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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00154
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 4, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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js ANNEE, Ne 156 PORT-AU-PRINCE (nafr1) VENDREDI, 4 OCTOBRE 1907..
Le Matin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
: so ee ee
has helets
~ = eee ening ew ee ee eee ee
Sader S cae caw 2 Creare weet en eae arene iceeinreee —
LE NUMERO { Q CENTIMES,
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Kuc Roux ou Bonne-Foi.
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Ne Se a FAO «6 _ SA SRS eoes:
DIRIGEANTS SOCIAUX
> —
dirigeants sociaux qui buus
Coes
sées de notre sol pir la Révolution et) ont manque, qui bous mnauquent en-
se seraient mises ea garde contre tous; cove, tien oe peut les remplacer, pas
anciennes fainilles de planteurs cha=-;
Ect familles patronales
‘Hadone minqué aes peuple des
driveants soviaux, et cela pour ia
wine raison quail tui a mangué les
asses dites dirigeantes. Pour emr-
iuyer un terme qui rend divers sons
dquit’en est) pas moins éminem-
went juste, et il a mangqué ace peu-
ple des patrons.
Pourquoi ?
liest bien admis que nos peres ont
ist les chaines de Vesclaviage et
wus Ont conquis la Liberté politique.
Vivre libre Ou Mmontir, telle était la for-
wile @ordre public quia créé la com
motion électrique et) produit les he-
wismes de 1804.
Or, voila qu’anjourd’lui nous Vi-
hos libres et nous mourons tout a
la fois.
(est que la rébellion de 180% qui
ste héroique comme acte politique,
dameure un acte social auquel on n'a
bas donné ses corollaires naturels et
inlispensabies : c’estaussi expulsion
ta Masse des pianteurs de Suint-Do-
Wingue, puis la destruction des ha-
dilations.
Diailleurs, la violence des révolu-
tons a été A peu prés la méme dans
bus les anciens Etats & esclaves de;
Autilles Zot du continent améri-:ain.
“chez nous, aussi bien qu’au Véné-
Rela, au Mexique ou dans _ r‘impor:e
felle région du Nouveau-Monde, !es
tion S noires se sontievées sous
a wence dela propagande active
; mulatres.
fe furent les Anglais de la Jamai-
qui, seuls, surent se préserver
vement de la dévastation et de la
de leurs habitations, parce qu’ils
t assez avisés d’affranchie leurs
ves lorsque les négres marrons,
dans les montagnes Bleues,
“rent mis & commettre des dépra-
"Ls sur leara établis3ements.
-© Malheur est que, aprés la des-
tion de l’ancien régi:s.e par la Ré-
feren &énérale, les colons planteurs
touy Pas remplacés et, dés lors,
‘We fat alle société de Saint-Domin-
tape clement décapitée. Eliene
plus que dese donner des
h
i
chefs politiques et nous en somes
au dix-huitieme.
En envisayeant les choses sous Cet
angle, on peut dire que le mal du pays
vient de ce qu’il a constamment tendu
les bras vers la politique et d’avoir
cru, et de croire encore, conformé-
ment a une fatale mentalité latiue,
que son salut doit venir de la révolu-
tion politique, violente ou pacifique.
«Cette maison, c’est un capital: il la
brile. Cet homme, c’est une_intelli-
vence: il le supprime. », écrit Edmond
Paul d’un de nos chef.: d’Etat. Cet or-
ganisateur social & rebours, vous avez
dv deviner... Et ce sont 14 les mo-
yens dont la mise en ceuvre devait en-
tratner un certain genre de progres
social.
Tant ilest vrai que la préoccupa~
tion politique est absorbante et exclu-
sive. Or, nous osons le dire, le rdle
social de I’Etat est bien peu de chose
aupres de c-slui de solides familes pa-
tronales.
Rien ne vaut tant que l’exemple et
c'est, dans chaque région, ce genre
d’exhortation pratique qu’emploierait
la famille patronale pour incalquer &
chacun le gout du travail, de lactivi-
té personneile, du progres individuel,
le sens des responsabilités réelles, et
j’entends par 1a celles qui découlent
des devoirs de famille.
Chacun se sent bien 4 Il’aise d’affi-
cher ses droits et ses devoirs comme
citoyen et membre de la communan-
té, et c’est le vague de ces obligations
qui le grise. Das qu’elles tendent a se
préciser et gu’elles demandent 4 se
résoudre en actes formelie, la réalité
leur enlave un peu de lear grandeur
d’apparat et nous n’avons pas esprit
préparé a accomplir les choses toutes
simples. C’est ainsi que tel est préta
faire des sacrifices 4 la patrie, qui
manque 4 ses plas élémentaires de-
voirs de famille. ;
tronales s occape-
Les familles
raient, aucontraire, d’arranger lear
or
vie et leurs préocca
; on
ong oe t ainsi substitaées aux
elles se en
les abus politigues de la colonisation, ineme PEtat :
francaise.
is sont un facteur iu-
dispensable de lao prosperité soviale
Les ateliers et les usines seraient}et it est facile de sen apercevoir.
modéles et pour assurer lear perpétui-
tS et leur prospérité, on demanderait
'a modification, en ca qui concerne
les habitations importantes, de notre
régime de succession basé sur un faux
asprit d’égalité. Les habitations riva-
liseraient ainsi en développement et
en richesse et chacune d’ell¢s ajouterait
4 la prospérité générale de la région.
