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4 ANNEE, N* 163

PORT-AU-PRINCE

(afr)

SAMEDY, 12 OCTOBRE 1907.





ABONNEMERTS :



paR MOIS Une Gourde D’aAVANCE

DéPARTREMENT? & EVRANGER ;

vrais de poste en sus.

Pour les Pauvres

Nous publions avec plaisir cette
seconde lettre de notre ami Meétel-
lus Benoit concernant l’ceuvre hu-
manitaire & laquelle il se dévoue
uw courageusement.

Tous ceux qui ont le sentiment

la préservation et qu’afflige le
pectacle malheureux des _ pourri-
uresen marche applaudirant au
Mceés de cette cutreprise.

La seconde liste dont il est
Westion a été publiée dans notre
luméro d’avant-hier.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1907.

Monsieur |: Directeur du Journal
« Le Matlin »
Eu Ville.
Mon cher Directeur,

Sous ce pli la suite de la premiére

de souscription en faveur des pau-
res de Saint-Vincent de Paul, avec
tigre de bien vouloir en donner pu-
Micité dans les colonnes de votre jour-

Le chiffre qui y figure eat loin d’dtre
al, n'est-ce pas ? Aussi est-ce pour-
Faoi je me permets d’affirmer que no-
vee@arre réussira.

Virai_ de Vavant, quoique l'on dise,
os l'on fasse.— Comme je vous l’ai

it, mon cher Directeur, ce n'est
bs sans le grands efforts que nous at-
rons le but que nous nous pro-

8.

nous faudra parfois et. méme trés
t nous boucher les oreilles pour

pas entendre et nous tefaire le tenic
Virement, pour ne pas dre.

Bs dis de dire que jusqu‘ici on} gre

Gébité ‘que des stupidités, on ne
@prét¢ que des intentions qui, si

fi étaient vraies, militeraient encore
ets avantage, celle surtoat de me

Cxions évidence pour les prochaines

: législatives.
ca

ceux-la gui parleat siasi, on
demander : étee-vous méchants

1,






Drrecreur:

Clément

ee

A nen
"autre,
tls sont méchants, parce qu’ils essuient
WVempeécher la réussite de louvre : ils
sont aussi naifs, parce qu’ils disent ane
chose que nous savons n’étre pas ta
conditio 1: voutue, exigée pour avoir
droit aux sulfrages de nos chers conci-
tuyens ..

Done, j'ai raison de vousdire, mon cher
Directeur, que nous devons boucher
nos Oreilles et refaire, si c'est possible,
notre tempérament.— Quwils vivent en
paix, ces malheureux, juggwa ce que
nous avons la joie de les recevoir et de
fos bt ovtghe. & Gait Vinvene UE
raul.

Dans toute société, il faut qu’on trouve
anges et démons. Si dun codté on es-
saie de nous décourager, dun autre c5-
té n nous encourage.

Dans cette dernicre liste, il y a bean-
coup de personnes qui n’ont pas atten-
du qu'on vienne leur Cemander ; ils
m’ont adressé leur obole de leur pro-
pre monvement. — Il y a encore notre
sympathique Directeur de ta Douane
qui ma promis de s‘adresser aux em-
ployés de son bureau et de recevoir
d’e x ceyu’ils peuvent donner.

Monsieur Wentworth, chef de bureau
de la Recette et de la Dépense m’a fait
la méme promesse. Espéroas que notre
cher Administrateur des Finances nous
aidera aussi dans la tache.

N’est-ce pas consolant tout cela?

Tenons ferme, ne nous découra-
geons pas ; pour moi le triomphe nest
que trop certain.

Liannde budgétaire étant en cours,
l’argent ne manyuera pas pour Vinter-
nement de soixante-dix miulingreux, au
moins. —

Pour rester corrects avec nous-mé-
mes, il convient de rappeler souvent et
trés souvent au public, que le but prin-
cipal que nous nous proposons, vest de
débarrasser la population des malin-
ux, qui, de lavis de tous, présentent
un véritable danger. II faut les inter-
ner, car la monnaie méme qul sort de
leurs main’ étant contaminée, n’est
pas moins- dangereuse que la mouche
qai sort e leurs plaies. Nous nous
occuperons aussi des véritables infir-
mes. Mais, quant 4
font, comme on dit, le
vres, ces jeunes femmes q

pis douter, ils sont Van et

—



a ces vagabonds quij pas en
u- e
ai circulent'd’éducation. Biles doivent acre proscrites

RS

Magloire,

-—-

REDACTION-ADMINISTRATION —

‘ 45; RUE ROUX, 45°
—SSaaSS=s=Saouoaoaoaoeaeaeaeaeoaeoeeeeeeeeeeoeeeeee————eeeeee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser 4: Monsieur Arthur ISI



dans nos rues avec un bébé de quatre
a cing mois, I’Hospice de Saint-Vincent
de Paul n’est pas fait pour eux.

Da reste, la délinition méme du mot
le dit.

U’'Hospice est une maison de ch irité
ou Von nourrit des pauvres, des vieil-
lards, des infirm-s, hors d’état de ga-
yner leur vie. En tendant = méme la
main a ses sortes de gens, on commet
une faute impardonnable, car on tolére

le vice.
Aussi ,est-ce pourquoi, ceux-la qui
donnent dans ces conditions sont si

{APU puaisie wgtiedty: > >> nn Altamw.s

Pour ne plus les voir, il s’agit pure-
ment et simplement de ne rien leur
donner.

Tandisque naus servons la population
en la débarrassant des premiers, je crois
que le général Manigat prend ses dis-
positions pour «débarrasser la société
des derniers.,

Polit a petit, je crois qu’on arrivera
& avoir raiso) de ces gens.

Veuillez ayréer, mon cher Directeur,
toujours avec mes felicitations, mes
cordiales satutations.

' M. N. BENOIT,

Avocalt.

NGCESSAIre



Surveillance

Une antique formule, aussi breve que
comp.cce, dont l’antiquité meme devait re-
tenir notre attention, indique admirable-
ment le but vers lequel tendent les _pres-
criptions de l’Hygiéne Mens Sana In
Corpor2 SANO, réaliser un esprit sain dans
un corps sain.

L’éducation qui se propose le dévelop-
pement de facultés iniellectuelles et des
forces physique se confond donc en partie
avec la science hygiénique. De 1a tout sys-
téme d’éducation qui fortifie au dépens de
la santé physique les facultés intellectuel-

les est défectueux. ;
Les méthodes de culture intensive —qui
d’ailleurs n’ont pas produit jusqu'ici des

l feuits qui plaident en lear faveur —ne sont

harmonie avec l’hygiéne et ne peu-

vent étre consi comme systéme

Matin

QUOTIDIEN




Les abonnements partent du rer. et da 15/ de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérés ou non Be sont pes remis.

eaaoaoaoao———LL————L————E—————————— SE

DORE, 45, Rae Roux ou Bonne-Foi.

au nom de I’hygiéne. Il est par conséquent
désirable, urgent d’imposer chez nous un
systéme d’éducation tel que le physique
ne souffre pas du travail exagéré de I’in-
tellect. Car ce n’est qu’en conditionnant
les dépenses physiques et les dépenses cé-
rébrales qu’on obtiendra des unités sociales
adéquates, dont les puissances d’étre n’au-
ront pas été usées par une éducation irra-
tionnelle.

