Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 28, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
yy ANNEE, N° 151

PORT-AU-PRINCE (sir)

SAMEDI, 28 SEPTEMBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

park Mois Une Gourde D’avaNceE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.
———————ESSS=SeE=EE==~Q9Q@QaQE=EESE.







Pour les Pauvres

A la suite de nos différents ar-
ticles concernant le spectacle vrai-
ment lamentable quoffre la hbre
arculation des pauvres et men-
diants qui promenent par nos
rues leurs plaies et mis¢res, une
souscriplion particuli¢re s'est or-
ganisée dans le but W’interner les
Wmalingreux ‘i Hospice St-Vincent
de Paul.

M. Métellus Benolt, initiateur de
cette ceuvre de bienfaisance, nous
aenvoye la lettre suivante | qul
precise ses intentions et explique
ebut quiil veut atteindre, avec le
concours des Ames geneéreuses.
Port-au-Prince, le 25 Septembre 1907.

A Monsieur le Directeur du Journal
«Le Matin »
En ville.
Mon cher Directeur,

Sous ce pli j’ai Phonneur de vous re-
mettre les recus qui m’onc été délivics
fest les valeurs gurane dans ma premicre

¢ de souscription en faveur des pauvres

Vhospice St-Vincent de Paul, avec priére

len vouloir en donner publicite, ce
Pour la propre garantie de votre serviteur.

Ous apprendrez avec joie que notre
@avre offre dés maintenant toutes les ap-
Fefences du succés. Je dis notre ceuvre,
@t;—n’en déplaise 4 ceux qui ne me mé-
‘SMeent pas leurs félicitations,— lidée jus-
‘Bt grandiose d’interner nos malingreux
- partie de vous.— Vous étes l’architecte
Moi, l’exécuteur des travaux. S’il faut,
feat que l’ceuvre de l’archirecte soit appré-
Pw une bonne exécution, da moins faut-
Gita e plan de celui-ci soit encore pat-
3 la gloire restera donc au Matin, si de-
nous voyons nos efforts couronnés de










| Ce n'est pas sans certaines difficultés que
ae tiverons au but que nous nous pro-
PmOas, car si j’ai eu le bonheur de
| trer sur ma route des personnes bien
ores ées qui m’ont recu je dirai méme
» Par contre, j’en ai aussi rencon-







DImEcTEvuR:

Clément



AEE SS SATE SS Oe OP Oo SE OE eS eS NS ED TS Ne ANE T = 7
am ener

tre qui, par leur attitude, m’auraient en-'
tigrement decouragé si je vavais une foi |
protonde dans TPoaeuvre que nous poursui-!
vons ; heureusement quils sont en mino- :
rite. Il yen a méme qui, quoique ne don-:
nant pas, essaient deinpscher gue d’autres}
donnent.
_ Savent-ils, ceux 13, tout le mal qu’ils
font a la population, 4 la sociéré 5 qu’ils se
font a eux-mé:nes ?
Les quelques faits malheureux que vous;
avez signalés dans votre article « Pauvres
et mendiants » devaient cependant convain-
peut afirmer que les boutons qui sortent
aax mollets de nos enfants depuis quelques
années ne sont pas l’ceuvre des _mouchis
venant des plaies de ces gens? Qui peuty
ces maladies ¢pouvantables dont sont
teints ces inconscients ? A ceux done qui,
non seulement refuseat leur obole, muis
encore essiyent de nuire 4 l’ceuvre, il =



cre tout le monde de Vimpéerieuse néces-
sité qu’il y a d’interner tous ces pauvres
ens sur lesquels Dieu A SEPRE plus for-
ement que sur d autres. Que Ge victimes
n’ont-ils pas faites, ces malingreux ? Qui
affirmer que dans le bouton d’aujourd’ ha,
qui se transforine demain en un mal si in-
uidtant, que ya déroute méme la scicace
u meéd.cin,n’a pas été déposé, toujours par
le frit des mouches, le germe de l'une de
dire : je vous pardonne, car vous ne savez
pas ce que vous faites ; soyez clément en-
vers CUXx.
Donner aux pauvresde la main 4 la
miin est encore un danger social, car}
vous tolérez le vice, en ce sens que vous]
tendez la main 4 un tas de gens qui peu-
vent travailler et qui font du sou rega un
mauvais usage: ils jouent o8 ils s enivrent
et en font méme autres choses. |
Il est 4 la connaissance de tous a l’heu-
re actuelle, qu’il n’y a pas de plus grands
luxurieux que tous ces gens malingreux
ou paresseux. Ils sont les préteurs de tou-
tes ces petites marchandes de quincaille et
de pétrole, et savez-vous 4 quel taux? a
40 °/o par mois, oui, 40 %/o par mols, puls-
qu’ils donnent cing _gourdes moyennant
cinquante centimes d’intéréts par semaine,
ce qui fait dix gourdes pour cent par semai-
ne, doncle calcul est juste, sont-ce ladescho-
ses admissibles, mon cher Directeur, et re
devons-nous pas tous travailler pour em-
acher des actes aussi immoraux qui Nn Cxis-)
teraient pas si nos chers concitoyens sa-|
vaient mieux donner ?

ene finirai pas ma lettre, sans ¢
cies du plus profond de moi-méme, tous





Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



ceux qui ont fai: bon accueil 4 notre ocu-
Vre, tous ceux quai mont promis leurs con-
cours, tels que: MM. Léonce et Paul La-
raque, Euy. Chérest, Jh. Chancy, Louis Ré-
giner, H, Corvington, S. Paret, A. Georges
Aceux qui ne donnent pas, je réserve aus-
>1 un gros remerciment; pour le mériter
ils n’ont qu’a se taire, atin de ne pas décou-
riger ceux qui donnent, et 4 répondre tou-
jours 4 ces importunants dangereux, qu’ils
trouveront \ St-Vincent de Paul ce qu’ils
réclament d’eux.

Je dois vous signaler aussi, avant méme
la publication de notre seconde liste de
souscription pour le présent mois, un beau
gSSeRetiela Mictiaghenguinetic Méaisme
pas s’engager pour l’avenir, m’a envoyé un
paquet de Cent gourdes pour
laeuvre.— Ce n’est pas trop de lui accor-
der une mention honorable, n’est-ce pas ?
Mention honorable aussi au G* Manigat
qui ne m’a pas marchandé jusqu'ici, son
concours et qui me promet méme de faire
quelque chose pour I’ceuvre en dehors de
sou ministére.

