Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 15, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PUNEE, Ne 465

PORT-AU-PRINCE (walt)

MARDI, 15 OCTOBRE 1907.





ABONNEMENTS :

an uois Une Gourde D’'avaNCE

DEPARTEMENT? & ETRANGER :

veais de poste en sus.

QUOTIDIEN



e Hatin



Clément

|



pn ae



Se a ee a Oa, a a: a ee

. DInBcTEUR



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

2 ae EDP TT
—=

Magloire,



See







LE NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les maouscrits ineérés ou non pe sont pas remie.

———————————————————————— eee

— .
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.



EXerClce egal

Hier suir je reyirdais la face bléme de la
eect, jo Ne sus pas trop pourquoi, le
que Cnorme me fit penser a cette enor-
etéte qui s'était dreside devant mot
wiques heures avant dans la chambre
an de mes malades. En vérité 6A me fait
wfire tout seul. cette tte rotonde ct
pee comme une pieinc-lune, ce pro-
gieax contenant dont on aurait pu
em vite et Wembléc proclamer lexcellen-
‘du contenu si MM. les physiologistes
avaient démontré que les facultés céré-
aes sont en raison directes de la qualité
pon de ls yuantité du cerveau.

Mais ce n’est pas tout encore. Cette tcte
RA si désopilante A voir, cette téte dont
Anatomic conpirée gagaerait 4 étudicr
ligne parabolique située tout au bas de
fcc, entre te mez et le mentoa et ayant
telqune chose du yroin avec ses commis-
Wes poussitcs 1 mi-joues, est le chef d'une
wpelence aux contours épastrouillints
mment capables de dérider un mort.

_Figurez-vous des bras d'Ephaistos,
large paraissine bien ventildée,

F bedaine pendante et trainassant sur
buisses qui semblent une lameniable
Phie sur la plapruré énorme de ce qui
ble. Et puis, 1 finit par des moilets
Mg, désinit imspiscem Vrai, quand jen-
ie crus 3 l’existence d'un Ramollot

Best le personnage qui s‘était mis de-
Moi et dont la bouche immense ¢sctl-

Ben me déglubant sa phraséologie | par

Wg et niaise comme sa tite.

L

€ que je me suis roulé, plus tard ! I
Wane crise de gastralgie et j'avais






une cuillerée 2 toates les
une potion 4 leas | mée.

juste Al’instant vd le bonhomme

8 un lasme tandis que

m hurlaic Seément sa doaleur.

@8t-ce Qui m’a cé un oiseau d'in-

qui a oie
) Qpreil ? m’imformai-je et vite j’avi-
- t une étiquette de
: cétait ma potion diminuce
& peine. Je pour-



it





Medecine

ratitia une vicille ila bouche démeublée. Stu-
pefait, je n’essayai pas de discuter cette fois,
connaissint Pinaltérable tempérament de ces
Bretons. I] me suttic de dire 4 mon cient:
« Vous auricz dd me prévenie que vous
m’aviez congédié et reniplicd pir ce plantu-
reux membre del Académieds Médecine a ta
boutonniére fleurie de la palme violeite. »
Li-dessus, je ‘ichai un bonjour see de mé-
content ala face de qui la colére monte,
rouge. et je sorts en me rememoiant une
anecdote si curicuse, tellement curieuse
qu'il fiut que je vous la conte. —

On rapporte, je ne sais plus ou, que cere
tain souverain, de oslle humeur un your,
demanda 2ses courtisans, quelle es) bat pro-
fession la plus répindue. On s'empressa, de
répondre qui. {i cordonneri¢, qui a maccas
nique, fea poe. br comme noite souves
rain ne doanut auew1 signe d apportion,
on ieta st lingue aux caicas et Medecine
fut proclamee par le monarque, le moar de
i’Snigme.

Er flanccar: dappliudir ? Alles-vous ayou-
ter... . ceste fois, non. Hy cut de sonr-
des rumeurs dins Vassenb'és et le souve
rain tint a lever tous les doutes. [i fit oan-
der la tere Ao un de ses courtisans ct Gr
donna i cxiuicct daller, sous pretexic de
migraine, chercher remede par la ville.
Imaginez-vous que le bonhomme revint de
cette promenade combien longue | avec
une liste inimaginable de médicaments.
vrai formulaire de thérapeutique enfanté
la compilation ettrayante de toute une
population. Le souverain avait raison.

En vérité, je suis fort teaté de recom-
mencer l'expérience, ne serait-ce que dans
un bat de statistique. Je voudrais apporter
cette statistique au pr Médical avec, a
cété de chaque médication, le nom de son
autear. £t le Jury Médical ferait le reste...
Peut-ttre n’aurais-je lus a souffrir d’un
incident comme celut d’hier. Vrai, je suis
encore sous le coup de la stupétaction
dont il m’a frappé. Je tombe encore
de Igeuse et je suis 4 me demander st
Vexercice de la Médecine est tellement ate
trayant que chacun ne puisse s¢ défendre de
sy livrer imponément les

¢ autait-on !
ae soemals la passion est-elle si puissante
pousser 4 braves [a com

petence ou
droit de faire de la loi un marche pied ? Tl
semble vraiment que /'exercice tllégal de la
Medecine ait acquis toute la sympathie du
Code ou qu’on ait passé un trait de plume

sur les chatiments qu’encourent ce qui
s’y livrent.
Encore si la modération et la mo-

destie temperaient Ia fureur de ces déré-
glements ; mais, il n’est pas jusqu’au_ res-
ect qui. ne soit maintenant refus¢é au
Docteur en Médecine.

L'humapité est sérieuscment menacée.
On s’impatiente des ascensions de notre
change et on ne s’apergoit pis que le taux
de la mortalité monte 4 des hauteurs ver-
tigineuses. Seule la routine en est respon-
sable. Et elle continue de se prélisser non-
chalamment ’ la faveur d'une incurie re-
erettable.