Le pessimisme, cn aucun temps, n’est
louable ; il porte en lui des germes de
mort. Je sais qu’il est partois de justes rai-
sons de désenchantement qui dictent la ré-
fes jettent vans ude cofmpicte prostratiun.

s heures de crise’ se prodvisent dans
la vie des individus auss’ bien que dans la
vie des peuples. Li sagesse des sié¢cle com-
mande de les laisser passer, car elles passent
toujours.

Le patriotisme consiste d’ailleurs 4 ne pas
donner accés au sentiment de _profond dé-
couragement qui s’empare parfois de toute
une nation 4 certaines époques louches de
son existence. Il commande de tirer des
circonstances gui ont produit la situation
déplorée tout l’enseigacment qu’elles com-
portent afin d'éviter 4 l’avenir de tomber
dans les mémes erreurs préjudiciables 4
tout un peuple, 4 toute une nation.

Les peuples n’aquiérent d’expérience utile
qu’a certaines conditions. It y en a qui au-
raient végéré indéfininaent peut-étre, s’ils
n’avaient pas eu d'obstacles sérieux 4 sur-
monter.

Est-ce pourquoi aucune époque n'est
sans enseignement dans la vie d’une nation.
Et jamais, malgré les heures les plus noi-
res, on est autorisé 4 ne pas essayer de réa-
liser par soi ou indirectement par d'autres
une ceavre que l’on croit vraiment utile 3
la collectivité : quelle que soit la nature
de cette entreprise. Est-ce assez i
dit 2 et t-on penser & mal qaand je
viendrai demander que nos écoles soient
l’objet d’une surveillance spéciale au point
de vue des méthodes d’enseignement qui
y sont suivies. Il importe que les jeanes

aitiens qui sont actuellement collégi
ne soient contraints 4 aucune dépense céré-
braie ou physique intensive, trop intensive.

Abrutir les organisations en voie de crois-
sance, c'est diminuer ou éteindre, en elles,

toutes sortes d’ .
On avouera que ce n’est pas le meileur
moyen de les jeanes haitiens sax

lattes com épuisantes de la vie dans



un milieu déji si épuisant par lui-méme. |
Loin de 14 ; on semble, au contraire viser 1.

les rendre des hommes incapables de tout
effort, fatalemen#condamnés 3 navoir que
des velléités. En cela est un péril national,

as
incommensurable. Qu’ony prenne garde ¢:

Dt Gaston DALENCOUR
——-—=g



PAIS DIVERS

Dans le premier Port-au-Prince d’avant-

eo. oe





hier jeudi, intikuld Btude var le Temperament

Hlaitien, sc trouve, concernant notre excel-
lent confrére Marceau Lecorps, des Varidt!s,

‘acheteurs --

un passage quia été, bien A tort, diversce |

ment comment.
Appréciant la fagon dont M. Lecorps a
envisage les qucstious sociales soulevces
ar le Matin, notre rédacteur a pense que
tes graves Problémes qui sagiteitt actucl-
lement n’ont pis traités pac notice
contrére assez d tond ct) scion
tance. En disant gu’avee quelque peu d’in-
conscience, la remarquable revue capuise
avait abordé les questions du jour, ¢ eta
seulement cette penoce quc, de bonne foi,
nous eXprimions.
Si cependant des Cquivogues mauincuren-

éte

Veur papor-

net vendeurs. Depuis hier soing@ Vest plus

ses se sont’ dessein tormeées pour travesur |

ronouveler
eoime pour
wratitude

nos idées, est-il neécessaire de
A notre contrcere toute notre

so beau talent et foute noire

il rendit au Matin ?

Ce sont des sentiments qui nous empe-
cheraient, certes, de froisset, en aucune te

n la susceptibilicé de M. Lecorps ex eclie
he ses distingueés collaborateurs.

12 Octobre

Aujourd’hui est le 415° anniversaire de
la découverte du Nouveau Monde
Christophe Colomb.
chanté la Cathédrate pour ce grand événement.

Tous les bureaux publics sont fermes.

Les sinistrésde Peatit-Goav3

La Secrétairerie d’Erat des Finances an-
nonce par un avis paru au Monileur:

Le Conseil des Sceréiaires d’Etat, dans
sa s¢ance du 3 Octobre courant, a deécidé
de répartir la premiére annuité des Douze
mille cing cents yourdes qui figurent en fa-
veur des sinistrés haitiens de 1902 au Bud-
get de la Dette publique, Exercice 1906-
1907.Loidu 13 Scptembre 1906, insér¢e dans
Je Journal officiel du 3 Octobre dz la mé-
me année.

Ila fixé, dans sa séance du 8 Octubre
ue la valeur 4 distraire pour les sinistrés
e Petit-Goave serait de 7.000 vourdes et
ue le solde de l’annuitdé, soit 5.500 gour-
es, serait appliqué aux autres sinistrés de

1902.

En conséquence une commission com-
de - VAdministrateur principal
finances, du Doyen ct du Commissaire
da Gouvernement prés le Tribunal civil de
Petit-Goadve est chargée d’examiner les récla
mationset de répartir la valeur des 7.000 g.

fizées pour Petit-Goave.

Les ayants droit peuvent, 4 partir de cette
date, présenter leurs demandes 4 la dite
Commission.

Décés

Est mort hier soir 4 7 heurcs le général
Bavtas, ancien Sénatcur de la République.

Ses funépiilles auront lieu aujourd’hui 4
3 heures.

Le convoi partira de la maison mortuai-
re, sise, Place du Ghamp-de-Mars, pour
se rendre 4 l’Eglise Cathédrale.

Aux familles alt rs regretté défanr, nous
envoyons nos compliments de
condeléanecs. °

‘rent de changer de tactique ; ce git pro-:
livige :
1 4070/0, Les petits commergan’s en pretis :
' Porte.
demandes de}

Echo du Sap

Pvies At 2 olo



Départ

’ Une erreur de pagination a fait mettre
‘hier sous la liste des passagers arrives par
‘le Prins WillemT ceux partis pour St-Marc
ct Petit-Gaive bord du Quebec.
Pricre au lecteuc de rectifier.

Revue du Marché

Notre marche a été pluror froid durant la
‘dernicre huitaine.

