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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00160
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 11, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ye ANNEE, N° 162
ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D’AvVANCE
DéPARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerns Administration du Jo
ETUDE
fenpérament Halted
Nous avons vu dans un premier ar-
ticle que si le régime intellectuel se
trouve organisé en France d'une ma-
aitre si intense, c’est qu'il est, en fail,
justifié par des préoccupations tres
Pratiques.
Ce régime, je l’'ai démontré, est for-
Wellement imposé aux Frangais par
Irs conditions d’existence mémes,
Misque, pour arriveren France aux
us hautes situations actualies, il
tétre muni, grace 4 Venseignement
écoles nationales, de connaissan-
ts spéciales tres profondes, quoique
Peéralement théoriques, et soumettre
aite ces connaissances au controle
evere des examens.
|Doa il ressort clairement,
pour
Messe nationale s’use avec dépres-
& préparer et A passer des exa-
Eacore une fois, la fagon de faire
te ce peuple est logique et justifice,
ee quelle se trouve d’accord avec
importante loi sociale mise en
mace par M. Paul de Rousiers, en
S,Asavoir que:
"Les sociétés sont différentes par
SManitres diverses dont elles satis-
Kau premier besoin essentiel de
nité, lepain quotidien. Autre-
dit, chacun s’arrange en ce nion-
ta maniére qu'il peut pour vivre. »
a8 reste a voir si la société hai-
p.8e fait régir, elle aussi, par
fe et si notre pays, dont on dit
wenévolement que le tempéra-
‘Qational est francais, se trouve
la base de son systéme d’édu-
motifs qui fassent concor-
eee avec le souci et la né-
satisfaire aux exigances du
Midien, ce « premier besoin
de Phamenité. »
‘MMi, comme en France, les
eS SE se
résumer, que, dans ce pays, la}q
PORT-AU-PRINCE (uaiz1)
- QUOTIDIEN
| Clément
|
eS eo OE SES
ee ee a ST
urnal.
Se ee OE 2 Oe
DIRECTEUR?
REDACTION-ADMINISTRATION
45> RUE KOUX, 45. i
ee NE ES SR, AGS CIC
ee ee ee Se SE eS NT
Magloire,
|
ones
VENDREDI, 11 OCTOBRE 1907.
e Hatin
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abunnements partent da ier. es da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
= >
sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
oo ee we er re rey eee
fonctions les plus recherches sont} ere , rossi Ss Cui
5 plus v son lug hat to rrance, expression des | qui a été mon thuviféraire une deman-
plus hautes situations ou le moyen fa-/de que je rédige dans ma_meilleure
les fonctions poblignes, les emplois
administratifs et bureauccatiques.
(est la Vheéritage-le plus clair qu’a
laisse aux Hiitiens leur ancienne m?-
tropole, et cet heéritage est ruineux
plutot quwilne rend prospere. Gest a
lui que nous devons tous hos muy,
presque sans exception. Cest har qu
acréé chez nous Vavilissement des ca-
racteres, le mépris du tr:vail, une dé-
Mocratie scandaleuse et absotument
nuisible aux inléréts nationavux, me.
me a VPintéré! exclusivemen! politique,
le diserédit des metiers manuels,
Vattardement dans lignoranee primi-
tive, 'éloignament pour les Choses ru
rales, et enfin ce phi fatal laiss? en
nous par lhabitude funeste de mavoir
jamais regirdé les choses quwaves das
sentiments frangais et jamais aves te
notre propre : organisation dy nos
pouvoirs publics et de nos constitu-
nal, la direction vénérale de notre
mentalité et jusqu’a nos intérets poli-
tiques extérieurs.
Est-ce bien notre « tempérament »
ui nous 2 Valu tout cela, Ou hest-°)
pas plutot tout cela qui nous vaut d’a-
voir acquis ce tempérament ? Prenons
garde. .
J'ai rapporté ici derniérement l’opi-
nion d'un publiscite sur le danger
qu'il ya de soumettre un pays neuf
au régime des pays avancés , cette
opinion mérite d’étre aujourd’hul rap-
pelée : os
« Imposer nos régimes constitution-
nels & des contrées encore peu avan-
cées dans les voies du progres maté-
riel et de la richesse, c’est vouloir
obliger un paysan breton a manger
dans de la vaisselle plate, a “prendre
un valet de chambre et 4 se montrer
chaque jour dans un club élégant ;
c’est le soumettre aux milles contrain-
tes qu’accepte volontiers homme éle-
vé et faconné tout exprés pour cela.
C’est une véritable tyrannie. »
Cette tyrannie est, en outre, dange-
reuse. Nous allons te voir.
Aprés avoir fait notre organisation
politique de telle facon que les fonc-
tions de |’Etat se soient trouvées, ici
al en poche:
cile dy parvenir, avons-rous régle-
menté, comme en France, une mise
en ucuvre des moyens gui donnent
Vaeces de ces fonctions? Quel esten
Haiti Pélément réegatier que Etat doit
faire intervenir pour donner une so-
lution, qui nesoit pas de nature a reé-
prose et dans laquelle j’enveloppe mon
precieux certificat d’études. Et j’at-
tends.