Cependant c'est une gangrene i tendance
envahissante, c'est un chancre phagédéni-
que d’un pronostic extramement sombre et
contre lequel des cautérisations énergiques
sMposent.

Docteur C. PEARSON.

PATS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunp 14 OCTOBRE

Barométre 4 midi 759.4
mini:2an8 22,!
Température} azimam 30,1

Moyenne diurife de la température 25,4

Le ciel a éré couvert presque toute la
journée. °

Pluie fine vers 6 h. ici et 4 plusieurs re-
prises dans l’aprés-midi sar les montagnes.

Halo lunaire 4 8 b.

Le barométre est en hausse.

J. SCHERER

u'elle confére d’embleée le,

Renseignement utiles
Colatier

Arbre de to 418 metres de hauteur sur
environ 50 centimetres de diamétre, 4 lon-
gues ct fortes branches, un peu pendantes,
spontané dans la région des toréts de l’Afri-
que occidentale tropicale, entre 10° au Nord
et 5 au Sud de 1’équateur, cultivé sur plu-
sicurs points de la céte 4 Libéria, Sierra
Leone, 4 Vile San Thomé, etc.

Les fruits de cet arbre sont 4 5 divisions
dont chacune renferme 6 4 8 graines appé-
lées, noix de Cola ( on écrit aussi Kola, mais
les noms indigénes sont Gourou et Oro )
de la grosseur d’un petit marron et qui,
dans le méme fruit, peuvent étre rouges ou
blanc-jaunatre. Chacune de ces noix pése
environ 30 grammes. Depuis des _ siécles,
les négres les recherchent avec avidité et
les machent fraiches pour soutenir leurs for-
ces et calmer la faim ; d’aprés eux, elles
rendraient potable l’cau la plus impropre.

La cola contient plus de caféine que le
café, de la théobromine ( principes du café
et du cacao ), du glucose, du tanin et une
proportion de fécule trois fois supérieure
A celle renfermée dans le cacao, tout en
contenant moins de matiéres grasses que
ce dernier. C’este donc A‘la fois un stimu-
lant et une tgatiére alimentaire, ce qui ex-
plique ses emplois comme succédané du
caté, du thé, du cacao, ainsi qu’en méde-
cine.

Il se fait en Afrique un grand commerce
de noix de Cola, recherchées non seule-
ment par les Noirs, mais encore par
Berbéres et les Arabes. Elles servent sou-
vent comme article d’échange contre de
ivoire, du caoutchouc, etc.

Laconsommation des produits préparés &
la Cola ( vins, chocolats, biscuits, etc. )
augmentant sans cesse, on a essayé la cul-
ture de cet arbre sar d’autres points du
be, notamment aux Antilles et dans |’ .
L’Alle tire une certaine quantité de
noix de an et cherche q en on
menter la production dans ses colonies

caines.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMIMELLE
Audience du lundi, 14 Octobre 1907.
Présidence de Monsieur le Président H.

Lechaud.

Le Tribunal prend sidge & dix heuees et
demie da matin et prononce l’arrét sabp
vant :





Celui qui ordonne une informauon
dans la plainte du citoyen Estimé Charles
contre le Juge de Paix de Gros-Morne.

Puis on entend les affaires de :

1’.—Melcadeth Cantave contre Aristide

Maisonneuve.

Sur la demande de M> Léonce la

Viard,

reproduction de cette affaire est fixée a.

Maudience de lundi prochain.

2".-— Pierre Régis contre le Juge de
Paix de la Commune de Torbeck.

Le juge P. Laraque lit son rapport.

Le Ministére Public, Elie Curiel, con-

clut A une incompetence.
3°.— Le sieur P. E.
sieurChéry Alcindor.

Laraque contre le, We" ;
(etant presente comme te beau-frére.

---—2e

—

— Certes, réepondic le nv ry mais j’avais

-eu des torts envers ma femune et je croyais

que je lui devais bien une petite compen-

‘sauon,

Le Rapporteur, le juge V. R. Domond. |

donne lecture de son rapport.

Le Ministere Public, Eug
conciut 4
demandeur.

Deécatrel,

Vadmission de la demande du:

y?.— Annulvsse Cherentint contre Phi- |

Iémon Jeudi.
Affaire renvoyce A une autre audience a
cause de ta miatadie da Juge-Rapporteur.

p°.— = Nadiib Hamady contre Rifoul |
Chemaly. !
M Lever Convins demande le ren- |

vot de Pathitre i Paudience de Mereredi.
Le rdle épuisd, le sitge est lev.

Tribunal Criminel

Ausourd hui passe i’aftaire de Jean Zo ren-
vove devant le tribunal criminel de ce res-
sort par arret du Tribunal de Cassation.

Il est accuse de meurtre sur la personue
de Frangois Bianchard

M: Monterrie Pierre présente sa défense.
Docteur Léon Audain

Dans ta liste des passagers partis diman-
che pour le Havre A bord du Frangats, se
trouve, par erreur, Je nom du Docteur
Léon Audain.

C’est Georges Audain, dtudiant en) mé-
decine, fils de notre?cminent concitoyen,
qui est alld reprendre ses études A Paris.

Une cause comique

Un prenuer mart qu crest pas jelous
Depurs quelques yours se phade a Lon-
dres une afhure (heritage, banale en elle-
meine, mats gui prend un intérée comi-
que au plu. haut point, en ce que
la veuve plaignante, contre un parcut de
son mar vient d’avoucr qu'elle s’¢tait ma-
ride avec le detunt alors qu’elle crate ddja

unic également avec un nommeé Jalland.

— Mais, dit-clle, iln’y aaucun mal 4
cela, puisque j'avais, pour convoler en se-
condes noces, l’autorisation de mon mari

ul ne pouvait subvenir i mes besoins, et
Pautre part, mon second mari savait tres
bien que j’étars marice.