Les ouvriers attachés 4 clraque ha-
bitation devraient chacun avoir un en-
semble de responsabilités privées net-
tement établies etse montrer soucieux
de Vertretien de leurs familles, sous
le controle accepté de la famille pa-
tronale. Ils devaient savoir lire et é-
crire et, dans le centre rurai, ‘école
tomberait légitimement sous lai sur-
veillance morale des patrons qui, éya-
lement et sous la suggestion de leurs
intéréts les plus évidents, s’intéres-
saient 4 l’église, 4 Phospice et d’une
facon générale, 4 tout ce qui a trait au
profit commun,
Dans cette atmosphere, tous les
grunds sentiments qui bouilient en
chacun seraiecnt drainés vers ce cen-
tre important des préoccupations que
constitueruit la famille et une solida-
rité, qui scrait la vraie, s’Ctablirait
nalturellement entre gens du meme
pays dont le but est que chacun se
sulfise 4 soi-méine.
Certes, la notion de Etat s’éloigae
rait davantayge, mais oii vraiment se-
rait le mal, puisque les familles pa-
tronales, dignes de la considération
des pouvoirs public=, seraient les in-
termédiaires naturels et intéressés en-
tre I’Etat et les individus.
Voit-on surtout, dans ce pays qui
se croit apte apratiquer lo suffray?
universel, quelle saine et utile di:ec-
tion plierait les esprits & une sage di=-
cipline et combien les mouvements
électoraux deviendraient d'éflicaces
consaltations ? Voit-on ce que l’éla-
boration et |’application des lois ya-
goeraient a étre envisagées de prés,
non plus d’une facon abstraite, mais
dans le but précis de répondre aax
convenances formeiles du pays et de
ceux gui I’habitent 7
Leur place est a’ prendre et la tuone-
tiotmest divas de soliciter les plan-
teurs actuels qai, daus les dilférentes
attics da pavs travaillent, en forces
perdnes, fenotve sroduetion agricole
et industrieile.
Quwils fassent caeavee sociale en
meme temns qeaeuves porsonnelle et
Is Sapeceevrort assurer par des ac-
plus que le Code civil par des
prescriptions platoniques, Porganisa-
tron sadabaire de da adocrét® et de la
tamille
9 cae
ifs,
7 1 CS de
AUIGS DIOR
Renseignements utiles
Napock ou fromages
FJarbre que les Holhiundais désignent
sous le premier de ces deux noms est
un des géeants des foréts de Java et de
Sumatra: on le trouve “éyalement dans
les uuttes régions tropieales de l'Asie,
de PAmeérique et de PAfriqgue,
Son trone élane?é, nu dans te bas, do-
mine péndéralement tout son entourage.
Les branches, disposées par étages trés
expacés et peu couvertes de feuilles pen-
dant la saisou séeche, servent souvent
Vappuisa denombreux autres végétaux,
Orchidées, Fougéres, etc., qui font res-
sembler dle vieux sujets de ces arbres a
de veritables jardins.
Aux fleurs assez graides, jaunatres,
succédent des fruits coriaces en forme
de cipsules, renfermant de nombreuses
ygrsines enveloppées dans des filaments
briflants et fin comme de Ia xoie.
lly a une cinquantaine d’années,
lors de I’établissement de Ja premiére
ligne tdicgraphique a Java. on fit choix
des kapuks comme poteaux télégraphi- |
ques, Hi +utét la demande ‘de ces arbres
s'accrut a lel point qu’il fallut en plan-
ter, ce qni alira lattention sar les grai-
nes et la laine qu’ils produisent ea
granule abondance. Cette graine renfer-
me de 20a25e¢/o d@’huile utilisées en
Holiande dans la fabrication de savons
— —
~ Lientrée générale est de 50 centimes.
La levée du rideau se fera 4 2 heures
preécises.
Une causerie sera faite par Mr Kléber
Cantzve, licencié en Droit.
Ligne Hollandaise
Ce matin est entré le sjs_ « Prins Wil-
lem If » avec les passagers suivants ve vant
de New-York : .
Fréres Paul de la Croix et Archange, M*
Moses Btesh, Mathilde Bresh, Georges,
Hamari, Edouard Mews, Paul Robelin,
Edgard Furbush, Léon Piciotto.
Conseils de bonns femme
Les bienfaits du citron
Une plaisanterie bien connue des enne-
iis de la thérapeutique est de dire : «Pre-
nez vite ce reméde pendant quii frit du
produisent égal:ment. bien », c’est-A-dire tant que la réclame lui
naa mo cnet w= donne la vogue. Mais il est aussi des re-
ReENwSEIC MN EMENTS ft ainedes trés impies gue l'on est ¢tonnd de
MET EQROLOGIQU E® | voir se maintenir A travers les ages en pre-
IIbservatoire inant, i certaines époques, un air de « nou-
DU veauté » , de découverte tout 4 fait amu-
te poe Se ant
SINAESE COLLEGE St-MARTIAL [O° ,
SES E COLLEGE St-MARTIAE En cette categorie, nous placerons le ci-
oo DB ’ Pp
troz employé déja dans l’antiquité sous la
La laine, quoique fine, plus élastique
et plus résistante que la fibre de coton,
ne peut cependant étre lissée ni tilde,
les filaments étant trop cassants et trop
courts, mais elle est lrés recherchée com-
me ouate véxétale pour garnir les oreillers
ct coussins 4 la place de duvet, des ma-
telas, et pour rembourrer des siéges,
préférés dans les tropiques 4 cause de
leur grands douceur et légérete. ;
Un arbre rapporte au bout de trois
ans; quand jl est arrivé & son entier
dévelo; pement, i] fournit 1.000 a 1.500
fruits par an. A Le Noavelle-Guinée on
en plante en grand nombre le long des
routes, celle culitre étant facile et Ja.
crative. O. proce le par semis.