Des ’ouvertBfe, les veadcurs ne vou-
‘jaient pas licher 4 410 oJo , tandis que les
tres nombreux — tcnaient
ferme 1 407 0/0. Cette situation indécise
menaciit de durer toute la semaine lorsque,
de fortes dimandes de

‘sous Tinfluence

gourdes venues de Province ( pour les

achats de denrées ) les vendeurs décide-
vogua une détente qui ramena le

ferent pour faire quelques conversions.
Trattes s!) France. — Les
yurdes de Province ayantabsorbe. en gran-
de partie, les encaisses d’or,on a da vendre
quelgues traires sur Paris-direct
hourg-Paris L2o0lo cr ar 3 4 Se primes
trmea2r52°
Les Chijues sir Now-York ont été néyo-

Le Cours des Titres da Goaternement ne
varie pas. Les détenteurs ne s’en defont pis
fiolement,

i Café.-= Les dernicres piuies ont paraly-

pour homage padlic que spontanéement | s¢ les Livrat-ons de ta Cate. Les
| nouvelles

, Bro. 43.

dernicres

cotent Larticle a

VEurope

mats

Le Cacao se maintient A Frs. 1ty,

‘ia quainté est toujours tort m iuvaise.

Port-au-Prince, 12 Octobre rgo7.
Nomination

' Le Gal Rodrigue Chainpoaneau vient dérre

par !
oovas 2oMd nb ciits
t

nomme Commandant de la nouvelic com-

Ligne roliandeisa
Ce matin est enmtréie es Prous (Pilea Ty
AVES 1€s passigers su vurts pris Sarnt= Mare :
Chirtes Emerac. Pore Privnact, Pers Lime
bourg., Mo Darocher, Mauree Cicset. Tean-
Gille Fils.) Moariame Footin., Merat Pierre

wt g enfants, Danror St Mlcer, Mamdla D'-[basoie coe rasa

mera, Orius Pauitre, Nadine Pau'ttre. Hee-
tor Panttre. Volnev Paulie. Fiesvle Miot.
Clotild: Jastram, Alph Desbis, Mile Jistram
Stéphen Dupont.Edouard Kénol, J. FE. Keé-
nol, Julia Sager, Louis Colim on. Guabart
Guerrier, Lucie Cinéas, Alice Nercisse,
Mme Vve Narcisse, M. Renaud, Maric Ju-
lien. Clément Janini, Franck Nareisce. Mer
cit Guillaume. Mathilde Gressean, Joséphi-
ne Guillout, Paul Lamier, Nathanael La-;
porte, M. Joseph Lorquet, Michilia Hyacin-
the, Général Goldman.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

—



VENDRED!I 11 OCTOBRE

Barométre a midi 75857
minimam 21,0.

Température|miaimam 29,6

Moyenne diurne de la température 24,9

Le ciel est rest¢ couvert toute la journée

Une pluis modérée depuis 4 h. 20 m. de
5 millimetres.

La baisse da barométre,s’est maintenue.
encore cette nuit.

Le centre de la dépression est sur Cuba.

J. SCHERER



et Him- |
PLambert, ha urisique militaire de cette



rime sins fortes demandes.

R.C. H.

Les membres du R. C. H. sont convo-
gués en assemblée generale dimanche 13
et Adix heures trés précises du matin au
local du cerele, 148 rue Républicaine.

Les membres sont priés de ne pis man-
quar i cette convocation qui sera d'une
grande importance, et d'etre 4 lheure
eXICle.

Le secretaire, Potysice LArorest.
Avis Communal

En conformité des disp sitions des articles
2zoct at delaloidu 24 Octobre 1876 sur
la régte des impasitions directes, les con-
vibuibtes haitiens quionr deja payd leur
parente contre des regus provisoires sont
invités i les faire presenter A Hotel Com-

lene ( Bursar da Reseveur ) , pour ete

des
puyioritimbre?.

wodinee, tr Ostebre 1907.

cvotre premes détininve

‘than ges

wae OS a

“. eo ,
Ser: er

Hick soir, sous ha direction duo maestro A.
ville
adonne vnes rénade au général aide-de-
curp J. J. Mo Manigat. en présence du per-
sonnel de son bureau et de quelques amis.
Aun toasts. fe général Manigat a bao au main-
tien dua Gouvernement, a’ lasanté et ala con-
servation de Son Ex. Te Président: NORD. a
Paaguste personne duquel il est invariable-
ment attuehes ot a fa santée de Mine Nord
Mesxis. kn digne ef dé vauée epouse du Prési-
dent. On atu ensuite ada santé duo Délégué
Jean-Gilles: et a celle de toutes les autorités
locales.

C'est une marque distintive que le Presi-
dent vient d@honorer Mensieur le general Ma-

jMigat, et qui de meérite bien. car ilest dune
, rectitude

et dun temperament intesre ¢

| austere sdone ilbfaat le eompter au nombre
de la pleinde Whomunes qui font honneur aus

ltonctions quwils oceupent, mais ae pric pas
fde mine ( (Cun NE SENCOrrLAiSE). Pendant 10
ans ila travaillé avec rectitude conmne em-
Nove & UAdininistration des finances, clo au
Vara dfobster ngs he cyte ile, 3 ok 22 aps
cation de ha caisse du Payeur, M. Danuindeau,
de regretiéc meéinoire. ,
Le 24 Mais 1905, quand de Presiden: Nord
{Mesxis lain conte tr direction du bureau des
Postes de ecie ville Sem Ps oaen daonmin
heureues, com depuis, Monsieur de voneéral
j Manigat ma a son aed? aaedes teliciiations
ile fsus cl het immmediat, Diatigse Mon.
step Pelivess aber surement se. téliciter de
tire,
JA nolbe ead 2 Slanipat, a cause de sa ree-
titude. de sed iuteeite co de son austeéritd,
Hous aisons qi Sut enir lui sourit, et pour
la ralisation de ses aspirations nous formoug
des Vecux les plus sinedres.

UN ASSISTANT.



5 Octobre 1907.
Sd





TRIBUNE DU “MATIN"

Aux Pompiers Libres

LA CAPITALE

Le mandat du Commandant actuel de
votre Compagnie prenant fin, vous aurez
en Décembre prochain 4 faire choix d'un
nouveau Directeur de l’ceavre humanitaire
que vous poursuivez. Mais, cette fois-ci —
quel aveugle ne le verrait point — les élec-
uons revétent un caractére spécial et leur
importance est cipitale pour l'avenir.

u vote que vous allez donner dé
nd
absolument cet avenir. Pe

nit ne Sagi Pas, en effet,
changem tut de personnalité indiff,

marche générale de la Compagnie: Now
le premier dimanche de Décembre prochain
doit marquer une date dans vos annales :
celle de \instauration d'un autre ordre de

d'un . simple










choses en votre administration, pag
d'une ére nouvelle. ,
Car, ( et nous ne Critiguons pas
son, nous constatons sculemene, }
simple coup d'acil jeté en arriére selis
montrer le contraste violent qui exisse,
éclate entre ce qu’était la Com eee’
pompiers d’hier et celle d’aujourd
tuellement, l’enthousiasme gé
fibre essentielle qui fit j fi
qui conditionne son exi
me s‘est’cteint ; et quand,
Port-au-Prince, défile, indiflérenre
la Compagnie des pompiers, o& e
donc cette admiration—pour vousung
t¢—qui fisait s’ouvrir toutes les
votre passage, qui commandait 4 toes
s‘intéresser 3 vos exercices a
moindre fait de votre Compagnie. -
Tout cela n‘est plus, parce que, admin»
trée de fagon inintelligente et mal
la Com; agnie a baissé de cent coudées. Bie
n’a plus d’autorité morale, elle n'est
cette Force, vers laquelle aux jours do toe
xe sinistre, se tournait spontanément la pe
pulation haletante lui demandant de cop
jurer I’épouvante des « périls inconnos, »
Ex: que mirque done cette naissince d'sse
tres compignies de conjuration du feu, ge
non vo re déclin et votre mort lente ? Le
moment est solennel.

