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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00157
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 8, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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qe ANNEE, N°? 159
PORT-AU-PRINCE (uasit)
ABONNEMENTS :
PAR mois Une Gourde D’avANCE |
DEPARTEMENTS® & ETRANGER :
vrais de poste en sus.
Quand, dans ce jorrau oavart:-
ment consacré a la propagation de
faines idves sociales, le lecteur voit
souventrevenir sousses yeux les mo!-~
familie », « devoirs de _ famille »,
‘obligations d’ordre privé », il dort
étra assez souvent sollicité de crier au
eultisme et decroire que, dans le
‘bat d’en imposer, nouseabusons a
feasein des formules de doctrine mc-
é.
Itse tromperait fort, en le croyant
uasi, car trop souvent nous nous im-
posons nous mémes la tache de dé-
pouiller les furmules de Jeur prestige,
pour que nous eussions pu devenir,
hotre tour, victimes des malenteu-
dus de cette sorte.
Dailleurs, detoutes les propositions |
qa@ nous avons énoncées jusqu’ici,
aucune n’est susceptible de faire échec
idavtras, et l'une des caractéristi-
ques de la doctrine sociale A laquelle
hous nou sommes rangés est praci-
“ment la logique réciproque des con-;
nces. A la vérité, il n’en saurait
bh aatrement d’une école qui a éti-
Dt dans les faits ses fondements les
G8 intimes et gui ala généreus>
fmcience de tout contré!er par les
ails, sans que l’a priori puisse jamais
“oir 4 ses yeux autre chose que la
Yeur d’una fragile hypothése, jus-
ae moment de sa consécration dé-
tive par les faits.
Apres avoir dit toute limportance
8@ trouve attachée & la valeur de
a 6 sociale que constitue l’individu,
50 Saurait trop s’étonner de celle
Bonus reconnaissons a la famille
Sat le premier groupement cons-
aba Spe les liens natarels et l’inter-
Waa wn infranchissable entre Vindi-
“al et la société.
Groupement, méme quand iln’est
My reanisé par les constitutions ci-
Tema, est plus ou moins radimentai-
Sat par les coutames ou les
eck, Pimitives, et il n’y a pas de
Gh ls inet Cmbryonaaire qu'elle soit,
enitle n3 puisse se_retrouver
rae, princi s _cosentiols aul se
. par la suite avec pro-
te iddes et de la civilisation.
EEE ee re QE nn |
ae ee ee ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
2 NES 2 ES See ee oe
~-——.
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i DIRECTEUR? !
Clément
—_—_----
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, 45, RUBS
wert eso
ee ee ae ne ee
a ee eee ee
* a Ee
Nous avons donc raison de croire:
qu’un iment social si constant et si
stable, qui cvo'ue au gré des saciétés
s’améliorant avec elles ou avee clies|
rétrogradant, marque avec précision et
certitude le d-ures da progeés social,
comme lo chvonometre marque le
temps sans pouvoir se tromper.
Nous disons plus: ce n’est pas la
famille qui évolue selon la convenan- |
ce de la soci4té ; c’est celle ci, au con-|
traire, qui regle ses mouvements :
|
|
Vévolution familiale. Les rapports en-
tre les deux termes restent néanmoins
ies mém-s et nous sommes ,ample-
ment autori-és a interroger létat des
famille: haiti nnes sur notre véritable
degré do civitisation.
ef
s
Tant pis si la vérité qui sortira de
celte Cousuliation est accablante. Ce
n’est pas en se faisant illusion et en
se bouchant les yeux qu’on a chance
de mareher droit et de Pavant; 01
risque puto! de s’égarer, de se bous-
culer a tout et de se faire mal. Je
crains fort que ce soit ce qui nous est
arrivé ; Voy ns un peu. .
En acceptant la famille telle qu elle
ast instituée par notre constitution Cl-
vile, elle est dominée de son plus haut
ar l’autorité paternelle, ou pour par-
er le langage du texte, par la « puis-
sance paternelie.» Subsidiairement,
’autorité maternelle surgit, entourée
de toutes les précautions tutélaires
nécessitées, aux yeux
ar l’infériorité juridique d
e pére et la mére, voila lt
premiers de la famille légale et a
de la fa uille naturelle,
fait que rendre réalle et
gation | our
femme le fait de sunir
création. ;
Jeol a voulu surtout que fa socié-
puisse faire fond sur cotte oblii-
ilement transgressibDie.
on faction de famiiies haitiennss
cette sécurité des ob'i-
td
gat .
Or, combien
offrent a |a loi
tions qu’elle réctame et qui est tel-!
les fondateurs
ue
ement impéricnss doe, des leurs pre-
de notre Indépendance,
la loi n’ayant)
véritable Vobit :
‘impose pour Vhomm: et /a:
We fait r dans un buty
ee eeeiend
MARDI, 8 OCTOBRE 1907.
(in
a. +
ee ok
iLagloire,
REDACTION-AD MINISTRATION
OUX, 45.
2 ED Pee
Se eeaeennianeape nated “wren
2 Re ED RS OF a ORES on
sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
a en oe ae
LE NUMERO A(0) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis,
(miers actes civils, l’ont ré-lamée des;découle aujourd’hui de cette série de
icitovens hailiens ; combien ?
covsidérations qu'elle n’est pas non
Nous cntendons ici le mot « famil-| plus en progrés moral. Q’est-ce a dire ?
les » dans son sens le plus large et
! sans aucune distinction sociale, et nous
promenons no‘re interrogation dans
tous les milicux, donut notre bourgeoi-
-ie Mest que Vofime minorité. Nous
la promenons dans toutes les parties
de nos villes, dans celles qui sont le
inieux fréquentées, dans celles qui le
sont le plus, au-dela de nos portails,
dans les banlieues, dans les campa-
nes. Car la société haitienne est faite
de tout cela, et c’est tout cela qui
ix?constitue, par couches et par éta-
ges, avec ses hauts et ses bas.
A cette interrogation, un spectacle
répond : c’est cetui des placgages qui
foisonnent dans tout ce que nous ve-
rons de dire, c’est-a-dire des unions
libres et il faut entendre par la non
pas seulement les unions librement
consenties - car les mariages le sont
bien—, mais les unions perpétuelle-
ment dissolubles sans le concours so-
cial et 'ennuyeuse mise en ceuvre
des moyens légaux.
