Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 18, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qe ANNEE, N° 142

PORT-AU-PRINCE (ait!)

MERCREDI, 18 SEPTEMBRE 1907.





a “| “e

Ww @.-*

e Matin

_QUOTIDIEN |

e



ABONNEMENTS :





































Prais de poste en sus.

SP A SS NS lo 6









= ae ee ee

NOS ADVERSATRES

Les questions sociales soulevées
pr le Matin n’ont laissé personne in-
tfférent et chacun, selon son état
fespritou ses aptitudes particuliéres,
ivoulu s’'y méler dans un sens con-
brme 4 ses intéréts propres.

De l& sont parties des allusions va-
mes et timides auxquelles on ne peut
tpondre parce qu’elles n’oftrent aucu-
nw résistance. Nous aurions l’air, com-
me don Quichotte, de faire la guerre
ides moulins-a-vent et cette posture
arement n’est pas faite pour nous

r.

Nous aurions voulu, au lieu de ees
coups d’épingle, voir sa grouper tous
008 adversaires qui nous oppose-
rient alors d’une facon logique et
byaleles arguments qui leur parat-
raient de natura 4 ébranler les ndétres.

Wais c'est bien mal connaftre notre
leu si l’on croit pouvoir attendre
moicdre manifestation importante
gens incapables de tout effort et
fal réglent les problémes les plus
ficiles par quelques mots dréles ou
paradoxes 4 double sens.

Les principes lancés a Ja face d’une
té habituée «4 famer sa pipe en
Plant d'idéal », ont dérangé beau-
any d'individus dans leurs petites
ttades. Ils auraient bien voulu
ous faire notre procés et montrer
hos tentatives sont vaines, mais
aneores ils se sont sentis impuis-
8, comme devant toutes les autres
: taoe il faudrait renoncer aux ha-
es engourdissantes d’un farnien-
Perpétuel.

Notre rédacteur spécial avec sa com-
feel” et sa sdreté de touche habi-
Ss ne s’est pas contenté de répon-
Mire le somps 4 tout un question-
que, pour ‘embarrasser. lui avait

bbs bone contradicteur d’ailleurs de
O% pas de répondre journelle-
Seat anx questions formulées, mais
va au devant des objections
ent se dresser devant lui

la

Cact aenit, our épargner a plus
Coat nee’ ae les énoncer.

gue dernidrement encore,

pak MOIS Une Gourde D’AVANCE

DséPARTEMENTS & ErRANGER op



be foi et tras courtois ; il ne se}*

Dimgcreur:

Clément



—:
——







2 ee



il répondait Aun anonyme qui lui de-
mandait si malgvré les sentiments expo-|
sésdansc.-jouinal, il consentirait a don-
ner sa fille en mariage aun cordon- |
nier, On sait de quelle facon victorieu-
se il fitla legon 4 un contradicteur qui
avait pas osé articuler sa «question |
de colle».

Nous ne pouvons cependant nous
acharner a répondre quand meme aux
adversaires qui se dérobent, puisque
nous nous sommes rendu compte du
inécontentement de la foule des com-
munautaires qui passent leur vie 4 tout;
attendre Ze «l’Etat Providence. »On est
mécontent, cela suffit et cela dispense
d’arguments....

®
ae

Nous voulons faire ceuvre qui vaille
et attacher le nom du journal a une
geande réforme qui marquera une éta-
pe considérable dans la marche en
avant de notre pays.

Le suzces, la fierté et lagloire d’une
entreprise, ce n’est pas dans la
durée plus ou moins longue d’une
existence inutile qu’il faut aller la
chercher. C’est dans les résultats ac-
quis, dans les actes accomplis, dans
les services rendus au_ prix de cons-
tants et Jaborieux efforts qui répu-
gnent 4 des tompéraments rassis_ et
mercantites.

Si }e Matin, grace 4 une collabora-
tion — & laquelle je suis heureux
aujourd’hui de rendre un_ public
hommage, — a un concours sincére
de ces intelligences admirables et
généreuses qui dépensent tous les
jours acette place les trésors de
leur esprit et de leur science ; si le
Malin arrive & implanter définitive-
ment les idées qu’il répand, a recti-
fier le tempérament haitien déformé
par un systéme d’éducation séculaire,
cela suffira & notre orgueil et notre
entreprise, pour étre la plus récente,
n’aura pas été comme tant d'autres
inutile et saus grandeur.







- Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite remé.

dié.

Pe a Ee



Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. ;

——<—<—_—.— en







NOTICE
BIOGRAPNIQUE

Ss. E. LE G" NORD ALEXIS,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

SUITE
( Voir le No d’hier )

Tandis qu’il en élaitencore temps, on
le pressait de marcher contre les révol-
tés. s’abritant derriére le Général Rui-
CHE, pour altaquer son pouvoir sars
motif légitime ; mais Prennot s’y refusa
noblement, alléguant gue jamais il ne
consentirait 4 trainer la guerre civile
sur sa Patrie et qu’il préférait encore la
vie libre de patriarche.

Ilabdiqua le Pouvoir en disant dans
son acte de démission : « J’avai3 pensé
yu’un acte quelconque m’aurait fait con-
naitre les récriminations que I’on allé-
guait contre moi. It n’en a rien été.
Ennemi de la guerre civile, je n’ai_ pas
vouln que le sang de mes fréres sc ré-
pandit pour une cause qui m’étuit toute
personnelle. .. 2... 6-06 »

Tel est le grand citoyen dont le Gé-
néral Nord Alexis devint le gendre.

La jeune AMELIA qu’il épousa était
l'une des personnes de son temps les
plus remarquées pour sa haute distinc-
tion, son é@ergie et sa grace bienveil-
lante et affable.

En 1847 Nord Alexis est promu ad-
joint a la place, puis a Parrondissement
du Cap-Haitie::. Ensuite il fut placé au
commandement des Communes de I'A-
culdu Nord et de¢ la Plaine-du-Nord :
dans cette derniére commune, il signala
san passage par I’endiguement de la ri-
viere Dorée qui part de la Marmelade
pour aboutir au Haut du Cap en pas-
sant pac Rovan, Fauban, Paquet, etc.

Vers 1865 le Général Nord Alexis
subit l’exil, puis rentre dans son Pays
deux ans apres. Il le quitte encore quel-
ques mois plus tard devant Jes soupcons
injustesde SALNAVE & qui sa mansuétude
et son esprit d’ordre et de discipline
avaient déplu pentant la guerre des
,4C0S.

En 1868 nous le retrouvons Ministre
de la Guerre et Délégué du Gouverne-

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mis et sont payables d’avance



Les manuscrits ineérés ou non De sont pas remia,





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ment Provisoire d’alors. Deux ans aprés
il essaie d’enrayer les représailles vio-
lentes et d’empécher les fusillades de la
Croix-des Bouquets ; dans un mémoire
remarquable i] plaida vainement devant
ses Collégues du Gouvernement provi-
soire la cause de l’humanité et malgré
quil fit valoir mille circonstances atté-
nuantes et les services que les citoyens
pouvaient rendre au Pays plus tard ; on
fit la sourde oreille.