Mn 189.0 Pexportation de Java de cette
Maine a dépassé mille tonnes. Inde,
Ceylan, la Jamaiyue et l’Austrslie en
. Jecor 3 Ocrosre forme ot elle nous apparait actuellement,
Barometes a midi 76l 4 | contre !es rhumatismes, en cure rationnelle
‘inimum 21,1 |ailant en augmentint de dose jusqu’i 20
Ten pecatars) aiiaum 32.4 | Par quantite semblable, de deux jours en
deux jours, pour redescendre ensuite au
Moyesne diurne de la température 27,0 | premier nombre. D’abord deux fois de sui-
Le ciel a été clair jasqu'a 3 h. et est de-]€ 55 Puls 10, 15, 20, ¢n redescendant
e
aiorstoute la gamme 15, Io et §,
sucrant au besoin avee un peu de sacchari-
ue qui te rendra moins acide sans inconve-
nieat, ce produit é:ant plus doux que le su-
cre ordinire et s’employant par conséquent
en moindre quantireé.
C.tte cure au citron, trés connue des
artheitiques, se frit en espagint Vabsorp-
tion du jes médicamenteux, en evitant
den peondre daranut Uhoure gui pricede
les repas, diin de ne pasmioodiier ic sue gas:
venu .trés-nuageux depuis 5 h.
Eclairs au N E depuis 6 h.
Le barometre n'est pas monté davantage.
J. SCHERER
Ordre des Avocats
Par Jipéche du Seerétaire d’Etatde fz
Justice endate du 27 Szeprembre, Messicurs
les avocats du Barreau de Port-au-Prince
sont invites A assister a la Messe du Saint-
a
L’ambassade francaisaattondue pro-
chainement a Casabianca éveille par-
tout un intérét considérable. M. Re-
gnault sera accom pagné du général
Lyautey et l’amiral Philibert ainsi que
de nombreux officiers. ;
Paris.— Les puissances signataires
de laConvention d’ Aigésiras, 4 l’excep-
tion de |’Espagne, ont accepté le3 me-
sures dictées par la France, en vue|gé
d’empécher l’iutroduction de la_ con-
trebande de guerre au Maroc. Malgré
les réserves espagnol«s, les mesures
en queslion seront mises en pratique.
Dans sa prochaine entravue 4 Ra-
bat avec !3 Sultnn Aabd-el-Aziz, Mr
Regnauli, ministre de France, qui a
été invité A rendre visile 4 Sa Majes-
té qui ast maintenant en route pour
la ville sainte, formulera les deman-
des snivantes; le réglement de toutes
les anciennés réclamationsdela Frau-
ce antcérieures et postérieures au Meur-
tee du Docteur Mauchamp ; 2° arran-
yemant définitif pour la police de ta
zone frontiécve alpérienne ; 3° régle-
ment de l’affaire de Casablanca com.
prenant une contribution de guerre et
le paiement d'une ancienne indemni-
té aux citoyens francais quiont souffert
du mouvement anti-étranger ; 4° exé-
cution immediate des réformes pré-
vues par la Convention d’Algésiras en
commengant par Vinstallation dans
les ports de la police franco-espa-
gnole.
CASABLANCA. — Des représentants
de la tribu des Médionnas sont venus
se pla ndre an général Drude d’avoir
été attagués par des Marocains a
cause de leur soamission aux condi-
tions de la France; le général Drude
répondit que si les Médionnas avaient
été assez forts pour attaquer tes trou-
pesinternationales, ils pouvaient se
défendre cux-meémes contreleurs pro-
pres ennemis.
a
inondations dans lo midi a
Vitinéraire de son voyage qui
mence aujourd'hui. Aprés avoir
a Marmande, chef-lieu d'arrg
ment la journée de dimanche, g
rendra directement a4 Montrm
chef-lieu du département der’
Le président sera accompagné gy
Pichon, ministre des affaires |
res, et de °M. Milliés Lacroig,*;
nistre des colonies. a
* Le Président de la République
arti avec Mr Barthou de Mont
ier soira 9h. 30, ect est arrivg
matin & huit heures & Mezir par
temps “spiendide. Aprés une’ ¥
aux autorités ian cours de laq
des discours furent prononcés per
maire et M. Fallitres, le P
monta dans un landau avec
Barthou, Lane; et Mallard qui se
ses hodtes 4 Loupillon ott ils arriy
vers 9 heures.
Panis. — La pluie continue a tom
ber dans certaines parties inondées
du Sud de la France ; mais dansle.
semble, la situation s’est baau
améliorée. Le Président Falliéres qa
a visité la région inondée, a déci
de visiter le Département de la
ronne avant de rentrer a Paris.
Havre. — Café Haiti — Cap: &
Panis. — Rente : 94.25.
ate om
DEJEUNER DU 4 OCTOBRE
Mipit A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Piys-feet
Morue fricassée aux poimwmes
Rogaons 2 la Maitre d’Hotel
Filet Mignon salade
Haricots verts sauteés au vin rouge
Riz blane au lard
Esprit qui sera célébrée 4 Ia Cathédrale, a
occasion de la réouverture des tribunaux,
le 7 octobre courant, 1 8 heures du mstin.
Port-au-Prince, le 3 Octobre 1907.
Francois Ms1tHON
Une Necuvelle Statistiqus
Les savantss’amusent comme ils peuvent,
M. Lino Ferriani a imaginé ce curieux
divertissement :
Désirant connaitre les raisons secretes qui
pouvaient pousser une jeune fille 4 se ma-
rier, il a interrogé quatre-vingt-quinze com-
patriotes. ( Pourquoi pas cent, cela edt été
plus commode pour le dénombrement ? )
Or, ces jeunes personnes, Agées de quinze 4
dix-sept ans, ont répondu dans les propor-
tions suivantes :
§ pour sortir seules ;
IO pour s'amuser ;
5 pour voyager ;
7 pour avoir un domicile particulier ;
6t sans motit explicable..., parce que... ;
trigue, ex quoigeil soicun des invilleurs
digestits, pris en grog froid og chad dans
les cas de crampes d’estomic.
