Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 14, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4 ANNEE, N° 139

PORT-AU-PRINCE (nai?)



MUTILATED

SAMEEDI, 14 SEPTEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

pan MOIS Une Gourde D’avaNnce

D&PARTEMENTS & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.



DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
“mois et sont payables d’avance -

Les manuscrits insérés ou non pe sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal, s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



LUNDI:

LA BANQUE & L’Erar.



~ VARGENT SANS” LA RICHESSE

Une opinion qui a le donde _ rallier| Ment prospéres, il faut citer l’Angle-

facilement les suffrages veut que la
France suit le pays le plus riche du
monde ; cette opinion § s’adjoint, 3
ttrede conséquence probablement,
icette autre que la faculté d’épargne
da Francais dépasse de beaucoup cel-
le de tour les actres peuples.

Je ne suis pas loin de partager la
conde de ces opinions et il est de
fitque le peuple frangais est celui
qui économise avec le plus d’achar-
hement : la réputation du bas de laine
gaulois est certes bien justifiée.

Lacause de ce phénoméne a été
Minutieusement dégagée par M. lDe-
Molins, dont on peut lire les trés sug-
festives pages consacrées a ce chapi-
te dans le volume « A quoi tient la
upériorité des Anglo-Saxons» que le
Matin vient de mettre en vente pour
fompte de la Librairie de Paris.

Lephénoméne lui-méme a été jugé
ta symptéme passablement inquié-
lant, car il est une des conséquences

la tendance des peuplvs latins au
Soindre effort possible : il est certain
qae l'on économise en France afin de
tubstituer la plus possible l’action du
Capital graduellement amassé 4 l’ac-
ton individuelle. L’épargne du Fran-

86 Convertit habituellement en ti-

6 rente, en obligations et actions
Ustrielles, en un mot, en effets de
Prtefeuille rapportant = intéréts et
co placement qui paratt avantageux.
daa, ce qui explique que le marché
ee ncier de France soit le plus riche

Monde et que la Bourse de Paris
®t celle of se traitent lea affaires 4

t @ les plus considérables.

Y a ainsi en France surabondan-
ev de capitaux et la Balgique partage
ten, la France cette situation qui,
festa tO08 levoir, n’est pas une mani-
. tion de la prospérité économique

Commerciale d'un pays.

Yous 8enre de prospérité, nous le sa-
us, c'est chez les Anglo-Sa-

Qa'il faut aller le chercher : au
Tang des pays industrielle-

terre et les Etats-Unis. Voici, d@’aprés
une revue économique italieune, quel-
le serait la richesse comparée des
principaux pays, basée sur la riches-
se moyenne de chaque habitant :

Angleterre, 6.993 francs par habi-
tant; Ktats-Unis, 6159; Reigignua
9.602 ; France, 5.492; Suisse, 3.383 ;
Allemagne, 2.622 ; Suede, 2.336; Ita-
lie, 2.003 : Autriche-Hongrie, 1.959.

Le fait de la surabondance de capi-
taux en France et en Belgique, joint a
cette constatation que |l’Angleterre et
les Etats-Unis viennent avant elles
dans I’énumération basée sur _ la ri-
chesse, nous donne déja la clef d'un
phénoméne social de la plus haute
importance signalée tout récemment
par M. Paul Descampe: il s’agit de l’ex-
pansion anglo-saxonne.

Tandis que le capitaliste frangais,
grand ou petit, place son argent dans
de vastes sociétés anonymes lancées
par les banques et les agents d’affai-
res, Vindustriel anglo-saxon vient,
lui, recueillir sa part de l’argent fran-
cais disponible et l’engage dans des
entreprises qu'il administre directe-
ment et personnellement. « C’est pour-
quoi, ilest moins souvent trompé, et
c’est pourquoi ses affaires réussissent.
Les Continentaux, plus apathiques,
trouvent plus commode de faire fruc-
tifier leur argent par les autres et sou-
vent ils perdent leur argent; les An-
glo-Saxons_ préférent surveiller eux-
mémes I’emploi de leur argent, cé qui
donne plus de tracas, mais moins de
déboires. Tel est le secret de cette
nouvelle forme de leur supériorité. »

s@

ue je reproduis ci-des-

Le relevé
non-seulement

sus met |’Allemagne,
aprés l’Angleterre, les Etats-Unis,
mais encore apres ia Belgique, la
France et la Suisse, dans l’ordre de la
richesse décroissante.

Il ne faudrait pas se hater d’en con-
clare que |’Allemagne a une situation

économique et commerciale inférieure
a celle de ces pays: on s’exposerait
airetomber dans la méme erreur qui
fait croire que la France est plus riche
que les autres pays parce qu'il s’y
brasse plus d'affaires.

Le commerce extérieur de PAllema-
gne s’est élevé en 1906 a 18 milliards
de francs et dépasse, non pas de beau-
coup, il esi vrai, celui de la France;
mais enfin il le dépasse. Si la richesse
de l’Allemand, évaluée par téte d’ha-
bitant ne s’éléve qu’A 2.622 francs
tandis que celle du’ Francais est de
5.492 francs, c’est qu'il faut tenir
compte-de ce fait qua Vindustrie alle-
mande est presque totalement spé-
cialisée dans la fabrication des arti-
cles & bon marché dont la réalisation
ne laisse qu’un tres faible bénéfice.