Cette réponse est alors d’une im-
fichse por é@ sociale, car nous avons
ctquecct intermédiaire entre VPiudi-
vidu etla socicté qu’est la famille, est
infranchiosable, qu’il arréte nos pas
a fa facon d’un puissant obstacle et
nons empéche de marcher.
Il n’y a pas de société sans famille
et il n’y a pas de famille sans les res-
nuusabilités légales.
2 *
s
Comme toute chose ence monde
entraine ses conséquences, la famille
du Iégislateur,| libre, qui est le type le plus courant
elafemme.jda groupemnent que nous étudions,
es facteurs| entraine comme conséquences fatales
ussilla polygamie pour l‘hoinme etla po-
lyandrie pour ta f2mm:>. On ne veut
étre libre, n’est-c9 pas, que pour poa-
voic mieux et plus courir.
Or, la polyg mie et la polyan-lrie sont
apanage certain des sociétés peu
pavancéas et oncoroalétat sauvage ;
‘et si vous trouvez, comme moi, qu’el-
les fleuri3sentdans notre société, vous
‘me dispenserez de formuler ma con-
‘clusion.
Jai essayé do démontrer derniére-
ment que la société haltienne n'est
‘en progrés intellectuel ; voila
qari
Sinon que l’ceuvre sociale intéresse
tout le monde et que chacun doit
s'y appliquer de toutes ses forces,
non pas en faisant des révolutions, ni
en s’acharnant aprés la besogne poli-
lique, mais en se réformant d’abord
et en nous ahsorbant chacun dans
son amélioration individuelle, au
point de vue intellectuel et au point de
vue moral: le tout alors convergera
de soi-méme vers l’ceuvre de perfec-
tionnement social.
Au point de vue spécial qui nous
occupe aujourd’hui, les principaux
ouvriers de notre avancement sont
les pasteurs religieux. Ce sont eux sur-
tout, eux presque exclusivement, qui
ont accés dans les préoccupations
morales de nos populations rurales —
les plus fortesen nombre et en impor-
tance,— et la sociéte haitienne a une
grande partie de son salut attachée a
leur activité et 4 leur conscience.
‘PAIS DIVERS
Renseignements utiles
Cacaoyer
Le Cacaoyer est un arbre de taille mo-
yenne, variant entre 4 et 10 métres de hau-
teur, avec de grandes teuilles coriaces ot
de nombreuses petites fleurs naissant le plus
souvent a l’aisselle des feuilles tombées. Un
petit nombre seulement de ces fleurs se
transforment en fruits; les autres se Aétride
sent et tombent. Le fruit, d’une des varié-
tés les plus estimées est appelé Cabusse ;
il renferme de nombreuses graines ou
féves. , 7
Li pattie da Cacaoyer est I’ ue
tropicale ; il existe a l'état spantané dans
les foré:s de la vallée de l’Amazone. et de
ses afflucnts, ainsi qu’a ile de la Trinité.
Au Mexique, on le caltivait avaat l’arrivée
des Espagnols ; ses graines étaient déja ai
estimées qu’on s’en servait méme de mon-
naie, et l’usage de boire da chocolat — te
mot est d’origine mexicaine — y était gé-
Avjoard’bui,le Cacaoyer est l'objet d’is-
portantes cultures dans oute la pas chee-
de de l'Am¢crique, dans les Indes néerlan-
daises, 4 Ceylan et dans l’Afrique tropicale.
L’industrie de la chocolaterie introduite
du Mexigue en Espagne, dz la en Italie
puis en France, n’a_ pas tardé 4 prentre
chez nous une importance de plus en plus
considérable et actuellement la Frince est
le plus fort importateur de Cacao.
La culture du Cacaoyer n’est possible
que daas certaine conditions. C’est un ar-
bre délicat, exigeant sous le triple rapport
de la chaleur, de l’ombre et de Phumidité ;
il demande aussi d'tire abrité contre la
violence des vents, si redourables sous les
tropiques, car il l:ur résiste mal, sa racine
pivotante ne le retenant que faiblement au
sol.
Le Cacaoyver rapporte 5-6 ans apres se-
mis, mais ce n'est qu’a la dixi¢me ou dou-
ziéme année que la récolte donne son plein
rendement. II fleurit et fructifie toate l’an-
née ; on peut récolter de méme, mils en
général on ne le fait que deux fois par an
4 des ¢poques dépendant des régions.
Dans certains pays, apres avoir coupé les
cabosses, onles laisse fermenter en tas avant
de les ouvrir ; dans d'autres. la fermen-
tion ne se fait qu’apres ; ailleurs meme,
on ne la pratique pas du tout en se con-
tentant de laver et sécher les graines, ce
us parait t-il, nuit beaucoup 4 la qualité
u produit.
Un Cacaoyer en plein rap ort porte en
moyenne une quarantaine de cabosses pe-
sant fraiches environ joo grammes chacune;
le rendement moyen varie entre 1,/2 et
3 112 kilos de graines s¢ches par arbre.
Le Cacaoyer a de nombreux amis — en-
nemis au point de vue de Vhomme — gui
puettent ses truits, ses teurlles ec meme
Pécorce: singes, antiiopes, rats, perroquets,
criquets, tourmis, chenilles coldopreres et
pucerons, non moins que des chiuapiznons
et autres vepetaux parasites dont on ne se
défend pas toujours avec succes.
M. Thales Luly
Crest avee le plus grand plaisir que
nous appronons bt nonanition de M. Tha-
lés Luly aux delicatestonetions d’avocat du
Contenticux.
M Luly a été substitute du commiissaire
du Gouvernement pres le Tribunal civil
et pres le ‘Tribunal de Cissation. IH est
certain qu’au nouveau poste ot vient de
lappeler 1a confiance du President, il
donnera la plus complete satisfaction A
ceux qui se trouveront en contact ave lui,
Nos félicitations.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Luxpi 7 Ocrosre
Barométre 4 midi 762,1
minimum 2I,
Température} imum 3 43
Moyenne diurne de la température 26,4
Le ciel est resté assez clair jusque vers
2 h. et s’est couvert vers 4 h.
