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| N° 166 .
" ANNEE, PORT-AU-PRINCE (uaitt) MERCREDI, 16 OCTOBRE 1907.

Le Matin

QUOTIDIEN











ABONNEMENTS : DIRECTEUR?

LE NUMERO 10) CENTIMES.



|
yar MoIs Une Gourde p'avaNce | Clément Magloire,
|

| an on Les abounements partent da rer. et da 15 de chaque
DéPaRTSMENT? & ETRANGER : | REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
vrais de poste en sus. ‘ i

45, RUE ROUX, 45. ' Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis.







— er ee ee nee ee eee eee ee ene fe oe se ee ee
a = ee ne ee — en ental : = 7
SS : : <= —



emer Tl. ee ee

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



A eR ee ee SE

’ PE TY TFT We A . . . i | “ (aus Traversiere, Edouduriacd Kdouard, A
oe eT SLATVET _ exaime ean. NMosxandre Delaunay
: OS . Moise et Nestor Durmav. THs étaient
-—— assistes da Ro PL Presume, aumonier
de da Prison ms ye
a . ai souvent souri de pitié 4 voir des gens
Assistatent & cette execution toutes J I 5

qui dans notre milicu se donnent pour des

Nouvelle Provocation des ennemis de lordre.

A . ; Ae 6 les antovitées milifiros de ha Capttale, piyceHecrvels avane * ac
| Exécution de cing condamneés a mort. Meee ee ocean eee Aitlaenes| [eligctuels avaneés, gui passent pour tels,
| au maiueu dune iamense aluencCe | randis qwincomplets dans leur culture, dé-
_-— de citovens de tontes conditions qua-

Vaitreunie le. bruit del tat d nucs didées générales et imperméables au
cipe de la défease. Mais tes fits fu- [7s reunis te Dru e lattenta Uf} prand courant des principes modernes, ils

‘Un ibl le :
Va horribleattentat aeu fieu hier Champ-de-Mars.

inqai asecoué d’un violent émoij rent si patents, ba culpabiite des ac- . font protession de dénigrer les idées de salut

la population des environs du |cusés si évidonte, lears propre: dé- 7+ que nous nous cvertuons 4 répandre, dont

p de Mars. clarations si aceablantes pour e@ux- Tas frasments da la hamha ant été nousvoudrions voir esprit haitien se péné-
‘Us peu avant six heures, alors sgue | meas que fod eure cura Mretit COU Fraeuenlis 5 a Vexamen, Ton a consta- C’est le malheur des temps

i illai , ade Ss ala peine de mort. , gu’elle e ai = matieres ex- a . ;

bquartier sommeillait encore, une|damnueés a la peine den té qu'elle contenait des matieres ex Il est vident que nous ne voulons voir

Le Conseil, dans son itapartialité plosives du plus redontable effet.
men put renveyver qu'un seul contre }|Mais Pon a du conz=idérer aussi que
quial vo avait iusuffisance deo preave. Pees matioros Inferdites au commerce

Lo juzement n’étonna personne. ge pouvarent s2 frouver en Possession
Les condamness, avant le verdict étuent des citoyens de peu de valeur et de
déja condamnes dans vesprit pubsic ! nufle for tine ope la Justice a condim-

Neanmioins, le Goavernem ait Vor ads, Cette cireonstance da prix éleve
luptexereer sa cléimeney envers [es de Tenn tend & contirmer les Avis
ooad unnes et ly Ge Nord se laiss ant prec tant da Service de stirete Inte.
alier Qsaboute matarebe, pechait. die peredr que ds fa Police a PExtérieur, a
foils qae serabent gauges les prevenias PS evour (aie des eePan ees notorres ql
en faite, de wracby auteurs et compli pork regen le am ‘iiiear accueil dans le
eos de da footative d’assassimat pean P Paves, se matent encore de fomeanter
dite coutre st personne et du eomplol pes uw be o ves Poe u teste tos Ap Dro -
contre Pordre des choses ¢habi Btppet a cs et suv les ruines
le chef de iicrat, Woneredse ment, al me : Iles depo rilles. ceux que nous combattons, ce sont les 1e-
tendail fe rmoment off ib ouvrirait aan Evidem nent € 2s etrangers 1A ne sont} veurs hypocrites qui se croisent les bras,
coupables bes portes de leurs cachots, pate des aver ii trers Sas , Chablisse- se posent en histrions hautains et ridi-
comptant sac deur rep sntie sim cece, nent chez vous sans nuts mterets | cules, lom du champ d'action, pour y
confiant qu'il) est dans ta foree dupimatériels of sans Pénergie morale} atler avec emphase de leur petit sermon
Gouvernement a réprimer nimporte voulae pour so fivrer aun travail au-} sur la montagne.
quelle tentative séditicase. Softee que des mint. et... les récla-| ‘Théodore Roosevelt’ que dans des temps

Mais les ennemis n’avaignt pas dv-| mations diplomatiypuas, . tres proches l’on consacrera le promoteur
sarmé et latlentat d’hier est) ven Doe poreils altentits sont, dit-on, le?dua majestueux Evangile, l'évangile du
prouver «ue d= nouveaux mouvementsfeoreliaire de la crandea Civilisation. plus intensif effort humain », Théodore
tendaient a continuer Vetfroyable sé-}Mais nous avons assez longuement] Roosevelt a écrit dans I’« Idéal Américain »
ria dedésordres congue par «un tasde fdit ici meme ce que Nous pensons de}que !homme qui, agissant, agit mal, est

ens rdus d2 dettes et de «crimes [ia vraie CIVEISaAuO. dont noux nous ré-| millefois moins blimable que celui quin’a-
fans fe bat de ‘renverset Pordre del efamons pour n’avoie pas 4 dire com- | git point et blame en des phrases lyriques
choses actuel. bien nous nous refusons a influence et avec une logique convaincante ce qui ess

‘nament résolut alors ]de ces tristes exotrynes qui vient) mil fait.