-
*
=
Je ne fus pas nomm+. Je vous fais
grace des raisons; il paraitqu’elles mi-
volter, ala situation de cent concur- litaient toutes en faveur d'un candidat
rences visant un seul emploi? Quel est; qul, pour ne pas avoir de_ certificat
meme le titre consacré qui fixe et as-|d’études et ne pas savoir s’exprimer
sure le droit d’étre concurrent? Est-ce} en langage rimé,
qu’i! peut ctre permis a un Monsieur , été jugé digne d’occuper
n’en a pas moins
la_ délicate
quelconque de se porter candidat 4 fonction convoitée : c’est ye slo
n’importe quelle fonction
publique ?;neveu d’un sénateur influent, ancien
Ailleurs non; mais en Haiti oui :; général trés brouillé avec la syntaxe,
toajours Véternelle vérité du deqga......
de Atlantique, qui devient erreur au
dela. Et alors’
Comment! Nous sommé& en
bi:que ;
administration ;
répu-
cest le certificat du
recteur d’un établissement d’enseignue-
iment secondaire de la promiere im-
portance, du Lycée national, si_ vous
voulez, €} ce certificat atteste que j’aiac-
Compl muvouwreusementet methodique-
meat le cycle complet des études se-
condaires claussiques; mon dipléme
d= bachelivr, quoi! A la derniére dis-
tribution de prix, j'ai fait le discours
de bienvenue au Ministre de l'Instruc-
tion Publique et j’ai récité sur la sce-
ne une piéce de vers de ma coimposi-
tion qui n’est au!re que mon adieu
éinu fait 4 Vétab'iss3mnent et & mes
miftres dans le langage rimé qui n’a
pu corserver leur supériorité ni a Ro-
ine, ni a la Gréce, ni a tant d’autres des
modernes nations. Puis le Ministre
lui-eméme m’a couronné de _ feuilles
de Jauriers artificiels, m’a adressé
quelques mots d’éloges ct m’a méme
donne accolade civique, au moment
ot. m'étaitdécerné'e grand Prix d’hon-
neur do al’é.éve qui, alinstant de sa
sortie, aura, pendant toute la durée
des études, te plus — satisfait a Ses
maitres par son travail et ses progres.
Vous voyez si je suis en régle.
Aussi bie», ces titres me rendent 4
tel point fier que je me crois dispensé
Di-! |
mais qui avait solannellement affirmé
la solidité des connaissances de son
candidat-
Encore un ou deux exemples, afin
une vacance se produit dans |de pouvoir dégager la véritable valeur
je me porte candidat | hailienne des certificats d’études.
tions civiles regim2 de gouvernement, | a la fonction vide. Mes titres 2? je tes!
organisation de lenseignement matic;
PAIDS DIVERS
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
—-
Jeupt ro Oc rosre
Barométre a midi | 75953
Température minimom 318
Moyenne diurne de la température 24,2
Le ciel a éré légerement nuageux jusqu’a
1h. et s’est couvert aprés.
Gouttes de pluie 4 plusieurs reprises ;
| pluic d’orage assez forte marquant au plu-
viométre 27,1 millimetres.
Le barométre se maintient bas.
J. SCHERER
L’Union musicale de Jacmel
Nous apprenons avec plaisir la tormation
de recourir a aucune protection per-jd’une nouvelle société 4 acmel, ayant pour
sornelle ; je méprise
laisse aux moins méritants; et crane- |
ment j'adresse 4 ce méme Ministre
cette voie que jejtitre « L’ Union musicale de Jacmel » et pour
Directeur Mr Ernest Bellande.
Nous lui souhaitons plein succés.
Ll
Grave accident
Ce matin, un échafaudage clevé pour
les travaux de la nouvelle construction en
maconnerie, Grand’Rue,cn face la Station
des Pompiers libres, s’est affondré subite-
ment.
Trois ouvriers qui s’y trouvaient ont été
récipités sur les materiaux d’ou ou les re-
Jeva gricvement blessés. La situation de
l'un deux laisse peu d’espoir.
Nous souhaitons le rétablissement de
ces victimes du travail.
Le Prins Willem I.
Est centré ce matin avee les passagers
suivants :
Jacmel : F. Elie et entant.
Cayes : Emile Pierre, Bertrand Neptune,
M: Claude, Albert Claude, Julte Barthe,
Mme Antoine Matard et entant, Laure et
Isaure Dennery, Emeric Bergeaud, Joseph
Favrol fiis, Georges Bergeaud, G. Favrol,
Mine Pierre André ct 2) enfants, Marius
Larosili¢re, Edgard Corner, Isaac Léger,
Maxima Jacques, Joseph Loubeau, Juge
Maye, R. Léon, Scévola Gatereau, Gas-
ton Morisset, William Bonnefil, W. Plu-
viose, Alphonse Benjamin, Antoine Blaise
et2 enfants, André, Edmond Anglade,
Raoul Léger, G. Louis Jacques, Mérosy
Daniel, M. Prusternes, KE. Labossicre,
Antoine Timotheée, J. Pélissier, Louis The-
ard, Ernest Léon.
Jérémie» Frangois Lestage, Elie Lestage,
C. Rouzier, V. Rouzier, Mile Martineau,
Pétion Petit et enfant, Mlle Barthe, BF.
Barthe, J. JérOme, EF. Roidrier, J. Schmit,
H. Sales, VT. Paret. B. Adam, C. Dupoux.
Mile Etienne, N. Lemoines.
S1-Marc: Jeanne Désir, Mine Scjour, Mi-
chel Saich, Emile Dodird, Mme Volecy,
{
|
Vve Adam, Mme Supptice, Mi J Joseph et’
enfant, Fdmond Regnier, Emma Menard, |
Mme: Déra Mme Edmond Bailly, Ele
Esses, gs Durocher.
Ps if fe-*ey & Ed. Dévicux, Surville, Mme
Utticrez et entint.