Par cette ttre rapport, mon cher Direc-
teur, je crois que vous admettrez avec moi
que nous devons avoir foi dans l’avenir.

Veuillez agréer, avec mes feticitations
pour vos courageuses et nobles campagnes,
mes cordiales salutations.

M. N. BENOIT,
Avocat.

*

se
Société des Zélatrices
de Saint-Vincent de Paul
Recu de Monsieur M. Benoit /a somme
dle trois cents treize gourdes pour so0Uus-
criplions mensuelles.
Port-au-Prince, 14 Septembre 1907

La Trésoriere,

CLtomie JOSEPH.

xt

s
Recu de Mc M. Benorr la somme de
dix gourdes pour le recouvrement
valeurs souscri(es en faveur de t Hospice
de St Vincent de Paul. .
Port-au-Prince, le 16 Septembre 1977
DUVIGNEAU.



——_—£<_=_=_==£=££==_=_=_=_ EEE
Priére d@’aviser )]’'administra-
‘ion de la moindre irré ularité
dans le service du«MATIN»

emer- afin qu'il y soit de suite remé-iy



LE NUMERO 4() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ow Bon He sont pas reais.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.




PEUT-ON GUERIR

La TUBERCULOSE ?

SUITE
( Voir les Nes des 25 et 26 Septembre )

Visite a UInstitut Pasteur Delille

Les expériences de MM. les docteurs
Culmette et G. Guérin concordent avec
icelles de M. Vallée pour attester que lit
phtisie a son Origine dans Vintestin et
qeri's ‘nous sommes donc rendu a Lille,
ou le docteur Calmette dirige l'Institut
Pasteur, pour obtenir, du savant lui-
meme, des renseignements précis.

C'est une véritable morveille que cet
Institut de Lill>, qui est l’weuvre enticre
du docteur Calmette et que nous avons
eu la bonne fortune de visiter sous sa
conduite.

Bati dans un quartier nouveau de la
ville, a cOté de l’Ecole nationale d’Arts
et Métiers et de la Faculté de médecine,
il a déja pris, dans ses briques et ses
pierres d’ungle, la teinte noiratre des
villes industrielles du Nord. Mais a l’in-
térieur, qu’elle splendeur !

Partout, la lumiére entre a flots. Par-
tout se devine le souci de la perfection,
dans la disposition des salles, dans l’a-
vencement des laboratoires, dans la ri-
chesse et le tini de leur materiel, de
leurs étuves électriques, de leurs mi-
croscopes puissants, de leur mille ins-
truments délicats et précis. Nous voici
dans la salle dex biologistes, ot: les cher-
cheurs, penchés sur lobjectif, étudient
la vie intime de nos cellules. Plus loin,
ce sont les hygiénistes, que préoccupe
la question de I’épandage et qui, sur
des filtres réduits, étudient un nouveau
systeme de fosses septiques. Nous en-
trons maintenant dans un laboratoire de
néruthérapie, contigu a d’immenses stal-
Jes, o8 48 & 20 chevaux, d’un bai su-
petbe, sont inoculés, immunisés contre

a diphtérie ou le tétanos, afin de four-
nir, un jour, un sérum contre ces mala-
dies, et de sauver ainsi la vie de mil-
liers d’étres humains. Et c’est encore
la salle de toxicologie, ou M. Calmette
fait manceuvrer devant nous un « bro-
eur de microbes », le laboratoire de
chimie, la cave aux cobayes, la chévre-





rie, la salle des autoclives, toute l'in-
telligente et luxieuse installation qui
reproduit celle de PInstitut Pasteur de
Paris.

Dans cette maison des sciences, les
études sur la tuberculose sont poursul-
vies avec une ardeur toute particuliére.
Comme dans tonte la région, on dévine
la une lutte acharnée contre le fléau,
ear sur 150.000 Frangais fauchés cha-
que année par la phiisie, le Nord, @ lui
seul, fonrn:t 20.00. victiines ! Aussi,

tandis que dans le pays se muliplient; « pelez-vous

les ligues, sanatoria, cure Pair, PInsti-
tut Pasteur de Lille, préchant d’exem-
ple, consacre Pun de zes propres bati-
ments au « Préventorium Emile Roux »
dispensair2 anti-tuberculeux qui dis-
tribue des secaurs et donne lenseigne-
ment hygiénigue a des centaines d’ou-
vricrs lillois.

Encore éimerveillé de ce que nous
venors de voir, nous voici dans le ca-
binet du docteur Caulmette. Décidément,
la mole west plus des
et rébalifs.

Iln’y a pas Uhomme plus accueil-
Jant, plus affable, que M. le professeur

Calmetie. Quarante-cing ans, peul-étre. |
mais |
qui, parfois, quand la parole doit: pre-

Des yeux trésbleus, trés douux,
eiser hi pensée, prennent une fixité bril-
lante. Kt toujours la voix reste calme,
un peau chintante, tandis que la omuin
droite caresse une longue barbe effilée,

« une portée \ ta fois sociale, politique et

« nécessi

(
sivants chenus

|
|
!
$
|
1

1
t

— wee

sous laque'le il faut deviner une ininus- .

cule roselte qui rougit la boutouicre.
A. CHALEUN.
A suivre

oe eee

DANES DETERS

REN Se SV EOROLOGIOU ES
Observatoire
Tet)

coup
a



SEMiMAINE

VENDREDI 27 SEPTEMBRE

Barocuttre a midi 76353
oo . minimum 23.4
Températur °pmaximum 3154
Moyenne diurne de Is température 27,53
Le ciel a été couver: depuis 9 h. du ma-

tin jusqu’i 7h du soir ; vent d’Est frais
Jusqu’a 2h ; Pair sec et le barométre haur,
Le barométre est resté invariable.
j. SCHERER
Petite Boite aux Le'tres
Port-au-Prince, 28 Septembre 1907.
Monsieur Clément Magloire,
Directeur du journal le « Matin »
Monsieur le Directeur,

Le Matin renferme., dans son numéro
@hier, un compie-rendu de audience du
Conseil Spécial Militaire de Port-au-Prince
devant lequel a comparu le général Geor-
ges Brice.

, Ce compte-rendu, dans sa deuxiéme par-
tie, a laissé glisser une erreur que je vous
pric de bien vonloir rectifier.

