Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 24, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4" ANNEB, Ne 147

PORT-AU-PRINCE (nair1)

MAHKDI, 24 SEPTEMBRE 2907.



—————————————————————————

ABONNEMENTS :

pak MOIS Une Gourde D’savVANCE

|

{

DEPARTEMENTS & ETRANGER : i
ui

Prais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne

a





’Administraticn du Journal,

QUOTIDIEN



Clément



oo woman wes es
oa = LoS ee ms es eis en engi,
rw ee TS | Se -




IL NE PEUT PAS MONTER

laieu sous mes ordres,
weiqne temps, un mécanicien d’auto-
bile qui uvait ¢té engaydé aupara-
uel au service duo ministre cubain
‘ks Teavaux Publics.

| Type d’ouvrier francais, travailleur
diétard en meme ternps, il était ve-
ia Port-au-Prince avec le dessein vi-
aie de gagner un peu d’argent et
peut-etre meme de faire fortune.

Le fait act que, aver nn nan dana.
woce et l’assiduité au travail qui le
wactérisait, il serait arrivé a une si-



tation passable. Son tour de main}
rmarquable et ses qualités reéeties
fajusteur W’avaient fait) vite remar-

qier par la direction technique de la
PC. §. qui lui avait fait prendre-eransy
daus ses ateliers.

Une chose pourtant in’avait tou-
jars frappé chez lui, une chose in-
dépendante certes de ses qualités
fouvrier, tres intimemenrt lige a son
wancement et a son ambition : je
eux parler de son infériorité notoire
a point de vue de ses qualités génc-
niles,

Aprés quelqi.es mois passés a Por'-
aa-Prince, il est reparti pour Ja I1.a-
Mge, alléguant qu’ Port-au-Prince,
‘tout ce qu’on gagne, on le depen-
* pour Manger. «

tte observation d’une justesse ir-

“alable, jointe 4 la remarque que je
"ens de faire ci-dessus sur la valeur
preonnelle de mon mécanicien, ont
liférent quoique aun point de vue

érent, sollicité mon attention.

tons d’abord de ses qualités gé-

Paani bien nos idées sur ce
t. Nous sommes loin de deman-
Mir que chacun s’érige en Pic de la
morgue: mais nous ne saurons dé-
Tindi r@ de cette idée qu'il y a pour
vida, pour chacun de nous, une
cer ine perfectibilité sociale 4 réali-
4° que cette réalisation est la pré-
€ condition de notre avancement
sonnel.
cialis Un ouvrier entendu, un spé-
Prolensiog er auable dans son art; sa
Mil 0 N’a pas de secrets pour lui
*t, sur ce terrain, rarement ex-

pendant} posé a reneontrer de maitre. Autant

lon s‘incline devant la constatation de
ses qualités spéciales, autant Pensem-
ble qui se dégage de sa personue, le
caractere borne de sonesprit, sa tour-
nure gauche, donnent l’impression
que cet homme n’est destiné a aucu-
ne autre profession que la sienne, et
dans sa profession, & aucune autre
situation.

eee ed - et . -
atelier et il est condamneé par son
peu ce qualités générales, &@ ne pas
nouvoir s’elever plus haut. En admet-
tant une minute quwun concours
de circonstances exceptionnelles fui
soit favorable et lui fasse échoir une
situntiogn plus haute, cet ouvrier dou-
mera, &@ eu pas douter, Pimpression
Wun parvenu,.

IL est, on le voit bien, loin de réali-
ser ca tilission sociale, ou pour parler
un langage convenu, son salut social.
Quit jaisse Hison métier de mécani-
Cien et? senuvave dans toute autre bran-
che dWaciivité, ise heurtera toujours
en ful-ine:ie a une certaine maiforma-
tion rédiibiioite qui constituera pour
luiun obataucte constant et infranchis-
sable.

