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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00152
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 2, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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qr ANNEE, N° 154
ET
ee we wae gome
-, me =
ae a A RT
ABONNEMENTS :
pan Mo's Une Gourde 0D’
DEPARTEMENTS & ETRANGER
Prais de poste en sus.
een <2 AS PES UR. PA EN
—————
eee tener
——— =
. Pour tout ce qui concerns VA
Nous avons en Haiti une ‘Iéyislation
meme dire
fs riche dont on peut .
pen de cit-
‘@elio a peu de lacunes ;
we courent risyue de mavoir p
Wiférées ct ce n’est pas seulement
prpur amour de la rhélorique que
gous disons « arsenal » en pariant de
‘nseinble de nos lois.
It ne leur manyue
tavient-on assez couramment,-c'ost
see executces. Et alors tous ccuXx
ise méient d@écrira sur les choses
fWhliques demandent & cors et a cris
fexécution et observance des lois.
-D’accord ; mais & qui le deman:l.-
ton ?
Le plus souvent aux gouvernants,
ta l’on se persuade voiontiers que
#é lois pour que le pays soit sauve
Oo oublie trop que les gouvernants
tsont pas un peuple a part, mais
tne partie de nos concitoy2ns aux-
Wels su trouve échoir le gouverne-
ent de la Révublique et que, avant
avoir été des administrateurs, ils
bat été des administrés et, comme
»Onteu a dzmander, eux aussi,
les lois fussent apphyuées.
Or, le maihour est que Vadiminist’s,
ten formulant son voeu, ne se Ze-
®parfois pas pour faire aux lois les
flagrantes infractions. C’est avec
; les peines du monde que le
priétaire d’une voiture privée ac-
Viiapot communale qui frappe
Yoltures ; le négociant importateur
aie les droits qu’A son corps dé-
ant et que parce qu’il lui reste la
té de les répéter sur le consom-
‘ar. Quant a celui-ci, c’est tn c2-
% qails’y résoudra. ;
US 8aVOns tous instinct de !’in-
“a il est si inné qu'il ne dis-
plus fue, Pas chez ceux qui sont
eve anes et auxquels le sacri-
Avec apparaitre léger.
areilles facons uelle
d’ad Dp . ¢ » gC
Mlolstrateurs voulez-vous
, 1% nous devenions a notre
Coat
le sens de faire ce que
devous faire nous manque et
8g 8 8 ee ee oes, eed
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| DIRECTEUR:
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tonstances de la vie publique ou pri |
as ét4,;de notre m
i
‘tations directes qui nous ont manqué.
quvune chose, |
PORT-AU-PRINCE (Haiti)
eHaln —
QUOTIDIEN
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| LE NUMERO 10) CENTIMES.
AVANCE
ere + ee = en eee
‘
ef
Sb
que nous transpoctons alors, avec une
extreme ficilité, nos habitudes d’en-
freindre dans m’importe quelle situa-
tion ott nous arrivons: elles font partie
aniere d’étre et c’est le ré-
sultat de ’éducation que nous avons,
our ainsi dire, respirée.
Pourtant, ce ne sont pas les exhor-
Ii n’v a pasa faire nos convictions :
V.3sU% SOMmes tous et d’avance imbus
du mal. Si la prescription constttu-
tionnelle qui veut que: «nul ne soit
censé ignorer la loi» n’est pas ponc-
tuellement réalisée et s'il est bien
vrai que ies ignorants de la science
iévale sont, comme tes sots, en MW-
mense majorité,— il n’est pas moins
‘vrai que, cu tres bonne moyenie,
nous so:nines plus ou moins cons-
gouvernants mont qua execute | cioats de iétat de mal Iégal dans le-
|
quel nous vivons.
Dans ces conditions, a quelle cause
faire remouter ce mal et qu’est-ce qu'il
nous :wanque vraiment pour voulolr
et savoir exesuter les lois, et, en en-
Visageant pits particuligrement les ad-
ministrés, pour favoriser ainsi la tae
che des adiministrateurs ?
s
*-*
Remarqious d’abord que l'un des
vieus de votre puisssance législative,
est d’abuser. Nous avons trop de lois.
Et nous avons trop de lois, parce
que nous attachons trop de prestige
aux textes. Chaque fois que nous vou-
lons faire une chose, nous la décré-
tons et il nous semble qu'il suffit
qu'elle soit décrétée pour passer d’em-
blée dans !es mesures et dans les ha-
bitudes. Quand lexécution est vral-
ment trop pénible, nous nous conso-
ions sur le Dura lex, sed lex.
Je n’exagere pas en affirmant que
la plus grande partie de nos fonction-
naires connaissent trés mal, quand
ils le connaissent, les textes qul ré-
gissent leurs fonctions.
Ajoutons a la multiplicité des lois
le {étichisme dont elles sont Vobjet
et qui, loin de les respectabiliser, con-
tribue fortement ales rendre désuétes :
la corde dogmatique, s’use, & la trop
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE POUX, 45.
7 an eee ee ee
~m: ee nertapndenie ey —_ =.
NITES. Ee ee a
administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur
!
a es ne eo
ee
oe ee eee eee eee ee oe
Tee ee ee ae
:
we 2 TS cae —a-
aS err me
a tout ee quin’y a point trait ou qui
ee ae ee re ee en we ee
MERCREDI, 2 OCTOBRE 1907.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou oon de soot pas remia.
ee oe, oe en oe oS ree ee acre. om soy
omen ae a
+ ee on.
ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
tirer. En meélant trop le nom de Dieu,core peu avancées dans les voies du
“Pprogcés matériel et de la richesse,
n’y airait que indirectement, nous le;e’est vouloir obliger un paysan bre-
dépouillons de sa force et de sa yran-
deur, et couramment nous arrivons 2
lavilir dans et par iotre langage.
Je dois faire obsarver que tout ce
que je vais dire par la suite sur la
multiplicité de nos lois ct le fétichisme
faux dont on les entoure, est pure-
ment de la critique, sans qu’il s’agis-
se encore de ia cause qui,a mon hum-
ble point de vue, crée a ces lois le
ciscrédit qui les frappe.