Cette derniére considération a bien
son importance, car, mat!gré les ef-
forts réels tentés actuellement par
Allemagne pour soutenir contre l’An-
gleterre une rivalité économique et
commerciale, le fait qu’elle est im-
puissante a réaliser des bénéfices no-
tables maintiendra de longtemps en-
core entre les deux pays une distance
presque infranchissable. Car, dirons-
nous avec un observateur remarqua-
ble des mouvements sociaux, «le but
véritable de la production n’est pas
de produire coutte que coute, d’expor-
tec malgré tout; le but véritable, il
faut bien le dire, est de gagner de l’ar-
gent. Le travail n’est rien s’il ne rap-
porte pas. On peut vendre 4 perte et
on peut vendre a gros bénéfice, et
cela n’est pas la méme chose. »

Une nouvelle preuve que ce n’est
pas la méme chose, nous la trouvons
encore dans le petit relevé de la revue
italienne ou la richessse moyenne de
Américain vient immédiatement a-
pres celle de PAnglais et bien au des-
sus de celle de l’Allemand, alors que
les Etats-Unis ont un commerce ex-
térieur plus faible que celui de 1l’Alle-
Magne.

Ii ne me paraft pas avoir tort jus-
jusqu’ici de considérer comme une 1é-
gende la redoutable rivalité allemande
dressée en face du mouvement écono-
mique anglais et cette petite course 4
travers les données rmgoureuses de
la statistique me permet de conclure
ceci.

La surabondance de capitaux sur le
marché financier franygais n'est pas un
indice de la richesse nationale, puis-
que le Francais ne vient qu’au quatri¢e-
me ranget apres l’Anylais, lAmé6ri-
cain et le Belge.

L’Angleterre tient le premier rang,
en Outre, au point de vue de la produc-
tion, du commerce, de la_ réalisation
des bénéfices «+t — pour tinir comme
j'ai commencé, — de la richesse.



Priére d’aviser 1l’administra-
tion de lagmoindre irrégularité
dans le w¥srvice du«cMATIN»«
afin qu’il y soit de suite remé-

id.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 13 SEPTEMBRE



Barométre 4 midi 760,8
minimum 22,8
Température maximum 32,3

Moyenne diurne de la température 27,3

Le ciel a ¢dté couvert toute la journée et
assez clair’ gh du soir. Le vent est deve-
nu frais depuis 9 h du matin ct a_ soufflé
de E et ESE et vers la meme heure le baro-
métre a cessé de baisser.

Ta depression cyclonique a dépassé
tle d’Haiti dans la nuit etse trouve aujour-
dhui au sud de la Jamaigue.

Halo et couronne lunaire.

Le barométre remonte.

J. SCHERER
Tombola d@’Eté

Vule retard apporté dins le réglemens
des cartes placées, on nous; prie d’annon-
cer que le tirage de la Tombola est renvoyé
au Dimanche, 22 Septembre.














——_

DERNIERE HEURE >




Departs « Surprise », sa jument, venant d’attein- etre ouze ‘Senta nehéres faute de ler
Hi arti le steamer Georgia avec dre sa septiéme année, miss Sophie tint a to De courant,
Mer est party i¢ ur: souhaitcr cet heureux anniversaire. Elle tne M: KF Mareelin Se- eee ON emplacement “is 8 Pug
les passa ers suivants Po sch, Mr et Mme Vita M B -B. Glenny, de Buffalo ; Mrs Kid- 4 . < ‘ , au-Prince, rue Penthiévre, mee
ap- i titien : Joep tesc %, der, Mrs kudwig, de New-York, ctc., 1 erétaire d' Etat des Fi- vingt pieds le fagade sur Soixante
Xercés Pierre emer Cai ant. Rose Hyp- servant la place d’honcur) s8-pctite jument. c a , * de profondeur, barné au nor pr ba dig
Gonaives: Clément Coicou, Celle-ci fut trés spirituclle, effrit. la patte, naneesvient d’étre char. [ree atest par Polynice Janvier, an
polite. ‘mangcea du sucre et daigaa agrécr sa part par Rouaney Bijou. au sud Dar bes gy

Cap: M. S. Halla.














portefeuille de



mes ; sur la mise a prix de

hte awe du birthday-cake ( gateau--d’anniversaire ) ; a du 2 | de
St parti aussi le s/s Constantia avee les_ ous. " repas fini elle fetourna 2 I’écurie ge ns I: , cinquante gourdes, chiffre fixé per
P Kingston: C: Fe. ‘Furnbu'l C. Simon ¢t ces dames au salon. Pintérieur en PEM PlacCe experts outre les charges de lenchivg
‘ Tease, anne — Aleibiad it la queue de agg chien ; Yeo Domperen |CYe eee ee a
Paul fs, eect Berhmann et en- | mice Sophie coupait | qu \ as c... AL| Ment du Geéner al Pierre | —_ v2 Une propricis sise a fone
? “ tons ! ib y adu progres ! o4) “at d -rince, rue de la Révolutio
Hier 4 2 heures est parti le sls Montréal “ ao Prog And e, FON Oque ° rues Bretagne et Normandie, mate
eppassners sarang pow el UR ee se mets Tait poncey i Re
Mime Leroy, sénateurs Magloire et Hi- | greet: Era eres: 6 MYA raf . 2S tee vin itt ae ‘ sixpoe tas
laire. A. J. Rouse, Sceur Antoinette, Frére' 1 nord et d Vouest par d‘iutres
Méade, Poujol et un enfant, Vve Clerm¢lie __. (Ss, ausud par les héritiers nett
Marsan, Mercilia, sénateur Laroche, J. J. 7

M. Manigat, Dépuré Narcés Leconte, Eléo-
nore Dagobert, Maria Grant, Mme Paul
Emile et enfant, Miles Carmélie Toussaint,

DEPECHES RECUES CE MATIN



Avjourd’hui, tout a dégénéré chez
nous, remarquent plaintivement nos
grands dons des mornes, Josilus Jn.

a Vest par ladile rue,de la Bévolak
[t exisle-sur limaAieuble unc

son en ruine et habitable ; sur la ming
& prix de trois ceats Zourdes, chiffre §.

