ge ANNEE, Ne 143
PORT-AU-PRINCE (natr1)
JEUD!, 19 SEPTEMBRE 1907.
Ee
Le Watin
QUOTIDIEN
NEED
ABONNEMENTS :
park MOIS Une Gourde D’avaNCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—
6ae=
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
: 45, RUE ROUX, 45.
on a en ee ee ea
u
one
ee
LE NUMERO 10 CENTIMES,
Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou son pe sont pes remie.
eterna end SSS
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LES SENTIMENTS FAUX
En parlant lautre jour de l’épargne
francaise et de son mode d’emploi,j’ai
eu occasion de faire voir que le Fran-
cais tand, en économisant, a se faire
remplacer par le capital qu’il amasse,
al'inverse de l’Anglo-Saxon qui, par
habitude et par entrainement, donne
continuellement de sa personne dans
les entreprises qu’il tente.
On a assez souvent fait remarquer
que [a malversation est plus courante
dans les entreprises frangaises que
dans celles qui sont tentées par les
Anglo-Saxons. Le fait peut se consta-
teret il y a lieu d’en rendre responsa-
ble moins la moralité qus les procé-
dés trancais.
_Tlest de regle, en effet, que, entout
il faut Poeil Cu maitre. Partant de ce
principe que les affaires ne peuvent
étre mieux conduites que par ceux
qui en sont les propriétaires, les An-
gio-Saxons ont la sage et prudente
habitude de diriger eux-mémes leurs
eotreprises et de ne point s’en remet-
tre de ce soin aux autres.
Tlest presque certain que s’ils adop-
laient le procédé qui consiste 4 remet-
Son argent A une banyue on une
agence d'affaires quelcunque sans
Plus s’inquiéter de la marche de |’en-
reprise, sinon en suivant sur les bul-
letins du marché la courbe de la va-
leur des actions et des obligations dé-
tenues, — il est presque certain que le
reproche de malversation les etit tout
autant atteints.
A ce propos, il est digne de remar-
a ue les milieux oa les sentiments
intéressement et d’attachem:2nt
lems le plus affichés, sont, en méme
tio PS, ceux ot les faits de malversa-
2 Ou de corruption sont le plus sou-
Vent relevés.
Crest que le mépris de |’argent, qui
@st un sentiment sincere en soi, est
lconciliable avec les préoccupations
€rnes qui font pivoter autour de
a Moyen puissant, comme autour
an axe, les conditions les plus indis-
Parables du progrés social.
wae Mme qui devient riche acquiert
Utilité sociale bien plus grande
le besogneux qui use sa vie &
gagner le pain de chaqua jour sans
pouvoir se préoccuper d’autre chose
que d’accroitre sa situation person-
nelle. On connait assez nos idées sur
ca dernier point pour que notre lan-
gage puisse prétzer 4a équivoque.
On sait la corrélation intime que
nous admettons, pour notre part, en-
ire laccroissement de la situation de
chacun et l’accroissement de sa valeur
individuctie ; nous croyons precque a
la dépendance du premier acte par
rapport au second, et nous sommes
presque tentés de dire que toute so-
ciété est Tséquilibrée, dans laquelle
les situations ne se révélent pas en
rapport avec la valeur des individus.
Supposez alors un individu bien
douc, sans ressources matériellies et
par conséquent bien en face de soa
probléing social particulier, a qui,
dune fugon normals et réguliere, ar-
rive la fortune, c’est-a-dire fa solution.
N’étes vous pas tenté d’admettre avec
moi qts élément social représent$
par cet individa achangé avantage.-
sement de place; que le nombre de
ceux qui tuttent en bas a diminuéd
dune unit’, tandis que celui de ceux
qui luttent en haut a augmenté de
cette unite ?
Or, le 1dle est immense, de ceux
qui sont 4 la surface sociale : ce sont
les pionniers, c-.ux qui donnent le ton.
Je sais bien que le snobisme est le
mal qui procéde de Icur imitation mal
entendue ; mais i! ne peut pas faire
condamner Il’imitation en elle-meme.
Le pionnier est celui qui trace la
voie, qui fraye les chemins, qui exps-
rimente personnellement ; il appli-
que les méthodes nouvelles et signa-
le leur supériorité a la foule. Il est le
conseiller de tous etes3t ainsi le re-
présentant naturel de l’opinion.
* ¢
s
Pour savoir commander, i! faut avoir
su obéir : la maxiins n’est pas vraie
de l’argent, dont c’est la forction 6s-
gentiella do savoir obéir sans préten-
dre jamais commander. Oa a bien dit,
n’est-ce pas, quil fait un mauvais
maftre et un bon serviteur.
Or, il ne faut jamais rmanquer Jloc-
casion d’acquérir un bon serviteur.
Celui qui dénigre le bon serviteur en
question en parodiant les yrands yes-
tes de désintéressement fait 4 son in-
su Paveu qu'il ferait, lui, un fort mau-
vais maitre, plus propre 4 obéir qu’a
commander.
Salomon refusa un don de cinquan-
te mille dollars que lui vota le Corps
lSvislutif et ca refus s’accompagna,
dit-on, de quelques larmes qui ne fu-
rent d’ailleurs pas longtemps 4a sé-
cher : car un deses plus proches favo-
ris ‘m’a affirmé que cs refus n’était
qu’Sfficie: et quc les 30.000 dollars
ont été bel et bien acquittés par le
Trésor public.
