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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00140
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 17, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4e ANNEE, Ne 147
PORT-AU-PRINCE (uait)
MARDI, 17 SEPTEMBRE 1907.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
park Mois Une Gourde D’AVANCE
D#PARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LA BANQUE & L'ETAT
III
Ainsi, l'on doit se demander pour-
voi la Banque ayant émis le Bon Ne
fet ayant reconnu quelle /’avait
faitpar erreur, nes’empres3a pas alors
quelle l’'annulait d’écrire au commi-
sariat prés la Banque pour Il’aviser
quelle avait pris en cet office pour
une piece invalide un numéro d’enre-
gistrement valant visa ? Le fait de ne
avoir pas fait en se contentant d’an-
nuler dans ses livres seuls,ne semble-
-il pas constituer 4 la charge de la
Banque un ComMencement de preuve
dune fraude opérée avec la précau-
tion d’effacer de sa compltabilité pro-
pre les traces du crime.
Liordre de dresser un contre-bon
adressé Ala Banque par le Départe-
ment des finances doit naturellement
étre accompagné d’une ordonnance
de paiement et de toutes autres pic-
ces justificatives.
Or, l'article 47 du Réglement de
Trésorerie dispose «..... afin gu’elle
(La Banque ) soit soustraite a toute
erreur et dans le but d’éviter notam-
ment qu'une méme dépense puisse
étre payée deux fois, le commissaire
spécial du Gouvernement pré; la Ban-
qaesera tenu de communiquer au Di-
recteurdecet établissementau Port-au-
Prince les ordonnances de paiement
et pieces justificatives afin que celui-
ci les frappe d’un visa spécial. Ce vi-
sa sera donné dans un délai de cing
jours francs a partir de la communi-
cation faite par le commissaire de la
anque. »
«A expiration du délai ci-dessus, la
Banque renvoie les pi¢ces au Commis-
Saire et ne conserve pour toute piece
Justificative que le mandat correspon-
dant tiré sur elle par le Secrétaire d'E-
lat des Finances, lequel mandat de-
Vra étre acquitté par la partie prenan-
te, datée et signée par elle. »
Qu’est ce que I’émission d’un bon|p
‘ice n’est un paiement que l’Etat
eflectueen une certaine monnaie a
Circulation restreinte, le dit bon étant
Négociablesur toute place commercia-| g
Or, si comme on I’a vu, le Commis-
prés la Banque a tantde res-
ponsabilités pour ce qui concerne les
paiements, conment comprendre que
la Banque s’en soucie peu au point
de ne pas renseigner ce fonctionnaire
sur erreur commise par elle dans une
affrire de paiement, erreur pouvant
ctre imputéea crime 4 elle, la Banque.
Les fraudeurs éprouvent toujours,
au moment de l’'actiogou de la mé-
saction, une émotion WE ponheus “xt
de crainte cn meme teinps Ya les om-
péeche de tout prévoir.
La Banque dit que le bon Ne 734 a
été annulé etun peu plus loin, elle
dit aussi qn’alle n’aretrouveé nice bon
ni Vordre de ministre qui lVautorise.
In ce cas encore, la Banque est
coupable et elle établit contre elle-me-
me des présomptions dW’un faux ac-
compli par elle et dont elle s’attache-
rait & faire disparaltre les indices.
En etYet, dans quelle administration
avez vous entendu dire qu’on annule
une piéce ou un acte en le déchirant
ou en le laissant se perdre.
Les bonsannulés celui No 709 et celui
No 73% émis dans les conditions lou-
ches que vous savez,devaient étre dé-
tachés du cahier a souches, puis la
mention « annudé, ele » ayant été ins-
crite sur la souche, il fallait y attacher
le bon nul« 4 Vaide d’une épingle ou
de la gomme liquide. »
Ceci est élémentaire. On n’annuleja-
mais parcille piece en la détruisant ,
on l’obiitére et on la garde.
Le plus savoureux de Il’affaire Mas-
sini, c’est cette prétention élevée par
la Banque a savoir que dans la lettre
que nous avons citée plus haut de
Monsieur GC. Fouchard, le P. S. détruit
Vordre d’annulation du Bon 709 con-
tenu dans le corps méme de la Jettre.
Le ministre des Finances donne lor-
dre d’annuler le Bon 709 et d’émettre
en son lieu et place deux autres bons
ayables en deux termes de 5009
dollars. Au moment de la signature,
il croit remarquer que l’employée, ré-
dacteur de la lettre a omis d’y consi-
ner un point. ;
It ajoute, de sa propre écriture: «Mr
Massini vous donnera contre ces bons
un recu.»
LE NUMERO 10) CENTIMES,
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non de sont pas remia.
SSS Eee
Notez que le Ministre élait depuis|de Curistorue, dignité trés haute a cette
quelque temps sujet 4 des obsessions
delapart dela Légation de France
pour cette opération. Il voulait satis-
faire au Chargé d’Affaires francais et
cette piéce de garantie, le requ, que
par scrupule il réclamne inutilement et
sans rétléchir, la Banque lui attribue
la vertu de détruire toute la lettre mé-
me. Non,
encadrer.
Je me dis que le chef de service
en vérité ce trait-la est a
qu’on dit étre un jeune hoimnme tras
sérieux et d’i:.fiinment d’esprit, a du
rédi-
geant celtcedk:tép2e relalive au service
hien rire dans sa moffstache en
qu'il dirige ala Banque.
De tout cela, il ressort que cette vi-
laine plaisanterie de la Banque em-
berlucoquant le Trésor public dans
le résenu de ses fraudes infinies, in-
cessantes et formidables doit étre en-
voyée ala barre du Tribunal Criminel
pour s’entendre condamner & nous
restituer tout targent qu’on nous a Vvo-
Ié et pour voir la discalitication judi-
ciaire poser sa marque sur l’épaule
des gens si peu scrupuleux composant
la Société.
NOTICE
BIOGRAPHIQUE
Ss. BE. LE G’ NORD ALEXIS,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le Général Nord Alexis, Prési-
dent actuel d'Ilaiti, est issu d’une des
fumilles les plus anciennes et les plus
remarqguables du Pays. Il est fils du ba-
ron de Norp Lexis qui fut Chevalier
de l'Ordre Royal et militaire de Saint
Henry, sous-lieutenant, avec rang de
colonel, des Chevau Leégers du Prince
Royal dont le Roi était capitaine et le
Prince Royal lieutenant ; son pére fut
done un des dignitaires de la Cour du
roi Henry, fondateur de la monarchie
royale du Nord, et sa mére une dame
de la Cour, protégée spéciule de la Prin-
cesse Royale ATHENAISE.
Le général Norp ALEXIS pére fut Com-
mandant de la Place et de la Commune
du Cap-Haltien sous Boyer, & la mort
epoque oti les grades étaient distribués
uvec pacimonie et ou Il’autorité n’était
conférée qu’aux hommes d'une grande
distinction.
