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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00156
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 7, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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yn ANNEE, N° 158
PORT-AU-PRINCE (sai!)
LUNDI, 7 OCTOBRE i907.
Le Matin
" ABONNEMENTS :
par Mois Une Gourde D’avaNcE
DEéPARTEMENT® & ETRANGER ;
prais de poste en sus.
Aux ministéres et Ala téte de nos
principales administrations, il n’a ja
mais manqué d’hommes éclairés, et
ee gai m’étonnait le plus, voyant qu’ils
ne Marquaient nullement leur passa-
aux affaires, c’était qu’on pouvait
croire préparés comme pas un,
per leur culture intellectuelle ou par
fat expérience. .
Les retolirs de la politique Haitien-.
oe ous chaque gouvernement, en-
t nos politiciens sur la terre d’exil.
La, pendant de longues années, ils
eat le loisir de méditer sur les amélio-
tations 4 apporter aux choses de leur
ri et point ne serait besoin qu’ils
at des hommes instruits pour qu’a
bear retour, ils comprennent la néces-
96 de marcher dans des voies nou-
velles, il leur suffisait simplement de
tegarder autour d’eux etde s'inspi-
ter de l’exemple.
Nos terres d’exil sont en effet ia Ja-
Weique, Cuba, Saint-Toomas, Curacao,
Gand ce n'est pas l’Europe. Or, dans
ous ces petits pays voisins flaurit la
Gvilisation comme dans les centres
plas avancés des deux Continents.
civilisation matérielle, tout au
Je fais cette réserya parce que je
fois qu’au point de vae des moeurs,
in @avonos rien 4 envier a nos voi-
» & ue si chez nous l’ias-
Wection est moins répandue (ce qui
= Cortainement un mal ), os-
mit? 4 sujets brillants qui s’ils.
‘eat connus de l’Etranger,
er tmisen lamiére projetteraient
ie netre Patrie un grand. éclat. Mais
aut veur parier que de la civilisation
c » de celle. qui saute aux yeux
eee sot, PORE mieux m’exprimer.
“Gla civi ‘iene qui est l’indice
‘een Vient-il que I’étranger qui: ne
eet on deux ours ian, Halt
m on vorable
Reus déclare barbares, et nous ra-
Rivean des tribus sau
tandis qa’aa_ contraire
@aia sdjourné des années
i
F
L'HOMME ET LE CADRE
QUOTIDIEN
Clément
chez nous s’éprend de notre pays jus-
qu’a le préférer 4 sa propre patrie ?
Pour ne parler que d’un seul, quel
plaidoyer éloquent et sincére que ces
deux beaux livres du Pasteur Bird
«L’Homme noir et I'Indépendance
d’Haiti» et « Haiti, un paradis ter-
restre » ?
_Le.Pasteur Bird résida qugrante ans
en Haiti; sa mission évangélique le
mettait en contact permanent avec
toutes Jes classes du peuple, et c’est
& sa plume que nous devons les pa-
ges les plus chaudes d’admiration
qu’un blanc nous ait consacrées !
D’ou vient qu’on méprize ce pays a
le voir, et qu’on finit par l’aimer en y
vivant ? C’est que nous valons mieux
que notre cadre !
Et ce cadre n’est si grossier, si peu
en rapport avec notre état de vraie
civilisation que parce que nos admi-
nistrateurs aveuglés par leur égoisme
et n’ayant que l’unique souci de faire
fortune, ne se sont jamais préoccupés
de réaliser ici ce qu’ils ont va ailleurs.
Quel est I’Haltien qu. _ revenu de
France, ou seulement de Kingston, de
la Havane, n’a pas sentila diffsrence
qui existe entre nos rues boueuses et
les trottoirs des villes qu’ils viennent
de laisser. Mais i ne se trouvent dé-
aysés que pendant quelques juurs ;
vite, ils se refaconnent aux condi-
tions da milieu, ct ce serait 4 croire
u'ils pensent que les belles choses
sont bonnes pour les blancs et non
pour nous.
Eo voyant nommer & certaines fonc-
tions des hommes de savoir et d’ex-
périence, j'ai souvent conca des espé-
rances vite décues. Je me suis repris
& espérer ane amélioration de nos rues
quand Mr Sténio Vincent a été élu
maire de Port-au-Prince. En voila ua
cs. a véca oo Boos dl a conna
ran ca es, ans un ar-
les ornicitael, it faisait ressortir l’in-
dire.
atte sls, toe attente n’a pas été
Dragcrzvur !
ui I’on peut attendre quelque cho-;
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
trompée. Comme pour donner la me-
sure de ce qui était possible avec de
la bonne volonté, le nouveau maire a
commencé par le Bel-Air, et il a véri-
tablement créé an quartier neuf qui
ne le céde 4 aucun autre par la propre-
té des rues. Ensuite passant 4 un quar-
tier riche, il a fait cette avenue de Peu-
de-Chose qui est généralement ad-
inir e
Puis, il a entrepris la réfection de
la Rue de l’Enterrement et le Gouver-
nement, pour encourager cette ceuvre
de la réfection 206 rues, a entre-
ris &@ son compte celle de la Rue
avée ; bientét ces deux rues qui se
trouvaient dans un état déplorable, fe-
ront honneur 4 notre capitale, au Gou-
vernement et 4 Mr Sténio Vincent.
La Chambre des Député3s semble
prendre un nouvel aspect, et nous
n’aurions pas tropa craindre d’ame-
ner l’étranger qui nous visite devant
le Palais de la Nation.
Ces réflexions me sont venues ce
matin, lorsque passant par la, j'ai vu
Monsieur le Maire, inspectant les tra-
vanx, marcher & pas lents sur le maca-
dam encore frais de la Rue de la Ré-
volution. Je trouvais que cette rue ain-
si bien taite et propre s’harmonisait
avec la coquetterie et le dandysme
parisiens du chef de notre Edilité; j’ai
vu que ce patriote au cceur d’artiste
se payuit lui-méme en jouissant de
son ceuvre, encréant autour de lui le
cadre qui sied 4 la distinction de sa
personne.