M. le Juge Kekewich a pense qu’il était
intéressant d'avoir l’avis du mari numéro
un. Celui-ci, le plus simplement du mon-
de, est venu confirmer les paroles de son
ex-moitic.

fl raconte au juge un ecnuetien des nlus
suggessifs qu'il eut avec le mari numéro
deux, avant le second mariage de sa
femme

M. Waggstaff, le mari numéro deux, dit
4M. falland :

— Vous étes pauvre, et c’est réellement
bien dommage qu’une aussi jolie femme
que la vétre soit obligée de courir 4 droite
et A gauche pour gagner sa vie. Que pen-

seriez-vous d'un mariage entre elle et
moi ?

— Mais, dit M. Jalland, ce serait de la
bigamie.

— Cherami, repartit l'autre, ce sera
arfaitement correct. Je connais la oi.
out ce que vous avez 4 faire, c’est de'te-
nir vore langue.
ependant, dit le juge, vous saviez
bien que ce n’était pas correct.





Joséphine Jacgues Frangois.

-- Mais, demande encore le juge, n’avez-
VOus pas regu une somime d’argent. de M.
aggstall pour lui céder votre femme?

~~ Joo onal pas fic d’atfaire, répond
M. Jalland. [J'ai bien regu quelques pe-
“tits cadeaux du second mari, mais je ne

les devais qu’ Vamitié qu'il avait
nmol.

Le nv’ rt ajoute qu'il restait en tort bons
termes avee sa femme et le mari ne 2, et
qu'il allair de temips en temps passer quel-
ques sours dans Ie nouveau ménage, ou 1

pour

Départs

Hier est parti ie steamer Calufene avec
IeS passaters suivants pour :;
Gon * BeaurcnhaisJn Frango.s, Ernest

Bonhomme.
Cap-Faiticn :

tls Rochetort.
Le fispinia a laisse hier aussi avec les

passagers suivants pour
Aingston . W. Bourke,

Henri Baptiste Petit, Cher-

Mavaret, Louise.

| . . « ~ .
| Catherme et Lisa Bourke, Edouard et Get-
itrard Bourke, Athur Bonnetil

et entant.

frome > Pétion ti : D : . .
reeene | Pe ”D ie tea Brennus Couna qulpdape, a pu caygner la cote, apres
me ees use étre reste plusieurs heures sur un ra-
Administration Postale deau.
SrRvick INTERIECR |} Rarat. — Les névoctations entre M.

Lattros macomimandecs en souffrance
Mr Letebvre Latonrant, Alexandre Du-

vet, Verneu:l Etienne, Arthur Hyppo-
lite, Mme Lamcrcie Clément Couard, Mile



SSS ee

Lire dans notre numé-
rospécial Particle intitu-
lé : PAttentat du Champ
de Mars.





DEPECHES RECUES CE MATIN

Nouvelles diverses

Panis. --- Rente: 04.20.

Maroc. -— Un courrier frangiis a été
arreté, pillé et roué de coups, entre
Rabatet Casablanca, par la teiba Zi-
aidya, soumise récemment. '

Ia crue du Rhone continue. Combs,
Valabreque, Roquemaure, pres de Ni-
mes, sont inondés.

Lia digue est emportée et la plaine
de Sauveterne est transformée en lac.
On essaye do s‘assurer si des person-
nes n’ont pas été surprises dans les
fermes.

TANGER, — La soumission d’Abdel-
Aziz au controle de la France et son
acceptation de la Croix de la Légion
@honneur, accroissent chaque jour le
prestige de Moulai-Hatid.

Le caid des Anfleos a prété serment
a Moulai-Hafid au mois d’Aout der-
nier.

LONDRES. — Deux agents de Moulai
Hafid sont arrivés ici aujourd’hui. —
Le but de leur visite est d’obtenir une
audience du roi Edouard, afin de
tacher de l’intéresser aux aflaires de
leur mattre.

Paris. — La situation s’est quelque
peu améliorée aujourd’hui dans les
régions inondées. Les eaux de Ia Loi-
re, du Rhone, du Tarn et de !|’Hérault
commencent a baisser.

a A eo

VIENNE. -— T’ERtat) de lEmpereur
Francois Joseph a empiré cesoir, la
ficvre a quelque peu augmenté et le
malade souffre duns sarexcitation ner-
veuse.

Lerestck. — Ou croit gue fle Jury,
chargé de Vexaman de laffaire Liebk -
nech, rendra sou verdict samedi cet
que Paccué sera condamné > deux ans
de travaux forcés et privé de ses
droits civils pendant cing ans.

le réquisitoire de lavocat-général

est basé, non seulement sur le conte- |
nude la brochure publiée par Lied- ;

nech, Mais encore suc Vaveu de ce-
lui ch que son agitation politique avail
pour but lVabolition de fa Monarchie

de son remplaccmment par un Gou-
vernement démocratique révolution-
nate,

SPeVETERSBOCRG. -- Le wdéndéral De-

Haney. Inerobee dao grand Etat-major
fénerar fiane ids. est arriveder, vanant
jde Paris. On croit que sa visite est
'motivee par les affaires persanes.
GRAND? MARAtS (Niehivgan jy — Le
Vapeur «lvpresss aeoule la muit der-
niere dans ie Lac supérieur, au laree
de Deer-Point. Seal, second du
bord, sur 23 hommes Composant i'¢}-



le

Reonault, ministre de Franthe an Ma
roc, et Beuslim, ancien miainistre des
Affaires Ktrangveres duo Sultan. conti
nvent Mune fagon satisfatsante Les
autorités Marosaines sont désireuses
darriver Ao oun redement rapid des
questions pendantes.

Vicronta CB. Coy - Oo apprend de
Batavie que deax compaunies de trou-
pes holiandaises ont Cte moaissacrées
par les naturels des fies Coebre.

PosrpoaM ( Germany j= be And.
tal Aldophe van Buatow, adjadan! im.
péerial, est mortee matin ata suite qe
la rupture Wun aneviisine au carar.

