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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00144
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 21, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
#* ANNEE, N° 145
PORT-AU-PRINCE (nait1)
Le I
—————
all
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS : |
paR MOIS Une Gourde pD’avance ;
—
—
DEPARTEMENTS & ETRANGER . REDACTIUN-A
Frais de poste en sus.
ene +
ee ee.
aT)
Pour tout ce qui concerne l’'Aiministration du Journal,
etre dun Jaomelie |
pos de notre article de la semaine
« Jacmel bouge, » nous avons re- | Jacmel
la. lettre suivante gue nous publions | seg
¢ plaisir. La ville de Jacmel a droit \ | dan
we notre sympathie, et nous aurions
B tort de railler ce qu’il convient d’exal-
des distractions, et certes, il était bien
légilime que nous fassions quelque ef -
fort pour créer notre Hippodrome !
Leffort a été grand, pourquoi nous
railler au lieu de nous prodiguer léloge
s’est donné un champ de cour-
et lenez, puisque votre correspon-
ant nous oblige a le proclamer, notre
Hippodrome est le premier Hippodrome
Leanicle 4 a'-| Haitien. Car le Ghamp-de-Mars_n’est
article de notre correspondant n’é-/ qu’une_ place publique aménagée en
qu’ane boutade of l’esprit Jacmélien, champ de courses ; 12 piste n’en est pas
a teow ee wy “ss
se d i rig aamia ai bang. -- ay -eeee
mK * aous-aitaroas sin rement Yef- | mesure que 9CU métres quand fa notre
Blacmélien ; nos amis d'ici revenus desjen a douze cents. Si aprés cela, nous
ses nous ont dit que |l’Hippodrome est| sommes fiers de notre wuvre, est-ce de
admirable. C’est une ceuvre d’ini-| peu ?
re privée si brillante, et si digne d’in-|" Raillé encore, ce geste de Jacmel in-
B que nous nous faisons le devoir de|vitant toute la République 4 venir dis-
miter pour la Société de Sport Hippi- j puter les prix a ses chevaux ! Et pour-
m te concours du Gouvernement. tant, quel geste large et généreux !
me geste de Jacmel invitant toute la Ré-| Dans un sentiment d’égoisme, la So-
ique A ses courses est, en effet, large et: ciété de Sport Hippique aurait pu fer-
ax.; il montre que, d’une mentalit¢/ mer le concours aux chevaux des autres
te, cette intéressante population ne /loculilé=, et ne pas risquer ainsi non
Waeit pas les absurdes jalousies de clo-| seulement «'éire battu, mais encore de
wet ignore les frontiéres qui séparent | voir sortir de Jacmel l’argent jacmélien.
soevent les villes du Pays. Le geste | Mais non, I+ lrapean de la Société qui
meee et mérite d’étre loud et encourage. | fottait sir l'Hippodrome n’aurait pas
claqué si fi¢rement sous la brise, si Jac-
mel avait eu ces idées mesquines !
(oles arecu le défi, il est vena et il
@el bouges nous raille agréablement :/aétébattu, non par un cheval de Jacmel
ais l'orgueil Jacmélien n’en veut pas] (car Bullrush est anglais ) mais par un
coattrir ;lironie s’est souvent attaqués|chevalde Léogane ! Lafolie a été battu,
grands hommes et aux grandes crest soujours cela, et la victoire de Léo-
‘shone. Cependant pour éclairer votre} gane est aussi notre, car c'est nous qui
Mugion et celle de vos lecteurs, je veux jen avons fourni occasion.
Monsieur le Directeur,
article de votre correspondant «Jac-
pereremarquer comment ce qui a éic
faillé mériterait plutdt d’dtre loué et
w Jacmel peut s’enorgueillir de
bup de choses ; cette ville aun
wé d'honneur et d’indépendance qui |cus
Mm donne le droit 4 la fierté. t
aux haines courses de Janvier,
la République encoresera invitée, et les
chevaex de Jacmeli, plus en forme et
mieux entrainés, s-rout préted tre vain-
platdt que de remporter'ane vic-
fac:
Terrain favorable aux idées de pro-|. As’ me jecmélion est haltien,
elle s’ j titre des [adap y Convierons toujours les Lafolie ot
Bis guclie'a rida†[es Gaillé Pelotoa, et méme si ces héros
wa célébrait beaucoup le Maire de jde
-au-Prince a l’occasion de la der-|&
5 Exposition Communale de ja Ca-
7s Mais sait-on que la premiere
ee pommanaie Haitienne eut
8 dacmel vers : :
lamp de courses ’e Port-au -Prin-|tion de la moindre
empéchait de dormir, croyez,dans le service du«
) FOR, st les prix,
os Prince encere frhosseat et le
Priére d@’aviser )’administra-
larit
B bea que notre population ett aussi ' die.
et encouragement? Par la seule ini-|
lhative privée, et sanssecours du dehors,
DOUIRSCTEUR?
Clément Magloire,
MMINISTRATION
i 45) RUE roux, 45.
S'adv-esser a
CAUSERIE,
t
}
tes —_ a’ é — de ‘la erame
é iain bo aos x — netere
ATIN>»| qui s’euca que ca de, deble
Peul-étre avone-nous trouvé qu'il [afin qu'il y soit de suite romné-jseag somge, if copalens eng fides me
LE
Les man
|
!
_DOCTELR
ECLAIRAGE £ELECTRIQUE
Je 1:e sais pas si vous avez jamais bien
senti ce qu'il y a de sombre et de téné-
breux dans un cimetiére.
SAY SR: WOME. Iaraai deta ascige td-serrdine
la magonnerie fraiche ou puant le cadavre
et béant comme un espéce de four sinis-
tre prét a recevoir une nouvelle fournée
macabre ?
Tout ce que je sais, moi, c’est que la
cité banale des morts avec sa sombre ana-
tomie, ses petites maisons blanches avec
leurs petites portes toujours fermées a ver-
rous, ses ruelles minuscules, ne m’a jamais
inspiré que des idées ténébreuses. On di-
rait vraiment une miniature de ville, un
Lilliput quoi! ow les habitants ridicules
pouvant tenir par douzaine dans la paume
spacieuse du géant Gulliver, s’obstinent 4
demeurer invisibles, enfermés i double tour
dans leurs maisonnettes mystérieuses...
Je n’y ai jamais pe voir, méme en plein
jours, que la pale fantdme de |’Ombre se
gromenant a pas lents en souveraine qui
éfie la Lumiére, son antagoniste.
ae
Et c’est la-bas, que le Progrés. qui passe,
qui passe toujours comme nous le mon-
trait iérement le « Aatin » va planter
son foyer de lumiére, insultant au cimetié-
eae rote oe
’ @ cimetiére, non cosets
ui ne battent plus — frappés de‘la Grande
3 — quon va placer le cosur actif,
bondissant. de cs
le coeur
nombeeux vaisseaux partiront de ce
tels des artéres, et ce sera vientdt 1
i comme une maniére de cas-
cade d’ en fasion.
"Ba wich, je tresmnille d'aise met A
e je en ponsant
toute cette trame qui oe fake I"
Les ibonn. «
sy
Tee
SAMEDI, 21 SEPTEMBRE 41907.
NiSMERO q () CENTIMES.
“tS partert du rer. et du rg de chaque
et sont pavabies Wavance
ts insdrés cu fon ue soot pas remiss,
de la lumiére, ou l’oxygene n’est pas Voxy-
gene, mais |’électricité.
Je vois d’ici l’avrte avec sa grande crossse
en manche de canne, et les carotides
milives et les iliayucs et puis, et puis jus-
quaux derni¢res ramifications sétendant
)Usqu aux tissus extrémes aux confins de
la ville et répandant sur celle-ci la jolie
bienfaisance de leur hémorrhagie. . . lumie
neuse ! Mais vous allez crier au paradoxe,
car l’effusion du sang n’a jamais eu pour
vous,— lecteur horripile— gue les rouges
couleurs du désastre et de la vengeance.—
fiiagit scia†victirasante, i rygiene men
est témoin.
Et I’hygiene sera vengée de tous ses
outrages. Deja elle se réjouit en pensant
que désormais elle scra la Grande Dame
4 qui, le soir, on ne pourra plus manqter
de respect. Songez donc. Que de fois, nous
promenant, tandis que les ¢toiles veillent
comme de petites lanternes pales et sus-
pendues, tandis que vous aspirez — trop
confiant — l'air frais du moment, n’avez-
vous pas eu de brusques attirances vers vo-
tre mouchoir ? Que de fois n’avez-vous pas
vu d’aimables couples qui s’en allaient jus-
que 14 doucement devant vous, piano, pia-
nissimo changer brusquement le tour de la
promenade. Vous les regardezalors d’un ai-
ébérd, les trouvant drdéles, vous voyez un
tit linge blanc qu’ils agitent dans l’om-
re et la vapeur du foin coupé vous télé-
phone vite qu'il faut changer d’allure, vous
aussi, 4 la fagon des couples aimables,— et
vous suivez le mouvement et le mouchoir
collé sur la moustache le pas gymnastique,
et le nez inquiet.
Mais c’est autrement terrible quand voas
avez offert votre ai.le 4 une mére quia is
i - Sans le moa-
choir au foin, le supplice devient inélucta-
ble, car c’est le liévre et la tortue qui vont
ensemble céte 4 céte et de fair tout seul
du danges, Mr le x.
romains
on; nos rues,
d’ hydrogeéne
orment
Nos rues, ce sont des bassins
Yon vient vomir son indigesti
ce sont de vastes laboratoires
sulfuré et c’est 1 que les microbes orment
en paix pour, plus tard, s envoler jusqu
nous avec la poussicre, depuis le_ simple
streptocogue, jusqu’au facile de Koch ho-
micide.
Et que peut y faire notre brave Mr Vin-
cent? Pauvre de lui? cent lorsqu’il se
repose, tres-las, des fatigues du jour, que
les criminels éhontés se démenent et font
leur sale train-train surla voie. Que voulez-
vous†lavrande complice est LA qui les pro-
tepe.
Le soir descend sur ceux le soi stlencieax,
Et personne ne voit.
