Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 27, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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qr ANNEE,

PORT-AU-PRINCE (nait1)





OTL. LIST Ss

ABONNEMENTS :

=. e wore 7

paR MOIS Une Gourde D'avance

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Fraizg de poste en sus.



St ae OOO

oe

ee renee =



Sete DONE



Ret mrrmaternmnagatien

QUOTIDIEN

; tae SRT er en ee ce ee eee ee re = ee.
—_ : me ee aon ree mentee nema amma





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:

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- a + cane =. - ~ aA a

LA TANNERIE CONTINENTALE

UNE VISITE AUX ATELIERS DE TANNERIE
ET DE CORDONNERIE DE M. MARCOU.

Vu w ftit grand Dvatt cette sematiiue
alow de oda Tannerie Coutinontite
deM. Marcou et fai voulu me rendre



lit}? des coupables. Ua ches ment
(hameue du propriétaire eut-1 alors
pourelPst de ftroisser lasuscepiioiiie de

comple par moi-meme des dimen-|Ce groupe douvriers gut Vienneat de

sions reelles du scandate signale.

Ou avait, en effet, parlé de greve.
a je me figurais les utellers déserts
ele moteur silencieux. Oa avait par-
lédouvriers chichement reétribués et
jenespérais rencontrer 1a que de
havres besogneux retenus dans la
Micon par Vinconscience et fa mni-
sre quine discute pas. On avait eit-
fin park’ de vols, elLje comptais sur-
prendre Je stock de matiéres pre-
Mitres de M. Marcou dans le plus
complet dénament.

Jugez un peu de mon élonnement
él de inasurprise, lorsque, dés mon
eniréedans la longue usine de Peu-d
Chose devenue aujourd'hui atetier,mes
Oreilles farent frappées de lassour-
@ssante caco;-honie faite, dans cel
agile du travail, du bruit des marteaux
warle cuir des semelles. du glousse-
Rent saccadé des machines 4 pédai s

Couturiers, des COups secs du
leur mécanique qui donne son ve-
let son poli a fa peau tanuce,
criailleries de la pelle qui remue
Sle fourneau le charbon incan-

nt et rouge du désir d’incendicr,

“enfin du sifflement et du gronde-
‘Sent dominants du moteur que la
werd actionne dans un tournoiement






Le Propriéfaire, dés qu'il m’eut
rca, viot @ moi la main tendue et
Premiers mots que nous échan-
“Nes furent relatifs a l’incident
tun groupe de ses anciens ou-

L’. derniers.
affaire est vraiment de trés mai-
nce et son récit peut am-
Ua va euir en deux mots.
vol de matigres premiéres et
ls eatrécemment lieu dans :es
fer, yy de COrdonnerie et embarrassa
We be tn » Car aacun indice cer-
Put le fixer sar la personna-

:

quitter la Paunerie Continentale ?
Peut etre et Cest la seule fagon de

mabateniyv sauve Phonorabilité de ceux

qui sont en jeu. Ce sont eux d@ailleurs

qui ont cassé fes vitres ef éhruité
Pineident, M. Mareou n’avant jits-
quwici accusé personne de ce val

quit iva dit vélever a 5.000) gourdes
environ.

Ace prix, i pouvait vialitrat se
paver Gin peade muaivalse tease.
kt @est ia toute VatTatre.

*
* *
Apits ces explicauons donnces de

bonute fui, Joxprimiad te désir de visi-
ter les div-rses parties de Patelier et
M. Marcow ine gulda duns im. pro.
bude avec Le plas grande parce.
Je Vais « ssuver de faire connailve aux
lecteurs Pe vesultat de ma visite

Tout au found du hangar form: par
le batiment qui occupe le cote vau-
che de iwice est un assez grand ré-
survoir eu maconnnerie divisé encing
compartiments. C’est le bassin dé la-
vase et de macération ; chaque com-
nartiment peut contenir cent peaux
de yrandeur moyenne ; c’est donc
cingcents peaux 4 ia fois que fa
Tannerie Continentule veut faire ma-
cérer.

Au sortir de ce bain qui dure qua-
tre A cing jours environ, Ja peau est
raciée. J’ai vu ettouché un é6chantil-
lon de ce travail et rien vraiment ne
rappelle ’odeur infecte de la peau
brute. M. Paul de Rousiers, faisant le
récit de sa visite 4 une maison dz
viande de Chicago, écrit ce «ui sult :
«La salle oft s’opére ce lavage: est
une des plus répugnantes d’aspect.
Les inégalités du plancher forment
des flaques de sang et d’eau mélangeés;
on a peine a trouver un endroit sec
ur poser le pied et, tout aatour
de soi, des objets menacants se pré-

DIRECTEUR ?

‘Qilémenmt Magloire,



i REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45. ( Les manuscrits insérés ou non oe sont pas remis.

Soe en re greet ee a ee ee es ne em mee



OS Ok ee ee ND eS EEE ee ee een ee ee ere = eS ee Se RS a eee
a pans

!
|



a + ce On:
ere ee ee eee



septent aux rocards
On doit puifols se
echelle etechacun de
soullé de quelque

tne
esl

hiisser sur
So Patb eaux
IAniere,

rouge de sany,Pautre couvert de soies, !
|dit M. Marcou, une gourde et demie

que la main sale Van vuvricr a dépo-
sées en montant ; il faut se munir de
gants épais quand ou veut visiter des

VENDREDI, 27 SEPTEMBRE 1907.

ae ee ee See on ce,

> pour bien voir, ?