Du reste le citron n’es:-il pis une pana-
cée universelie ? La limoaade, préparée
comme breuvage. rafraichit et tonifie ala
fois. L’action du fruit d’or est trés marquée
sur !es vers des petits enfints, et dans les
affections de la peau. Les mayglors en fone
une grande consommation contre le scor-
but; comme spécifique et comme preserva-
tif de cetre maladie redoutable. D une ma-
nicre générale, le jus de citron cst préconi-
sé en guargarisme pour lutter contre les
maux de gorge.
Pour la toilette des ongles, le citron est
précieux encore et on l’emploie avantageu-
sement contre les engelures. D’autre part
un morceau de citron, maintenu sur un
cor, le ramollit dans l’espace d’une nuit si
parfaitement qu’on peut le soigner avec
une extreme facilité. Le méme traitement
est favorable pour la disparition des ver-
La langue japonaise en Russie
SAINT-PETERSBOURG. — L’Etat-ma- Pain perdu
2 er ne
- a
jor général a décrété lintroduction Fruits
de l'étude de la langue japonaise a Café
Académie militaire. 1/2 Vin
Nouvelles diverses ee
Mr Clémanceau conféra ce matin 2 . .
avec M. Pichon de retour de I’Hérault Electrothérapie
ou il accompagnait le Président de la __
République. La Président du Conseil
recut ensuite M. Kokovizof, ministre
des finances de Russie.
MALAGA. -— Oa travaille aujourd hui
a nettoyer la ville et 4 enlever !a boue
qui, dans certaires rues, dépasse
eux pieds et demi de l’épaisseur. —
Les progrés sont lents.
Mexico. — Le Président Diaz, en-
touré de tous les membres du cabi-
net mexicain, a recu ce matin a onze
heures, le secrétaire Root dans la sa!-
le des ambassadeurs du palais na-
tional.
Docteur C. GAVEAU,
Diplémé de l Université de Harverd
( Etats-Unis d’ Amérique. )
CABINET:
Coin des Rues Férou et du Cendre,
vis-a-vis de I’ Hétel Communal.
De 7 hrs. a 11 hrs. du malin.
De @hrs. a 6 hrs. de Paprés-widl.
3 ont décliné ;
pour fonder une famille.
bt aucune n’a parlé d’amour. Cela scan-
dalise M. Ferriani, et il a tort, car il de-
vrait savoir que les femmes, et méme les
jeunes filles, ne parlent d’amour que lors-
qu’elles sont assurées d’étre aimées.
Télégramme funébre
Nous apprenons la mort de Féneton
Fame, décédé 4 Kingston ( Jamaique ) le
rer Octobre, 4 l’Agede 81 ans.
Nos condoléances 4 la famille.
A. la Croix-des-Bouquets
A Voccasion de la f€te dd Rosaire, di-
manche 6 octobre, Mr Annacius Jean don-
mera, dans la cour de Nr Bénice Chicanau,
liteéraire
rue Calvaire, une
et thédtrale.
rues que !’on atténue aussi par des lavages
fréquents au jus de citron. Celui-ci de plus,
détruit les microbes quels qu’ils soient ; de
14 cette recommandation d’additionner de
quclques gouttes de ce jus toute eau sus-
pecte et de lui enlever ainsi ses principes
nuisibles.
M. M.
x.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES HECUES CE MATIN
Les événements du Maroo
Au Maroc on sigaale que le calme
parfait continue & régner & Fez et ses
environs.
Ovessa. — Un train, contenant 200
voyageurs, a été arrété et dévalisé
par une bande de voleurs. Plusieurs
femmes et enfants ont été blessés.
Catastrophes
Lesinondationsde |’Hérault ont pris
un caractére terrible de désastres.
Plusiours villages sont sous les eaux;
les voies du chemin de fer sont em-
portées en plusieurs endroits. Les
autorités sont sur les lieux.
Marseille, Toulon, Nimes et leurs
enviruns furent dévastés par de vio-
lents orages, la nuit derniére. — Les
rivieres ont débordé, causant ane vive
appréhension parmi les populations.
Le Président Falliéres en voyage
TRAITEMENT DES MALADIES
procédés nouveaux, efficaces,
en vogue en Europe et en
4e— Les affections sPECIALES ©
femme. 3
3° Les MALADES doivent savolrg
joard’bui ils peuvent étre cumRIa.
opération chirurgicale, par l
thérapie scientifiquement ve"
dans la plupart des maux doo! ©
fre Vhumanité. Et le médecia S
est appelé, dans l’intérét de 908
des, & les encourager et &
Le président Falliéres per suite des} souvent les plus graves.
LIGNE HOLLANDAISE
« PRINS WILLEM II»
aujourd'hui dans la soirée
: St-Marc.
: Pi sera de retour Dimanche, 6cou-
r continuer le méme jour
_— -Goave, Cayes, Jacmel, Cara-
oie
Port-au-Prince, le 4 Octobre 1907.
GERLACH & C° AGENTS.
ie." Transallantque
LeSteamer QUEBEC est atten-
du Mardi 8 courant.
L'itinéraire pour la cote sera
4 son arrivée.
fixé
L’ AGENT.
F.M. ALTIERI
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LA
lleare Farine
du Monde
“le qui donne le meilleur pain.
nae iy le plus de pain.
donne pain le plus blanc et
= léger, P
s Best de ia
our Mile Co,—
eshbarn |
AVIs
Le voilier ALMA, |
Capitaine Charles Ju,
Pierre, partira «e-
main samedi, a7 heu-
% res dusoir, pour tous
les ports du Sud jus-
qu’a jérémie, prenant frét et bas |
TANNERIE CONTINENTALE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PLCAUK DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT :
Chevreau glacé: Boutonneé ct Lacé pour Hemines ef Dames
Reemmandée 10 (Dia gdes.)
sagers.