Et sachant comment Tl ingratitude
et la malveiilance sont découragean-
tes, j’ai voula lui adresser.un homma-
ge public, croyant que je me fais l’or-
gane de tous les délicats, de tous ceux
qoi aiment vraiment le baau et qui en
souhaitent sincérement la réalisation;
j’ai voula adresser quelques mots de
compliments 4 Mr Sténio Vincent, pour
qu'il sache que s’ilenest quile décrient
par systéme, il en est d’autres qui
admirent, et je pense que pour lui, la
sincéritédema le flatteuse aura son
prix, dans ce Pays od la ronce épineu-
se de la criti envieuse et hafneuse
croft au mil des bons chemins
louange tardive ne veu
rir, To fleurs de gioire, que sur la
pierre des tombeauz.
Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance .
Les manuscrite insérés ou nom Be sont pes remie.
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 6 OCTOBRE
Barométre a midi 762,7
minimum 21,2
Température|misiaem 34,2
Moyenne diurne de la température 27,9.
Le ciel a été clairdans lamatinée et nua-
geux dans |’aprés-midi.
Bonne brise de mer.
Un peu de pluie 4 9h. 25 m ; l’orage
est 4 louest.
Eclairs et tonnerres, jusqu’aprés minuit.
Le barométre baisse un peu. -
J. SCHERE
Ordre du Jour
Extrait du «Moniteur »
Le Secrétaire d’Etat au j; Département de
la Guerre porte a la connaissance des
néraux, officiers et sous-officiers de l’Ar-
mée que, par jugement ci-dessous du Con-
seil spécial militaire de l’Arrondissement de
Port-au-Prince, en son audience du 26 Sep-
tembre dernier, le Général Georges Brice,
ancien Délégué du Gouvernement dans les
Arrondissements de la Grand’Anse et de
tale et a la dégradation sur une
blique pour avoir golcataicement
mort au nom-
mé per Commission de Roe jeans. nom
Président de la République, Commandant
de la Commune des Abricots.
Oat éé aussi condamnés 4 dix années ie
travaux forcés r leméme jugement
pénéraox Lamastinidre Desmornes ét Char-
Guérin, tous deux adjoints a l’Arrondis- -
sement de Jérémie, comme complices da
crime perpetré par l’ancien Délégué Geese
ges Brice.
Port-au-Prince, Je 4 Octobre 1907.
Le Secrttaire d Etat de is Guerve,
C. Chrusran.
Grande Revue
thier S E. de Président de la Réepubli-
uc apassé au.Champ de Mars, la revue
des principales troupes d: larmeée.
O:: a beaucoup admire les évolurions de
nos difltrents ré¢giments dont les progres
sont reellement appreéciables.
Aux sons entrainants de li Musique
du Palais, cette revue 2.été une veritable
fete militaire faisant espérer des pertection-
nemuit,de plusen plus certains qui ren-
dront tout a fait disciplinge nore vaillante
armee.
A Visce dela revue, S. KE. le G" Nord
Alexis a duit une tourauveecn ville, salué par
les archiuatisns populares,
a. . : ae e oe ee
Réeouverture ces Tribunaux
; La récuverture des Tribunaux a eu bcu
Mon chr Moise, ce mati? parune tnpounte csréin nie,
Je regois A Vinstant votre lettre ala date; Apres ly Messe traditionneile, le Coip.
de ce jour par higeche vous me demandez Judiciaire s’est r¢unt au local du Tribu-
si c'est de moi gue vient Vautorisation né- | nal Civil.
cessaire A la reproduction de Votre ariicle : L honorabie Dovion da Tribunal de Cis-
« Hajiien » prru dans « Les Varier’s » du! savion, Mr Huson Lechaud pronongt so-
mois dernier, reprodocion taice dans cere Jennelloanent fa reprise des travaux jadt-
tains journaux Jol: Cipinve. ieciaires. Le discours duraze a ted pronone
Jai le regre: de vous annonecer que non!
seulement joe on’aio otamais donne A aucun
Tribune du« Matin »
Port-au-Prince, 2 Octobre 1907
Morsicu Marceau Lecorps
Dirccteur des « Varictes »
Mon cher Directeur,
Jai été surpris de vo'r
certains journaux dela
“@ Haitien... » para dins les
du mois dernicr.
Est-ce de vous gue actorisauion nécessai-
refpour cette reproductionadté obrenue.
Toujours votre
reproduire par
Capitale Varticle
« Varistés »
Beaxcois MOISE
..
Port-au-Prince 2 Octobre 1907
“+ = Monsieur Francois Moise
EV.
s ' ~Gouvcrocment pres le Tribunal de Cassa-
journal une auter: vion de ce genre: ce! tion gui a parlé des progres accompltis par |
qui serait inconvenant de ma part, mais’ la Scionce Ciiminelle, dans le monde civi-
jamais non plus avcun journal ne m’a de- |
mandeé une auterisvion pirsills. oplnalis pour leur imprimer
Jat été comme vous, mon cher Moise, | plus humain
trés surpris de votr reproduire par certains | pousos
journaux votre ardele, er Vai meme pense. sub
que c7et int vous quien avicz donne la per-' publi
mission. | . | Lie ScerCaire d’Etat de hi Justice, Me T.
Dans Vespoir que renselgnements Lata sdrosst des compliments au Corps |
vous écliireront picinement, veuillez rece- | Judicitire pour le zéle qu'il apporte A loe-!
voir, mon cher Moise, mes meilleures amie coms iscment dela uiche combien délicate.
ti¢és. | Mo Camiile Litortue présenta le nou-
Torjeurs votre, iveat Corscil de Pordre des avocats pour
Marciar LECORPS | Vannge judeiaire qui s’ouvre.
Depart —Et maintenant, Magis rats, 4 Pocuvre.
Hier cst parii le sys Préias Willem II avee
les passayers suivants pour :
Petit-Gouve : Moravia Morpeau, adminis-
trateur des Finanecs, Mime Ch. Romain,
Mile Claire Page, Secur Mirie, Mr et Mme
Jean Constantin.
Jérémie > Louis Bontoux, Fernand Barthe, | désliuyes!
Mme Ney Cavemitte ci bebé, Pierre. | yard
Cayes © Aug. Sévertus Rameau, Ernest ! . .