Je n’avais pas besoin, pour ma part,
de cet example pour étre édifié sur
Vhypocrisie des gestes qui repoussent
‘argent Et j'aime bien mieux la fran-
chise des récompenses anglaises quand
zila3 viennent souligner des services
éminents rendus au pays et qu'il im-
porte autant de savoir payer que de
savoir les indiquer aux foules 4 titre
d’axemples. |
Las Anglais sont accessibles, com-
me tout human, aux faules ct aux
difaillauces 5 lear principale vertu est
de savoir. les réparer et les éviter
pour l’avenir.
Une preuve ?
Une mauvaise politique leur a fait
perdre une colonie puissante trans-
formée depuis en un Etat puissant :
les Etats-Unis d’Amérique. Grace a
cette expérience, ils h’ont plus jamais
perdu aucane colonie. Bien au con-
traire. Quelle autre nation peut offrir
pareil exemple ?
Pour revenir & notre ordre d’idées,
nous trouvons que, aussi haut qu’on
remonte dans leur histoire, les Anglais
ont 6té accoutumés 4 récompenser
pécuniairement les services rendus a
la communauté.
Ce fut d’ubord sous forme de « pen-
sions perpétuelles. » Charles II en
avait constitué aux dacs de Grafton
et de Richmond qui, comme on le
sait, étaient ses enfants naturels. L’E-
tat angiais dut les racheter plus tard,
car ceile des ducs de Grafton s’éle-
vait 4 vingt millions de dollars et celle
des ducs de Richmond avait coaté
au pays, en l’espace de vingt-trois ane, i di
de 1801 4 1824, trois millions cent soi-
xante mille dollars. La bagatelle valait
bien qu’on la rachetat.
Le méme Charles IT avait constitué
aux héritiers de Guillaume Penn dé
possédés du territore américain de
Pensylvanie donné a celui-ci,— une
pension perpétuelle de vingt mille
dollars en méme temps qu'il leur fai-
sait voter une somme de 700.000 dol-
lars. Cette pension fut payée jusqu’en
188% et fut rachetée 4 cette époque
pac l’Etat moyennant 540.000 dollars.
L’Etat dut racheter également, en
1885, moyennant 400.000 dollars, la
pension perpétuelle de 15.000 dollars
par an accordée aux héritiers de lord
Amherst, pour services rendus au Ca-
nada pendant la guerre.
Les héritiers du fameux due de
Marlborought, le vainqueur de Mal-
plaquet, ont touché annuellement, de
1705 & 1885, vingt mille dollars ; l’E-
tat anglais dut, en 1885, racheter
d'autant cette couteuse pension.
Mais les Georges III et les Charles
II ne sont pas des monarques cou-
rants, heureusement pour le peuple
anglais ; et d’ailleurs, grace aux efforts
du fameux démagogue Charles Brad-
laugh, les « pensions ‘perpétuelles »
ont disparu des coutumes anglaises.
Elles sont remplacées par des dons,
et nous relevons, parmi les plus ré-
cents, celui de 500.000 dollars tait a
lord Roberts aprés la guerre du Trans-
vaal, et celui plus récent de 250.000
dollars qui vient d’étre fait 4 lord Cro-
mer pour les services rendus en
Egypte.
s
es
De pareils chiffres sont sans doute
taits pour donner le vertige et ils font
grand contraste avec le ton pleurard
des faméliques qui préchent le désin-
téressement.
Aussi bien, je ne saurais mieux fai-
re ressortir la signification sociale de
ces dons dans les milieux ot ils se
pratiquent, qu’en disant qu’ils n’ont
Jamais tourné les tétes anglaises.
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre i larité
dans le service du«cMATIN®e
afin qu'il y soit de suite remeé-
NOTICE |
-BIOGRAPHIQUE
Ss. E. LE G' NORD ALEXIS,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUB
SUITE
( Voir les Nos des 17 et 18 Septembre )
ea
Entré au Poavoir le 21 Décembre
4902, le Président Nord Alexis r-n-
dait le 31 du méme moig un acte d’am-
nistie en faveur de ceux qui avaient ris
part aux dernicrs événements politi-
ques, et le 31 Mars nomaiwit une Com-
mission d’Enyuéte Administrative et de
Verification pour ’examen des differen-
tes’ opérations de Consolidation et des
effets en souflrance. Et le Prési-leat en
instituant ectle Commission lui disait
« Cleet assez dle ruines accumulées
pour que le souci du patriinoiae natio-
nal & conserver et & agrandir Vemporte
délinitivement sur les cdculs de egois-
me et sur l'imprévoyunce. »
Le Chef de Iitat ajoufait : Vous aurez
constamment en vue les fois dont il est
fait mention dans PArreété qai voiis ins-
titue et toutes celles qui ont trait) aux
finances, & la comptabilité, a la trésore-
rie publique, ect Ala responsabilité des
fonctionnaires ; en vous cuidant sur ces
lois créées pour fa spuvegarde dos inte-
réts de PEtat, vous rcléverez toutes les
erreurs, irrégularités, violttions géne-
ralement queleonques des prescriptions
du Législateur, afinde me les siguaier
pour qaesoient prises telles invsures que
de droit. »
Ge sout ces m.sures que de droit que
l¢ Tribanal crimine!, sous fa presidence
du trés regretté Doyen DYER, i_ prises
dans le mémorable procés quia duré du
20 Novembre au 25) Décembre 1904 et
qui prend plice dans les Annales des
Causes Cilébres.