Bictor Zaltron, Joscph Gabriel Augustin, Fin de Gréve Charles, riches imais ignorants et sans} xé par les experts outre les ch de
y ° , why %. \ . ; . , , . ‘ »

seuesseau Nai ea Emi van ie “y" _ Axvens 11 :—La plupart des onvri- | réve d’am“lioration nationale. Penchére, cy... tee ee es PB,

Saccen mero, Vituma Gerber, J ons des ports ontdécidé dereprendrele | Tout adégenéré de notre fertile ter- — 3° Une proprict! sise a Porkig.

Ported Paix : Dre Ed. Roy, Mr ct Mme. ‘avail Inndi au tarifqaileurest offert|Toir jusyu’a nos ministres | eléma- Prince, rue dela Révolution, silace dans
C ducei. Clecc; Je: ; Maxi fn Joseph, Mr Dar les Gompagnies de navigation ; que Epamiioudas vabasterte ne c@lune cour, taquetle mesure vi
’ ercie jean, ’ Qo ’ , ait plus tauer au coin des rues POUL Hieds de fuerde s atre vine

° ' 8.500 d’entre eux refusent encore d’ac- I le pleds de Tagade sur qaatre vingt ena
Etienne M. Lara, Mr et Mme Pascal Elie, ses convictions et pour VPamour des! { °

No¢mie Joseph et enfant, sceurs Lucien et :
Victoire, Mme Emile Nelson, Louise Médé. :
Porto-Rico : J.B. Newell, M. ct Mme.
homasset et enfant, B. Thomasset. '
St-Thomas Maria Wovds.

Les Variétés

Le numéro de Septembre de cette excel- |
lente Revue littéraire parait aujourd'hui |
avec des matiéres trés intéressantes et qui
plairont beaucoup aux lecteurs port-au-
princiens.

En voici jle sommaire :

Haitiens par Francois Moise.

Notes et Impressions ; Jean Mathieu,
bo .. My sdul, my heart and -I. @harles Moravia

Les yeux de ma mie: Wesley Richard, |

Asservissement + W. R.

Etudes et Portraits: Journalistes haitiens
M.Clément Magloire, par Marceau Lecorps. |

PLotes du ACois : Louis Mauras :

@a Banque et le gouvernement, Les Dis- |
parus, Autour de la Politique, etc etc.

Poéme en Prose par V. L.

Nous en recommandons la lecteure 4
nos abonnés. |
Ligne Hollandaise
Le Prins Willem II est entrd hier avec
les passagers suivants : |
Cayes : Mine Marguerite Théard, Sé-|
Vaetus Rameau, Georges Séjourné, Jo-
seph Dweck, C. C. Freye, F. Chenet,
Carida Etienne et enfant, Saintilus Ro- |
zau.
Jerémie > H. Silvera, Thomas Dégrafl.
Cayemitte, Thalés Samson, Legagneur,
U. Germain, Me et Mme Cantave, Ma- |



rie Lise Noel, Raphél Risery, Mme L. aife ini , : Fruits comme tutrice légate des minenry ae
Blanchard et enfaat. ’ aits j ifs venant d dessa et ive phie- Cafe théenes, Frédérique, Gailfaums,. De
Il est reparti_ce matin avec M. Al-|tigra roumaine. Les autorités ont 1/2 Vin Alice ct ioe wk at pee
fred Legendre pour St-Mare et Frére| gonné des instructions formelles de ne Piihce, ayant our avocat Me J.
Gonzalés pour vecee pas cs laisser passer en territoire, VENTE PARLICITATION rité, au cabine du quel 4 Port-au,
u ¥). -———

Nous apprenons la mort de Ducasse
Dupreus, employé & Ia Chambre des
Comptes, décédé hier soir.— Ses funé-
railles auront lieu cet aprés-midi.

Nos condoléances 4 sa famille.

Une Excentricité Américaine
Miss Sophie Curtis est fort riche, et trés
bien vue dans la société Américaine. Ses
réceptions sont fastueuses et toujours em-
preintes d'une originalité qui, pour n‘étre
pas frappée au coin du bon godt, n’en fait

: , . ’ : me Pour plus amples renseignemen
moins pamer d’aise toutes ses invitées. | blessés. es pertes da l’ennemi sont|frant et dernier enchérisseur des im-|d,; ° Hogarth, notstt?
Os rl rie i oe | dann Ries bids Slvnie gu Sik‘ lderart a Rota Hee

Caf Waiti

.Cepter ce tarif.

Un Yatch impérial qui échoue

Ilana». Finlande 41 La vacht
Impérial russe « Standart » ayant a

bord Je Tzar , la Tzarine et leur fa-
‘mille est &échouée sur les roches au

large d’Horsoe ; le yatch impérial ne
semble pas en danger. I! est entou-
ro ds 7 torpilleurs qui lescortent de-
puis |» commencement de sa croisiére
dans Irs eaux finlandaises.