A l’exemple du Général Nord Alesis
dont toute Lt belle administration n'est
qwun long proces contre les errements és
passé, il vous faut rompre avec les sys
mes usés.

Anciens pompiers et membres honoraires,
nous croyons devoir vous dire la parole gai
convient. .

Parmi les candidats qui sollicitent vorse
vote, ilen est un qui se recommande 4 vous
ptr son intelligence avisée, sa probité ix
contestable ct son admirable dévovemest
A votre CEuvre. .

Il a appartenu huit années 4 votre Comm

agnie. Lomme pompier vous I’avez va, e
Port-au-Prince entier l’a vu a lceavre les
jours d’incendie, s’exposant, pour tense
d’éparpner méme une cahute.

Conseiller caissier, jamais un
ne lui fut adressé, et vous savez ala seite
de quelle discussion vive, en plein coasel,
i: a offert sa démission, le front haat, is
conscience libre, condamnant par son gest
toutes les turpitudes révées.

Voila Vhomme tel qu'il est, estinaé de bs
société de Port-au Prince. Vous l’aver
connu : -

Luders Molise.

C’est la volonté qui commande, I’
qui stimule, Penthousiasme qui .

Votez pour lui et vous aurez assaré
vre 4 faire. a





UN GROUPE D’ANCIENS POMPIERS ET
HONORAIRES.





DEJEUNER DU 12 OCTOBRE |
Miv1 A 2 HEURES
Priz : G. 2.60

Salade de boeuf tomatée
Avocat
Saucisses de Bellevue pent
Langue de veau braisée aux haricots
Cételettes de mouton aux pon
Haricots rouges en sauce
Riz blane 4 ls cstole
Créme a la vanille
Fruite
Café
1/2 Vin






\



|

prveles Gtrangeres

aptcHEs RECUES CE MATIN

r
,



\ La fievre jaune
‘Aamincton. — Le Gouvernement ,
eg une informat.on officielle que |

re jause a cormpletement dispa- |
de Cienfuegos ( Cuba ).

Contre les anti-militaristes
‘Pats. — Conformément a sa réso-

de mettre fin 4 agitation anti-

iste en France, lz Gouverne-
pata fait opersc des perquisilions
es los bureaux d» ta confédération
e du travail. [la également
De ssisit uu cettain nombre de ma-
ifestes et exemmplaires du journal la
Woix du Peupls ».
aquestion des dégats. — Nomina-
dans ’armee. — Le dirigea
ble « Ville de Paris « offert
d’administration de la guerre —
Au Maroc -- Trombss d'eau

Havag. — Café Haili-Cap ; 44.

Panis. - Reute : 94.

Le conseit des miunistres eut licu;
wjourd’hui 4 Rumbouillet. Tous les
guistres ct sous-secretaires: A ttat v
wsistaicnt, sauf M. Dajardin-Beau-
mez, retenu par ia seéance du counsel
yeéral de l’Aube.

Leconseil exatuinera la question
des dégats cuusés duns le Heérault et
eGard par !es Inoudalions. Tous les
maseignemenis n’ctant par parvenus,
Ho’'a pas éld possible d'apprécier
fimportance des credits a demander
mx Chambres pour secourir les sinis-
Ws. On suit seulement qu vy a 74
oeMMuUNnes situstie.s dans le Heraull
016 dans le Gard. Sur les dégats cau-
Mehier et avatt-hier, on n'a que des
Maseignements incuoinpiets.
Les ministres des A(Taires Etran-
pres et de la Guerre ont communi-
quédes dépeches parvenues relative
Ment aux alfaires du Maroc.

Monsieur Picquart fit signer les no-
Minalions suivantes : - le général Ar-
chinard, commandant des troupes co-
bgiales, cst maintenu pour une nod-
tele périole de 3 ans.

Le général Durand, commandant le
Premier corps, est nommeé comman-
vant du 6 corps, en remplacement
dagénéral Tremeau, nommé mem-
be du conseil spécial de la guerre.

général Davignon commandant

Vingti¢me division de St-Servan,
@ nommeé commandant du premier
terpe d'arinée.

Ministre de la guerre a dunne
Deu d'une lettre de Me Haury
seutschi,“de la Meurthe, par laquelle
: 2 4 administration de la guerre
™a dirigeabie « Ville de Paris » pour

utilisé a la défense du terriloire.
_.£conseil fixa la date de la convo-
‘tation de la Chambre au 22 Octobre

Le conseil des ministres aura lieu

- 7 & Rainbouillet.

Maroc depuis hier, l’animation
aux avauts-postes de Casablanca.
groupes de cavaliers ont été a-
8 et tirerent des coups de fusils

Mowates- 7 Le bruit court que
Udi ila , sa-
bd fid s’approche de Ua

k .