Ceci dit, mentionnons également le
défaut d’appropriation assez fréquem-
ment dénoaceé. Il est un peu consolant
de penser que, assez souvent,
lois restent sans exGcution parcequ’el-
les n@¢s’adaptent pas toujours anx
circonstances de lieu et de temps. On
sait Comment nous avons eu notre
principal recucil de lois civiles: en
copiant servilement, et) presque sans
moditication, le texte que des juris-
consultes francais offraient & uoe na-
tion vieille de plusieurs siécles, riche
de séculaires traditions, et qu’un
césarisme outrecuidant s’était propo-
‘de faice dévier de son axe social.
Il en est ainsi de toutes nos Cousti-
tutions directement inspirées de la
Déclaration frangaise des droits de
Vhomme et de esprit constituant de
nos anciens matltres
Je veux étre juste et concéder que,
suns orientutionet égarés dans la nuit,
il nous fallait un exemple a imiter et
que nous avous choisi Celui-la. Le sie-
cla que nous venous de vivre doit
pourtant nous persuader que cette
route n’était pas la bonne et je signale
cela en passant A ceux qui me con-
tredisent en s‘anpuyant sur des argu-
ments tirésdenotre naturel etde notre
tempéramen!.
Nous n’avons pas sn comprendre
le danger qu’il y a de compliquer, par
une législatioa inopportune, la vie pa-
blique des pays simples, et 4 ce point
de vue, la vérité sociale nous donne
amplement raison de demander des
voies meilleures a la nation anglaise
qui, malgré son état social avancé,
réalise le plus les conditions d’exis-
tence des pays simples.
« Imposer nos régimes constitution-
nels, ditun écrivain remarquable de
la science sociale, A des contrées en-
mS)
ion & manger dans dea la vaisselle pla-
te, A prendre un valet de chambre et
i se montrer chaque jour dans unclub
élégant ; c'est le soumettre aux mil-
le contraintes qu’accepte volontiers
Vhomme élevé et fagonn’ tout expres
pour cela. C’est une véritable tyran-
nie. »
s *
*«
Or, cette tyrannie sociale a été im-
posée a la nation haitienne par une
puissance léyisiutive mal inspirée dés
Vorigine.
Et voila autant de considérations
nNOS | respectables qui expliguent comment
les actes constitutifs inémes de no-
ire société encadrent mal catte société.
Mais, méme mal encadrée, la socié-
té haitienne pourrait encore tenter d’é-
voluer et, n’y réussissunt pas, pour-
rait au moins prendre conscience d’el-
le méme, se ressaisir et se refaire sa
voie, s’il ne lui manquait pas un fac-
teur important du progres social, et
c’est & cette lacune que je n’hésite pas
a faire remonter la cause premiére
de notre mépris des textes de lois, et
d’une facgon générale, de notre malai-
se social.
Ce facteur, c'est le dirigeant social,
ct mous verrons demain en quoi con-
sistent ces dirigeants sociaux.
ee SS ES NL a
TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marpi rer Octosrae
Barométre 4 midi 761,2
minimom 21,1
Te capérature}masimum 32,0
Moyenne diurne de la température 24,5
Le cicl a été clair jusqu’4 1 h. et couvert
depuis 5 h.
A 7h. une f-rte pluie d’orage marquant
au pluvio.nécre 36 millimetres.
La brise de mer réguliére ; pendant la
pluie le vent a souffié de toutes les direc-
tions.
Le barométre baisse encore.
PAITS DIVERS
Mariage
Nous avons regu le faire-part du mariage
de Mile Jucra Lanens avec Mr Lion FE-
QuiIERE.
La bénédiction nuptiale Jeur sera donnée
le samedi 19 octobre prochain, 4 7 heures
du matin, en l’Eglise Cathédrale.
Nos complimen:s aux futurs ¢époux,
Echo de Port-de-Paix
Prestation de serment
Monsieur Necker Lanoix, récemment re-
gu licencié en droit, a prété 1a semaine
derniére, le serment traditionnel devant les
membres du Barreau de Port-de-Paix et de
quelques notables de la ville. Des paroles
élogieuses lui furent adressées en Ia cir-
constance par le Doyen du _ Tribunal, le
Commissaire du) Gouvernement et quel-
ques avocats. La manifestation fur solen-
nelle, avec un cachet de profonde sympa-
thie.
Monsicur Necker Lanoix, piocheur
émérite, doué d’une culture ratinée de
intelligence, a laissé d’agréables souvenirs
i Vécole de Droit de Port-au-Prince ; il ne
manquera pas, icoup sir, d’apporter sa
part de lumicre dans le Barreau de Port-
de-Paix, qui se trouve, actuellement, dans
une yrande pénurie d’avocats.
Arrivage
Ce matin est entré le sts Valdivia avec
les passagers suivants venant de :
Gonaives : W. Woil, Louise Dorval,
Me Léo Alexis, Mme Ed. Supplice et 3
enfants, E. Mathon, Vve Poitevien, Flotte
Barbot fils, Beauharnais Jn Francois, Mme
Moise, C. Karwas, Salim Jean, M. Joseph.
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Inague, New-York
et l'Europe par le steamer «GR.ECIA® se-
ront fermées ce soir 2 du courant a 4 heures
précises.
EtCelles pour Petit-Goive, Jérémic, Mon-
tego-Bay, Jamaica par le steamer « VAL-
DIViA » ce soir A 4 heures précises.
Port-au-Prince, le 2 Octobre 1yo7.
Administration Postale
L’Administration Générale des Postes
porte 4 Ja connaissance du commerce et
du public, qu’a partir du premier Octobre
de cette année, if sera vendu dans ses gui-
chets des coupons-réponse au prix de six
centimes, or, chaque coupon représentant
trente centmes; 0.30 de franc pour faciliter a
expéditeur qui l'enverra dans sa lettre, un
accusé de réception de sa correspondance
par le destinataire 4 I’étranger,— la réponse
étant payée d’avance par l’expdéditeur.
L’Administration échangera, de méme,
dans ses guichets, contre un timbre poste
de 5 centimes chacun des coupons-réponse
dont seront porteurs les destinataires des
correspondances regues de |’étranger.