Mais maintenant, arri¢re, car de
pres des morts qui. sommeillent en leurs
maisonnettes dlanches et closes, une circu-
lation puissante va partir, qui vous
inonderade ses tlots de lumicre. Bientot, ce
ne sera plus la nuit, sta le jour se
prolonyeant en des reflets moins fauves,
pourchassant les ténébreset les actions clan-
destines. Et les morts du cimeti¢re que les
téencbres réchauttent. vovant de si prés la
lumicre vrinceront des dents et se mettront
A maudire la Grande Ombre de Volta,
(Mest que vray eon jo be dy
Hi fera comine en plein tidy
Clair vont dedans chaque roe
foo Tomyue on de courte etendue.,
Docteur C. PEARSON.
SS oO OOo eee
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
ee
METEOROLOGIQUES
OMheeryvatoire
SEMINAIRE COLLEGE St-WARTIAL
Vespa pt 20 SEPTEMBRE
Raromeétre aomidi
761 2
Tem pératu revtnimum 21 6
ymMaximum 32,7
a4
Movenne diurne de la température 25,1
Ciel couvert le matin et tres nuageux
dans l'apres midi.
Bonne brise d’ouest
Pluie dorave \ 6 h. yom. marquant au
pluviometre 13.3) millimetres.
Le barométre est resté constant.
J. SCHERER
Départ
Hier est parti le ss Prins Frédérich Hen-
drik avec les passagers suivants pour:
Prtit-Goive: Jean Constanty et 3 enfants,
Benoit Casséus.
Cayes: Mlle Estella Marcelin, Ernestine
Jean, Cérama Lundi, C. J. Frye, Elie R.
Shama, Alexandre, Mme Joseph Glémaud
et bébé.
Jacmel : Jose J. Henera.
La Guayra: Mme Adrienne Adrien.
Déceés
~
>
BETH REGINA DELINOIS, cpouse LEon Gusta-
ves, décédée hier 4 rt heures du matin, a
age de 27 ans.
s funérailles auront lieu cet aprés-midi
a la Cathédrale. _REZ!
Nos sincéres condoléances
de la défunte.
Contre la Traine
Dans une charmante -petite ville du Ha-
novre, 4 Nordhausen, la municipalité vient
de prendre une décision terrible. Elle a
décrété que, » toute femme, jeune
aux parents
la-bas ,
ou tou vicille, belle ou laide, surprise en Hagrant
'délit de désordre, c’est-a-dire taissant trainer
ses jupes a terre, serait severement punie
d’une amende de trente imarks, soit trente-
‘sept francs cinquante.
| « Attendu, dit l’arrét, —- dans 5a langue
“naturellement, — attendu que la robe 4
itraine faitde la poussicre ; attendu que la
poussicre est nuisible A la santé de la per--
‘sonne qui porte la robe 5 attendu que cette
'poussicre pénctre dans le. maisons et cons-
titue un danger pourtous ceux qui y ha-
bitent, deéclarons punir tout delit, ete. »
Lesdames de Nordhausen sont, parait-il,
turieuses.
| Mais cela les forcera A relever bien pro-
~prement leurs robes, et le mal nvest pas
grand. -
On dit que la Parisienne est superieure
dans Vart de retrousser spiritucignent et
publiguement sajup2. Les Fraulein de Nord-
hausern devront Vimiter et travailler a la
surpasser.
—
jansel Special Hilaire
~ ce me i nT
|
| Le Conseil spr cab thaite sest
‘réuni tier au louval dat btaanad civil
/pour juger les individus atretés der-
onierement sous fa prevention de com -
| plot contre la stiveté de Pretat.
[
|
|
© tribunal était compose du Géneé-
V. Leconte, président ; - Général
Blanchard, vice-présidert ;— Gal.
Larencul, aceusabeurv hathitaire 5
commandant Augastin Bors, pune
| Capitaine
i oy
ral
Ih
L.
.
—
3
Barthélemy, jupe-iistrtuc-
|
hi a oe. ‘N+ —_—> Asi,
‘ es _ i
ot J
4
)
[- 4
‘
1
ee
I J
| - a aa bd :
|
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|
a
eel
Ro
M.LE G* V. LECONTE
Président du Conseil Spécial
Militaire
meee
— vw
teur, Capitaine Ed. Pailltre, heute-
nant Christian Martin et le sous-lieu-
tenant Chéry fils aimé, juges.
/ S, les “uses ¢§ in-
Nous apprenons la mort de MARIE Euisa- | Vers 11 heures, les accusés sont in
troduits. Ils sont au nombre de 17. Ce
sont MM. Frédéric Brutus César, Da-
rius Souffrant, Ostillius Bonaventure,
Jean-Jacques Brutus César, Nestor
Dumay, Bien-Aimé Francois, Aristhe-
ne Occide, Jérome Cantave, Georges
Lebrun, Examé Jean, Charles Henri-
quez, Edouarné Edouard, Sinéus Jean,
Elie Stéphen Cajuste, Constant Provi-
dence, Alexandre Delaunay Moise et
Helvécius Traversieére.
Au banc de la défense se trouvent
M* Solon Ménos, St.-Elme Mathieu,
Lamy, Rodolphe Barreau et Boryella
Camille.
Aprés deux exceptions soulevées
par M* Ménos et sur lesquelles le tri-
bunal se prononce, on passe a la lec-
ture de toutes les pieces du proces,
actes d’accusation et autres. Sur la
demande dela défense, lecture e t
donnée éualement de Vinterrogatoire
de tous les accusés.
Le G Larencul expose les taits de
la cause et les avocats de la défense se
fontentendre au vom de leurs clients
respectits. L’aceusatenc militaire re-
prend exposé des taits et, dans une
longue réplique, aflirme une nouvelle
fois la culpabilite des accusés,
Me Ménos cloture les débats par une
défence collective de tous les accusés
fetle Tribunal entre dans sa chambre
de délibérations.
Hoen sort une demi-heure apres -
havec un verdict de culpabilite. L’accu-
sateur militaire Cemande Vapplication
des peines légales. Le Tribunal se
tetire pour preparer le jagement qui,
‘rendn quelques instants plus. tard,
condamne tous les accusés a la peine
de mort. A Vexeeption de Cinéus Jean
qui est mis en liberte.
Pendant tout le proces, les avocats
dela défense ont rendu hommare au
tact et aA Vimoartialité du Tribunal.
eg a
i a rn a
Tombola ad bte¢
Quelques personnes ayant yarde leurs
cartes de Tombola sans en effectuer le pate-
ment, on nous demande de prier les sous-
cripteurs en réegle,— c’est A dire ceux gui
ont accepté et pave leurs cartes. — de bien
vouloir faire connaitre avant dimanche le
puissent participer au tirage.
rie C. Magloire, 45. rue Roux.
Lientrée dla sdance de cinématographe
qui aura eu a Vissue du drege de Ja tom-
bola sera gratuite pour les souseriprours.
Pour toute autre persorne, de pry ene
tree reste tixe A Une goarde pour erande Pate
'sonne et yo centimes pour ertint.
SE ad
!
| DiSCowuRs PPGHOWCE par je
mandant de VArvandissement de
| de-Paix, sur la fombe de feu
Nord Alexis, a Poccasion Mune messe de-
Requiem que son fils, le Général Nord
Alexis, Président VHaitia fart charter |
a sa mémoirelele 17 Septembre 1907.
Mesdames, Messieurs,
| La supériorité de Vame sur. le corps
est telle que nous ne ponvons
passer, comme un impeérieux devoir,
|
sie |
hous |
|
|
de copsacrer at nos devanciers par dela
la rive incornue le enlte du souvenir
ce culte qui les représente toujours vi-
vants a nos veux.
Ma voix, trop faible, en ce jour, ne
saurait entreprendre de vous faire tout
un tableau de la vie de celui qui fut
CALIXTE NoRD ALEXIS, ancien Comman-
dant de cet Arrondissement, et a la mé-
moire de gui nous nous trouvons
ici en foule si compacte.
Cependant je ne laisserai pas tout ce
cérémonial s’accomplir, sans l’élever
cette voix, au nom du Corpe militaire,
pour adresser deux simples mots a
Vhonneur de cette ime d’élite, ce ca-|
ractére grand et élevé, si noblement
personnifie dans Celui qui tient glo-
rreusement dans Ses mains les destinées
de la Nation, et qui sait si bien. s’alti-
rer la profonde admiration des is-
vances d’Outre-mer. o Pais
numéro de leurs billets. atin que seuls ils:
Le TENSIGMEMeNe seid PeQu aot iinprime- -
Calixte Nord Alexis, bien que
pas appartenu a votre epayue, -
tez-moi de vous dire que, pour
su vivre vraad, tel vous étes mort et
vous restez dans li mémoire deg hos
mes : témoin, le rejeton que vous gee
avez laissé et quia relevé fe
de notre Race, en rallumant la flame
bicolore de Dessalines qui s'éteigua
sous ses prédcécesseurs. 4
Oui, votre digne fils, S. E. le Géndag
Nord Alexis, qui vous rend cet ho
we, avait a remplir une mission
nul ne pouvait deviner, Ce n'est qugg
rivé an couronnement de ses veiltes
plus quinfativables, ce nest qu’en am
rivant & ve fanteail — yloire des uns @
perte de bien d’autres — que seg rere
qualités se dep'oyérent immenses, taps
pour le bien-ctre commun que pour fy
wenverne de ceux-li qui prenaient seg
avenement pour un reve.
Or, puisque, Calixte Nord Alesis,
vous habitez une région supérieure ib
notre, daiignez considérer avee joie ley
exploits civiques de votre fils, continug
(de benir Dieu de vous avoir donné,
et, pour hi bonre sauvegarde de laut
‘nomie dn Pays, ailez-le constamment
de .Ox puissants conseils !
jew
vera
DEJEUNER DU 2: SEPTEMBRE
MIDI A. 2 HEURES
Priaz: G. 2.50
Melon de France glacé
(Eufs poches a Voseille
Brochettes de rognons
Filet aux pomies
au laed : |
TB .ce cur ben DoBarevesss
Riz blane a ta creole
Beiunets de tigues
Fruits
Cafa
1/2 Vin
PD TES TT
Klectrotiérapie
Com- |
Port-!
Caliate
Docteur C. GAVEAU,
Diplamé de Piers cbl de Harvard
( Elals- Unis U Amésique. )
CABINET:
Coin des Rues Férou et du Cealre,
vis-d-vis de P Hotel Communal.
— ————
De 7 hrs. ad (1 hrs. da matin
De 2 hrs. @ G hrs. de Vaprés-midi. |
—_——
ai
TRAITEMENT DES MALADIES
procédés nouveaux, efficaces, es
en vogue en Europe et en Am
4°— Les affections SPECIALES
femme.