Douyon, S. Ram au, C. France, Em. Mor- '
peau, Mine Fabio. Joseph, Ultimeéne Ma-: ( } )
ya.
A ceux qui nourris de gree ct de latin
sont morts de faim.
> Mr Elias Chalboub. |
( Jules Valles )
M. A. Sergile
Nous avons revu avec plaisir M. Aristide
Sergile, administrateur des Finances des Petit cabri sur le morne lointain,
Gonaives en permis de quelques jours 4} Tu cours apres ta gracieuse chévre,
Farandolant au soleil du matin.
Loreille droite et la g.eule en balévre,
la Capitale.
En lu: souhaiiant un heureux séjour par-) Tu vas, fol. vif, brouter les jeunes pousses.
mi nous, nous lui prsentons toutes nos L‘herbe embaumée et les feuilles du thym,
félicitations pour sa droiture au poste de| 1. petit mil, les pois verts dans leurs gousses
confiance qu'il Occupe. Petit cabri sur le morne lointain !
L’ Officiel
Le Moniteur de samedi publie dans sa
partie officielle le sommaire suivant:
Loi modifiant Ics irt. 83, 87, 150, 151,
156, 157, 167, 170, 174, 189, 467, 682,
700, 929, 930, 932 et 958 du e de
rocédure civile; Circulaire du Secrétaire
"Etat intéri:maire au Département de l’In-
térieur aux Administrateurs des Finences
de la République; Ordre du jour du Se-
crétaire d’Etat de |a Guerre relatif au juge-
ment du Conscil spécial militaire de l’ar-
‘Yondissement de Port-au-Prince. Jugemcent
y annexe; Arrétés de suspension des Con-
seils communaux de la rmelade, de Da-
me-Maric, du Méle St-Nicolas, de Marigot
et de Thomazeau; Arrétés nommant une
Commission chargée de gérer les commu-
nes nouveilement crédes de Lassale Mont-
_Q@ is¢é et de Belladére ; Chambre — Sé-
emce du 10 Septembre 1906.
un
Nous regrettcns de ne pas
reproduire, méme en partie, ce
!
'
’
es
WA LD
| AN Hh Cae Y SER Tee ec meen Fe Oe
| Lex q andes vacances of pris fir au-
tjoud hur, jappelant nas « esch livers »
paw framed ,
Poe. ao eittle secasioa, de délicieux
of Sevrerce Pesprel délicat de notre
collaborateur Constintin Ma-
Uers
Curayao
Las! moi, je vois se défraichir mon _ teint.
Sur mes «auteurs,» je me sens pris de flévre.
Je suis gavé de grec et de latin.
Pas une amie a poser sur ma léevre
Un baiser lent... rendant les hcures douces,
A m’engager d’un petit air muun
Au farniente d’ua sur mousses,
Petit cabri sur le morne lointain !
Oh ! pourquoi donc, sur le morne lointain,
Ne suis-je pas quelque bouquetin miévre
Tout caprisant sur Vherbe ce satin
Cornes en germe et petit bouc qu’on sévre,
Trés batailleur, pris de soudaines frousses
Au bruit du vent, élé-ant chevrotin
Grand coureur de chevrillardes frimousses,
Petit cabri sur le morne lointain ?
Exvo1r
« Fol escholier, » quand, toi, tu te courrouces
Des thémes longs ;— ina téte dans ma main,
Je me crois, mol, sans devoir ames trousses,
Petit cabri sur le morne loiataia {
Juin 1908.
Coxetantm MAYARD.
a A pp i
|
or CE er
|
!
OC] Victsorn ad arian ds,
par Me Luc Dominique, Commissaire du
Paitaiion abe Cusparae a
iid ’ . roe ’ _ \ . . . : |
list ct de da neécessité de retoucher nos lois | py eeu es
A. aT
Nouvelles Etrangeres
DEPRCHES RiCUES CE MATIN
Au Maroc
TANGER. — La mission militaire
francaise quittera Fez demain pour se
rendre a Rabat. -- Des avis de Safi
disenat que les notab'es de celte ville
soutrevenns de Marakeeh trés mé-
contents de laréception qui leur a ete
faite. Non seulement i's n’ont pas re-
eu de moindce argent cu patement des
frais de leur voyare, inais-il rf leur
a dté permis Wapprochcr Moulat Ha-
iu qavane fois ct seulement pendant
qubnqiaes bo ostants.
Doux o@missaires de Moalai-Halid
PQtaoint nont a Saath, Wot is sont
pattie pour Teunbourg. — Leobjet de
reur Vevare mest pas tres cloir.
On dit qwils vont dans ectte ville
sod? pou prendre possession d'une li-
soit pour oblenir un
apy ud finaicier pour leur maitre.
Liispague hésite
Mabatp. — On déctare dei quae Phié-
adherer ax
proporéas pour ba répres-
Cardetere | sig) de la contrebia dle ate Maroc, est
cue A es que Pappiipuuior da ces
1 fy: . \ piyescres atbecorat considérablement
sanuicl discours qui sera probabiement! ogi commeres de cabotayo,
Ia situation dans le Pacifique
Panis. -—— Les journnax francais se
livrent a de longs Commedtaires sur
la situation dans le Pacifique; mais
quoique tous suvieut Vaccord pour di-
re qeil existe des dangers, aucun
d’cux ne considere fa situation com
me criuque.
Etats-Unis et Japon
BenLixn.— La presse vlemande con-
sacre de longs articles aux relativas
ameéricano-jopona ses. -- ile discute
intention da Japon de s’emparar des
ies Phitippines.
Le « Bertiner Tagebtatt » conseille
aux Etats-Unis de se tenirsur leurs
eardes et @augmenter leurs forces ia-
vaies dans la Pacique.
La flotte all.mande
LONDRES. — Le correspondant du
« Standaad » a Berlin dit que la bise
de la flotte allemande sera trés pro-
chainement transférée de Ki. f a Wil-
helmshaven: le preraior de ces ports
ctant trop éloigaé des eaux dans tes-
quelles la flotte allemande devruit
opérer en cas de guerre.