Port-au-Prince, le 30 Septembre 1907,
Echo de Jérémie
Excursion ‘de Callas ad Brégard
Il est sept hcures du matin. Au nombre de
dix, suivant ’heureuse initiative de notre ami
Chassagne, nous quittames la ville a lallure
douce de nos chevaux pour nous rendre a
« Callas «. Un souffle agréable s’évapore de
partout sous les rayons du soleil levant et
1 nous pénétre lame. Il fait beau et il
nous semble que c’est une de ces journées
qui commence, ou le ciel plus serein et plus
por o0 lair plus léger et plus tranquille, ot
brise plus douce et plus caressante sem-
blent promettre le: bonheur a tous, l’apaise-
ment et l’oubli de nos maux, une de ces jour-
nées enfin o0 la joie de vivre nous pénétre
Pisat vexhaler on parfum alanguisernt ws
8 an » un
baume qui s‘infiltre en nous et, nous procu
rantun bien étre physique nous prédispose aussi
aux réves ermehanteurs qui nous sont réservés
au cours de notre excursion. a:
Apres une heure de voyage a peu pres,
notre cavalcrde franchissait lenclos du vieux
pére Dabout qui, malheureusement n’était pas
chez lui ce jour-la pour nous recevoir ; mais
nous fumes largement dédommagés de son
absence par le si cordial accueil que nous
recimes de ses charmantes filles. Elles nous
offrirent 4 descendre ect pendant que nous
attachions nos chevaux, elles prépa rérent
pour nous le dejedner.
Je n’cus pas entrepris de faire la relation
de cette charmante perégrination a « Callas »
si ce n’était pour faire un pale crayon des
impressions que j'ai regues de ces sites en-
chantés ; car dés rotre arrivée, a premiére
vue, une scéne touchante de la vie champe-
‘renous Chit réservée. Sous un tres vieux toit
de chaume, un pauvre vicillard, type de cen-
tenaire Gtait assis au soleil et
* Ses yeux sans lumicce dais lors inoraes patt-
. | preres,
« Semblaicnt avoir acquis la dureté des pierres »
En effet, immobile comme il était sur sa
chaise de paille, cet homme ressemblait vrai-
ment a ce sublime Bouddha dont parle Fran-
gois Coppte. Pres de lui, une femme assise
pres Wun morticr, adécortiquait un panier de
cafe, en chantant un air) que rythmaient les
coups répetés de son piton et, pour compl¢ter
ce décor, un enfant nu, couche sur le = sol
humide, recevait les caresses d'un chien qui,
un moment auparavant, a notre approche
etait mis a abover de toutes ses torces.
Je délectais ce tableau et ne me = doutais
méme pas qu’un nouveau et bien plus typi-
que que celui-li nous ¢tait reserve.
Oh? oui, un peu plus loin, mon esprit est
sauisi d’étonnement, je reste muet devant la
Inagnificence du panorama qui s’offre a mes
yeux ; Car peut-on imaginer combien est grand
de la satisfaction que Yon éprouve de voir
Jerémiec, ce lieu qui nous est si cher, comme
a travers un prisine forme par lenchevétre-
ment des ravons solaires confondus avec les
dernicres brumes de Paurore. Du haut de la
montagne ou je metrouve place cettedoucc ville
natale parait encoreendormie, quoi qu'il soit
neuf heures duo matin. Je lenveloppe de mes
regards ct je scrute dans ce superbe horizon
qui S’Clargit devant moi, les endroits favoris
aux-quels je me rattache, « La Pointe, L’Em-
Houchure », de toute la distance de leur arc,
dans Tequcl ia ville se trouve insérée se pro-
loagent jusque bien avant dans Ia mer dans
une alanguissante majesté, et Focéan que Von
contenmple de sihaut, se mélant avee les lueurs
Dlaneches de Vazur, scinble ne former qu’un
immense bain Wargent dilue.
Que Cest beau f...) Ainsi quill arrive a des
enfants étonneés, nous ne ptines nous empé-
cher de poussercette exclamation de surprise.
Mais il se faisait tard ct la faim conmimen-
cait a nous tirailler l'cstomac, vite nous en-
trimes chez nos hotesses et primes notre deé-
jeuneren cavalier ct a la borie franquette.
in grog ensuite est avale avant de saluer ces
aimables gens, ct enfourchant nos betes nous
quittames « Callas » pour « Brégard ».
Je renonce a fvire la relation des péripéties
amusantes que nous avons traversées au cours
de cetle longue route ; a vous exposer les éga-
rements dans les chemins tortucux, les dis-
cours joyeux qui ont ¢ié prononcés par ci et
par lA, ilm’en faudrait trop dire, seulement
avant de faire {notre entrée a « Buvette »,
tandis que du haut d’un sommet, on contem-
plait la « Grande Rivi¢re » impassible et si-
nueuse dans une masse de verdure, quelques
amis restés en arri¢re avec moi, échangérent
de chaleurcuses protestations damitié provo-
quees par notre vif état débricté....,.
Quelques pas encore. nous voici arrivés au
bout de notre excursion, 4 la « Renaissance »
La gaicté,f cette gaieté joviale, franche et sin-
cére rayonne partout ct se manifeste par son
expansion libre et ardente. Des demoiselles
sont la et a leurs égards, on fait... de son
mieux pour se montrer correct. tnfin pour
nous sauver de la situation, S.oodley qui était
Roide la Féte ouvre la série des discours,
aprés notre ami Dodo prend la parole et dit
gue'ques mots au hasard, puis illa remet au
SECRETAIRE DU GENERAL qui lui-méme la ren-
voie 4 Cédras qui, enfin la jette 4 Nicolas pour
la cléture.
Et je vous dirais que dans toute eette suite
de bavardages, on n’a p.rlé que de rien....
Enfin, c’est sous les charmes de eette agré-
able matinée entre amis que nous regagnames
la ville, en nombre maintenant trés restreint,
quand un distingué consul et un charmant
garcon nous invitérent chez eux of nous con-
tinuames afestoyer jusqu’al heure de l’aprés-
m
Jérémie, le 24 Septembre 1907.
Ls Manguis pe XXX.
A A A I A RE RR RR er
ae
Nouvelles itrangcrts
DEPECHES RECUES CE MATIN
Les provinces inondées
Panis. — Rente 94 15.
Caté Haiti Cap : 41.50.
En présence des immenses désas-
tres causés dans le Midi par les inon-
dations, le Président Fallieres, apres
entrevue avec M. Clémenceau a Ram-
bouillet, décida de modilier le pro-
gramme de son voyage dans le Lot
et Garonne.