2 — Des affections CHRONIQUS
nérales ou locales. -
30 Les MALADEs doivent savoir
jourd’hui ils peuvent étre GUBRIS
opération chirurgicale, pat
thérapie scientifiquement &
dans la_plupart des maux dont
fre ’humanité. Et le médecin
est appelé, dans lintérét de oon .
des, a les encourager et &
guérir sans une opération chirarg
délabrante et dont les suites.%
souvent les plus graves.
jveles Btrangeres
)EPECHES RECUES CE MATIN |
|
Les Evénements du Maroc |
Paris. — Si les négociations enta- .
entre le vénéral Drude et les.
‘eng marocaines se terminent par la_
, la France prouvera sa sincérilé
@ son respect pour la Convention
fAlgésiras, en rapatriant la plus gran- |
@ partie de ses troupes. Elle n’en |
pissera que le nombre nécessaire |
rassurer, de concert avec les sol-
dis espagnols, Vorganisation de la
ice de Casablanca.
Tancer. — I. population de Rabat:
et divisée en deux camps, chacun en
faveur d’un des deux sultans. :
Le gouvernement de Mogador a lan--
ce ung proclamatian en faveur de
Moulai-Hatig.
Le ministre de la guerre, Mohamed |
a Gabbas, est d’avis que, dés que le
Satan Abdel-Aziz sera arrivé a Rabat,
ls rebelles se suumettront. [| pense ,
que la décision que les ulémas de Fez
oatrendu en faveur de ce souveraln,
fa fera considérer comme le Iégitime
Lesfrontieres de Libéria ;
Pants. — Le traité délimitant les |
fontiéres de la République de Libéria |
¢de la colonie francaise de la Cote:
fivvire, est & peu pres’ terminé. II
wa signé vers la fin de la semaine.
Les grévistes |
ANVERS. — Bon nombre douvriers,
ftigués de la vreve, rejoignent chia- |
qe jour ceux qui sont restés au tra-
ail. Quatre mille oOuvriers travaillent |
Maotenant au déchargement des na-
Wires. Les grévistes ont créé de nou- |
faux désordres aujourd’ hui, ifs ont!
#4 charges deux fois parla police. |
Wasntxerox, — Les ministres des |
tag Republi gues de PAmseriqae Cen-
fale representoes a Washington ont.
agaé, cet apres-midi, un protocole
brévoyant la reamion dune conferen-
@ destiné= jt oassurer la paix entre
leurs Etats respectifs. |
L'Itnlie ct Argentine
La Haye --- Ly comte Tornielli, chet |
ladélévation italieanne a la eonte-
@ dela paix, et le docteur Saenz |
ena, représezntant la République Ar- |
Mine, Ont sizné cet aprés-midi un |
6 par leque! leurs Gouvernements
eclifs s’envagent A soumettre a
itrage tous les dilférends qui
lent survenir entre eux.
Une révolutionnaire |
SAINT-PETERSHOURG.— La police de |
tie Ville vient d’'arréter une jeune |
accusée d’avoir formé un plan ef- |
le pour détruire la caserne de !
' Polica secréte dela capitale. La
fille qui était revétue d’un_ uni-
doat les doublures étaient rem-
de fulmi-coton et qui portait sur
plusieurs bombes, avait |’inten-
de se faire sauter elle méme pour
lirle monument et tuer |’état-
de la police.
tévolutionnaire a été arrétée sur
Ociation d’un de ses complices.
r taillour juif qui avait confection-
Sniforme a été également arrété.
v Nouveiles gdiverses
ASHINGTON. — Les délégués de
que Centrale ont décidé de se
nouveau 4 Washington en
rochain pour conférer sur
. Root assistera 4 la con-
K
Le xouvernement des Philippines a '
convoyue lassemblée nationale pour SIDNE Y PARET
le 16 Octobre.
commandeur de la foi. am
Paris. — M. Gabrié, ancien souver- 73, RUE DES CESARS, 73.
mn te Martinique, est mort aujour- 77
ui,
BREST. — Le nouveau cuirassé d’es- Entreprise Générale de Pompes funepres
cadre francais « Démocratie » a eftec-
Cs US ! Location de Voitures pour Mariages et Baptémes, etc, etc.
tue aujourd’hui ses premiers essais.
Ceux.cj oe vo . .
faicente ont donné des résultats satis-| \onsieur S. Paret a Phonneur d'aviser |» public qu’il garde comme par le
Rowe oo, passé la Direction de son Entreprise G4nérale de Pompes funebres
OME. ~ Le prochain consistoire
qui est de son initiative propre.
Ii promet comme toujours, promptitude et rectitude a tous ceux qui Vou-
dront bien s’adresser 4 lui pour Entreprise Générale de Pompes funébres,
locations de Corbillards 4 tous prix, locations de Chaises, voitures pour
mariages et pour baptémes, etc.
se réunira vers la mi-décembre. Ony
procedera a la nomination de quatre
nouveaux cardinaux italiens, dit-on.
a)
LA
Rédaction du “ Matinâ€
Offre a ses lecteurs le volume
A QUOI TIENT LA SUPERIORITE
DES ANGLO-SAXONS
DEM. EDMOND DEMOLINS
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EN VENTE A) LIMPRIMERIE DU Matin.
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OLA
Monsieur S. Paret pour avoir un matériel plus neuf et plus riche remet
tout pur et simplement les chaises et le Corbillard qu'il exptoitait de
compte 4 demi avec Mme Vve Léon Gabriel, dans son Entreprise, bien @en-
tendu aprés reglement de compte.
Mr S. Paret continue toujours comme il est dit plus haut a s’occuper @’En-
reprise Genérale de Pompes funcbres, de location de Chaises, Corbillards, vottu-
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lars, avec cartes postales illustrées.
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chacun de 4 dollars.
Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe; & deux fovers, 46
et manchon incandescent, d’une valeur de 14 dollars. .
Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cyliad
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; dunt
totale de 40 dollars. al
Le 45* lot est un gramophone i disques, haut modéle, avec 1268
d'une valeur totale de 70 dollars. a?
_ La répartition des lots se fera en commengant par les lots infé
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.
; Les 3derniers lots supérieurs seront répartis & raison d'un lot pe
bulletins sur les 48 bulletins restants.
Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
Prix du Billet: CINQ GOURDES,
En vente a I’Imprimerie C. Magloire, a l’Hdtel Bellevue et aa 4
, ' de Pétion-Ville.
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wey.
Eh bien c’est bon pour les humeurs. |
— Et ¢4? — Non plus— Bon pour lee
sang, cest un boule du mass i— ca cest)
pour les gens variés; et ceci excellent |
contre Virritation des boyausx, cela cone |
tre le saisissement. Ainsieette rreine a.
deux noms elle s’appelle comme ceel ety
puis lautre, c’est mon secret. » Lit-des- |
sug_je le félicite, Jai Pain de m’extausier |
Ses cor e Ga:
— je vols que son «ak
pre courante se!
gontle et S’enliidits je jette une mouvel-
le pelletée dans Penecensoir. Cette fue)
mée monte, monte, amplifie doe plas en,
plus ses narines et comme yo lui disais : |
« Vous ¢tes un homine extraordinaire, |
vous n’avez pas de pureil, d’ctlément fo |
il me fance une violente aceolele Vin |
telligence en ricanmant gras sulle ses cn
neltes impotentes.
Ilentra prendre une pipée et me mon-
trant le tabac: «¢ (a cest pour le jour:
quand jo veux jeter les fiegines, inais le
soir je furne de Veneens; 4 chrisse les |
mauvais airs — ce nest pas de wealaria’
qu'il parle - et Gio con-erve tao antes.
Sur quot j’ouvre de grads veux, ay!
comprenant rien: cepeandant Pobsorve
que, pour un galbird de son age if est
fort comme un ture ct sil vous arrive
rasé de frais, son featee sur Pereille,
vous serez quand meme tenteé de dad res.
gner 30 uns de son deve veritable. Brel,
nous nous quittons enchantes ef flome
promet fort de nV initier a sa science:
de Dr Botanique. Crest tres bien, mais
ce qui nVinguiéle, Cest qu'il me parle
souvent aussi de Van Sielelen, dean’
phéniquée, diodoforme, avec ga quwil.
ma montré sa trousse (2 lonecetfes, une.
pince de Péan, un) bistouri rouillé) et.
ga m’a donné des peurs pour le pablie,
car jimagine que mon ami s’ocenpe
un peu de chirurgie qui, &@ mon seus,
n’est pas précisément conservatrice.
Mais ce n’est pas tout encore. (est un
grammairien a consulter, parait-il: «J'ai
fait ma Cadémiz Jatine» ous disait-ii
un jour, a la pharmacie avec un petit
grand air Wimportance, et comme no-
tre rire lougtemps retenu s’échappa
brus juement, le troie! le cadémicien
furieux bondit avec, dans ses 1, des rou-
lades fulgurantes : «Si quelywun cr? roit
pouvrrra me rridiculiser, je lui frrrap-
eraides texes, francisiques, hispagno-
igues, englishiques.» Vous devinez si
l'on se roula.
os *
Or il advint qwun jour je) rentrai
chez moi sur le eoup de mili et qu’on
m’annonga que j’avais cu ure visite. Je
demandar de qui, -~ «Dun motsieur a
Junettes, me fit-on, qui ma laiss.s que
son titre en vuise de son nom: Dr Bota-
nique, a-t-ildit. » Kt lelen lemain comme
ye sortais, Je vis les lunettes acharnées
qui s‘amenaient hissées sav une mule
récalcitrante. On causa. [TL me raconta
ses cures, entre autres, une célébre qu il
venait de faire chez un mien voisin a
coups de linimenuts absurdes et de ca-
taplasmes énervants. -- LA, tout prés de
moi, m’indivnai-je tacitement. On ri-
ola tout de méme. lui de son eros rire
esavantasse enflé, moi du rire & la-
tant des gosiers juvénilles s’éparpillant
dans l’air d'une salle de vau leville. Et
nous sommes sorlis bons amis, si bons
amis que je crains fort qu’un beau ma-
tin il ne m’appelle en consultation. Et
voila.
Apres ¢4 vous seriez bien injustes si
comme moi vous ne pouviez dire: «Je
ne déteste pas trop faire des con-
naissances. »
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En attendant que nous consacrions un
arvie’e Cocumonté a cette serie Vescreque-
ties Comimises par des dirceteurs ravisibtes
de Bangues-fintémes, nous engageons tous
nos locteurs 4 ne plus se laisser mettre
dedans pir dos réclames menteuses qu’on
répand pirrout dins un ba: infame.
