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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00137
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 13, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4» ANNEE, Ne 135
ABONNEMENTS :
pan MOIS Une Gourde D AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste ea sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
UTILITE & ASSISTANCE
“;Vous avez sans doute lu hier , notre
entrefilet Pauures & Mendiants et vous
avez vu dans toute sa simplicité l’ccu-
vre d’assistance et de nécessi.é socia-
les que nous projetons de réaliser. _
Ce n’est pas pour faire du bruit
autour du projet que je lui con-
sacre aujourd'hui la vedette du Matin,
mais uniquemeut parce qu'il consti-
tae, n’anticipons pas—, parce qu'il
constituera, quand il aura été réalisé,
la démonstration d’une idée que nous
avons constamment mise en relief:
Vefficacité de l’action individuelle dans
Yeuvre de progres social.
Lihistorique de la chose peut tenir
en tres peu de mots.
Une série d’articles du Matin sur la
n dorganiser’ l’assistance, sur
notre capacicé & venir en aide, sur le
danger moral et sanitaire que fait cou-
tir 4 la population Port-au-Princienne
lalibre circulation des mendiants,
pauvres et malingreux surtout, sur la
teuse situation enfin de l’Hospice
Mmunal de Saint-Vincent de Paul,
oat trouvé un écho dans Il’Ame sen-
tiblede M. Métellus Banott et celui-ci
est venu se mottre a notre disposition
€ pour ce qu'il y a 4 faire »
fui donc a reproché aux articles
ds journaux d'etre irnpuissants et inu-
tiles ?La germination et la féconda-
on des idées que sament ces gran-
€8 voix publiques, sont lentes par-
84se manifester, mais leurs effets
font srs. La prédication d’ailleurs
t partie de l’action et c’est surtout
U journal qu’il eet vrai et juste de
© que bien parler est bien agir.
f, voici le petit projet que nous
&Yons ruminé et qui se trouve en as-
%z bonne voie de réalisation.
‘Ous devons commencer par sup-
er les familles de refuser catégori-
(Wement "auméne aux malingreux
bares qui proménent hideusement
hant Plaies par les rues. C’est un
fait le-coeur irrésistible qui nous leur
plus souvent tendre la main,
* Cest aussi le désir de les voir s’en
Cette plus vite.
porte 6xclusion du seuil de nos
est le premier moyen de leur
———— ===
PORT-AU-PRINCE (naitr)
Le Wali
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
rendre facile la route de l’hospice, car
hospitaliser ces gens n’est pas chose
aisée, nous allonstout de suite voir
pourquoi.
Les recettes qui assurent actuelle-
ment le fonctionnement de l’Hospice
Communal sont: une subvention
mensuelle budgétaire de 300 gourdes
a partir de l’exercice administratif
1907-1908, c’est-a-dire a partir d’oc-
tobre prochain ; et le produit de l’im-
pot qui frappe les voitures publiques
et privées. Cette derniére recette, d’a-
prés des informations venues de |’Ho-
tel Communal méme, peut s’élever
annuellement 4 5.000 gourdes environ
Elle est loin d’étre exactement et ré-
guli¢rement payée ; mais elle peut re-
Présenter une recette mensuelle de
400 guourdes qui, ajoutées aux 300
gourdes de subvention, assurent 4
’établissement une recette totale de
700 gourdes.
Si de ce chiffre nous déduisons les
frais de perception et de recouvre-
ment et les frais mensuels de l’éta-
blissement et en évaluant le tout an
tiers environ de Ja recette, c’est moins
que 500 gourdes qui restent pour l’en-
tretien des internés.
Or, il faut bien affecter au moins
20 gourdes pour entretenir chacun de
ces miséreux, de sorte que toute la
capacité de la Société des Zétatrices
de Saint-Vincent de Paul se réduit a
’internement d’une vingtaine de pau-
vres.