La révolution de 1843 démoralisa tout
cela, et les vieux vétérans comme Norp
ALEXIS pére virent avec élonnement les
officiers de cotillon que le manifeste de
PRASLIN ne tarda pas a4 mettre a l’ordre
du jour. Le pére du Président actuel
apres une disgrace due 4 son indépen-
dance de langage 4 propos de la forme-
de Vordonnance de CHaRLes X octro-
yant l’indépendance a Hait: moyennant
upe indempité oncreuse, consentit a
accepter [é corffif®ideepeabe Fareagal
dissement de_ Port-de-Paix : c'est 'Ti
qu'il mourut. Vers cette époque, 1839,
le fils commenya sa carriére en_ se fai-
sunt immatriculer dans la compcecnie
du capitaine St.-MARTIN du 2Qeme régi-
ment dinfanterie ; devenu fourrier, il
passa it la cavalerie avec le grade de
brigadier, puis en 1843 il devint officier
de la gendarmerie de 1l’Acul-du-Nord ,;
en 1845, deux ans plus tard, il est pro-
mu chef d’escadron et attaché 4 la mai-
son miliiaire du Chef de ’Etat, qui était
alors le Général Pierrot, l'une des
grandes figures de notre vaillante Epo-
pée de 1804.
Prerror qui fut un soldat sobre et
austere était beau-frére du roi HENRI et
appartenait a la fumille royale a titre de
de prince.
Avant de continuer, laissons pour un
moment le chef d’escadron Nord Ale-
X13 pour dire un mot de celui qui de-
aisser dans histoire d’Haiti una
remarguable exemple de civisme et de
désintéressement.
Disons que le premier Chef d’Etat
qui pensa a honorer les Uéros de notre
Indépendance fut le Président PrERROT;
en elfet, par le décret du 17 Octobre
1843, il ordonna un servicefunébre dans
loute la République ala mémoire de
JeaN-JACQUES DESSALINEs, fon-lJateur de
notre Indépendance.
_A Port-au-Prince ce service fut gran-
diose : on remarquait sar le cénotaphe
Vinscription suivante :
A Jean-Jacques DESSALINES
DE SON VIVANT EMPEREUR D’HAITI
Aux braves Défenseurs de la Patrie.
Sentant tonte l’importance de |’unitée
territoriale pour l'avenir, le Président
Pierrot par sa proclamation du 10 Mai
4845 invita les départements de l'Est a
reformer le faisceau national
puis deux ans.
brisé de-
Départ
Hier est parti le s/s President avec les
Passagers suivants pour:
Jérémie: Thomas Degraff, A. Lépine,
Christian B. Claude, Mile Emilie Germain,
On remarquuit dans cetactecettephra~ | Louis Lataillade, Benjamin Nazaire, C.
se significative :
sibilité du territoire ! »
Ta "Presfdent Pierrot avait déja den-
né des instructions au générat Monts-
SET, commandant le Corps d’armée de
VPOuest et allait enter en campagne con-
tre la partie de Est, lorsque les rivié-
ristes compliquérent la situation par leur
conspiration et paralysérent les desseins
du Chef de |’Etat : ainsi la désunion
funeste daus son ceuvre fut une fois de
plus désastreuse au Pays.
Sans aller plus loin, parce que nous
ne faisons pas un cours (histoire, di-
sons de suite qu’il sut s’entourer d’hom-
mes de lumiére comme JACQUES SYLVAIN
Hyppo.ire ( pére du Président Hyppo-
Lite) J. Paut, BEAUBRUN ARDOUIN et
beaucoup d’1utres. Le Président Pren-
ROT fut toujours clémet, bon et trés
avare du sang de ses concitoyens : il ter-
‘mina sa carriére politique par un acte
éclatant et méritoire.
(da suivre )
PAIS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
~ Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
2 7% i - se
Rag? © SPEND! 10 SEPTEMBRE
Barométre 4 midi 760,9
minimum 22
Température} ayimum 3 4
Moyenne diurne de la température 28,8
Hier soir, 4 9 heures un quart orage trés
fort.
Le pluviométre a marqué 40, m 8.
Le farometre est en baisse.
J. SCHERER
Nouvelles des Baradéres
Nous avons le plaisir d’annoncer l’arrivée
en notre ville de M. Planes Edonard, an-
cien Magistrat Communal des Baraderes
et Agent du Matin en cette ville.
Voici les intéressantes noies qu’il a bien
voulu nous fournir 4 propos de |’exploi-
tation forestiére de M. A. Lilayois, au
Quartier du Grand-Boucan :
« Depuis le départ des Colons de I’Ile
@’Haiti Ja population du Quartier du Grand-
Boucan n'a jamais pu s’accroitre faute
d’Eau.
Tl a fallu la présence en ce quartier de
Van des Chefs de l’Exploitation forestiére
tes Iles Cayemites, Grand-Boucan, etc,
le grand travailleur, vest Monsieur
Alexandre Lilavois, aidé de son chef «l’ex-
ploitation Monsieur I’Ingénieur John. F. B.
eimers pour découvrir une source d’une
trés grande importance A Grand-Boucan
méme.
« Les travaux de la Scierie 1 vapeur de
Grand-Boucan contribueront non seulement
au développement des affaires commercia-
les de ce quartier, mais donneront 3 cette
population le doux espoir de voir agrandir
en peu d’années leur petit village ot cha-
eun est un réel travailleur. »
i Daniel, Th Wiener.
|
colorés avec
retrait de ce timbre.
Samson, Mme Marilise Noél, Dr Lega-
«Je ne renoncerai jamais 4 lindivi- | gneur, Mme Vve. H. Legagneur, Deputé
M. Bernard, Marco Silvera, Victor n=
gonés, Fernand Laville, Maurice Lacroix,
Gal Blaise, Jh. F. Sanon, Israél Pierre:
Azua: Mr ct Mme Irivin. ;
Cayes: Antoine Pierre Paul, Soeur Aimé,
Mr Louis Edouard, A. Strohm.
St-Thomis: Mr A. Georges, Christophe
Santo-Domingo: Mr Charles Philippe
Robin.
Timbres Toxiques.
L’habitude de mouiller les timbres cn
les passant sur li langue peut étre dange-
reuse. Non seulement on peutainsi absorber
les microbes plus ou moins infectueux
dont serait souillée la main qui délivre les
timbres, mais encore des empoisonnements
roduire si les timbres étaient
es mati€res toxiques.
C’est ce qui est arrivé en Angleterre,
pourraient se
avec les timbres de 3 pence, jaune et brun,
dont la couleur était 4 base de chromate
acide de plomb, susbtance trés_toxique
puisqu’on a constaté chez des enfants des
empoisonnements avec
douzaine de milligrammes. Or, un_ seul
timbre contenait environ un milligramme
de ce chromate.
des doses d’une
L’Office des postes vient d’ordonner le
Electrothérapie
Docteur*’C. GAVEAU,
iplémé de} Uniuesptté@ade Harvard
( Elats- Unis d’ Amérique. )
CABINET :
Coin des Rues Férou et du Centre,
vis-a-vis de I'Hédtel Communal.
De 7 hrs. ad (1 hrs. du matin.
De 2hrs. a6 hrs. de Vaprés-midi.
TRAITEMENT DES MALADIES par les
procédés nouveaux, efficaces, les plus
en vogue en Europe et en Amérique.
do — Les affections SPECIALEs de la
fernmme.