Pour tous renseignements s'a-
dresser 4 Mr Félix Montas, ama-
teur, 59, Boulevard des Veuvesou
8 (huit qdes )
au capitaine du dit voilier. “ « « <
saacaaaennnnacaananianannnasae — Verni et couleurs: « « a = Recommandée 12 (douze gdes)
LA NOUVELLE Pour EXFANTS: «© 2 5 5 8 © * 8 G (sic gdes)
’ VAT ~enrseRreatir WT \ my
' % is ff Ar GL = @n
t Une bonne machi- _
AVIS
ne a covrdre a un
prix bon marché.
La machine a un
Icng bras, une large
navetie qui s’enfile
(iroix-des-
aux
Voccasion de la féte patronale de la
Lo public est avisé qua
trains auront lieu
Bouquets, fe dimanche, 6 Octobre, les départs des
heures suivantes :
See olie-méme une aiguil- ' .
’ 4 . te @ le yare a : cela Groix. .
le courte qui se met d clleeméme en pla Départs dela Gare du Nord Dép. de ia Croix des-Bouquets
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dirigeants sociaux qui buus
Coes
sées de notre sol pir la Révolution et) ont manque, qui bous mnauquent en-
se seraient mises ea garde contre tous; cove, tien oe peut les remplacer, pas
anciennes fainilles de planteurs cha=-;
Ect familles patronales
‘Hadone minqué aes peuple des
driveants soviaux, et cela pour ia
wine raison quail tui a mangué les
asses dites dirigeantes. Pour emr-
iuyer un terme qui rend divers sons
dquit’en est) pas moins éminem-
went juste, et il a mangqué ace peu-
ple des patrons.
Pourquoi ?
liest bien admis que nos peres ont
ist les chaines de Vesclaviage et
wus Ont conquis la Liberté politique.
Vivre libre Ou Mmontir, telle était la for-
wile @ordre public quia créé la com
motion électrique et) produit les he-
wismes de 1804.
Or, voila qu’anjourd’lui nous Vi-
hos libres et nous mourons tout a
la fois.
(est que la rébellion de 180% qui
ste héroique comme acte politique,
dameure un acte social auquel on n'a
bas donné ses corollaires naturels et
inlispensabies : c’estaussi expulsion
ta Masse des pianteurs de Suint-Do-
Wingue, puis la destruction des ha-
dilations.
Diailleurs, la violence des révolu-
tons a été A peu prés la méme dans
bus les anciens Etats & esclaves de;
Autilles Zot du continent améri-:ain.
“chez nous, aussi bien qu’au Véné-
Rela, au Mexique ou dans _ r‘impor:e
felle région du Nouveau-Monde, !es
tion S noires se sontievées sous
a wence dela propagande active
; mulatres.
fe furent les Anglais de la Jamai-
qui, seuls, surent se préserver
vement de la dévastation et de la
de leurs habitations, parce qu’ils
t assez avisés d’affranchie leurs
ves lorsque les négres marrons,
dans les montagnes Bleues,
“rent mis & commettre des dépra-
"Ls sur leara établis3ements.
-© Malheur est que, aprés la des-
tion de l’ancien régi:s.e par la Ré-
feren &énérale, les colons planteurs
touy Pas remplacés et, dés lors,
‘We fat alle société de Saint-Domin-
tape clement décapitée. Eliene
plus que dese donner des
h
i
chefs politiques et nous en somes
au dix-huitieme.
En envisayeant les choses sous Cet
angle, on peut dire que le mal du pays
vient de ce qu’il a constamment tendu
les bras vers la politique et d’avoir
cru, et de croire encore, conformé-
ment a une fatale mentalité latiue,
que son salut doit venir de la révolu-
tion politique, violente ou pacifique.
«Cette maison, c’est un capital: il la
brile. Cet homme, c’est une_intelli-
vence: il le supprime. », écrit Edmond
Paul d’un de nos chef.: d’Etat. Cet or-
ganisateur social & rebours, vous avez
dv deviner... Et ce sont 14 les mo-
yens dont la mise en ceuvre devait en-
tratner un certain genre de progres
social.
Tant ilest vrai que la préoccupa~
tion politique est absorbante et exclu-
sive. Or, nous osons le dire, le rdle
social de I’Etat est bien peu de chose
aupres de c-slui de solides familes pa-
tronales.
Rien ne vaut tant que l’exemple et
c'est, dans chaque région, ce genre
d’exhortation pratique qu’emploierait
la famille patronale pour incalquer &
chacun le gout du travail, de lactivi-
té personneile, du progres individuel,
le sens des responsabilités réelles, et
j’entends par 1a celles qui découlent
des devoirs de famille.
Chacun se sent bien 4 Il’aise d’affi-
cher ses droits et ses devoirs comme
citoyen et membre de la communan-
té, et c’est le vague de ces obligations
qui le grise. Das qu’elles tendent a se
préciser et gu’elles demandent 4 se
résoudre en actes formelie, la réalité
leur enlave un peu de lear grandeur
d’apparat et nous n’avons pas esprit
préparé a accomplir les choses toutes
simples. C’est ainsi que tel est préta
faire des sacrifices 4 la patrie, qui
manque 4 ses plas élémentaires de-
voirs de famille. ;
tronales s occape-
Les familles
raient, aucontraire, d’arranger lear
or
vie et leurs préocca
; on
ong oe t ainsi substitaées aux
elles se en
les abus politigues de la colonisation, ineme PEtat :
francaise.
is sont un facteur iu-
dispensable de lao prosperité soviale
Les ateliers et les usines seraient}et it est facile de sen apercevoir.
modéles et pour assurer lear perpétui-
tS et leur prospérité, on demanderait
'a modification, en ca qui concerne
les habitations importantes, de notre
régime de succession basé sur un faux
asprit d’égalité. Les habitations riva-
liseraient ainsi en développement et
en richesse et chacune d’ell¢s ajouterait
4 la prospérité générale de la région.