Joignez & cela les difficultés du re-
ecouvrement, lirrégularité des paie-
ments, les expédients de toutes sortes
aaxquels ces Dames sont obligées d’a-
voir recours pour faire face 4 la né-
cessité quotidienne de donner 4 man-
ger Aces pensionnaires et vous vous
rendrez comple que leur régime ac-
tunel, quiest de quatre gourdes par mois
et par téte, est encore un témoignage
de bonne volonté; vous vous convain-
crez également que des créatures hu-
maines, si infimes qu’elles puissent
étre,ne sont pas tro reprochables de
fuir une hospitalisation qui leur pro-
met ane alimen
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
tation insuffisante, la
———
LE
|
:
eo ee ee
ee me ee eee ew oo
a
a
7
VENDREDI, 13 SEPTEMBRE 1907.
ee
NUMERO 10) CENTIMES,
Les abor:ne ments partent du rer. et du rs de chaque
niois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou noo ae soat pas remia,
privation permanente de viande et des public qu’ils créent par leur seule
fournitures pharmaceutiques absolu-; présence. Les autres viendraient apres.
ment nulles.
La subvention mensuelle de Etat et |
abandon total fait par le Conseil Com-
im inalde l’impot sur les voitures, don-
nent la mesure du concours de ces
communautés. Les faits nous indiquent
amplement que le montant de ces
concours pécuniaires, ainsi que lirré-
gularité de leur percepticn, sont in-
suffisants pour le bon fonctionnement
de l’asile.
Voila pourquoi ine peut pas mar-
cher et voici comment il pourrait peut-
étre marcher.
e
ss
Je ne crois pas disproportionné aux
recettes normates d’une famille hai-
tienne de s’astreindra 4 une auméne
volontaire et hebdomadaire — et aus-
si minimum — de 25 centimes, quand,
au bout d’un acte de bienfaisance et
d’utilité sociale, se trouve le plaisir
d’étre débarassé du spectacleafligeant
de plaics profondément envenimées.
En fixant 4 une moyenne de cin-
quante le nombre des maisons dont
se compose le commun des quartiers
port-au-princiens et en multipliant ce
nombre par 25, nous obtenons un fo-
tal hebdoinadaire de P 12.50, et men-
suel de P. 50 par quartier. Si seule-
ment nous pouvious compter sur une
vingtaine de quartiers, ce serait une
obole collective de 1.000 gourdes par
mois que lhospice pourrait recueillir
et gui serait consacrée exclusivement
& lalimentation de 50 pauvres, malin-
greux. Nous pouvons méme élever ce
nombre 4 75, le quartier commercial
du bord-de-mer promettant de réali-
ser une souscription spéciale de. 500
gourdes environ.
Quant 4 l’assistance pharmaceuti-
que, aux appointements du personnel
et aux frais généraux mensuels de
détablissement, ils pourraient étre as-
surés par le ecours du budget et ce-
lui de ’impot des voitures. Une di-
rection ferme en assurerait la percep-
tion réguliére sans qu’un retard mo-
mentané put étre directement préjudi-
ciab'le aux internés.
Nous sembions ici donner notre
Gérence aux malingreux. Cette pré-
rence est Iégitime par ie danger
:
ss
Quelle est la part de l’illusion dans
ce plan sisimple et si unanimement
profitable? Quelle est celle de la réali-
té possible °
Cest ce que les lecteurs port-au-
princiens se chargeront de démontrer
et ils diront aussi eux-mémes a quel
point peut etre vrai ou faux le repro-
che qui leur a été fait tout récemment
de manquer de «sens social.»
ra a a re
A un lustre Japonais
Nous livrons dla méditation de nos
lecteurs cette importante lettre adressée
aM. K. Minoura, vice président du Par-
lement Japonais et rédacteur du journal
japonais [locut SHimpun, par M. En-
NEST JUDET, journaliste francais des plus
distingués.
SUITE
( Voir le No Whier )
De celle source inépuisuable d’héroisme
coulent I’émulation incroyable, la dis-
cipline fondamentale, le zéle fanatique
de l'armée japonaise sur terre et sur
mer ; elle oppose un contraste absolu
au dégout des foules européennes pour
effort, le dévouement, Vetlusion du
pang: celles-ci re voussent comme un
fléau une erreur, un piége, un signe
d’esclavage et de routine du_ passé, le
devoir militaire qui vous enflamme et
vous électrise.