Yo ~ Des alfectionS CHRONIQUES gé-
nérales ou locales,
3° Les MALADES doivent savoir qu’au-
jourd’hui ils peuvent étre GUERIS sans
opération chirurgicale, par I’Electro-
thérapie scientifiquaement dppliquée
dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhumanité. Et lo médecin mémne
est appelé, dans Pintérét de ses mala-
des, a les encourager et a les voir
guérir sans une opération chirurgicale
délabrante et dont les suites sont
souvent les plus graves.
et re, eo
Nouvelles trangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
—— me
Nouvelles diverses
Paris. ~— A la suite des opérations
du 1! Septembre, on estime dans les
milieux officiels que la soumission
des tribus hostiles sera déterminée
par une ou deux nouvelles actions de
ce genre.
‘"éraux et commandants de corps...
Le général Drude (élégraphie que.
contrairement aux bruits qui courent
il est en bonne santé.
M. Milliés-Lacroix recut, ce matin,
Vex-reine Ranavalo.
Le général Picquart offrit, hier soir,
un diner 4 la préfecture d’Angouléme
aux officiers étrangers assistant aux
manoeuvres des douziéme et dix-hui-
tiéme corps d’armée, ainsi qu’aux gé-
M. Gentil, gouverneur du Congo,
est parti hier pour la colonie. *
M Lavertujon. sénateur de Haute-
Vienne, est décéde.
Havre.— Le « Prins der
den » est arrivé.
Paris.— Rente : 94 90.
Lamictal Phitibert télégraphie, Ja 12
que fa simation politique est calme
dans les ports de Casablanca.
Les tribus de Chouia envoyérent
un émissaire pour se soumettre. Dans
une confer onee, ca malin, au consu-
lat, il fut couvenu avec Venvoyé, de
la suspension des armes jusqu’éa same-
dia midi: si les délégués ne sont
pas arrives a cette heure les opéra-
lions reprendront avec viguer.
Mr. ct Mme. Pichon oftrirent, ce ma-
tin, un deéjeuner au Président de fa
Republique du Libéria.
Le g4néral Picquart, de retou des
mManceuvres du sud-ouest, rentrera ce
soir 4 Paris.
L’Officiel publie un décret portant
la suspension des justices de paix du
Fort et du Mouillage.
Violents orages dans le Sud de la
France ; On Signale de nombreux dé-
gats.
Néderlan
Les événements du Maroc
PaRIs.—Le ninistre de la marine,
M. Thomsgsy, a recu aujourd’hui une
dépeche ‘amiral Philibert lui an-
noncant qne les Chouais et d'’antres
tribus du voisinage de Casablanca ont
Ouvert de nouvelles négociations en
vue de la paix. Le général Drude a
donné a ces tribus jusqu’a demain
aprés-midi pour accepter ses condi-
tions.
TANGER.— Des nouvelles de source
indigéne indiguent que la récente
défaite que le général Drude vient de
leur infliger, a grandement abaissé
Vesprit combattif des Arabes ; ce dé-
couragement se fait surtout sentir
chez les Chouais. D’auttes courriers
disent, au contraire, que les tribus
sont déterminées a tivrer un nouveau
combat pour se venger des fortes per
tes quiils ont éprouvées.
On assure que Moulai-Hafid est en-
core & Marraskech, ou il est retenu
par suite du petit nombre de_ parti-
sans dont il dispose.
Tromete d’eau
\AGDE (Hérault ).-- Une trombe
d’eau, tombée hier soir dans le voisi-
nage de cette ville, a détruit les lignes
télégraphiques, dévasté les vignobles
et interrompu le trafic du chemin de
fer entre Trouilham et Adge.
Un hardi explorateur
dépéche de
M. Walter
& Tromsoé, venant
de Splizberg.— L’explorateur améri-
Cain a renonce, pour le moment. a
son voyage au Pdle Nord en )allon.
M. Wellman rapporte qu’ila_ tenté
une ascension le2 Septembre, mais
un vent violent du Nord-Ouest préci-
pita laérostat sur le sol d’ou, aprés
8 étre embarrassé de ses entraves. il
s’enleva et disparut. ,
pitié pour un individu qui
pas, mais par des raisons
cipe. _
Mme FEtbelding. mére de la victi@e
de Soleilland a demandé aux aulorr
tés de lui rendre les vétements que
portait sa fille le jour de son
nat.
EE, —
Fermeture des i ’
capacité des Officiers renee’ In
ST. PETERSBOURG.— Le Goiye
ment a ordonné la
les dortoirs attachés au écoles SU
rieures de St.-Pétersbour
cou.— Cette mesure a été
son de limpossibilité d’empécher
ces dortoirs ne soient em
me lieu de réunion par
tionnaires. Las dortoirs da
lytechnique ont été déja
mille
&prouvent de grandes difficultés
loger. Les journaux sont indigné
Pincapacité dont font preuve les
clers du yacht impérial « Standard »
qui s'est échoué le 11 Septembre spr
des écueils situés au large de Horsoe
( Finlande ).
fermeture de tous
8 el de Mos.
Prise en raj.
ployés Com-
les révoly.
Ecole Po.
formés ; leg
Â¥ _Couchaient,
a 8@
S de
offi.
Gtudiants qui
Lugubre statistique
WasuInGron. ~ Une statistique off.
cielle relate que 10.618 personnes ont
été tuées dans les ascidents de che.
min de fer au Etats-Unis pour Pannée
sé terminant au 30 juin
97.706 personnes ont été
pendant la méme période.
Panis.— Il ne reste plus que deux
colonnes ennemies dans les environs
de Casablanca. Les autres sont dis-
persées dans Viutéricur.
Les derniéres dépéches
ral Drude disent qne si les délégnés
des tribus n’ont pas de traité de la
paix aujourd'hui a
reprendra Voffensive et, avec le con-
cours des canons du « Gloire », il
détruira un camp arabe établi prés de
Fedala.
PARiIs.— Les mouvements et in-
tentions des Sultans rivaux, Abdel-A-
ziz et Moulai-Hafid sont entourés de
mysteére.
Les derniéres nouvelles reeues de
Vintériear du Maroc disent que Mou-
-ul-Hafid, accompagné d’une armée de
8 0OU hommes, a récemment quitté
Matrakesh pour se rendre a Rabat.
Elles ajoutent qu’il sera suivi d’une
deuxiéme arméz2 commandeée par son
oncle.
Ces dépéches disent aussi que Mov-
lai-[fafid a annoneé son intention de
payer les frais de l’expédition fran-
gaise au Maroc, si la France consest
& évacuer celui-ci.
1906.
blessésg
du_ géné-
midi, le général
La peine de morten France
Panis — En commuant la peine de
mort prononcée contre Soleillant, le
Président Fallitres a expliqué 4 |
était gaidé, non par un sentiment da
baer mecrile
de prtar
zrotel Bellevu,
DEJEUNER DU 17 SEP! EMBRE
Mip1 A 2 HEURES
Prix : G. 2.60
Beurre de Copenhague
Radis
Boeuf salé au chou
Tripe 4 la mode de Cren
Filet mignon sauce Madeére
Ilaricots rouges en sauce
Riz blanc a la créole
Gateau de mals
Café
1/2 Vin
rie
ee
Prince, Je 45 Septembre 1907
Avis
Le Magistrat Communal
de Port-au-Prince
Va la loi du 2% Octobre 1876 sur
impositions «directes,
Port-aul-
rigie des
art, et de
9, 20, 21,
* lan 40 Octobre sous
. d une tiibuable Wencourir une amende équi
l'autre les articles 17, 15, i qui-
22, 23, 2%, 52 et 53 de celle
t
Ja situation de leurs établissement:. I
ly sera joint le récépissé du Trésor pu-
)
lic uttestant Pacquittement du droit de
‘licence, sous peine de refus de la
livence,
Cette demande doit étre faite du ter
peine par le con-
valente an quintupie du montant du
_droit) de liceuce auquel il est assujetti.