S’il est assez heureux pour réaliser
quelques Gconomies, il pourra, a la
rigueur, grace a un judicieux emploi
de sa réserve, augmenter un peu les
recettes de son budget et, par voie de
conséquence, ameéliorer les conditions
de son existence,— sans pouvoir Ce-
pvendant prétendre jamais 4 la situa-
tion d’administrateur, par exemple,
d'une compagnie ou d'une société
dans laquelle il serait actlonnaire.

Pourquoi ?

Parce que cet homme, par un tra-
vers d’éducation assez général, s‘est
figuré que les livres sont faits pour
les savants, et aussiles conferences,
les coursd’adultes, et qu’il a constam-
ment négligé de s’instruire et d’acque-
rir ce que j’appellerai les qualités in-
tellectuelles nécessaires pour évoluer.
Quelle que doive étre la situation éle-
vée que le hasard — et seulement le
hasard — lui réserve, il ne sera jamais

DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION

i 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non De sont pas resis,

te ne mee 8

Magloire,



+ ten ee ares eee
ee a ee ee



son niveau et il restera toujours
Vhomme des situations inférteures.
Vou pourquot inon meécanicien —

qui est un francais — est retourne a
la Havane ott ila recommencé a con-
duire des automobiles.
_ Que voulez-vous” il y a aussi une
Justice sociale.

*

» *

« Tout ce que l’on gagne, c’est pour
manger», a-t-il trés justement et trés
experimentalement déclaré,

(est la une observation contre la-
quetie je ne souscrirai pas en faux.
quéique peu notre ‘attenuoh, et ce
sera pour demain.

Industrie du Kapok

Kapok ! Ce n’est pas un mot d’argot.





Le kapok est un textile des pays chauds
dont ila éré deja’ beaucoup qnestion, il y
a environ cing ans, mais qu’on laisse ur
p.u trop de co:é en France. Tl ne nous
parait pas gins uulité de revenir sur ses
proprictés vraiment remarquables. La pre-
micre qui ait été découverte, c'est son ex-
treme pouvoir de flottabilité. Le hasard
s’en est mélé, comme le plus souvent.
Au cours d'un accident de mer, on_ s’a-

ergut que le kapok soulevait les naufragés

Peancoup lus que le liége ; auSsi, 4 Java,
son pays d’origine, on fit aussitét des ap-
plications mul iples de cette matiére tex-
tile. Le Kapok est une substance végétale
fournie par plusieurs arbres, les ouatiers
d’Indo-Chine, les ouatiers du Cambodge,
et surtout par cing essences d: la famille
des Malvacées, l'Eriodendron anfract uosum
ou fromager, le Bombex malabaricum, etc.
L’Eriodendron est surtout employs, ses
fires sont les meilleures. Ce sont elles, en
realite, que l'on désigne sous le nom japonais
dz kapok.

L’arbre
les terres

alement par semis : 11 croit d'un metre a
fa premiére année ; il atteint quatre 4 cing
metres la seconde année et il commence alors
i porter quelques fruits, Ea réalité on ne
doit compter sur la production qu’au bout
de quatre ans. Comme le cotonnier, le
kapok est susceptible de doaner un double

pousse vite et bien, surtout dans
raiches ; il se propage princi-

a



LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



——— EE

S'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ee sn oe ene

produit : d’abord, la ouate spéciale extrai-
te , des goussses,:précisément ce que lon
nomme « kapok » sur le marché hollan-
dais, puis huile extraite des praines par
pression, Le kapok 4 premiére vue, a 1‘as-
pect du coton ; mais ses fils sont jaune-
clair, un peu soyeux, d’un 4 deux centi-
metres de longueur, et ne se roulent ja-
mais sur eux-méemes, Le kapok ne se pré-
te pas 4 la filature, ni au tssage ; mais,
en raison de son élasticité et de sa légéreté
il fournit un excellent. rembourrage pour
les matelas, les oreillers, et on l’utilise
aussi pour des objets de couchage 4 bord

es navires, co stituang des radeaux insab-
L’égrenage de la graine pour en isoler ta

ouate se fait avec des moulins en ter mus
4 bras. Chaque moulin est desservi pat
quatre femmes qui l’alimententet porte la
fibre 4 la presse.