Tribunal civil
Audience du peudi 10 Octoare 1907
Le Tribunal prend sicee a ro
precises du matin avee Mes St Rome, juge-
Doyen, Valles et Momes. Le Juge-Doyen
déclare Vaudience ouverte.
M¢ Bonamy tait le développement de ses
conclusions relativement 4 Pathire de la
Banque contre l’Etat 4 propos de l’emprunt
0/9,
M* A. Montas, substitut du Commissaire
du Gouvernement développe ses conclu-
sions,
Le Commissaire du Gouvernement, M¢®
I. Michel Pierre conclut aussi contre les
prétentions de la Banque.
La cause entendue, le Tribunal ordonne
le dépot des piéces pour étre délibérd et le
jugement rendu prochainement.
ouvelle composition: Vieux, Vallés,
Chauvet.
Le Tribunal prononce les jugements sui-
vants: Entre:
1° Arthur Mége et Mme L. Vilmenay.
2° Julie A. Mége et Melpoméne Li onde.
Nouvelle composition: Vieux, Nicolas,
Chauvet.
3° Entre Lorina Prirchino et Gédéon
Augustin.
4° M™* J* Baptiste Longuinotty et les
sieurs Romulus St-Il et Eustache Bienaimé.
Nouvelle composition: Maignan, Valles
et Montés.
M* Arrault, Hilaire, Delatour, César,
Lespinasse et Ethéart ont demandé et obte-
nu la réserve de leurs affaires ainsi que M*
Raymond ainé et Dévér.
jugements suivants sont prononcés .
Homo ion de la délibération du con-
seil de famille Stéphen, Léon et Lucie, etc.
Puis le sidge est levé.
heures
Pechanesds contre
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi 10 Octobre 1907
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie et entend les affaires suivantes :
10 — L’Etat haitien contre les sieurs
Czayko>ki & Ce
Le Rapporteur F. Baron donne lectare
de son rapport.â€
Le Ministtre Public, Luc Dominique,
conclut 4 la déchéance contre le pourvoi
de Etat.
20 — Pierre
Viard.
Le juge Georges Sylvain, rapporteur, lit
son rapport.
Me Léonce Viard est entendu en ses ob-
SErvVallons.
Le Minist¢re Public, Lue Dominigue,
conclut 3 1a cassation, sans renvoi du ju
gement sur le rer moyen, seulement sur
le chet de Vastreinte.
30 —Consorts Bidgman et Doutres &C°
contre les héritiers A‘ida Labatte.
Le Juge Georges Sylvain donne
de son rapport.
Ms J. L. Dominique, l'un des avocats de
la défense est entendu en ses observations.
Le Ministere Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du) pourvoi
yO —La dame Destinette Etienne Gilles
contre Julien Saget.
Le yuge V. R. Domond fait son rapport.
Le Minis:ere Public, Lue Dominique con-
clut au rejet du pourvoi.
Va Vheure avancée le sitve est leve.
Avis Communal
En contormité des dispositions des articles
20 ct 2t de la loi du 24 Octobre 1786 sur
ia regie des timpositions directes, les con-
uibuibles hitiens quiontd yr payé leur
patente contre des regus provisoires sont
mivites a les tare presenter AV EHotel Cone
muna ( Bureau da Reeeveur ) , pour cétre
“c tre des prenmes ditioitive
hiites sur pipler tinore.
Anselme contre Léonce
lecture
Port-au-Prince, 11 Octobre rygo7.
Departs
Le sjs Suliudor est pard hicr avee les
passagers suivants pour :
Sygo Cuba: Gal Péion Pierre-André, Vve
Valican Desance, Miche] St Louis, Mme
Fabre Lahens, Plématine Mil encr Pascal Mil-
lery
Jérémie : Clément Germain, Victor Mi-
lord, Jabour Elias, André Rey, Vv Lindon
Mme Clément Boucher, Mare Lalanne.
Albert Bigio, Député Brézault, Ida Laroche,
Cécile Sainvil.
Cuyes : Mme Elie, René Martin, Mme
Théomard Laporte, Euphrasie Leblanc,
Charles Moravia.
L’ Alléghanya \aissé hier soir avec 2 passa-
gers pour St-Marc, MM. Georges Price et
Colimon.
Avant-hier est parti leQuébec avec les pas-
sagers suivants pour :
Gonaives : T. A. Dupiton Mme Hubert,
Flotte Barbot Fils, William Woél, Amélia
Nau et enfant, L. de Gassion, Mathon,
Elisabeth Willington, Vve Moise Aimé, Mr
et Mme Doleére Laporte, Josilia Joachim et
enfant, Mile Séjour.
Service de Perception
Le Soussigné, chef du Service de la per-
ception des patentesde Voitures, Corbillards,
Tramways, Buss, Buggys, Cabrouets, Boeufs
Chevaux etc, rappelle aux propriétaires de
ces différentes sortes de véhicules et d’ani-
maux sus-dénommés, que la loi du 27 Oc-
tobre 1876, sur les Conseils Communaux,.
en son article 18, leur fait l’obligation de
se munir de leurs patentes, 4 partir du 20
Novembre prochain.
Si aprés la date sus-mentionnée, ils
n’ont pas payé cet impot A la Commune
ou se tient le chef de cette branche de ser-
vice,ils y seront contraints par toutes les
voies légales.
Rappelle égaiement aux Médecins inscrits
3 l'Hospice St Vincent de Paul, qu’ils n’ont
droit qu’) un buss ou un buggy, et que,
proprictaires des deux a la fois, ils devront
payer Ja patente p-ur le buss.