Un orage est prét 4 l'Est vers 4 h. 20 m
t le Nord.
pluie est faible et intermittente, mar-
quant au pluviométre 6,2 milllmétres.
no†premier orage a passé par le Sud a
3
Le barométre a continué 4 baisser légére-
ment dans la nuit.
J. SCHERER
et
Nominations
Par commissions de S.E. le Président de
la République, ont ete nomunes :
M. Léon Hyson, protesseur de 2e ordre
au Lycée National ;
—M. Horatius Laventure, professeur de
2e ordre au Lycce en remplacement de M.
Samuel Polynics, décéde ;
M. Daniel Apollon, protesseur de rer
ordre au Lycée en remp!acement de M. Cleé-
ment Bellegarde, deccde 5
—M. Perpignand Moticre, professeur a
VEcole Protess:onneile en remplacemzut de
M. Jean Guill t, admis 4 Ia retraite.
Noscompliments aux nouveaux profsseurs.
Aiministration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandees en souffrarice
Alfred Delerme, Hiram Hibert, Ph. Du- |
poux, Jos. Adamis, Starck Brouard, Hluine | ; I wen
pense do vous et ce guwil attend encore de
Mathon, Louis Jh V. Delerme, Casséus
Bernard, Mme Ed. Beaubrun.
Avis aux patentables
La caisse comnmmunale est ouverte aux pa-
tentabies pour le réglement des patentes de
Vexercice administratuif, 1907-1908.
C'est le moment de mettre ceux qui ont
A acquitter cette imposition en garde con-
tre lesfeuilles communales, quelles qu’elles
soient ct quelque incontestables qu’elles
paraissent, qui toujours leur sont Ottertes
par lesintéress¢s pour ctreadmises en com-
pensation.
Nous crovons savoir que ce genre de re-
glementa cid Pune des crases des ditticul-
tds pecuniurcs Gul se sont assez souvent
Gevees entre Vadminiwriaien Comimunale
et des portcuts jet Mots me suurions trop
cnevager, ay de meénasr tous ics interes,
les nevoeunt. tout puricuherement, & con-
sulter de Reooveur Comrrunal sar ha vali-
dité desteucies quilgur soa oftertes, avant
de coatracter Qucuae araice de teuilles.
Wa “ia 2 °
Ce mating A 7 heures, en PEYise Ca-
tédiaesa cteccicord ie mirtee de Mile Amie
Litt Parone riin avee MO Pati Maicenin.
Eesmwires ontdte couduits a Vauel par
Mine Hilson Gustave, sco ord. diniarece ec
M. FL Mercetin,g Secre aire diuar des
Finances.
Nos meteecrs voeas deo bonhour aux
nouveaux ¢poux
1Bell
DEJEUNER DU S OCTOBRE
Mibl A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Beurre glace
Radis
Avocat
Ortolans 4 la Piémontaise
Cervelle au beurre noir
Gigot de présalé Bretonne
Carottes sauce blanche
Haricots rouges en sauce
Riz blane 4 la créole
Crépes 4 la confiture
Fruits
Café
1/2 Vin
———————K > — III ___>>>_=__ ELS
L’administration du « Matin «
annonce aux abonnés de la Ca-
pilale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. ]’Administrateur.
Priére d’aviser 1l’administra-
tion dela moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suke remé-
Ouverture
des Tribuaaux
Comme nous Paivions annoned hier, la
cérémonnie de la reprise des travaux a eu
lieu, en notre Palars de Justice, avee beau-
coup de solenmité. Le Mati enregistre
avec plaisic le remarguable diszours qu’a
yrononee, en cette circonstance, le Seerdtai:
re d’Erat dela Justice, Me T. Ealeau. Ce
discours caractérise mervetlleusement Pocu-
vre nationale devolue 4 notre Migistrature
dans netre mintcu social.
Messicurs,
Woan’est particuli¢rement agréable de me
retrouver parmi vous. A cette audicnce so-
lennelio de rontrée, pour vous dire, en peu
de mots, tource bien que le Gouvernemen:
vos hares vertus pour le triomphe de
Poeuvre nationale Alaguelle il se voue de-
puis déa foucctemps.
Lvannce judiciaire qui s’est dcoulée, a ete
fertile, A Vhomncur de Ji Magistrature, en
de laboricux travaux. Le Gouvernement a
eee heurcuy le constater que notre Justice
est restéee ferme, active, Comsctencicuse ct
indépendanse Dans Vexercice de vos tone-
tious st deticares et si belles, vous vous é-
tes evertuds A vous inspirer de la «Veri.c»
etd faire que vos décisio :s en fussent tou-
wee OS She — 2
M. Tr. LALEAU,
Secrétaire d’Etat de la Justice
jours la manifestation vivante. Vous avez
ainsi confirmé |a confiance qu’avaient dé-
ja les justiciables dans ’Administr-tion de
la Justice. De si louab!es eftorts n’ont pas
été indifférents A VExécutif. Soucieux de
mettre en rapport, le plus possible, l’impor-
tance des services que vous rendez avec le
rang que vous occupez dans I’Etat, le Gou-
vernement a, comme vous le savez, pris
recemment l’initiative de la mesure qui
augmente les traitements de certains mem-
bres de la Magistrature avec la pensée at-
rétée de s’acquitter plus tard de cette dette
I¢gitime envers tout le Corps Judiciaire.
Des circonstances ayant révélé les lacu-
nes et les défectuosités de plusieurs de
nos textes de los, il devenait opportun d’en
roposer les modifications. Grice 4 la col-
aboration effective des Chambres, bien
des Points de notre législation ont été l’ob-
jet d’une réforme sérieuse.