La culture du kapok a pris un grand dé-
veloppement dans les Indes néerlandaises,
surtout 4 Java. Dés 1900, la Hollande,
qui est le grand marché du _ kapok,
recevait 1,138,000 kilos de fibres repré-
sentant une valeur d’environ deux millions
de francs. La fibre la mieux préparée se
vend 4 Amsterdam 1 franc 70 le kilo. Le
Cambodge en produit, aujourd’hui, envi-
ron 80,000 kilos, absorbés par la con-
sommation locale. Il y aurait lieu pour la
France d’étendte la culture dans les posses-
sions d’Indo-Chine, 4 Madagascar, etc.

Le kapok porte facilement dans l'eau de
trente 4 trente-cing fois son poids. Il ese
donc, notamment, plus léger que le liege
et le bois de Maréa lui-méme, trés peu
dense. D’ou ses applications pour les ap-
pareils de sauvetage. Il remplace la laine
avec avantage, car il est plus moéileux et
coite beaucoup moins cher. On l’emploie
déja dans les hospices pour la literie, dans
les _cliniques officielles et privées, etc.

Cette matiére aussi ne s altére pas. On 8
mis du kapok dans du fumier ; aa bout de
trois semaines, on ne constatait aucune
trace d’altération. Un matelas, bourré de
neuf kilos de kapok, a été plongé dans
Veau pendant huit jours et maintenu im-
mergé. Le huitiéme jour, on I’ retiré
et le matelas présentait une siccité absolue.
Cette qualité hydrofuge le rend précieux a
bord des navires et aussi dans toutes les
régions humides. Un matelas toujours see
aun emploi général.

Les rongeurs sont impuissants contre le
kapok. On a enfermé, dans une balie de c¢
produit, une demie douzsine de rats.



Industrie

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INDUSTRIEL
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fectionnés apportés des Etats-Unis et
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les courants sinusoidaux, les courants| Passé la Direction de son Entreprise Générale de Pompes funébreg

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Avocat faradiques et les courants continus, le} 44! est de son initiative propre.
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SS: | Pres les priucipes et la technique dej|dront bien s’adresser A lui pour Entreprise Générale de Pompes fundab

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4" ANNEB, Ne 147

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MAHKDI, 24 SEPTEMBRE 2907.



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DEPARTEMENTS & ETRANGER : i
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Prais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne

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’Administraticn du Journal,

QUOTIDIEN



Clément



oo woman wes es
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rw ee TS | Se -




IL NE PEUT PAS MONTER

laieu sous mes ordres,
weiqne temps, un mécanicien d’auto-
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ia Port-au-Prince avec le dessein vi-
aie de gagner un peu d’argent et
peut-etre meme de faire fortune.

Le fait act que, aver nn nan dana.
woce et l’assiduité au travail qui le
wactérisait, il serait arrivé a une si-



tation passable. Son tour de main}
rmarquable et ses qualités reéeties
fajusteur W’avaient fait) vite remar-

qier par la direction technique de la
PC. §. qui lui avait fait prendre-eransy
daus ses ateliers.

Une chose pourtant in’avait tou-
jars frappé chez lui, une chose in-
dépendante certes de ses qualités
fouvrier, tres intimemenrt lige a son
wancement et a son ambition : je
eux parler de son infériorité notoire
a point de vue de ses qualités génc-
niles,

Aprés quelqi.es mois passés a Por'-
aa-Prince, il est reparti pour Ja I1.a-
Mge, alléguant qu’ Port-au-Prince,
‘tout ce qu’on gagne, on le depen-
* pour Manger. «

tte observation d’une justesse ir-

“alable, jointe 4 la remarque que je
"ens de faire ci-dessus sur la valeur
preonnelle de mon mécanicien, ont
liférent quoique aun point de vue