NISSAGE élu Président d’Haiti, le Gé-
néral Nord fut confirmé dans son com-
mandement des Départements du Nord
et du Nord-Quest ; mais 4 l’expiration
du mandat de NIssace il commit Ja mé-
me fauts que son pére avait commise
en 1825 en désapprouvant fiiérement.
les mauceuvres employées pour faire la
candidature de DomIncuE 4 la Prési-
dence. Ses ennemis eurent la malignité
de faire passer pour conspiration ce
yui n’était que Ja manifestation un peu
ficre d’un caractére indépendant. Ausvi
bien lorsque DoMInGUE accéda au Pou-
voir, Nord Alexis, le paya cher en
se voyant jeter dans les cachots de Port-
au-Prince ou il ctait venu, répondant &
Vappel du Chef et ne flairant aucun
plege.

Traduit devant un Conseil de guerre
pour insurbordination — c’était le pré-
texte qu'on avait inventé — il échappa a
la mort qu’on Jui préparait et fal con-
damné & cing années de réclasion.

Le mouvetnent populaire qui balaya
le Gouvernement de Dostincug le mit
nécessairement en évidence malgré lui,
ce qui luivalut un nouvel exil qui. prit
lin en 187). .

Il fait ombrage 4& lombrageux Sa-
LOMON et subit la prison en 1880 et en
1883 : cecile désigna nécessairement
comme membre da Comité révolation-
uaire du Cap-Haitien en 1888.

A la suite de l’échauffourée du 28 Sep-
tembre ot il fit son devoir de soldat
avec une incomparable maltrise, admiré
de tous les connaisseurs en choses mili-
taires il »e retira au Cap.

Le Gouvernement du Général Hyppo-
LITE le replaga a la téte des Départe-
ments du Nord et du Nord-Quest cons-
me Délégué Extraordinaire : le Gouver-
nement de Sam qui lui succéda le mein-
tint 4 cette haute situation.

Rapportons quelques traits de la vie
du Général Nord.

On était eon campagne: le Général





oe en
EEE EEE eee

campait avec ses troupes 4 Ste-Suzan - Fermeture de la malle

ne ; sa vaillante épouse dont on con- Les dépzthes pour Inague, New

nait le dévouement lui avait envoyé des | pparg eparlesis« Alleghany », et celles pour

bonbons et des gateaux, mais les trou: | Detie. oave, Jérémie et Montego-Bay par le
$ Manquaient detout,et par une pluie sls « Virginia » seront fermécs ce soir A 4

attante, si fréquente dansces enslroits, heures précises.

le Général lui-méme était forcé de s’a- Port-au-Prince, 18 Septembre 1907.

briter avec un morceau de tole contre 7
Un Greffier Féminin

Yaverse. Il partagea ses witeaux et ses
uvec ses soldats ucre fu oe .

p jonbons Nout adoucit is café que tous Mile Gillonne Bristlein, docteur en droit,
‘old. : in jours, au tribuna
soldats et chefs, prirent le lendemain | Occupe, depuis quelques jou CG dit-on
matin " de Zurich,le si¢ge de greftier.C’est, git-on,
™ eroirai as li ici. le trait | 44 Premiére_ foisqu’u ne femme—que isje!
,Ne croirait-on pas lire ic la Ré une jeune fil le—remplit de telles fonction
dun de ces vieux romains de la Répu- en Europe. Foaction, d’ailleurs toute hono-
ritique, car l’usage du canton de Zurich est

blique ?
Aprés la chute de Domincue, le Géné- que les jeunes avocats fassent leur stage
en qualité de greffier, et ne regoivent point

ral Nord que ses malheurs et sa pro-
de salaire.

bité politique avaient désigné au fau- } oo
teuil présidentiel déclina cet honneur, Mlle G. Briistlein, est fille du deépure









Chaque tribu fournira wn otage pour

indemnités de gue lébattre.
York et| [68 indemunités de guerre a déb

Les délégués demandérent jusqu da jeu-
di pour la réponse.

Serieuse rer.contre

Honc Konc-— Une sérieuse rencon-
tre eut lieu entre les troupes imp¢ria-
les et desinsurgés a Lin s-Shup pré-
fecture de Gum-Chow sur la frontiére
méridionale de la province de Han-
si.

L’engagement dura douz2 heures.

Nouvelies diverses

PaRIs. — Rente 64.25.

Le Président do la RSpabiique est
venu en automobile de Rambouillet
il recut M. Nanto, Président de la
République du Libéria et ensuite des
Officiers Glrangers ayant assisté aux

| - 4 we ae ; eye ePandes man@uavres franeaises. — I re-
afin de ne pas d‘chainer la guerre civile | ylois aux Chambres fédérales, et eléve | 4! ( ¢

sur son pays.

En 1888, SeipE TELEMAQUE lui avait
remis le haut commandement de l’Ar-
mée du Nord en Jui recommandant de
sauver l’honneur de cette armée ; aprés
avoir fait son devoir brillamment, nul
n’était plus qualifié que lui pour pré-
tendre au fauteuil présidentiel : une
fois de plus, il accepta de faire place a
Hyppo ite, afin d’éviler une désunion dé&
plorable et Veffusion du sang.

Madame Norp Avexis, AMELIA PIER-
ROT, est diene de son mari. Fille d’un
ancien Uhef d’Etat et niéee du Roi Hen-
RY CHRISTOPHE, sa conduile envers son
époux a toujours été d’une correction et
d’une bravoure remarquables, car elle
n’a pas hésité 4 partager sa fortune mé-
me duns les cachots et les fers.

Tel est le cou
ménage depuis longtemps et 4 qui la Na-
tion a rendu justice en élevant au Pon- La_ consommation
voir le Général Nord Alexis. Whabitant, ressort A environ : 6 livres pour

Doué d'une fortune personnelle que | la Belgi ue; §, pour les Etats-Unis > 355
son épouse est venue doubler, le Géné- | pour l’Allemagne ; 3 ponr l’Autriche ; 2
ral Nord n’a été animé d’aucune pen- | pour la I fance , I, pour Italie. | Cette se-
sée de lucre ou dintérét: inavouable en conde — serie de chiffres présente, d ailleurs,
acceptant la Premiére Magistrature de | peu.d'intérér. .

PEtat : au contraire, plus d’une fois sa Enfin, pour le produit de la vente, la
propre caisse a fait des avances 4 la| France se place en téte avec 81 millions de
Caisse publique et tout le monde sait | dollars. Viennent ensuite les Etats-Unis,
avec quelle inépuixable bonté le Gé- | avec 65 millions ; 1’An icrerre, 63 ; la Rus_
néral Nord et Madame Norn ouvrent | sie, Allemagne, 17 ; Ta Belgique 1,6.., ete
leurs bourses aux indigents. Aussi hien Wominations
ce Chef d’Etat était bien placé pour ré- Le Général Guillau t é .
fréner les ambitions et mettre fin aux irae woe est homme com
mandant de l’arrondissement de Lascaho-

appetits qui avaient ruiné notre Patrie. bas en remplacementdu Gal Auriol Pierre.
(da suivre )

diplomée de |’Ecole supéricure et gymmnase
de la ville de Lausanne.
Arrivage

Ce matin est entrée le sls « Virginia »
avec les passagers suivants :

‘New-York : Eugéne Robelin

Inague : D. Pierre

Gonaives ; C. Delva, Vernet, L. Philippe.

La Consomm:rtion mondiale
du Tabac.

D’aprés le Bureau de statistique nord amd-
rizain du commerce et du travail, voici, en
millions de livres, le chiffre de la consom-
mation annuelle du tabac dans les divers
pays du monde :

Erats-Unis, 440 ; Allemigne, zor; Rus-
sie, 150; France, 84; Angleterre, $3. ;
Autriche, 78 ; Hongrie, 4- ; Belgique, 44 ;
le heureux qui fait bon | Italie, 34°; Canada, 15 ; Mexique, 18 ;
Australie, ro.



moyenne, par téte

— Le Gal H. Ch. St Louis est nommé
commandant de la commune de |’Arc ahaie
en remplacement du Gal Guillaume.