M. Falliéres accompagné de MM.
Pichon. Barthou et Millies-Lacroix,
quila Parris samedi soir pour Mar-
miinde, ot it a passé Ia journée di
manche. IEs’est rendu ensuite d Mont-
petlicr dot il est parti ce matin en
automobile pour visiter les Commu-
nes inondées environnantes. Le Pre-
sident a continué son voyage jusqu’a
Adge.
Li peste a Oran
La peste banonique a fait son ap-
parition a Oran, ott on signale 4 déces,
et 12 autres cus sont en vole ,de gyue-
rison. Des mesures énergiques out été
prises pour enrayer VPépidéemis.
ORAN. — Il vy a eu jusqu’a présent
& dévés dus a peste et le noinbre des
cas actuellement soignés a l’hopital
est de douze.
Suites d’inondations
Beziers. -— ( Hérault ). — Un déta-
chement de soldats de génie a été
envoyé a Thiebery, ou la situation de-
vient menagante. — Ce village est
couvert d’une couche d’eau de dix
pieds de profondeur. Une feinwme °t
son enfant ont été entrainés par les
flots, sans que les témoins de cet ac-
cident aient pu leur porter secours.
La pluie a reconmencé a totmber ce
solr.
Paris. — Les orages qui désolent le
midi de la France, ‘ont sévi aujour-
Whuisur la partie Est du département
du Var; la récolte des raisins est to-
talement perdue. La pluie a causé de
grands dégats dans le port ect dans
Varsenal de Toulon. La vieille feégate
« Lu Guerriere » a été inondée et ce
n’est qu’aux prix des plus grands ef-
forts qu’on la empéché de couler.
PaARIs. — Une dépeéche de Marscille
dit que des pluies torrentieiles vat
inonodé les bas quartiers da la ville.
Prix de l’Aéro-Club
Panis. — Les ballions prerant part a
la course du prix de VAéro-Ciub de
France, sont partis cet apres-cidi Cu
jardin des Tuileries. Le dépact s'est
effectué par une pluie torrentielle ; le
vent qui soufflait du sud, a ‘entrafné
les concurrents dans fa direction des
cétes anglaises.
Les nutious représentées sont: la
France, i’Allemagne et la Belgique.
Parmi tes aéronautes, se trouvent le
comte de Saint-Victor, le comte Daul-
tremont et M. Léon Barthou, frére du
ministre des travaux publics.
Gréves
La Havane. — La gréve des em-
ployés de chemins de fer s’accentue.
Aucun train n’a pu circuler aujour-
d@’hui. Au moment ov il allait entrer
en gare de la -Havane, l’express de
Santiago a été arvété par les grévistes.
Ceux-ci ont voulu assaillir le mécani-
cien, mais la prompte arrivée de la
police les ont empéchés.
CIENFUEGOS. — Tout le
des cafés et des restaurants pereonad
de se mettre en gréve aujourd’hai
demande le paiement des salaires
monnaie américaine. a
Le Vénézuéla et les Etats-Unis
WASHINGTHON. — Mr Russel: ai
nistre américain 4 Caracas, a inform
le Département d’Etat que le Gourer.
nement Vénézuélien lui a versé aâ€
part des recettes des douanes
mois{d’aout qui revient aux Etats-Unis
comme acompte sur la somme
leur a 6lé allouée par le tribunal dg.
bitrage de la Haye. M. Russel ajoute
que le versemeut du mois de Septem.
bre s’effectuera bientdt.
Nouvelles diverses
SAINT-PETERSBOURG. — Le général
Kaulbars, gouverneur-général d' Odes
sa, a été révoque.
Tokio. — Le Secrétaire a la guerre
des Etats-Unis. Mr Taft, continue a
étre Pobjet de sympathiques ovations
au Japon.
PROVINCETOWN ( Massachusset) —
Le croisecur américain « Desmoiness
et le bateau réfrigérateur américais
«Glassiers », se sont abordés hier
pres de Barnskole. Les deux navires
se sont dirigés sur Boston poor y
procéeder a des réparationa.
La Haye — La conférence de ls
paix a commencé a se dissoudre.
CASABLANCA.-— Les otages des trois
tribusmarocaines quise sont soumises |
aux conditions de la France, ont étére
mis aujourd’hui au général Drude.
Mr Briand a prononcé 4 St-Che
mond un grand discours politique.
D> nouveaux otages ‘sont arrivés
matin a Casablanca. La situation et
calme partout. |
Maonip. —- Les inondations ont fat
116 victimes 4 Malaga ; 86 cadavre
ont été retrouvés. ‘
Le président du conseil conféra
matin avec les ministres du commef-
ce et des travaux publics.— Il recat,
ensuite, Mr Lafferre, député de I'Hé
rault, qui venait l’entreten:r de la%
tuation des régions sinistrés Gerace
département.
Mr Clémenceau se rendra & Amiens
le six Octobre, of il présidera lina
guration du monument de René
blet, ancien ministre.
Mr Viviani se rendra demain #
Pont-Debeauvoisin (Isére ) od i |
sidera une féte de la Mutualite-
Mr. Briand sera demain et lund
St Chamond, od il présiders le
gres socialiste et va passer fa jour
de mercredi 4 St Etienne. sai
Mr Gaston Guyot, mini-tre plen
tentiaire et délégué-porteur de
runt marocain, est arrivé ce M
aris ; il fut regu par M. Pichoa.
Gardes ruraux et maraudeurs
La HavaNne. — Un détachemeat
gardes ruraux a poursuivi ule va
de quatorze maraudenrs qual ®
faitune apparition dans /a pe
de Santiago. Apras un éching!
coups de feu, les bandits se #00
persés. Le Gouvernement ne jit
que l’apparition de ces band
quelque chose a faire avec le ore
révolutionnaire qui vient dé&e™
couvert.
Le capitaine Dongherty, chet
arde rurale de Santiage. os ‘
@ poursuite des bandits. .
que ceux-ci seront captarés. rest
Le calme régoe dans les a8
ties de I'fle.
sore ‘
DEJEUNER DU 2 OCTOBRE
MIDI A 2 HEURES
Prix: G. 2.60
Beurre glacé
Radis
Gros bouillon de coq ad la créole
Pieds de mouton a la Poulette
Filet Mignon aux pommes
Haricots rouges cn sauce
Riz blanc a PAnglaise
Créme au chocolat
Fruits
Café
4/2 Vin
D' EDMOND HERAUX
Revenu de son voyage aux Etats-
Unis d’ Amérique, le Docteur Edmond
Héraux se tient 4 la disposition de ses
cients et du public, 34, Rue des Ca-
sernes.
