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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00159
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 10, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
ANNEE, N° 161
ABONNEMENTS :
prais de poste en rus.
——————e
‘pour tout ce qui concerne l Administration du Journal.
SUR LE
haperamet Hale
Dest, j'imagine, tras yeu de lecc-
qai De se soient arrétés, meme
tairement, méme n’y croyaut
devant le spévieux argument, mis
is en avdnt, ct qui tend a per-
que les réformes sociales que
appelons ici de touS nos vmuxXx,
jsauraient avuir prise sur le tempe-
t haitien. |
Nous ne pouvons pas etre de-
lglo-Saxons, Gcrivait maguere avec
|
|
Peque peu d'inconsvience la revi.
Moise, les Vuridlés, et la raison,
Cle, c'est encore et toujoui-
Me tempérament. Le remarquabl:
Me, Auguste Wentworth, m’a expri-
' e sentiment et va jusqiva
avec une pointe de Spirituelie
I est vrai, que nous appatte
$a la descendance gauloise. M.
tin ‘Montas, dans un de nos quoti-
8, afficme, lui, notre double des-
ce fran¢ uise et africaine et en
une dualité de qualiiés qui, si
68 réalisaient, ne tendraignt rien
qua faire de nous le premier
de la terre. [! n’a paut-ctre pas
ala dualité correspondante de
qui feraient fort hésiter {es
platszaux de la balance.
garde de prendre part a tout
@érudition sur notre mental:té
@ psychologie, et notre tempé-
~. Vraiment ne m’intéresse que
que l'on veut bien le faire 1-
hoc comme élément, et élément
gtande importance, dans les
aons sociales dont nous
fait notre partie.
rath ord, je veux avancer que
apérament, loin d’agir comme
@'iuspirer notre genre de vir,
t subir lui-mémel’empreinte
®#re genre de vie et se manifes-
ae he effet. Un monsieur peu
ee aux travaux manuels ct ac-
Td
rester inepte et inutile, per-
il eat né podte et qu'il en a
eat. Si pourtant il veut
Passer outre et de ne pas
&
ark MOIS Une Gourde vD’
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Se EN «8 ee om ee OE ee a8 ee ee ne
PORT-AU-PRINCE (naitt) JEUDI, 10 OCTOBRE 1907.
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—— + —
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QUOTIDIEN
Sree ree Leen mn eman nen ree ee†2 7 1. ay ee ee ee
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I TYpeucecerre *
| DIREC ORY | LE NUMERO 40) CENTIMES.
I rs ~ we ss " . t
AVANCE : Clement -tagloire,
f —- meen eee ee i Les abcourcments partent da ier. et du rg de chaque
i REDACTIUN-AP J UNISTRATION mois et sont payables d’avance
‘ 4§, RUF FOX, 45. Ue Les inan iscrits inséeés ou non Be sont pas remis,
23 eee 2 a he eo ee eee ee
—- 2 0 ——
+e. eee wae
—— = —e>
7 oe Came 2 cemeenetenee ns eae eee ene
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Se ee eee eee en
s'adresser a Monsieur arthur ISI1IJORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
TN ETE 5 — SS
- — ig. —
. ST Te: A Ae.
Ee Ee
~~.
rs’arréter devant cet obstacle moins: pas précisé:nent utiles, nous poavoas formidable de demandes qai prennent
iNaturelyu on!) cLoitjet siresotiment, Houtefois trouver ua pea ols ce trait eo sasiamment naissance au sein d'une
havec la couviction de devenir ubfesdau fond dao tempcramenat haitiea :]oopalation de 30 millions d'ames,
hth Sadonne a Pun qualeonqite f+ eeSphous ceptors dite taunt Catablis- Vital, et surtout PEtat républicain de
tau dehors, sinon vt Uelringer>uos jours, quis? pique d’impartialité,
Â¥
Rta
Smétiers wrgaol il demande ada Pinde-t. 4;
pendanee «t ses moyens MWexiv caesytet pour! now aus. Mais forcerp: vou urendre chacun juge, en quel-
VOUS Velres que son temperauoci de-pugd Porteat-P tacit a alien stablir a] pte sorte, de son propresort et a dé-
. . . . 4 ’ . . . *
Viendra foutautre, et assez socvent! Virigodue, pir ex oou.e, coat be aiet-ferds de maccorder ses préférences
t
Oe
iatenlecia’ une facun intense,
aot Dien résiuteé pour las Frangais une
supériorité intelle uals incontesta-
bia, mais eatte conséquence, quel-
pie fataite qua Pou entire, est abso-
ramen! iaOptreae, Cur — pe vals essayer
fede faire voir le but voulu et
realise est tout aatoe,
Les positions les plus enviées en
faire un peu dévier du cerveau aux
muscles [intense inflammation qui
est devenue le mal national francais.
Nous verrons plus tard pourquoi
les Frangais ne pourrontjamais, mal-
aré leur entrainement sportif de I’hea-
ce actuelle, arriver 4 la réhabilitation
complete du muscle et a la prospéri-
té des exercices physiques constatée
chez lea.s voisins les Anglais.
Jo veux auparavant continuer ma
comparaiso. et voir si le régime
frangais que, en pédagoyie comme
pensant que Si VAmérique est bonn«
pour ramasser des sous, comm? elie
dit, il n’y a qu’en France quon Sach:
les dépenser » L’influenc3 exoreen
dans le ménage par la femme est tee
que auteur ne doute pis que le ma-
il dira retroaver ses voies. pro dittérakenent duns la positioa dejipiaux meérites proclamés et mis en
Je vgux cepen dant concéder 2) iors Beeston doat M. Paut die Rousiers}ovideace par les examens. _
ment, pour la discussion, ue vous {nous a parlé et qui, nommeé sous- Des lors, les examens deviennent la
avons je temperament fang 1s; ea fai-jpréfet a Bares'onnette, passait) soufporte qui donne acces aux fonctions
SONS-NO is le meine usage «pa 2n Feat icmpsausmir sur tuimeéim> et suryles plus enviées et ils sollicitent ainsi
ce? Car c’est seulement cela qui eta-fson ¢loignement. {.‘s efforts purement intellectuels des
blira si nous obéissons & uu seuli-}| O., avant d’entrer plus avant duisj-sutiers de jeunes Frangais que leurs
ment sincére ou si ncus nous abusons tte sujet, demandons-nous quel es! Jej}urents destinent généralement et
volontairement, par abdication anti-;remeéde qui pourrait rectifier ca trait} presque exclusivement a ces fonc-
cipé@de nos devoirs sociaux. -- (est, @n’en pas douter, le senti-j|ttons.