°
na ne es —— —
eS A aS SS Se SS ee eo

LE NUMERO A(0) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

sure come



Pour tout ce qui concerne PAdministration du Journal, s’adresser €@ Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



I's sont & peu pres quatre-vingts et
leice paie hebdotnadaire varie entre
douze et trente yourdes; ils sont seuls

"un; maitres de leur activité et sont des

travailleurs 4 la piece. «Je paie, me

pour monter une paire de souliers et
uu monteur habile peut en monter

etablissements de ce genre, et les je-itrois par jour. » Seulement il n’em-

fer une fois dehors.»

Cette impression était vivante dans
mon esprif en entrant dans cette par-
tie de Patelier et je m’appretais & me
houcher le nez ; mais je vous assure
tres franchement que l’on pourrait,

dans toute .cette piéce, prendre ses

repas sans répugnance.
Apres le raclaye, la peau subit a la

ploie que de bons ouvriers.

— N’appréhendez-vous pas pour eux
qa’il leur manque de l’ouvrage_ par-
fuis ?

— Il n’y pas lieu de s’en inquiéter,
me déclara avec assurance le proprié-
taire de la Tannerie Continentale, car
mon but est actuellement d’arriver 4
une production quotidienne de douze

scie une Opérution des plus curieuses | dguzaines de pairesde chaussures, et

par laquelle e[e s‘emincit jausqu’a se
pariag er en trois, quatre cue meme
cing peaux. On ne pourrait jamais,
pur fa simple vue, socupeonncr a une
peau, avant son passuye sous la scie,
tant de ressources en épaisseur.

Puis apres, cest le batteur qui as-
souplit et polit la peau, apres quoi elle
est utilisable pourla chaussure. Entre
la premiere et la derniere de ces opé-
pauses, Qudtve & cag jours : cost en-
vote ’e lavave dans le bain désodo-
risateuur qui dure le plus iongtenips.
(et utelier de tannerie proprement di-
te OccUpPe Une GiZaIne GouViiers qui
sont piutotdes survoidants, car toutes
ces Opérations se fout & fa machine
et toutes jes muchines sont action-
nées par un moteur a vapeur de la
force de huit chevaux. Hl faut, bien
entendu, en excepter te bain dans
lequel un ouvrier, &@ Vaide dune tige
de fer, plouge et déplace les peaux
pour mieux ics humecter.

Signalons cufin Pétuve da vernissa-
ge des peaux, dans laquelle, bien en-
tendu, je n’ai pas pénctré ou j'ai pé-
nétré a peine, parce que le thermo-
métre indicateur murquiit une tempé-
rature de 55°; et aussi l’immense
teinteur circulaire qui indélébilement
nuance les peaux de jaune, de mauve,
de gris ou de vert, au gré dela coquet-
terie de chacun.

:
a

x
s

Je passe ensuite aux ateliers de cor-
donnerie ; ils ressembient 4 tous les
autres. Je dirai seulement quelques
mots de la condition des ouvriers.

oe





céja le souci d’agrandir Il’établisse-
ment m’a fait commander un nouveau
moteur a vapeur d’une force de trente
cing chevaux.

— Ne craignez-vous aucune concur-
rence du coté de l’exportation des
peaux ?

— Absolument aucune, puisque j’a-
chete directement des fournisseurs et
ce sont eux 4 qui je fais gagner le bé-
nélice ordinairede l'exportateur, puis-
que je paie les peaux 45 centimes or
la livre, absolument comme a New-
York.

— Une dernitre question, M. Mar-
cou, pensez-vous pouvoir toujours
vendre vos chaussures 4 huit gourdes
la paire ?

— Parfaitement ; je ne compte pas
augmenter mes prix, etde plus, je
n’entends méme pas le modifier, quel-
les que soient les fluctuations du chan-
ge. »

Je n’ai pas osé parler 4 mon indus-
triel de la solidité et de la qualité de
ses produits ; mais je m’apercois que
cela n’était pas trop nécessaire, pa
que ceux-mémes gui, pour discrédi
ler ’'établissement, ont parlé de mo-
nopole, de I|’état d’esclavage des ou-
vriers, de la vileté du prix d’avhat des
peaux, — onteu garde d’attaguer la
qualité des produits manufacturés de
la Tannerie Continentale.

ti¢a de la tn indre irregalart 6
on ae mo

dans le service du «MATIN»
afin qu'il y soit de suke remé-







BAITS DITRRS

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES |. ‘g15 hollandais « Prins Will

Observatoire
Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MAATIAL

JuEpI 26 SEPTEMBRE

Rarométre 4 midi 762,5
(minimum 22 2
Temperature} masimum 3457

Moyenne diurne de Ja température 28,6
Le ciel a été clair le matin et trés-nua-
geux dans l’aprés-midi.
. ’
Orage au Nord-Est et au Sud depuis 8h.
Fort vent de E pendant ja nuit.
Le barometre estresté le méme a peu pres. |

J. SCHRRER |
|
|

Dr Léon Audain

La Revue de Pathologie Comparée publie
la note suivante :

Nous avons appris avee plaisir que notre
collégue et ami, M. le Docteur Audain,
W@Haiti, avait regu la distinction de Cheva-
lier de la Légion d’honneur cn récompense
de ses intéressants travaux, nous lui adres-
sons nos félicitations et nous sommes d’au-
tant plus heureux de cette distinction meé-
ritée, qu’au laboratoirede Pathoiogie compa-
rée ou M. ledocteur Audain a travaillé quel- |
que tems 4 noscdtés, nous avons pu appre-
cier son talent, son savoir et son amenite.