Vous savez ce que les progrés de doc-
trines si funestes nous réserventet vous
escomptez froidement vos avantages.
Mais vous joignez 4 des a pétits effrd-
nés la prudence magistrale qui n’en-
tend rien compromettre par récipita-
lion. Vos victoires de Mandchourie ne
vous Ont ni enivrés ni grisés : vous at-
tendez tranquillement votre heure pour
n’effrayer trép tét ni vos futures victi-
(acs ni vos banquiers. Vous échelonnez
lez élapes en s¢riant vos prises.
Vous n’ignorez pas que )’argent, dont
vous étes médiocrement garnis, vant ua
peu de patience et quelques sourires &
a
la vieille Europe : le besoin dc méneger
des créancieis cupides vous a dej cone
seille la modération vis-a-vis des Rus-
ses : le dernier traité, que vous signe-
rez bientot avee nous. est une seconde
co’cession aux fatalilés praligues des
temps modernes : le march’ est @an-
tant plus brillant pourle Japon quwil
écharige des coucessions qui ne Jui ecd-
tent rien contre une alliance qui Ini ou-
vee te plus riche trésor Weéepu:ene de
PUccident, te bas de laine gauls.s.
En spécular:t hurdimeuat sur P’égot-me
et Vavidite des financiers, sur nos sie
Visions conitineniales, nus haines putti-
ues, notre insoucizanes et notre boise
vi, vous entrerez (éfinitivement dans
les conscils et les petites coteries d’Eu-
rope. Aves la svuplesse et Pastuce, qui
ne vous géneront jamais en fac: du
blanc, voux vous empa:erez pacifiquement
de privileges moraux et matériels qu'il
sera probablement trop lard pour vous
Chicuaer easaite par Pepeée. boa vote,
pesera dais la balance, quand vous jt
geiez Picare opportuae pour jeter te
Masque de courtotsi2, de généro-ite, de
Conciliation et ve modestie qui sicd a
votre gloire nuaissante et a vos plins
Sans serupuie. ,
Vous autez ators te choix citve PA-
meéernyprse! PRurope pour fiir sealiv tcl
Ou Ia le poiis Wane combative’ td tae
Orgaiil alioa qaices! votre pebacioe db,
sinon volre unique industeie. Le repiie
examen de votre dernicr budge!, copas-
sant, pour preeioiler vos arime
toutes Ices disponibilités etles pro isigu-
de Fimpot, donue la mesure de Peeat
qui difléreasie vos rassurantes do clara
tious et Ics projets qui se dessiuent dans
Vos arsenaax comme dans Vinstractiou
de vos corps Warmeée.
Ne vous fachiz pas si quciqes-iits
parmi vous ne sont pas dupes. Tis ite
sont prs tégion, tout aa phis une nine
rit! sans mrandat et sans erédil: vos plus
excellents amis sont les avoueres ei les
distraits cui se coapfent par ceniiiees
de millions. Continucz a2 leur parler ta
langue qu’ils préfeérent, celle qui va ser-
Vir & la procheine Conférence de la Ia-
ye. ils ne demandent davance qu’a
Vous juger pacifistes 4 perp? ute, co.-
tents de peu, heureux de vivre tranquil-
Jement dans vos iles et d’y culltiver les
arts d’agrément.
Vous aurez sans peine, et sans trop de
. frais, avec une bonne presse, des diplo-
mates empre-sés 4 vous prodiguer leurs
affectueuses sympathies. Et yuaud vous
serez rassas.és de cette touchante come-
die; de tendresse un peu niaisec, vous
changerez de mutse ; vous écrirez d’au-
tres drames inédits. En d'pit d'un dé-
sastre récent, Vous continuerez a cveil-
ler peu de soupcons dans les cociuis que
vous chirmez : vous trouverez iudctini-
meat des concours bienveillants poar
garantir la douceur de vos gotts et la
résignation de vos hommes d'Etat. Pre-
nez done avec belle humeur des prévi-
sions qui vous flultent en nous démays-
quant. Elles n’dveilleront pas de mé-
fiance. Une exception confirme ta iégle.