Nouvelles Diverses
Pants 12 :— Rente 94,90.— Havre:
Cap 42,50. — Café Pue-to-
CGabalito 48, — ° :
1officiel publie un décret aux ter-

mes duquel les généraux de brigade

Lefévre. membre des comités techni-
quos d’Etat-Major et des troupes co-

loviales, et Lasserre, commandant de

la brigade d’artillerie coloniale sont
nommés membres du Comité consul-

_tatifdes Colonies. -— Le géaéral de

brigade Lombard continne a faire par-
tie dia Comité a titre de Directeur des
troupes coloniales.
Les généraux de brigade Prévost et
Serot passent au cadre de réserve.
Massacre de Juifs

VIENNE 12: <— D’aprés les détails
recus ici, le massacre des juifs a Kits-
cheneff, le 8, la populace aprés avoir
commis lesderniers outrages mit le feu
& plusieurs chantiers et jetérent les
juifs dans les flammes. La police resta
passive pendant l’émeuto. °

BucarestT 12 : — Nombre de réfy-

Un télégramme du Général Drude

Panis 12: — le général Picquart a
regu du général Drade un télégram-
me lui annoncant que grace 4 un fort
brouillard, les troupes ont pu surpren-
dre le camp maure 4 Tuddert qui a
été bralé. Les Maures se sont enfuis
en désordre vers les montagnes pour-
suivis par un feu noarri de l’artillerie
et les obus du cruiseur « Gloire ». Les
francais ont eu un homme tué et 46



phrases.

La terre, hitias, ue produit plas com-
Me wulrefois au centuple des vermes
qi’on lui contie ct tes Ministres ne

qu’ils servent, ni enversS eux-inemes.

Autrefois Liautaud) Etheéart, suivant
la croyance populaire, pouvait arréter
les Comeétes, abjourd hui nous voyons
des Ministres faire si peu
voirs que le vent balute, a grandes
soutlées, le fatrus des rues et l’empor-
te au diable vauvert ou, ce qui est
pis, le jette comme un impur eneens a
a figure des pauvies cituyens. qui
n’en peuvent plus.

Sil n’y est mis souvent bon ordre,

meme nos imposants lravane publies | . i
ete . aux droits de Etat et par un pa
contne be

seront ébrunlés, tournotront

des yens ivures et sombreronut dans Ja} commun ;

plus pitoyable des chutes.

wvardent plus de scrupules envers ceux |

leurs de-| jen

;de profondeur avec passage au nord
/Ouesl pour sortiv sur t dite rue ; elle
est bornée au nord par Albert Bien ae
/mé, uu sud pur Pierre Elie, 4 lest par
une cour, a lVouest par Banks. Se
Pimmeuble est batie une maison base
ide deux piéces, couverte en tdle, ayant
| galerie au nord, sur la mise 4 prixé
deux cent cinquante gourdes, chiffre f
|xé par les experts, outre les chargesé
chere ,cy....-.... Ee

— 4> Un emplacement a P
Prince, rune « Calin Ceatime » ’
rant soixante six piels au sud, jose
Vingt quinze pieds a Vest ,gingaante
cing pi'ds au nord, ét soixinte quatre
pieds a Pouest: borné au nord par Seb
fise Jean Philippe, au sud par Cadeaa,

a Vest par les fossés « be
dechéne » et a louest par le chemia

Et ce sera une débacle sans no.n que de «Calin Centime » ; Sur la mise
pourrait seuleconvenablement déciire les trols ponts gourles, shar os de ree
la prose flamboyante et ricanante de|'@5.experts, outre les charg P30

Boisrond Tonnetrre....



zs otel Kelley.

DEJEUNER DU 14 SEPTEMBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon de France glace
Courtbouillon de sarde a PEspagnole
Cotelettes de mouton aux sotssons
Filet mignon aux pommes nouvelles
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la eréole
Créme a la vanille

En vertu de trois
tids du tribunal Civi
portant les dates des 27 Mai, 13 juillet
1906 et 22 Aout 1907, ordonnaat la ven-
te des immeubles des communautés en
succession
de Neiphile Josaphat ;

Il sera procédé le lundi que l’on coinp-
tera 16 Septembre courant, 410 heures
du matin, en étude de Me Jh. Henry
Hogarth, notairea Port-au-Prince, com-
mis 4 cet effet, d la venle au plus of-

jugements onregis-
1 de Port-au-Prince

chére, cy

—3°> Et une tannerie meécaniqe
uvec tubes «de rechange pouvant
vendus séparément de la propriété ;
lu mise a prix de deus mille cing ot
dollars or américains, chilfee fizépt
les experts outre les charges de Pench
FO, CY. cece eee wee ee PM

A la requéle de Ja Veuve Mi!fort J
phat, proprigtaire, demeuraut ct dom
ciliée au Port-au-Prince ; agissantt
en son nom personnel comme commpr
ne en









elle fait élection de domicile,
ta Révotation no 27, Le sieut Tul
1, demearaint 4 Purt-au-Princg, :

sep u-Prj uk
subrogé tuteur des dits minears ,..nat

Coatre 1° Je sieur Albéric Elie, m8

Milfort Josaphat et du chef|@!" cause pour Vautorisation marilas

2> la dame Albéric Elie et 3 ° le steer
Abner Josaphat, les trois propriétai®
demeurant et domiciliés au Porte®
Prince, ayant pout avocat Me
Oreste, demeurant a Port-au-Prince.

ts, &

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De1a9: en 6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une valeur chacun de 2 dol-

lars, avec cartes postales illustrées.
De td 233:: en 24
lices d’une valeur

chacun de 4 dollars.

Le 43* lot est une lampe-suspension de luxe, A deux foyers, 4 gazoltine
et manchon incandescent, d’une valeurde 14 dollars.

Le 44° lot cst un gramophone 4 double usage (disques et cylindres de
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toutes dimensions existantes
totale de 40 dollars.

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d’une valeur totale de 70 dollars.

La répartition des lots se feraen commengant par les lots infériears, et
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Port-au-Prince, 4 Septembre 1907.



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Full Text


4 ANNEE, N° 139

PORT-AU-PRINCE (nai?)