Nouvelles Fraagere

DEPECHES RECUES CE MATIN

Derniére Heure

Paris.—Rente 94.20.— Le général
Drude télégraphie que les délégués des
tribus ne Arent aucune difficulté pour
accepter les conditions suivantes :





oe

POITS DUYRR

RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL









Maroi 17 SEPTEMBRE

Barométre a midi 760,1 Interruption du port d@’armes dans un
(minimom 21.6 rayon de 12 kil. de Casablanca.
Température maximum 3 0,9 Amende avec responscbilité de la tri-

bu pour tout porteur d’arme.
Désarmements des tribus en cas de
nouveaux troubles contre les européens.
Livraison des auteurs des assassinats
du 30 Juillet et du Caid des Oulad-Ha-
riz, principal auteur des troubles de Ca-
lanca.
Réouverture du Marché.

Moyenne diurne de la température 25,2
Leciel a été trés-nuageux toute la journée.
Orage au sud a midi ; un peu de pluie 4

th 5
Le metre est remonté an peu.

J. SCHERER














cain soni “lus res
de Tille, Die,

sé@ au ministére de la SUPILO,

néral Drude annonce qu'alin sie
mettre aux Arabes de Ventendre,
prolongé de vinut-quatre heares l’am-

Venvoyé de

partif casuite pour Rambouillet.

M. Dabict inaugura hier IHotel des
Postes de Dompierre.

Dans les Ovmes ( Sadne et Loire. )
M. Viviani présida la féte de Vunion
mutualiste d’Annecy.

M. Dajardin Reaumetz
Savine ( Basses-Alpes ) Te
eléve on Vhouneur de Clovis Huggies,
M. Chéron inaugara a Coutanees Ia
Statue Gievés a Pamiral Toutviiie.

MM. Mons vadieal, APH Io au Pa
dical sociatisite oe: Ragnaily re oubli-
pectivemont dénutes
Issoire, et Gray.

M. Brom, secrétaire-canéral du fOu-

Inaugara a
monument

verneur de Pindo-Chine est décedé a
Soisson ( Loire-Inférieure ).

Panis. — Le paquebot « France » est

arrivé a Pauillac.

Les événements du Maroc

ParRts.— Dans une déptche adlres-
le aé-
per-
il au
nistice quil leur a uccordeé. It dit que
la triba des Chouias qui
lui a demandé cette prolongation, lui
a déclaré que cette tribu. était preéte a
employer la force ponr obliger tes
autres a traiter la paix.

Le général Drude annonce écal. -
ment que le Sultan Abdel Aizzis a
quitté Fez pour Rabat le 12 Septem.
bre.

CasaBLanca.— Une GGiéguion de
deux tribus marocains confera hoy.
guement avec le général Drude, Piniz
ral Philibert et M. Regnault, ministre
de France, au Maroc, en vue de ia
conclusion de la paix.— Les délivuds
marocains firent cependant observer
quiils ne représentaient pas la totalité

es tribus hostiles.

Le général Drude qui avait accor-

6 un amnistice aux tribus dissiden -
dentes, télégraphie le 45 que les délé-
gués de deux tribus se présentérent
pour étre recus par lui au consulat
en présence de i’amiral Philibert et du
consul. Il rendra compte ultérieure-
ment du résultat de l’entrevue.

Concours aéronautiques

BRUXELLES.— Cent mille ersonnes
ont assisté aujourd’hui au épart des
trente-quatre ballons Pprenant part au
concours international organisé par
lesclub aéronautique de Belgique. Les
aérostats ont rapidement disparu
dans les airs. On ne croit pas qu'au-
cun d’eux attérisse avant demain

Parmi les concurrents se trouvent
onze belges, dix francais, huit alle-
Mands, deux an lais, un brésilien, un
suisse et un italien.





Stee

Les Anti-Militaristes

ont été jugés pour avoir cul'é d
fiches incitant les SOldats ala gee
béissance. — Trois entre CUXomt
condamnés & 3ans de Prison naa
ans, trois & quinze mnois et deux ’
nes gens a étre internés dans
Maison decorrection jusqy’

jorité. msd0'4 leur me

PARIS.— Plusieurs anti-Militariat
ts fi

Le Choléra

ST.-PETERSBOURG.—Quatra
cas de choléra dont trois Morteig
été découverts a Moscou. «

Terrible Collision
WHITE RIVER JUNCTION (
Une terrible collision entre |’
de Québec composé de 4 wagons
nn train de marchardises s'est
te ca matin de bonne heure a
milles au nord de Ja Bare de Cangea
Le nombre des morts et des mou
est de 24, et 40 autres Personnes
clé plus ou moins blessées.
Une encyclique |
Rome.— L’ « Osservatore rompoa,
orgace ofticiel du Vatican, publie ae
jourd’hni une encyclique du Pape Bg
N.eurle modernisine dans la foice
tholique: romaine, le considérant ebm
Ine un crave danger.

= So ED
o ey tek 3






ameeenerse:

Clley
e

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Pigs feet
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nérales ou locales.

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Opération chirurgicale, par |! rigal
thérapie scientifiquement apr ood
dans la_ plupart des maux don nee
mao



s+,

vw

fre ’humanité. Et le médecia
est appelé, dans lintérét de es
des, a les encourager et a
guérir sans une opération rertien :
délabrante et dont les 8U y
souvent les plus graves.







Port-au-Prince, Jc 15 Septembre 1907. qu’ils exercent ainsi que le nombre et
A ° la situation de leurs établissements. I
VIS y sera joint le récépissé du Trésot pu-
Le Magistrat Communal blic attestant Pacquittement du droit de
de Port-au-Prince woonee, sous peine de _ refus de
éen a loi du 23 Octobre 1876 sur an Gette demande doit étre faite du der
le des Impositions directes, 4 : sous De} . , , :
part, et de autre les articles 17, 18, MN DUAD a eee gous peine par le équi- thropique des mutitres tailleurs de Paris
19, 20, 21, 22, 23, 24, 52 et 53 de celle, valente au quintup'e du montant duj Vient de recevoir un grand choix d’é-
du 3 Aout 1900 ainsi que la portie du droit: de Hceuce augquel il est assujetti. | tofles diagonale, casimir alpaca, chevio-
tarif de cette derniére loi comprenant| ty exs de récidive , Vamende sera dou. | te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
les professions et les industries nouvei- blée sans préjudice des peines pot tees | de articuliérement a sa clientéle une
les non prévues par la loi de 1376 sus- en l’article 27 de la loi sur la régie des | belle collection de coupes de cuasimir,
mentionnée : impositions directes contre le contri-|de gilets de fantaisie et de piqué de
Vu la loi du 41 Aout 1993 concernant! buable qui se livre 4 un commerce, |toute beauté. .
les individus dits syriens ou ainsi dé- une industrie ou une profession qui Spécialité dade Costumes de no-
nommeés dans le langage populaire, en'tuj est interdite. Cet article prévoit ; Ces.— Coupes Francaise, Anglais3 et
ses articles 2, 3, 4, Sjet 10 ;$ jen lespéce, uneamende decent a quatre, Américaine de la derniére pertection.
Vu la loi du 11 Aodt 1903 sur le re- | cents gourdes et du double, s’il ya lien, | La maison confectionne aussi des Cos-
trait du papier-monnaie dans sa partie! “Art.3.— Le Commergant, Vindus-;taumes militaires, habits brodés
relative au droit de licence ; ; riel ou le professionnel haittien ou é-|doimans, tuniques, habits car-
Vu également la loi du 13 Aout de la, tranger est tenu de remettre a l'Admi-! 168. etc etc, de tous grades.
méme année modifiant le tarif qui| nistration Communale la liste mominas | sco: eee
était en vigueur pour Ia perception de live des commis , caissiers et compta Franeisco DESUSE