Le Matin a mis dans ma bouche les pa-
roles suivantes : « Il faut que votre juge-
_€ ment soit un exemple et marque une da-
« tedans nos annales politiques et militai-
« res.

_A lire cette phrase unique, détachée de
mia réplique, il semblerait que moi, défen-
seur du géné¢ral Georges Brice, j’aurais été
le premier 4 demander contre lui une con-
damnation, Or, cela n'est pas.

ee ne ee



MUTILATE

Ma?congclusion, la voici :
« Le psocés qui se plaide aujourd’hui a

« militaire qui n’échappe 4 personne. Je
« suis le premier 4 en rcconnaitre la haute
sil doitclore, Ajamais dans no-
« tre malheureux pays, l’ére des fusillades
« sommiaires.

« Quel que soit le sens du jugement que
« vous allez bientdét rendre. Messicurs du
« Conseil, il marquera une date dans ‘nos
« annales politiques et militaires. Mais rap-
que ce jugement doit vou
« étre 4 la fois dicté par ves consciences
« de soldats et par vos consciences de
« juges appelécs 4 vous déterminer sui-
« vant Ics circonstances du milieu amb ant,
« suivant les traditions mauvaises, je le
« veux bien, mais suivante les traditions du
«devoir militaire haitien, tellus que nous

« les a transmises toute unz routine stcus)

laire. » .
Dans lV'espoir gue vous donnerez publicité
A cette lettre rectificative dans votre plus
prochain numéro, j'ai Vhonneur, M. le
Directeur, de vous présenter l’assurance de
mes meilleurs sentiments.
Seymour PRADEL.
Mariage

Ce matin, en l’Eglise parvissiale du Cap-
Haitien a été célébré le mariage de Mlle
PRUDENCE Jw-GiLtes, fille du délégué T. Jn-
Giiles, avec Mr Horetre Hypro.ite.

S.E. le Président de la République s'est
fait représenter par quelques ofticiers de sa
maison militaire parus 4 bord du « Cente-

"naire ».

Nos sinccres voeux de bonheur aux nou-

veaux ¢poux.
IWomination

Nous enregistrons avec plaisir la nomi-
nation du G+! Justin Poitevien chef du Ré-
gimentdes chaisseurs \ pied de la Garde du
Gouverneinent au commandement de la
Com:nuune de VAreahaie.

Un coussin de billets doux

Beaucoup de jeune filles cachent, dans
un tiroir secret, les billets doux de leurs,

EGE St-MARTIAL I fiancés et vont, de temps a autre, rendre

une visite émue aleur petit urésor ; d’autres
transforment ces papiers Wamour en vul-
gaires papillotes ; d’autres, enfin, se con-
tentent de les déchirer ¢n tous petits mor-
ceaux. Une jeune Angiaise vient de leur
affecter rne destination encere inédite jus-
qu’a présent : elle en a rembourré le cous-
sin sur lequel elle s’est agenouillée pen-
dant qu’on lui donnait la bénédiction nup-
tiale. Elle avait donc 4 ses genoux les pro-
testations d’amour de son mari. Pendant
la lune de miel, elle pourra se servir de
son coussin comme oreiller, et, 4 la pre-
miére querelle, il est probable qu’elle le
lancera 4 la téte de son mari. En vérité.
c'est fort ingénieux.
EES EE

DISCOURSE prononcé sur la tombe
du Général Calixte Nord Alexis, ancien
Commandant de Jl’ Arrondissement de
Port-de-raix, par Emm, James Thomas,
Inspecteur des ‘Ecoles, a loccasion de
Vérection Wun monument par son fils,
le Général Nord Alexis, Président de
la République.

Mesdame:3, Messieurs,

L’homme étant un étre complexe,
chacun de ses gestes, chacun de. ses
actions porte le sceau d’une complexité
d’enseignements qui, s’il ne font qu’ef-
fleurer le coté matériel de son étre, ne
laissent pas, cependant, d’imprimer a
sa nature spirituelle, morale, un carac-
tére de beauté ou de laideur qui est le
reflet méme de ses sentiments les plus
intimes.

C’est que ses actes extérieurs sont la
répercussion éloquente de son cour.









N)

ee

ee

Aussi bien, le Christ a-t-il pu dire
que crest du car que procédent les
bonnes comme les miuvaises pensees;
et le sage Sulomon : garde ton coeur
par dessus tout car cest du coeur que
procédent les sources de la vie. De sor-
te que nous pouvons d’ores et déja
poser, en principe que le meilleur juge-
ment que I’o1 puisse porter sur Vhom-
me, ec’est celui que suggére a esprit
de l’observateur et du philosophe, lac-
complisagement d’une bonne ou mauval-
se action.

Telle est,
hymme, tel est son cvear,
personnulité psychi: jue.

Le ceurest Je soleil de Vhomme,
ses actes extérieurs en sont les ravo is:

e
en effet, la conduite d'un
telle est sa

occasion qui nous réunit, aujour-|

hui, autour de cette tombe qui ren-
ferme los -dépouities mortelles dun
itustre scrvitear de la patrie deja de-
puis jo: gteais endormt dans
des régioas de éternité, vient) donner
no celatant radef et apporter une preu-
ve inedfray die a nolie assertion.

Queten est en elfet, le motif ? Nous
ne le trouvens que dans le devoir, te
devoir filial ! Daas le devoir qui éman-
cipe Phomme de toutes entraves mora-
les; dans ie devoir qui éléve Thomme
dla hauteut ade sa sublime mission sir
la terve 5 dons le devoir auquel entin,
Pou ne peut crolre seus croire neécessial-
rementen Dieu, en Vimmortalite.

La notion vrate, raisonnée du devoir
confond dWemblée Pathéisme qui est
tellement contraire au bon sens, a la
raison qu’on chercherait en vain,sur la
face du globe, dans les_ coins de, I’his-
toire, une seule peuplade composee de
purs athées, que dis-je ? un seul athe
rigoureusement consequent.

Crest que, Mesdames et Messieuts,
du jour que la croyance de la justice,
au devoir a trouve place dans le cur
Ctl ivspese ue i nommMme, laallitme pac
la méme Vexistence d’un Dieu sage,
juste et bon.

C’est pourquoi, Mesdames et Mes-
Sieurs, queiles que suient ma convic-
tion religieuse,et mon opinion philoso-
phique sur limportance des services
funébres relativement a ceux-la a qui
ils s'adressent, je ne puis m’empécher,
chaque fois qu’il en est question, de
me déplacer de la surface des choses
pour entrer dans le fond de la pensée,
de Pintention qui y préside afin d'ap-
plaudir aux sentiments qai les iuspi-
rent.