, Le Gouvernem t du 20 Septem-] importer chez nous las pratiques frau-}| bu reste Platoa, quand dans sa Républi-
d’exécuter le Jugomen -syorement le;duleuses, Vimmoralité dans la famille} que idéale il proscrivait « l’engeance ¢lo-
bre afin da Prevent i2uXx attentats et dins la vio publique, .... la Con- |guente et stérile » des poétes, il n’enten-
retour de cos ead ins la population | solidation et la Dynamite. ait pas du tout lui, le philosophe 4 1l’Ame
qui jettent ya ate ee rigands enne- | aaa EEE ardente, amoureux des bellés formes et des
otiaedk Ora vail ‘de compromettre le Ta- L’administration du « Matin »]idées éleves, limiter la vie sous un niveau
mis du tra ° ‘rangers et x abonnés de la Ca-{avilissant ai comprimer les élans de l’Ame
b des honnetes gens, étrangers annonce au ¢ 5 c ; ¢ Varme

ur jtalequils ne doivent rien ver- {humaine vers la satisfaction des besoins im
nationaux. P ents ou autres,|médiats. Platon demandait seulement que

i tin cing des condamnés ser, abonnem , _ Seulement qo

Et hier mano qa tes les forma-!que sur RECGUSIMPRIMES et! pour la plus grande prospérité de 1 Patrie

furent exec aye ont les nommés :signés de M. l Administrateur. | chaque citoyen band4t tous les ressorts de

pate détonation éclata : c’était une
qui, placée sous les rails des
MAWays, tout pres du pont en miu
Wein de fa grille du Palais, partut
heontact des rouesdu premier train.
Dpuis quelques jours, certaines ru-
wars sourdes,des inenaces couraicn!
ms le manteau qui avertirent la por

tun brigandaye qui se préparait
tdoat le signal serait ainsi donne’ at
beentod l'on s’y attendrait le moins.
Ea effet, qui pourrait s‘altendre a
@treprise si criminelle”? qui poru-
appréhender un pareil mouve-
aprés la modécation et la says

qe vonait de montrer !e gouverne-
& loccasion de ta derniére con-

aucunement I’Haitien se déprendre de Vet-
fort en vue d'un perfectionnement moral,
d'un exhaussement de sa conscience et de
ses aspirations. Ce que nous lui conseil-
lens, c’est plutot de donner le pourchas aux
songes creux, c’est d’élever sa cérébralité ud
summunm per alta, A condition de «buters a
des réalisations pratiques.

Et veuillez noter que réalisation prat-
que ne Vise pas A signifier seulement des
contingences plates et sans beauté, l’unique
appropriation des moyens de se_procurer
du contort grace aux profits tirds de la ven-
te des pores.

Ceux gue nous croyons condamnablee,






















dernitre conjuration ! Vous save
quelles gens pour fa plupart
ui loi, quelle cohue de rebuts
ax l'avait tramdéde! Vous vous rap-
qaels buts horribles elle so pro:
: Vassassinat du Chef de I’Etat
8s principaux lieutenants, lir-
de la ville, le pillage et tous les
63 sur les quartiers coin-
et les riches résidences !
ment, énergiquement. |’u-
t ses mesures. Les conspira-
at arrétés.
le retentissant juge-
ptembre dernier. Au
pege de nombre d’étrangers
@ evaient assisté, de beaucoup
eas d’'an certain age qui virent
devant eux de tels proces
t de telles juridictioas, au
quatre avocatsde la dé-
sais membres d’an Conseil
Militaire ne firent preuve de
a de plus d'impartialité,
Pespect des lois et du prin-







+
errr rere sere eer genera snare eee “en





i

son étre pour se fixer un idéal trés lointain J Le Ministére Public, Luc Dominique,
qui soit un infini de bonheur appropriable 'conclut au rejet du pourvoi.
et pour, chaque fois cet idéal atteint ouap-| 2° — Charles Roland, contre un juge-
proché, s’en fixer un nouveau 4 poursuivre. | ment du Tribunal civil de Jérém e.
Quelle poésie contint jamais plus de | Le Rapporteur, le juge Jérémie lit son rap-
beauté humaine que cette séduisante théo-, port.
ric de l’etfort quotidien 1 accomplir en{| Le Ministéze Public Eug. _Décairei con-
vue du perfectionnement individuel. clut 4 la cassation sans renvoi du jugement
Ames laches impulsant mollement des: attaqué.
organismes malades et inactifs, appliquez~ 3° +L’Etat haitien contre Ed. Lyon
vous 4 déméler I’écheveau de réves nékn~| & C. ee °° oo.
leux d'un Ossiam ; fondez-vous dans le! “Lecture du rap ort faitpar le jupe Jérémie
flot vaporeux de parfums qui s’émanent des | le Ministére public Luc ominique conclut
selam d’un Haficz ou des czardas sauvages | a la déchéance contre 1’Etar.
stylisées par Petocfi Sandor. $° — Désilus Marcelin et Jh. Dessali-
Si vous, laimez mieux, acagnardez-vous ‘nes, contre les époux Joseph Jéréme.
sur un sopha moéclleax, armez-vous de la! Le Ministére Public, Eug. Deécatrel con
bouteille d’opium et pour la dilection su- ! clut au rejet du pourvoi aprés avoir entendu
|



pra-subjective tde vos oreilles aristocrates, | lecture du rapport fait parle juge Jérémie.
ouvrez le robinet pocétique ot Lamartine,! Le sicge est levé vu lheure avancée.
we Cyene fait Pleurer sa musiquette mono- Tribunal criminel
ne con:ne dans une vasque tintante. — | . -
. . ue duo ors Octobre ryo7.
Ec apres cela, rendez-vous aux Etats-Unis - , Audience du ry Octobre , / het d
’ . . . ‘ Mare - chef.
d’Amérigue. Allez visiter l'Institut Carne: | L'accusation est soutenuc par ic chet du
gie a Pittsburg, cet Gtablissement, ardent! Parquet, Me 1. Michel Pierre. .
Au bane de la défense se trouve AE

ui s’cleve tout seul et tres haut, Von met , Monferrié Pierre,
des centaines d’hommes en mesure de se! Le Tribunal composé , :
former, de poursuivre et d’atteindre les, Léon Nau, Doyen ; Valme et Chauvet,
buts les plus clevés capables d2 solliciter '@vatt 2 juger le nommé Jean Zo, deja
un ctre humain, but dont ta hauteur domi- , condamne a la peine capitale par le Drie
ne encore le lyrisme ie plus vertivineux. | bunal criminel d Aquin. — , '
Ibsen disait: « Le réve, Messieurs, le!. _Surun pourvoi forme par accuse, te
réve. clest la vie ' » Pribunal de Cassation statuant sur une ir-
Oui, le réve doit’comprendre toute la vie | egularité de la semtence de condamnation |