Pourva d@appareils électriques per-
fetionnés apportés des Etats-Unis et
produisant Velectricité statique, les
Rayous X, les courants de haute freéy
quence, les courants de haute tension,
les courants sinusoidaux, les courants
faradiques et les courants continus, le
De Edmond IHéraux entreprendra, d’a-
pes les principes et la technique de
¢Arsonval, d’'Oudin, de Tesla, de Du-
bois Reymond, de Morton, de Mon-
uel, Goeigt et de Massey, le traitement
des maludies Suivantes:
Cancer, LUPUS, NEURASTHENIE, NE-
vaaLGic, HYSTERIE, HYPOCONDRIE,
PaRALYSIE, ATAXIE LOCOMOTRICE, RHU-
MATISME, GOUTTE, SCIATIQUE, ARTHRI-
TE DEFORMANTE, GHOREE, PARALYSIE
AGITANTE, ASTHME, /-PILEPSIE, ECZEMA,
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Nous avons en Haiti une ‘Iéyislation
meme dire
fs riche dont on peut .
pen de cit-
‘@elio a peu de lacunes ;
we courent risyue de mavoir p
Wiférées ct ce n’est pas seulement
prpur amour de la rhélorique que
gous disons « arsenal » en pariant de
‘nseinble de nos lois.
It ne leur manyue
tavient-on assez couramment,-c'ost
see executces. Et alors tous ccuXx
ise méient d@écrira sur les choses
fWhliques demandent & cors et a cris
fexécution et observance des lois.
-D’accord ; mais & qui le deman:l.-
ton ?
Le plus souvent aux gouvernants,
ta l’on se persuade voiontiers que
#é lois pour que le pays soit sauve
Oo oublie trop que les gouvernants
tsont pas un peuple a part, mais
tne partie de nos concitoy2ns aux-
Wels su trouve échoir le gouverne-
ent de la Révublique et que, avant
avoir été des administrateurs, ils
bat été des administrés et, comme
»Onteu a dzmander, eux aussi,
les lois fussent apphyuées.
Or, le maihour est que Vadiminist’s,
ten formulant son voeu, ne se Ze-
®parfois pas pour faire aux lois les
flagrantes infractions. C’est avec
; les peines du monde que le
priétaire d’une voiture privée ac-
Viiapot communale qui frappe
Yoltures ; le négociant importateur
aie les droits qu’A son corps dé-
ant et que parce qu’il lui reste la
té de les répéter sur le consom-
‘ar. Quant a celui-ci, c’est tn c2-
% qails’y résoudra. ;
US 8aVOns tous instinct de !’in-
“a il est si inné qu'il ne dis-
plus fue, Pas chez ceux qui sont
eve anes et auxquels le sacri-
Avec apparaitre léger.
areilles facons uelle
d’ad Dp . ¢ » gC
Mlolstrateurs voulez-vous
, 1% nous devenions a notre
Coat
le sens de faire ce que
devous faire nous manque et
8g 8 8 ee ee oes, eed
SS
| DIRECTEUR:
i
|
ee a ener oer Sa
‘
tonstances de la vie publique ou pri |
as ét4,;de notre m
i
‘tations directes qui nous ont manqué.
quvune chose, |
PORT-AU-PRINCE (Haiti)
eHaln —
QUOTIDIEN
ge gg
| LE NUMERO 10) CENTIMES.
AVANCE
ere + ee = en eee
‘
ef
Sb
que nous transpoctons alors, avec une
extreme ficilité, nos habitudes d’en-
freindre dans m’importe quelle situa-
tion ott nous arrivons: elles font partie
aniere d’étre et c’est le ré-
sultat de ’éducation que nous avons,
our ainsi dire, respirée.
Pourtant, ce ne sont pas les exhor-
Ii n’v a pasa faire nos convictions :
V.3sU% SOMmes tous et d’avance imbus
du mal. Si la prescription constttu-
tionnelle qui veut que: «nul ne soit
censé ignorer la loi» n’est pas ponc-
tuellement réalisée et s'il est bien
vrai que ies ignorants de la science
iévale sont, comme tes sots, en MW-
mense majorité,— il n’est pas moins
‘vrai que, cu tres bonne moyenie,
nous so:nines plus ou moins cons-
gouvernants mont qua execute | cioats de iétat de mal Iégal dans le-
|
quel nous vivons.
Dans ces conditions, a quelle cause
faire remouter ce mal et qu’est-ce qu'il
nous :wanque vraiment pour voulolr
et savoir exesuter les lois, et, en en-
Visageant pits particuligrement les ad-
ministrés, pour favoriser ainsi la tae
che des adiministrateurs ?
s
*-*
Remarqious d’abord que l'un des
vieus de votre puisssance législative,
est d’abuser. Nous avons trop de lois.
Et nous avons trop de lois, parce
que nous attachons trop de prestige
aux textes. Chaque fois que nous vou-
lons faire une chose, nous la décré-
tons et il nous semble qu'il suffit
qu'elle soit décrétée pour passer d’em-
blée dans !es mesures et dans les ha-
bitudes. Quand lexécution est vral-
ment trop pénible, nous nous conso-
ions sur le Dura lex, sed lex.
Je n’exagere pas en affirmant que
la plus grande partie de nos fonction-
naires connaissent trés mal, quand
ils le connaissent, les textes qul ré-
gissent leurs fonctions.
Ajoutons a la multiplicité des lois
le {étichisme dont elles sont Vobjet
et qui, loin de les respectabiliser, con-
tribue fortement ales rendre désuétes :
la corde dogmatique, s’use, & la trop
REDACTION-ADMINISTRATION
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administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur
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oe ee eee eee eee ee oe
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MERCREDI, 2 OCTOBRE 1907.
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tirer. En meélant trop le nom de Dieu,core peu avancées dans les voies du
“Pprogcés matériel et de la richesse,
n’y airait que indirectement, nous le;e’est vouloir obliger un paysan bre-
dépouillons de sa force et de sa yran-
deur, et couramment nous arrivons 2
lavilir dans et par iotre langage.