J’y vois, en effet, la preuve indé.jaite
dela croyance de VPhomme al immortali-
te, de Pindissoluble solidari:eé qui existe
entre ’homme et ’homme; la miani-
festalion vigoureuse et saine de I'nita-
chementsupréme du ceeur au coeur, la di-
monstration vivante devas liens immor-
telsqui rattachent ’humanité militante a
Phumanitétriomphante alors méme que,
subissantl’immuable loidelamort, la fa-
mille humuaine voit, impitoyablement,se
détacher l'un aprés l’autre les anneaax

del a grande chaine qui nous retient a
la terre.

C’est que, selon l’expression de l'im-
mortel chantre dss Orientales, l'ame est
le prolongement de !’homme dans|’indé-
fini. C'est que pour parler avee lhar-
monieux Musset: l'dme remonte au
ciel quind on perd ce qu’on aime. C'est
que pour rappeler le mot de Jules Sj-
mon: quan:!la terre ne veut plus rien rous
dire, nous nous élevons avec plus de
force vers l’éternelle patriede nos ames.
Lorsque le poéte Jatin Horace laissa
tumberc de son cerveau, cette décl aration
qui devai:, plus tard s'imposer dans

évangile comme une brise rafraichis-

les froi-'

—_—_———

sante, un baume adoucissant AUX «
des iiséres humaines : Non omnis
riay : je ne mourrai pas lot cuties by
contemporain de Vempervur roel
Auguste résuma_ d’un coup leg
figres et plus légilimes espérances
Ih umanité déchue par Adain et rele
par Uhrist.
Aussi bien coviennderail-il de

ici cet aphorisme de Cuvillier he
a savoi: que les utopies sont Souveat

des vérités prématurées.

Qaand le philosophe Socrate ree
dant a un de ses disciples qui yj
manda en quel endroit il avait dees
étre enterce, dit:

« Mettez-imo1 oa vous voudrez, care
n'est pas moi mais mon corps que
y deéposerez, » il’ projeta a travers
prisme des ages fulurs, la trainée eh
riguse et sublime de son génie philose
phique dautant plus grand que viva
wu sein du pagauisine, il croyait a fim
mortulité de homme et a lim possibili.
te de Panithilation de Tame qui, subp
lance simple, @chappe sans effort db
loi de la désagrégation finale.

Il est beau, Mesdames, Messieurs jf
est consolant, fortifiant de constater
chez notre vénéré chef de l’Etat cette
croyane: a la vie future.

lt nous le prouve hautement en fa
osuat célébrer 4 la mémoire de son il
lustre et revrvetté pére, le service fun
ebre de ce jour. LE nuus donne 1a juste
mesure de son grand coeur, car ces
le propre des ames qui i vivent de Ii
‘fini de respirer un peu du cote du ce
en songeant a ceux qui ne sont plus ¢
dont la mémoire leur est a jamais ch
re et bénie. ,

Unissons-ious donc, Mesdames
Messicurs, dans une pensée commun
Wadmiration pour tout ce que le Pré
dent Nord aecomplit de beau, de biea
Wutile, et souhaitonus qne Dieu coa
nue adeniourer son grand age de &
protection dans Ja méme_ proportk
que le soleil, pour faire grandir |
plantes et les fortifier, les réchaufte 4
ses rayons vivifiants.

Et cette preuve de haute et respee
tucuse sympathie que nous donnos
maintenant a notre chef de IE
trouvera dans son coeur paternel 2
écho dont la répercussion nous reve
dra chargie des fruits glorieax de celle
reconnaissance qui est le fonds, !e fond
wénial, matifdu ciractéere du géné
Nord Alexis.

|
I
|
|
|
!
|
|
|
|



Cy
——

Nouvelles Etraagirt

ECUES CE iiaTiN

> se

a -





DEPECHES R

Les événements du Maroc ©
Soumission de3 marocains
CASSABLANCA. -- La destrustiog
campement maure de Sidi-Bra
eu pour résultat la soumission We
diate des marocains. Aussilo! apr
combat, 19 caids se présentérect.
vant fe général Drude pour traitet
finilivement de [a Paix. Gus ae
n’acceptérent que difficilement a .
dition de paix imposée par le goa
Drude de remettre toutes les af
que possédaient les rebelles. seg
Paris. — L’Amirat Philibert terme
phie que les 19 caids reprssentas
marocains dans les n one '
t6 toutes les conditions ‘Sy

accep tlons
s4es par le général tcangals or br
hostilités sont maintenant fons an

Voici tes principales con
paix



Le général Drude aura le droit de
faire des reconnaissances pour s’assu-
r luicméme que la pacification
est une chose accomplie.
Les marocains devront eux-mémes
disperser et chatier les tribus qui
continueraient les hostilités.
Les indigenes qui seront trouvés
eurs @’armes & moins de 10 milles
‘autour de Casablanca seront empri-
‘gonnés ct condamnés a l’amende.
Les auteurs deS mMauvais traite-
‘ments infligés aux européens le 20
Juillet devront étre remis au général
Drude; leurs biens mobiliers et im-
mobiliers seront confisqués et vendus
r payer les indemnités qui leur
seront réclamées.
Les tribus rebelles paieront une in-
demnité pour avoir résisté aux fran-
cis, cette indemnité sera calculée
suivant la temps qu’aura duré la ré-
sistance de chaque tribu rebelle.
Pants. — Le général Drude télégra
phie que la détente est générale a Ca-
sablanca, Fez, Safi, Mogador, ott les
habitants reviennent plus nombreux.
Tazi, frere du Ministre des Finances
de Abdul-Aziz, quitta Tanger a desti-
nation de Paris.
Le corps du commandant Prévost
‘iié lo 3 Septembre a été embarqué
surle transport « Nive » 4 destination
dOran of il partira pour Marseille ot
se faront les obséques.
AEE COON Cee

—- —— a ee ee ee,
——

piotel Belley,,_



DEJEUNER DU 28 SEPTEMBRE
Mici a 2 HEURES
Priz : G. 2.50

Melon de France glacé
Ortolans sur canapé
Cervelle sauce tomate
Colclettes de mouton aux pommes
Haricots verts sauce blanche
Riz blanc a la créole
Créme a la vanille
Fruits
Cafa
1/2 Vin

e_-—.... oo ee
AN AN RS

LIGNE HOLLANDAISE

leSS« PRINS WILLEM V »
& attendu cet aprés-midi venant
sud et de Saint-Marc, pour con-

werdansla soirée directement
Pour New-York.