Faita Hotel Communal, le ro Oc’ 1907.
Le chef de service
Joseph LACROIX.
Nominations
Mr (Durand Samuel a éténommeé Sarveil-
lant céneéral au Pyeée National de Jacmel.
Mrs Marcel Ricardo ex Pascal Adolphe
Brun ont cté nommeé Reépetiteurs.
Now compiiments.
{ eee ee ee ee
‘Hommage Merit
heureux d’enregistrer un
Nous sommes
nouveau fac 4 Pacut de P—nspecteur en
| chef de |i Pol-ce et de ses auxiliaires.
Un vol avait été commis mardi dans ta
nuit dans le care de M. Beaumont Dennis,
au Champ de-Mars. Un stock de cigares et
de cigarettes, quelques bouteilles de dith-
rentes boissons et la valeur de ryo dollars
avaint ctc enlevds.
| ee
LE G’ H. MANIGAT.
Inspecteur en chef dela Police
Administrative
Mais la Police avait tendu ses filets et
hier elle mettait la main, au Bel-Air, sur
le nomme Petit-Jacques contre lequel s'¢-
levaient de graves présomptions
On retrouva tous les objets volés. Le
malandrin avait eu le temps de distraire
dix dollars de la valeur ; le reste a été re-
mies au propriétaire, M. Dennis.
Quant a Petit-Jacques, tf a été livré a la
Justice.
Toutes nos félicitations au Général Mani-
at pour ses efforts en vue de sauvegarder
a société,
Nouvelles Etrangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
Le3 auteurs d’un échouage
Saint-PETERSBOURG. — La « Novoe
Vramya » annonce |’arrestation de
trente finilandais membres d’une so-
ciété secréte, soupconnés
auteurs de I’échouave du yacht j
périal «Standar » prés de Hango (Fit
lande ) le onze Septembre. '
Nouvelles divcurses
HTavReE. — Café Haiti Cap-
Puerto Cubello: 46. Campeche Ha :
Cap, buches, 4 75 — 4.85. td
e m_nistre de la guerre i
information d’aprés* laquelle’
connaissance enyoyée a 10 ki
d'Oufila, eut a re ousser les auntie
des tribus campées aux environs,
Nous avogs eu 2 spahis tués et deux
blessés. -- Casablanca et les enyj.
rons sont calmes.
M. menceau a conféré i
avec le général Picquurt e! MM. Briana
et Yiviani.
@s pluies torrenticiles sont .
bees 4 Perpignan, Mende, St-Elienmg
et les @NVICONS ; ce qui interrompt les
communications.
d'etie les
Lima. — Le cabinet pcéruvien a dé-
i mMissionné,
Onan. — Une coloune de_ troupes
francaises est partie d’Oadja_ pour
propager ta tribu des Anyid contre
.es attaques des Beni Snassen.
Paris. — [sraél Law, naturaliste a-
meéricain, qui blessa deux cuirassiers
le premier Mai dernier a Paris, a été
condamné & quinze ans de_ travaux
torcés et a vingt ans dinterdiction de
de séjour.
Au Maroc
! PARIs. — On annonce d'une facon
; seini-ofticielle que ia I’rance s’en re-
‘mettra entigrement a lEspagne du
s0in de réetablir Pordre au Maroc
, dans le district de Melita ol le pré
tendant au trone Bou Hamara aré
‘cemment remporté des succes et qui
jest situé dans la zone espagnole.
Un ouvrier espagnot a tué aujour:
(Viai dun coup de fusil un soldat
smarocain. Ltncident caise une vive
emouon parini les indigenes. — Le
'@ 'consal espagnol prétend qae laflaire
West qu’un accident, mais i a fart are
‘veter le meurtreir et {a lived Qu gou-
| nerneur.
Etats-Unis et Iapon
YOKOHAMA. — Le comte Okuma,
‘chet de Voppositioa, discutant les
| 4éclarations faites par M. Tast pen-
dant son séjour a Tokio, déciare quill
ust difficile de comprendre l’envoi dé
la flotte américaine au Pacifique, mas
il croit que ce point-la pourra sé
gler d@’une facgon amicale. « Le Japon,
quoique dans la détresse au point te
vue financier, partiraiten grerre des |
demain avec n'importe quelle puke
sance, si son orgueil national état
insulté. — Sas citoyens dépenseraiea
dé fet-
jJusqu’au dernier centime pour
dre l'honneur national ». .
Allemagne et Etats-Unis
Bertin. — Le rapport qu'une &
tente existe entre les Frats-Unis
l’Allemagne et le bruit que |’Empe
reur Guillaume a sondé le Couverst
ment de Washington dan; le bat
conclure une alliance, sont faut
bien quune telle proposition D
mais 6té faite par | Empereur,
ci sait parfaitement qu un telle
ce ne s'accorderait pas avec |8
tique des Etats-Unis.
La gréve générale
La Havang. — Dans une fF
des organisateurts du travail co
on a voté la gréve générale ‘le
appel 4 toutes les unions de
cas ot les chemins de fer |
raient les ouvriers non grévist™
barqués hier de New-York.
ce jour, on n’apas employé 4
wistas sur les chemins de fer.
x-Ci attendent encore des ordres
‘ : . , . ‘ |
r quartiet veneral,
vpolice a pris des précautions
éviter des troubles, qul jusqu’i-
ei ne sont pas produits.