Les ouvriers attachés 4 clraque ha-
bitation devraient chacun avoir un en-
semble de responsabilités privées net-
tement établies etse montrer soucieux
de Vertretien de leurs familles, sous
le controle accepté de la famille pa-
tronale. Ils devaient savoir lire et é-
crire et, dans le centre rurai, ‘école
tomberait légitimement sous lai sur-
veillance morale des patrons qui, éya-
lement et sous la suggestion de leurs
intéréts les plus évidents, s’intéres-
saient 4 l’église, 4 Phospice et d’une
facon générale, 4 tout ce qui a trait au
profit commun,
Dans cette atmosphere, tous les
grunds sentiments qui bouilient en
chacun seraiecnt drainés vers ce cen-
tre important des préoccupations que
constitueruit la famille et une solida-
rité, qui scrait la vraie, s’Ctablirait
nalturellement entre gens du meme
pays dont le but est que chacun se
sulfise 4 soi-méine.
Certes, la notion de Etat s’éloigae
rait davantayge, mais oii vraiment se-
rait le mal, puisque les familles pa-
tronales, dignes de la considération
des pouvoirs public=, seraient les in-
termédiaires naturels et intéressés en-
tre I’Etat et les individus.
Voit-on surtout, dans ce pays qui
se croit apte apratiquer lo suffray?
universel, quelle saine et utile di:ec-
tion plierait les esprits & une sage di=-
cipline et combien les mouvements
électoraux deviendraient d'éflicaces
consaltations ? Voit-on ce que l’éla-
boration et |’application des lois ya-
goeraient a étre envisagées de prés,
non plus d’une facon abstraite, mais
dans le but précis de répondre aax
convenances formeiles du pays et de
ceux gui I’habitent 7
Leur place est a’ prendre et la tuone-
tiotmest divas de soliciter les plan-
teurs actuels qai, daus les dilférentes
attics da pavs travaillent, en forces
perdnes, fenotve sroduetion agricole
et industrieile.
Quwils fassent caeavee sociale en
meme temns qeaeuves porsonnelle et
Is Sapeceevrort assurer par des ac-
plus que le Code civil par des
prescriptions platoniques, Porganisa-
tron sadabaire de da adocrét® et de la
tamille
9 cae
ifs,
7 1 CS de
AUIGS DIOR
Renseignements utiles
Napock ou fromages
FJarbre que les Holhiundais désignent
sous le premier de ces deux noms est
un des géeants des foréts de Java et de
Sumatra: on le trouve “éyalement dans
les uuttes régions tropieales de l'Asie,
de PAmeérique et de PAfriqgue,
Son trone élane?é, nu dans te bas, do-
mine péndéralement tout son entourage.
Les branches, disposées par étages trés
expacés et peu couvertes de feuilles pen-
dant la saisou séeche, servent souvent
Vappuisa denombreux autres végétaux,
Orchidées, Fougéres, etc., qui font res-
sembler dle vieux sujets de ces arbres a
de veritables jardins.
Aux fleurs assez graides, jaunatres,
succédent des fruits coriaces en forme
de cipsules, renfermant de nombreuses
ygrsines enveloppées dans des filaments
briflants et fin comme de Ia xoie.
lly a une cinquantaine d’années,
lors de I’établissement de Ja premiére
ligne tdicgraphique a Java. on fit choix
des kapuks comme poteaux télégraphi- |
ques, Hi +utét la demande ‘de ces arbres
s'accrut a lel point qu’il fallut en plan-
ter, ce qni alira lattention sar les grai-
nes et la laine qu’ils produisent ea
granule abondance. Cette graine renfer-
me de 20a25e¢/o d@’huile utilisées en
Holiande dans la fabrication de savons
— —
~ Lientrée générale est de 50 centimes.
La levée du rideau se fera 4 2 heures
preécises.
Une causerie sera faite par Mr Kléber
Cantzve, licencié en Droit.
Ligne Hollandaise
Ce matin est entré le sjs_ « Prins Wil-
lem If » avec les passagers suivants ve vant
de New-York : .
Fréres Paul de la Croix et Archange, M*
Moses Btesh, Mathilde Bresh, Georges,
Hamari, Edouard Mews, Paul Robelin,
Edgard Furbush, Léon Piciotto.
Conseils de bonns femme
Les bienfaits du citron
Une plaisanterie bien connue des enne-
iis de la thérapeutique est de dire : «Pre-
nez vite ce reméde pendant quii frit du
produisent égal:ment. bien », c’est-A-dire tant que la réclame lui
naa mo cnet w= donne la vogue. Mais il est aussi des re-
ReENwSEIC MN EMENTS ft ainedes trés impies gue l'on est ¢tonnd de
MET EQROLOGIQU E® | voir se maintenir A travers les ages en pre-
IIbservatoire inant, i certaines époques, un air de « nou-
DU veauté » , de découverte tout 4 fait amu-
te poe Se ant
SINAESE COLLEGE St-MARTIAL [O° ,
SES E COLLEGE St-MARTIAE En cette categorie, nous placerons le ci-
oo DB ’ Pp
troz employé déja dans l’antiquité sous la
La laine, quoique fine, plus élastique
et plus résistante que la fibre de coton,
ne peut cependant étre lissée ni tilde,
les filaments étant trop cassants et trop
courts, mais elle est lrés recherchée com-
me ouate véxétale pour garnir les oreillers
ct coussins 4 la place de duvet, des ma-
telas, et pour rembourrer des siéges,
préférés dans les tropiques 4 cause de
leur grands douceur et légérete. ;
Un arbre rapporte au bout de trois
ans; quand jl est arrivé & son entier
dévelo; pement, i] fournit 1.000 a 1.500
fruits par an. A Le Noavelle-Guinée on
en plante en grand nombre le long des
routes, celle culitre étant facile et Ja.
crative. O. proce le par semis.