Port-au-Prince, lc 28Septembre 1907
GERLACH & Co accents.

OCULISTES!..

VERRES BLANCS, BLEUS, FUMES,
&s, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.

VERRES BICONCAVES, BICON-
=, PERISCOPIQUES CONCAVES. PE-
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yy ANNEE, N° 151

PORT-AU-PRINCE (sir)

SAMEDI, 28 SEPTEMBRE 1907.



Le Matin

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vrais de poste en sus.
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Pour les Pauvres

A la suite de nos différents ar-
ticles concernant le spectacle vrai-
ment lamentable quoffre la hbre
arculation des pauvres et men-
diants qui promenent par nos
rues leurs plaies et mis¢res, une
souscriplion particuli¢re s'est or-
ganisée dans le but W’interner les
Wmalingreux ‘i Hospice St-Vincent
de Paul.

M. Métellus Benolt, initiateur de
cette ceuvre de bienfaisance, nous
aenvoye la lettre suivante | qul
precise ses intentions et explique
ebut quiil veut atteindre, avec le
concours des Ames geneéreuses.
Port-au-Prince, le 25 Septembre 1907.

A Monsieur le Directeur du Journal
«Le Matin »
En ville.
Mon cher Directeur,

Sous ce pli j’ai Phonneur de vous re-
mettre les recus qui m’onc été délivics
fest les valeurs gurane dans ma premicre

¢ de souscription en faveur des pauvres

Vhospice St-Vincent de Paul, avec priére

len vouloir en donner publicite, ce
Pour la propre garantie de votre serviteur.

Ous apprendrez avec joie que notre
@avre offre dés maintenant toutes les ap-
Fefences du succés. Je dis notre ceuvre,
@t;—n’en déplaise 4 ceux qui ne me mé-
‘SMeent pas leurs félicitations,— lidée jus-
‘Bt grandiose d’interner nos malingreux
- partie de vous.— Vous étes l’architecte
Moi, l’exécuteur des travaux. S’il faut,
feat que l’ceuvre de l’archirecte soit appré-
Pw une bonne exécution, da moins faut-
Gita e plan de celui-ci soit encore pat-
3 la gloire restera donc au Matin, si de-
nous voyons nos efforts couronnés de










| Ce n'est pas sans certaines difficultés que
ae tiverons au but que nous nous pro-
PmOas, car si j’ai eu le bonheur de
| trer sur ma route des personnes bien
ores ées qui m’ont recu je dirai méme
» Par contre, j’en ai aussi rencon-







DImEcTEvuR:

Clément



AEE SS SATE SS Oe OP Oo SE OE eS eS NS ED TS Ne ANE T = 7
am ener

tre qui, par leur attitude, m’auraient en-'
tigrement decouragé si je vavais une foi |
protonde dans TPoaeuvre que nous poursui-!
vons ; heureusement quils sont en mino- :
rite. Il yen a méme qui, quoique ne don-:
nant pas, essaient deinpscher gue d’autres}
donnent.
_ Savent-ils, ceux 13, tout le mal qu’ils
font a la population, 4 la sociéré 5 qu’ils se
font a eux-mé:nes ?
Les quelques faits malheureux que vous;
avez signalés dans votre article « Pauvres
et mendiants » devaient cependant convain-
peut afirmer que les boutons qui sortent
aax mollets de nos enfants depuis quelques
années ne sont pas l’ceuvre des _mouchis
venant des plaies de ces gens? Qui peuty
ces maladies ¢pouvantables dont sont
teints ces inconscients ? A ceux done qui,
non seulement refuseat leur obole, muis
encore essiyent de nuire 4 l’ceuvre, il =



cre tout le monde de Vimpéerieuse néces-
sité qu’il y a d’interner tous ces pauvres
ens sur lesquels Dieu A SEPRE plus for-
ement que sur d autres. Que Ge victimes
n’ont-ils pas faites, ces malingreux ? Qui
affirmer que dans le bouton d’aujourd’ ha,
qui se transforine demain en un mal si in-
uidtant, que ya déroute méme la scicace
u meéd.cin,n’a pas été déposé, toujours par
le frit des mouches, le germe de l'une de
dire : je vous pardonne, car vous ne savez
pas ce que vous faites ; soyez clément en-
vers CUXx.
Donner aux pauvresde la main 4 la
miin est encore un danger social, car}
vous tolérez le vice, en ce sens que vous]
tendez la main 4 un tas de gens qui peu-
vent travailler et qui font du sou rega un
mauvais usage: ils jouent o8 ils s enivrent
et en font méme autres choses. |
Il est 4 la connaissance de tous a l’heu-
re actuelle, qu’il n’y a pas de plus grands
luxurieux que tous ces gens malingreux
ou paresseux. Ils sont les préteurs de tou-
tes ces petites marchandes de quincaille et
de pétrole, et savez-vous 4 quel taux? a
40 °/o par mois, oui, 40 %/o par mols, puls-
qu’ils donnent cing _gourdes moyennant
cinquante centimes d’intéréts par semaine,
ce qui fait dix gourdes pour cent par semai-
ne, doncle calcul est juste, sont-ce ladescho-
ses admissibles, mon cher Directeur, et re
devons-nous pas tous travailler pour em-
acher des actes aussi immoraux qui Nn Cxis-)
teraient pas si nos chers concitoyens sa-|
vaient mieux donner ?

ene finirai pas ma lettre, sans ¢
cies du plus profond de moi-méme, tous





Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



ceux qui ont fai: bon accueil 4 notre ocu-
Vre, tous ceux quai mont promis leurs con-
cours, tels que: MM. Léonce et Paul La-
raque, Euy. Chérest, Jh. Chancy, Louis Ré-
giner, H, Corvington, S. Paret, A. Georges
Aceux qui ne donnent pas, je réserve aus-
>1 un gros remerciment; pour le mériter
ils n’ont qu’a se taire, atin de ne pas décou-
riger ceux qui donnent, et 4 répondre tou-
jours 4 ces importunants dangereux, qu’ils
trouveront \ St-Vincent de Paul ce qu’ils
réclament d’eux.