—oooooooeoeoooeoeowueeems =—=—=
DEJEUNER DU 11 OCTOBRE
Mipl A 2 HEURES
Prix: G. 2.60
Fromage téte de pore trutte
Courthouillon de poisson A la creole
Ragott de pore a PEspagnole
Filet Mignon au cresson
Haricots verts sautés au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a VHatuenre
Buisrnets de figues
broits
Café
1/2 Vin
eS —<——_— Oe eee eee
LIGNE HOLLANDAISE
'LeSS« PRINS WILLEMTI »
est attendu de Saint-Mare Saimedi
12 courant, pourcontinuer le me,
me jour dircctement pour New-!
York.
Port-au-Prince, le th Octobre 1907.
GERLACH & C®° aAGENTs.
hapeaux ! :
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MELLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avee le
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Nous avons vu dans un premier ar-
ticle que si le régime intellectuel se
trouve organisé en France d'une ma-
aitre si intense, c’est qu'il est, en fail,
justifié par des préoccupations tres
Pratiques.
Ce régime, je l’'ai démontré, est for-
Wellement imposé aux Frangais par
Irs conditions d’existence mémes,
Misque, pour arriveren France aux
us hautes situations actualies, il
tétre muni, grace 4 Venseignement
écoles nationales, de connaissan-
ts spéciales tres profondes, quoique
Peéralement théoriques, et soumettre
aite ces connaissances au controle
evere des examens.
|Doa il ressort clairement,
pour
Messe nationale s’use avec dépres-
& préparer et A passer des exa-
Eacore une fois, la fagon de faire
te ce peuple est logique et justifice,
ee quelle se trouve d’accord avec
importante loi sociale mise en
mace par M. Paul de Rousiers, en
S,Asavoir que:
"Les sociétés sont différentes par
SManitres diverses dont elles satis-
Kau premier besoin essentiel de
nité, lepain quotidien. Autre-
dit, chacun s’arrange en ce nion-
ta maniére qu'il peut pour vivre. »
a8 reste a voir si la société hai-
p.8e fait régir, elle aussi, par
fe et si notre pays, dont on dit
wenévolement que le tempéra-
‘Qational est francais, se trouve
la base de son systéme d’édu-
motifs qui fassent concor-
eee avec le souci et la né-
satisfaire aux exigances du
Midien, ce « premier besoin
de Phamenité. »
‘MMi, comme en France, les
eS SE se
résumer, que, dans ce pays, la}q
PORT-AU-PRINCE (uaiz1)
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eS eo OE SES
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REDACTION-ADMINISTRATION
45> RUE KOUX, 45. i
ee NE ES SR, AGS CIC
ee ee ee Se SE eS NT
Magloire,
|
ones
VENDREDI, 11 OCTOBRE 1907.
e Hatin
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abunnements partent da ier. es da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
= >
sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
oo ee we er re rey eee
fonctions les plus recherches sont} ere , rossi Ss Cui
5 plus v son lug hat to rrance, expression des | qui a été mon thuviféraire une deman-
plus hautes situations ou le moyen fa-/de que je rédige dans ma_meilleure
les fonctions poblignes, les emplois
administratifs et bureauccatiques.
(est la Vheéritage-le plus clair qu’a
laisse aux Hiitiens leur ancienne m?-
tropole, et cet heéritage est ruineux
plutot quwilne rend prospere. Gest a
lui que nous devons tous hos muy,
presque sans exception. Cest har qu
acréé chez nous Vavilissement des ca-
racteres, le mépris du tr:vail, une dé-
Mocratie scandaleuse et absotument
nuisible aux inléréts nationavux, me.
me a VPintéré! exclusivemen! politique,
le diserédit des metiers manuels,
Vattardement dans lignoranee primi-
tive, 'éloignament pour les Choses ru
rales, et enfin ce phi fatal laiss? en
nous par lhabitude funeste de mavoir
jamais regirdé les choses quwaves das
sentiments frangais et jamais aves te
notre propre : organisation dy nos
pouvoirs publics et de nos constitu-
nal, la direction vénérale de notre
mentalité et jusqu’a nos intérets poli-
tiques extérieurs.
Est-ce bien notre « tempérament »
ui nous 2 Valu tout cela, Ou hest-°)
pas plutot tout cela qui nous vaut d’a-
voir acquis ce tempérament ? Prenons
garde. .
J'ai rapporté ici derniérement l’opi-
nion d'un publiscite sur le danger
qu'il ya de soumettre un pays neuf
au régime des pays avancés , cette
opinion mérite d’étre aujourd’hul rap-
pelée : os
« Imposer nos régimes constitution-
nels & des contrées encore peu avan-
cées dans les voies du progres maté-
riel et de la richesse, c’est vouloir
obliger un paysan breton a manger
dans de la vaisselle plate, a “prendre
un valet de chambre et 4 se montrer
chaque jour dans un club élégant ;
c’est le soumettre aux milles contrain-
tes qu’accepte volontiers homme éle-
vé et faconné tout exprés pour cela.
C’est une véritable tyrannie. »
Cette tyrannie est, en outre, dange-
reuse. Nous allons te voir.
Aprés avoir fait notre organisation
politique de telle facon que les fonc-
tions de |’Etat se soient trouvées, ici
al en poche:
cile dy parvenir, avons-rous régle-
menté, comme en France, une mise
en ucuvre des moyens gui donnent
Vaeces de ces fonctions? Quel esten
Haiti Pélément réegatier que Etat doit
faire intervenir pour donner une so-
lution, qui nesoit pas de nature a reé-
prose et dans laquelle j’enveloppe mon
precieux certificat d’études. Et j’at-
tends.