Le Francais a tout d’abord le tetn-jinsat de Pindépendance personnelle,] Lesexamens constituent donc en
pérament casanier ; il est rétractiice A @acquérir parses efforts f2 confor] hrance la grande affaire ; ils sont
VeXpansion, «t tous ceux qui écrivent!tabl: funilial et de sy cumplaire. Et}Pobjet | d'une véritable course qui a
sar des choses coloniales ont signa’ soca que, ai diva Paequarir le reme-feaugendré le régime du chauffage tant
cola comme une, simon da priate. tect Micaeiover soa tempéramaent,; le tois déja dénoncé par des é6duca-
le, des ctuses des fchees dele cote aide vofass sous prétexte qicil est in-ficurs sérieux et qui représente effort
Nis-ttion ftane tise. Gecotéedu ten: Var) compatible avec ce tanpérament. Qucypcérebral trop absoroant et trop
tent est, ci outie, fortitié parte sone Oriez-vous dao malate qui, bled ques 3 Jutenu.
tinent Wune ce:tuine supériorite uieiayant trop de temperature, refuse-] Int le résultat le plus clair du chauf-
tionale qui porte le Frangais a resterirut de prendre de fa quinine, sous tage est le surmenage cérébral, quel-
ehez lui pour altendre les visiteurs clip sctexte de cette meme incompati- que chose comme une anémie du
leur faire les honneurs de la maison. fade + . cerveau et la neurasthénie. _Ainsi les
Il lui semble qu’au dehors il ma pfu. wads eryet aur des questions pilus organes intimes d'une machine, quand
rien & voir mia apprendre et que le faves Que jo veux prendre nolre lo- ils ont trop chauffé — vous voyez que
secret de toutes les supériorites Sepyigds Ga ucber vous allez voit le terme est identique — deviennent
retouve escinsivement chez lui. quet peu daueveux nous faisons atones et sont grippés. ;
M. Paul do nousiers a rencontes, aufde roefuser toute amnélioration qai 51 vOuUS VOUS apercevez que, depuis
cours d'un voyage d'études aux Etils-Pioas paratcontraire a ce yue nous quelque | temps, on parle fort en
Unis, un meéuage francais compose Pippetors tows imp 3rament et com-|}'rance d'une certaine renaissance
dun Bourgaignon ect dune Countorse Pin et bows hots Pens nous-mémes| physique et si vous voyez que ce
et établt dans une ferme du Kansas. } victimes daa blu J nonstraeux, pays se soucie ae peu a l'heure ac-
Malgré la prospérité de leurs atfrires. | ba irances, le résmy scolaire est{tuelle ‘imiter les sports anglais, c’est
la femme se trouve « possédér d'un Il en] pour faire de la révulsion, comme
ardent disir de reotrer en rane. disent les médecins, c’est-a-dire pour
. . : "oliar .
em finis3e pat Seoese ate dei ean sts. Franee soat tes foretions bareaucra-
se3 jours low 6 ses + 3 00 enubtiqaes ctaldministratives et, em gome-
bien qu’ellas tui rapportent : yes cons dont I’Ftat a la libre
t A cultivera des tenancierst rn, les fonctions dont Ihtat a a ibre
les donnan d terres Vv soit disposition ; ify aucaitda ta lapvis-
et que iF theta viLne peut + con-| sade a ajouter que c’est 1 la seule et
tellement ot Paigeat une mauvaise} veritable cause de Vexcés de bureau- i
soe quien cratie qui caractérise Ce pays. en toute chose. nous copions servile-
affaire. . si ; n dépit de la multi-]meat, est justifide chez nous comme
Encore ae la Coen de vue 05 plicité de oes fonctions, il n’y ‘en afen France,— s'il concorde bien avec
i : J oy . . . e
eralites d'expansion ne nous étant’ pas assez pour satisfaire le- nombre’ notre « tempérament », ou si, au con
Ce en
nous parcourons la grande plaine
traire notre tempérament ne lui ment
pas A chaque instant, comme a un
Mauvais maitre.
(’est ce que nous verrons ensemble
demain.
P.S.— L’un des remarquabtes col-
laborateurs du Matin a publié, sous
le titre de La vraie Civilisation, un
article qui a été hier le premier Port-
au-Prince de ce journal, Le lecteur @
dt reconnaitre que cet article ses!
inspiré d’un point de vue spécial
que toutefois je ne voudrais pas voir
enuager, pour lavenir, mon point de
vue personnel sur VPensemble de la
question sociale.
PAUES DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Mrrecrtpt g OcTOBRE
Rarométre a midi 760.3
T srat \minimum 207
em perature maximum 32,6
Moyenne diurne de la température 25.6
Le ciel est resté clair jusqua rh. er ses
couvert vers les 3h.
Un premier orage au SSW A 3h ; orage
ict Log h. 25 accompagné d'une taible pluie
de 4.6 millime:res.
Le barometre a continue sa baisse.
J. SCHERER
Fermeturefde la malle
Les dépéches par le sjs« Alleghany » pour
Jéréimie, St Mare, Caves, Jacmel, celles par
le sys @ Valdivia » pour Inague, New-York
et PEurope.et celles par le sys « Salvador »
pour Gonaives, Santiagode Cuba, Jérémie,
Cayes et Jacmel, serons fermeées ce soir, a
4 heures, précises (hewres desagences )
Port-au-Prince, ro Octobre ryo7.
Tribunal Civil
Mercredi gy Octobre
Hier aeu lieu au Tribunal Civil le rou-
lement trimestriel des Juges du 9 Octobre
au 31 Décembre, comme suit
AupIENcES CIVILES ORDINAIRES
Lundi - Champagne, Valmé, 1 suppléant
de service.
Mardi—St Rome, Deésir. 1 suppléant de
service.
Mercredi— Mondestin,
ant de service.
Jeudi —Maignan, Valles, 1 suppléant de
service.
AvcpiENcEs Civitrs ExTRAORDINAIRES
Vendredi —Léon Nau, Dupon Day, 1 sup-
pléant service.
AUDIENCES CORRECTIONNELLES
Lundi—Janvier, Nicolas, 1 suppléant de
service.
» Mercredi—Vieux, Nicolas 1 suppléant de
service.
Jeudi—Mondestin, Désir, 1 suppléant de
service.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi 9 Octobre 1907
Président de Mr le Président H. Lechaud
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
Valles, 1 suppleé-
10 — Plainte de Mr Pierre Régis contre
le juge de Paix de Torbeck.
Le Rapporteur, le juge F. Laraque, lit
scn rapport.