Je dois vous signaler aussi, avant méme
la publication de notre seconde liste de
souscription pour le présent mois, un beau
gSSeRetiela Mictiaghenguinetic Méaisme
pas s’engager pour l’avenir, m’a envoyé un
paquet de Cent gourdes pour
laeuvre.— Ce n’est pas trop de lui accor-
der une mention honorable, n’est-ce pas ?
Mention honorable aussi au G* Manigat
qui ne m’a pas marchandé jusqu'ici, son
concours et qui me promet méme de faire
quelque chose pour I’ceuvre en dehors de
sou ministére.

Par cette ttre rapport, mon cher Direc-
teur, je crois que vous admettrez avec moi
que nous devons avoir foi dans l’avenir.

Veuillez agréer, avec mes feticitations
pour vos courageuses et nobles campagnes,
mes cordiales salutations.

M. N. BENOIT,
Avocat.

*

se
Société des Zélatrices
de Saint-Vincent de Paul
Recu de Monsieur M. Benoit /a somme
dle trois cents treize gourdes pour so0Uus-
criplions mensuelles.
Port-au-Prince, 14 Septembre 1907

La Trésoriere,

CLtomie JOSEPH.

xt

s
Recu de Mc M. Benorr la somme de
dix gourdes pour le recouvrement
valeurs souscri(es en faveur de t Hospice
de St Vincent de Paul. .
Port-au-Prince, le 16 Septembre 1977
DUVIGNEAU.



——_—£<_=_=_==£=££==_=_=_=_ EEE
Priére d@’aviser )]’'administra-
‘ion de la moindre irré ularité
dans le service du«MATIN»

emer- afin qu'il y soit de suite remé-iy



LE NUMERO 4() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ow Bon He sont pas reais.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.




PEUT-ON GUERIR

La TUBERCULOSE ?

SUITE
( Voir les Nes des 25 et 26 Septembre )

Visite a UInstitut Pasteur Delille

Les expériences de MM. les docteurs
Culmette et G. Guérin concordent avec
icelles de M. Vallée pour attester que lit
phtisie a son Origine dans Vintestin et
qeri's ‘nous sommes donc rendu a Lille,
ou le docteur Calmette dirige l'Institut
Pasteur, pour obtenir, du savant lui-
meme, des renseignements précis.

C'est une véritable morveille que cet
Institut de Lill>, qui est l’weuvre enticre
du docteur Calmette et que nous avons
eu la bonne fortune de visiter sous sa
conduite.

Bati dans un quartier nouveau de la
ville, a cOté de l’Ecole nationale d’Arts
et Métiers et de la Faculté de médecine,
il a déja pris, dans ses briques et ses
pierres d’ungle, la teinte noiratre des
villes industrielles du Nord. Mais a l’in-
térieur, qu’elle splendeur !

Partout, la lumiére entre a flots. Par-
tout se devine le souci de la perfection,
dans la disposition des salles, dans l’a-
vencement des laboratoires, dans la ri-
chesse et le tini de leur materiel, de
leurs étuves électriques, de leurs mi-
croscopes puissants, de leur mille ins-
truments délicats et précis. Nous voici
dans la salle dex biologistes, ot: les cher-
cheurs, penchés sur lobjectif, étudient
la vie intime de nos cellules. Plus loin,
ce sont les hygiénistes, que préoccupe
la question de I’épandage et qui, sur
des filtres réduits, étudient un nouveau
systeme de fosses septiques. Nous en-
trons maintenant dans un laboratoire de
néruthérapie, contigu a d’immenses stal-
Jes, o8 48 & 20 chevaux, d’un bai su-
petbe, sont inoculés, immunisés contre

a diphtérie ou le tétanos, afin de four-
nir, un jour, un sérum contre ces mala-
dies, et de sauver ainsi la vie de mil-
liers d’étres humains. Et c’est encore
la salle de toxicologie, ou M. Calmette
fait manceuvrer devant nous un « bro-
eur de microbes », le laboratoire de
chimie, la cave aux cobayes, la chévre-


rie, la salle des autoclives, toute l'in-
telligente et luxieuse installation qui
reproduit celle de PInstitut Pasteur de
Paris.

Dans cette maison des sciences, les
études sur la tuberculose sont poursul-
vies avec une ardeur toute particuliére.
Comme dans tonte la région, on dévine
la une lutte acharnée contre le fléau,
ear sur 150.000 Frangais fauchés cha-
que année par la phiisie, le Nord, @ lui
seul, fonrn:t 20.00. victiines ! Aussi,

tandis que dans le pays se muliplient; « pelez-vous

les ligues, sanatoria, cure Pair, PInsti-
tut Pasteur de Lille, préchant d’exem-
ple, consacre Pun de zes propres bati-
ments au « Préventorium Emile Roux »
dispensair2 anti-tuberculeux qui dis-
tribue des secaurs et donne lenseigne-
ment hygiénigue a des centaines d’ou-
vricrs lillois.

Encore éimerveillé de ce que nous
venors de voir, nous voici dans le ca-
binet du docteur Caulmette. Décidément,
la mole west plus des
et rébalifs.

Iln’y a pas Uhomme plus accueil-
Jant, plus affable, que M. le professeur

Calmetie. Quarante-cing ans, peul-étre. |
mais |
qui, parfois, quand la parole doit: pre-

Des yeux trésbleus, trés douux,
eiser hi pensée, prennent une fixité bril-
lante. Kt toujours la voix reste calme,
un peau chintante, tandis que la omuin
droite caresse une longue barbe effilée,

« une portée \ ta fois sociale, politique et

« nécessi

(
sivants chenus

|
|
!
$
|
1

1
t

— wee

sous laque'le il faut deviner une ininus- .

cule roselte qui rougit la boutouicre.
A. CHALEUN.
A suivre

oe eee

DANES DETERS

REN Se SV EOROLOGIOU ES
Observatoire
Tet)

coup
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SEMiMAINE

VENDREDI 27 SEPTEMBRE

Barocuttre a midi 76353
oo . minimum 23.4
Températur °pmaximum 3154
Moyenne diurne de Is température 27,53
Le ciel a été couver: depuis 9 h. du ma-

tin jusqu’i 7h du soir ; vent d’Est frais
Jusqu’a 2h ; Pair sec et le barométre haur,
Le barométre est resté invariable.
j. SCHERER
Petite Boite aux Le'tres
Port-au-Prince, 28 Septembre 1907.
Monsieur Clément Magloire,
Directeur du journal le « Matin »
Monsieur le Directeur,

Le Matin renferme., dans son numéro
@hier, un compie-rendu de audience du
Conseil Spécial Militaire de Port-au-Prince
devant lequel a comparu le général Geor-
ges Brice.