A condition gue le réve soit un moule AVAIL Cisse la de-ision attaquce et reno
qu'on prépare en vue d’y conformer ses i VO¥S Vathire par devantles assises du ressort!
personnelles actions ct directions. {de P ort-au-P rince. ; |
| Jean Zo a donc été soumisAde nouveaux |
bats.
Malgre toute la vehémence de i’accusa-!
tion, la détense présenice par un jeune sta-j

pocme en action, ot grice 4 un homme

comme suit

. . . . ° e . * \ ° . : . . . ! 4
Mais le réve, le réve 4 plus Pintini qui! de
descend des nuages et demande aux choses |
de se soumettre i la rigueur de son a prio | oe Dee .
rtsme, de s’y soumettre pour éviter la levee | flare. Ms Monterrié Pierre, va cmporté. |
des armes et le lancement des bombes, ce Les débats n’ont pas été longs yy

‘ ‘ soe , ‘ deny tener Te Ture Nresude war Mr. Mnutev
| Garescher, a rendu on verdict nécar'f

eo %e 1 . no a e -

ser de notre République. , , ;
Son salut est ice prix. | = Jean Zo a done te acquitte et mis en;
"diberte.

ie .
Naissances

PALES DIVBRS joc Sessscense



mes au

Al
Mite Gib-



monde bier matinune jolie tilie -
DA.

RENSEIGNEMENTS ha Les «Poa woe MIAEVAL a cu aussi!
pee, | a joe de voir deur jeune famille augmenter:
METEOROLOGIQUES une mignonne tille > Jeanne. |

. Nos meilleurs complimen s aux heureux:
Observatoire époux et mille voeux aux bébes.

DU i
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Brochures :

Nous avons regu du Cap-Haitien, deux!
nouvelles brochures de M. Henii E:tenne,

Marpi 15 Ocropre se Oh
j intitulées Mon Triomphe Moral.

Barométre 4 midi 761,1 En remerciant l'auteur de son gracieux
ini envoi, nous lui présentons nos félicitations
T minimum 22,5 , , .
empérature mazimum 28,4 pour sa persévérance a poursuivre le triom-
. he de sa cause.
Moyenne diurne de la température 24,5 P

Frermeture de la malle

Les dépéches pour Inague, New-York et
l'Europe ( via N-Y ) par le sis « Allegha-
ny » et celles pour Petit-Godve, Jérémie,
Montego-Bay ( Jamaica ) par le s[s « Virgi-
nia» seront fermées ce soir’ 4 heures
précises.

Port-au-Prince, 16 Octobre 1907.
Renseignement utiles
Le Manioc

Plante vivant 2 ou 3 ans, 4 racine pro-
duisant de gros tubercules, pouvant attein-
dre 1 metre de longueur sur 25 centimétres
de diamétre, souvent en nombre considéra-
ble et se développant sans interruption pen-
dant plusieurs mois.

Originaire de l’Amérique tropicale, le
Manioc est cultivé aujourd'hui dans pres-
que toutes les régions chaudes du globe,
pour la fécule trés abondante contenue dans
ses tubercules, associée 4 un poison violent

Le ciel est resté couy

ert toute lajournée.
Pluie 41h. 45 m.

Marquant au pluvio-
métre 6,4 millimétres.
Orage au S W vers 4 h.
Couronne et halo autour de la Lune.
rometre continue 4 hausser un peu
trop rapidement, au milieu d’une atmos-
phére trés humide.
J. SCHERER

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Andience du Mardi, 15 Octobre 1907.

Présidence de Mr le Vice-Président Ernest
Bonhomme.

Le Tribunal prend sidge 4 dix heures e
demie du matin et Prononce les affaires sui-
vantes :

1° — Silivine Marcelin et consort -
tre Cadet Choisir. ° son

Le Juge Jérémie donne |
fapport.

ecture de son

‘sonnu en Europe ou il sert a faire des po- |
tages comene son similtire le Sagew, mais |
ccluiccl provient dun palmier répandu en

Fest
aVbT71¢

heureusement volatil, car il disparait par la!
cuisson ou !a dessication. Préparée ainsi, |
cette fécule est un aliment sain, de diges-.
tion facile, qui dans les régions tropicales
remplace souvent la pomme de terre.

Le Manice se ainttiphie facilement par
boututage ; 11 supporte aussi bien une pé-
riode de sécheresse prulongée que de pluie
et conserve ses tubercules en terre pendant
longtemps. Ce sont de précieux vavantages
pour Vindigéne comme pour |’Europeen
habitant on Vuyateant suus les tropiques.

Pour retiie: 4a Scule, on ripe les tuber-
cules apices les avoir iavés ct pelés ou ra-
cies. Li pulpe obienue est en suite cute
jusqu’a dessigition complete + on Vappelle |
Cassaiv, Tapioca, quand fa fécule a été déla- '
ve dans Peau, malaxée ere > pour n’en
garder que Ics parties les plus fines. |

Le Tapioca cst un produitde luxe bien |

4
ar . {
Malaisic et on Poly nesie. . |
En 1899, la France a imporré 5 1.000 |

los de Tapioca dont un quart a dé livre |
la consomnnition. |

. i

L2: President

Hier est entréle steamer Preesident AVEC

k
a

1

ies Passavzers suivants venant de :
Sto Domaigo +: Domime Gonziles.
Caves . Victor Wallon, Péere Auguste.
Kingston > Paul, Lapointe, Pierre Jackson.
Le President est ieparti dans la soirde |
avee les passayers suivants pour:
Jacmel A. Pow miayrac, Georges Sejournd. |
Cayes : Vhomas R. Picco, Charies} Vrave,
Hendrique Moise, Joseph Malachy.