9 ‘ as va tn fas oe ae
da3 Aott 1900 an la portie du En vas de récidive , ’amende sera dou-
aif de cette dernicre loi comprenint | }yiée sans préjudice des peines portées
fessions et les industries nouvel- | en Jartie
snow la loi de 1876 sus-| jp aiticle 27
jes non prévues par
mentionnée :
tic de Ja loi sur la régie des
impositions direcles contre le contri-
buable qui se livre 4 un commerce,
Va lo loi du 11 Aodt 1993 concernant | yne industrie ou une profession qui
ys individus dils syriens ou ainsi dé-
‘ y a)
le langage populaire, Cn en Pespdce, uneamende de cent 4 quatre
npommés dans
ses articles 2, 3, 4, O, ct 10 ;°%
Vu la loi du it
trait du papier-monnate dans sa partie
relative au droit de livence ;
Vu également
méme année modifiant le tavif
était en vigueur pour la perception de:
limpét sur le -papier-timbre
disposition concernant
emplover pour les patentes, les quittan-
ees et les demandes de livences 5
Attendu qu’ilimporte de rappeler a
tous ceux qui soit assnjettis a Pim rt
e
titer toule méprise et de permeltre a
chacun dese rendre bien compte de
ws droits ct de ses obligations :
AVISE CE QUI SUIT :
Art. fer. — Tous ceux qui désirent exer-
er une profession ou un in-lustrie quel-
wnque doivent, pouroblenir une patente,
mfuire, par écrit, la déclaration a lAd-
ninistration Communale qui leur déli-
tera un certificat conformea l’arlicle 2
@ la loi r’gissant la matiére. La na-
tnalité du Contribuable devra étre
fiiquée dans cette déclaration ainsi
que le nom de la Rue et le No de sa
naison.
Art. 2.— Les trangers ne peuvent
hirele commerce qu’en qualité de neé-
foclants consignalaires et seulement
ansles ports Ouverts. Les étrangers
‘errant un commerce ou une indus-
ie quelconque doivent payer un droit
louble de celui qui serait exigible des
‘diliens s'adonnant au méme commer-
ou a laméme industrie. Pour qu’ils
Nient admis 4 se livrer aux professions
‘Adustries prévues par ta loi sur les
positons directes, i importe qu’ils
juittent undreit de dicence qui est
ie au profit de Etat.
Ce droit c-t de la moitié de la quoti-
ea patente du contribuabl.: etran
et sera recouvré pour chacun de
etablissements, en d’autres lerines,
@ttenu de payer autant de droit de
leads ilade maisons differentes.
droit de licence est dQ non-seu-
nee Lat tout étranger ayant un com-
sett nae industrie ou une profession
vale coon patente, mais encore par
‘alle. viste commerciale ou indus-
valle soit quelque dénomination
mn ttn Ceeetblie, dans laquelle en-
SOCiAlio ranger comme membre de
Ng ce d n un litre quelcouyue.
0 seul crnier Cas, Passocié etranger
Hil sera, teun a dvoit de licence,
“ours, contre : acy uitter saul son
futiendra, wu socielte a laquetie 1
atigers†fersement de cet impdt, les
‘angay lene scront au Ministre des
elle indie demamande de hcence
ionalité uera leurs noms, prenoms
e, @indge� le genre de com-
‘ils exero ustrie ou de profession
recent ainsi que le nombre et
Aott 190: sur le re-
la loi du 13 Aout de la
qui
dans sa:
les timbres a
{ ‘
.' cenee et envers la Commune du
emmunal les prescriptions les plus |
wsentieiies des lois précitées afin d’é-
lui est interdite. Cet article prévoit
cents gourdes ct du double, s'il ya lieu.
Art. 3.— Le Commergant, Vindus-
tricl ou Tle professionnel haittien ou é-
,tranger est tenu de remettre a ’Admi-
'nistration Communale la liste nomina-
‘live des commis , caissiers et compla-
i bles , enfin de tous les étrangers qui
son service, a un titre
j;queleconque. Il est responsable envers
; Vistat du montant de leurs droits de li-
paie-
;sont a
' ment de leur patente.
Les néyociants consignataires étran-
vers qui font aussi le commerce de
banque, sont invités & solliciter, dins
le délai Iégal ci-dessus prescrit, une li-
‘cence pour l’exercice de chacune deleurs
j professions. II est rapplé que sont ban-
quiers conformeémentala partie du tarif
‘envigueur anunexée a la loi du3 Aout 1900,
‘ceux qui vendent des traites de changes
;ou qui font toutes autres opérations
de bargque.
Tous ceux qui refusent de se confor-
mer aux dispositions de cet article ne
recevront pas lece ‘tificat préva pas la
loi du 24 Octobre 1876 et nécessaire
pour lobtention de Ia livence.
'
Act 4.— Il est défendu d’exercer dans
un méme établissement deux oa = plu-
sieurs induswies ou professions soumi-
ses 4 dos pateantes dilfirentes.
Art. 5. - Les prescriptions légales
econtenues dans la loi qui régle la situa-
tion commerciale des syriens ou levan-
tins résidiut en Haili sont strictement
observees.
Art. 6.-~ Tous les Contribuables gé-
néralement yuelconques et notimment
jles syriems soit prévennts que les pina.
'lités @dictées par des lois dont il
| plas trot Grit mecition seront rizou rede
sement apply ites contra les contre -
venauls, lusquels seront dénoncés — soit
‘au Juge de paix, soil an ministere p t-
blic pour ctre poursuivis conformément
A Particle 3 dela foi sur la régie des
impositions directes.
Art 7.~— Les patentesseront délivrées
sur papier-timbrd et comme suit :
1o.— Patente pour Ban quiers, feuille de G. 4
20.— “ « Consignatair s « 2
30.— « é Importateurs, 1.3r,
40.— « « les autres professions UK
res demandes de licznce des ban-
qaiers et des consignataires doivent
Gtre faites sur un timbre de. . G. 10
Celles relatives aux autres profes -
sions sur un timbre de. ....- G. 4
Art 8.— Le present avis sera impri-
meé et exccutéa la diligence du Rece-
veur Communal.
Fait a PHotel Communal les j our,
mois etan que dessus.
Le Magistrat Communal,
Sréxio VINCENT.
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Monsieur S. Paret al’honneur d’aviser le public qu’il garde comme
passé la Direction de son Entreprise Générale de Pompes fun
qui est de son initiative propre.