, Ce compte-rendu, dans sa deuxiéme par-
tie, a laissé glisser une erreur que je vous
pric de bien vonloir rectifier.

Le Matin a mis dans ma bouche les pa-
roles suivantes : « Il faut que votre juge-
_€ ment soit un exemple et marque une da-
« tedans nos annales politiques et militai-
« res.

_A lire cette phrase unique, détachée de
mia réplique, il semblerait que moi, défen-
seur du géné¢ral Georges Brice, j’aurais été
le premier 4 demander contre lui une con-
damnation, Or, cela n'est pas.

ee ne ee



MUTILATE

Ma?congclusion, la voici :
« Le psocés qui se plaide aujourd’hui a

« militaire qui n’échappe 4 personne. Je
« suis le premier 4 en rcconnaitre la haute
sil doitclore, Ajamais dans no-
« tre malheureux pays, l’ére des fusillades
« sommiaires.

« Quel que soit le sens du jugement que
« vous allez bientdét rendre. Messicurs du
« Conseil, il marquera une date dans ‘nos
« annales politiques et militaires. Mais rap-
que ce jugement doit vou
« étre 4 la fois dicté par ves consciences
« de soldats et par vos consciences de
« juges appelécs 4 vous déterminer sui-
« vant Ics circonstances du milieu amb ant,
« suivant les traditions mauvaises, je le
« veux bien, mais suivante les traditions du
«devoir militaire haitien, tellus que nous

« les a transmises toute unz routine stcus)

laire. » .
Dans lV'espoir gue vous donnerez publicité
A cette lettre rectificative dans votre plus
prochain numéro, j'ai Vhonneur, M. le
Directeur, de vous présenter l’assurance de
mes meilleurs sentiments.
Seymour PRADEL.
Mariage

Ce matin, en l’Eglise parvissiale du Cap-
Haitien a été célébré le mariage de Mlle
PRUDENCE Jw-GiLtes, fille du délégué T. Jn-
Giiles, avec Mr Horetre Hypro.ite.

S.E. le Président de la République s'est
fait représenter par quelques ofticiers de sa
maison militaire parus 4 bord du « Cente-

"naire ».

Nos sinccres voeux de bonheur aux nou-

veaux ¢poux.
IWomination

Nous enregistrons avec plaisir la nomi-
nation du G+! Justin Poitevien chef du Ré-
gimentdes chaisseurs \ pied de la Garde du
Gouverneinent au commandement de la
Com:nuune de VAreahaie.

Un coussin de billets doux

Beaucoup de jeune filles cachent, dans
un tiroir secret, les billets doux de leurs,

EGE St-MARTIAL I fiancés et vont, de temps a autre, rendre

une visite émue aleur petit urésor ; d’autres
transforment ces papiers Wamour en vul-
gaires papillotes ; d’autres, enfin, se con-
tentent de les déchirer ¢n tous petits mor-
ceaux. Une jeune Angiaise vient de leur
affecter rne destination encere inédite jus-
qu’a présent : elle en a rembourré le cous-
sin sur lequel elle s’est agenouillée pen-
dant qu’on lui donnait la bénédiction nup-
tiale. Elle avait donc 4 ses genoux les pro-
testations d’amour de son mari. Pendant
la lune de miel, elle pourra se servir de
son coussin comme oreiller, et, 4 la pre-
miére querelle, il est probable qu’elle le
lancera 4 la téte de son mari. En vérité.
c'est fort ingénieux.
EES EE

DISCOURSE prononcé sur la tombe
du Général Calixte Nord Alexis, ancien
Commandant de Jl’ Arrondissement de
Port-de-raix, par Emm, James Thomas,
Inspecteur des ‘Ecoles, a loccasion de
Vérection Wun monument par son fils,
le Général Nord Alexis, Président de
la République.

Mesdame:3, Messieurs,

L’homme étant un étre complexe,
chacun de ses gestes, chacun de. ses
actions porte le sceau d’une complexité
d’enseignements qui, s’il ne font qu’ef-
fleurer le coté matériel de son étre, ne
laissent pas, cependant, d’imprimer a
sa nature spirituelle, morale, un carac-
tére de beauté ou de laideur qui est le
reflet méme de ses sentiments les plus
intimes.

C’est que ses actes extérieurs sont la
répercussion éloquente de son cour.









N)

ee

ee

Aussi bien, le Christ a-t-il pu dire
que crest du car que procédent les
bonnes comme les miuvaises pensees;
et le sage Sulomon : garde ton coeur
par dessus tout car cest du coeur que
procédent les sources de la vie. De sor-
te que nous pouvons d’ores et déja
poser, en principe que le meilleur juge-
ment que I’o1 puisse porter sur Vhom-
me, ec’est celui que suggére a esprit
de l’observateur et du philosophe, lac-
complisagement d’une bonne ou mauval-
se action.

Telle est,
hymme, tel est son cvear,
personnulité psychi: jue.

Le ceurest Je soleil de Vhomme,
ses actes extérieurs en sont les ravo is:

e
en effet, la conduite d'un
telle est sa

occasion qui nous réunit, aujour-|

hui, autour de cette tombe qui ren-
ferme los -dépouities mortelles dun
itustre scrvitear de la patrie deja de-
puis jo: gteais endormt dans
des régioas de éternité, vient) donner
no celatant radef et apporter une preu-
ve inedfray die a nolie assertion.

Queten est en elfet, le motif ? Nous
ne le trouvens que dans le devoir, te
devoir filial ! Daas le devoir qui éman-
cipe Phomme de toutes entraves mora-
les; dans ie devoir qui éléve Thomme
dla hauteut ade sa sublime mission sir
la terve 5 dons le devoir auquel entin,
Pou ne peut crolre seus croire neécessial-
rementen Dieu, en Vimmortalite.

La notion vrate, raisonnée du devoir
confond dWemblée Pathéisme qui est
tellement contraire au bon sens, a la
raison qu’on chercherait en vain,sur la
face du globe, dans les_ coins de, I’his-
toire, une seule peuplade composee de
purs athées, que dis-je ? un seul athe
rigoureusement consequent.