Beaucoup de nos dispositions légales de-
venant inipplicables, 11 y aurait lieu de
faire une revision générale de notre légis-
lation et de coordonner, en quelque sorte,
toutes nos lois pour les rendre plus come
patibles avec notre état social. Le Commis-
SE ——______
saire du Gouvernement pres le Trib
Cassation urexprimait cette idée pnd
place, Pannée derniére. La realist
parcils travaux ndcessite forcement ‘t
coup de temps. Le Gouvernement
cependant les entreprendre, ]| dura
suis certiin, le concours delairé de la be
gistrature pour achever une ceuvre d M-
blable caractére qui, quoique lente, :
en retour profondément réfiéchie > rae
Messieurs, dans l’exercice de 53 jadi
re, il est utile, pour le Magistrat de ne pos
se soustriire 2 1a pensde de "époque oa
vit. Les fairs sociaux soum!; 4 son nt
men ne doivent pas lui étre indifférents p.
est neécessaire qu'il s’en inspire. C2
quot done appelé@a appliquer Te
estfait Vobligation de se pénetrer de loam
sce qui doit cn diriger l’application,
Les travaux MMportants que Vous avez ge '
complisrépondent que vous avez compris ce |
devoir. Je n’en veux pour preuve que
préoccupation constante que vous aver?
dans Vexercice de votre tiche uotidienne,
de remonter a la sourceméme de nos lois,
de seruter les textes pour en pleinement
dégager esprit, et votre noble souci d
produire une Jurisprudence s‘accordant ave
les besoins de notre société dont les tee
dances actuclles sont visiblement orientés
vers un ideal meilleur.
Continuez, Messieurs, A toujours mesorer
étendue de vos obligations pour les rem
plirconveniblement ; et quand, demain, il
sera donne de determiners la part meéritome
qubrevient a la Magistrature dans loeuvre
de progres social que poursuit le Gouver
nement du Président Nord Alexis, soyez
dosures que Vous figurerez en bom rang.
Toutefots. pour que votre labzur soit coe
ronneé par des résultats heureux et quill
procure au piys tout le bien qu’il enae
tend, que i haurmoniec cxis'e toujours entre
la Mogistrature inamovible et le parquet.
Le secret du succes, Messicurs, vous le se
rez, nest pas dans carietrement des forces,
Péparp.Vemen: des efforts. mais bien dans
une union eircice de toutes les volontés,
dans une entente fraternelie qui doit sare
tout prodomincr dans la grande famille je
d ciaire.
Je me fclicite néanmoins que je n’aied
cet egird le moindre doute, connaissant
esprit de patriotisine qui vous anime et la
volonté que vous avez de remptir voor
obligation commune: le respect le piss
scrnpuleux des lois !
Messieurs les avocats, c’est toujours ave
un infini plaisir que je m/’adresse 4 vows
Je ne peux oublier que je suis des votre |
Si, depuis quelque temps, je vis un pe
gné de vous, je necesse cepentant a¢ m >
téresser 4 vos travaux.
Vous tenez dans notre sociéc ane plat
trés honorable : vous participez 4 la a
sion de faire respecter les lois. N ayant pa
fait défaut i cette tache, vous avez vow
part dans la réalisation de l’ceuvre nauomr
le que je viens de rappeler 4 nos :
C’est ainsi done que, dans votre a
vous donnez une franche coopération 4!
torité exécutive et rendez de réels
au Gouvernement de la République.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES REGUES CE MATIF.,
—_—e
Un Grand Banquet A
Mexico. — Le secrétaire @
méricain Root a assisté, hier;
aradetnatge a gana
municipalité et & un .
les sallons du « Jockey-Club »-
eot Falliéres, — Mouve-
ots dans la marine Au Maroo.—
velle convention postale
la Wow universelle
— Café, Waiti-Cap :
ceupeche, Haiti-Cap : biches,
rcines, 4.30.
paris. — Le Président de la Répu-
e est arrivé 4 Kambouillet de re-
por de son voyage dans le Midi. Le
al Picquart et le ministre des
gavaox publics prirent congs de Mc
falitves et rentrécent ensuite a Pa-
t
& coatre-amiral Krantz, le plus an-
tre-amiral de l’escadre de
“wat mis ala disposition du pré-
garitime de Toulon. — Les con-
pamiraux Chocheprat et Lepord
‘rent lecommandement des deuxie-
meet troisitme divisions de lesca-
We de la Méditerranéa, en remplace -
‘eat des contre-amiraux Manceron
é Kiesel.
Av Maroc, tout est absolument cal-
we. Un télévgramme du général Dru-
dé dément les bruits répandus au su-
itdelaprétendus mauvaise qualité
ds munitions employées par le corps
de débaaquement de Casablanca.
Le journal officiel publie le décret
goncernant ’exécution de la conven-
tion postale universelle du 20 Mai
196, applicable a partir du ter Oc-
bre. Ci-aprés, les principaux chan-
ents du régime actuel pour les
s expédices de France et des
dlonies pour Pelranger. Le tarif qui
@ait de 25 cenfimes par 15 grammes
ma fractions, seru de 25 centimes
purlos 15> premiers grammes, et en-
mile de 15 centimes par 15D grammes
@ fractions. Les cartes postales sur
ejuelles figureront seulement la si-
miuure de Vexpeéditeur, la date et le
Beude Venvoi, seront affranchis de
ang cenlimes au lieu de dix centimes.
Al'époque de ia Noél et du Jour de
a. Iisera permis d’y ajouter cing
@ols desouhaits ou toute autre for-
le da politesse; les timbres pour-
mat tre apposés au recto Ou ad Vver-
Ss ilest permis d’ajouter des dédi-
és sur les livres, journaux, mor-
mux de musique et photogrrphies.
Le nouveau décret résout la ques-
des timbres-postes internalionaux
créant le coupon-réponse qui sera
acu dans tous les bureaux de pos-
: il codtera 30 centimes et sera
hgé contre le timbre-poste de 25
‘mes. Ii est efin créé de petits co-
taux de un kilogram me pour les
foutre-mer, moyennant la taxe
imam d’un franc.
Prét au ;Sultan
43.
4.80 ;
Paris, —
“er quittera cette ville samedi
wa rendre a Rabat.
aillard, consul de France a Fez,
que il est d’une nécessité abso-
a A France fasse un prét au
ae Abdel-Aziz qui, avant le Jer
ae? 8Ufa besoin de cing millions
as pour faire face aux besoins
Preesants.
frase roreux et Bandits
ANB. — Une escarmouche a
Mayer, ura hai & Las Indies, prés
n mu entre un escadron de gar-
Marti? sous les ordres du lieute-
uy 8ez, et des bandits, com-
..Paf an nommé Cachero. Les
ont tué un des bandits
blesses ot captaré un autre. Ils
tas Feete de is Dada Sen
dere, s’es
dene aaa de Tunas.