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‘Toussamnt, Edouard Dor:ismond. Mme
Ulna Nicolis, Mme Vve Achille Célestin,
Mlies Unanie Mior, Nélia Lafontant.
Port-au-Prince, Sept. 1907.
Les chroimophages
. >
-_
Savez vous pourguot nos cheveux — blan-
chissent ? Le professeur Meichnikoff vient
d’en découvrir les causes : c'est que notre
cuir chevelu est dévoré parles chromophages.
— Ilya, dit le savant, dans nog cheveux
des éléments vivants, sortes de cellules agis-
santes qui absorbentetdétruisent le principe
colorant. C'est alors que nous prencns une
chevelure couleur de neige.
Pour tuer ces indiscrets chromophages, il
faudrait, affirme-t-il, les exposer A l’action
d’un fer chaud porté a la température de
soixante degres.
Ayant subi le supplice du feu, — que,
lecrine supportera, sans doute, héroiquement
— les molécules s’évanouissent.... Et l’on
verra des vici'les dames ratatindes, Je chef
o:né de magnifiques cheveux blonds, et
des octogénaires en chignon noir de jais.
Il est vrai que ce spectacle nous est déja
donne, aujourd’hui, par d’autres moyens,
il est vrai: la teinture remplace la cautéri-
sation. Et cela n’est guére beau.
Je ne connais rien de plus charmant
qu'une chevelure argentée adoucissant les
traits, ombrant doucement les visages.
Mais des goats et des couleurs...
Concert Bonnefil
Le brillantconcert donné hier chez Mevs
4 Bizoton-les-Bains par l’artiste Bonnefil a
eu le beau succés que meéritait cette orga-
nisation admirable.
L’orchestre a exécuté a la satisfaction gé-
nérale les magnifique; morceaux d’opeéra
que nous avons signalces,
Nos remeciments 4 Bonnefil pour les agre-
ables moments qu'il nous a fait passer a
Bizoton-les-Bains.
« L’officiel »
Le Monileur de samedi publie dans sa
partie officielle le sommiaire suivant :
Loi subdivisant en deux nouvelles sec-
tions la deuxi¢me section rurale de Petit-
Borgne, commune de Port-Margot; Loi
édictant des pénalités pour la repression
des delits commis sur fes lignes de chemin
de ter de la République ; Loi sanctionnant
le contrat consenti aux Sénateurs SILENCIEUN
WirriaM & Roserr Davin pour la construc-
tiond’un Pont métallique sur lariviére l’Es-
tere, route des Gonaives 4 Saint-Mare + Loi
sancuennant le contrat) Lusincits Lusix,
os 'Deépute, pour létablissement et Pexpleita-
nuageux dans la matings s’our TSP UTS | i
von, aux Cavs, dune fabrique de bougies |
sicariques ct de la glace artificielle. Con-
trat yooannexeé ) Lot concédant 1 Madame
Vee. justin Carrié et Epc. Boso,
une periede de 50 annces, lexploitation des
bois et arbres de toutes sortes situdés dans
le Domaine de VEtat dans le Département
de VOucst ; Avis ministériels ; Circulaire
du Seerd.are d’Etat des Finances aux Ad-
ministratcurs des finances de la Republic |
ques Depeche du dic) Seerdtaire U'Erar 3
M.‘P. Marios. chetde servicedu Bureau du
Controle de la Bangue ; Séance de ta
Chambre des dépures du 7 Septembre ryo6;
Lettre du jury Médical Central de la Re-
publigue au Seerdtaire d’Etat de lInté-
ricur.
ame |
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GRAND
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Voici te résultat du tirage quia ea
liew hier apres-midi, au Grand Hotel
“enw
disques haut modele, aver f2 dis ques.
Le Ne f6f gagne un) Gramophone &
double usage ( discgues ef cylin dres,
avec 6 disyues et 6 cylindres.
Le Ne 260 gazue une lampe a gazo-
line et & manchon incandescent.
Les neuf numéros suivants gazcernt
chacun un allumoir électrique d'’ap-
partement :
142,
279,
282,
66,
280, 277, 178, 223,
145.
Les 24 ntuméros suivants
chacun
Zéphyr :
99,
gagnent
un eéventail automeécanique
o',
297,
166,
29,
173,
205,
37.
239,
13,
18,
D>, 3
Tt,
1
» 20,
Y2OE,
QO5,
27
258,
49, 141
Les neuf
humeéros suivants gagnent
chacun un
stéréo-lynx ;
105, 109, 121, 124,
90, 95, 4113.
Les objets peuvent étre réclamés
K
229, Of,
Imprimerie du Matin, sur Erésenta-
tioa des numéros.
Ses
‘DISCOURS prononcésur latombedu Général
Calixte Noord Alexis, ancien Commandant de
l’ Arrondissement de ‘Port-de-Paix, a T'occa-
sion de l’érection d’un monument
le Géncral ‘Noord Alexis, Président de la
‘République, par M. Denis Saint-Aud-, com-
missatre du Gouvernement.
Mesdames, Messieurs,
S’il est
la cendre
par son fils,
quelquefois nécessiire de remuer
€ ceux qui dorment depuis long-
de Pétion-ville : d
22 Ne 120 payne un vramoephone
temps leur dernier sommeil,
porter dans l’expression de sa
plus grande sobricté et en ba
vaines paroles qui NE seraicnt pas inspitdes
par le caractére solennel et imposant de |;
cérémonie.
Aussi bien, Mesdames, Messicurs, Cette
commémoration que vous avez tenu 4 ¢f
lébrer, mn’a-t-elle suscité quelques réflexions
que je vais développer simplement e sans
lapprét dun discours de circonstance,
Il y a, M. M. plus d’un demi Siecle que
le Gendral Calixte Nord Alexis a exered
en cette ville lafonction de commandan
de | arrondissement. Eh bien, depuis lors
la tradition a conserve son souvenir com.
ine une autorité prestigieuse, comme un
soldat sans peur et sans reproche.
Lors done que son fils pieux, élevé ak
plus haute dignité de PEtat, ravive par des
ninitestations religicuses la mémoire &
celui qui fut son pere, Il rappelle en mém
temps qu'il fut un homme de bien, digne
Were offert en exemple aux generations
comme patriote et comme soldat.
Jaurais voulu, M, M. ne pas meéler I's
pothcose du tils 4 celle du pére ; mais je sens
que nos propres penscées les confonden
ti’omoment oa je parle, car ici, cle mon
suisit st bien le vit», pour employer uns
expression juridique, que les vertus de fil
rappehent celles de soa auteur.
Certes, Messieurs, le Général Nord Alexis,
en honorant la mémoire de son pére fait
acte de fils reconnaissant et de bon d-
toyen ; mais lorsque Son Excellence le
Président de la Républigue accomplit d’av
tre part Ies devoirs de la Nation envers
les tondateurs de Notre Indépendane,
lorsqu’il les rere de Voubli dans leguel
les géendrations passées avaient enseveli cs
aieux communs, I] révéle une vertu civigu
qui rend sg mcmoire impérissable.
Tp svathese gén¢rale qui se dégage dogg
e ces deux sortes de considérations ¢
une preoccupation constante, de la part ¢
Son Excellence le Président de la Repu
blique, de cultiver nos morts glorieux 4
de tormer des générations dignes d’eux.
« Non omnis morior », disait, en effet
le vicil Horace, je ne mourrai pastoutentier
Or, Celui a qui vous donnez, M. M. 4
témoignage d’admiration et de sympathie
assistant a cette picuse manifestation,
compris, Lui aussi, que nos morts illustres
ccux qui ont fondé notre patrie, ne
Vaient pas mourir tout entier. Aprés avo
slorieusement célébré les actes de
Indépendance, Il a été le premier, resal
rant le souvenir et nouveau
l’Indépendance, a réaliser la tiche,tcoms
ardue de conserver sur le bronze ¢t #
le marbre le souvenir de nos libérat
C'est la une de ses belles actions ¢
"Histoire n’oubliera pas et qui vient ay
ter un lustre de plus au nom_ glorieux §
béni de S. Ex. le Président de la Rep
blique. ;
Voila pourquoi, Mesdames, Messiea®
é ait bon de vovs parler du Chef de
cn associant son noimn i Vapothéose
lui qui fut son pére. Car s‘Ila_
du sentiment filial, Il nous a appms Ҥ
der aussi celui de la reconnaissanceâ€
Aussi, Mesdames, Messieurs, 44
On doit
Pensée, |
nnir lovtes
sortirez d’ici, il se dégagera de vos ie
et de vos consciences, cette C60
gesse : gardons bien nos motts,
leurs vertus que doivent s inspirer
tes et ceux des géndrations futures.
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netles Etats-Unis. Il est persua-
que ce quia été fait par le Gouver-
gent Américain dans Vaffaire des é-
tles de San-Francisco, a satisfait l’o-
Hoion publique au Japon et que lPen-
tide la flotte américaine dans le Pa-
dique ne causera aucun mécontente-
ment.
Les affaires du Maroc
Paris. -- Le Gouvernement fran-
@sest tres satisfait de la situation
Maroc. I! a le plus veand espoir
fue les conditions de paix faites par
k général Drude, seront définitivement
“ceptées par les rebelles.
Nouveiles diverses
WASHINGTON. —On annonce lamort
médecin militaire américain James
Grroll. Cet offivier fit partie dela pre-
recommission qui admit comme
W fait prouvé la théorie de la trans-
Mssionde la fievre puludéenne par
moustiques.
ARACAS. — I.e paiement des récla-
Milions anglaises, allemandes et ita-
hes, qui avait motivé le blocus de
» ayant été achevé, le Gouverne-
t Vénézuélien va commencer a
les réclamation des autres na-
“Le premier versement qui
Hea demain s’élévera 4 314.091
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Maurie , ( Ecosse ) Le vapeur
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€8 dimensions du « Lusitania »,
S0n mouillage hier pour tun
dessai de trois jours.
I. = Vouverture du Con-
cain, le général Diaza décla-
deg Brace aux efforts du Mexique
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d’actions.