-
*
=
Je ne fus pas nomm+. Je vous fais
grace des raisons; il paraitqu’elles mi-
volter, ala situation de cent concur- litaient toutes en faveur d'un candidat
rences visant un seul emploi? Quel est; qul, pour ne pas avoir de_ certificat
meme le titre consacré qui fixe et as-|d’études et ne pas savoir s’exprimer
sure le droit d’étre concurrent? Est-ce} en langage rimé,
qu’i! peut ctre permis a un Monsieur , été jugé digne d’occuper
n’en a pas moins
la_ délicate
quelconque de se porter candidat 4 fonction convoitée : c’est ye slo
n’importe quelle fonction
publique ?;neveu d’un sénateur influent, ancien
Ailleurs non; mais en Haiti oui :; général trés brouillé avec la syntaxe,
toajours Véternelle vérité du deqga......
de Atlantique, qui devient erreur au
dela. Et alors’
Comment! Nous sommé& en
bi:que ;
administration ;
répu-
cest le certificat du
recteur d’un établissement d’enseignue-
iment secondaire de la promiere im-
portance, du Lycée national, si_ vous
voulez, €} ce certificat atteste que j’aiac-
Compl muvouwreusementet methodique-
meat le cycle complet des études se-
condaires claussiques; mon dipléme
d= bachelivr, quoi! A la derniére dis-
tribution de prix, j'ai fait le discours
de bienvenue au Ministre de l'Instruc-
tion Publique et j’ai récité sur la sce-
ne une piéce de vers de ma coimposi-
tion qui n’est au!re que mon adieu
éinu fait 4 Vétab'iss3mnent et & mes
miftres dans le langage rimé qui n’a
pu corserver leur supériorité ni a Ro-
ine, ni a la Gréce, ni a tant d’autres des
modernes nations. Puis le Ministre
lui-eméme m’a couronné de _ feuilles
de Jauriers artificiels, m’a adressé
quelques mots d’éloges ct m’a méme
donne accolade civique, au moment
ot. m'étaitdécerné'e grand Prix d’hon-
neur do al’é.éve qui, alinstant de sa
sortie, aura, pendant toute la durée
des études, te plus — satisfait a Ses
maitres par son travail et ses progres.
Vous voyez si je suis en régle.
Aussi bie», ces titres me rendent 4
tel point fier que je me crois dispensé
Di-! |
mais qui avait solannellement affirmé
la solidité des connaissances de son
candidat-
Encore un ou deux exemples, afin
une vacance se produit dans |de pouvoir dégager la véritable valeur
je me porte candidat | hailienne des certificats d’études.
tions civiles regim2 de gouvernement, | a la fonction vide. Mes titres 2? je tes!
organisation de lenseignement matic;
PAIDS DIVERS
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
—-
Jeupt ro Oc rosre
Barométre a midi | 75953
Température minimom 318
Moyenne diurne de la température 24,2
Le ciel a éré légerement nuageux jusqu’a
1h. et s’est couvert aprés.
Gouttes de pluie 4 plusieurs reprises ;
| pluic d’orage assez forte marquant au plu-
viométre 27,1 millimetres.
Le barométre se maintient bas.
J. SCHERER
L’Union musicale de Jacmel
Nous apprenons avec plaisir la tormation
de recourir a aucune protection per-jd’une nouvelle société 4 acmel, ayant pour
sornelle ; je méprise
laisse aux moins méritants; et crane- |
ment j'adresse 4 ce méme Ministre
cette voie que jejtitre « L’ Union musicale de Jacmel » et pour
Directeur Mr Ernest Bellande.
Nous lui souhaitons plein succés.
Ll
Grave accident
Ce matin, un échafaudage clevé pour
les travaux de la nouvelle construction en
maconnerie, Grand’Rue,cn face la Station
des Pompiers libres, s’est affondré subite-
ment.
Trois ouvriers qui s’y trouvaient ont été
récipités sur les materiaux d’ou ou les re-
Jeva gricvement blessés. La situation de
l'un deux laisse peu d’espoir.
Nous souhaitons le rétablissement de
ces victimes du travail.
Le Prins Willem I.
Est centré ce matin avee les passagers
suivants :
Jacmel : F. Elie et entant.
Cayes : Emile Pierre, Bertrand Neptune,
M: Claude, Albert Claude, Julte Barthe,
Mme Antoine Matard et entant, Laure et
Isaure Dennery, Emeric Bergeaud, Joseph
Favrol fiis, Georges Bergeaud, G. Favrol,
Mine Pierre André ct 2) enfants, Marius
Larosili¢re, Edgard Corner, Isaac Léger,
Maxima Jacques, Joseph Loubeau, Juge
Maye, R. Léon, Scévola Gatereau, Gas-
ton Morisset, William Bonnefil, W. Plu-
viose, Alphonse Benjamin, Antoine Blaise
et2 enfants, André, Edmond Anglade,
Raoul Léger, G. Louis Jacques, Mérosy
Daniel, M. Prusternes, KE. Labossicre,
Antoine Timotheée, J. Pélissier, Louis The-
ard, Ernest Léon.
Jérémie» Frangois Lestage, Elie Lestage,
C. Rouzier, V. Rouzier, Mile Martineau,
Pétion Petit et enfant, Mlle Barthe, BF.
Barthe, J. JérOme, EF. Roidrier, J. Schmit,
H. Sales, VT. Paret. B. Adam, C. Dupoux.
Mile Etienne, N. Lemoines.