Il promet comme toujours, promptitude et rectitude 4 tous ceux qui vor
dront bien s’adresser a lui pour Entreprise Générale de Pompes fandbres,
locations de Corbillards & tous prix, locations de Chaises, voitures pow
mariages et pour baptémes, etc.
Monsieur S. Paret pour avoir un matériel plus neuf et plus riche reme
tout pur et simplement les chaisss_et le Corbillard_ qu'il exploitait de
compte a demi avec Mme Vve Léon Gabriel, dans son Entreprise, bien
tendu aprés réglement de compte.
Mr S. Paret continue toujours comme il est dit plus haut a s’occuper d Ey
reprise Genérale de Pompes funébres, de location de Chaises, Corbillards, voite-
res pour mariages et baptémes verres, verres d champagne, couverts complels, fe
naux, etc, etc.
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toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d’une valeur
totale de 40 dollars.
,Le 45° lot est un gramophone a disques, haut modéle, avec 12 disques,
d’une valeur totale de 70 dollars.
_ Ea répartition des lots se feraen commencart par les lots inférieurs, et
Jusqu au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.
erniers lots supérieurs seront répartis & raison d’un lot par 1
bulletins sur les 48 bulletins restants. P P °
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Full Text |
4e ANNEE, Ne 147
PORT-AU-PRINCE (uait)
MARDI, 17 SEPTEMBRE 1907.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
park Mois Une Gourde D’AVANCE
D#PARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LA BANQUE & L'ETAT
III
Ainsi, l'on doit se demander pour-
voi la Banque ayant émis le Bon Ne
fet ayant reconnu quelle /’avait
faitpar erreur, nes’empres3a pas alors
quelle l’'annulait d’écrire au commi-
sariat prés la Banque pour Il’aviser
quelle avait pris en cet office pour
une piece invalide un numéro d’enre-
gistrement valant visa ? Le fait de ne
avoir pas fait en se contentant d’an-
nuler dans ses livres seuls,ne semble-
-il pas constituer 4 la charge de la
Banque un ComMencement de preuve
dune fraude opérée avec la précau-
tion d’effacer de sa compltabilité pro-
pre les traces du crime.
Liordre de dresser un contre-bon
adressé Ala Banque par le Départe-
ment des finances doit naturellement
étre accompagné d’une ordonnance
de paiement et de toutes autres pic-
ces justificatives.
Or, l'article 47 du Réglement de
Trésorerie dispose «..... afin gu’elle
(La Banque ) soit soustraite a toute
erreur et dans le but d’éviter notam-
ment qu'une méme dépense puisse
étre payée deux fois, le commissaire
spécial du Gouvernement pré; la Ban-
qaesera tenu de communiquer au Di-
recteurdecet établissementau Port-au-
Prince les ordonnances de paiement
et pieces justificatives afin que celui-
ci les frappe d’un visa spécial. Ce vi-
sa sera donné dans un délai de cing
jours francs a partir de la communi-
cation faite par le commissaire de la
anque. »
«A expiration du délai ci-dessus, la
Banque renvoie les pi¢ces au Commis-
Saire et ne conserve pour toute piece
Justificative que le mandat correspon-
dant tiré sur elle par le Secrétaire d'E-
lat des Finances, lequel mandat de-
Vra étre acquitté par la partie prenan-
te, datée et signée par elle. »
Qu’est ce que I’émission d’un bon|p
‘ice n’est un paiement que l’Etat
eflectueen une certaine monnaie a
Circulation restreinte, le dit bon étant
Négociablesur toute place commercia-| g
Or, si comme on I’a vu, le Commis-
prés la Banque a tantde res-
ponsabilités pour ce qui concerne les
paiements, conment comprendre que
la Banque s’en soucie peu au point
de ne pas renseigner ce fonctionnaire
sur erreur commise par elle dans une
affrire de paiement, erreur pouvant
ctre imputéea crime 4 elle, la Banque.
Les fraudeurs éprouvent toujours,
au moment de l’'actiogou de la mé-
saction, une émotion WE ponheus “xt
de crainte cn meme teinps Ya les om-
péeche de tout prévoir.
La Banque dit que le bon Ne 734 a
été annulé etun peu plus loin, elle
dit aussi qn’alle n’aretrouveé nice bon
ni Vordre de ministre qui lVautorise.
In ce cas encore, la Banque est
coupable et elle établit contre elle-me-
me des présomptions dW’un faux ac-
compli par elle et dont elle s’attache-
rait & faire disparaltre les indices.
En etYet, dans quelle administration
avez vous entendu dire qu’on annule
une piéce ou un acte en le déchirant
ou en le laissant se perdre.
Les bonsannulés celui No 709 et celui
No 73% émis dans les conditions lou-
ches que vous savez,devaient étre dé-
tachés du cahier a souches, puis la
mention « annudé, ele » ayant été ins-
crite sur la souche, il fallait y attacher
le bon nul« 4 Vaide d’une épingle ou
de la gomme liquide. »
Ceci est élémentaire. On n’annuleja-
mais parcille piece en la détruisant ,
on l’obiitére et on la garde.
Le plus savoureux de Il’affaire Mas-
sini, c’est cette prétention élevée par
la Banque a savoir que dans la lettre
que nous avons citée plus haut de
Monsieur GC. Fouchard, le P. S. détruit
Vordre d’annulation du Bon 709 con-
tenu dans le corps méme de la Jettre.
Le ministre des Finances donne lor-
dre d’annuler le Bon 709 et d’émettre
en son lieu et place deux autres bons
ayables en deux termes de 5009
dollars. Au moment de la signature,
il croit remarquer que l’employée, ré-
dacteur de la lettre a omis d’y consi-
ner un point. ;
It ajoute, de sa propre écriture: «Mr
Massini vous donnera contre ces bons
un recu.»
LE NUMERO 10) CENTIMES,
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non de sont pas remia.
SSS Eee
Notez que le Ministre élait depuis|de Curistorue, dignité trés haute a cette
quelque temps sujet 4 des obsessions
delapart dela Légation de France
pour cette opération. Il voulait satis-
faire au Chargé d’Affaires francais et
cette piéce de garantie, le requ, que
par scrupule il réclamne inutilement et
sans rétléchir, la Banque lui attribue
la vertu de détruire toute la lettre mé-
me. Non,
encadrer.
Je me dis que le chef de service
en vérité ce trait-la est a
qu’on dit étre un jeune hoimnme tras
sérieux et d’i:.fiinment d’esprit, a du
rédi-
geant celtcedk:tép2e relalive au service
hien rire dans sa moffstache en
qu'il dirige ala Banque.
De tout cela, il ressort que cette vi-
laine plaisanterie de la Banque em-
berlucoquant le Trésor public dans
le résenu de ses fraudes infinies, in-
cessantes et formidables doit étre en-
voyée ala barre du Tribunal Criminel
pour s’entendre condamner & nous
restituer tout targent qu’on nous a Vvo-
Ié et pour voir la discalitication judi-
ciaire poser sa marque sur l’épaule
des gens si peu scrupuleux composant
la Société.