LE nperear rragayo s- Joseph
grandement malaie

Vins cam ut = bes opregaadtae
dee dos oie dears epar sonraont be vee |
Bevabne osonvet oot ne fant qavauee

mentor. Ea tieves qui dure depuis dix

jours, setnble avomr @puiseé la puis-
sante constitution du malade et Vin-

Namtmation des poumons s’acecentue.
Pendant la journée, VRaapereur a per:
ducing tuis connais anee.

VIENNE. - Loetat de Vi noerear rar -
gots Joseph aeempire oaapourd’ hui a
inidt ; ioest eonsidere eomme tres

critique.
LiIndépendan“e au Conyo

BAUXELLES. — La question de i'ln-
dépendance du Gonzo as soulevé un
désaccord entre les membres du
Gouvernement. Les nembres du ca-
binet ont eu hier un long entretien a
ce sujet, au cours duguel les minis-
tres se sont décidés 4 soumettre de
nouvelles propositions au roi.

Daus tes cercles politiques,
sidére la chute du
imminente.

Francois Coppée
_PaRis. — Francois Coppée, le poete
bien connu, qui avait été forcé de

|
t
garder le lit depuis quelque tomps. |
est aujourd’hui tres faible. — On at- !
|
'
|
\

on con-
ininisteére comme

tend sa fin trés prochainement.

; Collision

ELMIRANY. — Une collision entre
deux trains de la « Pensylvannia Rail-
Koad » s’eat produite ce matina Troy;
un mécanicien a été tud.

;nérale décrétée hier,



ret de cavalerie arrivent

rr S
a ee ee.

\ Greéve générale

Mrcan. — La greve oéné
déclarée aujourd'hui a fa nue’
rencontre entre les grévistes et |
non-grévistes, au cours de laquelie|
carabinicrs se sont vus obligésde tine
sur la foule. Aucun journal ne ner
tra demain ici. paral.

MILAN. — Par suite iela greve

issue qd’
bayarre entre les grévistes, cane
laquelle les cariatbi
foule, le travail a cessé dang
les manufactures et |
chemins de fer a ¢té interrom
sauf sur les lignes allant vers le Nord.
_ Les journaux n’ont point paru an-
jourd’hui et presque tous les Maga-
sins sout fermés.

Foutes les usines SOut gardées
la troupe et des renforts d’infanterie
be alert ; a Milan.

” es ouvriers de »ologne ont décla-

agreve vendérale pour se solidari-
seravec les grévistes de Milan, mais
tlon’y a eu aucun désordre.

Les employés des | chemins de fer
Out quitte le travatl cette nuit et au-
cun train pour la Suisse et Venise n’a
OU partir,

Vovage ajourné

Mabrip. — hn raison de la maladie
de PREmperear Francois Joseph, le roi
et la reine d@iespagne ont remis, a une
époque indéterminée, le voyage qu’ils
devaient taire en Autriche.

Soulévement

BukNos Athes. -- Un soulévement
vient de se produime dans fa provin-
ee de Carnentes. Les insurgés se
sont cinpareés de plusieurs points strae
tegiques. “Dans te combat avec les
troupes duo Gouvernement, ily a eu
do pombreux tues de part et d’autre.
Mesures contre ies anti-militarictes

PARIS. Le « Gaulois » annonce
aujyourd hut qu’au cours d'une confé-
renee quia eu lieu hier soir entre Mr
Guyot-Dessaizne, ministre de la Jus-
tice, M. Lepine, preéfet de la police,
et procaureur-genéral de la Républe
que, ta éte dressé une liste des an-
li-tnititaires franqgais, v compria M.
flerve, qui devaient étre arrétés ce
tniyatin. .

Ita également été décidé de sale
sir aux yares de chemin de fer lédi-
tion de «La Voix du Peuple » qui al-
lait ¢tve envoyé en province. Le « Gag
lois » ajoute que quand les agents de
police chargés de cette opération at-
riverent A la gare, il était trop tard,
ear les ballots de journaux avatent
disparu.

toutes —

7

ao
<2

La Peste
Tokio, — L’épidémie de
prend des proportions ing:uétent
Tokio. Quinz3 nouveaux Cs 386
déclarés réveinment.

iD

choléra
us a

DEJEUNER DU 15 OCT OBRE.
Mipi A 2 HEURES

Prix : G. 2.50
Fromage téte de pore troffe
Molet frit 4 la Maitre d'Hoétel
Navarin de mouton 3 la ménagére
Boulettes purée St-Germain
Haricots verts sautés au beurre
National d’Haiti
Pet-de-None Duchesse
Fruits

Caté
4/2 Vin

niers tirérent sur jg-*
a
@

4 circulation deg

é







ee

yaTE DE BIEN DE MINEUR

Hamburg AMEN Cal LIne

Peston: ou

Ba vertu de la grosse d'un jugement du
| civil de Port-au-Prince en date du













octobre mil neuf cent sept, enresis-
fr homologatif de la deélibération du
‘ide fimille dv mineur Joseph An-
Coriolan Georges en date fdu vingt
jens juin mil neuf cent-sept ;
sera procéde le jeudi vingt-quatre oc-
courant .t
es I’ctude ct pat
Vilmenay, notaire,
ince, rue du Centre

Ala

venue ae PRASIDE WT"
Va pant deSi-] formas, San daan dePor-.
to- Rieo, sath Py 4D dle Macoris, “ bites
Dorin Neda. dame Caves oe
Kingston, soracict Mardi i eon: cat aA
_ tad,
trois heures de lapres-mi- | Tl partira do méme jour dans lases1ée
le ministére de M+ Klé- | pour Jéerénie, Gaves, Jacmel, Au
ire, demeurant 1) Port-} Sant ; Aves. Ti Hh, Nati.
neurant 1 Pc Santu-Domingo, San Pedru le Macoris, |
) ., | Mae S,
e NY 93. , San Juin de Porto Rizo et St Phomas. |
vente au plus offrant et dernier en-
ur d’unc maison situce 1 Port-au- |



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« «

vatorze pieds de tayade sur,

reson Soles! Boambarnais J* Francais

Deschamp> Lambert, au) Sud par An- Verni et couleurs:
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NOTAIRE AUX GONAIVES |
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«

ysse Coriuian Georges, Est, par la
"Rue ct 2 | Ouest par divers.