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disposition concernant les tiinbres 4;sont 4 son service, a un titre; Fabricant de chaussures

employer pour les patentes, les quittan- | quelconque. Il est responsable envers |
ces et les demandes de licences ; Etat du mongant de leurs droits de fis
Attendu qu'il importe de rappeler 4) cence et envers la Commune du_paie-| 26t un vrund stock,— pour la vente
q . p . . Pi >: . | : f n J 8 o }
tous ceux gui soit assujettis a Vimpot! ment de leur patente. ,en gros et detail,— de chaussures en
cavoniielies dee ereeions 1es, wiUs) Les nsgociants consignataives étran- us genres pout
Viter toute méprise ek ‘le permeitre 3 gers qui font aussi le commerce de | Homes, Femmes, ENPANTS
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chacun de se vendre bien compte de! pandue, on es at solliciter, Tins Les commundes des commorcants
e delat legal ci-dessus prescrit, une l- de Vintérieur pourrout étre exécutées

ses droits A de ses obligations : | cence pour l’exercice de chacune deleurs | dans une semiuine A pen prés
VISE CE QUI SUIT : 2S.
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cer unéprofession ou un industrie quel-| en vigueur annexéealaloi du3Aout 1900, |
conque olvent,pourobtenir une patente. | ceux qui vendent des traites de changes | ee ene eTERENS
enfaire, par écrit, la déchuation a lAd-' ou qui font toutes autres ov érations | x : ‘
ministration Communale quileur deéli-|de banque. P | ESANOFELE
Vrera un certificat couformeaVarticle 2) Tous ceux qui refusent le se confor-| D’une efficacité incontestable con-
de la loi régissant la matiére. La na-! ner aux dispositions de cet article ne/tre la fievre.
tionalité du Contribuable devra étre| recevront pas le ce ‘tificat prévu nas la 5.000 flacons déja épuisés!
indiquée dans cet'e déclaration ainsi, joj du 24 Ovtobre 1876 et nécessuire! Stock renouvelé par le dernier hol-
que le nom de la Rue et le No de $4! pour lobtention de la licence. landais.

|
|







a att. 9 PHARMACIE NOTRE-DAME.
faire le commerce qu’en qualité de né-
gociants consignataires et seulement
dans les ports ouverts. Les étrangers
exercant un commerce ou une in us-|
trie quelconque doivent payer un droit
double de celui qui serait exigible des
haitiens s’adonnant au méme commer- |
ce ou 4 la méme industrie. Pour qu’ils
soient admis 4 se livrer aux professions
et -ndustries prévues par la loi sur les
impositons directes, il importe qu’ils
acquittent un droit de licence qui est
créé au prolit da I’Etat.

Ce droit est de la moitié de la quoli-
té de la patente du contribuable etran-
geret sera recouvré pour chacun de
ses établissements, en d’autres termes,
il est tenu de payer autant de droit de
licence qu’il a de maisons différentes.

Le droit de licence est da non-seu-
lement par tout étranger ayant un com-
merce, une industrie ou une profession

eg Art 4.— Il est défendu d’exercer dans
~ Les ¢trangers ne peuvent meme établissement deux ou plu-'
sieurs industries ou professions soumi-
isesa des pateutes différentes. G RAN 1) K
Art. 5.— Les prescriptions légales |
contenues dans lta loi gui régle la situa: |
tion commerciale des syriens ou levan-
tins résidant en Huaili sont strictement
observées,

Art. 6.-~ Tous les Contribuables gé-
néralement quelconques et notamment
les syriens sont prévenus que les péna-
lités édictées par les lois dont il est
plus haut fait mention seront rigoureu-
sement appliguées contre les contre-
venants, lesquels seront dénoncés soit
au Juge de paix, soit au ministére pu-
blic pour étre poursuivis conformément , lars, avec cartes postales illustrées.
a l'article 3% de la loi surja régie des| De41J 433
impositions directes. ° lices d’une valeur chacun de

Art 7.— Les patentesseront délivrées
sur papier-timbré et comme suit :





chacun de 4 dollars.

: : . .— Patente Banquiers, feuille de G. - .
sujette 4 la patente, mais encore par _ vt Consignatair ee : Le 43° lot est une lampe-suspénsion de luxe, A deux foyers, 4g
toute société commerciale ou indus-| 4) _ « « Importateurs, 4.3,|€t manchon incandescent, d’une valeur de 14 dollars.

trielle, sous quelque dénomination bo.— « © kes autres professions 0.35

qu'elle soit établie, dans laquelle en-
trera un étrangercomme membre de
association 4 un titre quelconque.
Dans ce dernier cas, l’associ¢é étranger
sera seul soumis xu droit de licence,

Les demandes de licence des ban-| totale de 40 dollars.
quiers et des consignataires doivent
Cire faites sur un timbre de . . G

r d’une valeur totale de 70 dollars.
Celles relatives aux autres profes-

La répartition des lots se fera

qu'il sera tevu d’acquitter, sauf son |sions sur un timbre de..... jusqu’au 42° lot inclusivement
recours, contre la société 4 laquelle il] Art 8.— Le présent avis sera impri-|__ Les 3 derniers lots supérieurs
. appartiendra. mé et exécutéa la diligence du Rece-| bulletins sur les 48 bulletins restants.

Aprés le versement de cet impot, les
étrangers adresseront au Ministre des
Finances leur’ demamande de_ licence

welle indiguera leurs noms, prénoms

té, demeure, le genre de com-
merce, d'industrie ou de profession

veur Communal.
Fait 4 !’Hétel Communal les jour,
mois et an que dessus.

Le Magistrat Communal,
Stinio VINCENT.

‘LEGITIME :

a
TOMBOLA D'ETE
TIRAGE: Dimanche, 22 Septembre 1907
AS HEURES DE L’APRES-MIDI, A L’ HOTEL DE PETION-VILLE.

Liquidation d’articles variés et de haute nouveauté :
En 45 lots répartis sur 300 billets

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De 1 4 9 : en G Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une. valeur chacun de 2 dl

> en 24 Eventails-Zéphyr. Ventilateurs automécaniyues 41

3 dollars. ,
De 34 4 42 : en 9 Electro-Allumoirs.— Allumoirs électriques d’apP

Ment s’allumant électriquement par la pression d’an bouton, d’une val

Le 44° lot est un gramophone 4 double usage (disques et eylindres
toutes dimensions existantes ) avec 6 Cylindres et 6 disques ; d

Le 45° lot est un gramophone a disques, haut modéle, avec 12 di
en commengant par les lots infériear,
;il y aura un lot par 6 bulletins. rd
seront répartis & raison d’un lot pa
Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
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Sciences, 41a Pharmacie Roberts, chez
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une V



Full Text


qe ANNEE, N° 142

PORT-AU-PRINCE (ait!)