Messe de Requiem

Mr Drossaint Lilavois et son enfant, Mile
Luména Laferri¢re, Mr et Mme Rodolphe
Rodney et leurs enfants feront chanter 4 la
Catheédrale, le lundi 30 Septembre courant,
3 61/2 heures du matin, un service solen-
nel de bout de l’an, pour le repos de 1’4-
me de leur regrettcée

Marie CEcILe LAFERRIERE,
leur épouse, mcre, sceur et belle-saeur.

— Aucune invitation spéciale n’ayant
éré faite, les amis sont priés de considé-
rer le présent avis comme en tenant lieu.

Port-au-Prince, 24 Septembre 1907
Départ

Hier est parti le sts Grevia avec le: pas-
sagers suivants pour ;

Miragodne : L. Malebranche, C. Heurte-
lou, Mr et Mme E. Audain et 2 enfants.
St-Marc : Cabéche. A. Nonez, Kawas,
Mme Piquion, Mrs EK. ct A. Piquion.
Cayes : Rév. Marcarissade.

Santa-Marta : Dr Juan Landron y Acos-
ta et enfant.

Jacmel : Mile A. Jéréme, P. Chériné.
Le Suffrage des Femmes

D’aprés un télégramme de Denver, ville
de l’Erat du Colorado, ot fonctionne le
suffrage des femmes, les républicains et
les démocrates se déclarent également dé-
goutés de l’expérience et ont résolu de ne
plus élire aucuue femme. Ils ont remarqué
que les femmes, tout en se prétant moins
4 la corruption que les hommes, appor-
taient, dans les luttes de partis, un achar-
nement de diablesses et une étroitesse de
vue désolante. Aussi ont-ils décidé de pré-
senter 4 la prochaine législature un projet
annulant ja loi de 1893, qui a accordé
aux femmes le droit de suffrage.

Fermeture d2 ila mals

Les dépéches pour Gonaives, Port-de-
Paix, Cap-Haitien, Puerto-Plata, S: Thomas
et l'Europe par le sjs « Constancia » seront
fermées demain 28 du courant 4 9 heures
précises du matin.

La malle pour New-York et l'Europe par
em » sera
iermée demain 28 du courant a rt heures

précises du matin.
Port-au-Prince, 27 Sept. 1907- .

Les Beautés au Divorce

Les Américains ont des lois trés_ faciles
qui ménent aisément au divorce. Or, quoi
que certaines gens prétendent, plus le di-
vorce est abordable, moins il s’en cominct.
Voici ce que disent les chiffres.

Les Etats-Unis, avee quatre-virgts mil:
tions d’ habitants, ont vu prononcer aug cat
mille divorces en vingt ans. En Europe,
pendant la méme periode, i ne scn pet-
peire qrve deux cent guatorze mille pour
troiscent quatre-vi!

Les barricres ont du bon. Elles emie-
chent les fous de s’échapper.



_
COnSeLL Spécial Militaire

Le CGon-eil spacial
réuni hier sous ia présiaeres dul Gi
V. Leevate, avec comme fosnsatecr
inititaire le G" LL. Larencul,

An banc cde ia défense se trouvent
Mes Bonamy et Pradel.

Vers 10 heares et Jemie, les aceu-
eés sObi iuiwoduits. Ue sunt jes geue-
raux Geours Brice, ancien Daicgue
xtrao:dinaire da Gouveracment dans
les arrondissements 2 da Grand’
Anse et de Tiburon, Octave Beiece,
ancien chef de la maison militetre de
G Bote Président dideiti: - Git. Grads
tin ct Desmormnes, exeedporis da Ga
G. Brice.

Loacte Wastusatiei pos
premier Commie aubcitr, 4
tres comme conieliess
avec prémcaitation ch giant
fa personne du Ge Christ
mandant de ia commune
cots.

Apres Pexpose dos fits fo Paceusa-
teur militaire, Me Pradel preud it pas
role pour fe Gal G. Brice et cherche
aétablir Copposition qui existait en-
tre le droit et le devoir de son ient.
L’avocat blame Vvacte du G*" Brice
car, dit-il, ii est un partixan coiivain-
cu des libertés publiques ct il estime
que la vie humaine doit-étre respec-
tée. Mais il trouve cet acte excusable
avant été commandé parune mauvaise
conception du devoir militaire.II n’ira
pas, ajoute t-il, jusqu’a demander l’ac-
quittement du G* Brice, mais il prie
le Tribunal de tenir compte des tra-
ditions militaires transmises de geéné-
ration en génération pendant un sié-
cle, traditions qui ont donné a son
client une fausse idée deson véritable
devoir, quand !e droit devait l’en ar-
réter.IL parie ensuite des deux adjoints.

M* Bonamy présente le défense du
Gal Octave Brice, dont on a vuulu, dit
il, atteindre honneur militafre.II s’at-
tache a démontrer l’absence de preu-
ves contre ce prévenu dont la loyauté
de soldat n’a jamais été soupconnee
et que sa situation de chef d'etat ma-
jor présidentiel obligeait a la plus
grande réserve. Il proteste contre tou-
te participation de son client a l’acte
reprochée au G" G. Brice et dont ce-

lui-ci, d’ailleurs, a pris toute la res-
ponsabilité.

inilitaire s est

paaesarit, de
aac
Passa. cinat
a puis Sur
phe come
des Abri-

os Thans

sets milionsd’habitaiis. | : urine
nism bi. VEY Le jugement, condamnant le Ge-;

t
‘
1

|

'

i

TTS | force's

|
|
:
|
|

|





Ren

| endéc.arant que

Le G" Larencul répond en_ préci-
sant davantage l'acte du Gal G. Brice
qu'il qualifie sévercment et termine
les circonstances sont
tellement accablantes qu il n’y a pas
lieu de s’y arréter p:us longtemps.