Or, la régie est d’accepter vox serments
sans contrdéle et votre «mitis comme un
bienfait. Eurichissez-vous done a nos
frais. Le reste ne vous échappera pas.
Vous avez l’essentiel : nous vous four-
nirons le‘superflu.
vyte
sthetites,
| Ernest JUDET.
ee re rerens
Priére d’aviser l’administra-
tion’de la moindre irrégularité
Gans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-
IO TI NETO EMA CUT LER EEN, wer ‘BP SRENT RG TS ‘we
ANTS DETERS |
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RUNEEIGNEMENTS *
METLOROLOGIOURS |
CI hbservato
DL
OEMS hE TICLES?
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ire
St-MABTIAL
1 Jeupt 12 SEPIEMBRE
» cromeétre A mids 760,9
(mini am 2254
Ses : 5 ‘ ®
es mM péerabhars maximum 336
Vayerne diurne de la température 27,7
Ie ciel a éié presque couvert téute la
sourncde.
Direction des nuages trés variée.
Ie baroméetre a continued 4 baisser lente-
ment.
Cyc!ones °
Un ciblogramme duc Weather Bureau » de
Washington, arrivé 4 4h du soir 4 la
date du 12, nous avertit: qu'une perturba-
tion cyclonique de force modérée s'est décla-
ré¢ au sud de Porto-Rico marchant vers
Pouest.
Les observations de ce matin indiquent
jue la perturbation atmosphérique est au
sed dai dans la mer des Antilles. Nos
correspondants de Jacmel et Cayes en ont
ach informs hier 12 par télégraphe terrestre.
J. SCHERER
f. rrivages
Sent enirés co matin les S:eamers Cons-
fratia dela HALL g, Alleghany, de At-
ls Service, et MContAal, delaC. G. T., avec
les passagers suivants :
CONSTANTIA ¢
AConte-Cristy : Raphaél Rodriguez.
Cip-Haitticn +: Mme Chiméne Isidore, R.
‘Toussaint, M. Réjuste, R. Hyppolite, E.
Monsanto.
ALLEGHANY :
Nocw-Yirk: Mr A. Voigt.
Cap-Haitien : Adalbert Lecorps, J. Tous-
saint, Charles Martin, J. M. Sasson, R.
Poujol, L. Poujol. A. Dominique.
Port-de-Paix : E. Lora, Clora Daquin,
J. Cader, Député Gilles.
MontTrea :
Gonaives : Mr Begmen et sa fille, Abra-
ham Moorra, M. J. Cassis, Alexandre Mi-
chel, Clause, Mme Caius, Dennery Déjoic,
Kowas, Georges Jean Philippe. ntoox.
Petit-Godve : Mr Mérentié, Morange Lé-
véque. ;
A Bizoton les Bains
Au direde ceux quiont assisté aux répéti-
tions pour le concert que donne I’ Art'ste
Bonnefil 4 Bizoton les Bains le 22 dans
Vaprés-midi,
uelque chose de grandiose. L’on ne doit
me pas perdre ia bonne occasion de pas-
ser quelques agréables moments dans ce
superbe établissement qui sera ce jour ri-
chement decoré.
Les cartes sontd’une gourde pour grande
personne et cinquante centimes pour en-
tants.
On entrouve 4 Tétablissement méme
et au bureau du « Nouvelliste » -— Les per:
Sonnes qui preadront le traia de 3 heures
arriveront 4 temps pour la féte.
Confection de chapeaux
Monsicur J. C. Guiteau et Mme Vve
Benoit informent le public gue la fabrique
de chapeaux qui se trouve dans lz Rue
Fronts-Forts, No 101, a été tranaférde a I’E-
&
Simaison situce au N°
« ?
privée wbsoiament d’ca
cette féte vraiment va étre_
le desArts ct Méticrs, maison d ‘habitation
u: Directeur sous Icur direction. —- Les
#lc-ves qui ont travaillé dans Patelier de la-
Rue deg Fronts-Forts et qui peuvent four-
dine, s’adresse-
hir. dewx chapeaux par re
les conditions
‘yoaut ala
‘d’emploi. yo
Port-aa-Prince, 13 ambre 1907.