MUTILATED

SAMEEDI, 14 SEPTEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

pan MOIS Une Gourde D’avaNnce

D&PARTEMENTS & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.



DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
“mois et sont payables d’avance -

Les manuscrits insérés ou non pe sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal, s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



LUNDI:

LA BANQUE & L’Erar.



~ VARGENT SANS” LA RICHESSE

Une opinion qui a le donde _ rallier| Ment prospéres, il faut citer l’Angle-

facilement les suffrages veut que la
France suit le pays le plus riche du
monde ; cette opinion § s’adjoint, 3
ttrede conséquence probablement,
icette autre que la faculté d’épargne
da Francais dépasse de beaucoup cel-
le de tour les actres peuples.

Je ne suis pas loin de partager la
conde de ces opinions et il est de
fitque le peuple frangais est celui
qui économise avec le plus d’achar-
hement : la réputation du bas de laine
gaulois est certes bien justifiée.

Lacause de ce phénoméne a été
Minutieusement dégagée par M. lDe-
Molins, dont on peut lire les trés sug-
festives pages consacrées a ce chapi-
te dans le volume « A quoi tient la
upériorité des Anglo-Saxons» que le
Matin vient de mettre en vente pour
fompte de la Librairie de Paris.

Lephénoméne lui-méme a été jugé
ta symptéme passablement inquié-
lant, car il est une des conséquences

la tendance des peuplvs latins au
Soindre effort possible : il est certain
qae l'on économise en France afin de
tubstituer la plus possible l’action du
Capital graduellement amassé 4 l’ac-
ton individuelle. L’épargne du Fran-

86 Convertit habituellement en ti-

6 rente, en obligations et actions
Ustrielles, en un mot, en effets de
Prtefeuille rapportant = intéréts et
co placement qui paratt avantageux.
daa, ce qui explique que le marché
ee ncier de France soit le plus riche

Monde et que la Bourse de Paris
®t celle of se traitent lea affaires 4

t @ les plus considérables.

Y a ainsi en France surabondan-
ev de capitaux et la Balgique partage
ten, la France cette situation qui,
festa tO08 levoir, n’est pas une mani-
. tion de la prospérité économique

Commerciale d'un pays.

Yous 8enre de prospérité, nous le sa-
us, c'est chez les Anglo-Sa-

Qa'il faut aller le chercher : au
Tang des pays industrielle-

terre et les Etats-Unis. Voici, d@’aprés
une revue économique italieune, quel-
le serait la richesse comparée des
principaux pays, basée sur la riches-
se moyenne de chaque habitant :

Angleterre, 6.993 francs par habi-
tant; Ktats-Unis, 6159; Reigignua
9.602 ; France, 5.492; Suisse, 3.383 ;
Allemagne, 2.622 ; Suede, 2.336; Ita-
lie, 2.003 : Autriche-Hongrie, 1.959.

Le fait de la surabondance de capi-
taux en France et en Belgique, joint a
cette constatation que |l’Angleterre et
les Etats-Unis viennent avant elles
dans I’énumération basée sur _ la ri-
chesse, nous donne déja la clef d'un
phénoméne social de la plus haute
importance signalée tout récemment
par M. Paul Descampe: il s’agit de l’ex-
pansion anglo-saxonne.

Tandis que le capitaliste frangais,
grand ou petit, place son argent dans
de vastes sociétés anonymes lancées
par les banques et les agents d’affai-
res, Vindustriel anglo-saxon vient,
lui, recueillir sa part de l’argent fran-
cais disponible et l’engage dans des
entreprises qu'il administre directe-
ment et personnellement. « C’est pour-
quoi, ilest moins souvent trompé, et
c’est pourquoi ses affaires réussissent.
Les Continentaux, plus apathiques,
trouvent plus commode de faire fruc-
tifier leur argent par les autres et sou-
vent ils perdent leur argent; les An-
glo-Saxons_ préférent surveiller eux-
mémes I’emploi de leur argent, cé qui
donne plus de tracas, mais moins de
déboires. Tel est le secret de cette
nouvelle forme de leur supériorité. »

s@

ue je reproduis ci-des-

Le relevé
non-seulement

sus met |’Allemagne,
aprés l’Angleterre, les Etats-Unis,
mais encore apres ia Belgique, la
France et la Suisse, dans l’ordre de la
richesse décroissante.

Il ne faudrait pas se hater d’en con-
clare que |’Allemagne a une situation

économique et commerciale inférieure
a celle de ces pays: on s’exposerait
airetomber dans la méme erreur qui
fait croire que la France est plus riche
que les autres pays parce qu'il s’y
brasse plus d'affaires.

Le commerce extérieur de PAllema-
gne s’est élevé en 1906 a 18 milliards
de francs et dépasse, non pas de beau-
coup, il esi vrai, celui de la France;
mais enfin il le dépasse. Si la richesse
de l’Allemand, évaluée par téte d’ha-
bitant ne s’éléve qu’A 2.622 francs
tandis que celle du’ Francais est de
5.492 francs, c’est qu'il faut tenir
compte-de ce fait qua Vindustrie alle-
mande est presque totalement spé-
cialisée dans la fabrication des arti-
cles & bon marché dont la réalisation
ne laisse qu’un tres faible bénéfice.