aah. fetitables trombes d’eau se sont

Wiese 1. le centre et le midi de la

/Mlngnis Loire, le Rhéne et leurs

; » ont débordé inondant et ra-
les plaines, causant de nom-

accidents de nnes.
~~~ 80at innapréciablies.



Le Président Roosevelt prononce °

un nouveau discours
Mempnts. — Le Président Rovse-
velt a fait aujourd’hui le cinquit-ine et
dernier discours de la série se ratta-
chant a son vovege dans la vallée du
Mississipi. La plus grande Spartie de
ce discours étuit consacrée au grand
ptojet de canalisation du Missis-ipi,
dont le but serait de mettrelesprands }
lacs en communicaton avee le Golfe |
du Mexique.

——_—

ee ae ow + = semen.

LIGNE HOLLANDAISE

Le S/Ss« PRINS WILLEMI »
venant de Saint-Marc Samedi, 12
courant, pour continuer le méme
jour a midi précis directement
pour New-York.

Port-au-Prince, le 11 Octobre 1907.

GERLACH & C AGEnTs.



Le steaner« HISPANIA » ve-
nant de Hambarg, Grimsby, Hiivee, St-
Thomas, Sanchez. Samana, Puerto-Pla-
ta, Monte Christy, Gap-Haitica, Port-
de-Paix et Gonaives est attendu ici

Lundi et partira le meme jour dans la
soirée pour Jérémie et Kingston,
*

na @

Lo steamer « PRASSIDENT »
venant deSt-Tho:nas, San Juan de Por-
to-Rics, San Pedro deo Macoris, Santo
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Pour les Pauvres

Nous publions avec plaisir cette
seconde lettre de notre ami Meétel-
lus Benoit concernant l’ceuvre hu-
manitaire & laquelle il se dévoue
uw courageusement.

Tous ceux qui ont le sentiment

la préservation et qu’afflige le
pectacle malheureux des _ pourri-
uresen marche applaudirant au
Mceés de cette cutreprise.

La seconde liste dont il est
Westion a été publiée dans notre
luméro d’avant-hier.

Port-au-Prince, le 7 Octobre 1907.

Monsieur |: Directeur du Journal
« Le Matlin »
Eu Ville.
Mon cher Directeur,

Sous ce pli la suite de la premiére

de souscription en faveur des pau-
res de Saint-Vincent de Paul, avec
tigre de bien vouloir en donner pu-
Micité dans les colonnes de votre jour-

Le chiffre qui y figure eat loin d’dtre
al, n'est-ce pas ? Aussi est-ce pour-
Faoi je me permets d’affirmer que no-
vee@arre réussira.

Virai_ de Vavant, quoique l'on dise,
os l'on fasse.— Comme je vous l’ai

it, mon cher Directeur, ce n'est
bs sans le grands efforts que nous at-
rons le but que nous nous pro-

8.

nous faudra parfois et. méme trés
t nous boucher les oreilles pour

pas entendre et nous tefaire le tenic
Virement, pour ne pas dre.

Bs dis de dire que jusqu‘ici on} gre

Gébité ‘que des stupidités, on ne
@prét¢ que des intentions qui, si

fi étaient vraies, militeraient encore
ets avantage, celle surtoat de me

Cxions évidence pour les prochaines

: législatives.
ca

ceux-la gui parleat siasi, on
demander : étee-vous méchants

1,






Drrecreur:

Clément

ee

A nen
"autre,
tls sont méchants, parce qu’ils essuient
WVempeécher la réussite de louvre : ils
sont aussi naifs, parce qu’ils disent ane
chose que nous savons n’étre pas ta
conditio 1: voutue, exigée pour avoir
droit aux sulfrages de nos chers conci-
tuyens ..

Done, j'ai raison de vousdire, mon cher
Directeur, que nous devons boucher
nos Oreilles et refaire, si c'est possible,
notre tempérament.— Quwils vivent en
paix, ces malheureux, juggwa ce que
nous avons la joie de les recevoir et de
fos bt ovtghe. & Gait Vinvene UE
raul.

Dans toute société, il faut qu’on trouve
anges et démons. Si dun codté on es-
saie de nous décourager, dun autre c5-
té n nous encourage.

Dans cette dernicre liste, il y a bean-
coup de personnes qui n’ont pas atten-
du qu'on vienne leur Cemander ; ils
m’ont adressé leur obole de leur pro-
pre monvement. — Il y a encore notre
sympathique Directeur de ta Douane
qui ma promis de s‘adresser aux em-
ployés de son bureau et de recevoir
d’e x ceyu’ils peuvent donner.

Monsieur Wentworth, chef de bureau
de la Recette et de la Dépense m’a fait
la méme promesse. Espéroas que notre
cher Administrateur des Finances nous
aidera aussi dans la tache.

N’est-ce pas consolant tout cela?

Tenons ferme, ne nous découra-
geons pas ; pour moi le triomphe nest
que trop certain.

Liannde budgétaire étant en cours,
l’argent ne manyuera pas pour Vinter-
nement de soixante-dix miulingreux, au
moins. —

Pour rester corrects avec nous-mé-
mes, il convient de rappeler souvent et
trés souvent au public, que le but prin-
cipal que nous nous proposons, vest de
débarrasser la population des malin-
ux, qui, de lavis de tous, présentent
un véritable danger. II faut les inter-
ner, car la monnaie méme qul sort de
leurs main’ étant contaminée, n’est
pas moins- dangereuse que la mouche
qai sort e leurs plaies. Nous nous
occuperons aussi des véritables infir-
mes. Mais, quant 4
font, comme on dit, le
vres, ces jeunes femmes q

pis douter, ils sont Van et

—



a ces vagabonds quij pas en
u- e
ai circulent'd’éducation. Biles doivent acre proscrites

RS

Magloire,

-—-

REDACTION-ADMINISTRATION —

‘ 45; RUE ROUX, 45°
—SSaaSS=s=Saouoaoaoaoeaeaeaeaeoaeoeeeeeeeeeeoeeeeee————eeeeee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser 4: Monsieur Arthur ISI



dans nos rues avec un bébé de quatre
a cing mois, I’Hospice de Saint-Vincent
de Paul n’est pas fait pour eux.

Da reste, la délinition méme du mot
le dit.

U’'Hospice est une maison de ch irité
ou Von nourrit des pauvres, des vieil-
lards, des infirm-s, hors d’état de ga-
yner leur vie. En tendant = méme la
main a ses sortes de gens, on commet
une faute impardonnable, car on tolére

le vice.
Aussi ,est-ce pourquoi, ceux-la qui
donnent dans ces conditions sont si

{APU puaisie wgtiedty: > >> nn Altamw.s

Pour ne plus les voir, il s’agit pure-
ment et simplement de ne rien leur
donner.

Tandisque naus servons la population
en la débarrassant des premiers, je crois
que le général Manigat prend ses dis-
positions pour «débarrasser la société
des derniers.,

Polit a petit, je crois qu’on arrivera
& avoir raiso) de ces gens.

Veuillez ayréer, mon cher Directeur,
toujours avec mes felicitations, mes
cordiales satutations.

' M. N. BENOIT,

Avocalt.

NGCESSAIre



Surveillance

Une antique formule, aussi breve que
comp.cce, dont l’antiquité meme devait re-
tenir notre attention, indique admirable-
ment le but vers lequel tendent les _pres-
criptions de l’Hygiéne Mens Sana In
Corpor2 SANO, réaliser un esprit sain dans
un corps sain.

L’éducation qui se propose le dévelop-
pement de facultés iniellectuelles et des
forces physique se confond donc en partie
avec la science hygiénique. De 1a tout sys-
téme d’éducation qui fortifie au dépens de
la santé physique les facultés intellectuel-

les est défectueux. ;
Les méthodes de culture intensive —qui
d’ailleurs n’ont pas produit jusqu'ici des

l feuits qui plaident en lear faveur —ne sont

harmonie avec l’hygiéne et ne peu-

vent étre consi comme systéme

Matin

QUOTIDIEN




Les abonnements partent du rer. et da 15/ de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite insérés ou non Be sont pes remis.

eaaoaoaoao———LL————L————E—————————— SE

DORE, 45, Rae Roux ou Bonne-Foi.

au nom de I’hygiéne. Il est par conséquent
désirable, urgent d’imposer chez nous un
systéme d’éducation tel que le physique
ne souffre pas du travail exagéré de I’in-
tellect. Car ce n’est qu’en conditionnant
les dépenses physiques et les dépenses cé-
rébrales qu’on obtiendra des unités sociales
adéquates, dont les puissances d’étre n’au-
ront pas été usées par une éducation irra-
tionnelle.

Le pessimisme, cn aucun temps, n’est
louable ; il porte en lui des germes de
mort. Je sais qu’il est partois de justes rai-
sons de désenchantement qui dictent la ré-
fes jettent vans ude cofmpicte prostratiun.

s heures de crise’ se prodvisent dans
la vie des individus auss’ bien que dans la
vie des peuples. Li sagesse des sié¢cle com-
mande de les laisser passer, car elles passent
toujours.