Police et Anarchistes
Opvessa. — Une sérieas3 reacontee
eut lieu hier soir entre fa police cl
des anarchistes. Cinquante-quatre de
ceux-ci furent arrétés. La chef ad-
joint de la police secréte fut tué et
plusieurs policiers furent bles3és.
CALCUTTA. Quarante agents de poli-
ce ont été blessés au cours d’une ba-
gario avec des agitateurs indigénes.
La Haye. — Il a été décidé aujour-
@ hai 4 la conférence de la _ paix, que
le nom du Président Roosavelt serait,
mentionné le premier sur l’acte final
de la conférence, Mr Roosevelt ayant
été l'instigateur de cette conférence.
La France etl’Espagno sont @’accord
Panis. — Le Gouvernement Espa-
gnol a informé le Gouvernement Fran-
cais que l’Espagne consant aux me-
sures proposées parla France r
empécher le débarquement de la con-
trebande au Maroc, principalement
lee armes et les munitions.
Paris. — Le prince Nashi
sin de ’Empereur du Jax
de terminer sa période d
au 39° de ligne. — Il va m
suivre les cours de (’école
Nouvelles diverses
Kone (Japon ). — I,
"raft et
7 heure
par le
Kioto a
riveront @28 h
Ins
2 Se
Mol, cog.
pon; Viet !
Tructiog
dintenags
de {Uetre,
Crétrairg
sa suite sont arrives 4 Kioti &
s 30 ca matin et
comte Kuroki.
Gh. 33 pour Ko
3d.
furen
t
Ils quittdreng
mbe 02 ils ar.
SalntT-PETERSBOURG.— Dans le cog
rant de Pannuée 1906, il
tentats do suicide, dont 113 réussiregg
parmi les Gléves des hautes ss ual
russes. On altribue ceci a la crise
litique.
Le Président du Conseil a euune
y Cut 180 ap
. m4
conférence ce mitin avee Jes minis
tres des Affaires Ethangeéres et des Fi-
hances.
Mr Paul Strauss, sénateur de la Se
nommé membre du conseil
de suervcillanze de /assistance publi-
que, en remplacement de Mr Rodant,
ne, est
décédé.
Panis. — On annonce qu’en raison
de VPinsucces des négociations entre
les fabricants de bijouteric et leurs
Ouvriers, cent dix des premiers ont
décidé dea renvoyer leur personnel et
de fermer leurs atetizrs le 8 Octobre.
La Haye. — Ou annonce que I'Em-
pereur et Ufimpératrice d’Allemagne
feront une visite ala Reine Wilhelmi-
ne dans les derniers jours de Novem-
bre.
Havre —faft Haiti Cap: 42.50. |
D'apres des renseignements autori}
sés, des bijoux envoyés a Paris per
Abdel-Aziz comme gage du_prét quil
sollicite, ont la valeur de huit a dix
millions.
Le général Drude signale que des +
bruits relatifs aux agissements 46 |
ceitaines tribus doivent étre accuaik .
lis avec une grande réserve.
Aucun
rassemblement
.
inarocain
nest signalé dans un rayon de qué
rante kilometres.
La France a envoyé aux Puissances .
une propositions de mesures a
dre pour empécher
de guer
Puissances ont déja adhé
re au Maroc.
proposition.
Le prochain coi.s¢
aura lieu jeudi matin
M. Clémenceau con
seil d
avec Mr Briand.
Mc Pichon va passer q'!
heures daas le Jura et reviedts
assister au Conseil des mini-tres
sous-secrélal'e
MBerentré ats.
nts de Mou:
d’hut ;
ur so!
Edouard.
Mc Maujan,
de Viatérieur;
GIBRALTA. — Deux agett
lai-Hafid sont arrivé ici ‘anjour
ils se rendent en Angleterre po
liciter un entretien du Rot
6s
Paris. — Aucun nouveau
peste n’a été rapporté tant
qa’a Marseille ;
res deces deux vill
les autorites
es sont d’avis 1%
la contreb
La plupart des
ré a cette
1
4
prea:
ande
ministres
& Rambouille.
féra ce mis
raraate huit
{ra pout
d fiat
cas &
a Or
és sae
tout danger de propagation est pa
sé
tél
toral du golfa d» Gascogne.
diluvienne a causé de gran
Paris. — Daz violentes t
éclaté dans le sud-duest de ation
elles ont iétruit les commun! te,
i villes
phiques entre les La
ds deg.
& Bordeaux.
Honneurs ricndus a M. Taft
aire 60
Toxto. — M. Taft, tosece™ "soit
fires 16
méricain, @
‘ses adieux offici
els a0
empetes ont
la Francts
4
- nt o& il montait dans le
mol devait l’amener & Kobe, il a
galué d'une salve d’artillerie.
ies membres du Gouvernement
japon s’étaient rendus 4 la gare
poor lui faire leurs adieux.
a midi, M. Taft avait déjeadné avec
reur et I’Impératrice. — Le se-
quire de la guerre s’embarquera
‘1 a dix heures sur le « Minne-
gota» qui le transportera & Nagazaki.
Entrevu avec le Sultan
nip. — Le ministre d’Espagne
ATenger s'est embarqué a bor d'un
aire de guerre pour se rendre a
t, o il va_s’entretenir avec le
Abdel-Aziz.
asse sas troupss en revue
in Le Sultan Abi el Aziz a
aujourd'hui ta revue de ses
youpes, alin d2 se rendre comp'e du
sombre des déserteurs. — Tl a pu
eonstater que 50U fantassins, dont la
side est intérieure 4 celle des cavale-
fies, avaient déserté avec armes et
ages.
eux caids et 500 cavaliers ont été
envoyds A Fez pour amener Partille-
1.
Le Sultan a publié une proclama-
oa incitant ala paix les tribus de
Casablanca.
) DEJEUNER DU 7 OCTOBRE
Mivul A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Mclon de France glacé
Radis
Courbouillon de sarde 4 1 Espagnole
’ Boulettes sur Parmentier
Navarin de mouton aux pommes
Petits pois 4 la Frangaise
Riz blanc
Tarte a la contiture
Fruits
Café
1/2 Vin
. Electrothérapie
Docteur C. GAVEAU,
Diplémé de ! Université de Harvard
( Etats-Unis d’ Amérique. )
CABINET: *
Coin des Rues Férou et du Cendre,
| wis-d-vis de [ Hdtel Communal.