Me Pradel reprend la parole et apres
avoir developpé ses mémes théories
conclut : « Il faut que votre jugement
soit un exemple et marque ube date
dans nos annales politiques et mili-
taires. »

Le Tribunal suspend l’audience et
se retire pour le verdict. Il revient
une heure apres avec un verdict affir-
matif pour le Général Brice, avec cir-
cousiances atténuantes pour les deux
adjoinis et régatif pour O. Brice qui
est renvervé dela prévention et mis
en hbeité.

Pic usateur militaire réclame lap-
pcatioa des veines. Le Tribunal se
retire pour acliberer.

Queiques instants apres, il retourne |

‘

'

wrel Georges Brice & la peine de mort ; |
toes deux adjcints adie aus ds travaux

Le Général Brice prend la parole ct,
déeciave ire seul vesponsable de |
Pexeeution da Général Christopte. |
Ses decxudjoinis n’avaient pas le druit
de ne pas ¢xécuter Pordre quail leur

Mavait doune. Ho protest: de dear inno-

eenee et pric fe VPetbunal dctre suit
Intecpréfe capres da Président de ta
République pour obtenin leur grace,
earils sont Gbsolument irres;omsa-
bles.
L’audiencs



ost ensuite revee.

‘uvelles Eirangeies

DEPECHES (2QUES CL MATIC
Nouvell es dive rses

Havere.— Campeéche, Haiti-Gap > ba-
ches, 5; racines 4.60.

« Versailles » est arrive
Zire.

Untrain rapide permit au génerai
Drude le 21, d’attaquer et de détruire
le camp Sidibrahim, situé a une ving-
taine de kilometres de Casablanca.
Nous etimes deux tués et sept blesseés.
_ Le général Drude télégraphie ‘le 22
Septembre que les délégués des tri-
bus Ouladzeyan et Zenatizvaida se
présentérent au consulat de France
ot. la conférence doit avoir lieu avec
les délégués, mais qu'il n’interrompt
pas ses opérations.

Le paquebot « Shamrock » quitta
Oran hier avec 370 hommes la
deuxi¢éme lIégion étrangere ect deux
sections de mitrailleuses, a4 destina-
tion de Casablanca.

MM. Thompson et Barthou inaugu-
rerent aujourd’hui la nouvelle entrée
des ports de Saint-Nazaire.

M. Pichon est parti ce matin pour
Bordeaux, ot il représentera le Gou-
vernement au banquet de cloture du
congrés international de la Presse.

M. Maspero, administrateur de 3e
classe des services civils del’ Indo-Chi-
ne, est nommé en 2a classe; il rem-
place M. Lagrange, décédé.

M. Ozanon, sous-préfet de 2e classe,

& St. Na-







a
we

est nommé administrateur de S3e
classe des services civils de lV’Indo-

Chine, en remplacement de Mr Mas-
pero.

M. Barthou et Briand se rendirent
a Nantes ou ils visitérent les amélio-
rations apportées‘au port et celles
projetées.

néral de brigade Groth ;

Leblon, Barrau, Donarthy

ré 4 heures 15 minutes.

erai:ndre.

brigade, les colonels App.|
tres, Drastelie, Pouradier, Datei;

Promus: général de division, |e

énérauy &

*®

9

et Toute

Ballon dirigcable allema:g
Ber.in. — Le ballon dirigeable
partenant au comte Zeppelin ,
faire 4 Berlin une ascension

’ Vient de
qui ady.

Ooservations météorologiques
La Havane. — Le secrétaire q
des affaires élrangéres a chargé ly
consuls cubains de la Barbade, For,
de-France, Saint-Thomas, Saint-Do-
mingue et Kingston d’adresser par eg.
ble des observations météologiques
au bureau central de la Havane pen:
dant l’époque ou les cyclones sont a

La candidature de M. Bonilla

NEw-YorRK. — Le Président du Gu
ttmala a declaré qu’il appuierait |g

ean
spderic

didature de M. Bonilla pour le pré
| ce du llonduras, bien que cette
p candidature puisse compromettre |g
‘paix dens ’Amerique Centrale.

Les événements du Maroc

TANGER. — Le Sultan

Adbul Aziza

eaupe jeudi a Lalluito. Ses forces 56

i¢vent a 10.000 hommes,

recrutés en

orande partie dans les territoires quill

vient de travetser.

Panis. — Les campements maro-
cains de Brahim ont été attaqués et
incendiés par les troupes frangaises
commuandées par le général Drude en
personne. Les pertes frangaises sont

do { mort ct 1Y blessés. Les

rebelles

ont été dispersés sans grande diffical

.
te.

Pants. -- L’amira! Philibert télégra-
phie que les représentants de trois
tribus fire:.t leur soumission aux Co&
ditions dietées par le général Drude.

Les délégués désignérent

six otages ¢

xiv trent Pacte de capitulation. Il fat
evatement convenu que le marché de
Casublanea serait réouvert demain.

Tancen. Le prétendant

Mulai-Hafig

vient d’écrire aux représentants des

nations curopéennes po
micider de rester neutres

te qu'il soutient contre
Suitan Abdul-Aziz.

ur leur de
dans la lat-
son frére le

On assure que Mulai Hafig marche

sur CGasabtan
t:ibus des Chaonias de

anea pour demander aa

s’unir &

pour attaquer le Suitao daus lia

*t Rabat.

i

TD





yict

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Le s/s eCONSTANTIA» partira |
samedi matin 2 10 heures pour Saint- |

Gonaives, Port-de-Paix, Cap-
tion, Puerto-Piata, St-Thomas et
|'Earope.