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ee ee.
aT)
Pour tout ce qui concerne l’'Aiministration du Journal,
etre dun Jaomelie |
pos de notre article de la semaine
« Jacmel bouge, » nous avons re- | Jacmel
la. lettre suivante gue nous publions | seg
¢ plaisir. La ville de Jacmel a droit \ | dan
we notre sympathie, et nous aurions
B tort de railler ce qu’il convient d’exal-
des distractions, et certes, il était bien
légilime que nous fassions quelque ef -
fort pour créer notre Hippodrome !
Leffort a été grand, pourquoi nous
railler au lieu de nous prodiguer léloge
s’est donné un champ de cour-
et lenez, puisque votre correspon-
ant nous oblige a le proclamer, notre
Hippodrome est le premier Hippodrome
Leanicle 4 a'-| Haitien. Car le Ghamp-de-Mars_n’est
article de notre correspondant n’é-/ qu’une_ place publique aménagée en
qu’ane boutade of l’esprit Jacmélien, champ de courses ; 12 piste n’en est pas
a teow ee wy “ss
se d i rig aamia ai bang. -- ay -eeee
mK * aous-aitaroas sin rement Yef- | mesure que 9CU métres quand fa notre
Blacmélien ; nos amis d'ici revenus desjen a douze cents. Si aprés cela, nous
ses nous ont dit que |l’Hippodrome est| sommes fiers de notre wuvre, est-ce de
admirable. C’est une ceuvre d’ini-| peu ?
re privée si brillante, et si digne d’in-|" Raillé encore, ce geste de Jacmel in-
B que nous nous faisons le devoir de|vitant toute la République 4 venir dis-
miter pour la Société de Sport Hippi- j puter les prix a ses chevaux ! Et pour-
m te concours du Gouvernement. tant, quel geste large et généreux !
me geste de Jacmel invitant toute la Ré-| Dans un sentiment d’égoisme, la So-
ique A ses courses est, en effet, large et: ciété de Sport Hippique aurait pu fer-
ax.; il montre que, d’une mentalit¢/ mer le concours aux chevaux des autres
te, cette intéressante population ne /loculilé=, et ne pas risquer ainsi non
Waeit pas les absurdes jalousies de clo-| seulement «'éire battu, mais encore de
wet ignore les frontiéres qui séparent | voir sortir de Jacmel l’argent jacmélien.
soevent les villes du Pays. Le geste | Mais non, I+ lrapean de la Société qui
meee et mérite d’étre loud et encourage. | fottait sir l'Hippodrome n’aurait pas
claqué si fi¢rement sous la brise, si Jac-
mel avait eu ces idées mesquines !
(oles arecu le défi, il est vena et il
@el bouges nous raille agréablement :/aétébattu, non par un cheval de Jacmel
ais l'orgueil Jacmélien n’en veut pas] (car Bullrush est anglais ) mais par un
coattrir ;lironie s’est souvent attaqués|chevalde Léogane ! Lafolie a été battu,
grands hommes et aux grandes crest soujours cela, et la victoire de Léo-
‘shone. Cependant pour éclairer votre} gane est aussi notre, car c'est nous qui
Mugion et celle de vos lecteurs, je veux jen avons fourni occasion.
Monsieur le Directeur,
article de votre correspondant «Jac-
pereremarquer comment ce qui a éic
faillé mériterait plutdt d’dtre loué et
w Jacmel peut s’enorgueillir de
bup de choses ; cette ville aun
wé d'honneur et d’indépendance qui |cus
Mm donne le droit 4 la fierté. t
aux haines courses de Janvier,
la République encoresera invitée, et les
chevaex de Jacmeli, plus en forme et
mieux entrainés, s-rout préted tre vain-
platdt que de remporter'ane vic-
fac:
Terrain favorable aux idées de pro-|. As’ me jecmélion est haltien,
elle s’ j titre des [adap y Convierons toujours les Lafolie ot
Bis guclie'a rida†[es Gaillé Pelotoa, et méme si ces héros
wa célébrait beaucoup le Maire de jde
-au-Prince a l’occasion de la der-|&
5 Exposition Communale de ja Ca-
7s Mais sait-on que la premiere
ee pommanaie Haitienne eut
8 dacmel vers : :
lamp de courses ’e Port-au -Prin-|tion de la moindre
empéchait de dormir, croyez,dans le service du«
) FOR, st les prix,
os Prince encere frhosseat et le
Priére d@’aviser )’administra-
larit
B bea que notre population ett aussi ' die.
et encouragement? Par la seule ini-|
lhative privée, et sanssecours du dehors,
DOUIRSCTEUR?
Clément Magloire,
MMINISTRATION
i 45) RUE roux, 45.
S'adv-esser a
CAUSERIE,
t
}
tes —_ a’ é — de ‘la erame
é iain bo aos x — netere
ATIN>»| qui s’euca que ca de, deble
Peul-étre avone-nous trouvé qu'il [afin qu'il y soit de suite romné-jseag somge, if copalens eng fides me
LE
Les man
|
!
_DOCTELR
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Je 1:e sais pas si vous avez jamais bien
senti ce qu'il y a de sombre et de téné-
breux dans un cimetiére.
SAY SR: WOME. Iaraai deta ascige td-serrdine
la magonnerie fraiche ou puant le cadavre
et béant comme un espéce de four sinis-
tre prét a recevoir une nouvelle fournée
macabre ?
Tout ce que je sais, moi, c’est que la
cité banale des morts avec sa sombre ana-
tomie, ses petites maisons blanches avec
leurs petites portes toujours fermées a ver-
rous, ses ruelles minuscules, ne m’a jamais
inspiré que des idées ténébreuses. On di-
rait vraiment une miniature de ville, un
Lilliput quoi! ow les habitants ridicules
pouvant tenir par douzaine dans la paume
spacieuse du géant Gulliver, s’obstinent 4
demeurer invisibles, enfermés i double tour
dans leurs maisonnettes mystérieuses...
Je n’y ai jamais pe voir, méme en plein
jours, que la pale fantdme de |’Ombre se
gromenant a pas lents en souveraine qui
éfie la Lumiére, son antagoniste.
ae
Et c’est la-bas, que le Progrés. qui passe,
qui passe toujours comme nous le mon-
trait iérement le « Aatin » va planter
son foyer de lumiére, insultant au cimetié-
eae rote oe
’ @ cimetiére, non cosets
ui ne battent plus — frappés de‘la Grande
3 — quon va placer le cosur actif,
bondissant. de cs
le coeur
nombeeux vaisseaux partiront de ce
tels des artéres, et ce sera vientdt 1
i comme une maniére de cas-
cade d’ en fasion.
"Ba wich, je tresmnille d'aise met A
e je en ponsant
toute cette trame qui oe fake I"
Les ibonn. «
sy
Tee
SAMEDI, 21 SEPTEMBRE 41907.
NiSMERO q () CENTIMES.
“tS partert du rer. et du rg de chaque
et sont pavabies Wavance
ts insdrés cu fon ue soot pas remiss,
de la lumiére, ou l’oxygene n’est pas Voxy-
gene, mais |’électricité.
Je vois d’ici l’avrte avec sa grande crossse
en manche de canne, et les carotides
milives et les iliayucs et puis, et puis jus-
quaux derni¢res ramifications sétendant
)Usqu aux tissus extrémes aux confins de
la ville et répandant sur celle-ci la jolie
bienfaisance de leur hémorrhagie. . . lumie
neuse ! Mais vous allez crier au paradoxe,
car l’effusion du sang n’a jamais eu pour
vous,— lecteur horripile— gue les rouges
couleurs du désastre et de la vengeance.—
fiiagit scia†victirasante, i rygiene men
est témoin.
Et I’hygiene sera vengée de tous ses
outrages. Deja elle se réjouit en pensant
que désormais elle scra la Grande Dame
4 qui, le soir, on ne pourra plus manqter
de respect. Songez donc. Que de fois, nous
promenant, tandis que les ¢toiles veillent
comme de petites lanternes pales et sus-
pendues, tandis que vous aspirez — trop
confiant — l'air frais du moment, n’avez-
vous pas eu de brusques attirances vers vo-
tre mouchoir ? Que de fois n’avez-vous pas
vu d’aimables couples qui s’en allaient jus-
que 14 doucement devant vous, piano, pia-
nissimo changer brusquement le tour de la
promenade. Vous les regardezalors d’un ai-
ébérd, les trouvant drdéles, vous voyez un
tit linge blanc qu’ils agitent dans l’om-
re et la vapeur du foin coupé vous télé-
phone vite qu'il faut changer d’allure, vous
aussi, 4 la fagon des couples aimables,— et
vous suivez le mouvement et le mouchoir
collé sur la moustache le pas gymnastique,
et le nez inquiet.
Mais c’est autrement terrible quand voas
avez offert votre ai.le 4 une mére quia is
i - Sans le moa-
choir au foin, le supplice devient inélucta-
ble, car c’est le liévre et la tortue qui vont
ensemble céte 4 céte et de fair tout seul
du danges, Mr le x.
romains
on; nos rues,
d’ hydrogeéne
orment
Nos rues, ce sont des bassins
Yon vient vomir son indigesti
ce sont de vastes laboratoires
sulfuré et c’est 1 que les microbes orment
en paix pour, plus tard, s envoler jusqu
nous avec la poussicre, depuis le_ simple
streptocogue, jusqu’au facile de Koch ho-
micide.
Et que peut y faire notre brave Mr Vin-
cent? Pauvre de lui? cent lorsqu’il se
repose, tres-las, des fatigues du jour, que
les criminels éhontés se démenent et font
leur sale train-train surla voie. Que voulez-
vous†lavrande complice est LA qui les pro-
tepe.
Le soir descend sur ceux le soi stlencieax,
Et personne ne voit.
Mais maintenant, arri¢re, car de
pres des morts qui. sommeillent en leurs
maisonnettes dlanches et closes, une circu-
lation puissante va partir, qui vous
inonderade ses tlots de lumicre. Bientot, ce
ne sera plus la nuit, sta le jour se
prolonyeant en des reflets moins fauves,
pourchassant les ténébreset les actions clan-
destines. Et les morts du cimeti¢re que les
téencbres réchauttent. vovant de si prés la
lumicre vrinceront des dents et se mettront
A maudire la Grande Ombre de Volta,
(Mest que vray eon jo be dy
Hi fera comine en plein tidy
Clair vont dedans chaque roe
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Docteur C. PEARSON.
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Ciel couvert le matin et tres nuageux
dans l'apres midi.