} De 7 hrs. 11 hee. du matin.
De 2hrs. a6 hrs. de Vaprés-midi.
MAITEMENT DES MALADIES par les
pecs nouveaux, efficaces, les plus
Fsue en Europe et en Amérique.
re Les affections spéciates de la
p— Des affections CHRONIQUES gé-
3 Ou locales.
MALADES doivent savoir qu’au-
ails peavent étre GUERIS sans
mariot Chirurgicale, par I’Electro-
© scientifiquement appliquée
thu Plupart des maux dont souf-
appa e: Et le médecin méme
“6, dans l’intérét de ses mala-
*s encourager et & les voir
as une opération chirurgicale
@ dont les suites sont
plus graves.
L’administration du « Matin «
annonce aux abonnés de lu Ca-
ptlalequ’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou att:es,
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. |’Administrateur.
Priére d’avi.cr ladministra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN:
afin qu’i! y soit de sue reé:r.4-
Tied Tramalanie
LeSteamer QUEBEC i: été re-
tarde a Porto-Plata et n’arrivera
que Mercredi 9 courant.
L’ AGENT.
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yn ANNEE, N° 158
PORT-AU-PRINCE (sai!)
LUNDI, 7 OCTOBRE i907.
Le Matin
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par Mois Une Gourde D’avaNcE
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prais de poste en sus.
Aux ministéres et Ala téte de nos
principales administrations, il n’a ja
mais manqué d’hommes éclairés, et
ee gai m’étonnait le plus, voyant qu’ils
ne Marquaient nullement leur passa-
aux affaires, c’était qu’on pouvait
croire préparés comme pas un,
per leur culture intellectuelle ou par
fat expérience. .
Les retolirs de la politique Haitien-.
oe ous chaque gouvernement, en-
t nos politiciens sur la terre d’exil.
La, pendant de longues années, ils
eat le loisir de méditer sur les amélio-
tations 4 apporter aux choses de leur
ri et point ne serait besoin qu’ils
at des hommes instruits pour qu’a
bear retour, ils comprennent la néces-
96 de marcher dans des voies nou-
velles, il leur suffisait simplement de
tegarder autour d’eux etde s'inspi-
ter de l’exemple.
Nos terres d’exil sont en effet ia Ja-
Weique, Cuba, Saint-Toomas, Curacao,
Gand ce n'est pas l’Europe. Or, dans
ous ces petits pays voisins flaurit la
Gvilisation comme dans les centres
plas avancés des deux Continents.
civilisation matérielle, tout au
Je fais cette réserya parce que je
fois qu’au point de vae des moeurs,
in @avonos rien 4 envier a nos voi-
» & ue si chez nous l’ias-
Wection est moins répandue (ce qui
= Cortainement un mal ), os-
mit? 4 sujets brillants qui s’ils.
‘eat connus de l’Etranger,
er tmisen lamiére projetteraient
ie netre Patrie un grand. éclat. Mais
aut veur parier que de la civilisation
c » de celle. qui saute aux yeux
eee sot, PORE mieux m’exprimer.
“Gla civi ‘iene qui est l’indice
‘een Vient-il que I’étranger qui: ne
eet on deux ours ian, Halt
m on vorable
Reus déclare barbares, et nous ra-
Rivean des tribus sau
tandis qa’aa_ contraire
@aia sdjourné des années
i
F
L'HOMME ET LE CADRE
QUOTIDIEN
Clément
chez nous s’éprend de notre pays jus-
qu’a le préférer 4 sa propre patrie ?
Pour ne parler que d’un seul, quel
plaidoyer éloquent et sincére que ces
deux beaux livres du Pasteur Bird
«L’Homme noir et I'Indépendance
d’Haiti» et « Haiti, un paradis ter-
restre » ?
_Le.Pasteur Bird résida qugrante ans
en Haiti; sa mission évangélique le
mettait en contact permanent avec
toutes Jes classes du peuple, et c’est
& sa plume que nous devons les pa-
ges les plus chaudes d’admiration
qu’un blanc nous ait consacrées !
D’ou vient qu’on méprize ce pays a
le voir, et qu’on finit par l’aimer en y
vivant ? C’est que nous valons mieux
que notre cadre !
Et ce cadre n’est si grossier, si peu
en rapport avec notre état de vraie
civilisation que parce que nos admi-
nistrateurs aveuglés par leur égoisme
et n’ayant que l’unique souci de faire
fortune, ne se sont jamais préoccupés
de réaliser ici ce qu’ils ont va ailleurs.
Quel est I’Haltien qu. _ revenu de
France, ou seulement de Kingston, de
la Havane, n’a pas sentila diffsrence
qui existe entre nos rues boueuses et
les trottoirs des villes qu’ils viennent
de laisser. Mais i ne se trouvent dé-
aysés que pendant quelques juurs ;
vite, ils se refaconnent aux condi-
tions da milieu, ct ce serait 4 croire
u'ils pensent que les belles choses
sont bonnes pour les blancs et non
pour nous.
Eo voyant nommer & certaines fonc-
tions des hommes de savoir et d’ex-
périence, j'ai souvent conca des espé-
rances vite décues. Je me suis repris
& espérer ane amélioration de nos rues
quand Mr Sténio Vincent a été élu
maire de Port-au-Prince. En voila ua
cs. a véca oo Boos dl a conna
ran ca es, ans un ar-
les ornicitael, it faisait ressortir l’in-
dire.
atte sls, toe attente n’a pas été
Dragcrzvur !
ui I’on peut attendre quelque cho-;
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
trompée. Comme pour donner la me-
sure de ce qui était possible avec de
la bonne volonté, le nouveau maire a
commencé par le Bel-Air, et il a véri-
tablement créé an quartier neuf qui
ne le céde 4 aucun autre par la propre-
té des rues. Ensuite passant 4 un quar-
tier riche, il a fait cette avenue de Peu-
de-Chose qui est généralement ad-
inir e
Puis, il a entrepris la réfection de
la Rue de l’Enterrement et le Gouver-
nement, pour encourager cette ceuvre
de la réfection 206 rues, a entre-
ris &@ son compte celle de la Rue
avée ; bientét ces deux rues qui se
trouvaient dans un état déplorable, fe-
ront honneur 4 notre capitale, au Gou-
vernement et 4 Mr Sténio Vincent.