Mn 189.0 Pexportation de Java de cette
Maine a dépassé mille tonnes. Inde,
Ceylan, la Jamaiyue et l’Austrslie en
. Jecor 3 Ocrosre forme ot elle nous apparait actuellement,
Barometes a midi 76l 4 | contre !es rhumatismes, en cure rationnelle
‘inimum 21,1 |ailant en augmentint de dose jusqu’i 20
Ten pecatars) aiiaum 32.4 | Par quantite semblable, de deux jours en
deux jours, pour redescendre ensuite au
Moyesne diurne de la température 27,0 | premier nombre. D’abord deux fois de sui-
Le ciel a été clair jasqu'a 3 h. et est de-]€ 55 Puls 10, 15, 20, ¢n redescendant
e
aiorstoute la gamme 15, Io et §,
sucrant au besoin avee un peu de sacchari-
ue qui te rendra moins acide sans inconve-
nieat, ce produit é:ant plus doux que le su-
cre ordinire et s’employant par conséquent
en moindre quantireé.
C.tte cure au citron, trés connue des
artheitiques, se frit en espagint Vabsorp-
tion du jes médicamenteux, en evitant
den peondre daranut Uhoure gui pricede
les repas, diin de ne pasmioodiier ic sue gas:
venu .trés-nuageux depuis 5 h.
Eclairs au N E depuis 6 h.
Le barometre n'est pas monté davantage.
J. SCHERER
Ordre des Avocats
Par Jipéche du Seerétaire d’Etatde fz
Justice endate du 27 Szeprembre, Messicurs
les avocats du Barreau de Port-au-Prince
sont invites A assister a la Messe du Saint-
a
L’ambassade francaisaattondue pro-
chainement a Casabianca éveille par-
tout un intérét considérable. M. Re-
gnault sera accom pagné du général
Lyautey et l’amiral Philibert ainsi que
de nombreux officiers. ;
Paris.— Les puissances signataires
de laConvention d’ Aigésiras, 4 l’excep-
tion de |’Espagne, ont accepté le3 me-
sures dictées par la France, en vue|gé
d’empécher l’iutroduction de la_ con-
trebande de guerre au Maroc. Malgré
les réserves espagnol«s, les mesures
en queslion seront mises en pratique.
Dans sa prochaine entravue 4 Ra-
bat avec !3 Sultnn Aabd-el-Aziz, Mr
Regnauli, ministre de France, qui a
été invité A rendre visile 4 Sa Majes-
té qui ast maintenant en route pour
la ville sainte, formulera les deman-
des snivantes; le réglement de toutes
les anciennés réclamationsdela Frau-
ce antcérieures et postérieures au Meur-
tee du Docteur Mauchamp ; 2° arran-
yemant définitif pour la police de ta
zone frontiécve alpérienne ; 3° régle-
ment de l’affaire de Casablanca com.
prenant une contribution de guerre et
le paiement d'une ancienne indemni-
té aux citoyens francais quiont souffert
du mouvement anti-étranger ; 4° exé-
cution immediate des réformes pré-
vues par la Convention d’Algésiras en
commengant par Vinstallation dans
les ports de la police franco-espa-
gnole.
CASABLANCA. — Des représentants
de la tribu des Médionnas sont venus
se pla ndre an général Drude d’avoir
été attagués par des Marocains a
cause de leur soamission aux condi-
tions de la France; le général Drude
répondit que si les Médionnas avaient
été assez forts pour attaquer tes trou-
pesinternationales, ils pouvaient se
défendre cux-meémes contreleurs pro-
pres ennemis.
a
inondations dans lo midi a
Vitinéraire de son voyage qui
mence aujourd'hui. Aprés avoir
a Marmande, chef-lieu d'arrg
ment la journée de dimanche, g
rendra directement a4 Montrm
chef-lieu du département der’
Le président sera accompagné gy
Pichon, ministre des affaires |
res, et de °M. Milliés Lacroig,*;
nistre des colonies. a
* Le Président de la République
arti avec Mr Barthou de Mont
ier soira 9h. 30, ect est arrivg
matin & huit heures & Mezir par
temps “spiendide. Aprés une’ ¥
aux autorités ian cours de laq
des discours furent prononcés per
maire et M. Fallitres, le P
monta dans un landau avec
Barthou, Lane; et Mallard qui se
ses hodtes 4 Loupillon ott ils arriy
vers 9 heures.
Panis. — La pluie continue a tom
ber dans certaines parties inondées
du Sud de la France ; mais dansle.
semble, la situation s’est baau
améliorée. Le Président Falliéres qa
a visité la région inondée, a déci
de visiter le Département de la
ronne avant de rentrer a Paris.
Havre. — Café Haiti — Cap: &
Panis. — Rente : 94.25.
ate om
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Rogaons 2 la Maitre d’Hotel
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Haricots verts sauteés au vin rouge
Riz blane au lard
Esprit qui sera célébrée 4 Ia Cathédrale, a
occasion de la réouverture des tribunaux,
le 7 octobre courant, 1 8 heures du mstin.
Port-au-Prince, le 3 Octobre 1907.