Je dois faire obsarver que tout ce
que je vais dire par la suite sur la
multiplicité de nos lois ct le fétichisme
faux dont on les entoure, est pure-
ment de la critique, sans qu’il s’agis-
se encore de ia cause qui,a mon hum-
ble point de vue, crée a ces lois le
ciscrédit qui les frappe.
Ceci dit, mentionnons également le
défaut d’appropriation assez fréquem-
ment dénoaceé. Il est un peu consolant
de penser que, assez souvent,
lois restent sans exGcution parcequ’el-
les n@¢s’adaptent pas toujours anx
circonstances de lieu et de temps. On
sait Comment nous avons eu notre
principal recucil de lois civiles: en
copiant servilement, et) presque sans
moditication, le texte que des juris-
consultes francais offraient & uoe na-
tion vieille de plusieurs siécles, riche
de séculaires traditions, et qu’un
césarisme outrecuidant s’était propo-
‘de faice dévier de son axe social.
Il en est ainsi de toutes nos Cousti-
tutions directement inspirées de la
Déclaration frangaise des droits de
Vhomme et de esprit constituant de
nos anciens matltres
Je veux étre juste et concéder que,
suns orientutionet égarés dans la nuit,
il nous fallait un exemple a imiter et
que nous avous choisi Celui-la. Le sie-
cla que nous venous de vivre doit
pourtant nous persuader que cette
route n’était pas la bonne et je signale
cela en passant A ceux qui me con-
tredisent en s‘anpuyant sur des argu-
ments tirésdenotre naturel etde notre
tempéramen!.
Nous n’avons pas sn comprendre
le danger qu’il y a de compliquer, par
une législatioa inopportune, la vie pa-
blique des pays simples, et 4 ce point
de vue, la vérité sociale nous donne
amplement raison de demander des
voies meilleures a la nation anglaise
qui, malgré son état social avancé,
réalise le plus les conditions d’exis-
tence des pays simples.
« Imposer nos régimes constitution-
nels, ditun écrivain remarquable de
la science sociale, A des contrées en-
mS)
ion & manger dans dea la vaisselle pla-
te, A prendre un valet de chambre et
i se montrer chaque jour dans unclub
élégant ; c'est le soumettre aux mil-
le contraintes qu’accepte volontiers
Vhomme élevé et fagonn’ tout expres
pour cela. C’est une véritable tyran-
nie. »
s *
*«
Or, cette tyrannie sociale a été im-
posée a la nation haitienne par une
puissance léyisiutive mal inspirée dés
Vorigine.
Et voila autant de considérations
nNOS | respectables qui expliguent comment
les actes constitutifs inémes de no-
ire société encadrent mal catte société.
Mais, méme mal encadrée, la socié-
té haitienne pourrait encore tenter d’é-
voluer et, n’y réussissunt pas, pour-
rait au moins prendre conscience d’el-
le méme, se ressaisir et se refaire sa
voie, s’il ne lui manquait pas un fac-
teur important du progres social, et
c’est & cette lacune que je n’hésite pas
a faire remonter la cause premiére
de notre mépris des textes de lois, et
d’une facgon générale, de notre malai-
se social.
Ce facteur, c'est le dirigeant social,
ct mous verrons demain en quoi con-
sistent ces dirigeants sociaux.
ee SS ES NL a
TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marpi rer Octosrae
Barométre 4 midi 761,2
minimom 21,1
Te capérature}masimum 32,0
Moyenne diurne de la température 24,5
Le cicl a été clair jusqu’4 1 h. et couvert
depuis 5 h.
A 7h. une f-rte pluie d’orage marquant
au pluvio.nécre 36 millimetres.
La brise de mer réguliére ; pendant la
pluie le vent a souffié de toutes les direc-
tions.
Le barométre baisse encore.
PAITS DIVERS
Mariage
Nous avons regu le faire-part du mariage
de Mile Jucra Lanens avec Mr Lion FE-
QuiIERE.
La bénédiction nuptiale Jeur sera donnée
le samedi 19 octobre prochain, 4 7 heures
du matin, en l’Eglise Cathédrale.
Nos complimen:s aux futurs ¢époux,
Echo de Port-de-Paix
Prestation de serment
Monsieur Necker Lanoix, récemment re-
gu licencié en droit, a prété 1a semaine
derniére, le serment traditionnel devant les
membres du Barreau de Port-de-Paix et de
quelques notables de la ville. Des paroles
élogieuses lui furent adressées en Ia cir-
constance par le Doyen du _ Tribunal, le
Commissaire du) Gouvernement et quel-
ques avocats. La manifestation fur solen-
nelle, avec un cachet de profonde sympa-
thie.
Monsicur Necker Lanoix, piocheur
émérite, doué d’une culture ratinée de
intelligence, a laissé d’agréables souvenirs
i Vécole de Droit de Port-au-Prince ; il ne
manquera pas, icoup sir, d’apporter sa
part de lumicre dans le Barreau de Port-
de-Paix, qui se trouve, actuellement, dans
une yrande pénurie d’avocats.
Arrivage
Ce matin est entré le sts Valdivia avec
les passagers suivants venant de :
Gonaives : W. Woil, Louise Dorval,
Me Léo Alexis, Mme Ed. Supplice et 3
enfants, E. Mathon, Vve Poitevien, Flotte
Barbot fils, Beauharnais Jn Francois, Mme
Moise, C. Karwas, Salim Jean, M. Joseph.
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Inague, New-York
et l'Europe par le steamer «GR.ECIA® se-
ront fermées ce soir 2 du courant a 4 heures
précises.
EtCelles pour Petit-Goive, Jérémic, Mon-
tego-Bay, Jamaica par le steamer « VAL-
DIViA » ce soir A 4 heures précises.
Port-au-Prince, le 2 Octobre 1yo7.
Administration Postale
L’Administration Générale des Postes
porte 4 Ja connaissance du commerce et
du public, qu’a partir du premier Octobre
de cette année, if sera vendu dans ses gui-
chets des coupons-réponse au prix de six
centimes, or, chaque coupon représentant
trente centmes; 0.30 de franc pour faciliter a
expéditeur qui l'enverra dans sa lettre, un
accusé de réception de sa correspondance
par le destinataire 4 I’étranger,— la réponse
étant payée d’avance par l’expdéditeur.
L’Administration échangera, de méme,
dans ses guichets, contre un timbre poste
de 5 centimes chacun des coupons-réponse
dont seront porteurs les destinataires des
correspondances regues de |’étranger.