Cette derniére considération a bien
son importance, car, mat!gré les ef-
forts réels tentés actuellement par
Allemagne pour soutenir contre l’An-
gleterre une rivalité économique et
commerciale, le fait qu’elle est im-
puissante a réaliser des bénéfices no-
tables maintiendra de longtemps en-
core entre les deux pays une distance
presque infranchissable. Car, dirons-
nous avec un observateur remarqua-
ble des mouvements sociaux, «le but
véritable de la production n’est pas
de produire coutte que coute, d’expor-
tec malgré tout; le but véritable, il
faut bien le dire, est de gagner de l’ar-
gent. Le travail n’est rien s’il ne rap-
porte pas. On peut vendre 4 perte et
on peut vendre a gros bénéfice, et
cela n’est pas la méme chose. »

Une nouvelle preuve que ce n’est
pas la méme chose, nous la trouvons
encore dans le petit relevé de la revue
italienne ou la richessse moyenne de
Américain vient immédiatement a-
pres celle de PAnglais et bien au des-
sus de celle de l’Allemand, alors que
les Etats-Unis ont un commerce ex-
térieur plus faible que celui de 1l’Alle-
Magne.

Ii ne me paraft pas avoir tort jus-
jusqu’ici de considérer comme une 1é-
gende la redoutable rivalité allemande
dressée en face du mouvement écono-
mique anglais et cette petite course 4
travers les données rmgoureuses de
la statistique me permet de conclure
ceci.

La surabondance de capitaux sur le
marché financier franygais n'est pas un
indice de la richesse nationale, puis-
que le Francais ne vient qu’au quatri¢e-
me ranget apres l’Anylais, lAmé6ri-
cain et le Belge.

L’Angleterre tient le premier rang,
en Outre, au point de vue de la produc-
tion, du commerce, de la_ réalisation
des bénéfices «+t — pour tinir comme
j'ai commencé, — de la richesse.



Priére d’aviser 1l’administra-
tion de lagmoindre irrégularité
dans le w¥srvice du«cMATIN»«
afin qu’il y soit de suite remé-

id.

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 13 SEPTEMBRE



Barométre 4 midi 760,8
minimum 22,8
Température maximum 32,3

Moyenne diurne de la température 27,3

Le ciel a ¢dté couvert toute la journée et
assez clair’ gh du soir. Le vent est deve-
nu frais depuis 9 h du matin ct a_ soufflé
de E et ESE et vers la meme heure le baro-
métre a cessé de baisser.

Ta depression cyclonique a dépassé
tle d’Haiti dans la nuit etse trouve aujour-
dhui au sud de la Jamaigue.

Halo et couronne lunaire.

Le barométre remonte.

J. SCHERER
Tombola d@’Eté

Vule retard apporté dins le réglemens
des cartes placées, on nous; prie d’annon-
cer que le tirage de la Tombola est renvoyé
au Dimanche, 22 Septembre.











——_

DERNIERE HEURE >




Departs « Surprise », sa jument, venant d’attein- etre ouze ‘Senta nehéres faute de ler
Hi arti le steamer Georgia avec dre sa septiéme année, miss Sophie tint a to De courant,
Mer est party i¢ ur: souhaitcr cet heureux anniversaire. Elle tne M: KF Mareelin Se- eee ON emplacement “is 8 Pug
les passa ers suivants Po sch, Mr et Mme Vita M B -B. Glenny, de Buffalo ; Mrs Kid- 4 . < ‘ , au-Prince, rue Penthiévre, mee
ap- i titien : Joep tesc %, der, Mrs kudwig, de New-York, ctc., 1 erétaire d' Etat des Fi- vingt pieds le fagade sur Soixante
Xercés Pierre emer Cai ant. Rose Hyp- servant la place d’honcur) s8-pctite jument. c a , * de profondeur, barné au nor pr ba dig
Gonaives: Clément Coicou, Celle-ci fut trés spirituclle, effrit. la patte, naneesvient d’étre char. [ree atest par Polynice Janvier, an
polite. ‘mangcea du sucre et daigaa agrécr sa part par Rouaney Bijou. au sud Dar bes gy

Cap: M. S. Halla.














portefeuille de



mes ; sur la mise a prix de

hte awe du birthday-cake ( gateau--d’anniversaire ) ; a du 2 | de
St parti aussi le s/s Constantia avee les_ ous. " repas fini elle fetourna 2 I’écurie ge ns I: , cinquante gourdes, chiffre fixé per
P Kingston: C: Fe. ‘Furnbu'l C. Simon ¢t ces dames au salon. Pintérieur en PEM PlacCe experts outre les charges de lenchivg
‘ Tease, anne — Aleibiad it la queue de agg chien ; Yeo Domperen |CYe eee ee a
Paul fs, eect Berhmann et en- | mice Sophie coupait | qu \ as c... AL| Ment du Geéner al Pierre | —_ v2 Une propricis sise a fone
? “ tons ! ib y adu progres ! o4) “at d -rince, rue de la Révolutio
Hier 4 2 heures est parti le sls Montréal “ ao Prog And e, FON Oque ° rues Bretagne et Normandie, mate
eppassners sarang pow el UR ee se mets Tait poncey i Re
Mime Leroy, sénateurs Magloire et Hi- | greet: Era eres: 6 MYA raf . 2S tee vin itt ae ‘ sixpoe tas
laire. A. J. Rouse, Sceur Antoinette, Frére' 1 nord et d Vouest par d‘iutres
Méade, Poujol et un enfant, Vve Clerm¢lie __. (Ss, ausud par les héritiers nett
Marsan, Mercilia, sénateur Laroche, J. J. 7

M. Manigat, Dépuré Narcés Leconte, Eléo-
nore Dagobert, Maria Grant, Mme Paul
Emile et enfant, Miles Carmélie Toussaint,

DEPECHES RECUES CE MATIN



Avjourd’hui, tout a dégénéré chez
nous, remarquent plaintivement nos
grands dons des mornes, Josilus Jn.

a Vest par ladile rue,de la Bévolak
[t exisle-sur limaAieuble unc

son en ruine et habitable ; sur la ming
& prix de trois ceats Zourdes, chiffre §.