Exequatur
Son Excellence le Président de la Répu-
blique a délivré Exéquatur 4 M. Cartos F.
MADSEN nommé consul de la République
Le Tribunal renvoie la continuation de} Dominicaine i la résidence de Jacmel.
l’atfaire A une autre audience pour permet-
tre au Ministére Public de conclure.
20 — Plainte du sieur Estimé Charles,
contre le juge de Paix de Gros-Morne.
Le Juge-Rapporteur C. Dejean donne
lecture de son rapport.
Le Ministére Public, Eug. Deécatrel, con-
clut 4 information.
~ Le role épuis¢, le sitge est levé.
Service hydraulique
Depuis longtemps la rue du Centre est
privée d'eau. ;
Onnous prie de signalerce fait 4 la Com-
pagnie hydraulique atin qu’elle dome sa-
tisfaction aux nombreuses familles qui habi-
tent cette rue, et qui soutfrent beaucoup.
« L’Officiel »
Le Monileur Vhier publie dins sa par-
tie Othcielle le sommuire suivant :
Exequatur ; Avis ministériels ; Loi gui
ouvre un credit de P. SS 000 dollars or a-
mecricain au Seerétaire d’Erat des Vravaux
publics, atfect¢ aux travaux accessoires de
la Cathédrale de Pert-au-Prince, ete, > Ar-
preté de commutation de peines des nom-
nes Lamartini¢re Desmornes et Charles
|Gueérin ; Lettre du Commissaire du Gou-
vernement pres la Bangue Nationale d Hai-
itt, au Seerctaire d’Etat des Finances cou-
vrant deux ciats relatits Tun, aux .contre-
Bons annules par Vart. rr de la lot dur
p Aout ry00, ete. Pautre, aux contre-Bons
ideyt rezles ou annuleés par ditférentes Com-
Seance duro
( Suite). Proces-verbaux
Vexamens au Pentionnat Ste-Rose de Li-
ma pour Pobremtion du certiticat d'études
rimaires ; Lettre du Jury medical central
de Ja République, aux membres des Jurys
départzmentaux. Avis; Ordonnance du
Doyen du Tribunal civil des Gonaives.
Pour les pauvres
missions, ete... Chambre,
Septembre 1906
En attendant que nous publions la lettre
de Ms M. Benoit sur Vecuvre de VPhospi-
talisa:ion, voici la 2¢ liste de souscription ; Manitestauion qui est appelée a
qu'il nous a remise.
SUITE
Légation DPominicaine, G. to ; Robert
Nortz et C°, 10; Ed. G. Mevs et C3
Mme Lagojannis, 1 ; Un Ami (B ) 3
Stempel, 5 ; Marie Riobe, 1 ; ‘
et C°, 5 3; Hermann Peters, 3 ; Un Ami
(Chs. m. )1 5; Emile Willitms, 2 ;
A. L. Guérin et N. Thomas, 2: Usine
Chateaublond, 3; L. Peloux et C', 5 ;
Fernand Rivitre, 2; L. Jaccoux, 2 V.
Baudin, 2 ; Légation Ameéricaine, ro ;
N. Marcou, 2 ;M. Crépin, 1 ; E. Dereix
5° Mme Castoret Mme P’tithomme, 2 ,
Mme Vve Raoul J" Baptiste, 2 ; E. Robelin
5 ; Ph» D. Clermont, 1 ; Chs. Gautier 5 ;
B. Dennis, 1; C. F. Carvalho, 2; Polynice
2; Albert Légitime, 5 ; Mr. de Zimmerer
100 ; Ch. Pressoir, 2; N. N. 13; Chs,
Perval, 2 ; Guibert / ancien sénateur ) 2 ;
L. Grosnon, 2; Léon Nau, 5: Doret
( Ingénieur ) 2; Ed. Oriol,2 ; Montfleury
freres et C°, 5 ; Légation de France, 10 ;
Mme P. Volcy, 2 ; Pour les ames du Pur-
gatoire, 20 ; Bontoux, 2 ; Dr C. Gaveau,
5 3 Uneamie (Mme F.) 23. Service
théléphonique, 2 ; J. J. Desce, 1.
Nomination
Notre distingué collaborateur Monsieur
Charles Moravia a été nommé Délégué du
département des Finances et du Commerce
aux Cayes et Aquin.
Le Matin lui présente ses sincéres félici-
tations convaincu qu’il saura remplir avec
;
; £.
Lespinasse
»
|
L’annexe Fran¢ais
Ce matin est entré Vannexe_ frangais
suivants ver
Salvador avec les passagers
nant de
Santo Domingo + Juan Mazoma, S. Al-
varez.
Cayes : Van Broken, M. Till, Leblanc,
Malbranche et enfant, Dubreuil.
Jérémie: F. Joseph, Flora Cayemitte, S.
Charles, Prin et entant, Henri Prin, Mare
Lalanne, Louisia Cassor, Ira Pierre, Phitcéas
Jean, Endngue, M. Alexandre, Michel
Cavemitte, M. Targete, Marie Nocl, Elias
H. Jerome, G. Gretlin, Aristhene, C. Caze,
PCohen, Gu.tbeaud, Mansour, Couba et 2
ents, abbd Lévry, Pétion Roney, Louis
Sanon, M. Tenri, M. Alexandre.
Sont arrives par le sjs d/leghant venantde:
Cap-Harticn: M. Hyppolite, Schama,
Joseph Gabriel, A. Pierrot, M. Romain.
Portede Paix: Mme A. Charlemagne,
' William, députée Apollon, Lidomint, Mario
| Jaciotho, Jaccoux, Mr Charlemagne, Mime
{
de ravins dont il nous a fait Ja bell
tion dans les Théoriciens au Poy.
nous montre, par l’intéressan
ces deux émules, c
les, ce que furent so
sa vaste Imagination. Notre élite
tuelle, composée de ses fidéles adyy
a compris qu'il était temps de le f,
vre en prenant la généreuse ini.iatiy
td
la
re 4 ses cendres une manifestation
ses ceuvres; et en cela nous
ple dela belle et noble Fran
hor nes.
Que Delorme daigne rece
de sa chaire Pencens divin
lui offrir en témoignage de
ration vec nos bommages ému
tueux ' La Postérité
son nom.
: . ce
jamais de glorifier la mémoire
d
voir
Sin
Sillonnge
© descr;
lr et
Ou i
logue de
N Coeur e
intellec.
irateurs,
Ie rey}.
€ de fa}.
diane de
SUIVOns exem.
UINE Cesserg
© 5€S grands
du haat
que nous allons
cere admi.