MERCREDI, 18 SEPTEMBRE 1907.





a “| “e

Ww @.-*

e Matin

_QUOTIDIEN |

e



ABONNEMENTS :





































Prais de poste en sus.

SP A SS NS lo 6









= ae ee ee

NOS ADVERSATRES

Les questions sociales soulevées
pr le Matin n’ont laissé personne in-
tfférent et chacun, selon son état
fespritou ses aptitudes particuliéres,
ivoulu s’'y méler dans un sens con-
brme 4 ses intéréts propres.

De l& sont parties des allusions va-
mes et timides auxquelles on ne peut
tpondre parce qu’elles n’oftrent aucu-
nw résistance. Nous aurions l’air, com-
me don Quichotte, de faire la guerre
ides moulins-a-vent et cette posture
arement n’est pas faite pour nous

r.

Nous aurions voulu, au lieu de ees
coups d’épingle, voir sa grouper tous
008 adversaires qui nous oppose-
rient alors d’une facon logique et
byaleles arguments qui leur parat-
raient de natura 4 ébranler les ndétres.

Wais c'est bien mal connaftre notre
leu si l’on croit pouvoir attendre
moicdre manifestation importante
gens incapables de tout effort et
fal réglent les problémes les plus
ficiles par quelques mots dréles ou
paradoxes 4 double sens.

Les principes lancés a Ja face d’une
té habituée «4 famer sa pipe en
Plant d'idéal », ont dérangé beau-
any d'individus dans leurs petites
ttades. Ils auraient bien voulu
ous faire notre procés et montrer
hos tentatives sont vaines, mais
aneores ils se sont sentis impuis-
8, comme devant toutes les autres
: taoe il faudrait renoncer aux ha-
es engourdissantes d’un farnien-
Perpétuel.

Notre rédacteur spécial avec sa com-
feel” et sa sdreté de touche habi-
Ss ne s’est pas contenté de répon-
Mire le somps 4 tout un question-
que, pour ‘embarrasser. lui avait

bbs bone contradicteur d’ailleurs de
O% pas de répondre journelle-
Seat anx questions formulées, mais
va au devant des objections
ent se dresser devant lui

la

Cact aenit, our épargner a plus
Coat nee’ ae les énoncer.

gue dernidrement encore,

pak MOIS Une Gourde D’AVANCE

DséPARTEMENTS & ErRANGER op



be foi et tras courtois ; il ne se}*

Dimgcreur:

Clément



—:
——







2 ee



il répondait Aun anonyme qui lui de-
mandait si malgvré les sentiments expo-|
sésdansc.-jouinal, il consentirait a don-
ner sa fille en mariage aun cordon- |
nier, On sait de quelle facon victorieu-
se il fitla legon 4 un contradicteur qui
avait pas osé articuler sa «question |
de colle».

Nous ne pouvons cependant nous
acharner a répondre quand meme aux
adversaires qui se dérobent, puisque
nous nous sommes rendu compte du
inécontentement de la foule des com-
munautaires qui passent leur vie 4 tout;
attendre Ze «l’Etat Providence. »On est
mécontent, cela suffit et cela dispense
d’arguments....

®
ae

Nous voulons faire ceuvre qui vaille
et attacher le nom du journal a une
geande réforme qui marquera une éta-
pe considérable dans la marche en
avant de notre pays.

Le suzces, la fierté et lagloire d’une
entreprise, ce n’est pas dans la
durée plus ou moins longue d’une
existence inutile qu’il faut aller la
chercher. C’est dans les résultats ac-
quis, dans les actes accomplis, dans
les services rendus au_ prix de cons-
tants et Jaborieux efforts qui répu-
gnent 4 des tompéraments rassis_ et
mercantites.

Si }e Matin, grace 4 une collabora-
tion — & laquelle je suis heureux
aujourd’hui de rendre un_ public
hommage, — a un concours sincére
de ces intelligences admirables et
généreuses qui dépensent tous les
jours acette place les trésors de
leur esprit et de leur science ; si le
Malin arrive & implanter définitive-
ment les idées qu’il répand, a recti-
fier le tempérament haitien déformé
par un systéme d’éducation séculaire,
cela suffira & notre orgueil et notre
entreprise, pour étre la plus récente,
n’aura pas été comme tant d'autres
inutile et saus grandeur.







- Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite remé.

dié.

Pe a Ee



Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. ;

——<—<—_—.— en







NOTICE
BIOGRAPNIQUE

Ss. E. LE G" NORD ALEXIS,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

SUITE
( Voir le No d’hier )

Tandis qu’il en élaitencore temps, on
le pressait de marcher contre les révol-
tés. s’abritant derriére le Général Rui-
CHE, pour altaquer son pouvoir sars
motif légitime ; mais Prennot s’y refusa
noblement, alléguant gue jamais il ne
consentirait 4 trainer la guerre civile
sur sa Patrie et qu’il préférait encore la
vie libre de patriarche.

Ilabdiqua le Pouvoir en disant dans
son acte de démission : « J’avai3 pensé
yu’un acte quelconque m’aurait fait con-
naitre les récriminations que I’on allé-
guait contre moi. It n’en a rien été.
Ennemi de la guerre civile, je n’ai_ pas
vouln que le sang de mes fréres sc ré-
pandit pour une cause qui m’étuit toute
personnelle. .. 2... 6-06 »

Tel est le grand citoyen dont le Gé-
néral Nord Alexis devint le gendre.

La jeune AMELIA qu’il épousa était
l'une des personnes de son temps les
plus remarquées pour sa haute distinc-
tion, son é@ergie et sa grace bienveil-
lante et affable.

En 1847 Nord Alexis est promu ad-
joint a la place, puis a Parrondissement
du Cap-Haitie::. Ensuite il fut placé au
commandement des Communes de I'A-
culdu Nord et de¢ la Plaine-du-Nord :
dans cette derniére commune, il signala
san passage par I’endiguement de la ri-
viere Dorée qui part de la Marmelade
pour aboutir au Haut du Cap en pas-
sant pac Rovan, Fauban, Paquet, etc.

Vers 1865 le Général Nord Alexis
subit l’exil, puis rentre dans son Pays
deux ans apres. Il le quitte encore quel-
ques mois plus tard devant Jes soupcons
injustesde SALNAVE & qui sa mansuétude
et son esprit d’ordre et de discipline
avaient déplu pentant la guerre des
,4C0S.

En 1868 nous le retrouvons Ministre
de la Guerre et Délégué du Gouverne-

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mis et sont payables d’avance



Les manuscrits ineérés ou non De sont pas remia,





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ment Provisoire d’alors. Deux ans aprés
il essaie d’enrayer les représailles vio-
lentes et d’empécher les fusillades de la
Croix-des Bouquets ; dans un mémoire
remarquable i] plaida vainement devant
ses Collégues du Gouvernement provi-
soire la cause de l’humanité et malgré
quil fit valoir mille circonstances atté-
nuantes et les services que les citoyens
pouvaient rendre au Pays plus tard ; on
fit la sourde oreille.

NISSAGE élu Président d’Haiti, le Gé-
néral Nord fut confirmé dans son com-
mandement des Départements du Nord
et du Nord-Quest ; mais 4 l’expiration
du mandat de NIssace il commit Ja mé-
me fauts que son pére avait commise
en 1825 en désapprouvant fiiérement.
les mauceuvres employées pour faire la
candidature de DomIncuE 4 la Prési-
dence. Ses ennemis eurent la malignité
de faire passer pour conspiration ce
yui n’était que Ja manifestation un peu
ficre d’un caractére indépendant. Ausvi
bien lorsque DoMInGUE accéda au Pou-
voir, Nord Alexis, le paya cher en
se voyant jeter dans les cachots de Port-
au-Prince ou il ctait venu, répondant &
Vappel du Chef et ne flairant aucun
plege.