Si difficils que cela soit de parier fa-
vorablement des vivants, la tache devient
aiscée lorsque leurs actes répondent de
la noblesse de leurs sentiments et de la
sincérité de leur bonne volonté —; voila
pourquoi nous summes a Vaise pour
prendre le Gouvernement actuel des
son début jus:;jwace jour, afin d’exami-
ner ses priacies, ses travaux, ses luttes
et finalement fes résultats qu’h laisse a
Vihstoire le scin denregistver en dehors
des passions et des sentiments du mo-
ment quiporrraient en altércr la portee.
Le début dt Gouvernement actuel, a
lui seul, est une apothéose ; car, devant
le spectacle hideux de la guerre civile
les partis poliliques divizés, las -ies rui-
nes ainoncelées, des huines inuliles, se
courbent -docilement devant les accla-
mations du peuple et de FArmce = con-
viaat les mandalaices officiels de la Na-
tion a une Tréve supréme en appelant
&,la Promiére Magistrature de I’ Etat; le
jtaine vraiment le plus qualifié pour
dbrer ja Grande Féte des Aieux : Le
Centenaire de l’IndépenJance Nationale.
Nuile garantie n’a été cpargade pour
eamener la confiauce et un acte d’am-
nistia est venue asscoir d'une fucon dé-
finilive ce Gouvernement. en fermant
les portes des cachots et de l’exil.
énéral Nord Alexis qui in2u-
gacait brillamment sa Présidence, ap-
petals vcotlaborer avee lui loutes les
Higenves .et teates les bounes vo-
- o- 84 + * .
' -Alexe uasegard en frrié’e marqua ao
Geand Patriocte l'immense grandeur de
la tache a laquclle il avait eu Vhérois-
me de sa Idvouer.
La misére ¢clait ason comble, les
grands travaux publics étaient nuls, des
villes fumatent encore, ensevelics sous
leurs décombres ct Ja caisse publique
était vide ; la dette pubiique nous lais-
sait sans revenns ; foul était bloqué :
une armée encore mobilisée atten ait
en veillant 4 la sécurité publique.
Entre temps, les picavres dela finance
sondaient de leurs tentacules ce Gou ver-
nemen! nouve:uen poursuivant leurs
maneeuvres d’antan. :
( La fin ad demain )
eee eC wee ee tite eee Bo me ee Oe Re ee ane
En attendant que nous en parlions
@une facgon détaillée, nons reproduisons
les extraits suivant du ¢ Gleuner » de
Kingston.
Deétruit dans le Gserme
Neus avons appris du Docteur J. Fran-
s, Consul Haitien 4 la Jamaique, que der-
niérement quel yues Haitiensa Port-au-Prin-
ce et spécialement A Jérémie, teniérent de
prendre Ics armes contre le Gouvernement;
mais la vigilance de l’autorité militaire du
pays prévine le réalisation du complot.
Quelques uns de ces individus furens
arrctés et aprés quoi condamnés 4 étre
emprisonnes, cependant que d’autres purent
trouver un refuge dans différents consulats
et Iaisstrent aprés cela ie pays comme
exiids.
Nous avons plus tard appris qu’environ
six de ces cxilss sont arrives Vautre jour 4
ta Jarnaique.
nn ete eee.
3 Septembre 1907.
Recent Soulévement
EraT DE TROUBLES SIGSALE EN Hait1 |
Deux versions du ircuble
Nous avons appris que de récent- azis
om dit Tait: Waprés quoi Tes
choses dans i12 République sont dans un
trés grad état de trouble.
I] parait que le Président Nord Alexis a
été désireux de noinmer un vice-Président
( ce qui n’est pas constitutioanel ) et avait
choisi pour un puarcil office, un gen neveu,
Mr A. Jean-Joseph.
Il est plus loin crabli que Tobjectif du
Président cn voyant 4 nommer quelqu’un
de son propre parii pour iui succéder, est
dins le but d’empécher, quand le temps
viendra pour une nouvelle tlection, qu’au-
cun Gouvernement arrive au pouvoir qui!
soit hostile au Gouvernement actucl.
Ce:te résolvtion de la part du Président,
( ily est fait allusion plus loin,)¢st laraison
de la récenie tentative de quelques haitiens
de Port-au-Prince ct de Jérémie de prendge
les armes contre le Gouvernement.
®
se 6
Une personne qui passe pourétre trés versée
daas !es affaires haitiennes, ayant été intervie-
Teygis
wée au sujettde ce qui est dit ci-dessus, aj
déclaré que ces .intormations sont controu-
vées. Ce n’était pas le Président qui avait
besoin de choisir un vice-Président, car
Nord Alexis n’a aucune qualité de choisir
aucun fuiur candidat 4 la Présidence.