5 et respec.
cOnservera pieusement
En terminint je me fais Vinsigne hon
neur de vous prier, Monsieur le Directeur
d’etre mon interpreéte auprés du Comité
’ . .
d organisauon pour lui présenter mes vives
téhcitations . Déja je formule fe voeu de
voir la manifestation relatée
en
drochure
atin de perperuer de plus en plus le souve.
nir sicher
Alphonse Durand, Mr Georges, Mme Vve } hattienne.
Durand et entant.
nny \fonsicur i): Directeur,
Boite aux Lettres
Jéremic, le 28 Septembre rg07.
Monsieur Ciienr MacGLorre
Directeur du Journal « Le Matin »
Port-au-Prince
Monsieur le Directeur,
Avec un intérét toujours croissant, ye lis
votre journal de Matin. C'est ainsi gu’un
numéro a cu la bonne tortune de imap
prendre que, Winitative privée, un com
té d’écrivains sorzanise 4 la Capitale pour
commemiorer, par une manitestauion reli
gicuse et litteraire le souvenir de Demes-
WAR Dron.
Japplaudis et m/associe de cacur a cette
: rendre un
hommiage justement merité A celui gui fut
un siéminent citoven et qui cleva si haut
Vesprit de notre race.
Nous, de la géndration présente, nous
u’avons pas eu lVavantage de connaiure ce
grand homme, mais nous avons appris 4
'aimer par ses oeuvres. En efict, 41a lec-
ture du ‘Duamné, de Francesca, des Theori-
ctens au Poucoir, pour ne citer que ceux:
la, comment ne pas aimer Delorme sins
Pavoir connu, lu: qui, par sa prose clégan-
te et purement poétique, attire lame hai-
tienne et la tient captive.
A juste titre, nous sommes fiers d’atta-
cher 4 notre nationalité le nom de Demes-
var Delorme, car il tut le premier, 4 nous
tracer, A cette époque néfaste ot notre belle
Haiti était encore en son berceau, le che-
min combien épineux du Beau et de I’Idéal.
Heureusement que la noble impulsion
qu’il nous a donnée des beautés de l’Art a
été comprise puisqu’il n’appartient plus 4
notre galerie de grands hommes, si pauvre
hélas ! pour élever notre littérature A son
apogee, pour exalter notre Ame. Aprés nous
avoir laissé ses chefs d’ceuvre que tous nous
connaissons et dont nous ne cessons d’ap-
précier la haute portée morale et intellec-
tuelle, vite il a été appelé 4 chanter 4 l’Au-
dela nos exploits et nos moindres gestes.
Pourquoi donc avons nous été si indif-
férents 4 son égard? Pourquoi avons-nous
laissé sa mémoire si longtemps engloutie
dans l’abime de l’oubli? Serait-ce que l’apa-
thie constitue le caractére prédominant de
correction les importantes fonctions que le | notre faiblenature! Non, jene le pense pas...
Gouvernement vient de lui confier.
Delorme vit encore dans notre esprit quand
|
|
ia
u Pére denotre jeune Littérature,
un des premicrs pionniers de
Pensée
Dans ces sentiments, je vous présente,
considération distinguce.
l’assurance de mg
Grorces NICOLAS.
=
grotel Kelley,
DEJEUNER DU tro OCTUBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Beurre glace
Radis
Avocat
Boudin de Bellevue au cresson
Coreleties
de pore sauce piquante
Filet Mignon aux pomrmes
Riz blane au gras
Haricots rouges en sauce
Pudding
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Btranger
DEPECHES RECUES CE WMATIA
Belgique et Con
go
BAUXELLES. — La commis-ion pat
lementaire chargée de étude du i
question de l’Etat Libre du Congo.
accepté aujourd'hui, par
tre 7, l’article 9 du proje
niale qui dit que le budge
sera établi par le rol
sans qu'il soit obligé d
Chambres ou se soumet
décisions. Si le parlement
sans con
@ ga colonise.
vote, la Belgique sera
direct sur tes finances d
Léo
t du
Q voIx Cull
t de loi colo
Congo
pold seal,
e consulter les
tre a leurs
Un cuirassé américaio
NorRFOLK. — Le cuiras
« Kentucky » est échoud 4
heures
ce matin. Das remorqueurs
Point, depuis huit
3é américais
Limbarts-
trea
ont 44
envoyés pour I’aider 4 sé relever.
Un torpilleur renfloué
TouLon. — Le torpilleur
avait coulé samedi, a 6té
soir et remorqué dans le
res, ou il sera procédé
ment 4 des réparations
Ne
ren
rt
eee
pro
934 qe
floué 0 |
d' Hye
_Lone-le-Saulnier
‘hea aujourd'hui ;
a
<—. Mariage princier
nip. — Le « Heraldo » annonce
me roi Alphonse et la reine Victo-
c rtiront pour Vienne le 14 Octo-
[is arriveront 4 Londres 4 temps
rassister au mariage de don Car- |
de Bourdon de Sicile, beau-frére |,
dAlphonse XIII, avec la princesse
Louise d’Orléans.
Nouvelles diverses
Paris. — Rente: 94.30.
Le ministre de France 4 Tanger, ar- |
rivé & Rabat,
peures, avec le cérémonial habituel,
gs lettres de créances au Sultan Ab-
de-Aziz — Mr Regnault qui était ac-
compagné du yénéral Lyautey, de l’a-'
miral Philibert, aremis au Sultan lle.
od cordon de la Légion d’honneur. |
Lambassadeur d’Angleterre & Ma-,
drid arendu visite ce matin a M. Clé- |
menceau.
Mr Pichon
dcérémie, Santiago de Cuba et
| Cayes.
I AGENT.
F.M. ALTIERI
EeTuUubDE
Beauharnais J° Francais
NOTAIRE AUX GONAIVES
7%, RUE REPUBLICAINE, 7%.
ee =
LA MAISON
NICOLAS CORDASCO
est arrivé ce matin a
ott il présidera la
sasion extraordinaire du conseil gé-
wral.