San'o Domes. Mone Edine St-Luuis et |
enfant. | |
Jérémis s Jean Duteu, Marie Lise Noel,
Lorméiin Alcindor., RLV. Jerome, A T

Mme Alcezucrre, C upoux,

Me Tin ee ees Wedea "Phi:

lippe Bridgewian, Cuvier Rouzier, Napo-
Keon Sanit,



Le Virginia
Le Pingeant cat entrée ce matin
passagers suivants venant de :
Gonatves > Fomitie Riboul, TP. Rigaud. A,
Arbasteot hy Ci Sterling D. Laporte, Mme
'. Romain, Léa Romain

avee les

Roma ectentir, &
Asia Wis, déprro A Ro Durand, L. Get-
frori, Aline Limass, Léon Thébaud, Jean
Moussa, FL Addor, D. Guillaume, R.V.
Cabeche, Aristide Champonneau, Amelia
Auguste, Mret Mme L. Mathelier, Mime
Mormemy Constant, Hérard Débrosse, Mme
K J. Philippe, Clément Sajous, Léo Sajous,
A. Gittrard, RK. Chenes.

en oe ee Oe ee ee
———— a ee ee ees







Priére d’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATINs»
atin qu'il y soit de suite rameé-
—————eeEeEeEeEeEeEeEEeEaa—————EEEEEET_TE—EEE

1 Bell
gsote “Vue



DEJEUNER DU 16 OCTOBRE
MIDI A 2 HEURES
Pria: G. 2.50

Beurre de Copenhagte
Radis
Omelette aux fines herbes
Brochettcs d’ortolans
Filet Mignon aux pommes
Flageolets au lard
Riz blanc au gias
Soufflé 4 la Régence
Fruits

Café
1/2 Vin

Houreles Erp

I gé,

|
i
|




















|

DEPECHES RECUES CE maty.

en

“+

LL’ stat de santé de Francois-Je 3.

VIENNE. — L’Empereur Frame
seph était unpeu mieux
mats sen état s’est de nog
vé vers le milicu de la j
médecins craignent une ¢
pheuimonie sénile. La tempére:
S. M. est au-dessus de la. ng¢
tous les membres dz son entos
sont consternés.

La-Have. — Les nouvelles
nant la santéde I’Empereur F
Joseph sout un grave sujet de
cupation pour les représentagts
pulssances curopéennes rdéungig®
principaleme:t pour celles qui. fest
parties de la triple alliance.

VIENNE. — L’état de santé de Ig.
pereur Frangois-Joseph reste inchap

|
|

|

Les Evénements du Maroo

TANGER. — Des lettres datées “@
Mavagan 9 Octobre disent que linfis-

pence de Moutai-Hatid ne fait que cre

tre dans le Sud du Maroc. Ces bettres
annoncent que dans la nuit du 8 0¢

‘tobre le gouverneur a fait sortir de ls

dotane Jou fasils qu'il a tait

sur des chameaux et envoyer aa
camp du prétendant au_ tréne. Les
caisses demunitions n’ont pas 6té toe

jcheées car celles-ci sbondent & Mare

rakesh. On s’altend ace que d'autres
armes svient enlevées de la douane.
On a appris que des milliers dare
bes sont partis de Marakesh a
nation de Mogador ; ils ont avec eas
un nouveau gouverneur qui repre
sentera Moutsi-Hafid. Des lettres re
wues de Rabat disent que le saltea'
Abd-cl-Aziz a été obligé d’avoir te
cours a la bourse de certains com
mercants de cette ville pour faire face
ases besoias personnels. Deux autres
navires de guerre espagnols sont af-
rivés ici.
Le roi Alphonse

LoNDreEs. — Un correspondant @
journaux a Madrid en relations isk
mes avec de grands personnages
la Cour dit que la faiblesee de
litution du roi Alphonse doaae
raves inquiétudes 4 ses inédeciss..

Le roi Léopold vend les bijoux

de sa femme ”
LONDRES. — D’aprés le coc .
dant de I’ « Observer » 4 Bruxelles,
peuple belye est indigné de ce que
roi Léopold a décidé d’antoriset ;
vente aux enchéres publiques 6
bijoux de sa défunte épouse la te
Marie-Henriette. .
Nouvelles diverses
Paris. — Rente 94.10.
HavRE. — « Prins Willem [5
art.vé ici. — Le « Cheruskia » &
rivé dimanche de Curacao 6:
zuéla. 8
Paris. — La situation au ud
inchan e . "
Par ore de nouveaux of
inondations contiauent dans
Deux maisons furent détruites
lie-les-Bains et 7 persounél
noyées.

n signale de graves dégats:
Béziers, Lamalou-les Baina |
bonne. -

M. Caillaux inaogura &L
ille et












d
4A



Bornard |’Hdtel-de-
M. Doumergue p

‘
Coty.



7 ee

panne, pres Lyon, 4 Vinauguration de
fhopital ©. du groupe scolaire.
uM Ruau et Chéron inangurerent a
Avranches les nouveaux pav.ilons de
rhospice.
ST-PETERS :
des élections tran!
s les env
re des candidats

a

BOUNRG. Les reéstituts
dSt-Péter-hours que

ACU atiquis.

' WASHINGTON. —- La Cour supreme
} ges Etats-Unis a repris 80s trhavaun
k

} ggjourd hui.

—_—___aleaee
VENTE DE BIEN DE MINEUR

En vertu de la grosse d'un jugement
tribunal civil de Port-au-Prince en date du

quatre octobre mil neui cent sept, enregis-

trée, homolouaty de la debberation d
Conse! de timnille doo miner Joseph An

nulysse Conolin Georses en date da vinet
deux juin wil nent cent-sept ;

Il sera procede Je jeud: vingt-quitie ve-
tobre courant \ trois heures de Vaprés-mi-
di en Fctude ct par le ministere de Me Kie-
ber Vilmcnay, notaire, demeurint Ports
ao-Prince, ruc du Centre N° 93,

A la vente au plus cotfrantet demster ene
chérisscu: d'une maison situce d Portecu-
Prince, Grand Ree No ays.
deux pices, ved ses dependances. cscs

Compo. de

y .
we

limmeuble sur iequei elic est consiru.te.
mesurant cuatoize pteds de higade sur
trentu-six de protondeur. boric tu Nord
par Deschamps Lamcert, au Sudo par An-
nulysse Coriolin) Georges, AcE ts paca
Grand Rac ct 4 POuest par divers.

Ala regue:e de Madame ‘Portus [he

ty. propristaire, tutrice dative du dit am
neur Joseph Annulysse Corioiin Ceorses.
son fils, domicilide cho demeurtay . Per
au-Prince. ayant pour avucar Me Micnes
Oreste, soussrrac. en présence de Monoitl
le General, Servius Frangois, proprict tire
domicilic ec: deuizurant a Porte ru-Pritce,
subrogé-tuteur duo miineur sires ims a
prix de quisie cent cingurnte sourdes eur
treles charzes dePenchtre ev. 2. Ge foo.