Mais quelques-uns des Membres de Ja
Chambre des Députés ont dénoncé la
Constitution et ont voulu établir que la
Constitution devrait étre comme |’ancienne
qui prévoyait an vice-Président, mais get
office a été aboli il y a longtemps parce
qu’on avait constaté que le vice-président
était toujours en train de conspirer contre
le Président, ce qui fut la cause de plusieurs | Haitien, de Port-de-Paix, des
guerres civiles dans la République. . Main-
tenant quelques-uns des membres de la
Chambre des Députés désirant voir établir
Vancien état des choses, voulurent avoir
ua vice-président.
ene ee
jinéme : AMCiguen( A.Theimas ), Bez
| blew ( Valse de Strauss ), Corinda ( Two-
I
La personne en question dit que cette
question de vice-président n’a pas été la
cause du récent attcntat de la part des
quelques haitiens qui voulurent prendre ses
armes contre le Gouvernement.
La cause du dernier atrentat ctait le dé-
sit de certains hoinmes de voir leur parti
arriver au pouvoir, c> qui nécessiterait le
renversement du Gouvernement ; mais le
mouvement a été arréré par les Autorités
avant qu'il edc pris beaucoup de consis-
tance.
10 Septembre 1907.
= Stee ewe a ee
TRYARR TIN ET
ances
SE ST EMENTS
MITTEOROLOGIQUES
COioservatoire
Du
SEMA COLC ES?
Ae SF owe
—~ aoe
Pil oe
St- MARTIAL
Mexcrepi 18 SEPTEMBRE
eactoire Dol 7fo 2
Podioaraties Ve nam 20 2
x Es ot awe “198 ry
co L4 OCVA 33.3
Moyeane diame de ta teinpérature 27,0
Ciel nuageux toute la journée.
Pluie de peu de duréz 43h 15 m, mar-
quantau piaviometre o.4 millimetre. Eclairs.
Cyclon:s
Uncablogramme du Weather Bureau daté
dur7 Sepiembre ef regs hicraprés Venvoi du
bulletin, nows infoome g Vuae pertarbition
cyclonique de force modérés se trouve dans
la partie Est de la mer ds Aati'les et mar-
chu vese E Quest: Des Storrs
matin, 19 Septembre. indiquens que la dé-
pression a passé dan: lAdaniigue.
Le barométre a coniinaé sa haus:e.
J. SCHERER
A Bizoton Les Bains
L’organisation de la fSte de dimanch. 22
que donne Partiste Bonnefil avee son or-
chestre d’Harmonie cst un fait accompli.
Toutes les répétitions son termindes de-
puis hier.
Nous donnons aujourd’ui un aperga du
programme qui sera dis'ribat le jour
uDanube
-DM
steps américain ) La Fvorile ( Donize:ti ),
“Nabuchodonosor (Verdi ) Ls plus beile( Va'sz
de Waldteufel ), Carnaval de Venise (2 cla-
rinettes Variations ), Faust( Gounod ) Loin
du bal (Valse ) Le two-steps, composition de
Mr Bonnefil, etc etc.
Leg personnes qui recevront une tiche
4 Venirée devront la conserver pendant
le concert, pour é:re présentée au con-
trdleur. On doit prendre au plus tard le
train de 3 heures L'établis ement sera décoré
ce jour etce qu’il va de certain c’est
qu’on sortira satisfait de son aprés-midi.
« L’Officiel »
_ Le Moniteur Whiev publie dans sa par-
tie officielle le sommaire suivant :
Arrété de douziéme des dépenses du
mois d’Aodt 1907 ; Lois fixzant le mode
de paiement de ia moins value des recet-
tes sur les droits de tonnage percus dans
les ports de Port-au-Prince et du Cap-
Cayes
Jérémie, et affectés respsctivement. comme
arantie 2ux contrats d'éclairage électri
tes dites villes ; Loi feappane le coton et
les graines de coton d’un droit de statisti-
que de P. 0 20 or par cent livres ; Loi ace
ES NE EE LL TT
cordant un crédit respectif de P. 7S
lars 4 chacun des Evechées du ‘Cpa 7
Cayes pour leur reconstruction ct congedt)
tion ; Loi prorogeant pour une a
période de ro années la perception de be:
taxe de T’Abatroir du Cop liste a!
Haut du Cap etde !a Petire-Anse - Séange
de la Chambre du 15 Septembre r90g (Se. 3
te et fin) ; Avis du Magistrat Commesd:i
de Port-au-Prince. a
Gréve
Les ovvriers de la Tannerie Con
tale se sont mis en grév@ce matin
sant de continuer leur travail sous tes ox
dres du Directeur. M. Marcon. 4
ous n’avons pas de détails 5 .
tables motifs de ce refus. ar les ves.
Mécanicien haitien
M. Clément Lespinasse qui fit ses
des 3 ’'Inititution St.-Louit de Go or
et travailla ensuite aux Ateliers de Ie Pi
C. S. ainsi que chez Deleuze, vient de re 3
tourer, aprés un séjour de quelques eae: |
ieayo ay
ug
Bes
nées en France, diplémné de 1
stonnelle Industrielle, Commerciale a@
de Versailles, ancienne Institution
actuellementdirigée par M. Caviale.
Le Directeur de cette école dit de notre
compatriate que « soi travail a été tras
soutenu, la conduite et la tenue irrépro-
chables. Il a obtenu 4 Parsenal de Versai}-
les le corificat d’apticude aux compagnies
techniques de lartillerie. »
A sa sortie de I'école, M. Lespinasse en-
tra aux atelicrs de J. Beaumont, constrac-
teur-mécanicien, de Deroy fils ainé, cons
trucieur, et de Charles Mativet, ingéniear-.
mécanicien qui tous, fone de lui les éoges
les plus flatteurs.