Ala requéte de Madame Tertulia Hen-

dative duo dit) im.-

Poun ENFANTS: . ee

ee ee
—_=

ROMPTITUDE

a
Grand’Rue N° 298, composée de ETUDE | i . ,
pieces avec ses dépendances, ensemble | Chevreau glacé: Boutonne et Lace pour Horimes et Dantes
’ , . .
evble sur lequel elle est construite, . DE M-



eS

. 7
am,
4

DE

Port-au-Prinee

PREPARATION DLS PEAUX DE VINGT-QUATRE (24. COULEURS,

CAPACIPE 300 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT :

S Chuit gdes )
a Recammaclde 1 (Dix ydes.)
4 Reconemctrtder 12 { douze gdes)

(sic gdes)



Bre a cing | lA) A MIMEASET peactiTue) Maison B,
. tela gba oo : > ‘ Orre Toe e < . oa. -
pees Po oe Me: Mind Ghapeaun ! Viliello [réres | pee GRANT TRUE 19
ence de oe \ . Jerviaas oar
Gineral Servis Francois, oprictrte Chapeanx : tis. RUE REPEBHICAINE, bid. | | , : N
Mee eee tae. Boren Prince. | 2 | MALIN
at rcwur neurant A Dore ae Ene Chapeaux ~ Laeordounerie VWevesla theres porte: «* H ( ' enaet

‘Ula connaissance de

pide quatre cont cinguante gouides ou-
viientel? fant ct da Capitate

pees chavs deVenchere ove 2 2. Ge p5o.
Po

PAILLE DE PORTO-RICO

. . fr a ne ibe
ACCOUPREZ CHEZ







pomprause
diins

Ae fer meta ce et Soctel& Philan-
thromeyue des maltres taiveurs de Paris





ur plus amples rensetgnements, Voir cla province, qivelle vient de recevon Vientefe qdeeevegr om promd choix d’é-
ahier des Charges et les proces dep on Vy i rj Un assortiment complet de pear des | tothes diagenale, casita odpaca, chevio-
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mois et sont payables d’avance

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Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.



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Hier suir je reyirdais la face bléme de la
eect, jo Ne sus pas trop pourquoi, le
que Cnorme me fit penser a cette enor-
etéte qui s'était dreside devant mot
wiques heures avant dans la chambre
an de mes malades. En vérité 6A me fait
wfire tout seul. cette tte rotonde ct
pee comme une pieinc-lune, ce pro-
gieax contenant dont on aurait pu
em vite et Wembléc proclamer lexcellen-
‘du contenu si MM. les physiologistes
avaient démontré que les facultés céré-
aes sont en raison directes de la qualité
pon de ls yuantité du cerveau.

Mais ce n’est pas tout encore. Cette tcte
RA si désopilante A voir, cette téte dont
Anatomic conpirée gagaerait 4 étudicr
ligne parabolique située tout au bas de
fcc, entre te mez et le mentoa et ayant
telqune chose du yroin avec ses commis-
Wes poussitcs 1 mi-joues, est le chef d'une
wpelence aux contours épastrouillints
mment capables de dérider un mort.

_Figurez-vous des bras d'Ephaistos,
large paraissine bien ventildée,

F bedaine pendante et trainassant sur
buisses qui semblent une lameniable
Phie sur la plapruré énorme de ce qui
ble. Et puis, 1 finit par des moilets
Mg, désinit imspiscem Vrai, quand jen-
ie crus 3 l’existence d'un Ramollot

Best le personnage qui s‘était mis de-
Moi et dont la bouche immense ¢sctl-

Ben me déglubant sa phraséologie | par

Wg et niaise comme sa tite.

L

€ que je me suis roulé, plus tard ! I
Wane crise de gastralgie et j'avais






une cuillerée 2 toates les
une potion 4 leas | mée.

juste Al’instant vd le bonhomme

8 un lasme tandis que

m hurlaic Seément sa doaleur.

@8t-ce Qui m’a cé un oiseau d'in-

qui a oie
) Qpreil ? m’imformai-je et vite j’avi-
- t une étiquette de
: cétait ma potion diminuce
& peine. Je pour-



it





Medecine

ratitia une vicille ila bouche démeublée. Stu-
pefait, je n’essayai pas de discuter cette fois,
connaissint Pinaltérable tempérament de ces
Bretons. I] me suttic de dire 4 mon cient:
« Vous auricz dd me prévenie que vous
m’aviez congédié et reniplicd pir ce plantu-
reux membre del Académieds Médecine a ta
boutonniére fleurie de la palme violeite. »
Li-dessus, je ‘ichai un bonjour see de mé-
content ala face de qui la colére monte,
rouge. et je sorts en me rememoiant une
anecdote si curicuse, tellement curieuse
qu'il fiut que je vous la conte. —

On rapporte, je ne sais plus ou, que cere
tain souverain, de oslle humeur un your,
demanda 2ses courtisans, quelle es) bat pro-
fession la plus répindue. On s'empressa, de
répondre qui. {i cordonneri¢, qui a maccas
nique, fea poe. br comme noite souves
rain ne doanut auew1 signe d apportion,
on ieta st lingue aux caicas et Medecine
fut proclamee par le monarque, le moar de
i’Snigme.

Er flanccar: dappliudir ? Alles-vous ayou-
ter... . ceste fois, non. Hy cut de sonr-
des rumeurs dins Vassenb'és et le souve
rain tint a lever tous les doutes. [i fit oan-
der la tere Ao un de ses courtisans ct Gr
donna i cxiuicct daller, sous pretexic de
migraine, chercher remede par la ville.
Imaginez-vous que le bonhomme revint de
cette promenade combien longue | avec
une liste inimaginable de médicaments.
vrai formulaire de thérapeutique enfanté
la compilation ettrayante de toute une
population. Le souverain avait raison.