La Chambre des Député3s semble
prendre un nouvel aspect, et nous
n’aurions pas tropa craindre d’ame-
ner l’étranger qui nous visite devant
le Palais de la Nation.
Ces réflexions me sont venues ce
matin, lorsque passant par la, j'ai vu
Monsieur le Maire, inspectant les tra-
vanx, marcher & pas lents sur le maca-
dam encore frais de la Rue de la Ré-
volution. Je trouvais que cette rue ain-
si bien taite et propre s’harmonisait
avec la coquetterie et le dandysme
parisiens du chef de notre Edilité; j’ai
vu que ce patriote au cceur d’artiste
se payuit lui-méme en jouissant de
son ceuvre, encréant autour de lui le
cadre qui sied 4 la distinction de sa
personne.
Et sachant comment Tl ingratitude
et la malveiilance sont découragean-
tes, j’ai voula lui adresser.un homma-
ge public, croyant que je me fais l’or-
gane de tous les délicats, de tous ceux
qoi aiment vraiment le baau et qui en
souhaitent sincérement la réalisation;
j’ai voula adresser quelques mots de
compliments 4 Mr Sténio Vincent, pour
qu'il sache que s’ilenest quile décrient
par systéme, il en est d’autres qui
admirent, et je pense que pour lui, la
sincéritédema le flatteuse aura son
prix, dans ce Pays od la ronce épineu-
se de la criti envieuse et hafneuse
croft au mil des bons chemins
louange tardive ne veu
rir, To fleurs de gioire, que sur la
pierre des tombeauz.
Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance .
Les manuscrite insérés ou nom Be sont pes remie.
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 6 OCTOBRE
Barométre a midi 762,7
minimum 21,2
Température|misiaem 34,2
Moyenne diurne de la température 27,9.
Le ciel a été clairdans lamatinée et nua-
geux dans |’aprés-midi.
Bonne brise de mer.
Un peu de pluie 4 9h. 25 m ; l’orage
est 4 louest.
Eclairs et tonnerres, jusqu’aprés minuit.
Le barométre baisse un peu. -
J. SCHERE
Ordre du Jour
Extrait du «Moniteur »
Le Secrétaire d’Etat au j; Département de
la Guerre porte a la connaissance des
néraux, officiers et sous-officiers de l’Ar-
mée que, par jugement ci-dessous du Con-
seil spécial militaire de l’Arrondissement de
Port-au-Prince, en son audience du 26 Sep-
tembre dernier, le Général Georges Brice,
ancien Délégué du Gouvernement dans les
Arrondissements de la Grand’Anse et de
tale et a la dégradation sur une
blique pour avoir golcataicement
mort au nom-
mé per Commission de Roe jeans. nom
Président de la République, Commandant
de la Commune des Abricots.
Oat éé aussi condamnés 4 dix années ie
travaux forcés r leméme jugement
pénéraox Lamastinidre Desmornes ét Char-
Guérin, tous deux adjoints a l’Arrondis- -
sement de Jérémie, comme complices da
crime perpetré par l’ancien Délégué Geese
ges Brice.
Port-au-Prince, Je 4 Octobre 1907.
Le Secrttaire d Etat de is Guerve,
C. Chrusran.
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thier S E. de Président de la Réepubli-
uc apassé au.Champ de Mars, la revue
des principales troupes d: larmeée.
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nos difltrents ré¢giments dont les progres
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fete militaire faisant espérer des pertection-
nemuit,de plusen plus certains qui ren-
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Alexis a duit une tourauveecn ville, salué par
les archiuatisns populares,
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Mon chr Moise, ce mati? parune tnpounte csréin nie,
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si c'est de moi gue vient Vautorisation né- | nal Civil.
cessaire A la reproduction de Votre ariicle : L honorabie Dovion da Tribunal de Cis-
« Hajiien » prru dans « Les Varier’s » du! savion, Mr Huson Lechaud pronongt so-
mois dernier, reprodocion taice dans cere Jennelloanent fa reprise des travaux jadt-
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Jai le regre: de vous annonecer que non!
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Tribune du« Matin »
Port-au-Prince, 2 Octobre 1907
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Dirccteur des « Varictes »
Mon cher Directeur,
Jai été surpris de vo'r
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“@ Haitien... » para dins les
du mois dernicr.
Est-ce de vous gue actorisauion nécessai-
refpour cette reproductionadté obrenue.
Toujours votre
reproduire par
Capitale Varticle
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Beaxcois MOISE
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Port-au-Prince 2 Octobre 1907
“+ = Monsieur Francois Moise
EV.
s ' ~Gouvcrocment pres le Tribunal de Cassa-
journal une auter: vion de ce genre: ce! tion gui a parlé des progres accompltis par |
qui serait inconvenant de ma part, mais’ la Scionce Ciiminelle, dans le monde civi-
jamais non plus avcun journal ne m’a de- |
mandeé une auterisvion pirsills. oplnalis pour leur imprimer
Jat été comme vous, mon cher Moise, | plus humain
trés surpris de votr reproduire par certains | pousos
journaux votre ardele, er Vai meme pense. sub
que c7et int vous quien avicz donne la per-' publi
mission. | . | Lie ScerCaire d’Etat de hi Justice, Me T.
Dans Vespoir que renselgnements Lata sdrosst des compliments au Corps |
vous écliireront picinement, veuillez rece- | Judicitire pour le zéle qu'il apporte A loe-!
voir, mon cher Moise, mes meilleures amie coms iscment dela uiche combien délicate.
ti¢és. | Mo Camiile Litortue présenta le nou-
Torjeurs votre, iveat Corscil de Pordre des avocats pour
Marciar LECORPS | Vannge judeiaire qui s’ouvre.
Depart —Et maintenant, Magis rats, 4 Pocuvre.