Port-au-Prince, le 30 Septembre 1907,
Echo de Jérémie
Excursion ‘de Callas ad Brégard
Il est sept hcures du matin. Au nombre de
dix, suivant ’heureuse initiative de notre ami
Chassagne, nous quittames la ville a lallure
douce de nos chevaux pour nous rendre a
« Callas «. Un souffle agréable s’évapore de
partout sous les rayons du soleil levant et
1 nous pénétre lame. Il fait beau et il
nous semble que c’est une de ces journées
qui commence, ou le ciel plus serein et plus
por o0 lair plus léger et plus tranquille, ot
brise plus douce et plus caressante sem-
blent promettre le: bonheur a tous, l’apaise-
ment et l’oubli de nos maux, une de ces jour-
nées enfin o0 la joie de vivre nous pénétre
Pisat vexhaler on parfum alanguisernt ws
8 an » un
baume qui s‘infiltre en nous et, nous procu
rantun bien étre physique nous prédispose aussi
aux réves ermehanteurs qui nous sont réservés
au cours de notre excursion. a:
Apres une heure de voyage a peu pres,
notre cavalcrde franchissait lenclos du vieux
pére Dabout qui, malheureusement n’était pas
chez lui ce jour-la pour nous recevoir ; mais
nous fumes largement dédommagés de son
absence par le si cordial accueil que nous
recimes de ses charmantes filles. Elles nous
offrirent 4 descendre ect pendant que nous
attachions nos chevaux, elles prépa rérent
pour nous le dejedner.
Je n’cus pas entrepris de faire la relation
de cette charmante perégrination a « Callas »
si ce n’était pour faire un pale crayon des
impressions que j'ai regues de ces sites en-
chantés ; car dés rotre arrivée, a premiére
vue, une scéne touchante de la vie champe-
‘renous Chit réservée. Sous un tres vieux toit
de chaume, un pauvre vicillard, type de cen-
tenaire Gtait assis au soleil et
* Ses yeux sans lumicce dais lors inoraes patt-
. | preres,
« Semblaicnt avoir acquis la dureté des pierres »
En effet, immobile comme il était sur sa
chaise de paille, cet homme ressemblait vrai-
ment a ce sublime Bouddha dont parle Fran-
gois Coppte. Pres de lui, une femme assise
pres Wun morticr, adécortiquait un panier de
cafe, en chantant un air) que rythmaient les
coups répetés de son piton et, pour compl¢ter
ce décor, un enfant nu, couche sur le = sol
humide, recevait les caresses d'un chien qui,
un moment auparavant, a notre approche
etait mis a abover de toutes ses torces.
Je délectais ce tableau et ne me = doutais
méme pas qu’un nouveau et bien plus typi-
que que celui-li nous ¢tait reserve.
Oh? oui, un peu plus loin, mon esprit est
sauisi d’étonnement, je reste muet devant la
Inagnificence du panorama qui s’offre a mes
yeux ; Car peut-on imaginer combien est grand
de la satisfaction que Yon éprouve de voir
Jerémiec, ce lieu qui nous est si cher, comme
a travers un prisine forme par lenchevétre-
ment des ravons solaires confondus avec les
dernicres brumes de Paurore. Du haut de la
montagne ou je metrouve place cettedoucc ville
natale parait encoreendormie, quoi qu'il soit
neuf heures duo matin. Je lenveloppe de mes
regards ct je scrute dans ce superbe horizon
qui S’Clargit devant moi, les endroits favoris
aux-quels je me rattache, « La Pointe, L’Em-
Houchure », de toute la distance de leur arc,
dans Tequcl ia ville se trouve insérée se pro-
loagent jusque bien avant dans Ia mer dans
une alanguissante majesté, et Focéan que Von
contenmple de sihaut, se mélant avee les lueurs
Dlaneches de Vazur, scinble ne former qu’un
immense bain Wargent dilue.
Que Cest beau f...) Ainsi quill arrive a des
enfants étonneés, nous ne ptines nous empé-
cher de poussercette exclamation de surprise.
Mais il se faisait tard ct la faim conmimen-
cait a nous tirailler l'cstomac, vite nous en-
trimes chez nos hotesses et primes notre deé-
jeuneren cavalier ct a la borie franquette.
in grog ensuite est avale avant de saluer ces
aimables gens, ct enfourchant nos betes nous
quittames « Callas » pour « Brégard ».
Je renonce a fvire la relation des péripéties
amusantes que nous avons traversées au cours
de cetle longue route ; a vous exposer les éga-
rements dans les chemins tortucux, les dis-
cours joyeux qui ont ¢ié prononcés par ci et
par lA, ilm’en faudrait trop dire, seulement
avant de faire {notre entrée a « Buvette »,
tandis que du haut d’un sommet, on contem-
plait la « Grande Rivi¢re » impassible et si-
nueuse dans une masse de verdure, quelques
amis restés en arri¢re avec moi, échangérent
de chaleurcuses protestations damitié provo-
quees par notre vif état débricté....,.
Quelques pas encore. nous voici arrivés au
bout de notre excursion, 4 la « Renaissance »
La gaicté,f cette gaieté joviale, franche et sin-
cére rayonne partout ct se manifeste par son
expansion libre et ardente. Des demoiselles
sont la et a leurs égards, on fait... de son
mieux pour se montrer correct. tnfin pour
nous sauver de la situation, S.oodley qui était
Roide la Féte ouvre la série des discours,
aprés notre ami Dodo prend la parole et dit
gue'ques mots au hasard, puis illa remet au
SECRETAIRE DU GENERAL qui lui-méme la ren-
voie 4 Cédras qui, enfin la jette 4 Nicolas pour
la cléture.
Et je vous dirais que dans toute eette suite
de bavardages, on n’a p.rlé que de rien....
Enfin, c’est sous les charmes de eette agré-
able matinée entre amis que nous regagnames
la ville, en nombre maintenant trés restreint,
quand un distingué consul et un charmant
garcon nous invitérent chez eux of nous con-
tinuames afestoyer jusqu’al heure de l’aprés-
m
Jérémie, le 24 Septembre 1907.
Ls Manguis pe XXX.
A A A I A RE RR RR er
ae
Nouvelles itrangcrts
DEPECHES RECUES CE MATIN
Les provinces inondées
Panis. — Rente 94 15.