Le ministre de France a/|
ile. G* Transallantique
LeSteamer QUEBEC est*atten-
du mercredi 9 courant et partira
le meme jour a6 heures pour St-
Marc, Gonaives et Petit-Goave.
Il sera de retour Dimanche 13
au matin et partira le méme jour
a 2 heures pour Port de Paix, le
Cap-Haitien et escales.
L’annexe est attendu jeudi 10
courant et partira le méme jour
a 5 heures pour Jérémie, Santiago
de Cuba et escales.
L’AGENT.
F..M. ALTIERI
LA MAISON
NICOLAS CORDASCO
157, GRAND’RUE, 157
Annonce a ses clients qu’elle ne fait
usage que des Peaux importées
de Petranger et de 1 choix. Cetle dé-
claration est faite pour garer la nom-
breuse clientele de Ia maison contre tou-
te contiefaeon. Du reste, on n’a qu’a ob-
server quelyne peu pour constater si tels
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Quand, dans ce jorrau oavart:-
ment consacré a la propagation de
faines idves sociales, le lecteur voit
souventrevenir sousses yeux les mo!-~
familie », « devoirs de _ famille »,
‘obligations d’ordre privé », il dort
étra assez souvent sollicité de crier au
eultisme et decroire que, dans le
‘bat d’en imposer, nouseabusons a
feasein des formules de doctrine mc-
é.
Itse tromperait fort, en le croyant
uasi, car trop souvent nous nous im-
posons nous mémes la tache de dé-
pouiller les furmules de Jeur prestige,
pour que nous eussions pu devenir,
hotre tour, victimes des malenteu-
dus de cette sorte.
Dailleurs, detoutes les propositions |
qa@ nous avons énoncées jusqu’ici,
aucune n’est susceptible de faire échec
idavtras, et l'une des caractéristi-
ques de la doctrine sociale A laquelle
hous nou sommes rangés est praci-
“ment la logique réciproque des con-;
nces. A la vérité, il n’en saurait
bh aatrement d’une école qui a éti-
Dt dans les faits ses fondements les
G8 intimes et gui ala généreus>
fmcience de tout contré!er par les
ails, sans que l’a priori puisse jamais
“oir 4 ses yeux autre chose que la
Yeur d’una fragile hypothése, jus-
ae moment de sa consécration dé-
tive par les faits.
Apres avoir dit toute limportance
8@ trouve attachée & la valeur de
a 6 sociale que constitue l’individu,
50 Saurait trop s’étonner de celle
Bonus reconnaissons a la famille
Sat le premier groupement cons-
aba Spe les liens natarels et l’inter-
Waa wn infranchissable entre Vindi-
“al et la société.
Groupement, méme quand iln’est
My reanisé par les constitutions ci-
Tema, est plus ou moins radimentai-
Sat par les coutames ou les
eck, Pimitives, et il n’y a pas de
Gh ls inet Cmbryonaaire qu'elle soit,
enitle n3 puisse se_retrouver
rae, princi s _cosentiols aul se
. par la suite avec pro-
te iddes et de la civilisation.
EEE ee re QE nn |
ae ee ee ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
2 NES 2 ES See ee oe
~-——.
!
i DIRECTEUR? !
Clément
—_—_----
i
I
ti
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a
ii
it
, 45, RUBS
wert eso
ee ee ae ne ee
a ee eee ee
* a Ee
Nous avons donc raison de croire:
qu’un iment social si constant et si
stable, qui cvo'ue au gré des saciétés
s’améliorant avec elles ou avee clies|
rétrogradant, marque avec précision et
certitude le d-ures da progeés social,
comme lo chvonometre marque le
temps sans pouvoir se tromper.
Nous disons plus: ce n’est pas la
famille qui évolue selon la convenan- |
ce de la soci4té ; c’est celle ci, au con-|
traire, qui regle ses mouvements :
|
|
Vévolution familiale. Les rapports en-
tre les deux termes restent néanmoins
ies mém-s et nous sommes ,ample-
ment autori-és a interroger létat des
famille: haiti nnes sur notre véritable
degré do civitisation.
ef
s
Tant pis si la vérité qui sortira de
celte Cousuliation est accablante. Ce
n’est pas en se faisant illusion et en
se bouchant les yeux qu’on a chance
de mareher droit et de Pavant; 01
risque puto! de s’égarer, de se bous-
culer a tout et de se faire mal. Je
crains fort que ce soit ce qui nous est
arrivé ; Voy ns un peu. .
En acceptant la famille telle qu elle
ast instituée par notre constitution Cl-
vile, elle est dominée de son plus haut
ar l’autorité paternelle, ou pour par-
er le langage du texte, par la « puis-
sance paternelie.» Subsidiairement,
’autorité maternelle surgit, entourée
de toutes les précautions tutélaires
nécessitées, aux yeux
ar l’infériorité juridique d
e pére et la mére, voila lt
premiers de la famille légale et a
de la fa uille naturelle,
fait que rendre réalle et
gation | our
femme le fait de sunir
création. ;
Jeol a voulu surtout que fa socié-
puisse faire fond sur cotte oblii-
ilement transgressibDie.
on faction de famiiies haitiennss
cette sécurité des ob'i-
td
gat .
Or, combien
offrent a |a loi
tions qu’elle réctame et qui est tel-!
les fondateurs
ue
ement impéricnss doe, des leurs pre-
de notre Indépendance,
la loi n’ayant)
véritable Vobit :
‘impose pour Vhomm: et /a:
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Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis,
(miers actes civils, l’ont ré-lamée des;découle aujourd’hui de cette série de
icitovens hailiens ; combien ?
covsidérations qu'elle n’est pas non
Nous cntendons ici le mot « famil-| plus en progrés moral. Q’est-ce a dire ?
les » dans son sens le plus large et
! sans aucune distinction sociale, et nous
promenons no‘re interrogation dans
tous les milicux, donut notre bourgeoi-
-ie Mest que Vofime minorité. Nous
la promenons dans toutes les parties
de nos villes, dans celles qui sont le
inieux fréquentées, dans celles qui le
sont le plus, au-dela de nos portails,
dans les banlieues, dans les campa-
nes. Car la société haitienne est faite
de tout cela, et c’est tout cela qui
ix?constitue, par couches et par éta-
ges, avec ses hauts et ses bas.