Port-au-Prince, 27 Septembre 1907.

G. KEITEL & Co
AGENTS.

ee
LIGNE HOLLANDAISE -

Le S/SS« PRINS WILGEM V »
attendu du sad et de Saini-Mare, sera
ici Samedi, 28 courant, pour con-
tinuer, J méme jour, directe-
ment pour New-York.

Port-au-Prince, le 26Septembre i907

GERLACH & T° aGeNnrs.





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UNE VISITE AUX ATELIERS DE TANNERIE
ET DE CORDONNERIE DE M. MARCOU.

Vu w ftit grand Dvatt cette sematiiue
alow de oda Tannerie Coutinontite
deM. Marcou et fai voulu me rendre



lit}? des coupables. Ua ches ment
(hameue du propriétaire eut-1 alors
pourelPst de ftroisser lasuscepiioiiie de

comple par moi-meme des dimen-|Ce groupe douvriers gut Vienneat de

sions reelles du scandate signale.

Ou avait, en effet, parlé de greve.
a je me figurais les utellers déserts
ele moteur silencieux. Oa avait par-
lédouvriers chichement reétribués et
jenespérais rencontrer 1a que de
havres besogneux retenus dans la
Micon par Vinconscience et fa mni-
sre quine discute pas. On avait eit-
fin park’ de vols, elLje comptais sur-
prendre Je stock de matiéres pre-
Mitres de M. Marcou dans le plus
complet dénament.

Jugez un peu de mon élonnement
él de inasurprise, lorsque, dés mon
eniréedans la longue usine de Peu-d
Chose devenue aujourd'hui atetier,mes
Oreilles farent frappées de lassour-
@ssante caco;-honie faite, dans cel
agile du travail, du bruit des marteaux
warle cuir des semelles. du glousse-
Rent saccadé des machines 4 pédai s

Couturiers, des COups secs du
leur mécanique qui donne son ve-
let son poli a fa peau tanuce,
criailleries de la pelle qui remue
Sle fourneau le charbon incan-

nt et rouge du désir d’incendicr,

“enfin du sifflement et du gronde-
‘Sent dominants du moteur que la
werd actionne dans un tournoiement






Le Propriéfaire, dés qu'il m’eut
rca, viot @ moi la main tendue et
Premiers mots que nous échan-
“Nes furent relatifs a l’incident
tun groupe de ses anciens ou-

L’. derniers.
affaire est vraiment de trés mai-
nce et son récit peut am-
Ua va euir en deux mots.
vol de matigres premiéres et
ls eatrécemment lieu dans :es
fer, yy de COrdonnerie et embarrassa
We be tn » Car aacun indice cer-
Put le fixer sar la personna-

:

quitter la Paunerie Continentale ?
Peut etre et Cest la seule fagon de

mabateniyv sauve Phonorabilité de ceux

qui sont en jeu. Ce sont eux d@ailleurs

qui ont cassé fes vitres ef éhruité
Pineident, M. Mareou n’avant jits-
quwici accusé personne de ce val

quit iva dit vélever a 5.000) gourdes
environ.

Ace prix, i pouvait vialitrat se
paver Gin peade muaivalse tease.
kt @est ia toute VatTatre.

*
* *
Apits ces explicauons donnces de

bonute fui, Joxprimiad te désir de visi-
ter les div-rses parties de Patelier et
M. Marcow ine gulda duns im. pro.
bude avec Le plas grande parce.
Je Vais « ssuver de faire connailve aux
lecteurs Pe vesultat de ma visite

Tout au found du hangar form: par
le batiment qui occupe le cote vau-
che de iwice est un assez grand ré-
survoir eu maconnnerie divisé encing
compartiments. C’est le bassin dé la-
vase et de macération ; chaque com-
nartiment peut contenir cent peaux
de yrandeur moyenne ; c’est donc
cingcents peaux 4 ia fois que fa
Tannerie Continentule veut faire ma-
cérer.

Au sortir de ce bain qui dure qua-
tre A cing jours environ, Ja peau est
raciée. J’ai vu ettouché un é6chantil-
lon de ce travail et rien vraiment ne
rappelle ’odeur infecte de la peau
brute. M. Paul de Rousiers, faisant le
récit de sa visite 4 une maison dz
viande de Chicago, écrit ce «ui sult :
«La salle oft s’opére ce lavage: est
une des plus répugnantes d’aspect.
Les inégalités du plancher forment
des flaques de sang et d’eau mélangeés;
on a peine a trouver un endroit sec
ur poser le pied et, tout aatour
de soi, des objets menacants se pré-

DIRECTEUR ?

‘Qilémenmt Magloire,



i REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45. ( Les manuscrits insérés ou non oe sont pas remis.

Soe en re greet ee a ee ee es ne em mee



OS Ok ee ee ND eS EEE ee ee een ee ee ere = eS ee Se RS a eee
a pans

!
|



a + ce On:
ere ee ee eee



septent aux rocards
On doit puifols se
echelle etechacun de
soullé de quelque

tne
esl

hiisser sur
So Patb eaux
IAniere,

rouge de sany,Pautre couvert de soies, !
|dit M. Marcou, une gourde et demie

que la main sale Van vuvricr a dépo-
sées en montant ; il faut se munir de
gants épais quand ou veut visiter des

VENDREDI, 27 SEPTEMBRE 1907.

ae ee ee See on ce,

> pour bien voir, ?