Hier cst parii le sys Préias Willem II avee
les passayers suivants pour :
Petit-Gouve : Moravia Morpeau, adminis-
trateur des Finanecs, Mime Ch. Romain,
Mile Claire Page, Secur Mirie, Mr et Mme
Jean Constantin.
Jérémie > Louis Bontoux, Fernand Barthe, | désliuyes!
Mme Ney Cavemitte ci bebé, Pierre. | yard
Cayes © Aug. Sévertus Rameau, Ernest ! . .
Douyon, S. Ram au, C. France, Em. Mor- '
peau, Mine Fabio. Joseph, Ultimeéne Ma-: ( } )
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A ceux qui nourris de gree ct de latin
sont morts de faim.
> Mr Elias Chalboub. |
( Jules Valles )
M. A. Sergile
Nous avons revu avec plaisir M. Aristide
Sergile, administrateur des Finances des Petit cabri sur le morne lointain,
Gonaives en permis de quelques jours 4} Tu cours apres ta gracieuse chévre,
Farandolant au soleil du matin.
Loreille droite et la g.eule en balévre,
la Capitale.
En lu: souhaiiant un heureux séjour par-) Tu vas, fol. vif, brouter les jeunes pousses.
mi nous, nous lui prsentons toutes nos L‘herbe embaumée et les feuilles du thym,
félicitations pour sa droiture au poste de| 1. petit mil, les pois verts dans leurs gousses
confiance qu'il Occupe. Petit cabri sur le morne lointain !
L’ Officiel
Le Moniteur de samedi publie dans sa
partie officielle le sommaire suivant:
Loi modifiant Ics irt. 83, 87, 150, 151,
156, 157, 167, 170, 174, 189, 467, 682,
700, 929, 930, 932 et 958 du e de
rocédure civile; Circulaire du Secrétaire
"Etat intéri:maire au Département de l’In-
térieur aux Administrateurs des Finences
de la République; Ordre du jour du Se-
crétaire d’Etat de |a Guerre relatif au juge-
ment du Conscil spécial militaire de l’ar-
‘Yondissement de Port-au-Prince. Jugemcent
y annexe; Arrétés de suspension des Con-
seils communaux de la rmelade, de Da-
me-Maric, du Méle St-Nicolas, de Marigot
et de Thomazeau; Arrétés nommant une
Commission chargée de gérer les commu-
nes nouveilement crédes de Lassale Mont-
_Q@ is¢é et de Belladére ; Chambre — Sé-
emce du 10 Septembre 1906.
un
Nous regrettcns de ne pas
reproduire, méme en partie, ce
!
'
’
es
WA LD
| AN Hh Cae Y SER Tee ec meen Fe Oe
| Lex q andes vacances of pris fir au-
tjoud hur, jappelant nas « esch livers »
paw framed ,
Poe. ao eittle secasioa, de délicieux
of Sevrerce Pesprel délicat de notre
collaborateur Constintin Ma-
Uers
Curayao
Las! moi, je vois se défraichir mon _ teint.
Sur mes «auteurs,» je me sens pris de flévre.
Je suis gavé de grec et de latin.
Pas une amie a poser sur ma léevre
Un baiser lent... rendant les hcures douces,
A m’engager d’un petit air muun
Au farniente d’ua sur mousses,
Petit cabri sur le morne lointain !
Oh ! pourquoi donc, sur le morne lointain,
Ne suis-je pas quelque bouquetin miévre
Tout caprisant sur Vherbe ce satin
Cornes en germe et petit bouc qu’on sévre,
Trés batailleur, pris de soudaines frousses
Au bruit du vent, élé-ant chevrotin
Grand coureur de chevrillardes frimousses,
Petit cabri sur le morne lointain ?
Exvo1r
« Fol escholier, » quand, toi, tu te courrouces
Des thémes longs ;— ina téte dans ma main,
Je me crois, mol, sans devoir ames trousses,
Petit cabri sur le morne loiataia {
Juin 1908.
Coxetantm MAYARD.
a A pp i
|
or CE er
|
!
OC] Victsorn ad arian ds,
par Me Luc Dominique, Commissaire du
Paitaiion abe Cusparae a
iid ’ . roe ’ _ \ . . . : |
list ct de da neécessité de retoucher nos lois | py eeu es
A. aT
Nouvelles Etrangeres
DEPRCHES RiCUES CE MATIN
Au Maroc
TANGER. — La mission militaire
francaise quittera Fez demain pour se
rendre a Rabat. -- Des avis de Safi
disenat que les notab'es de celte ville
soutrevenns de Marakeeh trés mé-
contents de laréception qui leur a ete
faite. Non seulement i's n’ont pas re-
eu de moindce argent cu patement des
frais de leur voyare, inais-il rf leur
a dté permis Wapprochcr Moulat Ha-
iu qavane fois ct seulement pendant
qubnqiaes bo ostants.
Doux o@missaires de Moalai-Halid
PQtaoint nont a Saath, Wot is sont
pattie pour Teunbourg. — Leobjet de
reur Vevare mest pas tres cloir.
On dit qwils vont dans ectte ville
sod? pou prendre possession d'une li-
soit pour oblenir un
apy ud finaicier pour leur maitre.
Liispague hésite
Mabatp. — On déctare dei quae Phié-
adherer ax
proporéas pour ba répres-
Cardetere | sig) de la contrebia dle ate Maroc, est
cue A es que Pappiipuuior da ces
1 fy: . \ piyescres atbecorat considérablement
sanuicl discours qui sera probabiement! ogi commeres de cabotayo,
Ia situation dans le Pacifique
Panis. -—— Les journnax francais se
livrent a de longs Commedtaires sur
la situation dans le Pacifique; mais
quoique tous suvieut Vaccord pour di-
re qeil existe des dangers, aucun
d’cux ne considere fa situation com
me criuque.
Etats-Unis et Japon
BenLixn.— La presse vlemande con-
sacre de longs articles aux relativas
ameéricano-jopona ses. -- ile discute
intention da Japon de s’emparar des
ies Phitippines.
Le « Bertiner Tagebtatt » conseille
aux Etats-Unis de se tenirsur leurs
eardes et @augmenter leurs forces ia-
vaies dans la Pacique.