A cette interrogation, un spectacle
répond : c’est cetui des placgages qui
foisonnent dans tout ce que nous ve-
rons de dire, c’est-a-dire des unions
libres et il faut entendre par la non
pas seulement les unions librement
consenties - car les mariages le sont
bien—, mais les unions perpétuelle-
ment dissolubles sans le concours so-
cial et 'ennuyeuse mise en ceuvre
des moyens légaux.
Cette réponse est alors d’une im-
fichse por é@ sociale, car nous avons
ctquecct intermédiaire entre VPiudi-
vidu etla socicté qu’est la famille, est
infranchiosable, qu’il arréte nos pas
a fa facon d’un puissant obstacle et
nons empéche de marcher.
Il n’y a pas de société sans famille
et il n’y a pas de famille sans les res-
nuusabilités légales.
2 *
s
Comme toute chose ence monde
entraine ses conséquences, la famille
du Iégislateur,| libre, qui est le type le plus courant
elafemme.jda groupemnent que nous étudions,
es facteurs| entraine comme conséquences fatales
ussilla polygamie pour l‘hoinme etla po-
lyandrie pour ta f2mm:>. On ne veut
étre libre, n’est-c9 pas, que pour poa-
voic mieux et plus courir.
Or, la polyg mie et la polyan-lrie sont
apanage certain des sociétés peu
pavancéas et oncoroalétat sauvage ;
‘et si vous trouvez, comme moi, qu’el-
les fleuri3sentdans notre société, vous
‘me dispenserez de formuler ma con-
‘clusion.
Jai essayé do démontrer derniére-
ment que la société haltienne n'est
‘en progrés intellectuel ; voila
qari
Sinon que l’ceuvre sociale intéresse
tout le monde et que chacun doit
s'y appliquer de toutes ses forces,
non pas en faisant des révolutions, ni
en s’acharnant aprés la besogne poli-
lique, mais en se réformant d’abord
et en nous ahsorbant chacun dans
son amélioration individuelle, au
point de vue intellectuel et au point de
vue moral: le tout alors convergera
de soi-méme vers l’ceuvre de perfec-
tionnement social.
Au point de vue spécial qui nous
occupe aujourd’hui, les principaux
ouvriers de notre avancement sont
les pasteurs religieux. Ce sont eux sur-
tout, eux presque exclusivement, qui
ont accés dans les préoccupations
morales de nos populations rurales —
les plus fortesen nombre et en impor-
tance,— et la sociéte haitienne a une
grande partie de son salut attachée a
leur activité et 4 leur conscience.
‘PAIS DIVERS
Renseignements utiles
Cacaoyer
Le Cacaoyer est un arbre de taille mo-
yenne, variant entre 4 et 10 métres de hau-
teur, avec de grandes teuilles coriaces ot
de nombreuses petites fleurs naissant le plus
souvent a l’aisselle des feuilles tombées. Un
petit nombre seulement de ces fleurs se
transforment en fruits; les autres se Aétride
sent et tombent. Le fruit, d’une des varié-
tés les plus estimées est appelé Cabusse ;
il renferme de nombreuses graines ou
féves. , 7
Li pattie da Cacaoyer est I’ ue
tropicale ; il existe a l'état spantané dans
les foré:s de la vallée de l’Amazone. et de
ses afflucnts, ainsi qu’a ile de la Trinité.
Au Mexique, on le caltivait avaat l’arrivée
des Espagnols ; ses graines étaient déja ai
estimées qu’on s’en servait méme de mon-
naie, et l’usage de boire da chocolat — te
mot est d’origine mexicaine — y était gé-
Avjoard’bui,le Cacaoyer est l'objet d’is-
portantes cultures dans oute la pas chee-
de de l'Am¢crique, dans les Indes néerlan-
daises, 4 Ceylan et dans l’Afrique tropicale.
L’industrie de la chocolaterie introduite
du Mexigue en Espagne, dz la en Italie
puis en France, n’a_ pas tardé 4 prentre
chez nous une importance de plus en plus
considérable et actuellement la Frince est
le plus fort importateur de Cacao.
La culture du Cacaoyer n’est possible
que daas certaine conditions. C’est un ar-
bre délicat, exigeant sous le triple rapport
de la chaleur, de l’ombre et de Phumidité ;
il demande aussi d'tire abrité contre la
violence des vents, si redourables sous les
tropiques, car il l:ur résiste mal, sa racine
pivotante ne le retenant que faiblement au
sol.
Le Cacaoyver rapporte 5-6 ans apres se-
mis, mais ce n'est qu’a la dixi¢me ou dou-
ziéme année que la récolte donne son plein
rendement. II fleurit et fructifie toate l’an-
née ; on peut récolter de méme, mils en
général on ne le fait que deux fois par an
4 des ¢poques dépendant des régions.
Dans certains pays, apres avoir coupé les
cabosses, onles laisse fermenter en tas avant
de les ouvrir ; dans d'autres. la fermen-
tion ne se fait qu’apres ; ailleurs meme,
on ne la pratique pas du tout en se con-
tentant de laver et sécher les graines, ce
us parait t-il, nuit beaucoup 4 la qualité
u produit.
Un Cacaoyer en plein rap ort porte en
moyenne une quarantaine de cabosses pe-
sant fraiches environ joo grammes chacune;
le rendement moyen varie entre 1,/2 et
3 112 kilos de graines s¢ches par arbre.
Le Cacaoyer a de nombreux amis — en-
nemis au point de vue de Vhomme — gui
puettent ses truits, ses teurlles ec meme
Pécorce: singes, antiiopes, rats, perroquets,
criquets, tourmis, chenilles coldopreres et
pucerons, non moins que des chiuapiznons
et autres vepetaux parasites dont on ne se
défend pas toujours avec succes.
M. Thales Luly
Crest avee le plus grand plaisir que
nous appronons bt nonanition de M. Tha-
lés Luly aux delicatestonetions d’avocat du
Contenticux.