Francois Ms1tHON
Une Necuvelle Statistiqus
Les savantss’amusent comme ils peuvent,
M. Lino Ferriani a imaginé ce curieux
divertissement :
Désirant connaitre les raisons secretes qui
pouvaient pousser une jeune fille 4 se ma-
rier, il a interrogé quatre-vingt-quinze com-
patriotes. ( Pourquoi pas cent, cela edt été
plus commode pour le dénombrement ? )
Or, ces jeunes personnes, Agées de quinze 4
dix-sept ans, ont répondu dans les propor-
tions suivantes :
§ pour sortir seules ;
IO pour s'amuser ;
5 pour voyager ;
7 pour avoir un domicile particulier ;
6t sans motit explicable..., parce que... ;
trigue, ex quoigeil soicun des invilleurs
digestits, pris en grog froid og chad dans
les cas de crampes d’estomic.
Du reste le citron n’es:-il pis une pana-
cée universelie ? La limoaade, préparée
comme breuvage. rafraichit et tonifie ala
fois. L’action du fruit d’or est trés marquée
sur !es vers des petits enfints, et dans les
affections de la peau. Les mayglors en fone
une grande consommation contre le scor-
but; comme spécifique et comme preserva-
tif de cetre maladie redoutable. D une ma-
nicre générale, le jus de citron cst préconi-
sé en guargarisme pour lutter contre les
maux de gorge.
Pour la toilette des ongles, le citron est
précieux encore et on l’emploie avantageu-
sement contre les engelures. D’autre part
un morceau de citron, maintenu sur un
cor, le ramollit dans l’espace d’une nuit si
parfaitement qu’on peut le soigner avec
une extreme facilité. Le méme traitement
est favorable pour la disparition des ver-
La langue japonaise en Russie
SAINT-PETERSBOURG. — L’Etat-ma- Pain perdu
2 er ne
- a
jor général a décrété lintroduction Fruits
de l'étude de la langue japonaise a Café
Académie militaire. 1/2 Vin
Nouvelles diverses ee
Mr Clémanceau conféra ce matin 2 . .
avec M. Pichon de retour de I’Hérault Electrothérapie
ou il accompagnait le Président de la __
République. La Président du Conseil
recut ensuite M. Kokovizof, ministre
des finances de Russie.
MALAGA. -— Oa travaille aujourd hui
a nettoyer la ville et 4 enlever !a boue
qui, dans certaires rues, dépasse
eux pieds et demi de l’épaisseur. —
Les progrés sont lents.
Mexico. — Le Président Diaz, en-
touré de tous les membres du cabi-
net mexicain, a recu ce matin a onze
heures, le secrétaire Root dans la sa!-
le des ambassadeurs du palais na-
tional.
Docteur C. GAVEAU,
Diplémé de l Université de Harverd
( Etats-Unis d’ Amérique. )
CABINET:
Coin des Rues Férou et du Cendre,
vis-a-vis de I’ Hétel Communal.
De 7 hrs. a 11 hrs. du malin.
De @hrs. a 6 hrs. de Paprés-widl.
3 ont décliné ;
pour fonder une famille.
bt aucune n’a parlé d’amour. Cela scan-
dalise M. Ferriani, et il a tort, car il de-
vrait savoir que les femmes, et méme les
jeunes filles, ne parlent d’amour que lors-
qu’elles sont assurées d’étre aimées.
Télégramme funébre
Nous apprenons la mort de Féneton
Fame, décédé 4 Kingston ( Jamaique ) le
rer Octobre, 4 l’Agede 81 ans.
Nos condoléances 4 la famille.
A. la Croix-des-Bouquets
A Voccasion de la f€te dd Rosaire, di-
manche 6 octobre, Mr Annacius Jean don-
mera, dans la cour de Nr Bénice Chicanau,
liteéraire
rue Calvaire, une
et thédtrale.
rues que !’on atténue aussi par des lavages
fréquents au jus de citron. Celui-ci de plus,
détruit les microbes quels qu’ils soient ; de
14 cette recommandation d’additionner de
quclques gouttes de ce jus toute eau sus-
pecte et de lui enlever ainsi ses principes
nuisibles.
M. M.
x.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES HECUES CE MATIN
Les événements du Maroo
Au Maroc on sigaale que le calme
parfait continue & régner & Fez et ses
environs.
Ovessa. — Un train, contenant 200
voyageurs, a été arrété et dévalisé
par une bande de voleurs. Plusieurs
femmes et enfants ont été blessés.
Catastrophes
Lesinondationsde |’Hérault ont pris
un caractére terrible de désastres.
Plusiours villages sont sous les eaux;
les voies du chemin de fer sont em-
portées en plusieurs endroits. Les
autorités sont sur les lieux.
Marseille, Toulon, Nimes et leurs
enviruns furent dévastés par de vio-
lents orages, la nuit derniére. — Les
rivieres ont débordé, causant ane vive
appréhension parmi les populations.
Le Président Falliéres en voyage
TRAITEMENT DES MALADIES
procédés nouveaux, efficaces,
en vogue en Europe et en
4e— Les affections sPECIALES ©
femme. 3
3° Les MALADES doivent savolrg
joard’bui ils peuvent étre cumRIa.
opération chirurgicale, par l
thérapie scientifiquement ve"
dans la plupart des maux doo! ©
fre Vhumanité. Et le médecia S
est appelé, dans l’intérét de 908
des, & les encourager et &
Le président Falliéres per suite des} souvent les plus graves.
LIGNE HOLLANDAISE
« PRINS WILLEM II»
aujourd'hui dans la soirée
: St-Marc.
: Pi sera de retour Dimanche, 6cou-
r continuer le méme jour
_— -Goave, Cayes, Jacmel, Cara-
oie
Port-au-Prince, le 4 Octobre 1907.
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ie." Transallantque
LeSteamer QUEBEC est atten-
du Mardi 8 courant.
L'itinéraire pour la cote sera
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ce, une canunette qui se garnit autloma- . ae . : . _ .
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