°
na ne es —— —
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mois et sont payables d’avance

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I's sont & peu pres quatre-vingts et
leice paie hebdotnadaire varie entre
douze et trente yourdes; ils sont seuls

"un; maitres de leur activité et sont des

travailleurs 4 la piece. «Je paie, me

pour monter une paire de souliers et
uu monteur habile peut en monter

etablissements de ce genre, et les je-itrois par jour. » Seulement il n’em-

fer une fois dehors.»

Cette impression était vivante dans
mon esprif en entrant dans cette par-
tie de Patelier et je m’appretais & me
houcher le nez ; mais je vous assure
tres franchement que l’on pourrait,

dans toute .cette piéce, prendre ses

repas sans répugnance.
Apres le raclaye, la peau subit a la

ploie que de bons ouvriers.

— N’appréhendez-vous pas pour eux
qa’il leur manque de l’ouvrage_ par-
fuis ?

— Il n’y pas lieu de s’en inquiéter,
me déclara avec assurance le proprié-
taire de la Tannerie Continentale, car
mon but est actuellement d’arriver 4
une production quotidienne de douze

scie une Opérution des plus curieuses | dguzaines de pairesde chaussures, et

par laquelle e[e s‘emincit jausqu’a se
pariag er en trois, quatre cue meme
cing peaux. On ne pourrait jamais,
pur fa simple vue, socupeonncr a une
peau, avant son passuye sous la scie,
tant de ressources en épaisseur.

Puis apres, cest le batteur qui as-
souplit et polit la peau, apres quoi elle
est utilisable pourla chaussure. Entre
la premiere et la derniere de ces opé-
pauses, Qudtve & cag jours : cost en-
vote ’e lavave dans le bain désodo-
risateuur qui dure le plus iongtenips.
(et utelier de tannerie proprement di-
te OccUpPe Une GiZaIne GouViiers qui
sont piutotdes survoidants, car toutes
ces Opérations se fout & fa machine
et toutes jes muchines sont action-
nées par un moteur a vapeur de la
force de huit chevaux. Hl faut, bien
entendu, en excepter te bain dans
lequel un ouvrier, &@ Vaide dune tige
de fer, plouge et déplace les peaux
pour mieux ics humecter.

Signalons cufin Pétuve da vernissa-
ge des peaux, dans laquelle, bien en-
tendu, je n’ai pas pénctré ou j'ai pé-
nétré a peine, parce que le thermo-
métre indicateur murquiit une tempé-
rature de 55°; et aussi l’immense
teinteur circulaire qui indélébilement
nuance les peaux de jaune, de mauve,
de gris ou de vert, au gré dela coquet-
terie de chacun.

:
a

x
s

Je passe ensuite aux ateliers de cor-
donnerie ; ils ressembient 4 tous les
autres. Je dirai seulement quelques
mots de la condition des ouvriers.

oe





céja le souci d’agrandir Il’établisse-
ment m’a fait commander un nouveau
moteur a vapeur d’une force de trente
cing chevaux.

— Ne craignez-vous aucune concur-
rence du coté de l’exportation des
peaux ?

— Absolument aucune, puisque j’a-
chete directement des fournisseurs et
ce sont eux 4 qui je fais gagner le bé-
nélice ordinairede l'exportateur, puis-
que je paie les peaux 45 centimes or
la livre, absolument comme a New-
York.

— Une dernitre question, M. Mar-
cou, pensez-vous pouvoir toujours
vendre vos chaussures 4 huit gourdes
la paire ?

— Parfaitement ; je ne compte pas
augmenter mes prix, etde plus, je
n’entends méme pas le modifier, quel-
les que soient les fluctuations du chan-
ge. »

Je n’ai pas osé parler 4 mon indus-
triel de la solidité et de la qualité de
ses produits ; mais je m’apercois que
cela n’était pas trop nécessaire, pa
que ceux-mémes gui, pour discrédi
ler ’'établissement, ont parlé de mo-
nopole, de I|’état d’esclavage des ou-
vriers, de la vileté du prix d’avhat des
peaux, — onteu garde d’attaguer la
qualité des produits manufacturés de
la Tannerie Continentale.

ti¢a de la tn indre irregalart 6
on ae mo

dans le service du «MATIN»
afin qu'il y soit de suke remé-




BAITS DITRRS

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES |. ‘g15 hollandais « Prins Will

Observatoire
Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MAATIAL

JuEpI 26 SEPTEMBRE

Rarométre 4 midi 762,5
(minimum 22 2
Temperature} masimum 3457

Moyenne diurne de Ja température 28,6
Le ciel a été clair le matin et trés-nua-
geux dans l’aprés-midi.
. ’
Orage au Nord-Est et au Sud depuis 8h.
Fort vent de E pendant ja nuit.
Le barometre estresté le méme a peu pres. |

J. SCHRRER |
|
|

Dr Léon Audain

La Revue de Pathologie Comparée publie
la note suivante :

Nous avons appris avee plaisir que notre
collégue et ami, M. le Docteur Audain,
W@Haiti, avait regu la distinction de Cheva-
lier de la Légion d’honneur cn récompense
de ses intéressants travaux, nous lui adres-
sons nos félicitations et nous sommes d’au-
tant plus heureux de cette distinction meé-
ritée, qu’au laboratoirede Pathoiogie compa-
rée ou M. ledocteur Audain a travaillé quel- |
que tems 4 noscdtés, nous avons pu appre-
cier son talent, son savoir et son amenite.