Pour plus amples rensetgiemi mts, 1 UF
le cahier des Charges et les pices depo-

ses che. Mi kK. Viimenavy.
Fait 4 Port-au-Prince. le 12 Octoore 1907.
(Siené ) Me Micuen ORESTE.

1

GQ





Eleetrothérapic

Docteur C. GAVEAU,
Diplimé de U Université de Harvard
( Elats-Unis @ Amérique. )
CABINET:

Coin des Rues Férou et du Cendre,
vis-a-vis de I Hotel Communal.

De 7 hrs. ad [1 hrs. du matin.
De 2 hrs. a 6 hrs. de Vaprés-midi.

TRAITEMENT DES MALADIES par les
Procédés nouveanx, efficaces, les plus
vogue en Europe et en Amérique.

nes affections SPECIALES de la
Des affections CHRONIQUES gé-
ou locales.
Les MALADES doivent savoir qu’au-
hui ils peuvent étre GUERIS sans
ion chirurgicale, par |’Electro-
ie scientifiquement appliquée
fre he plupart des maux dont souf-
umanité. Et le médecin méme
daa, PIE: dans lintérét de ses mala-
les encourager et 4 les voir
fans une opération chirurgicale

ec —_






arent |

es plus graves.

Wwirons montrent it victor.

du |

‘Beauharn

te et dont les suites sont
4

DEUIL

A L’ANGE GARDIEN

!
|
|

CREPE, ETAMINE,
DIAGONALE. Sir
(ck,
SIMELL, CACHEMIRE
GALONS DE GeEerek,
CHAPEAUX, BONNE-
TERIE, BOUCLES D'u



TUATRES, EYT¢ .

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YS, Rue in Réoser. Git’, ON





ETrtubDE
DE M-

als J” Fra

NOTAIRE AUX GONAIVE

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74. RU |

, VeEUBLIGAINE, 74.

Chapeau !
Chapeaux ft

Chapeaux lt! pi cononnen.

PAILLE SE PORTO-RICO
OCT

Sect.
T

JOSE SAN MILLAN

[Lo eortbean oe 1 vient avee le
COt. Pata oa te aargaabie,
M PAI phe EP Ate, Aouteter ot ube

FABRiQUi. DE CHAPEAUX
PLAGE GEPPRAGRD

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Pour tea. aes fate
les beoetaes.



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de da Prison ms ye
a . ai souvent souri de pitié 4 voir des gens
Assistatent & cette execution toutes J I 5

qui dans notre milicu se donnent pour des

Nouvelle Provocation des ennemis de lordre.

A . ; Ae 6 les antovitées milifiros de ha Capttale, piyceHecrvels avane * ac
| Exécution de cing condamneés a mort. Meee ee ocean eee Aitlaenes| [eligctuels avaneés, gui passent pour tels,
| au maiueu dune iamense aluencCe | randis qwincomplets dans leur culture, dé-
_-— de citovens de tontes conditions qua-

Vaitreunie le. bruit del tat d nucs didées générales et imperméables au
cipe de la défease. Mais tes fits fu- [7s reunis te Dru e lattenta Uf} prand courant des principes modernes, ils

‘Un ibl le :
Va horribleattentat aeu fieu hier Champ-de-Mars.

inqai asecoué d’un violent émoij rent si patents, ba culpabiite des ac- . font protession de dénigrer les idées de salut

la population des environs du |cusés si évidonte, lears propre: dé- 7+ que nous nous cvertuons 4 répandre, dont

p de Mars. clarations si aceablantes pour e@ux- Tas frasments da la hamha ant été nousvoudrions voir esprit haitien se péné-
‘Us peu avant six heures, alors sgue | meas que fod eure cura Mretit COU Fraeuenlis 5 a Vexamen, Ton a consta- C’est le malheur des temps

i illai , ade Ss ala peine de mort. , gu’elle e ai = matieres ex- a . ;

bquartier sommeillait encore, une|damnueés a la peine den té qu'elle contenait des matieres ex Il est vident que nous ne voulons voir

Le Conseil, dans son itapartialité plosives du plus redontable effet.
men put renveyver qu'un seul contre }|Mais Pon a du conz=idérer aussi que
quial vo avait iusuffisance deo preave. Pees matioros Inferdites au commerce

Lo juzement n’étonna personne. ge pouvarent s2 frouver en Possession
Les condamness, avant le verdict étuent des citoyens de peu de valeur et de
déja condamnes dans vesprit pubsic ! nufle for tine ope la Justice a condim-

Neanmioins, le Goavernem ait Vor ads, Cette cireonstance da prix éleve
luptexereer sa cléimeney envers [es de Tenn tend & contirmer les Avis
ooad unnes et ly Ge Nord se laiss ant prec tant da Service de stirete Inte.
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en faite, de wracby auteurs et compli pork regen le am ‘iiiear accueil dans le
eos de da footative d’assassimat pean P Paves, se matent encore de fomeanter
dite coutre st personne et du eomplol pes uw be o ves Poe u teste tos Ap Dro -
contre Pordre des choses ¢habi Btppet a cs et suv les ruines
le chef de iicrat, Woneredse ment, al me : Iles depo rilles. ceux que nous combattons, ce sont les 1e-
tendail fe rmoment off ib ouvrirait aan Evidem nent € 2s etrangers 1A ne sont} veurs hypocrites qui se croisent les bras,
coupables bes portes de leurs cachots, pate des aver ii trers Sas , Chablisse- se posent en histrions hautains et ridi-
comptant sac deur rep sntie sim cece, nent chez vous sans nuts mterets | cules, lom du champ d'action, pour y
confiant qu'il) est dans ta foree dupimatériels of sans Pénergie morale} atler avec emphase de leur petit sermon
Gouvernement a réprimer nimporte voulae pour so fivrer aun travail au-} sur la montagne.
quelle tentative séditicase. Softee que des mint. et... les récla-| ‘Théodore Roosevelt’ que dans des temps