Le vice-amiral Germinet est nom- ;
mé commandant en chef de l’escadre ;
dela Méditerranée, en remplacement | 157, GRAND RUE, 157
de l’amiral Touchard. Annonce a ses clients qvelle ne fait
BERLIN. — Mr de Wedel, en ee mo- “usage pie les Peaux importees
meat ambassadeur d’Allernayne a& de Vetutmuer etde i> choix Cette leé-
Vienne, remplacera le prince Holen-) claration est) faite pour cirer bie nom-
bbe Langebourg comme yvouverneur ebrense clientele de La tiaison contre tou-
goéral des provinces annexées. j te contreficon, Du reste, ona qua ob-
KARLSERUHE. — Les funérailles du joel quelle peu pour constiter si tels
gaod-duc Frédéric de Bade ont eu, sonfiors ont ou non Te eitehet particu-
elles ont donne lieu lier delecanee etde s lidite que distin-
ene cérémonie Imposante. L kinpe- cuent les chaussures Cokpasco des aue
mee Guillaume et ses fils y assistaient. ; tes marques, So
GENES. — ]/express Paris-Rome a La Maison detie toute CONE RRENCE
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ANNEE, N° 161
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Dest, j'imagine, tras yeu de lecc-
qai De se soient arrétés, meme
tairement, méme n’y croyaut
devant le spévieux argument, mis
is en avdnt, ct qui tend a per-
que les réformes sociales que
appelons ici de touS nos vmuxXx,
jsauraient avuir prise sur le tempe-
t haitien. |
Nous ne pouvons pas etre de-
lglo-Saxons, Gcrivait maguere avec
|
|
Peque peu d'inconsvience la revi.
Moise, les Vuridlés, et la raison,
Cle, c'est encore et toujoui-
Me tempérament. Le remarquabl:
Me, Auguste Wentworth, m’a expri-
' e sentiment et va jusqiva
avec une pointe de Spirituelie
I est vrai, que nous appatte
$a la descendance gauloise. M.
tin ‘Montas, dans un de nos quoti-
8, afficme, lui, notre double des-
ce fran¢ uise et africaine et en
une dualité de qualiiés qui, si
68 réalisaient, ne tendraignt rien
qua faire de nous le premier
de la terre. [! n’a paut-ctre pas
ala dualité correspondante de
qui feraient fort hésiter {es
platszaux de la balance.
garde de prendre part a tout
@érudition sur notre mental:té
@ psychologie, et notre tempé-
~. Vraiment ne m’intéresse que
que l'on veut bien le faire 1-
hoc comme élément, et élément
gtande importance, dans les
aons sociales dont nous
fait notre partie.
rath ord, je veux avancer que
apérament, loin d’agir comme
@'iuspirer notre genre de vir,
t subir lui-mémel’empreinte
®#re genre de vie et se manifes-
ae he effet. Un monsieur peu
ee aux travaux manuels ct ac-
Td
rester inepte et inutile, per-
il eat né podte et qu'il en a
eat. Si pourtant il veut
Passer outre et de ne pas
&
ark MOIS Une Gourde vD’
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Se EN «8 ee om ee OE ee a8 ee ee ne
PORT-AU-PRINCE (naitt) JEUDI, 10 OCTOBRE 1907.
nt
—— + —
(in
en rr | es eee woe eee |
QUOTIDIEN
Sree ree Leen mn eman nen ree ee†2 7 1. ay ee ee ee
awe meme
re ae
eS a eee
I TYpeucecerre *
| DIREC ORY | LE NUMERO 40) CENTIMES.
I rs ~ we ss " . t
AVANCE : Clement -tagloire,
f —- meen eee ee i Les abcourcments partent da ier. et du rg de chaque
i REDACTIUN-AP J UNISTRATION mois et sont payables d’avance
‘ 4§, RUF FOX, 45. Ue Les inan iscrits inséeés ou non Be sont pas remis,
23 eee 2 a he eo ee eee ee
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hth Sadonne a Pun qualeonqite f+ eeSphous ceptors dite taunt Catablis- Vital, et surtout PEtat républicain de
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Smétiers wrgaol il demande ada Pinde-t. 4;
pendanee «t ses moyens MWexiv caesytet pour! now aus. Mais forcerp: vou urendre chacun juge, en quel-
VOUS Velres que son temperauoci de-pugd Porteat-P tacit a alien stablir a] pte sorte, de son propresort et a dé-
. . . . 4 ’ . . . *
Viendra foutautre, et assez socvent! Virigodue, pir ex oou.e, coat be aiet-ferds de maccorder ses préférences
t
Oe
iatenlecia’ une facun intense,
aot Dien résiuteé pour las Frangais une
supériorité intelle uals incontesta-
bia, mais eatte conséquence, quel-
pie fataite qua Pou entire, est abso-
ramen! iaOptreae, Cur — pe vals essayer
fede faire voir le but voulu et
realise est tout aatoe,
Les positions les plus enviées en
faire un peu dévier du cerveau aux
muscles [intense inflammation qui
est devenue le mal national francais.
Nous verrons plus tard pourquoi
les Frangais ne pourrontjamais, mal-
aré leur entrainement sportif de I’hea-
ce actuelle, arriver 4 la réhabilitation
complete du muscle et a la prospéri-
té des exercices physiques constatée
chez lea.s voisins les Anglais.
Jo veux auparavant continuer ma
comparaiso. et voir si le régime
frangais que, en pédagoyie comme
pensant que Si VAmérique est bonn«
pour ramasser des sous, comm? elie
dit, il n’y a qu’en France quon Sach:
les dépenser » L’influenc3 exoreen
dans le ménage par la femme est tee
que auteur ne doute pis que le ma-
il dira retroaver ses voies. pro dittérakenent duns la positioa dejipiaux meérites proclamés et mis en
Je vgux cepen dant concéder 2) iors Beeston doat M. Paut die Rousiers}ovideace par les examens. _
ment, pour la discussion, ue vous {nous a parlé et qui, nommeé sous- Des lors, les examens deviennent la
avons je temperament fang 1s; ea fai-jpréfet a Bares'onnette, passait) soufporte qui donne acces aux fonctions
SONS-NO is le meine usage «pa 2n Feat icmpsausmir sur tuimeéim> et suryles plus enviées et ils sollicitent ainsi
ce? Car c’est seulement cela qui eta-fson ¢loignement. {.‘s efforts purement intellectuels des
blira si nous obéissons & uu seuli-}| O., avant d’entrer plus avant duisj-sutiers de jeunes Frangais que leurs
ment sincére ou si ncus nous abusons tte sujet, demandons-nous quel es! Jej}urents destinent généralement et
volontairement, par abdication anti-;remeéde qui pourrait rectifier ca trait} presque exclusivement a ces fonc-
cipé@de nos devoirs sociaux. -- (est, @n’en pas douter, le senti-j|ttons.