En vérité, je suis fort teaté de recom-
mencer l'expérience, ne serait-ce que dans
un bat de statistique. Je voudrais apporter
cette statistique au pr Médical avec, a
cété de chaque médication, le nom de son
autear. £t le Jury Médical ferait le reste...
Peut-ttre n’aurais-je lus a souffrir d’un
incident comme celut d’hier. Vrai, je suis
encore sous le coup de la stupétaction
dont il m’a frappé. Je tombe encore
de Igeuse et je suis 4 me demander st
Vexercice de la Médecine est tellement ate
trayant que chacun ne puisse s¢ défendre de
sy livrer imponément les

¢ autait-on !
ae soemals la passion est-elle si puissante
pousser 4 braves [a com

petence ou
droit de faire de la loi un marche pied ? Tl
semble vraiment que /'exercice tllégal de la
Medecine ait acquis toute la sympathie du
Code ou qu’on ait passé un trait de plume

sur les chatiments qu’encourent ce qui
s’y livrent.
Encore si la modération et la mo-

destie temperaient Ia fureur de ces déré-
glements ; mais, il n’est pas jusqu’au_ res-
ect qui. ne soit maintenant refus¢é au
Docteur en Médecine.

L'humapité est sérieuscment menacée.
On s’impatiente des ascensions de notre
change et on ne s’apergoit pis que le taux
de la mortalité monte 4 des hauteurs ver-
tigineuses. Seule la routine en est respon-
sable. Et elle continue de se prélisser non-
chalamment ’ la faveur d'une incurie re-
erettable.

Cependant c'est une gangrene i tendance
envahissante, c'est un chancre phagédéni-
que d’un pronostic extramement sombre et
contre lequel des cautérisations énergiques
sMposent.

Docteur C. PEARSON.

PATS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunp 14 OCTOBRE

Barométre 4 midi 759.4
mini:2an8 22,!
Température} azimam 30,1

Moyenne diurife de la température 25,4

Le ciel a éré couvert presque toute la
journée. °

Pluie fine vers 6 h. ici et 4 plusieurs re-
prises dans l’aprés-midi sar les montagnes.

Halo lunaire 4 8 b.

Le barométre est en hausse.

J. SCHERER

u'elle confére d’embleée le,

Renseignement utiles
Colatier

Arbre de to 418 metres de hauteur sur
environ 50 centimetres de diamétre, 4 lon-
gues ct fortes branches, un peu pendantes,
spontané dans la région des toréts de l’Afri-
que occidentale tropicale, entre 10° au Nord
et 5 au Sud de 1’équateur, cultivé sur plu-
sicurs points de la céte 4 Libéria, Sierra
Leone, 4 Vile San Thomé, etc.

Les fruits de cet arbre sont 4 5 divisions
dont chacune renferme 6 4 8 graines appé-
lées, noix de Cola ( on écrit aussi Kola, mais
les noms indigénes sont Gourou et Oro )
de la grosseur d’un petit marron et qui,
dans le méme fruit, peuvent étre rouges ou
blanc-jaunatre. Chacune de ces noix pése
environ 30 grammes. Depuis des _ siécles,
les négres les recherchent avec avidité et
les machent fraiches pour soutenir leurs for-
ces et calmer la faim ; d’aprés eux, elles
rendraient potable l’cau la plus impropre.

La cola contient plus de caféine que le
café, de la théobromine ( principes du café
et du cacao ), du glucose, du tanin et une
proportion de fécule trois fois supérieure
A celle renfermée dans le cacao, tout en
contenant moins de matiéres grasses que
ce dernier. C’este donc A‘la fois un stimu-
lant et une tgatiére alimentaire, ce qui ex-
plique ses emplois comme succédané du
caté, du thé, du cacao, ainsi qu’en méde-
cine.

Il se fait en Afrique un grand commerce
de noix de Cola, recherchées non seule-
ment par les Noirs, mais encore par
Berbéres et les Arabes. Elles servent sou-
vent comme article d’échange contre de
ivoire, du caoutchouc, etc.

Laconsommation des produits préparés &
la Cola ( vins, chocolats, biscuits, etc. )
augmentant sans cesse, on a essayé la cul-
ture de cet arbre sar d’autres points du
be, notamment aux Antilles et dans |’ .
L’Alle tire une certaine quantité de
noix de an et cherche q en on
menter la production dans ses colonies

caines.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMIMELLE
Audience du lundi, 14 Octobre 1907.
Présidence de Monsieur le Président H.

Lechaud.

Le Tribunal prend sidge & dix heuees et
demie da matin et prononce l’arrét sabp
vant :


Celui qui ordonne une informauon
dans la plainte du citoyen Estimé Charles
contre le Juge de Paix de Gros-Morne.

Puis on entend les affaires de :

1’.—Melcadeth Cantave contre Aristide

Maisonneuve.

Sur la demande de M> Léonce la

Viard,

reproduction de cette affaire est fixée a.

Maudience de lundi prochain.

2".-— Pierre Régis contre le Juge de
Paix de la Commune de Torbeck.

Le juge P. Laraque lit son rapport.

Le Ministére Public, Elie Curiel, con-

clut A une incompetence.
3°.— Le sieur P. E.
sieurChéry Alcindor.

Laraque contre le, We" ;
(etant presente comme te beau-frére.

---—2e

—

— Certes, réepondic le nv ry mais j’avais

-eu des torts envers ma femune et je croyais

que je lui devais bien une petite compen-

‘sauon,

Le Rapporteur, le juge V. R. Domond. |

donne lecture de son rapport.

Le Ministere Public, Eug
conciut 4
demandeur.