Messe de Requiem

Mr Drossaint Lilavois et son enfant, Mile
Luména Laferri¢re, Mr et Mme Rodolphe
Rodney et leurs enfants feront chanter 4 la
Catheédrale, le lundi 30 Septembre courant,
3 61/2 heures du matin, un service solen-
nel de bout de l’an, pour le repos de 1’4-
me de leur regrettcée

Marie CEcILe LAFERRIERE,
leur épouse, mcre, sceur et belle-saeur.

— Aucune invitation spéciale n’ayant
éré faite, les amis sont priés de considé-
rer le présent avis comme en tenant lieu.

Port-au-Prince, 24 Septembre 1907
Départ

Hier est parti le sts Grevia avec le: pas-
sagers suivants pour ;

Miragodne : L. Malebranche, C. Heurte-
lou, Mr et Mme E. Audain et 2 enfants.
St-Marc : Cabéche. A. Nonez, Kawas,
Mme Piquion, Mrs EK. ct A. Piquion.
Cayes : Rév. Marcarissade.

Santa-Marta : Dr Juan Landron y Acos-
ta et enfant.

Jacmel : Mile A. Jéréme, P. Chériné.
Le Suffrage des Femmes

D’aprés un télégramme de Denver, ville
de l’Erat du Colorado, ot fonctionne le
suffrage des femmes, les républicains et
les démocrates se déclarent également dé-
goutés de l’expérience et ont résolu de ne
plus élire aucuue femme. Ils ont remarqué
que les femmes, tout en se prétant moins
4 la corruption que les hommes, appor-
taient, dans les luttes de partis, un achar-
nement de diablesses et une étroitesse de
vue désolante. Aussi ont-ils décidé de pré-
senter 4 la prochaine législature un projet
annulant ja loi de 1893, qui a accordé
aux femmes le droit de suffrage.

Fermeture d2 ila mals

Les dépéches pour Gonaives, Port-de-
Paix, Cap-Haitien, Puerto-Plata, S: Thomas
et l'Europe par le sjs « Constancia » seront
fermées demain 28 du courant 4 9 heures
précises du matin.

La malle pour New-York et l'Europe par
em » sera
iermée demain 28 du courant a rt heures

précises du matin.
Port-au-Prince, 27 Sept. 1907- .

Les Beautés au Divorce

Les Américains ont des lois trés_ faciles
qui ménent aisément au divorce. Or, quoi
que certaines gens prétendent, plus le di-
vorce est abordable, moins il s’en cominct.
Voici ce que disent les chiffres.

Les Etats-Unis, avee quatre-virgts mil:
tions d’ habitants, ont vu prononcer aug cat
mille divorces en vingt ans. En Europe,
pendant la méme periode, i ne scn pet-
peire qrve deux cent guatorze mille pour
troiscent quatre-vi!

Les barricres ont du bon. Elles emie-
chent les fous de s’échapper.



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COnSeLL Spécial Militaire

Le CGon-eil spacial
réuni hier sous ia présiaeres dul Gi
V. Leevate, avec comme fosnsatecr
inititaire le G" LL. Larencul,

An banc cde ia défense se trouvent
Mes Bonamy et Pradel.

Vers 10 heares et Jemie, les aceu-
eés sObi iuiwoduits. Ue sunt jes geue-
raux Geours Brice, ancien Daicgue
xtrao:dinaire da Gouveracment dans
les arrondissements 2 da Grand’
Anse et de Tiburon, Octave Beiece,
ancien chef de la maison militetre de
G Bote Président dideiti: - Git. Grads
tin ct Desmormnes, exeedporis da Ga
G. Brice.

Loacte Wastusatiei pos
premier Commie aubcitr, 4
tres comme conieliess
avec prémcaitation ch giant
fa personne du Ge Christ
mandant de ia commune
cots.

Apres Pexpose dos fits fo Paceusa-
teur militaire, Me Pradel preud it pas
role pour fe Gal G. Brice et cherche
aétablir Copposition qui existait en-
tre le droit et le devoir de son ient.
L’avocat blame Vvacte du G*" Brice
car, dit-il, ii est un partixan coiivain-
cu des libertés publiques ct il estime
que la vie humaine doit-étre respec-
tée. Mais il trouve cet acte excusable
avant été commandé parune mauvaise
conception du devoir militaire.II n’ira
pas, ajoute t-il, jusqu’a demander l’ac-
quittement du G* Brice, mais il prie
le Tribunal de tenir compte des tra-
ditions militaires transmises de geéné-
ration en génération pendant un sié-
cle, traditions qui ont donné a son
client une fausse idée deson véritable
devoir, quand !e droit devait l’en ar-
réter.IL parie ensuite des deux adjoints.

M* Bonamy présente le défense du
Gal Octave Brice, dont on a vuulu, dit
il, atteindre honneur militafre.II s’at-
tache a démontrer l’absence de preu-
ves contre ce prévenu dont la loyauté
de soldat n’a jamais été soupconnee
et que sa situation de chef d'etat ma-
jor présidentiel obligeait a la plus
grande réserve. Il proteste contre tou-
te participation de son client a l’acte
reprochée au G" G. Brice et dont ce-

lui-ci, d’ailleurs, a pris toute la res-
ponsabilité.

inilitaire s est

paaesarit, de
aac
Passa. cinat
a puis Sur
phe come
des Abri-

os Thans

sets milionsd’habitaiis. | : urine
nism bi. VEY Le jugement, condamnant le Ge-;

t
‘
1

|

'

i

TTS | force's

|
|
:
|
|

|





Ren

| endéc.arant que

Le G" Larencul répond en_ préci-
sant davantage l'acte du Gal G. Brice
qu'il qualifie sévercment et termine
les circonstances sont
tellement accablantes qu il n’y a pas
lieu de s’y arréter p:us longtemps.