M. Clement Lespinasse vient mettre aa .
s:rvice de son pays les réelles et solides
connaissances pritiques qu'il a acquises es
France.
Nous recommanduns cet excellent mb
earicien qut me demande que da
pour se faire valoir.
Depart
Hier;est parti le sts Virginia avec les pase
Sagers suivants :
Jérémie : J. N. Cayemitte.
Petit-Godve : Aigord, J. Philippe.
Montego-“Bay : Mme A. Nicolas, A. Ge-
gna.
-
ee
Electrothérapie
Docteur ©. GAVEAU,
Diplémé de U Université de Harvard
( Etats-Unis d’ Amérique. )
CABINET :
Coin des Rues Férou et du Centre,
vis-d-vis de [ Hétel Comma.
De 7 hrs. a 11 hrs. dc matin. |
De 2 hrs. a 6 hrs. de Vaprés-midi.†- g
» Fell
rag
oor ei
estabe
es pis:
TRAITEMENT DES MALADIES
procédés nouveaux, efficaces, is
@i vogue en Europes et en Amérique, 4
4°— Les affections spkciaes 40 ay
femme. . eg
2°— Des affections CHRONIQUE
nérales ou locales.
_ 3° Les MaLapgs doivent savolrga®
jourd’hui ils peavent dtre cutsis Om
opération chirurgicale, par PBs
thérapie scientifiquement apps
dans fa plupart des maux dont 8?
fre ’humanité. Et le médecin @
est appeld, dans l’intérét de ses t
des, & les encoureger et & tes
guérir sans one opération chitt
Gélabrante et deat les suites
souvent les plus graves.
,
1
© rH
x
â€
v
i†oo . I 4
pret ettevu.,
! a . ,
LmER DU 19 SEPTEMBRE
e “ Mirt a 2 HEURES
a Prin: G. 250 °
A ’ Corned-beef
Ri frit Ala Maitre d’hdtel
Pied salé 4 la Francaise
eat beef sur parmentier |
teats yerts sautés au beurre
A’~ gis blanc a la créole
we. Bananes frites
Fruits
Cafe
4;2 Vin
ele ‘lrageres
Pebeues AcQuiS CE MATIN
"ae
las événements du Maroc
s.-- Les dépéches recucs hier
Sesblanca annonceant que les dé-
des tribus ont sceepté hier
les conuiiious de paix fixeées
fe général Drude et qu’ils ont
cet officier pour aller inviter
mires tribus 4 emvoyer une dé-
fea. On s’aliend a ce que les a-
Wetournent de leur mission mer-
4 quwils annonce:t Ja soumis-
tous les rebocles. Apres la sou-
edes tribus, il parait que la
du général Drude sera termi-
‘lea personnes connuaissant le
Sclurent que le soulévement
pamé et ue ies tibus étant es-
Bentudenuneées «a Payricalture,
WMeains ont ha'e de retourner
champs avant ies premiéres
eli y a des raisons de croire
mi§que le cauline sera retabli, les
Bcapecs aulour do Cusabian-
Mrcparlies dans huit ports de
formeront fe noyau de la po-
On haiera organisation.
Le Sultan
— Selon les ‘nouvelles offi-
Fegues ici, le Suttan Abd-el-
aMivera, Vendredi prochain dans
Sainte d2 Kabat.
Muouveau cuirassé
PORT. — ( Angieterre ) L’A=
a donne i’ordre de mettre
moMeni en Chanticr un cuiras-
w.U0U tonnes qui sera armé de
poms de 13 pouces 1/2. Les tra-
bat etre poussés avec la
% rapidite.
- Fin de Gréve
B.—La fédéralion maritime
me @jourd’ hui unc proposi-
aon lous ives grevistes a re-
ae travail sans condition et
la nomination d'une com-
BXle ayaut ur but d’exa-
£@0. décider Poe la question
Mm. Cette proposition a été
. a ious vistes.
MAS 77@ anniversaire du
MES la fete de l’'indépen-
mvetique ont été. céié-
eeojourd’hui sur toute [’é-
td errs
ion G6 police, le ge
; ‘désordres: ae sont
—"G bui dans lcs rues de
ze Occasion des obséques
- Vee,
y@un fanctionnaire de la police. Les
m res de la socicté des Cent-Noirs
ont tiré des coups, de révolver onvahi
et pillé les maisons juives et roué de
coups leurs occupants. Deuxjuits ont
été tués et de iombrenx autres bles-
sés. Des dépé::}: :s annoncent que des
scénes de méine genre se sont pro-
duites dans d’autres localités.
| CHANGEMERT D'ADRESSE
ALEXIS BENOIT
Distilateur-Liquoriste
A PARTIR DU 23 SEPTEMBRE
63, RUE ROUX, 63.
Ci-DEVANT, RUE BONNE-Fo!.
amen 0 + eee eee owe ee ee ewe
S.C ES SPREE SOG ON Fey ne oe ee
LA PHARMACIE
Emmanuel! Alexandre
88, RUE DES MIRACLEs, 86,
Se recommanie pour Vexécution
prompte et exacte des ordonnances a
Mimporte quelle ji. i: du jour et de
la nuit.
Drogueries, Spécialites phar-
mMaceutiquesexirémemernt fraiches.
Prix CONSCIENCIEUX.