Le patriotisme consiste d’ailleurs 4 ne pas
donner accés au sentiment de _profond dé-
couragement qui s’empare parfois de toute
une nation 4 certaines époques louches de
son existence. Il commande de tirer des
circonstances gui ont produit la situation
déplorée tout l’enseigacment qu’elles com-
portent afin d'éviter 4 l’avenir de tomber
dans les mémes erreurs préjudiciables 4
tout un peuple, 4 toute une nation.

Les peuples n’aquiérent d’expérience utile
qu’a certaines conditions. It y en a qui au-
raient végéré indéfininaent peut-étre, s’ils
n’avaient pas eu d'obstacles sérieux 4 sur-
monter.

Est-ce pourquoi aucune époque n'est
sans enseignement dans la vie d’une nation.
Et jamais, malgré les heures les plus noi-
res, on est autorisé 4 ne pas essayer de réa-
liser par soi ou indirectement par d'autres
une ceavre que l’on croit vraiment utile 3
la collectivité : quelle que soit la nature
de cette entreprise. Est-ce assez i
dit 2 et t-on penser & mal qaand je
viendrai demander que nos écoles soient
l’objet d’une surveillance spéciale au point
de vue des méthodes d’enseignement qui
y sont suivies. Il importe que les jeanes

aitiens qui sont actuellement collégi
ne soient contraints 4 aucune dépense céré-
braie ou physique intensive, trop intensive.

Abrutir les organisations en voie de crois-
sance, c'est diminuer ou éteindre, en elles,

toutes sortes d’ .
On avouera que ce n’est pas le meileur
moyen de les jeanes haitiens sax

lattes com épuisantes de la vie dans
un milieu déji si épuisant par lui-méme. |
Loin de 14 ; on semble, au contraire viser 1.

les rendre des hommes incapables de tout
effort, fatalemen#condamnés 3 navoir que
des velléités. En cela est un péril national,

as
incommensurable. Qu’ony prenne garde ¢:

Dt Gaston DALENCOUR
——-—=g



PAIS DIVERS

Dans le premier Port-au-Prince d’avant-

eo. oe





hier jeudi, intikuld Btude var le Temperament

Hlaitien, sc trouve, concernant notre excel-
lent confrére Marceau Lecorps, des Varidt!s,

‘acheteurs --

un passage quia été, bien A tort, diversce |

ment comment.
Appréciant la fagon dont M. Lecorps a
envisage les qucstious sociales soulevces
ar le Matin, notre rédacteur a pense que
tes graves Problémes qui sagiteitt actucl-
lement n’ont pis traités pac notice
contrére assez d tond ct) scion
tance. En disant gu’avee quelque peu d’in-
conscience, la remarquable revue capuise
avait abordé les questions du jour, ¢ eta
seulement cette penoce quc, de bonne foi,
nous eXprimions.
Si cependant des Cquivogues mauincuren-

éte

Veur papor-

net vendeurs. Depuis hier soing@ Vest plus

ses se sont’ dessein tormeées pour travesur |

ronouveler
eoime pour
wratitude

nos idées, est-il neécessaire de
A notre contrcere toute notre

so beau talent et foute noire

il rendit au Matin ?

Ce sont des sentiments qui nous empe-
cheraient, certes, de froisset, en aucune te

n la susceptibilicé de M. Lecorps ex eclie
he ses distingueés collaborateurs.

12 Octobre

Aujourd’hui est le 415° anniversaire de
la découverte du Nouveau Monde
Christophe Colomb.
chanté la Cathédrate pour ce grand événement.

Tous les bureaux publics sont fermes.

Les sinistrésde Peatit-Goav3

La Secrétairerie d’Erat des Finances an-
nonce par un avis paru au Monileur:

Le Conseil des Sceréiaires d’Etat, dans
sa s¢ance du 3 Octobre courant, a deécidé
de répartir la premiére annuité des Douze
mille cing cents yourdes qui figurent en fa-
veur des sinistrés haitiens de 1902 au Bud-
get de la Dette publique, Exercice 1906-
1907.Loidu 13 Scptembre 1906, insér¢e dans
Je Journal officiel du 3 Octobre dz la mé-
me année.

Ila fixé, dans sa séance du 8 Octubre
ue la valeur 4 distraire pour les sinistrés
e Petit-Goave serait de 7.000 vourdes et
ue le solde de l’annuitdé, soit 5.500 gour-
es, serait appliqué aux autres sinistrés de

1902.

En conséquence une commission com-
de - VAdministrateur principal
finances, du Doyen ct du Commissaire
da Gouvernement prés le Tribunal civil de
Petit-Goadve est chargée d’examiner les récla
mationset de répartir la valeur des 7.000 g.

fizées pour Petit-Goave.

Les ayants droit peuvent, 4 partir de cette
date, présenter leurs demandes 4 la dite
Commission.

Décés

Est mort hier soir 4 7 heurcs le général
Bavtas, ancien Sénatcur de la République.

Ses funépiilles auront lieu aujourd’hui 4
3 heures.

Le convoi partira de la maison mortuai-
re, sise, Place du Ghamp-de-Mars, pour
se rendre 4 l’Eglise Cathédrale.

Aux familles alt rs regretté défanr, nous
envoyons nos compliments de
condeléanecs. °

‘rent de changer de tactique ; ce git pro-:
livige :
1 4070/0, Les petits commergan’s en pretis :
' Porte.
demandes de}

Echo du Sap

Pvies At 2 olo



Départ

’ Une erreur de pagination a fait mettre
‘hier sous la liste des passagers arrives par
‘le Prins WillemT ceux partis pour St-Marc
ct Petit-Gaive bord du Quebec.
Pricre au lecteuc de rectifier.

Revue du Marché

Notre marche a été pluror froid durant la
‘dernicre huitaine.

Des ’ouvertBfe, les veadcurs ne vou-
‘jaient pas licher 4 410 oJo , tandis que les
tres nombreux — tcnaient
ferme 1 407 0/0. Cette situation indécise
menaciit de durer toute la semaine lorsque,
de fortes dimandes de

‘sous Tinfluence

gourdes venues de Province ( pour les

achats de denrées ) les vendeurs décide-
vogua une détente qui ramena le

ferent pour faire quelques conversions.
Trattes s!) France. — Les
yurdes de Province ayantabsorbe. en gran-
de partie, les encaisses d’or,on a da vendre
quelgues traires sur Paris-direct
hourg-Paris L2o0lo cr ar 3 4 Se primes
trmea2r52°
Les Chijues sir Now-York ont été néyo-

Le Cours des Titres da Goaternement ne
varie pas. Les détenteurs ne s’en defont pis
fiolement,

i Café.-= Les dernicres piuies ont paraly-

pour homage padlic que spontanéement | s¢ les Livrat-ons de ta Cate. Les
| nouvelles

, Bro. 43.

dernicres

cotent Larticle a

VEurope

mats

Le Cacao se maintient A Frs. 1ty,

‘ia quainté est toujours tort m iuvaise.

Port-au-Prince, 12 Octobre rgo7.
Nomination

' Le Gal Rodrigue Chainpoaneau vient dérre

par !
oovas 2oMd nb ciits
t

nomme Commandant de la nouvelic com-

Ligne roliandeisa
Ce matin est enmtréie es Prous (Pilea Ty
AVES 1€s passigers su vurts pris Sarnt= Mare :
Chirtes Emerac. Pore Privnact, Pers Lime
bourg., Mo Darocher, Mauree Cicset. Tean-
Gille Fils.) Moariame Footin., Merat Pierre

wt g enfants, Danror St Mlcer, Mamdla D'-[basoie coe rasa

mera, Orius Pauitre, Nadine Pau'ttre. Hee-
tor Panttre. Volnev Paulie. Fiesvle Miot.
Clotild: Jastram, Alph Desbis, Mile Jistram
Stéphen Dupont.Edouard Kénol, J. FE. Keé-
nol, Julia Sager, Louis Colim on. Guabart
Guerrier, Lucie Cinéas, Alice Nercisse,
Mme Vve Narcisse, M. Renaud, Maric Ju-
lien. Clément Janini, Franck Nareisce. Mer
cit Guillaume. Mathilde Gressean, Joséphi-
ne Guillout, Paul Lamier, Nathanael La-;
porte, M. Joseph Lorquet, Michilia Hyacin-
the, Général Goldman.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

—



VENDRED!I 11 OCTOBRE

Barométre a midi 75857
minimam 21,0.

Température|miaimam 29,6

Moyenne diurne de la température 24,9

Le ciel est rest¢ couvert toute la journée

Une pluis modérée depuis 4 h. 20 m. de
5 millimetres.

La baisse da barométre,s’est maintenue.
encore cette nuit.

Le centre de la dépression est sur Cuba.

J. SCHERER



et Him- |
PLambert, ha urisique militaire de cette



rime sins fortes demandes.

R.C. H.

Les membres du R. C. H. sont convo-
gués en assemblée generale dimanche 13
et Adix heures trés précises du matin au
local du cerele, 148 rue Républicaine.

Les membres sont priés de ne pis man-
quar i cette convocation qui sera d'une
grande importance, et d'etre 4 lheure
eXICle.

Le secretaire, Potysice LArorest.
Avis Communal

En conformité des disp sitions des articles
2zoct at delaloidu 24 Octobre 1876 sur
la régte des impasitions directes, les con-
vibuibtes haitiens quionr deja payd leur