Bictor Zaltron, Joscph Gabriel Augustin, Fin de Gréve Charles, riches imais ignorants et sans} xé par les experts outre les ch de
y ° , why %. \ . ; . , , . ‘ »

seuesseau Nai ea Emi van ie “y" _ Axvens 11 :—La plupart des onvri- | réve d’am“lioration nationale. Penchére, cy... tee ee es PB,

Saccen mero, Vituma Gerber, J ons des ports ontdécidé dereprendrele | Tout adégenéré de notre fertile ter- — 3° Une proprict! sise a Porkig.

Ported Paix : Dre Ed. Roy, Mr ct Mme. ‘avail Inndi au tarifqaileurest offert|Toir jusyu’a nos ministres | eléma- Prince, rue dela Révolution, silace dans
C ducei. Clecc; Je: ; Maxi fn Joseph, Mr Dar les Gompagnies de navigation ; que Epamiioudas vabasterte ne c@lune cour, taquetle mesure vi
’ ercie jean, ’ Qo ’ , ait plus tauer au coin des rues POUL Hieds de fuerde s atre vine

° ' 8.500 d’entre eux refusent encore d’ac- I le pleds de Tagade sur qaatre vingt ena
Etienne M. Lara, Mr et Mme Pascal Elie, ses convictions et pour VPamour des! { °

No¢mie Joseph et enfant, sceurs Lucien et :
Victoire, Mme Emile Nelson, Louise Médé. :
Porto-Rico : J.B. Newell, M. ct Mme.
homasset et enfant, B. Thomasset. '
St-Thomas Maria Wovds.

Les Variétés

Le numéro de Septembre de cette excel- |
lente Revue littéraire parait aujourd'hui |
avec des matiéres trés intéressantes et qui
plairont beaucoup aux lecteurs port-au-
princiens.

En voici jle sommaire :

Haitiens par Francois Moise.

Notes et Impressions ; Jean Mathieu,
bo .. My sdul, my heart and -I. @harles Moravia

Les yeux de ma mie: Wesley Richard, |

Asservissement + W. R.

Etudes et Portraits: Journalistes haitiens
M.Clément Magloire, par Marceau Lecorps. |

PLotes du ACois : Louis Mauras :

@a Banque et le gouvernement, Les Dis- |
parus, Autour de la Politique, etc etc.

Poéme en Prose par V. L.

Nous en recommandons la lecteure 4
nos abonnés. |
Ligne Hollandaise
Le Prins Willem II est entrd hier avec
les passagers suivants : |
Cayes : Mine Marguerite Théard, Sé-|
Vaetus Rameau, Georges Séjourné, Jo-
seph Dweck, C. C. Freye, F. Chenet,
Carida Etienne et enfant, Saintilus Ro- |
zau.
Jerémie > H. Silvera, Thomas Dégrafl.
Cayemitte, Thalés Samson, Legagneur,
U. Germain, Me et Mme Cantave, Ma- |



rie Lise Noel, Raphél Risery, Mme L. aife ini , : Fruits comme tutrice légate des minenry ae
Blanchard et enfaat. ’ aits j ifs venant d dessa et ive phie- Cafe théenes, Frédérique, Gailfaums,. De
Il est reparti_ce matin avec M. Al-|tigra roumaine. Les autorités ont 1/2 Vin Alice ct ioe wk at pee
fred Legendre pour St-Mare et Frére| gonné des instructions formelles de ne Piihce, ayant our avocat Me J.
Gonzalés pour vecee pas cs laisser passer en territoire, VENTE PARLICITATION rité, au cabine du quel 4 Port-au,
u ¥). -———

Nous apprenons la mort de Ducasse
Dupreus, employé & Ia Chambre des
Comptes, décédé hier soir.— Ses funé-
railles auront lieu cet aprés-midi.

Nos condoléances 4 sa famille.

Une Excentricité Américaine
Miss Sophie Curtis est fort riche, et trés
bien vue dans la société Américaine. Ses
réceptions sont fastueuses et toujours em-
preintes d'une originalité qui, pour n‘étre
pas frappée au coin du bon godt, n’en fait

: , . ’ : me Pour plus amples renseignemen
moins pamer d’aise toutes ses invitées. | blessés. es pertes da l’ennemi sont|frant et dernier enchérisseur des im-|d,; ° Hogarth, notstt?
Os rl rie i oe | dann Ries bids Slvnie gu Sik‘ lderart a Rota Hee

Caf Waiti

.Cepter ce tarif.

Un Yatch impérial qui échoue

Ilana». Finlande 41 La vacht
Impérial russe « Standart » ayant a

bord Je Tzar , la Tzarine et leur fa-
‘mille est &échouée sur les roches au

large d’Horsoe ; le yatch impérial ne
semble pas en danger. I! est entou-
ro ds 7 torpilleurs qui lescortent de-
puis |» commencement de sa croisiére
dans Irs eaux finlandaises.