érent, sollicité mon attention.

tons d’abord de ses qualités gé-

Paani bien nos idées sur ce
t. Nous sommes loin de deman-
Mir que chacun s’érige en Pic de la
morgue: mais nous ne saurons dé-
Tindi r@ de cette idée qu'il y a pour
vida, pour chacun de nous, une
cer ine perfectibilité sociale 4 réali-
4° que cette réalisation est la pré-
€ condition de notre avancement
sonnel.
cialis Un ouvrier entendu, un spé-
Prolensiog er auable dans son art; sa
Mil 0 N’a pas de secrets pour lui
*t, sur ce terrain, rarement ex-

pendant} posé a reneontrer de maitre. Autant

lon s‘incline devant la constatation de
ses qualités spéciales, autant Pensem-
ble qui se dégage de sa personue, le
caractere borne de sonesprit, sa tour-
nure gauche, donnent l’impression
que cet homme n’est destiné a aucu-
ne autre profession que la sienne, et
dans sa profession, & aucune autre
situation.

eee ed - et . -
atelier et il est condamneé par son
peu ce qualités générales, &@ ne pas
nouvoir s’elever plus haut. En admet-
tant une minute quwun concours
de circonstances exceptionnelles fui
soit favorable et lui fasse échoir une
situntiogn plus haute, cet ouvrier dou-
mera, &@ eu pas douter, Pimpression
Wun parvenu,.

IL est, on le voit bien, loin de réali-
ser ca tilission sociale, ou pour parler
un langage convenu, son salut social.
Quit jaisse Hison métier de mécani-
Cien et? senuvave dans toute autre bran-
che dWaciivité, ise heurtera toujours
en ful-ine:ie a une certaine maiforma-
tion rédiibiioite qui constituera pour
luiun obataucte constant et infranchis-
sable.

S’il est assez heureux pour réaliser
quelques Gconomies, il pourra, a la
rigueur, grace a un judicieux emploi
de sa réserve, augmenter un peu les
recettes de son budget et, par voie de
conséquence, ameéliorer les conditions
de son existence,— sans pouvoir Ce-
pvendant prétendre jamais 4 la situa-
tion d’administrateur, par exemple,
d'une compagnie ou d'une société
dans laquelle il serait actlonnaire.

Pourquoi ?

Parce que cet homme, par un tra-
vers d’éducation assez général, s‘est
figuré que les livres sont faits pour
les savants, et aussiles conferences,
les coursd’adultes, et qu’il a constam-
ment négligé de s’instruire et d’acque-
rir ce que j’appellerai les qualités in-
tellectuelles nécessaires pour évoluer.
Quelle que doive étre la situation éle-
vée que le hasard — et seulement le
hasard — lui réserve, il ne sera jamais

DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION

i 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non De sont pas resis,

te ne mee 8

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son niveau et il restera toujours
Vhomme des situations inférteures.
Vou pourquot inon meécanicien —

qui est un francais — est retourne a
la Havane ott ila recommencé a con-
duire des automobiles.
_ Que voulez-vous” il y a aussi une
Justice sociale.

*

» *

« Tout ce que l’on gagne, c’est pour
manger», a-t-il trés justement et trés
experimentalement déclaré,

(est la une observation contre la-
quetie je ne souscrirai pas en faux.
quéique peu notre ‘attenuoh, et ce
sera pour demain.

Industrie du Kapok

Kapok ! Ce n’est pas un mot d’argot.