parente contre des regus provisoires sont
invités i les faire presenter A Hotel Com-

lene ( Bursar da Reseveur ) , pour ete

des
puyioritimbre?.

wodinee, tr Ostebre 1907.

cvotre premes détininve

‘than ges

wae OS a

“. eo ,
Ser: er

Hick soir, sous ha direction duo maestro A.
ville
adonne vnes rénade au général aide-de-
curp J. J. Mo Manigat. en présence du per-
sonnel de son bureau et de quelques amis.
Aun toasts. fe général Manigat a bao au main-
tien dua Gouvernement, a’ lasanté et ala con-
servation de Son Ex. Te Président: NORD. a
Paaguste personne duquel il est invariable-
ment attuehes ot a fa santée de Mine Nord
Mesxis. kn digne ef dé vauée epouse du Prési-
dent. On atu ensuite ada santé duo Délégué
Jean-Gilles: et a celle de toutes les autorités
locales.

C'est une marque distintive que le Presi-
dent vient d@honorer Mensieur le general Ma-

jMigat, et qui de meérite bien. car ilest dune
, rectitude

et dun temperament intesre ¢

| austere sdone ilbfaat le eompter au nombre
de la pleinde Whomunes qui font honneur aus

ltonctions quwils oceupent, mais ae pric pas
fde mine ( (Cun NE SENCOrrLAiSE). Pendant 10
ans ila travaillé avec rectitude conmne em-
Nove & UAdininistration des finances, clo au
Vara dfobster ngs he cyte ile, 3 ok 22 aps
cation de ha caisse du Payeur, M. Danuindeau,
de regretiéc meéinoire. ,
Le 24 Mais 1905, quand de Presiden: Nord
{Mesxis lain conte tr direction du bureau des
Postes de ecie ville Sem Ps oaen daonmin
heureues, com depuis, Monsieur de voneéral
j Manigat ma a son aed? aaedes teliciiations
ile fsus cl het immmediat, Diatigse Mon.
step Pelivess aber surement se. téliciter de
tire,
JA nolbe ead 2 Slanipat, a cause de sa ree-
titude. de sed iuteeite co de son austeéritd,
Hous aisons qi Sut enir lui sourit, et pour
la ralisation de ses aspirations nous formoug
des Vecux les plus sinedres.

UN ASSISTANT.



5 Octobre 1907.
Sd





TRIBUNE DU “MATIN"

Aux Pompiers Libres

LA CAPITALE

Le mandat du Commandant actuel de
votre Compagnie prenant fin, vous aurez
en Décembre prochain 4 faire choix d'un
nouveau Directeur de l’ceavre humanitaire
que vous poursuivez. Mais, cette fois-ci —
quel aveugle ne le verrait point — les élec-
uons revétent un caractére spécial et leur
importance est cipitale pour l'avenir.

u vote que vous allez donner dé
nd
absolument cet avenir. Pe

nit ne Sagi Pas, en effet,
changem tut de personnalité indiff,

marche générale de la Compagnie: Now
le premier dimanche de Décembre prochain
doit marquer une date dans vos annales :
celle de \instauration d'un autre ordre de

d'un . simple










choses en votre administration, pag
d'une ére nouvelle. ,
Car, ( et nous ne Critiguons pas
son, nous constatons sculemene, }
simple coup d'acil jeté en arriére selis
montrer le contraste violent qui exisse,
éclate entre ce qu’était la Com eee’
pompiers d’hier et celle d’aujourd
tuellement, l’enthousiasme gé
fibre essentielle qui fit j fi
qui conditionne son exi
me s‘est’cteint ; et quand,
Port-au-Prince, défile, indiflérenre
la Compagnie des pompiers, o& e
donc cette admiration—pour vousung
t¢—qui fisait s’ouvrir toutes les
votre passage, qui commandait 4 toes
s‘intéresser 3 vos exercices a
moindre fait de votre Compagnie. -
Tout cela n‘est plus, parce que, admin»
trée de fagon inintelligente et mal
la Com; agnie a baissé de cent coudées. Bie
n’a plus d’autorité morale, elle n'est
cette Force, vers laquelle aux jours do toe
xe sinistre, se tournait spontanément la pe
pulation haletante lui demandant de cop
jurer I’épouvante des « périls inconnos, »
Ex: que mirque done cette naissince d'sse
tres compignies de conjuration du feu, ge
non vo re déclin et votre mort lente ? Le
moment est solennel.

A l’exemple du Général Nord Alesis
dont toute Lt belle administration n'est
qwun long proces contre les errements és
passé, il vous faut rompre avec les sys
mes usés.

Anciens pompiers et membres honoraires,
nous croyons devoir vous dire la parole gai
convient. .

Parmi les candidats qui sollicitent vorse
vote, ilen est un qui se recommande 4 vous
ptr son intelligence avisée, sa probité ix
contestable ct son admirable dévovemest
A votre CEuvre. .

Il a appartenu huit années 4 votre Comm

agnie. Lomme pompier vous I’avez va, e
Port-au-Prince entier l’a vu a lceavre les
jours d’incendie, s’exposant, pour tense
d’éparpner méme une cahute.

Conseiller caissier, jamais un
ne lui fut adressé, et vous savez ala seite
de quelle discussion vive, en plein coasel,
i: a offert sa démission, le front haat, is
conscience libre, condamnant par son gest
toutes les turpitudes révées.

Voila Vhomme tel qu'il est, estinaé de bs
société de Port-au Prince. Vous l’aver
connu : -

Luders Molise.

C’est la volonté qui commande, I’
qui stimule, Penthousiasme qui .

Votez pour lui et vous aurez assaré
vre 4 faire. a





UN GROUPE D’ANCIENS POMPIERS ET
HONORAIRES.





DEJEUNER DU 12 OCTOBRE |
Miv1 A 2 HEURES
Priz : G. 2.60

Salade de boeuf tomatée
Avocat
Saucisses de Bellevue pent
Langue de veau braisée aux haricots
Cételettes de mouton aux pon
Haricots rouges en sauce
Riz blane 4 ls cstole
Créme a la vanille
Fruite
Café
1/2 Vin



\



|

prveles Gtrangeres

aptcHEs RECUES CE MATIN

r
,



\ La fievre jaune
‘Aamincton. — Le Gouvernement ,
eg une informat.on officielle que |

re jause a cormpletement dispa- |
de Cienfuegos ( Cuba ).

Contre les anti-militaristes
‘Pats. — Conformément a sa réso-

de mettre fin 4 agitation anti-

iste en France, lz Gouverne-
pata fait opersc des perquisilions
es los bureaux d» ta confédération
e du travail. [la également
De ssisit uu cettain nombre de ma-
ifestes et exemmplaires du journal la
Woix du Peupls ».
aquestion des dégats. — Nomina-
dans ’armee. — Le dirigea
ble « Ville de Paris « offert
d’administration de la guerre —
Au Maroc -- Trombss d'eau

Havag. — Café Haili-Cap ; 44.

Panis. - Reute : 94.

Le conseit des miunistres eut licu;
wjourd’hui 4 Rumbouillet. Tous les
guistres ct sous-secretaires: A ttat v
wsistaicnt, sauf M. Dajardin-Beau-
mez, retenu par ia seéance du counsel
yeéral de l’Aube.

Leconseil exatuinera la question
des dégats cuusés duns le Heérault et
eGard par !es Inoudalions. Tous les
maseignemenis n’ctant par parvenus,
Ho’'a pas éld possible d'apprécier
fimportance des credits a demander
mx Chambres pour secourir les sinis-
Ws. On suit seulement qu vy a 74
oeMMuUNnes situstie.s dans le Heraull
016 dans le Gard. Sur les dégats cau-
Mehier et avatt-hier, on n'a que des
Maseignements incuoinpiets.
Les ministres des A(Taires Etran-
pres et de la Guerre ont communi-
quédes dépeches parvenues relative
Ment aux alfaires du Maroc.

Monsieur Picquart fit signer les no-
Minalions suivantes : - le général Ar-
chinard, commandant des troupes co-
bgiales, cst maintenu pour une nod-
tele périole de 3 ans.

Le général Durand, commandant le
Premier corps, est nommeé comman-
vant du 6 corps, en remplacement
dagénéral Tremeau, nommé mem-
be du conseil spécial de la guerre.

général Davignon commandant

Vingti¢me division de St-Servan,
@ nommeé commandant du premier
terpe d'arinée.

Ministre de la guerre a dunne
Deu d'une lettre de Me Haury
seutschi,“de la Meurthe, par laquelle
: 2 4 administration de la guerre
™a dirigeabie « Ville de Paris » pour

utilisé a la défense du terriloire.
_.£conseil fixa la date de la convo-
‘tation de la Chambre au 22 Octobre

Le conseil des ministres aura lieu

- 7 & Rainbouillet.

Maroc depuis hier, l’animation
aux avauts-postes de Casablanca.
groupes de cavaliers ont été a-
8 et tirerent des coups de fusils

Mowates- 7 Le bruit court que
Udi ila , sa-
bd fid s’approche de Ua

k .

aah. fetitables trombes d’eau se sont

Wiese 1. le centre et le midi de la

/Mlngnis Loire, le Rhéne et leurs

; » ont débordé inondant et ra-
les plaines, causant de nom-

accidents de nnes.
~~~ 80at innapréciablies.



