu’une faible partie de leur

nes

———— OO

production, paisqu "on 1899 le total de cette Arrestation de Gustave

exportation s'est cleve a prés de Seo mil: Parts. _M. Gustave Ilervé, le chet
lions de kilos, évalués 2 roo millions de|de VPagitation anti- Militar iste, a
francs, dont plus de moitié ont été diriges | arrete “aujourd’ hui pour avoir
sur Hoag Kong pour étre consommeés dans} dans le journal « La Guerre Sogj
la Chine méridionale. lun article invitant les soldats fra
Le Riz et le Poivre sont actuellement les|a Se mutiner. Mis en présence ie 0
principaux articles exportés de I'Indo-Chi-| ge d'instruction, le prisonnier a
ne, en attendant que le Jute y gagne du] connu étre auteur de article ines.
terrain pour nous readre in lépendants duj miné, mais il a déclaré qu'il ng
Bengale. seutirait a expliquer le mobile de sep
Le Riz rend 60 i Fo fois plus quel’ orge acte que devant la cour d’agsi .
et Pavoine : il renferme environ 75 v/a de ~ Lez envoyés de Moniat-afia
fecut ee nest pas echauiline 5 c'est “done LONDRES. — Le secrétaire des AR
ur aimenttor indigud pour tes pays Wor] fuires EF ‘trangéres a refusé da recevole
PICAUS Mais 2 cause dest prayreté en glue [tos envoyds “de Moulai Afid, le préte
ten, le Rig ne peat servir ad faire du pur.) fant au trone du Maroc. Ces a onta
Par contre, il sert dins Piadaustrie des us-lyvont se rendre a Berlin pour lacher
sus employant des appre set fournit un ap-] fintéresser le Gouv ernement Alle
capormnr ada fabrication de Pami-/inand dia cause de leur mattre.
On abot sient eine SOLE PAL formenta- TanGen. — Les agents de Moulak
ois ct Aeon! ique, formantha base] ppatid ont cncore enfevé un lot de 140
fusils de ta douane de Mazagan. Le

Hervg

“
PS,

4

5) >
|

aera,
teu Vaile
lu Ra on Volek. ustiic dans ! Inde.

de Pemploi dans

bi piste de Ris trouve ditecteur de celle-ci a été remplacé le
it Pior. Ot du papier et des chapeaux a Octobre parune eréature de pré-
We pe ie. Les bilals portapi ce nom ont ene | reaid, tnt,
MWS aus. Nouvelles diverses
"pean 9.1251,"
UY GLO ‘Tltanger mi

DEPECHES RECUES CE MALIN

Milian mais la situation
tres Villes dir Nord de
ibe a tie taqareétante.

Mabato. -- Le gouvernement adé
cidé de rappeler le Commandant des
lroupes espasnoles a Casablanca duat
les dilléreiids avec le vénéral Deade
ont cause une friction entre les forces
frangaises et espagnoles.

Haver. —« Prins Wiilem Ifl» eat
aMriveé hier.

dans 12s au-
Vitalie eanti-

Accident

SHREWSBURY ( Angleterre ). Un
train duo Nord dol Anglete rere aibant a





















Bristol, a déraitlé der, Leaecident cau- Un Coaseil de cabinet a été tenu
sala mort de lO personnes ; de som- fee matin au ministere de llatérieur
breux voysgeurs furent blesses plus sous la présidence de Mr Clémenceaa,
ou moins eriewement. M. Barthou, indisposé, n’y assistait
Greve Générale pas.’ Les ministres s’occupérent des

Turix. — Lauréeve générale a été] atfaires du Maroc.
proclamee hier soir dans catt> ville Le ministre de la guerre communi-
Ly prefer a demand? des renforts de/ qua uo télégramme du général Drade,
troupes. Le train qui transpo:tut cele | annoucant que le rétablissement de
les-ci a sta abindonneé pur so. per-[la paix se poursuivait avec le cop-
sonne! & Casale-Monferato, cours des matrabouts et d’Oudjehad.
La wreve odndéraioe a Ovalement ate Le Conseil décida ensuite de dépo-
votée a Cone, Ferare et “Parme. ser des la rentréa des Chambres un
Choléra projet de loi portant Vouverture daa

SYePEPERSB ot — Le cholére fait] Credit, de six millions pour secours
de rapides procees dans les provin- 4UX Victiines des inondations des dé

partements du Midi.

On signale de nouveaux violents
orages dans l'Ardéche, I’Hérault et le
Roussillon.

A CGonsavy, Prats de Molle et Rigar-
da (Pv rennées Orientales ),til y a uae
dizaine des morts et de d‘gats consi-
dérables.