Mais les ennemis n’avaignt pas dv-| mations diplomatiypuas, . tres proches l’on consacrera le promoteur
sarmé et latlentat d’hier est) ven Doe poreils altentits sont, dit-on, le?dua majestueux Evangile, l'évangile du
prouver «ue d= nouveaux mouvementsfeoreliaire de la crandea Civilisation. plus intensif effort humain », Théodore
tendaient a continuer Vetfroyable sé-}Mais nous avons assez longuement] Roosevelt a écrit dans I’« Idéal Américain »
ria dedésordres congue par «un tasde fdit ici meme ce que Nous pensons de}que !homme qui, agissant, agit mal, est

ens rdus d2 dettes et de «crimes [ia vraie CIVEISaAuO. dont noux nous ré-| millefois moins blimable que celui quin’a-
fans fe bat de ‘renverset Pordre del efamons pour n’avoie pas 4 dire com- | git point et blame en des phrases lyriques
choses actuel. bien nous nous refusons a influence et avec une logique convaincante ce qui ess

‘nament résolut alors ]de ces tristes exotrynes qui vient) mil fait.

, Le Gouvernem t du 20 Septem-] importer chez nous las pratiques frau-}| bu reste Platoa, quand dans sa Républi-
d’exécuter le Jugomen -syorement le;duleuses, Vimmoralité dans la famille} que idéale il proscrivait « l’engeance ¢lo-
bre afin da Prevent i2uXx attentats et dins la vio publique, .... la Con- |guente et stérile » des poétes, il n’enten-
retour de cos ead ins la population | solidation et la Dynamite. ait pas du tout lui, le philosophe 4 1l’Ame
qui jettent ya ate ee rigands enne- | aaa EEE ardente, amoureux des bellés formes et des
otiaedk Ora vail ‘de compromettre le Ta- L’administration du « Matin »]idées éleves, limiter la vie sous un niveau
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nationaux. P ents ou autres,|médiats. Platon demandait seulement que

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pate détonation éclata : c’était une
qui, placée sous les rails des
MAWays, tout pres du pont en miu
Wein de fa grille du Palais, partut
heontact des rouesdu premier train.
Dpuis quelques jours, certaines ru-
wars sourdes,des inenaces couraicn!
ms le manteau qui avertirent la por

tun brigandaye qui se préparait
tdoat le signal serait ainsi donne’ at
beentod l'on s’y attendrait le moins.
Ea effet, qui pourrait s‘altendre a
@treprise si criminelle”? qui poru-
appréhender un pareil mouve-
aprés la modécation et la says

qe vonait de montrer !e gouverne-
& loccasion de ta derniére con-

aucunement I’Haitien se déprendre de Vet-
fort en vue d'un perfectionnement moral,
d'un exhaussement de sa conscience et de
ses aspirations. Ce que nous lui conseil-
lens, c’est plutot de donner le pourchas aux
songes creux, c’est d’élever sa cérébralité ud
summunm per alta, A condition de «buters a
des réalisations pratiques.

Et veuillez noter que réalisation prat-
que ne Vise pas A signifier seulement des
contingences plates et sans beauté, l’unique
appropriation des moyens de se_procurer
du contort grace aux profits tirds de la ven-
te des pores.

Ceux gue nous croyons condamnablee,






















dernitre conjuration ! Vous save
quelles gens pour fa plupart
ui loi, quelle cohue de rebuts
ax l'avait tramdéde! Vous vous rap-
qaels buts horribles elle so pro:
: Vassassinat du Chef de I’Etat
8s principaux lieutenants, lir-
de la ville, le pillage et tous les
63 sur les quartiers coin-
et les riches résidences !
ment, énergiquement. |’u-
t ses mesures. Les conspira-
at arrétés.
le retentissant juge-
ptembre dernier. Au
pege de nombre d’étrangers
@ evaient assisté, de beaucoup
eas d’'an certain age qui virent
devant eux de tels proces
t de telles juridictioas, au
quatre avocatsde la dé-
sais membres d’an Conseil
Militaire ne firent preuve de
a de plus d'impartialité,
Pespect des lois et du prin-







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son étre pour se fixer un idéal trés lointain J Le Ministére Public, Luc Dominique,
qui soit un infini de bonheur appropriable 'conclut au rejet du pourvoi.
et pour, chaque fois cet idéal atteint ouap-| 2° — Charles Roland, contre un juge-
proché, s’en fixer un nouveau 4 poursuivre. | ment du Tribunal civil de Jérém e.
Quelle poésie contint jamais plus de | Le Rapporteur, le juge Jérémie lit son rap-
beauté humaine que cette séduisante théo-, port.
ric de l’etfort quotidien 1 accomplir en{| Le Ministéze Public Eug. _Décairei con-
vue du perfectionnement individuel. clut 4 la cassation sans renvoi du jugement
Ames laches impulsant mollement des: attaqué.
organismes malades et inactifs, appliquez~ 3° +L’Etat haitien contre Ed. Lyon
vous 4 déméler I’écheveau de réves nékn~| & C. ee °° oo.
leux d'un Ossiam ; fondez-vous dans le! “Lecture du rap ort faitpar le jupe Jérémie
flot vaporeux de parfums qui s’émanent des | le Ministére public Luc ominique conclut
selam d’un Haficz ou des czardas sauvages | a la déchéance contre 1’Etar.
stylisées par Petocfi Sandor. $° — Désilus Marcelin et Jh. Dessali-
Si vous, laimez mieux, acagnardez-vous ‘nes, contre les époux Joseph Jéréme.
sur un sopha moéclleax, armez-vous de la! Le Ministére Public, Eug. Deécatrel con
bouteille d’opium et pour la dilection su- ! clut au rejet du pourvoi aprés avoir entendu
|



pra-subjective tde vos oreilles aristocrates, | lecture du rapport fait parle juge Jérémie.
ouvrez le robinet pocétique ot Lamartine,! Le sicge est levé vu lheure avancée.
we Cyene fait Pleurer sa musiquette mono- Tribunal criminel
ne con:ne dans une vasque tintante. — | . -
. . ue duo ors Octobre ryo7.
Ec apres cela, rendez-vous aux Etats-Unis - , Audience du ry Octobre , / het d
’ . . . ‘ Mare - chef.
d’Amérigue. Allez visiter l'Institut Carne: | L'accusation est soutenuc par ic chet du
gie a Pittsburg, cet Gtablissement, ardent! Parquet, Me 1. Michel Pierre. .
Au bane de la défense se trouve AE

ui s’cleve tout seul et tres haut, Von met , Monferrié Pierre,
des centaines d’hommes en mesure de se! Le Tribunal composé , :
former, de poursuivre et d’atteindre les, Léon Nau, Doyen ; Valme et Chauvet,
buts les plus clevés capables d2 solliciter '@vatt 2 juger le nommé Jean Zo, deja
un ctre humain, but dont ta hauteur domi- , condamne a la peine capitale par le Drie
ne encore le lyrisme ie plus vertivineux. | bunal criminel d Aquin. — , '
Ibsen disait: « Le réve, Messieurs, le!. _Surun pourvoi forme par accuse, te
réve. clest la vie ' » Pribunal de Cassation statuant sur une ir-
Oui, le réve doit’comprendre toute la vie | egularité de la semtence de condamnation |