Service HyJrautique
M. E'ie A. nt RC Re informe que
Direction
6, Rae da Port, est
depuis dimanche
dernier.
Pendsatiue mois et demi, Yeau n’arri-
vait chez Jui occ 30 minutes par jour. Mais
Cétai: cueOre trap, pulisjue miaintenant
e2 cst abvolmnicat privé...
Pritre au Service Hydraulique de rémé-
dier dan ci USn'orable état de choses.
Le. is:sp2les sen vout
Les conitiesgints parisiens viennent de
prendre tne vrave decision. Ils ont decide
que les vaines et superictataires formules de
politesse avaicns fait leur tempset qu’a une
Epoque Ou touc ie monde était presse, cet
usave cuit) ausst suranné que — ridicule.
Done, ils sirppriment, d'un commun ac-
cord, les*« saluzations-», les « civilités em-
resslos . los considtrations distingudes »,
fs «Var dion d souneur... »
Et co vest dé: pis sic bite.
tine tide Allemande
Ho opuaitcuen Allemagne comme
France il advicat
Gretchen mainjuent, parfois, d’cpouszurs.
Sa Majesté Guitlaume Tov remédic le plus
spirituelleniemt du monde : Voici comment :
Quand une ville est doiée de trop vielles
filles, et que la statistique margue un arrét
trop vif dans les mariages, — Eli Zivet 1 --
Sa Majest2 y envoie un régiment de hus-
sards. Les résultats sont, parait-il, excel-
lents ; tout de suite, les bals, soirces font
florés, les jcunes filles se marient, et tout
le monde est contem, méme l’empereur.
C'est ainsi qu’a Crefeld, Sa Majesté vient
@envoyer un régiment qui fut baptisé tout
de suite ainsi: Tanzhusuren,
en
= ee —-
Nouvelles Efrangeres
——=——_ s.r -
Etrangeres
DEPESHES ATQUES CE MATIZ
Nouvelles diverses
Panis 11.— Les instructions en-
voyées a Casablanca per le goaaverin-
ment au général Drodu sont c= livrer
un combat décisif aussitét qu il juge-
ra le moment Opportun. ,
Sir F. L. Bertie, Ambassadeur d’An-
| gtererre & Paris, fea membres enna-
diens W.. Fisiding & L. P. Brodesr,
ainsi que M. Falli¢res, Président de la
République. Francaise, signerent cette
semaine le traité de commers. fran-
co-canadien.
ST. PeErenspounc 11.— Le Diree-
teur de la prison politique & Kantin a
été assassiné hier par un inconnu.
CASABLANCA 11. -- Das troupes arri-
vées ici rapportent que les tribus
commencent & se refaire des pertes
qualles ont éprouvées dans le combat
du 3 Septeinbre.
Paris.— Havre : Cacaos Haiti
116/136 ; Caruvano 137/142 ;) Martini-
que 148/150 , Guadeloupe 150/162.
M. Clémenceau recut ce matin M.
Pichon et M. Miiliés-Lacroix rentré
ce matin 4 Paris.
L’amiral Phitiberttélégraphie : Tous
les rapports des batiments sigaalent
situation calme.: Pas d’incident a Ca-
ee ee ee eee ee ee ae SR ee a eee «A
sablinca ni aux cnvirons.-~M, pia
recut cet aprés-midi le Présitey,
la République ds Libéria «4 eying
tint de la question da la cis:imitatigg
des frontiéres do la Répulitiyue t@
notro Colonie de la Céte U'Ivoira
M. Caze. sénateur de Ia ITaute Gm
ronne est décédé ; M. Rusu 4 quit
Paria ce soir pour atlor assister & ag
obseque::.