Etnde de MCh. Dube
Avocat
A PETIT-GOAVE
SS
La
Meilleure Farine
ds Monde
Celle qu donne ie micilieur pain.
Qui produit le pius de pain,
Qui donne le pain ie plus, bianc et
plus !ver,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pilisbury Wastburn Fiour Mils Co,—
Minneapotis Affine.
Fire. CASTERA. Repo Renvant,
RR Ta ee SR - SLL Lae
RHUM-SYLVAIN
Produit de { Usine St. Michel (Arcahaie)
Vieiliissemient mates: jusqa’a 42
et Vos wise
PRIX TRES VODERES
Veate en pros cf ca détail.
enw “YE TBA 8
Maison M. Syivain
58, Rue sles hrauts-Forts, ‘
Industrie
MANUFACTURIGRE NATIONALE
Julien Desroches
. INDUSTRIEL
Faus-vols, cravates, manchcltes, chembses
; et calecons
oe Ecole ds aris et méltiers
le
- On Demande
heter des timbres usés d’Halti, bien
esportin rt ear cent ou par mille. Cond
tions trés avantageuses.
S’adreseer au barzau du journal.
SIDNEY PARET
73, RUE DES CESARS, 73.
Entreprise Générale de Pompes funébres
Location de Vo:turcs pour Mariages et Baptémes, etc, etc.
Monsieaor S. Paret 2 Vho.rour d‘aviser la public qu’il garde comme. be
passé la Direction de’ son Entreprise Générale de Pompes
qui est de son initiative propre. ;
Il promet comme tonjoura, promptitude et rectitude & tous ceux qui vou-
dront bien s’adresser a lui pour Entreprise Générale de Pompes fanébres,
locations de Corbillards 4 tous prix, locations de Chaises, voitures pour
Mariages et pour baptémes, etc.
Monsieur S. Paret pour avoir un matériel plus neuf et plus riche remet
tout pur et simplement les chaises et le Corbillard qu'il exploitait de
compte & demi avec Mma Vve Léon Gabriel, dans son Eatreprise, bien en-
tendu aprés réglement de compte. .
Mr S. Paret continue toujours comme il est dit pius haut 4 s’occuper @ En-
reprise Genérale de Pompes funébres, de location de Chaiscs, Corbillards, voitu-
res pour mariages et baptémes verres, verres a champagne, couveris complets, fa-
naux, etc, etc.
Port-au-Prince, 4 Septembre 1907.
_————___ ________________ ee
Les Magasins de la Metropol
Maison Jutes LAVILLE
93, rue du Magasin delEtat |
Viennent de Recevoir les Articles suivants :
Asperges de Léognan \Sardines Amieux fréres _
Petits Pois fins au naturel Petits Maquereaux 4 I’huile
en boites et 1/2 boites Saucisses d’Oxford _
Haricots Mageolets Saucisses de Cambridge
Boudins noirs Patés de veau et jambon
Cervelas Plum Pudding anglais, boite de 1.
Saucisses Truffées ‘Jambon Ferris
Patés de foie gras_ truffcs Bacon, Lard fumé sans os
Prunes d’Ente Riz extra blanc Siam
Biscuits fins Olivet Riz « « du Japon
Saucissons de Lyon qualité Extra Supérieure.
Beurre de Table de Normandie, °*0"%. La Marque
} si renommeée de Bre-
tel Freres en Bottes de 4 livres, de 1 livre et 1/2 livre. Les Boltes de 4 livres
pour fainiiles & prix avantay un.
Moutarde de Coleman
de livre.
Sel Cerebos (1: roi des sels de Table )
Caramels a4 la créme délicieux Pastilles de menthe anglaises
- la li 2.00
labotte de 11. ?. 100 Salade de YExpositon Bordelaise
Dragées au chocolat la livre 2.00! Délicieux bonbon, la livre 2.00
Tous ces Articles sont de premiére qualité
1 EF TO PEAT °8 FOP
VIN DE BORDEAUX
Marque Lapouyade &
VIN DE MARSEIL
| Kix eetom
MACNISH’S «< IRONBREW »
A. Vendre
Chez CatmmaT FOUCHARD
85, 89, Rue du Centre
G8, Rue dee Frontse-Forts |
en poudre préparée spécialement
pour ta Table. Boite de 4/2 et de 1/4
LA
Rédaction du “Matinâ€
Offre a ses lecteurs le volume
A QUOI TIENT LA SUPERIORSTE
DES ARGLO-SAXONS
DE M. EDMOND DEMOLINS
au prix de librairie, soit 3° 50
EN VENTE A LIMPRIMERIE DU Matééin.
Bouquets, Fleurs,
A vendre ches Mme L. JEAN- PHILIPPE
Pru-pE-Cuose
Port-au-Prince, }c 15 Septembre 1907.
Avis
Le Magistrat Communal
de Port-au-Prince
Vu la loi du 24 Octobre 1876 sur la
régie des impositions ditectes, d’une
art, et de l'autre les articles 17, 18,
9, 20, 21, 22, 23, 24, 52 et 53 de celle
du 3 Aout 1900 ainsi que la p:rtie du
tarif de cette derniére loi comprenant
les professions et les industries nouvel-
les non prévues par la loi de 1876 sus-
mentionnée :
Vu Ia loi du 41 Aout 1993 concernant
les individus dits syriens ou ainsi dé-
nommeés dans le langage populaire, en'
ses articles 2, 3, 4, Siet 10 ;?