A condition gue le réve soit un moule AVAIL Cisse la de-ision attaquce et reno
qu'on prépare en vue d’y conformer ses i VO¥S Vathire par devantles assises du ressort!
personnelles actions ct directions. {de P ort-au-P rince. ; |
| Jean Zo a donc été soumisAde nouveaux |
bats.
Malgre toute la vehémence de i’accusa-!
tion, la détense présenice par un jeune sta-j

pocme en action, ot grice 4 un homme

comme suit

. . . . ° e . * \ ° . : . . . ! 4
Mais le réve, le réve 4 plus Pintini qui! de
descend des nuages et demande aux choses |
de se soumettre i la rigueur de son a prio | oe Dee .
rtsme, de s’y soumettre pour éviter la levee | flare. Ms Monterrié Pierre, va cmporté. |
des armes et le lancement des bombes, ce Les débats n’ont pas été longs yy

‘ ‘ soe , ‘ deny tener Te Ture Nresude war Mr. Mnutev
| Garescher, a rendu on verdict nécar'f

eo %e 1 . no a e -

ser de notre République. , , ;
Son salut est ice prix. | = Jean Zo a done te acquitte et mis en;
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Barométre 4 midi 761,1 En remerciant l'auteur de son gracieux
ini envoi, nous lui présentons nos félicitations
T minimum 22,5 , , .
empérature mazimum 28,4 pour sa persévérance a poursuivre le triom-
. he de sa cause.
Moyenne diurne de la température 24,5 P

Frermeture de la malle

Les dépéches pour Inague, New-York et
l'Europe ( via N-Y ) par le sis « Allegha-
ny » et celles pour Petit-Godve, Jérémie,
Montego-Bay ( Jamaica ) par le s[s « Virgi-
nia» seront fermées ce soir’ 4 heures
précises.

Port-au-Prince, 16 Octobre 1907.
Renseignement utiles
Le Manioc

Plante vivant 2 ou 3 ans, 4 racine pro-
duisant de gros tubercules, pouvant attein-
dre 1 metre de longueur sur 25 centimétres
de diamétre, souvent en nombre considéra-
ble et se développant sans interruption pen-
dant plusieurs mois.

Originaire de l’Amérique tropicale, le
Manioc est cultivé aujourd'hui dans pres-
que toutes les régions chaudes du globe,
pour la fécule trés abondante contenue dans
ses tubercules, associée 4 un poison violent

Le ciel est resté couy

ert toute lajournée.
Pluie 41h. 45 m.

Marquant au pluvio-
métre 6,4 millimétres.
Orage au S W vers 4 h.
Couronne et halo autour de la Lune.
rometre continue 4 hausser un peu
trop rapidement, au milieu d’une atmos-
phére trés humide.
J. SCHERER

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Andience du Mardi, 15 Octobre 1907.

Présidence de Mr le Vice-Président Ernest
Bonhomme.

Le Tribunal prend sidge 4 dix heures e
demie du matin et Prononce les affaires sui-
vantes :

1° — Silivine Marcelin et consort -
tre Cadet Choisir. ° son

Le Juge Jérémie donne |
fapport.

ecture de son

‘sonnu en Europe ou il sert a faire des po- |
tages comene son similtire le Sagew, mais |
ccluiccl provient dun palmier répandu en

Fest
aVbT71¢

heureusement volatil, car il disparait par la!
cuisson ou !a dessication. Préparée ainsi, |
cette fécule est un aliment sain, de diges-.
tion facile, qui dans les régions tropicales
remplace souvent la pomme de terre.

Le Manice se ainttiphie facilement par
boututage ; 11 supporte aussi bien une pé-
riode de sécheresse prulongée que de pluie
et conserve ses tubercules en terre pendant
longtemps. Ce sont de précieux vavantages
pour Vindigéne comme pour |’Europeen
habitant on Vuyateant suus les tropiques.

Pour retiie: 4a Scule, on ripe les tuber-
cules apices les avoir iavés ct pelés ou ra-
cies. Li pulpe obienue est en suite cute
jusqu’a dessigition complete + on Vappelle |
Cassaiv, Tapioca, quand fa fécule a été déla- '
ve dans Peau, malaxée ere > pour n’en
garder que Ics parties les plus fines. |

Le Tapioca cst un produitde luxe bien |

4
ar . {
Malaisic et on Poly nesie. . |
En 1899, la France a imporré 5 1.000 |

los de Tapioca dont un quart a dé livre |
la consomnnition. |

. i

L2: President

Hier est entréle steamer Preesident AVEC

k
a

1

ies Passavzers suivants venant de :
Sto Domaigo +: Domime Gonziles.
Caves . Victor Wallon, Péere Auguste.
Kingston > Paul, Lapointe, Pierre Jackson.
Le President est ieparti dans la soirde |
avee les passayers suivants pour:
Jacmel A. Pow miayrac, Georges Sejournd. |
Cayes : Vhomas R. Picco, Charies} Vrave,
Hendrique Moise, Joseph Malachy.