M Luly a été substitute du commiissaire
du Gouvernement pres le Tribunal civil
et pres le ‘Tribunal de Cissation. IH est
certain qu’au nouveau poste ot vient de
lappeler 1a confiance du President, il
donnera la plus complete satisfaction A
ceux qui se trouveront en contact ave lui,
Nos félicitations.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Luxpi 7 Ocrosre
Barométre 4 midi 762,1
minimum 2I,
Température} imum 3 43
Moyenne diurne de la température 26,4
Le ciel est resté assez clair jusque vers
2 h. et s’est couvert vers 4 h.
Un orage est prét 4 l'Est vers 4 h. 20 m
t le Nord.
pluie est faible et intermittente, mar-
quant au pluviométre 6,2 milllmétres.
no†premier orage a passé par le Sud a
3
Le barométre a continué 4 baisser légére-
ment dans la nuit.
J. SCHERER
et
Nominations
Par commissions de S.E. le Président de
la République, ont ete nomunes :
M. Léon Hyson, protesseur de 2e ordre
au Lycée National ;
—M. Horatius Laventure, professeur de
2e ordre au Lycce en remplacement de M.
Samuel Polynics, décéde ;
M. Daniel Apollon, protesseur de rer
ordre au Lycée en remp!acement de M. Cleé-
ment Bellegarde, deccde 5
—M. Perpignand Moticre, professeur a
VEcole Protess:onneile en remplacemzut de
M. Jean Guill t, admis 4 Ia retraite.
Noscompliments aux nouveaux profsseurs.
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Lettres recommandees en souffrarice
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Bernard, Mme Ed. Beaubrun.
Avis aux patentables
La caisse comnmmunale est ouverte aux pa-
tentabies pour le réglement des patentes de
Vexercice administratuif, 1907-1908.
C'est le moment de mettre ceux qui ont
A acquitter cette imposition en garde con-
tre lesfeuilles communales, quelles qu’elles
soient ct quelque incontestables qu’elles
paraissent, qui toujours leur sont Ottertes
par lesintéress¢s pour ctreadmises en com-
pensation.
Nous crovons savoir que ce genre de re-
glementa cid Pune des crases des ditticul-
tds pecuniurcs Gul se sont assez souvent
Gevees entre Vadminiwriaien Comimunale
et des portcuts jet Mots me suurions trop
cnevager, ay de meénasr tous ics interes,
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1/2 Vin
———————K > — III ___>>>_=__ ELS
L’administration du « Matin «
annonce aux abonnés de la Ca-
pilale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. ]’Administrateur.
Priére d’aviser 1l’administra-
tion dela moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suke remé-
Ouverture
des Tribuaaux
Comme nous Paivions annoned hier, la
cérémonnie de la reprise des travaux a eu
lieu, en notre Palars de Justice, avee beau-
coup de solenmité. Le Mati enregistre
avec plaisic le remarguable diszours qu’a
yrononee, en cette circonstance, le Seerdtai:
re d’Erat dela Justice, Me T. Ealeau. Ce
discours caractérise mervetlleusement Pocu-
vre nationale devolue 4 notre Migistrature
dans netre mintcu social.
Messicurs,
Woan’est particuli¢rement agréable de me
retrouver parmi vous. A cette audicnce so-
lennelio de rontrée, pour vous dire, en peu
de mots, tource bien que le Gouvernemen:
vos hares vertus pour le triomphe de
Poeuvre nationale Alaguelle il se voue de-
puis déa foucctemps.
Lvannce judiciaire qui s’est dcoulée, a ete
fertile, A Vhomncur de Ji Magistrature, en
de laboricux travaux. Le Gouvernement a
eee heurcuy le constater que notre Justice
est restéee ferme, active, Comsctencicuse ct
indépendanse Dans Vexercice de vos tone-
tious st deticares et si belles, vous vous é-
tes evertuds A vous inspirer de la «Veri.c»
etd faire que vos décisio :s en fussent tou-
wee OS She — 2
M. Tr. LALEAU,
Secrétaire d’Etat de la Justice
jours la manifestation vivante. Vous avez
ainsi confirmé |a confiance qu’avaient dé-
ja les justiciables dans ’Administr-tion de
la Justice. De si louab!es eftorts n’ont pas
été indifférents A VExécutif. Soucieux de
mettre en rapport, le plus possible, l’impor-
tance des services que vous rendez avec le
rang que vous occupez dans I’Etat, le Gou-
vernement a, comme vous le savez, pris
recemment l’initiative de la mesure qui
augmente les traitements de certains mem-
bres de la Magistrature avec la pensée at-
rétée de s’acquitter plus tard de cette dette
I¢gitime envers tout le Corps Judiciaire.
Des circonstances ayant révélé les lacu-
nes et les défectuosités de plusieurs de
nos textes de los, il devenait opportun d’en
roposer les modifications. Grice 4 la col-
aboration effective des Chambres, bien
des Points de notre législation ont été l’ob-
jet d’une réforme sérieuse.
Beaucoup de nos dispositions légales de-
venant inipplicables, 11 y aurait lieu de
faire une revision générale de notre légis-
lation et de coordonner, en quelque sorte,
toutes nos lois pour les rendre plus come
patibles avec notre état social. Le Commis-
SE ——______
saire du Gouvernement pres le Trib
Cassation urexprimait cette idée pnd
place, Pannée derniére. La realist
parcils travaux ndcessite forcement ‘t
coup de temps. Le Gouvernement
cependant les entreprendre, ]| dura
suis certiin, le concours delairé de la be
gistrature pour achever une ceuvre d M-
blable caractére qui, quoique lente, :
en retour profondément réfiéchie > rae
Messieurs, dans l’exercice de 53 jadi
re, il est utile, pour le Magistrat de ne pos
se soustriire 2 1a pensde de "époque oa
vit. Les fairs sociaux soum!; 4 son nt
men ne doivent pas lui étre indifférents p.
est neécessaire qu'il s’en inspire. C2
quot done appelé@a appliquer Te
estfait Vobligation de se pénetrer de loam
sce qui doit cn diriger l’application,
Les travaux MMportants que Vous avez ge '
complisrépondent que vous avez compris ce |
devoir. Je n’en veux pour preuve que
préoccupation constante que vous aver?
dans Vexercice de votre tiche uotidienne,
de remonter a la sourceméme de nos lois,
de seruter les textes pour en pleinement
dégager esprit, et votre noble souci d
produire une Jurisprudence s‘accordant ave
les besoins de notre société dont les tee
dances actuclles sont visiblement orientés
vers un ideal meilleur.