Le Francais a tout d’abord le tetn-jinsat de Pindépendance personnelle,] Lesexamens constituent donc en
pérament casanier ; il est rétractiice A @acquérir parses efforts f2 confor] hrance la grande affaire ; ils sont
VeXpansion, «t tous ceux qui écrivent!tabl: funilial et de sy cumplaire. Et}Pobjet | d'une véritable course qui a
sar des choses coloniales ont signa’ soca que, ai diva Paequarir le reme-feaugendré le régime du chauffage tant
cola comme une, simon da priate. tect Micaeiover soa tempéramaent,; le tois déja dénoncé par des é6duca-
le, des ctuses des fchees dele cote aide vofass sous prétexte qicil est in-ficurs sérieux et qui représente effort
Nis-ttion ftane tise. Gecotéedu ten: Var) compatible avec ce tanpérament. Qucypcérebral trop absoroant et trop
tent est, ci outie, fortitié parte sone Oriez-vous dao malate qui, bled ques 3 Jutenu.
tinent Wune ce:tuine supériorite uieiayant trop de temperature, refuse-] Int le résultat le plus clair du chauf-
tionale qui porte le Frangais a resterirut de prendre de fa quinine, sous tage est le surmenage cérébral, quel-
ehez lui pour altendre les visiteurs clip sctexte de cette meme incompati- que chose comme une anémie du
leur faire les honneurs de la maison. fade + . cerveau et la neurasthénie. _Ainsi les
Il lui semble qu’au dehors il ma pfu. wads eryet aur des questions pilus organes intimes d'une machine, quand
rien & voir mia apprendre et que le faves Que jo veux prendre nolre lo- ils ont trop chauffé — vous voyez que
secret de toutes les supériorites Sepyigds Ga ucber vous allez voit le terme est identique — deviennent
retouve escinsivement chez lui. quet peu daueveux nous faisons atones et sont grippés. ;
M. Paul do nousiers a rencontes, aufde roefuser toute amnélioration qai 51 vOuUS VOUS apercevez que, depuis
cours d'un voyage d'études aux Etils-Pioas paratcontraire a ce yue nous quelque | temps, on parle fort en
Unis, un meéuage francais compose Pippetors tows imp 3rament et com-|}'rance d'une certaine renaissance
dun Bourgaignon ect dune Countorse Pin et bows hots Pens nous-mémes| physique et si vous voyez que ce
et établt dans une ferme du Kansas. } victimes daa blu J nonstraeux, pays se soucie ae peu a l'heure ac-
Malgré la prospérité de leurs atfrires. | ba irances, le résmy scolaire est{tuelle ‘imiter les sports anglais, c’est
la femme se trouve « possédér d'un Il en] pour faire de la révulsion, comme
ardent disir de reotrer en rane. disent les médecins, c’est-a-dire pour
. . : "oliar .
em finis3e pat Seoese ate dei ean sts. Franee soat tes foretions bareaucra-
se3 jours low 6 ses + 3 00 enubtiqaes ctaldministratives et, em gome-
bien qu’ellas tui rapportent : yes cons dont I’Ftat a la libre
t A cultivera des tenancierst rn, les fonctions dont Ihtat a a ibre
les donnan d terres Vv soit disposition ; ify aucaitda ta lapvis-
et que iF theta viLne peut + con-| sade a ajouter que c’est 1 la seule et
tellement ot Paigeat une mauvaise} veritable cause de Vexcés de bureau- i
soe quien cratie qui caractérise Ce pays. en toute chose. nous copions servile-
affaire. . si ; n dépit de la multi-]meat, est justifide chez nous comme
Encore ae la Coen de vue 05 plicité de oes fonctions, il n’y ‘en afen France,— s'il concorde bien avec
i : J oy . . . e
eralites d'expansion ne nous étant’ pas assez pour satisfaire le- nombre’ notre « tempérament », ou si, au con
Ce en
nous parcourons la grande plaine
traire notre tempérament ne lui ment
pas A chaque instant, comme a un
Mauvais maitre.
(’est ce que nous verrons ensemble
demain.
P.S.— L’un des remarquabtes col-
laborateurs du Matin a publié, sous
le titre de La vraie Civilisation, un
article qui a été hier le premier Port-
au-Prince de ce journal, Le lecteur @
dt reconnaitre que cet article ses!
inspiré d’un point de vue spécial
que toutefois je ne voudrais pas voir
enuager, pour lavenir, mon point de
vue personnel sur VPensemble de la
question sociale.
PAUES DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Mrrecrtpt g OcTOBRE
Rarométre a midi 760.3
T srat \minimum 207
em perature maximum 32,6
Moyenne diurne de la température 25.6
Le ciel est resté clair jusqua rh. er ses
couvert vers les 3h.
Un premier orage au SSW A 3h ; orage
ict Log h. 25 accompagné d'une taible pluie
de 4.6 millime:res.
Le barometre a continue sa baisse.
J. SCHERER
Fermeturefde la malle
Les dépéches par le sjs« Alleghany » pour
Jéréimie, St Mare, Caves, Jacmel, celles par
le sys @ Valdivia » pour Inague, New-York
et PEurope.et celles par le sys « Salvador »
pour Gonaives, Santiagode Cuba, Jérémie,
Cayes et Jacmel, serons fermeées ce soir, a
4 heures, précises (hewres desagences )
Port-au-Prince, ro Octobre ryo7.
Tribunal Civil
Mercredi gy Octobre
Hier aeu lieu au Tribunal Civil le rou-
lement trimestriel des Juges du 9 Octobre
au 31 Décembre, comme suit
AupIENcES CIVILES ORDINAIRES
Lundi - Champagne, Valmé, 1 suppléant
de service.
Mardi—St Rome, Deésir. 1 suppléant de
service.
Mercredi— Mondestin,
ant de service.
Jeudi —Maignan, Valles, 1 suppléant de
service.
AvcpiENcEs Civitrs ExTRAORDINAIRES
Vendredi —Léon Nau, Dupon Day, 1 sup-
pléant service.
AUDIENCES CORRECTIONNELLES
Lundi—Janvier, Nicolas, 1 suppléant de
service.
» Mercredi—Vieux, Nicolas 1 suppléant de
service.
Jeudi—Mondestin, Désir, 1 suppléant de
service.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi 9 Octobre 1907
Président de Mr le Président H. Lechaud
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
Valles, 1 suppleé-
10 — Plainte de Mr Pierre Régis contre
le juge de Paix de Torbeck.
Le Rapporteur, le juge F. Laraque, lit
scn rapport.
Exequatur
Son Excellence le Président de la Répu-
blique a délivré Exéquatur 4 M. Cartos F.
MADSEN nommé consul de la République
Le Tribunal renvoie la continuation de} Dominicaine i la résidence de Jacmel.
l’atfaire A une autre audience pour permet-
tre au Ministére Public de conclure.