CASABLANCA -- Le refas obsting deg
tribas de Piucsicor de joindre le mog.
‘Verient cst ba cause te Vinsuceés des
rrr rr RL SAS
aévociations da pix commencées{
la iba Mediouuas ; to gral Drage eat
tonjours souffrant. a. TS
llonG-Kone. -- Environ 400 de prim:
cipales maisons de commerce ching}
S25 ont été,détruttes -par un incendie
U.x. incendie
InkoustK:.-- Grvriloff, chef: deh
polica secréte, a été assassiné ca me
iin. Gradyo Maisavitvh, ex-chef de ig
notice & Birystok, od eat lieu la révol
t= anti-juive en Jain 1906, a été mor-
tellement blessé ce matin par an ter
roriste ; ce doroier a 6té arrété.
Le choléra .
PERLIN. - Los rappogdts otficiels sar
ln prooagitica duo choléra en Russie
sont ofarmarnies. Bo mouveaex cas se
sUurt dfeoorés daa te gouvernement
Je Warosav. Un journal médical ros
que les jeunes ct jolies! so annonce que la semaine derniére’
iby avait 504 cas doit 89 ont été mor-
tls dans 6 dss provinces yusses.
Massacre de Juifs.
Beatis ( Roumanie ).— La nouvel
le est warvente jet qu’un nouveas
niasaere de jaifs a ontian a Kischi-
not. Or cstime que cans les désot-
dres qui ont en lieu hier, 80 israétites
ont perda La vie. Le quartier juif fet
attsque par des bandes organisées
envahirent les maisons et !es_
ques st tnérent brutalement on blee
s¢rent tous ceux gnri essayérent
défendre leur propriété. Les juifs pre
d® panique s’enfairent de Kischi
Un grand nombre d'entre-eux qa
étaient allés vers les rives da Prath,
espcrant trouver protection en Rot
masia, faront chassés par les garde
frontiéres. - a
Exécution
Mexico. Florencio Morales et
nard Mora qai ont été condamngs
mort le 6 Juin pour avoir 1Ssaskeâ„¢
Mexico l’ancien président da
ma'a Barijlas, ont été ex tent's DF
dans la prison de Belem. eg
St Pererspournc,— La ¢ â€
Vremia » dit qu’etle apprend hs
Ministre da la Marins va doar
die de mettre en chantier ‘ymtes
rassecs. _
Soe oied whe &. Kl. \ Le
Mipl A 2 .IRURES
Fiix: . 2.50
Corned-beef _
Poulet fricassé 4 l'Indienne
Foie de veau 4 la Maltre d’ Héte.
Gigot de présal¢ aux p»mme
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la créote
GAateau de patate
Fruits
Café.
.4/a Vin
¢
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dies provenant de |’impureté du sang.
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passé la Direction de son Entreprise Générale de Pompes fun
gui est de son initiative propre.
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Monsieur S. Paret pour avoir un matériel plus neuf et plas riche remet
tout pur et simplement les chaises et le Corbillard qu'il exploitait de
compte 4 demi avec Mme Vve Léon Gabriel, dans son Entreprise, bien a
tendu aprés réglement de compte.
Mr S. Paret continue toujours comme il est dit plus haut A s’occuper de
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Port-au-Prince, 4 Septembre 1907.
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ABONNEMENTS :
pan MOIS Une Gourde D AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste ea sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
UTILITE & ASSISTANCE
“;Vous avez sans doute lu hier , notre
entrefilet Pauures & Mendiants et vous
avez vu dans toute sa simplicité l’ccu-
vre d’assistance et de nécessi.é socia-
les que nous projetons de réaliser. _
Ce n’est pas pour faire du bruit
autour du projet que je lui con-
sacre aujourd'hui la vedette du Matin,
mais uniquemeut parce qu'il consti-
tae, n’anticipons pas—, parce qu'il
constituera, quand il aura été réalisé,
la démonstration d’une idée que nous
avons constamment mise en relief:
Vefficacité de l’action individuelle dans
Yeuvre de progres social.
Lihistorique de la chose peut tenir
en tres peu de mots.