Le général de brigade Latfon de La-
debat, commandant de J’arlillerie
cinqnieéma corps, est nommeé 889
chef d’état-major de Varmée en 16a

ces de Nteil- lin i gol¥ et Iikaterisaos-
law.

Mise en lib rtedu caid Maclean

Rawat ( Maroc ). —A la suite dune
entrevue entre M. Regnault, ministre
de Franee ad Marae, at Abdel- el-Krim
ben Simao, aacien ministre des Af
aires KMtrangergs du scltan, lao mise
en liborte tha eabd VPanry Maclean
peut inaintenant tre considérée corn.
me assurée.

Nouvelle inondation 3108

vacement du général dev divis
ADGE ( Hérault ). — Un: pluie tor- Zitnmer. ommend la vingiiem3 divi-
rentielle d’une durée de 8 hres vient] sion d’infanterie.

de causer une nouvelle inondation de
toute la vallée de l'Hérault.
Election municipale

LISBONNE. — Le roi Charles a signé
aujourd’hui un décret renvoyant 1é-
poque des élections municipales en
Portugal, apres lapptication du nou-
veau code administratif.

LEmpereur Francois-Joseph
VIENNE (soir). —Le bulletin de
santé publié ce soir par les médecins
sur la santé de VEmp:reur, dit que
état géacral du malades est plutdt
satisfaisant.
VIENNE. - L’état de ’E mpereur n'est
pas aussi sati-faisant qu’hier. D' oprés
une dépéche de Prague, la famille im-

périale fait ses préparatifs de dép art
pour Vienne.

CasSaBLANCaA. — Un détachement 30 :
cent cinquante cavaliers marocaias,
armée de fusil modernes, cid
par wu Marabout, arriva aujou
au camp francais et a fait sa so
sion au général Drude.

LIGNE HOLLANDAI

Le S/S « PRINS WILLEMS
venant directement de New-
sera ici probablement aujo
hui por continuer le méme
pour Saint-Marc, Petit Goave,

yes, Jacmel, Curacao. etc.
Port-au-Prince, le 17 Octobre

GERLACH & O ACmnTes



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Jalousie 4 1a confiture
Fruits
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Attention !

La demoisel!e Exaike Durots, soussigneée,

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ssanten sa qualité de nicce et Wheriticre |

Beduharnals J" Francais

# feve la Vee Saint Léger Pierre Jean Louis |

ponce et fait savoir au public et au com-
mreengendrnl et notamment 4 Mes-
murs les AVoOSUS, Notaires, ef arpenteurs
blics qu'il exts'e entre cHe et les sicurs
adames Whitty d puis lo 7 mai roo6. de-

aale Tribunal civil de Port-au Prince,

|
wa proces relat a lanallics des deux Tes- |

ments faits par la Vve Saint Léger Pierre
em Louis, concernant deux proprieteés lais-
es par celle-c', A savoir:
%— Un imm.ubdle sis’ Por-aun-Prince,
Mee Répablicaine, en tace duo marehe Val-
Me, mesurant douze pieds deux pouces
facade sur guitre-vinge deux pieds de
wondeur borad savoir : au nord par les
mes Magdeleine ct Theérése, au Sud par
Dmé Marcelin et Mine Vve Lafontanr, 4
Ueest par la Rue Républicaine.
Sar cet immeuble est construite une
le en = macgonnerie couverte en todles,
ant le N° r2y ; dans la cour il existe
chambre construite en bois et couverte
mtéles 5 et 2° un autre immeuble sis en
me ville, Grand’Rue, attenant A lancien-
fopricte Capré Stacco ;
rcet immeuble est construite une
uson basse en bois ;
En conséquence il est’ fait défense for-
aux notiires publics et 4 tous ceux
Pilappartiendra de passer toute vente ou
mation quelconque relative 4 ces deux
t€s qui sont actuellement en litige.
Port-au-Prince, 17 Octobre 1907.
Euaire DUBOIS.

Electrothérapie

| Docteur C. GAVEAU,





de V Université de Harvard
( Etats-Unis d’ Amérique. )
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Coin des Rues Férou et du Cendre,
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affections CHRONIQUES gé-
i 0u locales, ° °

»MALADES doivent savoir qu’au-
ils Peuvent étre GUERIS sans

. Chirurgicale, par I’Electro-
, picientifiquement appliquée
7 P Gpart des maux dont souf-

~eeniié. Et le médecin méme
dana lintérQt de ses mala-









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des, a les encourager et a le: voir
guérir sans une opération chirtrecal-
délabrante et dont les suite.
souvent les plus graves.

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