Bonne brise d’ouest
Pluie dorave \ 6 h. yom. marquant au
pluviometre 13.3) millimetres.
Le barométre est resté constant.
J. SCHERER
Départ
Hier est parti le ss Prins Frédérich Hen-
drik avec les passagers suivants pour:
Prtit-Goive: Jean Constanty et 3 enfants,
Benoit Casséus.
Cayes: Mlle Estella Marcelin, Ernestine
Jean, Cérama Lundi, C. J. Frye, Elie R.
Shama, Alexandre, Mme Joseph Glémaud
et bébé.
Jacmel : Jose J. Henera.
La Guayra: Mme Adrienne Adrien.
Déceés
~
>
BETH REGINA DELINOIS, cpouse LEon Gusta-
ves, décédée hier 4 rt heures du matin, a
age de 27 ans.
s funérailles auront lieu cet aprés-midi
a la Cathédrale. _REZ!
Nos sincéres condoléances
de la défunte.
Contre la Traine
Dans une charmante -petite ville du Ha-
novre, 4 Nordhausen, la municipalité vient
de prendre une décision terrible. Elle a
décrété que, » toute femme, jeune
aux parents
la-bas ,
ou tou vicille, belle ou laide, surprise en Hagrant
'délit de désordre, c’est-a-dire taissant trainer
ses jupes a terre, serait severement punie
d’une amende de trente imarks, soit trente-
‘sept francs cinquante.
| « Attendu, dit l’arrét, —- dans 5a langue
“naturellement, — attendu que la robe 4
itraine faitde la poussicre ; attendu que la
poussicre est nuisible A la santé de la per--
‘sonne qui porte la robe 5 attendu que cette
'poussicre pénctre dans le. maisons et cons-
titue un danger pourtous ceux qui y ha-
bitent, deéclarons punir tout delit, ete. »
Lesdames de Nordhausen sont, parait-il,
turieuses.
| Mais cela les forcera A relever bien pro-
~prement leurs robes, et le mal nvest pas
grand. -
On dit que la Parisienne est superieure
dans Vart de retrousser spiritucignent et
publiguement sajup2. Les Fraulein de Nord-
hausern devront Vimiter et travailler a la
surpasser.
—
jansel Special Hilaire
~ ce me i nT
|
| Le Conseil spr cab thaite sest
‘réuni tier au louval dat btaanad civil
/pour juger les individus atretés der-
onierement sous fa prevention de com -
| plot contre la stiveté de Pretat.
[
|
|
© tribunal était compose du Géneé-
V. Leconte, président ; - Général
Blanchard, vice-présidert ;— Gal.
Larencul, aceusabeurv hathitaire 5
commandant Augastin Bors, pune
| Capitaine
i oy
ral
Ih
L.
.
—
3
Barthélemy, jupe-iistrtuc-
|
hi a oe. ‘N+ —_—> Asi,
‘ es _ i
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‘
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| - a aa bd :
|
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Ro
M.LE G* V. LECONTE
Président du Conseil Spécial
Militaire
meee
— vw
teur, Capitaine Ed. Pailltre, heute-
nant Christian Martin et le sous-lieu-
tenant Chéry fils aimé, juges.
/ S, les “uses ¢§ in-
Nous apprenons la mort de MARIE Euisa- | Vers 11 heures, les accusés sont in
troduits. Ils sont au nombre de 17. Ce
sont MM. Frédéric Brutus César, Da-
rius Souffrant, Ostillius Bonaventure,
Jean-Jacques Brutus César, Nestor
Dumay, Bien-Aimé Francois, Aristhe-
ne Occide, Jérome Cantave, Georges
Lebrun, Examé Jean, Charles Henri-
quez, Edouarné Edouard, Sinéus Jean,
Elie Stéphen Cajuste, Constant Provi-
dence, Alexandre Delaunay Moise et
Helvécius Traversieére.
Au banc de la défense se trouvent
M* Solon Ménos, St.-Elme Mathieu,
Lamy, Rodolphe Barreau et Boryella
Camille.
Aprés deux exceptions soulevées
par M* Ménos et sur lesquelles le tri-
bunal se prononce, on passe a la lec-
ture de toutes les pieces du proces,
actes d’accusation et autres. Sur la
demande dela défense, lecture e t
donnée éualement de Vinterrogatoire
de tous les accusés.
Le G Larencul expose les taits de
la cause et les avocats de la défense se
fontentendre au vom de leurs clients
respectits. L’aceusatenc militaire re-
prend exposé des taits et, dans une
longue réplique, aflirme une nouvelle
fois la culpabilite des accusés,
Me Ménos cloture les débats par une
défence collective de tous les accusés
fetle Tribunal entre dans sa chambre
de délibérations.
Hoen sort une demi-heure apres -
havec un verdict de culpabilite. L’accu-
sateur militaire Cemande Vapplication
des peines légales. Le Tribunal se
tetire pour preparer le jagement qui,
‘rendn quelques instants plus. tard,
condamne tous les accusés a la peine
de mort. A Vexeeption de Cinéus Jean
qui est mis en liberte.
Pendant tout le proces, les avocats
dela défense ont rendu hommare au
tact et aA Vimoartialité du Tribunal.
eg a
i a rn a
Tombola ad bte¢
Quelques personnes ayant yarde leurs
cartes de Tombola sans en effectuer le pate-
ment, on nous demande de prier les sous-
cripteurs en réegle,— c’est A dire ceux gui
ont accepté et pave leurs cartes. — de bien
vouloir faire connaitre avant dimanche le
puissent participer au tirage.
rie C. Magloire, 45. rue Roux.
Lientrée dla sdance de cinématographe
qui aura eu a Vissue du drege de Ja tom-
bola sera gratuite pour les souseriprours.
Pour toute autre persorne, de pry ene
tree reste tixe A Une goarde pour erande Pate
'sonne et yo centimes pour ertint.
SE ad
!
| DiSCowuRs PPGHOWCE par je
mandant de VArvandissement de
| de-Paix, sur la fombe de feu
Nord Alexis, a Poccasion Mune messe de-
Requiem que son fils, le Général Nord
Alexis, Président VHaitia fart charter |
a sa mémoirelele 17 Septembre 1907.
Mesdames, Messieurs,
| La supériorité de Vame sur. le corps
est telle que nous ne ponvons
passer, comme un impeérieux devoir,
|
sie |
hous |
|
|
de copsacrer at nos devanciers par dela
la rive incornue le enlte du souvenir
ce culte qui les représente toujours vi-
vants a nos veux.
Ma voix, trop faible, en ce jour, ne
saurait entreprendre de vous faire tout
un tableau de la vie de celui qui fut
CALIXTE NoRD ALEXIS, ancien Comman-
dant de cet Arrondissement, et a la mé-
moire de gui nous nous trouvons
ici en foule si compacte.
Cependant je ne laisserai pas tout ce
cérémonial s’accomplir, sans l’élever
cette voix, au nom du Corpe militaire,
pour adresser deux simples mots a
Vhonneur de cette ime d’élite, ce ca-|
ractére grand et élevé, si noblement
personnifie dans Celui qui tient glo-
rreusement dans Ses mains les destinées
de la Nation, et qui sait si bien. s’alti-
rer la profonde admiration des is-
vances d’Outre-mer. o Pais
numéro de leurs billets. atin que seuls ils:
Le TENSIGMEMeNe seid PeQu aot iinprime- -
Calixte Nord Alexis, bien que
pas appartenu a votre epayue, -
tez-moi de vous dire que, pour
su vivre vraad, tel vous étes mort et
vous restez dans li mémoire deg hos
mes : témoin, le rejeton que vous gee
avez laissé et quia relevé fe
de notre Race, en rallumant la flame
bicolore de Dessalines qui s'éteigua
sous ses prédcécesseurs. 4
Oui, votre digne fils, S. E. le Géndag
Nord Alexis, qui vous rend cet ho
we, avait a remplir une mission
nul ne pouvait deviner, Ce n'est qugg
rivé an couronnement de ses veiltes
plus quinfativables, ce nest qu’en am
rivant & ve fanteail — yloire des uns @
perte de bien d’autres — que seg rere
qualités se dep'oyérent immenses, taps
pour le bien-ctre commun que pour fy
wenverne de ceux-li qui prenaient seg
avenement pour un reve.
Or, puisque, Calixte Nord Alesis,
vous habitez une région supérieure ib
notre, daiignez considérer avee joie ley
exploits civiques de votre fils, continug
(de benir Dieu de vous avoir donné,
et, pour hi bonre sauvegarde de laut
‘nomie dn Pays, ailez-le constamment
de .Ox puissants conseils !
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guérir sans une opération chirarg
délabrante et dont les suites.%
souvent les plus graves.
jveles Btrangeres
)EPECHES RECUES CE MATIN |
|
Les Evénements du Maroc |
Paris. — Si les négociations enta- .
entre le vénéral Drude et les.
‘eng marocaines se terminent par la_
, la France prouvera sa sincérilé
@ son respect pour la Convention
fAlgésiras, en rapatriant la plus gran- |
@ partie de ses troupes. Elle n’en |
pissera que le nombre nécessaire |
rassurer, de concert avec les sol-
dis espagnols, Vorganisation de la
ice de Casablanca.
Tancer. — I. population de Rabat:
et divisée en deux camps, chacun en
faveur d’un des deux sultans. :
Le gouvernement de Mogador a lan--
ce ung proclamatian en faveur de
Moulai-Hatig.
Le ministre de la guerre, Mohamed |
a Gabbas, est d’avis que, dés que le
Satan Abdel-Aziz sera arrivé a Rabat,
ls rebelles se suumettront. [| pense ,
que la décision que les ulémas de Fez
oatrendu en faveur de ce souveraln,
fa fera considérer comme le Iégitime
Lesfrontieres de Libéria ;
Pants. — Le traité délimitant les |
fontiéres de la République de Libéria |
¢de la colonie francaise de la Cote:
fivvire, est & peu pres’ terminé. II
wa signé vers la fin de la semaine.
Les grévistes |
ANVERS. — Bon nombre douvriers,
ftigués de la vreve, rejoignent chia- |
qe jour ceux qui sont restés au tra-
ail. Quatre mille oOuvriers travaillent |
Maotenant au déchargement des na-
Wires. Les grévistes ont créé de nou- |
faux désordres aujourd’ hui, ifs ont!