Une série d’articles du Matin sur la
n dorganiser’ l’assistance, sur
notre capacicé & venir en aide, sur le
danger moral et sanitaire que fait cou-
tir 4 la population Port-au-Princienne
lalibre circulation des mendiants,
pauvres et malingreux surtout, sur la
teuse situation enfin de l’Hospice
Mmunal de Saint-Vincent de Paul,
oat trouvé un écho dans Il’Ame sen-
tiblede M. Métellus Banott et celui-ci
est venu se mottre a notre disposition
€ pour ce qu'il y a 4 faire »
fui donc a reproché aux articles
ds journaux d'etre irnpuissants et inu-
tiles ?La germination et la féconda-
on des idées que sament ces gran-
€8 voix publiques, sont lentes par-
84se manifester, mais leurs effets
font srs. La prédication d’ailleurs
t partie de l’action et c’est surtout
U journal qu’il eet vrai et juste de
© que bien parler est bien agir.
f, voici le petit projet que nous
&Yons ruminé et qui se trouve en as-
%z bonne voie de réalisation.
‘Ous devons commencer par sup-
er les familles de refuser catégori-
(Wement "auméne aux malingreux
bares qui proménent hideusement
hant Plaies par les rues. C’est un
fait le-coeur irrésistible qui nous leur
plus souvent tendre la main,
* Cest aussi le désir de les voir s’en
Cette plus vite.
porte 6xclusion du seuil de nos
est le premier moyen de leur
———— ===
PORT-AU-PRINCE (naitr)
Le Wali
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
rendre facile la route de l’hospice, car
hospitaliser ces gens n’est pas chose
aisée, nous allonstout de suite voir
pourquoi.
Les recettes qui assurent actuelle-
ment le fonctionnement de l’Hospice
Communal sont: une subvention
mensuelle budgétaire de 300 gourdes
a partir de l’exercice administratif
1907-1908, c’est-a-dire a partir d’oc-
tobre prochain ; et le produit de l’im-
pot qui frappe les voitures publiques
et privées. Cette derniére recette, d’a-
prés des informations venues de |’Ho-
tel Communal méme, peut s’élever
annuellement 4 5.000 gourdes environ
Elle est loin d’étre exactement et ré-
guli¢rement payée ; mais elle peut re-
Présenter une recette mensuelle de
400 guourdes qui, ajoutées aux 300
gourdes de subvention, assurent 4
’établissement une recette totale de
700 gourdes.
Si de ce chiffre nous déduisons les
frais de perception et de recouvre-
ment et les frais mensuels de l’éta-
blissement et en évaluant le tout an
tiers environ de Ja recette, c’est moins
que 500 gourdes qui restent pour l’en-
tretien des internés.
Or, il faut bien affecter au moins
20 gourdes pour entretenir chacun de
ces miséreux, de sorte que toute la
capacité de la Société des Zétatrices
de Saint-Vincent de Paul se réduit a
’internement d’une vingtaine de pau-
vres.
Joignez & cela les difficultés du re-
ecouvrement, lirrégularité des paie-
ments, les expédients de toutes sortes
aaxquels ces Dames sont obligées d’a-
voir recours pour faire face 4 la né-
cessité quotidienne de donner 4 man-
ger Aces pensionnaires et vous vous
rendrez comple que leur régime ac-
tunel, quiest de quatre gourdes par mois
et par téte, est encore un témoignage
de bonne volonté; vous vous convain-
crez également que des créatures hu-
maines, si infimes qu’elles puissent
étre,ne sont pas tro reprochables de
fuir une hospitalisation qui leur pro-
met ane alimen
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
tation insuffisante, la
———
LE
|
:
eo ee ee
ee me ee eee ew oo
a
a
7
VENDREDI, 13 SEPTEMBRE 1907.
ee
NUMERO 10) CENTIMES,
Les abor:ne ments partent du rer. et du rs de chaque
niois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou noo ae soat pas remia,
privation permanente de viande et des public qu’ils créent par leur seule
fournitures pharmaceutiques absolu-; présence. Les autres viendraient apres.
ment nulles.