Vu la loi du 11 Aodt 1903 sur le re-
trait du papier-monnaie d
relative au droit de licence ;
Vu également la loi du 13 Aout del
méme année modifiant le
était en vigueur pour la_ perc
Vimpét sur le papier-timbré dans
disposition concernant les timbres a
employer pour les patentes, les quittan-
ces et les demandes de licences ;
Attendu qu'il importe de rappeler
tous ceux qui soit assujettis a Pim
communal les prescriptions les plu:
essentielles des lois précitées afin d’é-|
viter toute méprise et de permettre a!
chacun dese rendre bien compte de}
ses droits et de ses obligations :
AVISE CE QUI SUIT :
Art. fer. — Tous ceux qui désirent exer-'
cer une profession ou un industrie quel-
conque doivent, pourobtenir une patente
enfaire, par écrit, la déclaration
ministration Communale qui leu
Vrera un certificat conforinea article 2|
de la loi régissant la mati¢re. La na-
tionalité du Contribuable devra étre|
ans sa partie:
indiquée dans cet'e déclaration ainsi
que le nom de la Rue et Ie Neo de sa
maison.
Art. 2.— Les étrangers ne peuvent
faire le commerce qu’en qualité de né-
geciants consignataires et seulement!
dans les ports ouverts. Les étrangers
exergant un commerce ou une indus-
trie quelconque doive
doubl
haitiens s’adonnant au méme comme
%
a
|
|
{
june industiie ou une
cents gourdes et du double, s’il ya lieu.
, triel ou le professionnel haittien ou é-
a tranger est tenu de remettre a lAdmi-
tarif qui: nistration Communale la liste nomina-
eption de! tive des commis , caissiers et compta-
sajbles ,
| sont
a, vence et envers la Co
pou taeut de leur patente.
us
jle délai Iégal ci-dessus prescrit, une li-
», ceux gui vendent des traites de
alAd-/ou qui font toutes autre;
déli-! de bit
ises aces
nt payer un droit; contenues dan
e de celui qui serait exivible des! tion commerciale des syriens ou levan-—
r-|lins résidant en Haiti sont strictement
+. ee
qu’ils exercent ainsi que le nombre et
la situation de leurs établissements. I!
y sera joint le récégissé du Trésor pu-
blic attestant l’acquittement du droit de
licence, sous peine de refus de la
licence,
uette demande doit étre faite du der
au 10 Octobre sous peine par le con-
tibuabie dencourir une amende équi-
Valente au quintup!e duo montant du
droit de liceuce auguel il est assujetti.
En cas de récidive , l'amende sera dou-
blée san- préjudice des peines portées
en l’article 27 de la loi sur la régie des
impositions directes contre le contri-
buable qui se livre 4 un commerce,
profession qui
article prévoit
ecent a quatre
ee
lui est interdite. Cet
en lespéce, uneamende d
Art. 3.— Le Commercant,
enfin de tous les étrangers qui
a son service, a un _ titre
quelconque. Il est responsable envers
Etat du montant de leurs droits de li-
mmune du_paie-
Les négociants consignataires étran-
gers qui font aussi le commerce de
banque, sont invités 4 solliciter, dans
cence pour l’exercice de chacune deleurs
professions. IL est rapplé que sont ban-
quiers conforméinentala partie du tarif
envigueur annexéealaloi du3Aout1900,
changes
vpérations |
rayne,
Tous ceux qui refusent le se confor- |
mer aux dispositions de cet article ne tre la fievre.
de
belle collection de coupes dg casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.
ces.— Coupes Francaise, Anglaisa et
Amé¢ricaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
Vindus- tumes militaires, habits brodés
.dolmans, tuniques, habits car-
Tes. etc etc, de tous grades.
; pot un grand stock,— pour Ja vente
en gros et détail,— de chaussures en
,tous genres pour
d
‘dans une semaine & peu pres.
‘MUTIL
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
i A. de ata
82, Rue du Magasin de U Rta
L. HODELIN Maison fondée en IXY.
Ancien membre de la Societé Philan-| Bijouterie, Orfévrerie. Grave
thropique des maitres tatlleurs de Puris
Vient de recevoir wn grand choix 4’é-
tofles diagonale, cusimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Kecomman-
articuliérement 4 sa clientéle une
Vient de recevoir des
fumerie pour les gouts les plus @
les. Les parfums exquis et rares ¢
délicatesse pénétrante qu'elle offie ‘
clients sout de véritables petites
veilles. ;
Les derniéres marques qui ch
chez Matteis
ie Tout Paris sont
ramye, Tréfolia,
Urticles de
YY
Spécialité de Costumes de no- Son Sourire, Flo
Cyclamen, Vivitz, etc.
La muison a toujours un grand
sortiment de bijouterie, argenter
bibelots de tous genres, parfumer;
lunettes, montres or et argent, pes
les garanties.
Spécialités: bagues francaises en }
lants 4 partir de P. 200, alliances
{8 K anglaises et francaises sur
mande, Service d’argenterie com
four mariages.
Tous les articles vendus par lap
sOn sunt carantis.