Caté Haiti Cap : 41.50.
En présence des immenses désas-
tres causés dans le Midi par les inon-
dations, le Président Fallieres, apres
entrevue avec M. Clémenceau a Ram-
bouillet, décida de modilier le pro-
gramme de son voyage dans le Lot
et Garonne.
M. Falliéres accompagné de MM.
Pichon. Barthou et Millies-Lacroix,
quila Parris samedi soir pour Mar-
miinde, ot it a passé Ia journée di
manche. IEs’est rendu ensuite d Mont-
petlicr dot il est parti ce matin en
automobile pour visiter les Commu-
nes inondées environnantes. Le Pre-
sident a continué son voyage jusqu’a
Adge.
Li peste a Oran
La peste banonique a fait son ap-
parition a Oran, ott on signale 4 déces,
et 12 autres cus sont en vole ,de gyue-
rison. Des mesures énergiques out été
prises pour enrayer VPépidéemis.
ORAN. — Il vy a eu jusqu’a présent
& dévés dus a peste et le noinbre des
cas actuellement soignés a l’hopital
est de douze.
Suites d’inondations
Beziers. -— ( Hérault ). — Un déta-
chement de soldats de génie a été
envoyé a Thiebery, ou la situation de-
vient menagante. — Ce village est
couvert d’une couche d’eau de dix
pieds de profondeur. Une feinwme °t
son enfant ont été entrainés par les
flots, sans que les témoins de cet ac-
cident aient pu leur porter secours.
La pluie a reconmencé a totmber ce
solr.
Paris. — Les orages qui désolent le
midi de la France, ‘ont sévi aujour-
Whuisur la partie Est du département
du Var; la récolte des raisins est to-
talement perdue. La pluie a causé de
grands dégats dans le port ect dans
Varsenal de Toulon. La vieille feégate
« Lu Guerriere » a été inondée et ce
n’est qu’aux prix des plus grands ef-
forts qu’on la empéché de couler.
PaARIs. — Une dépeéche de Marscille
dit que des pluies torrentieiles vat
inonodé les bas quartiers da la ville.
Prix de l’Aéro-Club
Panis. — Les ballions prerant part a
la course du prix de VAéro-Ciub de
France, sont partis cet apres-cidi Cu
jardin des Tuileries. Le dépact s'est
effectué par une pluie torrentielle ; le
vent qui soufflait du sud, a ‘entrafné
les concurrents dans fa direction des
cétes anglaises.
Les nutious représentées sont: la
France, i’Allemagne et la Belgique.
Parmi tes aéronautes, se trouvent le
comte de Saint-Victor, le comte Daul-
tremont et M. Léon Barthou, frére du
ministre des travaux publics.
Gréves
La Havane. — La gréve des em-
ployés de chemins de fer s’accentue.
Aucun train n’a pu circuler aujour-
d@’hui. Au moment ov il allait entrer
en gare de la -Havane, l’express de
Santiago a été arvété par les grévistes.
Ceux-ci ont voulu assaillir le mécani-
cien, mais la prompte arrivée de la
police les ont empéchés.
CIENFUEGOS. — Tout le
des cafés et des restaurants pereonad
de se mettre en gréve aujourd’hai
demande le paiement des salaires
monnaie américaine. a
Le Vénézuéla et les Etats-Unis
WASHINGTHON. — Mr Russel: ai
nistre américain 4 Caracas, a inform
le Département d’Etat que le Gourer.
nement Vénézuélien lui a versé aâ€
part des recettes des douanes
mois{d’aout qui revient aux Etats-Unis
comme acompte sur la somme
leur a 6lé allouée par le tribunal dg.
bitrage de la Haye. M. Russel ajoute
que le versemeut du mois de Septem.
bre s’effectuera bientdt.
Nouvelles diverses
SAINT-PETERSBOURG. — Le général
Kaulbars, gouverneur-général d' Odes
sa, a été révoque.
Tokio. — Le Secrétaire a la guerre
des Etats-Unis. Mr Taft, continue a
étre Pobjet de sympathiques ovations
au Japon.
PROVINCETOWN ( Massachusset) —
Le croisecur américain « Desmoiness
et le bateau réfrigérateur américais
«Glassiers », se sont abordés hier
pres de Barnskole. Les deux navires
se sont dirigés sur Boston poor y
procéeder a des réparationa.
La Haye — La conférence de ls
paix a commencé a se dissoudre.
CASABLANCA.-— Les otages des trois
tribusmarocaines quise sont soumises |
aux conditions de la France, ont étére
mis aujourd’hui au général Drude.
Mr Briand a prononcé 4 St-Che
mond un grand discours politique.
D> nouveaux otages ‘sont arrivés
matin a Casablanca. La situation et
calme partout. |
Maonip. —- Les inondations ont fat
116 victimes 4 Malaga ; 86 cadavre
ont été retrouvés. ‘
Le président du conseil conféra
matin avec les ministres du commef-
ce et des travaux publics.— Il recat,
ensuite, Mr Lafferre, député de I'Hé
rault, qui venait l’entreten:r de la%
tuation des régions sinistrés Gerace
département.
Mr Clémenceau se rendra & Amiens
le six Octobre, of il présidera lina
guration du monument de René
blet, ancien ministre.
Mr Viviani se rendra demain #
Pont-Debeauvoisin (Isére ) od i |
sidera une féte de la Mutualite-
Mr. Briand sera demain et lund
St Chamond, od il présiders le
gres socialiste et va passer fa jour
de mercredi 4 St Etienne. sai
Mr Gaston Guyot, mini-tre plen
tentiaire et délégué-porteur de
runt marocain, est arrivé ce M
aris ; il fut regu par M. Pichoa.
Gardes ruraux et maraudeurs
La HavaNne. — Un détachemeat
gardes ruraux a poursuivi ule va
de quatorze maraudenrs qual ®
faitune apparition dans /a pe
de Santiago. Apras un éching!
coups de feu, les bandits se #00
persés. Le Gouvernement ne jit
que l’apparition de ces band
quelque chose a faire avec le ore
révolutionnaire qui vient dé&e™
couvert.
Le capitaine Dongherty, chet
arde rurale de Santiage. os ‘
@ poursuite des bandits. .
que ceux-ci seront captarés. rest
Le calme régoe dans les a8
ties de I'fle.
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