Nouvelles Diverses
Pants 12 :— Rente 94,90.— Havre:
Cap 42,50. — Café Pue-to-
CGabalito 48, — ° :
1officiel publie un décret aux ter-

mes duquel les généraux de brigade

Lefévre. membre des comités techni-
quos d’Etat-Major et des troupes co-

loviales, et Lasserre, commandant de

la brigade d’artillerie coloniale sont
nommés membres du Comité consul-

_tatifdes Colonies. -— Le géaéral de

brigade Lombard continne a faire par-
tie dia Comité a titre de Directeur des
troupes coloniales.
Les généraux de brigade Prévost et
Serot passent au cadre de réserve.
Massacre de Juifs

VIENNE 12: <— D’aprés les détails
recus ici, le massacre des juifs a Kits-
cheneff, le 8, la populace aprés avoir
commis lesderniers outrages mit le feu
& plusieurs chantiers et jetérent les
juifs dans les flammes. La police resta
passive pendant l’émeuto. °

BucarestT 12 : — Nombre de réfy-

Un télégramme du Général Drude

Panis 12: — le général Picquart a
regu du général Drade un télégram-
me lui annoncant que grace 4 un fort
brouillard, les troupes ont pu surpren-
dre le camp maure 4 Tuddert qui a
été bralé. Les Maures se sont enfuis
en désordre vers les montagnes pour-
suivis par un feu noarri de l’artillerie
et les obus du cruiseur « Gloire ». Les
francais ont eu un homme tué et 46



phrases.

La terre, hitias, ue produit plas com-
Me wulrefois au centuple des vermes
qi’on lui contie ct tes Ministres ne

qu’ils servent, ni enversS eux-inemes.

Autrefois Liautaud) Etheéart, suivant
la croyance populaire, pouvait arréter
les Comeétes, abjourd hui nous voyons
des Ministres faire si peu
voirs que le vent balute, a grandes
soutlées, le fatrus des rues et l’empor-
te au diable vauvert ou, ce qui est
pis, le jette comme un impur eneens a
a figure des pauvies cituyens. qui
n’en peuvent plus.

Sil n’y est mis souvent bon ordre,

meme nos imposants lravane publies | . i
ete . aux droits de Etat et par un pa
contne be

seront ébrunlés, tournotront

des yens ivures et sombreronut dans Ja} commun ;

plus pitoyable des chutes.

wvardent plus de scrupules envers ceux |

leurs de-| jen

;de profondeur avec passage au nord
/Ouesl pour sortiv sur t dite rue ; elle
est bornée au nord par Albert Bien ae
/mé, uu sud pur Pierre Elie, 4 lest par
une cour, a lVouest par Banks. Se
Pimmeuble est batie une maison base
ide deux piéces, couverte en tdle, ayant
| galerie au nord, sur la mise 4 prixé
deux cent cinquante gourdes, chiffre f
|xé par les experts, outre les chargesé
chere ,cy....-.... Ee

— 4> Un emplacement a P
Prince, rune « Calin Ceatime » ’
rant soixante six piels au sud, jose
Vingt quinze pieds a Vest ,gingaante
cing pi'ds au nord, ét soixinte quatre
pieds a Pouest: borné au nord par Seb
fise Jean Philippe, au sud par Cadeaa,

a Vest par les fossés « be
dechéne » et a louest par le chemia

Et ce sera une débacle sans no.n que de «Calin Centime » ; Sur la mise
pourrait seuleconvenablement déciire les trols ponts gourles, shar os de ree
la prose flamboyante et ricanante de|'@5.experts, outre les charg P30

Boisrond Tonnetrre....



zs otel Kelley.

DEJEUNER DU 14 SEPTEMBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon de France glace
Courtbouillon de sarde a PEspagnole
Cotelettes de mouton aux sotssons
Filet mignon aux pommes nouvelles
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la eréole
Créme a la vanille

En vertu de trois
tids du tribunal Civi
portant les dates des 27 Mai, 13 juillet
1906 et 22 Aout 1907, ordonnaat la ven-
te des immeubles des communautés en
succession
de Neiphile Josaphat ;

Il sera procédé le lundi que l’on coinp-
tera 16 Septembre courant, 410 heures
du matin, en étude de Me Jh. Henry
Hogarth, notairea Port-au-Prince, com-
mis 4 cet effet, d la venle au plus of-

jugements onregis-
1 de Port-au-Prince

chére, cy

—3°> Et une tannerie meécaniqe
uvec tubes «de rechange pouvant
vendus séparément de la propriété ;
lu mise a prix de deus mille cing ot
dollars or américains, chilfee fizépt
les experts outre les charges de Pench
FO, CY. cece eee wee ee PM

A la requéle de Ja Veuve Mi!fort J
phat, proprigtaire, demeuraut ct dom
ciliée au Port-au-Prince ; agissantt
en son nom personnel comme commpr
ne en









elle fait élection de domicile,
ta Révotation no 27, Le sieut Tul
1, demearaint 4 Purt-au-Princg, :

sep u-Prj uk
subrogé tuteur des dits minears ,..nat

Coatre 1° Je sieur Albéric Elie, m8

Milfort Josaphat et du chef|@!" cause pour Vautorisation marilas

2> la dame Albéric Elie et 3 ° le steer
Abner Josaphat, les trois propriétai®
demeurant et domiciliés au Porte®
Prince, ayant pout avocat Me
Oreste, demeurant a Port-au-Prince.

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De1a9: en 6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une valeur chacun de 2 dol-

lars, avec cartes postales illustrées.
De td 233:: en 24
lices d’une valeur

chacun de 4 dollars.

Le 43* lot est une lampe-suspension de luxe, A deux foyers, 4 gazoltine
et manchon incandescent, d’une valeurde 14 dollars.

Le 44° lot cst un gramophone 4 double usage (disques et cylindres de
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toutes dimensions existantes
totale de 40 dollars.

Le 45° lot est un gramophone 4 disques, haut modéle, avec

d’une valeur totale de 70 dollars.

La répartition des lots se feraen commengant par les lots infériears, et
;il y aura un lot par6 bulletins.

Les 3 derniers lots supérieurs seront répartis 4 raison d@’un lot par 16
bulletins sur les 48 bulletins restants.

Apres le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
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