Le kapok est un textile des pays chauds
dont ila éré deja’ beaucoup qnestion, il y
a environ cing ans, mais qu’on laisse ur
p.u trop de co:é en France. Tl ne nous
parait pas gins uulité de revenir sur ses
proprictés vraiment remarquables. La pre-
micre qui ait été découverte, c'est son ex-
treme pouvoir de flottabilité. Le hasard
s’en est mélé, comme le plus souvent.
Au cours d'un accident de mer, on_ s’a-

ergut que le kapok soulevait les naufragés

Peancoup lus que le liége ; auSsi, 4 Java,
son pays d’origine, on fit aussitét des ap-
plications mul iples de cette matiére tex-
tile. Le Kapok est une substance végétale
fournie par plusieurs arbres, les ouatiers
d’Indo-Chine, les ouatiers du Cambodge,
et surtout par cing essences d: la famille
des Malvacées, l'Eriodendron anfract uosum
ou fromager, le Bombex malabaricum, etc.
L’Eriodendron est surtout employs, ses
fires sont les meilleures. Ce sont elles, en
realite, que l'on désigne sous le nom japonais
dz kapok.

L’arbre
les terres

alement par semis : 11 croit d'un metre a
fa premiére année ; il atteint quatre 4 cing
metres la seconde année et il commence alors
i porter quelques fruits, Ea réalité on ne
doit compter sur la production qu’au bout
de quatre ans. Comme le cotonnier, le
kapok est susceptible de doaner un double

pousse vite et bien, surtout dans
raiches ; il se propage princi-

a



LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



——— EE

S'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ee sn oe ene

produit : d’abord, la ouate spéciale extrai-
te , des goussses,:précisément ce que lon
nomme « kapok » sur le marché hollan-
dais, puis huile extraite des praines par
pression, Le kapok 4 premiére vue, a 1‘as-
pect du coton ; mais ses fils sont jaune-
clair, un peu soyeux, d’un 4 deux centi-
metres de longueur, et ne se roulent ja-
mais sur eux-méemes, Le kapok ne se pré-
te pas 4 la filature, ni au tssage ; mais,
en raison de son élasticité et de sa légéreté
il fournit un excellent. rembourrage pour
les matelas, les oreillers, et on l’utilise
aussi pour des objets de couchage 4 bord

es navires, co stituang des radeaux insab-
L’égrenage de la graine pour en isoler ta

ouate se fait avec des moulins en ter mus
4 bras. Chaque moulin est desservi pat
quatre femmes qui l’alimententet porte la
fibre 4 la presse.

La culture du kapok a pris un grand dé-
veloppement dans les Indes néerlandaises,
surtout 4 Java. Dés 1900, la Hollande,
qui est le grand marché du _ kapok,
recevait 1,138,000 kilos de fibres repré-
sentant une valeur d’environ deux millions
de francs. La fibre la mieux préparée se
vend 4 Amsterdam 1 franc 70 le kilo. Le
Cambodge en produit, aujourd’hui, envi-
ron 80,000 kilos, absorbés par la con-
sommation locale. Il y aurait lieu pour la
France d’étendte la culture dans les posses-
sions d’Indo-Chine, 4 Madagascar, etc.

Le kapok porte facilement dans l'eau de
trente 4 trente-cing fois son poids. Il ese
donc, notamment, plus léger que le liege
et le bois de Maréa lui-méme, trés peu
dense. D’ou ses applications pour les ap-
pareils de sauvetage. Il remplace la laine
avec avantage, car il est plus moéileux et
coite beaucoup moins cher. On l’emploie
déja dans les hospices pour la literie, dans
les _cliniques officielles et privées, etc.

Cette matiére aussi ne s altére pas. On 8
mis du kapok dans du fumier ; aa bout de
trois semaines, on ne constatait aucune
trace d’altération. Un matelas, bourré de
neuf kilos de kapok, a été plongé dans
Veau pendant huit jours et maintenu im-
mergé. Le huitiéme jour, on I’ retiré
et le matelas présentait une siccité absolue.
Cette qualité hydrofuge le rend précieux a
bord des navires et aussi dans toutes les
régions humides. Un matelas toujours see
aun emploi général.

Les rongeurs sont impuissants contre le
kapok. On a enfermé, dans une balie de c¢
produit, une demie douzsine de rats.
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