Deécatrel,

Vadmission de la demande du:

y?.— Annulvsse Cherentint contre Phi- |

Iémon Jeudi.
Affaire renvoyce A une autre audience a
cause de ta miatadie da Juge-Rapporteur.

p°.— = Nadiib Hamady contre Rifoul |
Chemaly. !
M Lever Convins demande le ren- |

vot de Pathitre i Paudience de Mereredi.
Le rdle épuisd, le sitge est lev.

Tribunal Criminel

Ausourd hui passe i’aftaire de Jean Zo ren-
vove devant le tribunal criminel de ce res-
sort par arret du Tribunal de Cassation.

Il est accuse de meurtre sur la personue
de Frangois Bianchard

M: Monterrie Pierre présente sa défense.
Docteur Léon Audain

Dans ta liste des passagers partis diman-
che pour le Havre A bord du Frangats, se
trouve, par erreur, Je nom du Docteur
Léon Audain.

C’est Georges Audain, dtudiant en) mé-
decine, fils de notre?cminent concitoyen,
qui est alld reprendre ses études A Paris.

Une cause comique

Un prenuer mart qu crest pas jelous
Depurs quelques yours se phade a Lon-
dres une afhure (heritage, banale en elle-
meine, mats gui prend un intérée comi-
que au plu. haut point, en ce que
la veuve plaignante, contre un parcut de
son mar vient d’avoucr qu'elle s’¢tait ma-
ride avec le detunt alors qu’elle crate ddja

unic également avec un nommeé Jalland.

— Mais, dit-clle, iln’y aaucun mal 4
cela, puisque j'avais, pour convoler en se-
condes noces, l’autorisation de mon mari

ul ne pouvait subvenir i mes besoins, et
Pautre part, mon second mari savait tres
bien que j’étars marice.

M. le Juge Kekewich a pense qu’il était
intéressant d'avoir l’avis du mari numéro
un. Celui-ci, le plus simplement du mon-
de, est venu confirmer les paroles de son
ex-moitic.

fl raconte au juge un ecnuetien des nlus
suggessifs qu'il eut avec le mari numéro
deux, avant le second mariage de sa
femme

M. Waggstaff, le mari numéro deux, dit
4M. falland :

— Vous étes pauvre, et c’est réellement
bien dommage qu’une aussi jolie femme
que la vétre soit obligée de courir 4 droite
et A gauche pour gagner sa vie. Que pen-

seriez-vous d'un mariage entre elle et
moi ?

— Mais, dit M. Jalland, ce serait de la
bigamie.

— Cherami, repartit l'autre, ce sera
arfaitement correct. Je connais la oi.
out ce que vous avez 4 faire, c’est de'te-
nir vore langue.
ependant, dit le juge, vous saviez
bien que ce n’était pas correct.





Joséphine Jacgues Frangois.

-- Mais, demande encore le juge, n’avez-
VOus pas regu une somime d’argent. de M.
aggstall pour lui céder votre femme?

~~ Joo onal pas fic d’atfaire, répond
M. Jalland. [J'ai bien regu quelques pe-
“tits cadeaux du second mari, mais je ne

les devais qu’ Vamitié qu'il avait
nmol.

Le nv’ rt ajoute qu'il restait en tort bons
termes avee sa femme et le mari ne 2, et
qu'il allair de temips en temps passer quel-
ques sours dans Ie nouveau ménage, ou 1

pour

Départs

Hier est parti ie steamer Calufene avec
IeS passaters suivants pour :;
Gon * BeaurcnhaisJn Frango.s, Ernest

Bonhomme.
Cap-Faiticn :

tls Rochetort.
Le fispinia a laisse hier aussi avec les

passagers suivants pour
Aingston . W. Bourke,

Henri Baptiste Petit, Cher-

Mavaret, Louise.

| . . « ~ .
| Catherme et Lisa Bourke, Edouard et Get-
itrard Bourke, Athur Bonnetil

et entant.

frome > Pétion ti : D : . .
reeene | Pe ”D ie tea Brennus Couna qulpdape, a pu caygner la cote, apres
me ees use étre reste plusieurs heures sur un ra-
Administration Postale deau.
SrRvick INTERIECR |} Rarat. — Les névoctations entre M.

Lattros macomimandecs en souffrance
Mr Letebvre Latonrant, Alexandre Du-

vet, Verneu:l Etienne, Arthur Hyppo-
lite, Mme Lamcrcie Clément Couard, Mile



SSS ee

Lire dans notre numé-
rospécial Particle intitu-
lé : PAttentat du Champ
de Mars.





DEPECHES RECUES CE MATIN

Nouvelles diverses

Panis. --- Rente: 04.20.

Maroc. -— Un courrier frangiis a été
arreté, pillé et roué de coups, entre
Rabatet Casablanca, par la teiba Zi-
aidya, soumise récemment. '

Ia crue du Rhone continue. Combs,
Valabreque, Roquemaure, pres de Ni-
mes, sont inondés.

Lia digue est emportée et la plaine
de Sauveterne est transformée en lac.
On essaye do s‘assurer si des person-
nes n’ont pas été surprises dans les
fermes.

TANGER, — La soumission d’Abdel-
Aziz au controle de la France et son
acceptation de la Croix de la Légion
@honneur, accroissent chaque jour le
prestige de Moulai-Hatid.

Le caid des Anfleos a prété serment
a Moulai-Hafid au mois d’Aout der-
nier.

LONDRES. — Deux agents de Moulai
Hafid sont arrivés ici aujourd’hui. —
Le but de leur visite est d’obtenir une
audience du roi Edouard, afin de
tacher de l’intéresser aux aflaires de
leur mattre.

Paris. — La situation s’est quelque
peu améliorée aujourd’hui dans les
régions inondées. Les eaux de Ia Loi-
re, du Rhone, du Tarn et de !|’Hérault
commencent a baisser.

a A eo

VIENNE. -— T’ERtat) de lEmpereur
Francois Joseph a empiré cesoir, la
ficvre a quelque peu augmenté et le
malade souffre duns sarexcitation ner-
veuse.