20 — Plainte du sieur Estimé Charles,
contre le juge de Paix de Gros-Morne.
Le Juge-Rapporteur C. Dejean donne
lecture de son rapport.
Le Ministére Public, Eug. Deécatrel, con-
clut 4 information.
~ Le role épuis¢, le sitge est levé.
Service hydraulique
Depuis longtemps la rue du Centre est
privée d'eau. ;
Onnous prie de signalerce fait 4 la Com-
pagnie hydraulique atin qu’elle dome sa-
tisfaction aux nombreuses familles qui habi-
tent cette rue, et qui soutfrent beaucoup.
« L’Officiel »
Le Monileur Vhier publie dins sa par-
tie Othcielle le sommuire suivant :
Exequatur ; Avis ministériels ; Loi gui
ouvre un credit de P. SS 000 dollars or a-
mecricain au Seerétaire d’Erat des Vravaux
publics, atfect¢ aux travaux accessoires de
la Cathédrale de Pert-au-Prince, ete, > Ar-
preté de commutation de peines des nom-
nes Lamartini¢re Desmornes et Charles
|Gueérin ; Lettre du Commissaire du Gou-
vernement pres la Bangue Nationale d Hai-
itt, au Seerctaire d’Etat des Finances cou-
vrant deux ciats relatits Tun, aux .contre-
Bons annules par Vart. rr de la lot dur
p Aout ry00, ete. Pautre, aux contre-Bons
ideyt rezles ou annuleés par ditférentes Com-
Seance duro
( Suite). Proces-verbaux
Vexamens au Pentionnat Ste-Rose de Li-
ma pour Pobremtion du certiticat d'études
rimaires ; Lettre du Jury medical central
de Ja République, aux membres des Jurys
départzmentaux. Avis; Ordonnance du
Doyen du Tribunal civil des Gonaives.
Pour les pauvres
missions, ete... Chambre,
Septembre 1906
En attendant que nous publions la lettre
de Ms M. Benoit sur Vecuvre de VPhospi-
talisa:ion, voici la 2¢ liste de souscription ; Manitestauion qui est appelée a
qu'il nous a remise.
SUITE
Légation DPominicaine, G. to ; Robert
Nortz et C°, 10; Ed. G. Mevs et C3
Mme Lagojannis, 1 ; Un Ami (B ) 3
Stempel, 5 ; Marie Riobe, 1 ; ‘
et C°, 5 3; Hermann Peters, 3 ; Un Ami
(Chs. m. )1 5; Emile Willitms, 2 ;
A. L. Guérin et N. Thomas, 2: Usine
Chateaublond, 3; L. Peloux et C', 5 ;
Fernand Rivitre, 2; L. Jaccoux, 2 V.
Baudin, 2 ; Légation Ameéricaine, ro ;
N. Marcou, 2 ;M. Crépin, 1 ; E. Dereix
5° Mme Castoret Mme P’tithomme, 2 ,
Mme Vve Raoul J" Baptiste, 2 ; E. Robelin
5 ; Ph» D. Clermont, 1 ; Chs. Gautier 5 ;
B. Dennis, 1; C. F. Carvalho, 2; Polynice
2; Albert Légitime, 5 ; Mr. de Zimmerer
100 ; Ch. Pressoir, 2; N. N. 13; Chs,
Perval, 2 ; Guibert / ancien sénateur ) 2 ;
L. Grosnon, 2; Léon Nau, 5: Doret
( Ingénieur ) 2; Ed. Oriol,2 ; Montfleury
freres et C°, 5 ; Légation de France, 10 ;
Mme P. Volcy, 2 ; Pour les ames du Pur-
gatoire, 20 ; Bontoux, 2 ; Dr C. Gaveau,
5 3 Uneamie (Mme F.) 23. Service
théléphonique, 2 ; J. J. Desce, 1.
Nomination
Notre distingué collaborateur Monsieur
Charles Moravia a été nommé Délégué du
département des Finances et du Commerce
aux Cayes et Aquin.
Le Matin lui présente ses sincéres félici-
tations convaincu qu’il saura remplir avec
;
; £.
Lespinasse
»
|
L’annexe Fran¢ais
Ce matin est entré Vannexe_ frangais
suivants ver
Salvador avec les passagers
nant de
Santo Domingo + Juan Mazoma, S. Al-
varez.
Cayes : Van Broken, M. Till, Leblanc,
Malbranche et enfant, Dubreuil.
Jérémie: F. Joseph, Flora Cayemitte, S.
Charles, Prin et entant, Henri Prin, Mare
Lalanne, Louisia Cassor, Ira Pierre, Phitcéas
Jean, Endngue, M. Alexandre, Michel
Cavemitte, M. Targete, Marie Nocl, Elias
H. Jerome, G. Gretlin, Aristhene, C. Caze,
PCohen, Gu.tbeaud, Mansour, Couba et 2
ents, abbd Lévry, Pétion Roney, Louis
Sanon, M. Tenri, M. Alexandre.
Sont arrives par le sjs d/leghant venantde:
Cap-Harticn: M. Hyppolite, Schama,
Joseph Gabriel, A. Pierrot, M. Romain.
Portede Paix: Mme A. Charlemagne,
' William, députée Apollon, Lidomint, Mario
| Jaciotho, Jaccoux, Mr Charlemagne, Mime
{
de ravins dont il nous a fait Ja bell
tion dans les Théoriciens au Poy.
nous montre, par l’intéressan
ces deux émules, c
les, ce que furent so
sa vaste Imagination. Notre élite
tuelle, composée de ses fidéles adyy
a compris qu'il était temps de le f,
vre en prenant la généreuse ini.iatiy
td
la
re 4 ses cendres une manifestation
ses ceuvres; et en cela nous
ple dela belle et noble Fran
hor nes.
Que Delorme daigne rece
de sa chaire Pencens divin
lui offrir en témoignage de
ration vec nos bommages ému
tueux ' La Postérité
son nom.
: . ce
jamais de glorifier la mémoire
d
voir
Sin
Sillonnge
© descr;
lr et
Ou i
logue de
N Coeur e
intellec.
irateurs,
Ie rey}.
€ de fa}.
diane de
SUIVOns exem.
UINE Cesserg
© 5€S grands
du haat
que nous allons
cere admi.
5 et respec.
cOnservera pieusement
En terminint je me fais Vinsigne hon
neur de vous prier, Monsieur le Directeur
d’etre mon interpreéte auprés du Comité
’ . .
d organisauon pour lui présenter mes vives
téhcitations . Déja je formule fe voeu de
voir la manifestation relatée
en
drochure
atin de perperuer de plus en plus le souve.
nir sicher
Alphonse Durand, Mr Georges, Mme Vve } hattienne.