Crest que, Mesdames et Messieuts,
du jour que la croyance de la justice,
au devoir a trouve place dans le cur
Ctl ivspese ue i nommMme, laallitme pac
la méme Vexistence d’un Dieu sage,
juste et bon.

C’est pourquoi, Mesdames et Mes-
Sieurs, queiles que suient ma convic-
tion religieuse,et mon opinion philoso-
phique sur limportance des services
funébres relativement a ceux-la a qui
ils s'adressent, je ne puis m’empécher,
chaque fois qu’il en est question, de
me déplacer de la surface des choses
pour entrer dans le fond de la pensée,
de Pintention qui y préside afin d'ap-
plaudir aux sentiments qai les iuspi-
rent.

J’y vois, en effet, la preuve indé.jaite
dela croyance de VPhomme al immortali-
te, de Pindissoluble solidari:eé qui existe
entre ’homme et ’homme; la miani-
festalion vigoureuse et saine de I'nita-
chementsupréme du ceeur au coeur, la di-
monstration vivante devas liens immor-
telsqui rattachent ’humanité militante a
Phumanitétriomphante alors méme que,
subissantl’immuable loidelamort, la fa-
mille humuaine voit, impitoyablement,se
détacher l'un aprés l’autre les anneaax

del a grande chaine qui nous retient a
la terre.

C’est que, selon l’expression de l'im-
mortel chantre dss Orientales, l'ame est
le prolongement de !’homme dans|’indé-
fini. C'est que pour parler avee lhar-
monieux Musset: l'dme remonte au
ciel quind on perd ce qu’on aime. C'est
que pour rappeler le mot de Jules Sj-
mon: quan:!la terre ne veut plus rien rous
dire, nous nous élevons avec plus de
force vers l’éternelle patriede nos ames.
Lorsque le poéte Jatin Horace laissa
tumberc de son cerveau, cette décl aration
qui devai:, plus tard s'imposer dans

évangile comme une brise rafraichis-

les froi-'

—_—_———

sante, un baume adoucissant AUX «
des iiséres humaines : Non omnis
riay : je ne mourrai pas lot cuties by
contemporain de Vempervur roel
Auguste résuma_ d’un coup leg
figres et plus légilimes espérances
Ih umanité déchue par Adain et rele
par Uhrist.
Aussi bien coviennderail-il de

ici cet aphorisme de Cuvillier he
a savoi: que les utopies sont Souveat

des vérités prématurées.

Qaand le philosophe Socrate ree
dant a un de ses disciples qui yj
manda en quel endroit il avait dees
étre enterce, dit:

« Mettez-imo1 oa vous voudrez, care
n'est pas moi mais mon corps que
y deéposerez, » il’ projeta a travers
prisme des ages fulurs, la trainée eh
riguse et sublime de son génie philose
phique dautant plus grand que viva
wu sein du pagauisine, il croyait a fim
mortulité de homme et a lim possibili.
te de Panithilation de Tame qui, subp
lance simple, @chappe sans effort db
loi de la désagrégation finale.

Il est beau, Mesdames, Messieurs jf
est consolant, fortifiant de constater
chez notre vénéré chef de l’Etat cette
croyane: a la vie future.

lt nous le prouve hautement en fa
osuat célébrer 4 la mémoire de son il
lustre et revrvetté pére, le service fun
ebre de ce jour. LE nuus donne 1a juste
mesure de son grand coeur, car ces
le propre des ames qui i vivent de Ii
‘fini de respirer un peu du cote du ce
en songeant a ceux qui ne sont plus ¢
dont la mémoire leur est a jamais ch
re et bénie. ,

Unissons-ious donc, Mesdames
Messicurs, dans une pensée commun
Wadmiration pour tout ce que le Pré
dent Nord aecomplit de beau, de biea
Wutile, et souhaitonus qne Dieu coa
nue adeniourer son grand age de &
protection dans Ja méme_ proportk
que le soleil, pour faire grandir |
plantes et les fortifier, les réchaufte 4
ses rayons vivifiants.

Et cette preuve de haute et respee
tucuse sympathie que nous donnos
maintenant a notre chef de IE
trouvera dans son coeur paternel 2
écho dont la répercussion nous reve
dra chargie des fruits glorieax de celle
reconnaissance qui est le fonds, !e fond
wénial, matifdu ciractéere du géné
Nord Alexis.

|
I
|
|
|
!
|
|
|
|



Cy
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Nouvelles Etraagirt

ECUES CE iiaTiN

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a -





DEPECHES R

Les événements du Maroc ©
Soumission de3 marocains
CASSABLANCA. -- La destrustiog
campement maure de Sidi-Bra
eu pour résultat la soumission We
diate des marocains. Aussilo! apr
combat, 19 caids se présentérect.
vant fe général Drude pour traitet
finilivement de [a Paix. Gus ae
n’acceptérent que difficilement a .
dition de paix imposée par le goa
Drude de remettre toutes les af
que possédaient les rebelles. seg
Paris. — L’Amirat Philibert terme
phie que les 19 caids reprssentas
marocains dans les n one '
t6 toutes les conditions ‘Sy

accep tlons
s4es par le général tcangals or br
hostilités sont maintenant fons an

Voici tes principales con
paix
Le général Drude aura le droit de
faire des reconnaissances pour s’assu-
r luicméme que la pacification
est une chose accomplie.
Les marocains devront eux-mémes
disperser et chatier les tribus qui
continueraient les hostilités.
Les indigenes qui seront trouvés
eurs @’armes & moins de 10 milles
‘autour de Casablanca seront empri-
‘gonnés ct condamnés a l’amende.
Les auteurs deS mMauvais traite-
‘ments infligés aux européens le 20
Juillet devront étre remis au général
Drude; leurs biens mobiliers et im-
mobiliers seront confisqués et vendus
r payer les indemnités qui leur
seront réclamées.
Les tribus rebelles paieront une in-
demnité pour avoir résisté aux fran-
cis, cette indemnité sera calculée
suivant la temps qu’aura duré la ré-
sistance de chaque tribu rebelle.
Pants. — Le général Drude télégra
phie que la détente est générale a Ca-
sablanca, Fez, Safi, Mogador, ott les
habitants reviennent plus nombreux.
Tazi, frere du Ministre des Finances
de Abdul-Aziz, quitta Tanger a desti-
nation de Paris.
Le corps du commandant Prévost
‘iié lo 3 Septembre a été embarqué
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