Traduit devant un Conseil de guerre
pour insurbordination — c’était le pré-
texte qu'on avait inventé — il échappa a
la mort qu’on Jui préparait et fal con-
damné & cing années de réclasion.

Le mouvetnent populaire qui balaya
le Gouvernement de Dostincug le mit
nécessairement en évidence malgré lui,
ce qui luivalut un nouvel exil qui. prit
lin en 187). .

Il fait ombrage 4& lombrageux Sa-
LOMON et subit la prison en 1880 et en
1883 : cecile désigna nécessairement
comme membre da Comité révolation-
uaire du Cap-Haitien en 1888.

A la suite de l’échauffourée du 28 Sep-
tembre ot il fit son devoir de soldat
avec une incomparable maltrise, admiré
de tous les connaisseurs en choses mili-
taires il »e retira au Cap.

Le Gouvernement du Général Hyppo-
LITE le replaga a la téte des Départe-
ments du Nord et du Nord-Quest cons-
me Délégué Extraordinaire : le Gouver-
nement de Sam qui lui succéda le mein-
tint 4 cette haute situation.

Rapportons quelques traits de la vie
du Général Nord.

On était eon campagne: le Général


oe en
EEE EEE eee

campait avec ses troupes 4 Ste-Suzan - Fermeture de la malle

ne ; sa vaillante épouse dont on con- Les dépzthes pour Inague, New

nait le dévouement lui avait envoyé des | pparg eparlesis« Alleghany », et celles pour

bonbons et des gateaux, mais les trou: | Detie. oave, Jérémie et Montego-Bay par le
$ Manquaient detout,et par une pluie sls « Virginia » seront fermécs ce soir A 4

attante, si fréquente dansces enslroits, heures précises.

le Général lui-méme était forcé de s’a- Port-au-Prince, 18 Septembre 1907.

briter avec un morceau de tole contre 7
Un Greffier Féminin

Yaverse. Il partagea ses witeaux et ses
uvec ses soldats ucre fu oe .

p jonbons Nout adoucit is café que tous Mile Gillonne Bristlein, docteur en droit,
‘old. : in jours, au tribuna
soldats et chefs, prirent le lendemain | Occupe, depuis quelques jou CG dit-on
matin " de Zurich,le si¢ge de greftier.C’est, git-on,
™ eroirai as li ici. le trait | 44 Premiére_ foisqu’u ne femme—que isje!
,Ne croirait-on pas lire ic la Ré une jeune fil le—remplit de telles fonction
dun de ces vieux romains de la Répu- en Europe. Foaction, d’ailleurs toute hono-
ritique, car l’usage du canton de Zurich est

blique ?
Aprés la chute de Domincue, le Géné- que les jeunes avocats fassent leur stage
en qualité de greffier, et ne regoivent point

ral Nord que ses malheurs et sa pro-
de salaire.

bité politique avaient désigné au fau- } oo
teuil présidentiel déclina cet honneur, Mlle G. Briistlein, est fille du deépure









Chaque tribu fournira wn otage pour

indemnités de gue lébattre.
York et| [68 indemunités de guerre a déb

Les délégués demandérent jusqu da jeu-
di pour la réponse.

Serieuse rer.contre

Honc Konc-— Une sérieuse rencon-
tre eut lieu entre les troupes imp¢ria-
les et desinsurgés a Lin s-Shup pré-
fecture de Gum-Chow sur la frontiére
méridionale de la province de Han-
si.

L’engagement dura douz2 heures.

Nouvelies diverses

PaRIs. — Rente 64.25.

Le Président do la RSpabiique est
venu en automobile de Rambouillet
il recut M. Nanto, Président de la
République du Libéria et ensuite des
Officiers Glrangers ayant assisté aux

| - 4 we ae ; eye ePandes man@uavres franeaises. — I re-
afin de ne pas d‘chainer la guerre civile | ylois aux Chambres fédérales, et eléve | 4! ( ¢

sur son pays.

En 1888, SeipE TELEMAQUE lui avait
remis le haut commandement de l’Ar-
mée du Nord en Jui recommandant de
sauver l’honneur de cette armée ; aprés
avoir fait son devoir brillamment, nul
n’était plus qualifié que lui pour pré-
tendre au fauteuil présidentiel : une
fois de plus, il accepta de faire place a
Hyppo ite, afin d’éviler une désunion dé&
plorable et Veffusion du sang.

Madame Norp Avexis, AMELIA PIER-
ROT, est diene de son mari. Fille d’un
ancien Uhef d’Etat et niéee du Roi Hen-
RY CHRISTOPHE, sa conduile envers son
époux a toujours été d’une correction et
d’une bravoure remarquables, car elle
n’a pas hésité 4 partager sa fortune mé-
me duns les cachots et les fers.

Tel est le cou
ménage depuis longtemps et 4 qui la Na-
tion a rendu justice en élevant au Pon- La_ consommation
voir le Général Nord Alexis. Whabitant, ressort A environ : 6 livres pour

Doué d'une fortune personnelle que | la Belgi ue; §, pour les Etats-Unis > 355
son épouse est venue doubler, le Géné- | pour l’Allemagne ; 3 ponr l’Autriche ; 2
ral Nord n’a été animé d’aucune pen- | pour la I fance , I, pour Italie. | Cette se-
sée de lucre ou dintérét: inavouable en conde — serie de chiffres présente, d ailleurs,
acceptant la Premiére Magistrature de | peu.d'intérér. .

PEtat : au contraire, plus d’une fois sa Enfin, pour le produit de la vente, la
propre caisse a fait des avances 4 la| France se place en téte avec 81 millions de
Caisse publique et tout le monde sait | dollars. Viennent ensuite les Etats-Unis,
avec quelle inépuixable bonté le Gé- | avec 65 millions ; 1’An icrerre, 63 ; la Rus_
néral Nord et Madame Norn ouvrent | sie, Allemagne, 17 ; Ta Belgique 1,6.., ete
leurs bourses aux indigents. Aussi hien Wominations
ce Chef d’Etat était bien placé pour ré- Le Général Guillau t é .
fréner les ambitions et mettre fin aux irae woe est homme com
mandant de l’arrondissement de Lascaho-

appetits qui avaient ruiné notre Patrie. bas en remplacementdu Gal Auriol Pierre.
(da suivre )

diplomée de |’Ecole supéricure et gymmnase
de la ville de Lausanne.
Arrivage

Ce matin est entrée le sls « Virginia »
avec les passagers suivants :

‘New-York : Eugéne Robelin

Inague : D. Pierre

Gonaives ; C. Delva, Vernet, L. Philippe.

La Consomm:rtion mondiale
du Tabac.

D’aprés le Bureau de statistique nord amd-
rizain du commerce et du travail, voici, en
millions de livres, le chiffre de la consom-
mation annuelle du tabac dans les divers
pays du monde :

Erats-Unis, 440 ; Allemigne, zor; Rus-
sie, 150; France, 84; Angleterre, $3. ;
Autriche, 78 ; Hongrie, 4- ; Belgique, 44 ;
le heureux qui fait bon | Italie, 34°; Canada, 15 ; Mexique, 18 ;
Australie, ro.



moyenne, par téte

— Le Gal H. Ch. St Louis est nommé
commandant de la commune de |’Arc ahaie
en remplacement du Gal Guillaume.