Achat de diamants, pierres précig
ses et vieille bijouterie a des prixa
tageux. Dernier cri: Lunettes jaune
Contre remise de Deux dollan
timbres-poste d’Haiti, la Maison }
téis envoie franc de port sous pli rece
manidé dns toute les villes de la Ré
blique: Lunettes ou Lorgnons en ni
inoxydabi:s, seion les prescriptions
Docteurs ou instructions des acheter
————
—— ST
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
—
La Manufacture a toujours en dé-
HomMgEs, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des coummercants
e Pintérieur pourront étre exécutées
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINGCE ( HAITI )
-ESANOFELE |
D’une eflicacité incontestable con-
On trouvera:
Le nouvel ouvrage du G. F,
recevrout pas le ce ‘tificat prévu pas fa, 3.000 flacons déja épuisés ! LeGitime : UU Homme, le Monds &
ioi du 24 Octobre 4876 et nécessuire | Stock renouvelé par le dernier hol-|Sctences, ata Pharmacie Roberts,
pour lobtention de la licence. ,landais. Veltcn et Lagojannis.
Art 4.-— Il est défendu d’exercer dans:
un méme établissement deux ou plu-!
sieurs industries ou professions soumi- |
pateutes différentes. |
Art. 5.— Les prescriptions légales |
lans la loi qui régle la situa-'
ce ou a la méme industrie. Pour qu’ ils! observées.
soient admis 4 se livrer aux professions
et ‘ndustries prévues par la loi sur
impositons directes, il im
acquittent un droit de licence
créé au profit da I’Etat.
Ce droit est de la moitié de |
té de la patente du contribuable étran-
geret sera recouvré pour chacun de
ses établissements, en «d’autres termes,
il est tenu de payer autant de droit de
licence qu’ila de maisons différentes.
Le droit de licence est dt non-seu-
lement par tout étranger ayant un com-
merce, une industrie ou une profession
sujette 4 la patente, mais encore par
toute société commerciale ou indus-
trielle, sous quelque dénomination
qu'elle soit élablie, dans laquelle en-
trera un étrangercomme membre de
Vassociation A un_ titre quelconque.
Dans ce dernier cas, l’associ¢ étranver
sera seul soumis vu droit de licence,
qu'il sera tenu d’acquilter, sauf son
recours, contre la société 4 laquelle il
appartiendra.
Aprés le versement de cet impot, les
étrangers adresseront au Ministre des
Finances leur demamande de licence
laquelle indiquera leurs noms, prénoms
nationalité, demeure, le genre de com-
merce, d’industrie ou de profession
a quoli-
Art. 6.-- Tous les Contribuables gé-:
les, neéralement quelconques et notamment:
porte qu’ils|les syriens sont prévenus que les péna-
qui est; iites édictées par les lois dont il est:
plus haut fait mentioneseront rigoureu- '
sement appliguées contre les contre-.
venants, lesquels seront dénoncés soit
au Juge de paix, soit au ministére pu-
blic pour étre poursuivis conformément
a Particle 34 de la loi sur la régie des:
impositions directes.
Art 7.— Les patentesseront délivrées
sur papier-timbré et comme suit :
1o.— Patente pour Banquiers, feuillede G. 6
20.— « Consignatair.s x 2
do. « Importateurs, 1.35
40. —- les autres professions 0.35
«
«
Les demandes de licence des ban-
quiers et des consignataires doivent
élre faites sur un timbre de . . G. 40
Celles relatives aux autres profes-
sions sur un timbre de . 7. 4
Art 8.— Le présent avis sera impri-
mé et exécutéa la diligence du
veur Communal.
Fait a l’Hétel Communal les jour,
mois et an que dessus.
Le Magistrat Communal,
Sténio VINCENT.
Rece-| bulletins sur les 48 bulletins
PHARMACIE NoTRE-DaME,
—_——
GRANDE TOMBOLA D'ETE
TIRAGE: Dimanche, 22 Septembre 1907
Prix: 4 Gourdes.
AO HEURES DE L'APRES-MIDI, A L’ HOTEL DE PETRON-VILLE.
Liquidation d’articles variés et de haute nouveaulé :
En 45 lots répartis sur 300 billets
Les 42 premiers lots consistent:
De1a9: en 6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une valeur chacun de 2¢
lars, avec cartes postales illustrées.
De 10 433: en 24 Eventails-Zéphyr. Voentilateurs auto:meécaniques 4
lices d’une valeur chacun de 3 dollars.
| De 3% 4 42: en 9 Etectro-Allumoirs.—
;Ment s’allumant éle
chacun de 4 dolla
Le 43¢
et manch
Allumoirs électriques dapf
ctriquement par la pression d’un bouton, d’une
rs.
lot est une lampe-suspension de luxe, A deux foyers, 4 ga
on incandescent, d'une valeurde 14 dollars.
Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cyline
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et G disques ; d'une
totale de 40 dollars. 9
Le 45: lot est un gramophone i disqjues, haut modéle, avec 124
d’une valeur totale de 70 dollars. ee
_ La répartition des lots se fera en commengant par les lots inférie
Jusqu’au 42: lot inclusivement ; il y aura un lot par 6 bulletins. |
Les 3 derniers lots supérieurs seront répartis 4 raison d’un lot P
restants. ;
il y aura des projections cinématographiques.
Prix du Billet: CINQ GOURDES,
En vente a l’Imprimerie C. Magloire, A l’'Hétel Bellevue et aa
de Pétion-Ville.
Aprés le tirage,