NOTICE
BIOGRAPHIQUE
Ss. BE. LE G’ NORD ALEXIS,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le Général Nord Alexis, Prési-
dent actuel d'Ilaiti, est issu d’une des
fumilles les plus anciennes et les plus
remarqguables du Pays. Il est fils du ba-
ron de Norp Lexis qui fut Chevalier
de l'Ordre Royal et militaire de Saint
Henry, sous-lieutenant, avec rang de
colonel, des Chevau Leégers du Prince
Royal dont le Roi était capitaine et le
Prince Royal lieutenant ; son pére fut
done un des dignitaires de la Cour du
roi Henry, fondateur de la monarchie
royale du Nord, et sa mére une dame
de la Cour, protégée spéciule de la Prin-
cesse Royale ATHENAISE.
Le général Norp ALEXIS pére fut Com-
mandant de la Place et de la Commune
du Cap-Haltien sous Boyer, & la mort
epoque oti les grades étaient distribués
uvec pacimonie et ou Il’autorité n’était
conférée qu’aux hommes d'une grande
distinction.
La révolution de 1843 démoralisa tout
cela, et les vieux vétérans comme Norp
ALEXIS pére virent avec élonnement les
officiers de cotillon que le manifeste de
PRASLIN ne tarda pas a4 mettre a l’ordre
du jour. Le pére du Président actuel
apres une disgrace due 4 son indépen-
dance de langage 4 propos de la forme-
de Vordonnance de CHaRLes X octro-
yant l’indépendance a Hait: moyennant
upe indempité oncreuse, consentit a
accepter [é corffif®ideepeabe Fareagal
dissement de_ Port-de-Paix : c'est 'Ti
qu'il mourut. Vers cette époque, 1839,
le fils commenya sa carriére en_ se fai-
sunt immatriculer dans la compcecnie
du capitaine St.-MARTIN du 2Qeme régi-
ment dinfanterie ; devenu fourrier, il
passa it la cavalerie avec le grade de
brigadier, puis en 1843 il devint officier
de la gendarmerie de 1l’Acul-du-Nord ,;
en 1845, deux ans plus tard, il est pro-
mu chef d’escadron et attaché 4 la mai-
son miliiaire du Chef de ’Etat, qui était
alors le Général Pierrot, l'une des
grandes figures de notre vaillante Epo-
pée de 1804.
Prerror qui fut un soldat sobre et
austere était beau-frére du roi HENRI et
appartenait a la fumille royale a titre de
de prince.
Avant de continuer, laissons pour un
moment le chef d’escadron Nord Ale-
X13 pour dire un mot de celui qui de-
aisser dans histoire d’Haiti una
remarguable exemple de civisme et de
désintéressement.
Disons que le premier Chef d’Etat
qui pensa a honorer les Uéros de notre
Indépendance fut le Président PrERROT;
en elfet, par le décret du 17 Octobre
1843, il ordonna un servicefunébre dans
loute la République ala mémoire de
JeaN-JACQUES DESSALINEs, fon-lJateur de
notre Indépendance.
_A Port-au-Prince ce service fut gran-
diose : on remarquait sar le cénotaphe
Vinscription suivante :
A Jean-Jacques DESSALINES
DE SON VIVANT EMPEREUR D’HAITI
Aux braves Défenseurs de la Patrie.
Sentant tonte l’importance de |’unitée
territoriale pour l'avenir, le Président
Pierrot par sa proclamation du 10 Mai
4845 invita les départements de l'Est a
reformer le faisceau national
puis deux ans.
brisé de-
Départ
Hier est parti le s/s President avec les
Passagers suivants pour:
Jérémie: Thomas Degraff, A. Lépine,
Christian B. Claude, Mile Emilie Germain,
On remarquuit dans cetactecettephra~ | Louis Lataillade, Benjamin Nazaire, C.
se significative :
sibilité du territoire ! »
Ta "Presfdent Pierrot avait déja den-
né des instructions au générat Monts-
SET, commandant le Corps d’armée de
VPOuest et allait enter en campagne con-
tre la partie de Est, lorsque les rivié-
ristes compliquérent la situation par leur
conspiration et paralysérent les desseins
du Chef de |’Etat : ainsi la désunion
funeste daus son ceuvre fut une fois de
plus désastreuse au Pays.
Sans aller plus loin, parce que nous
ne faisons pas un cours (histoire, di-
sons de suite qu’il sut s’entourer d’hom-
mes de lumiére comme JACQUES SYLVAIN
Hyppo.ire ( pére du Président Hyppo-
Lite) J. Paut, BEAUBRUN ARDOUIN et
beaucoup d’1utres. Le Président Pren-
ROT fut toujours clémet, bon et trés
avare du sang de ses concitoyens : il ter-
‘mina sa carriére politique par un acte
éclatant et méritoire.
(da suivre )
PAIS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
~ Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
2 7% i - se
Rag? © SPEND! 10 SEPTEMBRE
Barométre 4 midi 760,9
minimum 22
Température} ayimum 3 4
Moyenne diurne de la température 28,8
Hier soir, 4 9 heures un quart orage trés
fort.
Le pluviométre a marqué 40, m 8.
Le farometre est en baisse.
J. SCHERER
Nouvelles des Baradéres
Nous avons le plaisir d’annoncer l’arrivée
en notre ville de M. Planes Edonard, an-
cien Magistrat Communal des Baraderes
et Agent du Matin en cette ville.
Voici les intéressantes noies qu’il a bien
voulu nous fournir 4 propos de |’exploi-
tation forestiére de M. A. Lilayois, au
Quartier du Grand-Boucan :
« Depuis le départ des Colons de I’Ile
@’Haiti Ja population du Quartier du Grand-
Boucan n'a jamais pu s’accroitre faute
d’Eau.
Tl a fallu la présence en ce quartier de
Van des Chefs de l’Exploitation forestiére
tes Iles Cayemites, Grand-Boucan, etc,
le grand travailleur, vest Monsieur
Alexandre Lilavois, aidé de son chef «l’ex-
ploitation Monsieur I’Ingénieur John. F. B.
eimers pour découvrir une source d’une
trés grande importance A Grand-Boucan
méme.
« Les travaux de la Scierie 1 vapeur de
Grand-Boucan contribueront non seulement
au développement des affaires commercia-
les de ce quartier, mais donneront 3 cette
population le doux espoir de voir agrandir
en peu d’années leur petit village ot cha-
eun est un réel travailleur. »
i Daniel, Th Wiener.
|
colorés avec
retrait de ce timbre.
Samson, Mme Marilise Noél, Dr Lega-
«Je ne renoncerai jamais 4 lindivi- | gneur, Mme Vve. H. Legagneur, Deputé
M. Bernard, Marco Silvera, Victor n=
gonés, Fernand Laville, Maurice Lacroix,
Gal Blaise, Jh. F. Sanon, Israél Pierre:
Azua: Mr ct Mme Irivin. ;
Cayes: Antoine Pierre Paul, Soeur Aimé,
Mr Louis Edouard, A. Strohm.
St-Thomis: Mr A. Georges, Christophe
Santo-Domingo: Mr Charles Philippe
Robin.
Timbres Toxiques.
L’habitude de mouiller les timbres cn
les passant sur li langue peut étre dange-
reuse. Non seulement on peutainsi absorber
les microbes plus ou moins infectueux
dont serait souillée la main qui délivre les
timbres, mais encore des empoisonnements
roduire si les timbres étaient
es mati€res toxiques.