Nouvelles Fraagere

DEPECHES RECUES CE MATIN

Derniére Heure

Paris.—Rente 94.20.— Le général
Drude télégraphie que les délégués des
tribus ne Arent aucune difficulté pour
accepter les conditions suivantes :





oe

POITS DUYRR

RENSEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL









Maroi 17 SEPTEMBRE

Barométre a midi 760,1 Interruption du port d@’armes dans un
(minimom 21.6 rayon de 12 kil. de Casablanca.
Température maximum 3 0,9 Amende avec responscbilité de la tri-

bu pour tout porteur d’arme.
Désarmements des tribus en cas de
nouveaux troubles contre les européens.
Livraison des auteurs des assassinats
du 30 Juillet et du Caid des Oulad-Ha-
riz, principal auteur des troubles de Ca-
lanca.
Réouverture du Marché.

Moyenne diurne de la température 25,2
Leciel a été trés-nuageux toute la journée.
Orage au sud a midi ; un peu de pluie 4

th 5
Le metre est remonté an peu.

J. SCHERER














cain soni “lus res
de Tille, Die,

sé@ au ministére de la SUPILO,

néral Drude annonce qu'alin sie
mettre aux Arabes de Ventendre,
prolongé de vinut-quatre heares l’am-

Venvoyé de

partif casuite pour Rambouillet.

M. Dabict inaugura hier IHotel des
Postes de Dompierre.

Dans les Ovmes ( Sadne et Loire. )
M. Viviani présida la féte de Vunion
mutualiste d’Annecy.

M. Dajardin Reaumetz
Savine ( Basses-Alpes ) Te
eléve on Vhouneur de Clovis Huggies,
M. Chéron inaugara a Coutanees Ia
Statue Gievés a Pamiral Toutviiie.

MM. Mons vadieal, APH Io au Pa
dical sociatisite oe: Ragnaily re oubli-
pectivemont dénutes
Issoire, et Gray.

M. Brom, secrétaire-canéral du fOu-

Inaugara a
monument

verneur de Pindo-Chine est décedé a
Soisson ( Loire-Inférieure ).

Panis. — Le paquebot « France » est

arrivé a Pauillac.

Les événements du Maroc

ParRts.— Dans une déptche adlres-
le aé-
per-
il au
nistice quil leur a uccordeé. It dit que
la triba des Chouias qui
lui a demandé cette prolongation, lui
a déclaré que cette tribu. était preéte a
employer la force ponr obliger tes
autres a traiter la paix.

Le général Drude annonce écal. -
ment que le Sultan Abdel Aizzis a
quitté Fez pour Rabat le 12 Septem.
bre.

CasaBLanca.— Une GGiéguion de
deux tribus marocains confera hoy.
guement avec le général Drude, Piniz
ral Philibert et M. Regnault, ministre
de France, au Maroc, en vue de ia
conclusion de la paix.— Les délivuds
marocains firent cependant observer
quiils ne représentaient pas la totalité

es tribus hostiles.

Le général Drude qui avait accor-

6 un amnistice aux tribus dissiden -
dentes, télégraphie le 45 que les délé-
gués de deux tribus se présentérent
pour étre recus par lui au consulat
en présence de i’amiral Philibert et du
consul. Il rendra compte ultérieure-
ment du résultat de l’entrevue.

Concours aéronautiques

BRUXELLES.— Cent mille ersonnes
ont assisté aujourd’hui au épart des
trente-quatre ballons Pprenant part au
concours international organisé par
lesclub aéronautique de Belgique. Les
aérostats ont rapidement disparu
dans les airs. On ne croit pas qu'au-
cun d’eux attérisse avant demain

Parmi les concurrents se trouvent
onze belges, dix francais, huit alle-
Mands, deux an lais, un brésilien, un
suisse et un italien.





Stee

Les Anti-Militaristes

ont été jugés pour avoir cul'é d
fiches incitant les SOldats ala gee
béissance. — Trois entre CUXomt
condamnés & 3ans de Prison naa
ans, trois & quinze mnois et deux ’
nes gens a étre internés dans
Maison decorrection jusqy’

jorité. msd0'4 leur me

PARIS.— Plusieurs anti-Militariat
ts fi

Le Choléra

ST.-PETERSBOURG.—Quatra
cas de choléra dont trois Morteig
été découverts a Moscou. «

Terrible Collision
WHITE RIVER JUNCTION (
Une terrible collision entre |’
de Québec composé de 4 wagons
nn train de marchardises s'est
te ca matin de bonne heure a
milles au nord de Ja Bare de Cangea
Le nombre des morts et des mou
est de 24, et 40 autres Personnes
clé plus ou moins blessées.
Une encyclique |
Rome.— L’ « Osservatore rompoa,
orgace ofticiel du Vatican, publie ae
jourd’hni une encyclique du Pape Bg
N.eurle modernisine dans la foice
tholique: romaine, le considérant ebm
Ine un crave danger.

= So ED
o ey tek 3






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guérir sans une opération rertien :
délabrante et dont les 8U y
souvent les plus graves.




Port-au-Prince, Jc 15 Septembre 1907. qu’ils exercent ainsi que le nombre et
A ° la situation de leurs établissements. I
VIS y sera joint le récépissé du Trésot pu-
Le Magistrat Communal blic attestant Pacquittement du droit de
de Port-au-Prince woonee, sous peine de _ refus de
éen a loi du 23 Octobre 1876 sur an Gette demande doit étre faite du der
le des Impositions directes, 4 : sous De} . , , :
part, et de autre les articles 17, 18, MN DUAD a eee gous peine par le équi- thropique des mutitres tailleurs de Paris
19, 20, 21, 22, 23, 24, 52 et 53 de celle, valente au quintup'e du montant duj Vient de recevoir un grand choix d’é-
du 3 Aout 1900 ainsi que la portie du droit: de Hceuce augquel il est assujetti. | tofles diagonale, casimir alpaca, chevio-
tarif de cette derniére loi comprenant| ty exs de récidive , Vamende sera dou. | te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
les professions et les industries nouvei- blée sans préjudice des peines pot tees | de articuliérement a sa clientéle une
les non prévues par la loi de 1376 sus- en l’article 27 de la loi sur la régie des | belle collection de coupes de cuasimir,
mentionnée : impositions directes contre le contri-|de gilets de fantaisie et de piqué de
Vu la loi du 41 Aout 1993 concernant! buable qui se livre 4 un commerce, |toute beauté. .
les individus dits syriens ou ainsi dé- une industrie ou une profession qui Spécialité dade Costumes de no-
nommeés dans le langage populaire, en'tuj est interdite. Cet article prévoit ; Ces.— Coupes Francaise, Anglais3 et
ses articles 2, 3, 4, Sjet 10 ;$ jen lespéce, uneamende decent a quatre, Américaine de la derniére pertection.
Vu la loi du 11 Aodt 1903 sur le re- | cents gourdes et du double, s’il ya lien, | La maison confectionne aussi des Cos-
trait du papier-monnaie dans sa partie! “Art.3.— Le Commergant, Vindus-;taumes militaires, habits brodés
relative au droit de licence ; ; riel ou le professionnel haittien ou é-|doimans, tuniques, habits car-
Vu également la loi du 13 Aout de la, tranger est tenu de remettre a l'Admi-! 168. etc etc, de tous grades.
méme année modifiant le tarif qui| nistration Communale la liste mominas | sco: eee
était en vigueur pour Ia perception de live des commis , caissiers et compta Franeisco DESUSE