#4 charges deux fois parla police. |
Wasntxerox, — Les ministres des |
tag Republi gues de PAmseriqae Cen-
fale representoes a Washington ont.
agaé, cet apres-midi, un protocole
brévoyant la reamion dune conferen-
@ destiné= jt oassurer la paix entre
leurs Etats respectifs. |
L'Itnlie ct Argentine
La Haye --- Ly comte Tornielli, chet |
ladélévation italieanne a la eonte-
@ dela paix, et le docteur Saenz |
ena, représezntant la République Ar- |
Mine, Ont sizné cet aprés-midi un |
6 par leque! leurs Gouvernements
eclifs s’envagent A soumettre a
itrage tous les dilférends qui
lent survenir entre eux.
Une révolutionnaire |
SAINT-PETERSHOURG.— La police de |
tie Ville vient d’'arréter une jeune |
accusée d’avoir formé un plan ef- |
le pour détruire la caserne de !
' Polica secréte dela capitale. La
fille qui était revétue d’un_ uni-
doat les doublures étaient rem-
de fulmi-coton et qui portait sur
plusieurs bombes, avait |’inten-
de se faire sauter elle méme pour
lirle monument et tuer |’état-
de la police.
tévolutionnaire a été arrétée sur
Ociation d’un de ses complices.
r taillour juif qui avait confection-
Sniforme a été également arrété.
v Nouveiles gdiverses
ASHINGTON. — Les délégués de
que Centrale ont décidé de se
nouveau 4 Washington en
rochain pour conférer sur
. Root assistera 4 la con-
K
Le xouvernement des Philippines a '
convoyue lassemblée nationale pour SIDNE Y PARET
le 16 Octobre.
commandeur de la foi. am
Paris. — M. Gabrié, ancien souver- 73, RUE DES CESARS, 73.
mn te Martinique, est mort aujour- 77
ui,
BREST. — Le nouveau cuirassé d’es- Entreprise Générale de Pompes funepres
cadre francais « Démocratie » a eftec-
Cs US ! Location de Voitures pour Mariages et Baptémes, etc, etc.
tue aujourd’hui ses premiers essais.
Ceux.cj oe vo . .
faicente ont donné des résultats satis-| \onsieur S. Paret a Phonneur d'aviser |» public qu’il garde comme par le
Rowe oo, passé la Direction de son Entreprise G4nérale de Pompes funebres
OME. ~ Le prochain consistoire
qui est de son initiative propre.
Ii promet comme toujours, promptitude et rectitude a tous ceux qui Vou-
dront bien s’adresser 4 lui pour Entreprise Générale de Pompes funébres,
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mariages et pour baptémes, etc.
se réunira vers la mi-décembre. Ony
procedera a la nomination de quatre
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compte 4 demi avec Mme Vve Léon Gabriel, dans son Entreprise, bien @en-
tendu aprés reglement de compte.
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reprise Genérale de Pompes funcbres, de location de Chaises, Corbillards, vottu-
res pour mariayes et baptémes verres, verres d@ champagne, couverts complets, fac
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Port-au-Prince, 4 Septembre 1907.
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En 45 lots répartis sur 300 billets
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Ne149: en 6 Stérdo-Lynx, stéréoscopes d'une valeur chacun de 2é
lars, avec cartes postales illustrées.
De 10 433: en 24 Eventails-ZSphyr. Ventilateurs automecaniques 4
lices d’une valeur chacun de 3 daollars.
De 34 442: en 9 Electro-Allumoirs.—.
Ment s’allumant électri:
chacun de 4 dollars.
Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe; & deux fovers, 46
et manchon incandescent, d’une valeur de 14 dollars. .
Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cyliad
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; dunt
totale de 40 dollars. al
Le 45* lot est un gramophone i disques, haut modéle, avec 1268
d'une valeur totale de 70 dollars. a?
_ La répartition des lots se fera en commengant par les lots infé
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.
; Les 3derniers lots supérieurs seront répartis & raison d'un lot pe
bulletins sur les 48 bulletins restants.
Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
Prix du Billet: CINQ GOURDES,
En vente a I’Imprimerie C. Magloire, a l’Hdtel Bellevue et aa 4
, ' de Pétion-Ville.
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Eh bien c’est bon pour les humeurs. |
— Et ¢4? — Non plus— Bon pour lee
sang, cest un boule du mass i— ca cest)
pour les gens variés; et ceci excellent |
contre Virritation des boyausx, cela cone |
tre le saisissement. Ainsieette rreine a.
deux noms elle s’appelle comme ceel ety
puis lautre, c’est mon secret. » Lit-des- |
sug_je le félicite, Jai Pain de m’extausier |
Ses cor e Ga:
— je vols que son «ak
pre courante se!
gontle et S’enliidits je jette une mouvel-
le pelletée dans Penecensoir. Cette fue)
mée monte, monte, amplifie doe plas en,
plus ses narines et comme yo lui disais : |
« Vous ¢tes un homine extraordinaire, |
vous n’avez pas de pureil, d’ctlément fo |
il me fance une violente aceolele Vin |
telligence en ricanmant gras sulle ses cn
neltes impotentes.
Ilentra prendre une pipée et me mon-
trant le tabac: «¢ (a cest pour le jour:
quand jo veux jeter les fiegines, inais le
soir je furne de Veneens; 4 chrisse les |
mauvais airs — ce nest pas de wealaria’
qu'il parle - et Gio con-erve tao antes.
Sur quot j’ouvre de grads veux, ay!
comprenant rien: cepeandant Pobsorve
que, pour un galbird de son age if est
fort comme un ture ct sil vous arrive
rasé de frais, son featee sur Pereille,
vous serez quand meme tenteé de dad res.
gner 30 uns de son deve veritable. Brel,
nous nous quittons enchantes ef flome
promet fort de nV initier a sa science:
de Dr Botanique. Crest tres bien, mais
ce qui nVinguiéle, Cest qu'il me parle
souvent aussi de Van Sielelen, dean’
phéniquée, diodoforme, avec ga quwil.
ma montré sa trousse (2 lonecetfes, une.
pince de Péan, un) bistouri rouillé) et.
ga m’a donné des peurs pour le pablie,
car jimagine que mon ami s’ocenpe
un peu de chirurgie qui, &@ mon seus,
n’est pas précisément conservatrice.
Mais ce n’est pas tout encore. (est un
grammairien a consulter, parait-il: «J'ai
fait ma Cadémiz Jatine» ous disait-ii
un jour, a la pharmacie avec un petit
grand air Wimportance, et comme no-
tre rire lougtemps retenu s’échappa
brus juement, le troie! le cadémicien
furieux bondit avec, dans ses 1, des rou-
lades fulgurantes : «Si quelywun cr? roit
pouvrrra me rridiculiser, je lui frrrap-
eraides texes, francisiques, hispagno-
igues, englishiques.» Vous devinez si
l'on se roula.
os *
Or il advint qwun jour je) rentrai
chez moi sur le eoup de mili et qu’on
m’annonga que j’avais cu ure visite. Je
demandar de qui, -~ «Dun motsieur a
Junettes, me fit-on, qui ma laiss.s que
son titre en vuise de son nom: Dr Bota-
nique, a-t-ildit. » Kt lelen lemain comme
ye sortais, Je vis les lunettes acharnées
qui s‘amenaient hissées sav une mule
récalcitrante. On causa. [TL me raconta
ses cures, entre autres, une célébre qu il
venait de faire chez un mien voisin a
coups de linimenuts absurdes et de ca-
taplasmes énervants. -- LA, tout prés de
moi, m’indivnai-je tacitement. On ri-
ola tout de méme. lui de son eros rire
esavantasse enflé, moi du rire & la-
tant des gosiers juvénilles s’éparpillant
dans l’air d'une salle de vau leville. Et
nous sommes sorlis bons amis, si bons
amis que je crains fort qu’un beau ma-
tin il ne m’appelle en consultation. Et
voila.
Apres ¢4 vous seriez bien injustes si
comme moi vous ne pouviez dire: «Je
ne déteste pas trop faire des con-
naissances. »
ee ce nee tr ee
Docteur C. PEARSON,
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Vluie @orave 17 h 50 m, marquant 0.7
mnlimeirs.
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diiendiors et qui som venus confirmer nos
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mettre mos jecteurs en garde contre Ven-
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odirize un cortain L. Dugardin, rg, Rue
Rochechousr:, Paris.
En attendant que nous consacrions un
arvie’e Cocumonté a cette serie Vescreque-
ties Comimises par des dirceteurs ravisibtes
de Bangues-fintémes, nous engageons tous
nos locteurs 4 ne plus se laisser mettre
dedans pir dos réclames menteuses qu’on
répand pirrout dins un ba: infame.
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iministration prstale
SERVICE INTLBIEER
Lettres recom nles ot sree die e
Léon fis, Edouard Marcin. Dieudonné
‘Toussamnt, Edouard Dor:ismond. Mme
Ulna Nicolis, Mme Vve Achille Célestin,
Mlies Unanie Mior, Nélia Lafontant.
Port-au-Prince, Sept. 1907.
Les chroimophages
. >
-_
Savez vous pourguot nos cheveux — blan-
chissent ? Le professeur Meichnikoff vient
d’en découvrir les causes : c'est que notre
cuir chevelu est dévoré parles chromophages.
— Ilya, dit le savant, dans nog cheveux
des éléments vivants, sortes de cellules agis-
santes qui absorbentetdétruisent le principe
colorant. C'est alors que nous prencns une
chevelure couleur de neige.
Pour tuer ces indiscrets chromophages, il
faudrait, affirme-t-il, les exposer A l’action
d’un fer chaud porté a la température de
soixante degres.
Ayant subi le supplice du feu, — que,
lecrine supportera, sans doute, héroiquement
— les molécules s’évanouissent.... Et l’on
verra des vici'les dames ratatindes, Je chef
o:né de magnifiques cheveux blonds, et
des octogénaires en chignon noir de jais.
Il est vrai que ce spectacle nous est déja
donne, aujourd’hui, par d’autres moyens,
il est vrai: la teinture remplace la cautéri-
sation. Et cela n’est guére beau.
Je ne connais rien de plus charmant
qu'une chevelure argentée adoucissant les
traits, ombrant doucement les visages.
Mais des goats et des couleurs...
Concert Bonnefil
Le brillantconcert donné hier chez Mevs
4 Bizoton-les-Bains par l’artiste Bonnefil a
eu le beau succés que meéritait cette orga-
nisation admirable.