La flotte all.mande
LONDRES. — Le correspondant du
« Standaad » a Berlin dit que la bise
de la flotte allemande sera trés pro-
chainement transférée de Ki. f a Wil-
helmshaven: le preraior de ces ports
ctant trop éloigaé des eaux dans tes-
quelles la flotte allemande devruit
opérer en cas de guerre.
Police et Anarchistes
Opvessa. — Une sérieas3 reacontee
eut lieu hier soir entre fa police cl
des anarchistes. Cinquante-quatre de
ceux-ci furent arrétés. La chef ad-
joint de la police secréte fut tué et
plusieurs policiers furent bles3és.
CALCUTTA. Quarante agents de poli-
ce ont été blessés au cours d’une ba-
gario avec des agitateurs indigénes.
La Haye. — Il a été décidé aujour-
@ hai 4 la conférence de la _ paix, que
le nom du Président Roosavelt serait,
mentionné le premier sur l’acte final
de la conférence, Mr Roosevelt ayant
été l'instigateur de cette conférence.
La France etl’Espagno sont @’accord
Panis. — Le Gouvernement Espa-
gnol a informé le Gouvernement Fran-
cais que l’Espagne consant aux me-
sures proposées parla France r
empécher le débarquement de la con-
trebande au Maroc, principalement
lee armes et les munitions.
Paris. — Le prince Nashi
sin de ’Empereur du Jax
de terminer sa période d
au 39° de ligne. — Il va m
suivre les cours de (’école
Nouvelles diverses
Kone (Japon ). — I,
"raft et
7 heure
par le
Kioto a
riveront @28 h
Ins
2 Se
Mol, cog.
pon; Viet !
Tructiog
dintenags
de {Uetre,
Crétrairg
sa suite sont arrives 4 Kioti &
s 30 ca matin et
comte Kuroki.
Gh. 33 pour Ko
3d.
furen
t
Ils quittdreng
mbe 02 ils ar.
SalntT-PETERSBOURG.— Dans le cog
rant de Pannuée 1906, il
tentats do suicide, dont 113 réussiregg
parmi les Gléves des hautes ss ual
russes. On altribue ceci a la crise
litique.
Le Président du Conseil a euune
y Cut 180 ap
. m4
conférence ce mitin avee Jes minis
tres des Affaires Ethangeéres et des Fi-
hances.
Mr Paul Strauss, sénateur de la Se
nommé membre du conseil
de suervcillanze de /assistance publi-
que, en remplacement de Mr Rodant,
ne, est
décédé.
Panis. — On annonce qu’en raison
de VPinsucces des négociations entre
les fabricants de bijouteric et leurs
Ouvriers, cent dix des premiers ont
décidé dea renvoyer leur personnel et
de fermer leurs atetizrs le 8 Octobre.
La Haye. — Ou annonce que I'Em-
pereur et Ufimpératrice d’Allemagne
feront une visite ala Reine Wilhelmi-
ne dans les derniers jours de Novem-
bre.
Havre —faft Haiti Cap: 42.50. |
D'apres des renseignements autori}
sés, des bijoux envoyés a Paris per
Abdel-Aziz comme gage du_prét quil
sollicite, ont la valeur de huit a dix
millions.
Le général Drude signale que des +
bruits relatifs aux agissements 46 |
ceitaines tribus doivent étre accuaik .
lis avec une grande réserve.
Aucun
rassemblement
.
inarocain
nest signalé dans un rayon de qué
rante kilometres.
La France a envoyé aux Puissances .
une propositions de mesures a
dre pour empécher
de guer
Puissances ont déja adhé
re au Maroc.
proposition.
Le prochain coi.s¢
aura lieu jeudi matin
M. Clémenceau con
seil d
avec Mr Briand.
Mc Pichon va passer q'!
heures daas le Jura et reviedts
assister au Conseil des mini-tres
sous-secrélal'e
MBerentré ats.
nts de Mou:
d’hut ;
ur so!
Edouard.
Mc Maujan,
de Viatérieur;
GIBRALTA. — Deux agett
lai-Hafid sont arrivé ici ‘anjour
ils se rendent en Angleterre po
liciter un entretien du Rot
6s
Paris. — Aucun nouveau
peste n’a été rapporté tant
qa’a Marseille ;
res deces deux vill
les autorites
es sont d’avis 1%
la contreb
La plupart des
ré a cette
1
4
prea:
ande
ministres
& Rambouille.
féra ce mis
raraate huit
{ra pout
d fiat
cas &
a Or
és sae
tout danger de propagation est pa
sé
tél
toral du golfa d» Gascogne.
diluvienne a causé de gran
Paris. — Daz violentes t
éclaté dans le sud-duest de ation
elles ont iétruit les commun! te,
i villes
phiques entre les La
ds deg.
& Bordeaux.
Honneurs ricndus a M. Taft
aire 60
Toxto. — M. Taft, tosece™ "soit
fires 16
méricain, @
‘ses adieux offici
els a0
empetes ont
la Francts
4
- nt o& il montait dans le
mol devait l’amener & Kobe, il a
galué d'une salve d’artillerie.
ies membres du Gouvernement
japon s’étaient rendus 4 la gare
poor lui faire leurs adieux.
a midi, M. Taft avait déjeadné avec
reur et I’Impératrice. — Le se-
quire de la guerre s’embarquera
‘1 a dix heures sur le « Minne-
gota» qui le transportera & Nagazaki.
Entrevu avec le Sultan
nip. — Le ministre d’Espagne
ATenger s'est embarqué a bor d'un
aire de guerre pour se rendre a
t, o il va_s’entretenir avec le
Abdel-Aziz.
asse sas troupss en revue
in Le Sultan Abi el Aziz a
aujourd'hui ta revue de ses
youpes, alin d2 se rendre comp'e du
sombre des déserteurs. — Tl a pu
eonstater que 50U fantassins, dont la
side est intérieure 4 celle des cavale-
fies, avaient déserté avec armes et
ages.
eux caids et 500 cavaliers ont été
envoyds A Fez pour amener Partille-
1.
Le Sultan a publié une proclama-
oa incitant ala paix les tribus de
Casablanca.
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