C’est ce qui est arrivé en Angleterre,
pourraient se
avec les timbres de 3 pence, jaune et brun,
dont la couleur était 4 base de chromate
acide de plomb, susbtance trés_toxique
puisqu’on a constaté chez des enfants des
empoisonnements avec
douzaine de milligrammes. Or, un_ seul
timbre contenait environ un milligramme
de ce chromate.
des doses d’une
L’Office des postes vient d’ordonner le
Electrothérapie
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jourd’hui ils peuvent étre GUERIS sans
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dans la plupart des maux dont souf-
fre Vhumanité. Et lo médecin mémne
est appelé, dans Pintérét de ses mala-
des, a les encourager et a les voir
guérir sans une opération chirurgicale
délabrante et dont les suites sont
souvent les plus graves.
et re, eo
Nouvelles trangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
—— me
Nouvelles diverses
Paris. ~— A la suite des opérations
du 1! Septembre, on estime dans les
milieux officiels que la soumission
des tribus hostiles sera déterminée
par une ou deux nouvelles actions de
ce genre.
‘"éraux et commandants de corps...
Le général Drude (élégraphie que.
contrairement aux bruits qui courent
il est en bonne santé.
M. Milliés-Lacroix recut, ce matin,
Vex-reine Ranavalo.
Le général Picquart offrit, hier soir,
un diner 4 la préfecture d’Angouléme
aux officiers étrangers assistant aux
manoeuvres des douziéme et dix-hui-
tiéme corps d’armée, ainsi qu’aux gé-
M. Gentil, gouverneur du Congo,
est parti hier pour la colonie. *
M Lavertujon. sénateur de Haute-
Vienne, est décéde.
Havre.— Le « Prins der
den » est arrivé.
Paris.— Rente : 94 90.
Lamictal Phitibert télégraphie, Ja 12
que fa simation politique est calme
dans les ports de Casablanca.
Les tribus de Chouia envoyérent
un émissaire pour se soumettre. Dans
une confer onee, ca malin, au consu-
lat, il fut couvenu avec Venvoyé, de
la suspension des armes jusqu’éa same-
dia midi: si les délégués ne sont
pas arrives a cette heure les opéra-
lions reprendront avec viguer.
Mr. ct Mme. Pichon oftrirent, ce ma-
tin, un deéjeuner au Président de fa
Republique du Libéria.
Le g4néral Picquart, de retou des
mManceuvres du sud-ouest, rentrera ce
soir 4 Paris.
L’Officiel publie un décret portant
la suspension des justices de paix du
Fort et du Mouillage.
Violents orages dans le Sud de la
France ; On Signale de nombreux dé-
gats.
Néderlan
Les événements du Maroc
PaRIs.—Le ninistre de la marine,
M. Thomsgsy, a recu aujourd’hui une
dépeche ‘amiral Philibert lui an-
noncant qne les Chouais et d'’antres
tribus du voisinage de Casablanca ont
Ouvert de nouvelles négociations en
vue de la paix. Le général Drude a
donné a ces tribus jusqu’a demain
aprés-midi pour accepter ses condi-
tions.
TANGER.— Des nouvelles de source
indigéne indiguent que la récente
défaite que le général Drude vient de
leur infliger, a grandement abaissé
Vesprit combattif des Arabes ; ce dé-
couragement se fait surtout sentir
chez les Chouais. D’auttes courriers
disent, au contraire, que les tribus
sont déterminées a tivrer un nouveau
combat pour se venger des fortes per
tes quiils ont éprouvées.
On assure que Moulai-Hafid est en-
core & Marraskech, ou il est retenu
par suite du petit nombre de_ parti-
sans dont il dispose.
Tromete d’eau
\AGDE (Hérault ).-- Une trombe
d’eau, tombée hier soir dans le voisi-
nage de cette ville, a détruit les lignes
télégraphiques, dévasté les vignobles
et interrompu le trafic du chemin de
fer entre Trouilham et Adge.
Un hardi explorateur
dépéche de
M. Walter
& Tromsoé, venant
de Splizberg.— L’explorateur améri-
Cain a renonce, pour le moment. a
son voyage au Pdle Nord en )allon.
M. Wellman rapporte qu’ila_ tenté
une ascension le2 Septembre, mais
un vent violent du Nord-Ouest préci-
pita laérostat sur le sol d’ou, aprés
8 étre embarrassé de ses entraves. il
s’enleva et disparut. ,
pitié pour un individu qui
pas, mais par des raisons
cipe. _
Mme FEtbelding. mére de la victi@e
de Soleilland a demandé aux aulorr
tés de lui rendre les vétements que
portait sa fille le jour de son
nat.
EE, —
Fermeture des i ’
capacité des Officiers renee’ In
ST. PETERSBOURG.— Le Goiye
ment a ordonné la
les dortoirs attachés au écoles SU
rieures de St.-Pétersbour
cou.— Cette mesure a été
son de limpossibilité d’empécher
ces dortoirs ne soient em
me lieu de réunion par
tionnaires. Las dortoirs da
lytechnique ont été déja
mille
&prouvent de grandes difficultés
loger. Les journaux sont indigné
Pincapacité dont font preuve les
clers du yacht impérial « Standard »
qui s'est échoué le 11 Septembre spr
des écueils situés au large de Horsoe
( Finlande ).
fermeture de tous
8 el de Mos.
Prise en raj.
ployés Com-
les révoly.
Ecole Po.
formés ; leg
Â¥ _Couchaient,
a 8@
S de
offi.
Gtudiants qui
Lugubre statistique
WasuInGron. ~ Une statistique off.
cielle relate que 10.618 personnes ont
été tuées dans les ascidents de che.
min de fer au Etats-Unis pour Pannée
sé terminant au 30 juin
97.706 personnes ont été
pendant la méme période.
Panis.— Il ne reste plus que deux
colonnes ennemies dans les environs
de Casablanca. Les autres sont dis-
persées dans Viutéricur.
Les derniéres dépéches
ral Drude disent qne si les délégnés
des tribus n’ont pas de traité de la
paix aujourd'hui a
reprendra Voffensive et, avec le con-
cours des canons du « Gloire », il
détruira un camp arabe établi prés de
Fedala.
PARiIs.— Les mouvements et in-
tentions des Sultans rivaux, Abdel-A-
ziz et Moulai-Hafid sont entourés de
mysteére.
Les derniéres nouvelles reeues de
Vintériear du Maroc disent que Mou-
-ul-Hafid, accompagné d’une armée de
8 0OU hommes, a récemment quitté
Matrakesh pour se rendre a Rabat.
Elles ajoutent qu’il sera suivi d’une
deuxiéme arméz2 commandeée par son
oncle.
Ces dépéches disent aussi que Mov-
lai-[fafid a annoneé son intention de
payer les frais de l’expédition fran-
gaise au Maroc, si la France consest
& évacuer celui-ci.