Durand et entant.
nny \fonsicur i): Directeur,
Boite aux Lettres
Jéremic, le 28 Septembre rg07.
Monsieur Ciienr MacGLorre
Directeur du Journal « Le Matin »
Port-au-Prince
Monsieur le Directeur,
Avec un intérét toujours croissant, ye lis
votre journal de Matin. C'est ainsi gu’un
numéro a cu la bonne tortune de imap
prendre que, Winitative privée, un com
té d’écrivains sorzanise 4 la Capitale pour
commemiorer, par une manitestauion reli
gicuse et litteraire le souvenir de Demes-
WAR Dron.
Japplaudis et m/associe de cacur a cette
: rendre un
hommiage justement merité A celui gui fut
un siéminent citoven et qui cleva si haut
Vesprit de notre race.
Nous, de la géndration présente, nous
u’avons pas eu lVavantage de connaiure ce
grand homme, mais nous avons appris 4
'aimer par ses oeuvres. En efict, 41a lec-
ture du ‘Duamné, de Francesca, des Theori-
ctens au Poucoir, pour ne citer que ceux:
la, comment ne pas aimer Delorme sins
Pavoir connu, lu: qui, par sa prose clégan-
te et purement poétique, attire lame hai-
tienne et la tient captive.
A juste titre, nous sommes fiers d’atta-
cher 4 notre nationalité le nom de Demes-
var Delorme, car il tut le premier, 4 nous
tracer, A cette époque néfaste ot notre belle
Haiti était encore en son berceau, le che-
min combien épineux du Beau et de I’Idéal.
Heureusement que la noble impulsion
qu’il nous a donnée des beautés de l’Art a
été comprise puisqu’il n’appartient plus 4
notre galerie de grands hommes, si pauvre
hélas ! pour élever notre littérature A son
apogee, pour exalter notre Ame. Aprés nous
avoir laissé ses chefs d’ceuvre que tous nous
connaissons et dont nous ne cessons d’ap-
précier la haute portée morale et intellec-
tuelle, vite il a été appelé 4 chanter 4 l’Au-
dela nos exploits et nos moindres gestes.
Pourquoi donc avons nous été si indif-
férents 4 son égard? Pourquoi avons-nous
laissé sa mémoire si longtemps engloutie
dans l’abime de l’oubli? Serait-ce que l’apa-
thie constitue le caractére prédominant de
correction les importantes fonctions que le | notre faiblenature! Non, jene le pense pas...
Gouvernement vient de lui confier.
Delorme vit encore dans notre esprit quand
|
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ia
u Pére denotre jeune Littérature,
un des premicrs pionniers de
Pensée
Dans ces sentiments, je vous présente,
considération distinguce.
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Belgique et Con
go
BAUXELLES. — La commis-ion pat
lementaire chargée de étude du i
question de l’Etat Libre du Congo.
accepté aujourd'hui, par
tre 7, l’article 9 du proje
niale qui dit que le budge
sera établi par le rol
sans qu'il soit obligé d
Chambres ou se soumet
décisions. Si le parlement
sans con
@ ga colonise.
vote, la Belgique sera
direct sur tes finances d
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« Kentucky » est échoud 4
heures
ce matin. Das remorqueurs
Point, depuis huit
3é américais
Limbarts-
trea
ont 44
envoyés pour I’aider 4 sé relever.
Un torpilleur renfloué
TouLon. — Le torpilleur
avait coulé samedi, a 6té
soir et remorqué dans le
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ment 4 des réparations
Ne
ren
rt
eee
pro
934 qe
floué 0 |
d' Hye
_Lone-le-Saulnier
‘hea aujourd'hui ;
a
<—. Mariage princier
nip. — Le « Heraldo » annonce
me roi Alphonse et la reine Victo-
c rtiront pour Vienne le 14 Octo-
[is arriveront 4 Londres 4 temps
rassister au mariage de don Car- |
de Bourdon de Sicile, beau-frére |,
dAlphonse XIII, avec la princesse
Louise d’Orléans.
Nouvelles diverses
Paris. — Rente: 94.30.
Le ministre de France 4 Tanger, ar- |
rivé & Rabat,
peures, avec le cérémonial habituel,
gs lettres de créances au Sultan Ab-
de-Aziz — Mr Regnault qui était ac-
compagné du yénéral Lyautey, de l’a-'
miral Philibert, aremis au Sultan lle.
od cordon de la Légion d’honneur. |
Lambassadeur d’Angleterre & Ma-,
drid arendu visite ce matin a M. Clé- |
menceau.
Mr Pichon
dcérémie, Santiago de Cuba et
| Cayes.
I AGENT.
F.M. ALTIERI
EeTuUubDE
Beauharnais J° Francais
NOTAIRE AUX GONAIVES
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LA MAISON
NICOLAS CORDASCO
est arrivé ce matin a
ott il présidera la
sasion extraordinaire du conseil gé-
wral.
Le vice-amiral Germinet est nom- ;
mé commandant en chef de l’escadre ;
dela Méditerranée, en remplacement | 157, GRAND RUE, 157
de l’amiral Touchard. Annonce a ses clients qvelle ne fait
BERLIN. — Mr de Wedel, en ee mo- “usage pie les Peaux importees
meat ambassadeur d’Allernayne a& de Vetutmuer etde i> choix Cette leé-
Vienne, remplacera le prince Holen-) claration est) faite pour cirer bie nom-
bbe Langebourg comme yvouverneur ebrense clientele de La tiaison contre tou-
goéral des provinces annexées. j te contreficon, Du reste, ona qua ob-
KARLSERUHE. — Les funérailles du joel quelle peu pour constiter si tels
gaod-duc Frédéric de Bade ont eu, sonfiors ont ou non Te eitehet particu-
elles ont donne lieu lier delecanee etde s lidite que distin-
ene cérémonie Imposante. L kinpe- cuent les chaussures Cokpasco des aue
mee Guillaume et ses fils y assistaient. ; tes marques, So
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Bertin. — Le ministre des affaires
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Navires de guerre a!lemands
ient visiter les ports américains de
Allantique au cours du voyage de la
btte américaine dans le Pacifique.
Etats-Unis et Japon
Tokio. —On apprend, de souree
Wlorisée, que la visite du secrétaire
uta raffermi les relations du Japon
les Etats-Unis et cela quoiqu'au-
Meaccord définitif fait été conclu.
46 deux Gouvernements semblent
Miatenant avoir la certitude que le
ne apportera une solution natu-
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