S1-Marc: Jeanne Désir, Mine Scjour, Mi-
chel Saich, Emile Dodird, Mme Volecy,
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Vve Adam, Mme Supptice, Mi J Joseph et’
enfant, Fdmond Regnier, Emma Menard, |
Mme: Déra Mme Edmond Bailly, Ele
Esses, gs Durocher.
Ps if fe-*ey & Ed. Dévicux, Surville, Mme
Utticrez et entint.
Tribunal civil
Audience du peudi 10 Octoare 1907
Le Tribunal prend sicee a ro
precises du matin avee Mes St Rome, juge-
Doyen, Valles et Momes. Le Juge-Doyen
déclare Vaudience ouverte.
M¢ Bonamy tait le développement de ses
conclusions relativement 4 Pathire de la
Banque contre l’Etat 4 propos de l’emprunt
0/9,
M* A. Montas, substitut du Commissaire
du Gouvernement développe ses conclu-
sions,
Le Commissaire du Gouvernement, M¢®
I. Michel Pierre conclut aussi contre les
prétentions de la Banque.
La cause entendue, le Tribunal ordonne
le dépot des piéces pour étre délibérd et le
jugement rendu prochainement.
ouvelle composition: Vieux, Vallés,
Chauvet.
Le Tribunal prononce les jugements sui-
vants: Entre:
1° Arthur Mége et Mme L. Vilmenay.
2° Julie A. Mége et Melpoméne Li onde.
Nouvelle composition: Vieux, Nicolas,
Chauvet.
3° Entre Lorina Prirchino et Gédéon
Augustin.
4° M™* J* Baptiste Longuinotty et les
sieurs Romulus St-Il et Eustache Bienaimé.
Nouvelle composition: Maignan, Valles
et Montés.
M* Arrault, Hilaire, Delatour, César,
Lespinasse et Ethéart ont demandé et obte-
nu la réserve de leurs affaires ainsi que M*
Raymond ainé et Dévér.
jugements suivants sont prononcés .
Homo ion de la délibération du con-
seil de famille Stéphen, Léon et Lucie, etc.
Puis le sidge est levé.
heures
Pechanesds contre
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi 10 Octobre 1907
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie et entend les affaires suivantes :
10 — L’Etat haitien contre les sieurs
Czayko>ki & Ce
Le Rapporteur F. Baron donne lectare
de son rapport.â€
Le Ministtre Public, Luc Dominique,
conclut 4 la déchéance contre le pourvoi
de Etat.
20 — Pierre
Viard.
Le juge Georges Sylvain, rapporteur, lit
son rapport.
Me Léonce Viard est entendu en ses ob-
SErvVallons.
Le Minist¢re Public, Lue Dominigue,
conclut 3 1a cassation, sans renvoi du ju
gement sur le rer moyen, seulement sur
le chet de Vastreinte.
30 —Consorts Bidgman et Doutres &C°
contre les héritiers A‘ida Labatte.
Le Juge Georges Sylvain donne
de son rapport.
Ms J. L. Dominique, l'un des avocats de
la défense est entendu en ses observations.
Le Ministere Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du) pourvoi
yO —La dame Destinette Etienne Gilles
contre Julien Saget.
Le yuge V. R. Domond fait son rapport.
Le Minis:ere Public, Lue Dominique con-
clut au rejet du pourvoi.
Va Vheure avancée le sitve est leve.
Avis Communal
En contormité des dispositions des articles
20 ct 2t de la loi du 24 Octobre 1786 sur
ia regie des timpositions directes, les con-
uibuibles hitiens quiontd yr payé leur
patente contre des regus provisoires sont
mivites a les tare presenter AV EHotel Cone
muna ( Bureau da Reeeveur ) , pour cétre
“c tre des prenmes ditioitive
hiites sur pipler tinore.
Anselme contre Léonce
lecture
Port-au-Prince, 11 Octobre rygo7.
Departs
Le sjs Suliudor est pard hicr avee les
passagers suivants pour :
Sygo Cuba: Gal Péion Pierre-André, Vve
Valican Desance, Miche] St Louis, Mme
Fabre Lahens, Plématine Mil encr Pascal Mil-
lery
Jérémie : Clément Germain, Victor Mi-
lord, Jabour Elias, André Rey, Vv Lindon
Mme Clément Boucher, Mare Lalanne.
Albert Bigio, Député Brézault, Ida Laroche,
Cécile Sainvil.
Cuyes : Mme Elie, René Martin, Mme
Théomard Laporte, Euphrasie Leblanc,
Charles Moravia.
L’ Alléghanya \aissé hier soir avec 2 passa-
gers pour St-Marc, MM. Georges Price et
Colimon.
Avant-hier est parti leQuébec avec les pas-
sagers suivants pour :
Gonaives : T. A. Dupiton Mme Hubert,
Flotte Barbot Fils, William Woél, Amélia
Nau et enfant, L. de Gassion, Mathon,
Elisabeth Willington, Vve Moise Aimé, Mr
et Mme Doleére Laporte, Josilia Joachim et
enfant, Mile Séjour.
Service de Perception
Le Soussigné, chef du Service de la per-
ception des patentesde Voitures, Corbillards,
Tramways, Buss, Buggys, Cabrouets, Boeufs
Chevaux etc, rappelle aux propriétaires de
ces différentes sortes de véhicules et d’ani-
maux sus-dénommés, que la loi du 27 Oc-
tobre 1876, sur les Conseils Communaux,.
en son article 18, leur fait l’obligation de
se munir de leurs patentes, 4 partir du 20
Novembre prochain.