Vimpot sur fe papier-timbré dans sa! bles , enfin de tous les étrangers qui!
disposition concernant les tiinbres 4;sont 4 son service, a un titre; Fabricant de chaussures

employer pour les patentes, les quittan- | quelconque. Il est responsable envers |
ces et les demandes de licences ; Etat du mongant de leurs droits de fis
Attendu qu'il importe de rappeler 4) cence et envers la Commune du_paie-| 26t un vrund stock,— pour la vente
q . p . . Pi >: . | : f n J 8 o }
tous ceux gui soit assujettis a Vimpot! ment de leur patente. ,en gros et detail,— de chaussures en
cavoniielies dee ereeions 1es, wiUs) Les nsgociants consignataives étran- us genres pout
Viter toute méprise ek ‘le permeitre 3 gers qui font aussi le commerce de | Homes, Femmes, ENPANTS
e . s ay ' . . and .. . . . ° | .
chacun de se vendre bien compte de! pandue, on es at solliciter, Tins Les commundes des commorcants
e delat legal ci-dessus prescrit, une l- de Vintérieur pourrout étre exécutées

ses droits A de ses obligations : | cence pour l’exercice de chacune deleurs | dans une semiuine A pen prés
VISE CE QUI SUIT : 2S.
23, rue des Fronts-Forts, 23

i professions. Il est rapplé que sont ban- |
PORT-AU-PHINCE ( HAITI )

Maison F. BRUNES.

195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Societé Philan-

—





La Manufacture a toujours en dé-

Art. fer.— Tous ceux qui désireut exer-; quiers conforméimentala partie du tariff.
cer unéprofession ou un industrie quel-| en vigueur annexéealaloi du3Aout 1900, |
conque olvent,pourobtenir une patente. | ceux qui vendent des traites de changes | ee ene eTERENS
enfaire, par écrit, la déchuation a lAd-' ou qui font toutes autres ov érations | x : ‘
ministration Communale quileur deéli-|de banque. P | ESANOFELE
Vrera un certificat couformeaVarticle 2) Tous ceux qui refusent le se confor-| D’une efficacité incontestable con-
de la loi régissant la matiére. La na-! ner aux dispositions de cet article ne/tre la fievre.
tionalité du Contribuable devra étre| recevront pas le ce ‘tificat prévu nas la 5.000 flacons déja épuisés!
indiquée dans cet'e déclaration ainsi, joj du 24 Ovtobre 1876 et nécessuire! Stock renouvelé par le dernier hol-
que le nom de la Rue et le No de $4! pour lobtention de la licence. landais.

|
|







a att. 9 PHARMACIE NOTRE-DAME.
faire le commerce qu’en qualité de né-
gociants consignataires et seulement
dans les ports ouverts. Les étrangers
exercant un commerce ou une in us-|
trie quelconque doivent payer un droit
double de celui qui serait exigible des
haitiens s’adonnant au méme commer- |
ce ou 4 la méme industrie. Pour qu’ils
soient admis 4 se livrer aux professions
et -ndustries prévues par la loi sur les
impositons directes, il importe qu’ils
acquittent un droit de licence qui est
créé au prolit da I’Etat.

Ce droit est de la moitié de la quoli-
té de la patente du contribuable etran-
geret sera recouvré pour chacun de
ses établissements, en d’autres termes,
il est tenu de payer autant de droit de
licence qu’il a de maisons différentes.

Le droit de licence est da non-seu-
lement par tout étranger ayant un com-
merce, une industrie ou une profession

eg Art 4.— Il est défendu d’exercer dans
~ Les ¢trangers ne peuvent meme établissement deux ou plu-'
sieurs industries ou professions soumi-
isesa des pateutes différentes. G RAN 1) K
Art. 5.— Les prescriptions légales |
contenues dans lta loi gui régle la situa: |
tion commerciale des syriens ou levan-
tins résidant en Huaili sont strictement
observées,

Art. 6.-~ Tous les Contribuables gé-
néralement quelconques et notamment
les syriens sont prévenus que les péna-
lités édictées par les lois dont il est
plus haut fait mention seront rigoureu-
sement appliguées contre les contre-
venants, lesquels seront dénoncés soit
au Juge de paix, soit au ministére pu-
blic pour étre poursuivis conformément , lars, avec cartes postales illustrées.
a l'article 3% de la loi surja régie des| De41J 433
impositions directes. ° lices d’une valeur chacun de

Art 7.— Les patentesseront délivrées
sur papier-timbré et comme suit :





chacun de 4 dollars.

: : . .— Patente Banquiers, feuille de G. - .
sujette 4 la patente, mais encore par _ vt Consignatair ee : Le 43° lot est une lampe-suspénsion de luxe, A deux foyers, 4g
toute société commerciale ou indus-| 4) _ « « Importateurs, 4.3,|€t manchon incandescent, d’une valeur de 14 dollars.

trielle, sous quelque dénomination bo.— « © kes autres professions 0.35

qu'elle soit établie, dans laquelle en-
trera un étrangercomme membre de
association 4 un titre quelconque.
Dans ce dernier cas, l’associ¢é étranger
sera seul soumis xu droit de licence,

Les demandes de licence des ban-| totale de 40 dollars.
quiers et des consignataires doivent
Cire faites sur un timbre de . . G

r d’une valeur totale de 70 dollars.
Celles relatives aux autres profes-

La répartition des lots se fera

qu'il sera tevu d’acquitter, sauf son |sions sur un timbre de..... jusqu’au 42° lot inclusivement
recours, contre la société 4 laquelle il] Art 8.— Le présent avis sera impri-|__ Les 3 derniers lots supérieurs
. appartiendra. mé et exécutéa la diligence du Rece-| bulletins sur les 48 bulletins restants.

Aprés le versement de cet impot, les
étrangers adresseront au Ministre des
Finances leur’ demamande de_ licence

welle indiguera leurs noms, prénoms

té, demeure, le genre de com-
merce, d'industrie ou de profession

veur Communal.
Fait 4 !’Hétel Communal les jour,
mois et an que dessus.

Le Magistrat Communal,
Stinio VINCENT.

‘LEGITIME :

a
TOMBOLA D'ETE
TIRAGE: Dimanche, 22 Septembre 1907
AS HEURES DE L’APRES-MIDI, A L’ HOTEL DE PETION-VILLE.

Liquidation d’articles variés et de haute nouveauté :
En 45 lots répartis sur 300 billets

Les 42 premiers lots consistent:

De 1 4 9 : en G Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une. valeur chacun de 2 dl

> en 24 Eventails-Zéphyr. Ventilateurs automécaniyues 41

3 dollars. ,
De 34 4 42 : en 9 Electro-Allumoirs.— Allumoirs électriques d’apP

Ment s’allumant électriquement par la pression d’an bouton, d’une val

Le 44° lot est un gramophone 4 double usage (disques et eylindres
toutes dimensions existantes ) avec 6 Cylindres et 6 disques ; d

Le 45° lot est un gramophone a disques, haut modéle, avec 12 di
en commengant par les lots infériear,
;il y aura un lot par 6 bulletins. rd
seront répartis & raison d’un lot pa
Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
Prix du Billet: CINQ GOURDES,

En vente a l'Imprimerie C. Magloire, 4 l’Hétel Bellevue et au Grand-H
de Pétion-Ville.

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