1906.
blessésg
du_ géné-
midi, le général
La peine de morten France
Panis — En commuant la peine de
mort prononcée contre Soleillant, le
Président Fallitres a expliqué 4 |
était gaidé, non par un sentiment da
baer mecrile
de prtar
zrotel Bellevu,
DEJEUNER DU 17 SEP! EMBRE
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Riz blanc a la créole
Gateau de mals
Café
1/2 Vin
rie
ee
Prince, Je 45 Septembre 1907
Avis
Le Magistrat Communal
de Port-au-Prince
Va la loi du 2% Octobre 1876 sur
impositions «directes,
Port-aul-
rigie des
art, et de
9, 20, 21,
* lan 40 Octobre sous
. d une tiibuable Wencourir une amende équi
l'autre les articles 17, 15, i qui-
22, 23, 2%, 52 et 53 de celle
t
Ja situation de leurs établissement:. I
ly sera joint le récépissé du Trésor pu-
)
lic uttestant Pacquittement du droit de
‘licence, sous peine de refus de la
livence,
Cette demande doit étre faite du ter
peine par le con-
valente an quintupie du montant du
_droit) de liceuce auquel il est assujetti.
9 ‘ as va tn fas oe ae
da3 Aott 1900 an la portie du En vas de récidive , ’amende sera dou-
aif de cette dernicre loi comprenint | }yiée sans préjudice des peines portées
fessions et les industries nouvel- | en Jartie
snow la loi de 1876 sus-| jp aiticle 27
jes non prévues par
mentionnée :
tic de Ja loi sur la régie des
impositions direcles contre le contri-
buable qui se livre 4 un commerce,
Va lo loi du 11 Aodt 1993 concernant | yne industrie ou une profession qui
ys individus dils syriens ou ainsi dé-
‘ y a)
le langage populaire, Cn en Pespdce, uneamende de cent 4 quatre
npommés dans
ses articles 2, 3, 4, O, ct 10 ;°%
Vu la loi du it
trait du papier-monnate dans sa partie
relative au droit de livence ;
Vu également
méme année modifiant le tavif
était en vigueur pour la perception de:
limpét sur le -papier-timbre
disposition concernant
emplover pour les patentes, les quittan-
ees et les demandes de livences 5
Attendu qu’ilimporte de rappeler a
tous ceux qui soit assnjettis a Pim rt
e
titer toule méprise et de permeltre a
chacun dese rendre bien compte de
ws droits ct de ses obligations :
AVISE CE QUI SUIT :
Art. fer. — Tous ceux qui désirent exer-
er une profession ou un in-lustrie quel-
wnque doivent, pouroblenir une patente,
mfuire, par écrit, la déclaration a lAd-
ninistration Communale qui leur déli-
tera un certificat conformea l’arlicle 2
@ la loi r’gissant la matiére. La na-
tnalité du Contribuable devra étre
fiiquée dans cette déclaration ainsi
que le nom de la Rue et le No de sa
naison.
Art. 2.— Les trangers ne peuvent
hirele commerce qu’en qualité de neé-
foclants consignalaires et seulement
ansles ports Ouverts. Les étrangers
‘errant un commerce ou une indus-
ie quelconque doivent payer un droit
louble de celui qui serait exigible des
‘diliens s'adonnant au méme commer-
ou a laméme industrie. Pour qu’ils
Nient admis 4 se livrer aux professions
‘Adustries prévues par ta loi sur les
positons directes, i importe qu’ils
juittent undreit de dicence qui est
ie au profit de Etat.
Ce droit c-t de la moitié de la quoti-
ea patente du contribuabl.: etran
et sera recouvré pour chacun de
etablissements, en d’autres lerines,
@ttenu de payer autant de droit de
leads ilade maisons differentes.
droit de licence est dQ non-seu-
nee Lat tout étranger ayant un com-
sett nae industrie ou une profession
vale coon patente, mais encore par
‘alle. viste commerciale ou indus-
valle soit quelque dénomination
mn ttn Ceeetblie, dans laquelle en-
SOCiAlio ranger comme membre de
Ng ce d n un litre quelcouyue.
0 seul crnier Cas, Passocié etranger
Hil sera, teun a dvoit de licence,
“ours, contre : acy uitter saul son
futiendra, wu socielte a laquetie 1
atigers†fersement de cet impdt, les
‘angay lene scront au Ministre des
elle indie demamande de hcence
ionalité uera leurs noms, prenoms
e, @indge� le genre de com-
‘ils exero ustrie ou de profession
recent ainsi que le nombre et
Aott 190: sur le re-
la loi du 13 Aout de la
qui
dans sa:
les timbres a
{ ‘
.' cenee et envers la Commune du
emmunal les prescriptions les plus |
wsentieiies des lois précitées afin d’é-
lui est interdite. Cet article prévoit
cents gourdes ct du double, s'il ya lieu.
Art. 3.— Le Commergant, Vindus-
tricl ou Tle professionnel haittien ou é-
,tranger est tenu de remettre a ’Admi-
'nistration Communale la liste nomina-
‘live des commis , caissiers et compla-
i bles , enfin de tous les étrangers qui
son service, a un titre
j;queleconque. Il est responsable envers
; Vistat du montant de leurs droits de li-
paie-
;sont a
' ment de leur patente.
Les néyociants consignataires étran-
vers qui font aussi le commerce de
banque, sont invités & solliciter, dins
le délai Iégal ci-dessus prescrit, une li-
‘cence pour l’exercice de chacune deleurs
j professions. II est rapplé que sont ban-
quiers conformeémentala partie du tarif
‘envigueur anunexée a la loi du3 Aout 1900,
‘ceux qui vendent des traites de changes
;ou qui font toutes autres opérations
de bargque.
Tous ceux qui refusent de se confor-
mer aux dispositions de cet article ne
recevront pas lece ‘tificat préva pas la
loi du 24 Octobre 1876 et nécessaire
pour lobtention de Ia livence.
'
Act 4.— Il est défendu d’exercer dans
un méme établissement deux oa = plu-
sieurs induswies ou professions soumi-
ses 4 dos pateantes dilfirentes.
Art. 5. - Les prescriptions légales
econtenues dans la loi qui régle la situa-
tion commerciale des syriens ou levan-
tins résidiut en Haili sont strictement
observees.
Art. 6.-~ Tous les Contribuables gé-
néralement yuelconques et notimment
jles syriems soit prévennts que les pina.
'lités @dictées par des lois dont il
| plas trot Grit mecition seront rizou rede
sement apply ites contra les contre -
venauls, lusquels seront dénoncés — soit
‘au Juge de paix, soil an ministere p t-
blic pour ctre poursuivis conformément
A Particle 3 dela foi sur la régie des
impositions directes.
Art 7.~— Les patentesseront délivrées
sur papier-timbrd et comme suit :
1o.— Patente pour Ban quiers, feuille de G. 4
20.— “ « Consignatair s « 2
30.— « é Importateurs, 1.3r,
40.— « « les autres professions UK
res demandes de licznce des ban-
qaiers et des consignataires doivent
Gtre faites sur un timbre de. . G. 10
Celles relatives aux autres profes -
sions sur un timbre de. ....- G. 4
Art 8.— Le present avis sera impri-
meé et exccutéa la diligence du Rece-
veur Communal.
Fait a PHotel Communal les j our,
mois etan que dessus.
Le Magistrat Communal,
Sréxio VINCENT.
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IXingston
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toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d’une valeur
totale de 40 dollars.
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d’une valeur totale de 70 dollars.
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Jusqu au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.
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