L’orchestre a exécuté a la satisfaction gé-
nérale les magnifique; morceaux d’opeéra
que nous avons signalces,
Nos remeciments 4 Bonnefil pour les agre-
ables moments qu'il nous a fait passer a
Bizoton-les-Bains.
« L’officiel »
Le Monileur de samedi publie dans sa
partie officielle le sommiaire suivant :
Loi subdivisant en deux nouvelles sec-
tions la deuxi¢me section rurale de Petit-
Borgne, commune de Port-Margot; Loi
édictant des pénalités pour la repression
des delits commis sur fes lignes de chemin
de ter de la République ; Loi sanctionnant
le contrat consenti aux Sénateurs SILENCIEUN
WirriaM & Roserr Davin pour la construc-
tiond’un Pont métallique sur lariviére l’Es-
tere, route des Gonaives 4 Saint-Mare + Loi
sancuennant le contrat) Lusincits Lusix,
os 'Deépute, pour létablissement et Pexpleita-
nuageux dans la matings s’our TSP UTS | i
von, aux Cavs, dune fabrique de bougies |
sicariques ct de la glace artificielle. Con-
trat yooannexeé ) Lot concédant 1 Madame
Vee. justin Carrié et Epc. Boso,
une periede de 50 annces, lexploitation des
bois et arbres de toutes sortes situdés dans
le Domaine de VEtat dans le Département
de VOucst ; Avis ministériels ; Circulaire
du Seerd.are d’Etat des Finances aux Ad-
ministratcurs des finances de la Republic |
ques Depeche du dic) Seerdtaire U'Erar 3
M.‘P. Marios. chetde servicedu Bureau du
Controle de la Bangue ; Séance de ta
Chambre des dépures du 7 Septembre ryo6;
Lettre du jury Médical Central de la Re-
publigue au Seerdtaire d’Etat de lInté-
ricur.
ame |
|
GRAND
E TOMBOL
\
Voici te résultat du tirage quia ea
liew hier apres-midi, au Grand Hotel
“enw
disques haut modele, aver f2 dis ques.
Le Ne f6f gagne un) Gramophone &
double usage ( discgues ef cylin dres,
avec 6 disyues et 6 cylindres.
Le Ne 260 gazue une lampe a gazo-
line et & manchon incandescent.
Les neuf numéros suivants gazcernt
chacun un allumoir électrique d'’ap-
partement :
142,
279,
282,
66,
280, 277, 178, 223,
145.
Les 24 ntuméros suivants
chacun
Zéphyr :
99,
gagnent
un eéventail automeécanique
o',
297,
166,
29,
173,
205,
37.
239,
13,
18,
D>, 3
Tt,
1
» 20,
Y2OE,
QO5,
27
258,
49, 141
Les neuf
humeéros suivants gagnent
chacun un
stéréo-lynx ;
105, 109, 121, 124,
90, 95, 4113.
Les objets peuvent étre réclamés
K
229, Of,
Imprimerie du Matin, sur Erésenta-
tioa des numéros.
Ses
‘DISCOURS prononcésur latombedu Général
Calixte Noord Alexis, ancien Commandant de
l’ Arrondissement de ‘Port-de-Paix, a T'occa-
sion de l’érection d’un monument
le Géncral ‘Noord Alexis, Président de la
‘République, par M. Denis Saint-Aud-, com-
missatre du Gouvernement.
Mesdames, Messieurs,
S’il est
la cendre
par son fils,
quelquefois nécessiire de remuer
€ ceux qui dorment depuis long-
de Pétion-ville : d
22 Ne 120 payne un vramoephone
temps leur dernier sommeil,
porter dans l’expression de sa
plus grande sobricté et en ba
vaines paroles qui NE seraicnt pas inspitdes
par le caractére solennel et imposant de |;
cérémonie.
Aussi bien, Mesdames, Messicurs, Cette
commémoration que vous avez tenu 4 ¢f
lébrer, mn’a-t-elle suscité quelques réflexions
que je vais développer simplement e sans
lapprét dun discours de circonstance,
Il y a, M. M. plus d’un demi Siecle que
le Gendral Calixte Nord Alexis a exered
en cette ville lafonction de commandan
de | arrondissement. Eh bien, depuis lors
la tradition a conserve son souvenir com.
ine une autorité prestigieuse, comme un
soldat sans peur et sans reproche.
Lors done que son fils pieux, élevé ak
plus haute dignité de PEtat, ravive par des
ninitestations religicuses la mémoire &
celui qui fut son pere, Il rappelle en mém
temps qu'il fut un homme de bien, digne
Were offert en exemple aux generations
comme patriote et comme soldat.
Jaurais voulu, M, M. ne pas meéler I's
pothcose du tils 4 celle du pére ; mais je sens
que nos propres penscées les confonden
ti’omoment oa je parle, car ici, cle mon
suisit st bien le vit», pour employer uns
expression juridique, que les vertus de fil
rappehent celles de soa auteur.
Certes, Messieurs, le Général Nord Alexis,
en honorant la mémoire de son pére fait
acte de fils reconnaissant et de bon d-
toyen ; mais lorsque Son Excellence le
Président de la Républigue accomplit d’av
tre part Ies devoirs de la Nation envers
les tondateurs de Notre Indépendane,
lorsqu’il les rere de Voubli dans leguel
les géendrations passées avaient enseveli cs
aieux communs, I] révéle une vertu civigu
qui rend sg mcmoire impérissable.
Tp svathese gén¢rale qui se dégage dogg
e ces deux sortes de considérations ¢
une preoccupation constante, de la part ¢
Son Excellence le Président de la Repu
blique, de cultiver nos morts glorieux 4
de tormer des générations dignes d’eux.
« Non omnis morior », disait, en effet
le vicil Horace, je ne mourrai pastoutentier
Or, Celui a qui vous donnez, M. M. 4
témoignage d’admiration et de sympathie
assistant a cette picuse manifestation,
compris, Lui aussi, que nos morts illustres
ccux qui ont fondé notre patrie, ne
Vaient pas mourir tout entier. Aprés avo
slorieusement célébré les actes de
Indépendance, Il a été le premier, resal
rant le souvenir et nouveau
l’Indépendance, a réaliser la tiche,tcoms
ardue de conserver sur le bronze ¢t #
le marbre le souvenir de nos libérat
C'est la une de ses belles actions ¢
"Histoire n’oubliera pas et qui vient ay
ter un lustre de plus au nom_ glorieux §
béni de S. Ex. le Président de la Rep
blique. ;
Voila pourquoi, Mesdames, Messiea®
é ait bon de vovs parler du Chef de
cn associant son noimn i Vapothéose
lui qui fut son pére. Car s‘Ila_
du sentiment filial, Il nous a appms Ҥ
der aussi celui de la reconnaissanceâ€
Aussi, Mesdames, Messieurs, 44
On doit
Pensée, |
nnir lovtes
sortirez d’ici, il se dégagera de vos ie
et de vos consciences, cette C60
gesse : gardons bien nos motts,
leurs vertus que doivent s inspirer
tes et ceux des géndrations futures.
|
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Gateau de riz
Fruits
Café
1/2 Vin
ATTN
fovelles Etrangeres
pDEPECHES RECUES CE MATIN
Le nouveau Cable
La WavVANE. — Lo vapeur-cable « Sil-
vertown a a quitte Londres hier ayant
dbord le muuveau Cabbe qui val etre
posé entre New- Yo k et la Havane.
Peste buronique
SAN-FRANCISGO. — Evo aetuedle-
ment $1 cus de poste bubouigae das |
COMME EA |
|
{
83, RUE REPUBLIGAINE,
le
il
ls hopitaux. Depuis
went de Pépidemic,
norts.
Les Etats-Unis et le Japon
OysTERE BAY.-— Le Président Roose-
rita regudaier Meo Wright, ancien
mbassadeur des Etats-Unis au Ja-
pon.
Ce diplomate se montre tres opti-
on au sujet des relations entre le
vaocu 19
netles Etats-Unis. Il est persua-
que ce quia été fait par le Gouver-
gent Américain dans Vaffaire des é-
tles de San-Francisco, a satisfait l’o-
Hoion publique au Japon et que lPen-
tide la flotte américaine dans le Pa-
dique ne causera aucun mécontente-
ment.
Les affaires du Maroc
Paris. -- Le Gouvernement fran-
@sest tres satisfait de la situation
Maroc. I! a le plus veand espoir
fue les conditions de paix faites par
k général Drude, seront définitivement
“ceptées par les rebelles.
Nouveiles diverses
WASHINGTON. —On annonce lamort
médecin militaire américain James
Grroll. Cet offivier fit partie dela pre-
recommission qui admit comme
W fait prouvé la théorie de la trans-
Mssionde la fievre puludéenne par
moustiques.
ARACAS. — I.e paiement des récla-
Milions anglaises, allemandes et ita-
hes, qui avait motivé le blocus de
» ayant été achevé, le Gouverne-
t Vénézuélien va commencer a
les réclamation des autres na-
“Le premier versement qui
Hea demain s’élévera 4 314.091
> E Pd 4
Maurie , ( Ecosse ) Le vapeur
a | Nia » Construit suivant le ty-
€8 dimensions du « Lusitania »,
S0n mouillage hier pour tun
dessai de trois jours.
I. = Vouverture du Con-
cain, le général Diaza décla-
deg Brace aux efforts du Mexique
Rerre at-Unis, ona pu déviter une
binn, 268astreuse entre les Répu-
de l’'Amérique Centrale.
de nl: — Toutes les opérations
Ont 6té arrétées aujour-
d’actions.
Aprés une anquéte scrupuleuse, on
a reconnu que le vol ne s’élevuit qu’a
18.500 dollars.
—_—_—_—--—
XN
GRANDE LOTERIE
DE LA
LIGUE MARITIME FRANCAISE
‘Autorisé par le Gouvernement.
575 Lots gagnants
400.000 francs de Lots
6
Gros Lot Fes. 200.000
Jai Phonneur Waviser les Membres
de !a Ligue et le public en général
que je viens de recevoir
Trois cents Billets
Sscront vendus au prix d’émis-
|dract a Pannonce du vol de2 mi'lions
Qui
sion,
Soit: Un Frane le Billet,
Qu Viayt Ceatimes en ov américain,
| Le Président de la section d’ Haiti
| dei bhisue Maritime Francaise,
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| VRALGIE, HYSTERIE, HYPOCONDRIE, |
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ERYSIPELE, DyYsPEPSIE, DILATATION DE.
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