Me Pradel reprend la parole et apres
avoir developpé ses mémes théories
conclut : « Il faut que votre jugement
soit un exemple et marque ube date
dans nos annales politiques et mili-
taires. »

Le Tribunal suspend l’audience et
se retire pour le verdict. Il revient
une heure apres avec un verdict affir-
matif pour le Général Brice, avec cir-
cousiances atténuantes pour les deux
adjoinis et régatif pour O. Brice qui
est renvervé dela prévention et mis
en hbeité.

Pic usateur militaire réclame lap-
pcatioa des veines. Le Tribunal se
retire pour acliberer.

Queiques instants apres, il retourne |

‘

'

wrel Georges Brice & la peine de mort ; |
toes deux adjcints adie aus ds travaux

Le Général Brice prend la parole ct,
déeciave ire seul vesponsable de |
Pexeeution da Général Christopte. |
Ses decxudjoinis n’avaient pas le druit
de ne pas ¢xécuter Pordre quail leur

Mavait doune. Ho protest: de dear inno-

eenee et pric fe VPetbunal dctre suit
Intecpréfe capres da Président de ta
République pour obtenin leur grace,
earils sont Gbsolument irres;omsa-
bles.
L’audiencs



ost ensuite revee.

‘uvelles Eirangeies

DEPECHES (2QUES CL MATIC
Nouvell es dive rses

Havere.— Campeéche, Haiti-Gap > ba-
ches, 5; racines 4.60.

« Versailles » est arrive
Zire.

Untrain rapide permit au génerai
Drude le 21, d’attaquer et de détruire
le camp Sidibrahim, situé a une ving-
taine de kilometres de Casablanca.
Nous etimes deux tués et sept blesseés.
_ Le général Drude télégraphie ‘le 22
Septembre que les délégués des tri-
bus Ouladzeyan et Zenatizvaida se
présentérent au consulat de France
ot. la conférence doit avoir lieu avec
les délégués, mais qu'il n’interrompt
pas ses opérations.

Le paquebot « Shamrock » quitta
Oran hier avec 370 hommes la
deuxi¢éme lIégion étrangere ect deux
sections de mitrailleuses, a4 destina-
tion de Casablanca.

MM. Thompson et Barthou inaugu-
rerent aujourd’hui la nouvelle entrée
des ports de Saint-Nazaire.

M. Pichon est parti ce matin pour
Bordeaux, ot il représentera le Gou-
vernement au banquet de cloture du
congrés international de la Presse.

M. Maspero, administrateur de 3e
classe des services civils del’ Indo-Chi-
ne, est nommé en 2a classe; il rem-
place M. Lagrange, décédé.

M. Ozanon, sous-préfet de 2e classe,

& St. Na-







a
we

est nommé administrateur de S3e
classe des services civils de lV’Indo-

Chine, en remplacement de Mr Mas-
pero.

M. Barthou et Briand se rendirent
a Nantes ou ils visitérent les amélio-
rations apportées‘au port et celles
projetées.

néral de brigade Groth ;

Leblon, Barrau, Donarthy

ré 4 heures 15 minutes.

erai:ndre.

brigade, les colonels App.|
tres, Drastelie, Pouradier, Datei;

Promus: général de division, |e

énérauy &

*®

9

et Toute

Ballon dirigcable allema:g
Ber.in. — Le ballon dirigeable
partenant au comte Zeppelin ,
faire 4 Berlin une ascension

’ Vient de
qui ady.

Ooservations météorologiques
La Havane. — Le secrétaire q
des affaires élrangéres a chargé ly
consuls cubains de la Barbade, For,
de-France, Saint-Thomas, Saint-Do-
mingue et Kingston d’adresser par eg.
ble des observations météologiques
au bureau central de la Havane pen:
dant l’époque ou les cyclones sont a

La candidature de M. Bonilla

NEw-YorRK. — Le Président du Gu
ttmala a declaré qu’il appuierait |g

ean
spderic

didature de M. Bonilla pour le pré
| ce du llonduras, bien que cette
p candidature puisse compromettre |g
‘paix dens ’Amerique Centrale.

Les événements du Maroc

TANGER. — Le Sultan

Adbul Aziza

eaupe jeudi a Lalluito. Ses forces 56

i¢vent a 10.000 hommes,

recrutés en

orande partie dans les territoires quill

vient de travetser.

Panis. — Les campements maro-
cains de Brahim ont été attaqués et
incendiés par les troupes frangaises
commuandées par le général Drude en
personne. Les pertes frangaises sont

do { mort ct 1Y blessés. Les

rebelles

ont été dispersés sans grande diffical

.
te.

Pants. -- L’amira! Philibert télégra-
phie que les représentants de trois
tribus fire:.t leur soumission aux Co&
ditions dietées par le général Drude.

Les délégués désignérent

six otages ¢

xiv trent Pacte de capitulation. Il fat
evatement convenu que le marché de
Casublanea serait réouvert demain.

Tancen. Le prétendant

Mulai-Hafig

vient d’écrire aux représentants des

nations curopéennes po
micider de rester neutres

te qu'il soutient contre
Suitan Abdul-Aziz.

ur leur de
dans la lat-
son frére le

On assure que Mulai Hafig marche

sur CGasabtan
t:ibus des Chaonias de

anea pour demander aa

s’unir &

pour attaquer le Suitao daus lia

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Port-au-Prince. 4 Seutembre 1907.



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