Continuez, Messieurs, A toujours mesorer
étendue de vos obligations pour les rem
plirconveniblement ; et quand, demain, il
sera donne de determiners la part meéritome
qubrevient a la Magistrature dans loeuvre
de progres social que poursuit le Gouver
nement du Président Nord Alexis, soyez
dosures que Vous figurerez en bom rang.
Toutefots. pour que votre labzur soit coe
ronneé par des résultats heureux et quill
procure au piys tout le bien qu’il enae
tend, que i haurmoniec cxis'e toujours entre
la Mogistrature inamovible et le parquet.
Le secret du succes, Messicurs, vous le se
rez, nest pas dans carietrement des forces,
Péparp.Vemen: des efforts. mais bien dans
une union eircice de toutes les volontés,
dans une entente fraternelie qui doit sare
tout prodomincr dans la grande famille je
d ciaire.
Je me fclicite néanmoins que je n’aied
cet egird le moindre doute, connaissant
esprit de patriotisine qui vous anime et la
volonté que vous avez de remptir voor
obligation commune: le respect le piss
scrnpuleux des lois !
Messieurs les avocats, c’est toujours ave
un infini plaisir que je m/’adresse 4 vows
Je ne peux oublier que je suis des votre |
Si, depuis quelque temps, je vis un pe
gné de vous, je necesse cepentant a¢ m >
téresser 4 vos travaux.
Vous tenez dans notre sociéc ane plat
trés honorable : vous participez 4 la a
sion de faire respecter les lois. N ayant pa
fait défaut i cette tache, vous avez vow
part dans la réalisation de l’ceuvre nauomr
le que je viens de rappeler 4 nos :
C’est ainsi done que, dans votre a
vous donnez une franche coopération 4!
torité exécutive et rendez de réels
au Gouvernement de la République.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES REGUES CE MATIF.,
—_—e
Un Grand Banquet A
Mexico. — Le secrétaire @
méricain Root a assisté, hier;
aradetnatge a gana
municipalité et & un .
les sallons du « Jockey-Club »-
eot Falliéres, — Mouve-
ots dans la marine Au Maroo.—
velle convention postale
la Wow universelle
— Café, Waiti-Cap :
ceupeche, Haiti-Cap : biches,
rcines, 4.30.
paris. — Le Président de la Répu-
e est arrivé 4 Kambouillet de re-
por de son voyage dans le Midi. Le
al Picquart et le ministre des
gavaox publics prirent congs de Mc
falitves et rentrécent ensuite a Pa-
t
& coatre-amiral Krantz, le plus an-
tre-amiral de l’escadre de
“wat mis ala disposition du pré-
garitime de Toulon. — Les con-
pamiraux Chocheprat et Lepord
‘rent lecommandement des deuxie-
meet troisitme divisions de lesca-
We de la Méditerranéa, en remplace -
‘eat des contre-amiraux Manceron
é Kiesel.
Av Maroc, tout est absolument cal-
we. Un télévgramme du général Dru-
dé dément les bruits répandus au su-
itdelaprétendus mauvaise qualité
ds munitions employées par le corps
de débaaquement de Casablanca.
Le journal officiel publie le décret
goncernant ’exécution de la conven-
tion postale universelle du 20 Mai
196, applicable a partir du ter Oc-
bre. Ci-aprés, les principaux chan-
ents du régime actuel pour les
s expédices de France et des
dlonies pour Pelranger. Le tarif qui
@ait de 25 cenfimes par 15 grammes
ma fractions, seru de 25 centimes
purlos 15> premiers grammes, et en-
mile de 15 centimes par 15D grammes
@ fractions. Les cartes postales sur
ejuelles figureront seulement la si-
miuure de Vexpeéditeur, la date et le
Beude Venvoi, seront affranchis de
ang cenlimes au lieu de dix centimes.
Al'époque de ia Noél et du Jour de
a. Iisera permis d’y ajouter cing
@ols desouhaits ou toute autre for-
le da politesse; les timbres pour-
mat tre apposés au recto Ou ad Vver-
Ss ilest permis d’ajouter des dédi-
és sur les livres, journaux, mor-
mux de musique et photogrrphies.
Le nouveau décret résout la ques-
des timbres-postes internalionaux
créant le coupon-réponse qui sera
acu dans tous les bureaux de pos-
: il codtera 30 centimes et sera
hgé contre le timbre-poste de 25
‘mes. Ii est efin créé de petits co-
taux de un kilogram me pour les
foutre-mer, moyennant la taxe
imam d’un franc.
Prét au ;Sultan
43.
4.80 ;
Paris, —
“er quittera cette ville samedi
wa rendre a Rabat.
aillard, consul de France a Fez,
que il est d’une nécessité abso-
a A France fasse un prét au
ae Abdel-Aziz qui, avant le Jer
ae? 8Ufa besoin de cing millions
as pour faire face aux besoins
Preesants.
frase roreux et Bandits
ANB. — Une escarmouche a
Mayer, ura hai & Las Indies, prés
n mu entre un escadron de gar-
Marti? sous les ordres du lieute-
uy 8ez, et des bandits, com-
..Paf an nommé Cachero. Les
ont tué un des bandits
blesses ot captaré un autre. Ils
tas Feete de is Dada Sen
dere, s’es
dene aaa de Tunas.
Le ministre de France a/|
ile. G* Transallantique
LeSteamer QUEBEC est*atten-
du mercredi 9 courant et partira
le meme jour a6 heures pour St-
Marc, Gonaives et Petit-Goave.
Il sera de retour Dimanche 13
au matin et partira le méme jour
a 2 heures pour Port de Paix, le
Cap-Haitien et escales.
L’annexe est attendu jeudi 10
courant et partira le méme jour
a 5 heures pour Jérémie, Santiago
de Cuba et escales.
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