Lerestck. — Ou croit gue fle Jury,
chargé de Vexaman de laffaire Liebk -
nech, rendra sou verdict samedi cet
que Paccué sera condamné > deux ans
de travaux forcés et privé de ses
droits civils pendant cing ans.

le réquisitoire de lavocat-général

est basé, non seulement sur le conte- |
nude la brochure publiée par Lied- ;

nech, Mais encore suc Vaveu de ce-
lui ch que son agitation politique avail
pour but lVabolition de fa Monarchie

de son remplaccmment par un Gou-
vernement démocratique révolution-
nate,

SPeVETERSBOCRG. -- Le wdéndéral De-

Haney. Inerobee dao grand Etat-major
fénerar fiane ids. est arriveder, vanant
jde Paris. On croit que sa visite est
'motivee par les affaires persanes.
GRAND? MARAtS (Niehivgan jy — Le
Vapeur «lvpresss aeoule la muit der-
niere dans ie Lac supérieur, au laree
de Deer-Point. Seal, second du
bord, sur 23 hommes Composant i'¢}-



le

Reonault, ministre de Franthe an Ma
roc, et Beuslim, ancien miainistre des
Affaires Ktrangveres duo Sultan. conti
nvent Mune fagon satisfatsante Les
autorités Marosaines sont désireuses
darriver Ao oun redement rapid des
questions pendantes.

Vicronta CB. Coy - Oo apprend de
Batavie que deax compaunies de trou-
pes holiandaises ont Cte moaissacrées
par les naturels des fies Coebre.

PosrpoaM ( Germany j= be And.
tal Aldophe van Buatow, adjadan! im.
péerial, est mortee matin ata suite qe
la rupture Wun aneviisine au carar.

LE nperear rragayo s- Joseph
grandement malaie

Vins cam ut = bes opregaadtae
dee dos oie dears epar sonraont be vee |
Bevabne osonvet oot ne fant qavauee

mentor. Ea tieves qui dure depuis dix

jours, setnble avomr @puiseé la puis-
sante constitution du malade et Vin-

Namtmation des poumons s’acecentue.
Pendant la journée, VRaapereur a per:
ducing tuis connais anee.

VIENNE. - Loetat de Vi noerear rar -
gots Joseph aeempire oaapourd’ hui a
inidt ; ioest eonsidere eomme tres

critique.
LiIndépendan“e au Conyo

BAUXELLES. — La question de i'ln-
dépendance du Gonzo as soulevé un
désaccord entre les membres du
Gouvernement. Les nembres du ca-
binet ont eu hier un long entretien a
ce sujet, au cours duguel les minis-
tres se sont décidés 4 soumettre de
nouvelles propositions au roi.

Daus tes cercles politiques,
sidére la chute du
imminente.

Francois Coppée
_PaRis. — Francois Coppée, le poete
bien connu, qui avait été forcé de

|
t
garder le lit depuis quelque tomps. |
est aujourd’hui tres faible. — On at- !
|
'
|
\

on con-
ininisteére comme

tend sa fin trés prochainement.

; Collision

ELMIRANY. — Une collision entre
deux trains de la « Pensylvannia Rail-
Koad » s’eat produite ce matina Troy;
un mécanicien a été tud.

;nérale décrétée hier,



ret de cavalerie arrivent

rr S
a ee ee.

\ Greéve générale

Mrcan. — La greve oéné
déclarée aujourd'hui a fa nue’
rencontre entre les grévistes et |
non-grévistes, au cours de laquelie|
carabinicrs se sont vus obligésde tine
sur la foule. Aucun journal ne ner
tra demain ici. paral.

MILAN. — Par suite iela greve

issue qd’
bayarre entre les grévistes, cane
laquelle les cariatbi
foule, le travail a cessé dang
les manufactures et |
chemins de fer a ¢té interrom
sauf sur les lignes allant vers le Nord.
_ Les journaux n’ont point paru an-
jourd’hui et presque tous les Maga-
sins sout fermés.

Foutes les usines SOut gardées
la troupe et des renforts d’infanterie
be alert ; a Milan.

” es ouvriers de »ologne ont décla-

agreve vendérale pour se solidari-
seravec les grévistes de Milan, mais
tlon’y a eu aucun désordre.

Les employés des | chemins de fer
Out quitte le travatl cette nuit et au-
cun train pour la Suisse et Venise n’a
OU partir,

Vovage ajourné

Mabrip. — hn raison de la maladie
de PREmperear Francois Joseph, le roi
et la reine d@iespagne ont remis, a une
époque indéterminée, le voyage qu’ils
devaient taire en Autriche.

Soulévement

BukNos Athes. -- Un soulévement
vient de se produime dans fa provin-
ee de Carnentes. Les insurgés se
sont cinpareés de plusieurs points strae
tegiques. “Dans te combat avec les
troupes duo Gouvernement, ily a eu
do pombreux tues de part et d’autre.
Mesures contre ies anti-militarictes

PARIS. Le « Gaulois » annonce
aujyourd hut qu’au cours d'une confé-
renee quia eu lieu hier soir entre Mr
Guyot-Dessaizne, ministre de la Jus-
tice, M. Lepine, preéfet de la police,
et procaureur-genéral de la Républe
que, ta éte dressé une liste des an-
li-tnititaires franqgais, v compria M.
flerve, qui devaient étre arrétés ce
tniyatin. .

Ita également été décidé de sale
sir aux yares de chemin de fer lédi-
tion de «La Voix du Peuple » qui al-
lait ¢tve envoyé en province. Le « Gag
lois » ajoute que quand les agents de
police chargés de cette opération at-
riverent A la gare, il était trop tard,
ear les ballots de journaux avatent
disparu.

toutes —

7

ao
<2

La Peste
Tokio, — L’épidémie de
prend des proportions ing:uétent
Tokio. Quinz3 nouveaux Cs 386
déclarés réveinment.

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