Le Président Roosevelt prononce °

un nouveau discours
Mempnts. — Le Président Rovse-
velt a fait aujourd’hui le cinquit-ine et
dernier discours de la série se ratta-
chant a son vovege dans la vallée du
Mississipi. La plus grande Spartie de
ce discours étuit consacrée au grand
ptojet de canalisation du Missis-ipi,
dont le but serait de mettrelesprands }
lacs en communicaton avee le Golfe |
du Mexique.

——_—

ee ae ow + = semen.

LIGNE HOLLANDAISE

Le S/Ss« PRINS WILLEMI »
venant de Saint-Marc Samedi, 12
courant, pour continuer le méme
jour a midi précis directement
pour New-York.

Port-au-Prince, le 11 Octobre 1907.

GERLACH & C AGEnTs.



Le steaner« HISPANIA » ve-
nant de Hambarg, Grimsby, Hiivee, St-
Thomas, Sanchez. Samana, Puerto-Pla-
ta, Monte Christy, Gap-Haitica, Port-
de-Paix et Gonaives est attendu ici

Lundi et partira le meme jour dans la
soirée pour Jérémie et Kingston,
*

na @

Lo steamer « PRASSIDENT »
venant deSt-Tho:nas, San Juan de Por-
to-Rics, San Pedro deo Macoris, Santo
Domingo, Agua, Jacine! Gayes et
Kingston, serait Mardi tS conrant a
inidi.

It partira le meine jour dins la soirée
pour Jérémie, Gayes, Jacmel, Azua.
Santo-Domingo, San Pedro de Macoris,
San Juin de Porto Rico et St Thomas.

*
xe

Le steamer « CALASBRIA » par-
tira Lundi soir a 6 houres pour Gonai-
ves, Purt- de- Paix, Cap-Haitien, Puerto
Plata, S'-Thomas et (Europe.

Port-au-Prince 12 Octobre 1907
G. KEITEL S& Ce
AGENTS.
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