San'o Domes. Mone Edine St-Luuis et |
enfant. | |
Jérémis s Jean Duteu, Marie Lise Noel,
Lorméiin Alcindor., RLV. Jerome, A T

Mme Alcezucrre, C upoux,

Me Tin ee ees Wedea "Phi:

lippe Bridgewian, Cuvier Rouzier, Napo-
Keon Sanit,



Le Virginia
Le Pingeant cat entrée ce matin
passagers suivants venant de :
Gonatves > Fomitie Riboul, TP. Rigaud. A,
Arbasteot hy Ci Sterling D. Laporte, Mme
'. Romain, Léa Romain

avee les

Roma ectentir, &
Asia Wis, déprro A Ro Durand, L. Get-
frori, Aline Limass, Léon Thébaud, Jean
Moussa, FL Addor, D. Guillaume, R.V.
Cabeche, Aristide Champonneau, Amelia
Auguste, Mret Mme L. Mathelier, Mime
Mormemy Constant, Hérard Débrosse, Mme
K J. Philippe, Clément Sajous, Léo Sajous,
A. Gittrard, RK. Chenes.

en oe ee Oe ee ee
———— a ee ee ees







Priére d’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATINs»
atin qu'il y soit de suite rameé-
—————eeEeEeEeEeEeEeEEeEaa—————EEEEEET_TE—EEE

1 Bell
gsote “Vue



DEJEUNER DU 16 OCTOBRE
MIDI A 2 HEURES
Pria: G. 2.50

Beurre de Copenhagte
Radis
Omelette aux fines herbes
Brochettcs d’ortolans
Filet Mignon aux pommes
Flageolets au lard
Riz blanc au gias
Soufflé 4 la Régence
Fruits

Café
1/2 Vin

Houreles Erp

I gé,

|
i
|




















|

DEPECHES RECUES CE maty.

en

“+

LL’ stat de santé de Francois-Je 3.

VIENNE. — L’Empereur Frame
seph était unpeu mieux
mats sen état s’est de nog
vé vers le milicu de la j
médecins craignent une ¢
pheuimonie sénile. La tempére:
S. M. est au-dessus de la. ng¢
tous les membres dz son entos
sont consternés.

La-Have. — Les nouvelles
nant la santéde I’Empereur F
Joseph sout un grave sujet de
cupation pour les représentagts
pulssances curopéennes rdéungig®
principaleme:t pour celles qui. fest
parties de la triple alliance.

VIENNE. — L’état de santé de Ig.
pereur Frangois-Joseph reste inchap

|
|

|

Les Evénements du Maroo

TANGER. — Des lettres datées “@
Mavagan 9 Octobre disent que linfis-

pence de Moutai-Hatid ne fait que cre

tre dans le Sud du Maroc. Ces bettres
annoncent que dans la nuit du 8 0¢

‘tobre le gouverneur a fait sortir de ls

dotane Jou fasils qu'il a tait

sur des chameaux et envoyer aa
camp du prétendant au_ tréne. Les
caisses demunitions n’ont pas 6té toe

jcheées car celles-ci sbondent & Mare

rakesh. On s’altend ace que d'autres
armes svient enlevées de la douane.
On a appris que des milliers dare
bes sont partis de Marakesh a
nation de Mogador ; ils ont avec eas
un nouveau gouverneur qui repre
sentera Moutsi-Hafid. Des lettres re
wues de Rabat disent que le saltea'
Abd-cl-Aziz a été obligé d’avoir te
cours a la bourse de certains com
mercants de cette ville pour faire face
ases besoias personnels. Deux autres
navires de guerre espagnols sont af-
rivés ici.
Le roi Alphonse

LoNDreEs. — Un correspondant @
journaux a Madrid en relations isk
mes avec de grands personnages
la Cour dit que la faiblesee de
litution du roi Alphonse doaae
raves inquiétudes 4 ses inédeciss..

Le roi Léopold vend les bijoux

de sa femme ”
LONDRES. — D’aprés le coc .
dant de I’ « Observer » 4 Bruxelles,
peuple belye est indigné de ce que
roi Léopold a décidé d’antoriset ;
vente aux enchéres publiques 6
bijoux de sa défunte épouse la te
Marie-Henriette. .
Nouvelles diverses
Paris. — Rente 94.10.
HavRE. — « Prins Willem [5
art.vé ici. — Le « Cheruskia » &
rivé dimanche de Curacao 6:
zuéla. 8
Paris. — La situation au ud
inchan e . "
Par ore de nouveaux of
inondations contiauent dans
Deux maisons furent détruites
lie-les-Bains et 7 persounél
noyées.

n signale de graves dégats:
Béziers, Lamalou-les Baina |
bonne. -

M. Caillaux inaogura &L
ille et












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Bornard |’Hdtel-de-
M. Doumergue p

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Coty.
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panne, pres Lyon, 4 Vinauguration de
fhopital ©. du groupe scolaire.
uM Ruau et Chéron inangurerent a
Avranches les nouveaux pav.ilons de
rhospice.
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des élections tran!
s les env
re des candidats

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BOUNRG. Les reéstituts
dSt-Péter-hours que

ACU atiquis.

' WASHINGTON. —- La Cour supreme
} ges Etats-Unis a repris 80s trhavaun
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} ggjourd hui.

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tribunal civil de Port-au-Prince en date du

quatre octobre mil neui cent sept, enregis-

trée, homolouaty de la debberation d
Conse! de timnille doo miner Joseph An

nulysse Conolin Georses en date da vinet
deux juin wil nent cent-sept ;

Il sera procede Je jeud: vingt-quitie ve-
tobre courant \ trois heures de Vaprés-mi-
di en Fctude ct par le ministere de Me Kie-
ber Vilmcnay, notaire, demeurint Ports
ao-Prince, ruc du Centre N° 93,

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chérisscu: d'une maison situce d Portecu-
Prince, Grand Ree No ays.
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nulysse Coriolin) Georges, AcE ts paca
Grand Rac ct 4 POuest par divers.

Ala regue:e de Madame ‘Portus [he

ty. propristaire, tutrice dative du dit am
neur Joseph Annulysse Corioiin Ceorses.
son fils, domicilide cho demeurtay . Per
au-Prince. ayant pour avucar Me Micnes
Oreste, soussrrac. en présence de Monoitl
le General, Servius Frangois, proprict tire
domicilic ec: deuizurant a Porte ru-Pritce,
subrogé-tuteur duo miineur sires ims a
prix de quisie cent cingurnte sourdes eur
treles charzes dePenchtre ev. 2. Ge foo.

Pour plus amples rensetgiemi mts, 1 UF
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Fait 4 Port-au-Prince. le 12 Octoore 1907.
(Siené ) Me Micuen ORESTE.

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