Si aprés la date sus-mentionnée, ils
n’ont pas payé cet impot A la Commune
ou se tient le chef de cette branche de ser-
vice,ils y seront contraints par toutes les
voies légales.
Rappelle égaiement aux Médecins inscrits
3 l'Hospice St Vincent de Paul, qu’ils n’ont
droit qu’) un buss ou un buggy, et que,
proprictaires des deux a la fois, ils devront
payer Ja patente p-ur le buss.
Faita Hotel Communal, le ro Oc’ 1907.
Le chef de service
Joseph LACROIX.
Nominations
Mr (Durand Samuel a éténommeé Sarveil-
lant céneéral au Pyeée National de Jacmel.
Mrs Marcel Ricardo ex Pascal Adolphe
Brun ont cté nommeé Reépetiteurs.
Now compiiments.
{ eee ee ee ee
‘Hommage Merit
heureux d’enregistrer un
Nous sommes
nouveau fac 4 Pacut de P—nspecteur en
| chef de |i Pol-ce et de ses auxiliaires.
Un vol avait été commis mardi dans ta
nuit dans le care de M. Beaumont Dennis,
au Champ de-Mars. Un stock de cigares et
de cigarettes, quelques bouteilles de dith-
rentes boissons et la valeur de ryo dollars
avaint ctc enlevds.
| ee
LE G’ H. MANIGAT.
Inspecteur en chef dela Police
Administrative
Mais la Police avait tendu ses filets et
hier elle mettait la main, au Bel-Air, sur
le nomme Petit-Jacques contre lequel s'¢-
levaient de graves présomptions
On retrouva tous les objets volés. Le
malandrin avait eu le temps de distraire
dix dollars de la valeur ; le reste a été re-
mies au propriétaire, M. Dennis.
Quant a Petit-Jacques, tf a été livré a la
Justice.
Toutes nos félicitations au Général Mani-
at pour ses efforts en vue de sauvegarder
a société,
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DEPECHES RECUES CE MATIN
Le3 auteurs d’un échouage
Saint-PETERSBOURG. — La « Novoe
Vramya » annonce |’arrestation de
trente finilandais membres d’une so-
ciété secréte, soupconnés
auteurs de I’échouave du yacht j
périal «Standar » prés de Hango (Fit
lande ) le onze Septembre. '
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information d’aprés* laquelle’
connaissance enyoyée a 10 ki
d'Oufila, eut a re ousser les auntie
des tribus campées aux environs,
Nous avogs eu 2 spahis tués et deux
blessés. -- Casablanca et les enyj.
rons sont calmes.
M. menceau a conféré i
avec le général Picquurt e! MM. Briana
et Yiviani.
@s pluies torrenticiles sont .
bees 4 Perpignan, Mende, St-Elienmg
et les @NVICONS ; ce qui interrompt les
communications.
d'etie les
Lima. — Le cabinet pcéruvien a dé-
i mMissionné,
Onan. — Une coloune de_ troupes
francaises est partie d’Oadja_ pour
propager ta tribu des Anyid contre
.es attaques des Beni Snassen.
Paris. — [sraél Law, naturaliste a-
meéricain, qui blessa deux cuirassiers
le premier Mai dernier a Paris, a été
condamné & quinze ans de_ travaux
torcés et a vingt ans dinterdiction de
de séjour.
Au Maroc
! PARIs. — On annonce d'une facon
; seini-ofticielle que ia I’rance s’en re-
‘mettra entigrement a lEspagne du
s0in de réetablir Pordre au Maroc
, dans le district de Melita ol le pré
tendant au trone Bou Hamara aré
‘cemment remporté des succes et qui
jest situé dans la zone espagnole.
Un ouvrier espagnot a tué aujour:
(Viai dun coup de fusil un soldat
smarocain. Ltncident caise une vive
emouon parini les indigenes. — Le
'@ 'consal espagnol prétend qae laflaire
West qu’un accident, mais i a fart are
‘veter le meurtreir et {a lived Qu gou-
| nerneur.
Etats-Unis et Iapon
YOKOHAMA. — Le comte Okuma,
‘chet de Voppositioa, discutant les
| 4éclarations faites par M. Tast pen-
dant son séjour a Tokio, déciare quill
ust difficile de comprendre l’envoi dé
la flotte américaine au Pacifique, mas
il croit que ce point-la pourra sé
gler d@’une facgon amicale. « Le Japon,
quoique dans la détresse au point te
vue financier, partiraiten grerre des |
demain avec n'importe quelle puke
sance, si son orgueil national état
insulté. — Sas citoyens dépenseraiea
dé fet-
jJusqu’au dernier centime pour
dre l'honneur national ». .
Allemagne et Etats-Unis
Bertin. — Le rapport qu'une &
tente existe entre les Frats-Unis
l’Allemagne et le bruit que |’Empe
reur Guillaume a sondé le Couverst
ment de Washington dan; le bat
conclure une alliance, sont faut
bien quune telle proposition D
mais 6té faite par | Empereur,
ci sait parfaitement qu un telle
ce ne s'accorderait pas avec |8
tique des Etats-Unis.
La gréve générale
La Havang. — Dans une fF
des organisateurts du travail co
on a voté la gréve générale ‘le
appel 4 toutes les unions de
cas ot les chemins de fer |
raient les ouvriers non grévist™
barqués hier de New-York.
ce jour, on n’apas employé 4
wistas sur les chemins de fer.
x-Ci attendent encore des ordres
‘ : . , . ‘ |
r quartiet veneral,
vpolice a pris des précautions
éviter des troubles, qul jusqu’i-
ei ne sont pas produits.
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