La subvention mensuelle de Etat et |
abandon total fait par le Conseil Com-
im inalde l’impot sur les voitures, don-
nent la mesure du concours de ces
communautés. Les faits nous indiquent
amplement que le montant de ces
concours pécuniaires, ainsi que lirré-
gularité de leur percepticn, sont in-
suffisants pour le bon fonctionnement
de l’asile.
Voila pourquoi ine peut pas mar-
cher et voici comment il pourrait peut-
étre marcher.
e
ss
Je ne crois pas disproportionné aux
recettes normates d’une famille hai-
tienne de s’astreindra 4 une auméne
volontaire et hebdomadaire — et aus-
si minimum — de 25 centimes, quand,
au bout d’un acte de bienfaisance et
d’utilité sociale, se trouve le plaisir
d’étre débarassé du spectacleafligeant
de plaics profondément envenimées.
En fixant 4 une moyenne de cin-
quante le nombre des maisons dont
se compose le commun des quartiers
port-au-princiens et en multipliant ce
nombre par 25, nous obtenons un fo-
tal hebdoinadaire de P 12.50, et men-
suel de P. 50 par quartier. Si seule-
ment nous pouvious compter sur une
vingtaine de quartiers, ce serait une
obole collective de 1.000 gourdes par
mois que lhospice pourrait recueillir
et gui serait consacrée exclusivement
& lalimentation de 50 pauvres, malin-
greux. Nous pouvons méme élever ce
nombre 4 75, le quartier commercial
du bord-de-mer promettant de réali-
ser une souscription spéciale de. 500
gourdes environ.
Quant 4 l’assistance pharmaceuti-
que, aux appointements du personnel
et aux frais généraux mensuels de
détablissement, ils pourraient étre as-
surés par le ecours du budget et ce-
lui de ’impot des voitures. Une di-
rection ferme en assurerait la percep-
tion réguliére sans qu’un retard mo-
mentané put étre directement préjudi-
ciab'le aux internés.
Nous sembions ici donner notre
Gérence aux malingreux. Cette pré-
rence est Iégitime par ie danger
:
ss
Quelle est la part de l’illusion dans
ce plan sisimple et si unanimement
profitable? Quelle est celle de la réali-
té possible °
Cest ce que les lecteurs port-au-
princiens se chargeront de démontrer
et ils diront aussi eux-mémes a quel
point peut etre vrai ou faux le repro-
che qui leur a été fait tout récemment
de manquer de «sens social.»
ra a a re
A un lustre Japonais
Nous livrons dla méditation de nos
lecteurs cette importante lettre adressée
aM. K. Minoura, vice président du Par-
lement Japonais et rédacteur du journal
japonais [locut SHimpun, par M. En-
NEST JUDET, journaliste francais des plus
distingués.
SUITE
( Voir le No Whier )
De celle source inépuisuable d’héroisme
coulent I’émulation incroyable, la dis-
cipline fondamentale, le zéle fanatique
de l'armée japonaise sur terre et sur
mer ; elle oppose un contraste absolu
au dégout des foules européennes pour
effort, le dévouement, Vetlusion du
pang: celles-ci re voussent comme un
fléau une erreur, un piége, un signe
d’esclavage et de routine du_ passé, le
devoir militaire qui vous enflamme et
vous électrise.
Vous savez ce que les progrés de doc-
trines si funestes nous réserventet vous
escomptez froidement vos avantages.
Mais vous joignez 4 des a pétits effrd-
nés la prudence magistrale qui n’en-
tend rien compromettre par récipita-
lion. Vos victoires de Mandchourie ne
vous Ont ni enivrés ni grisés : vous at-
tendez tranquillement votre heure pour
n’effrayer trép tét ni vos futures victi-
(acs ni vos banquiers. Vous échelonnez
lez élapes en s¢riant vos prises.
Vous n’ignorez pas que )’argent, dont
vous étes médiocrement garnis, vant ua
peu de patience et quelques sourires &
a
la vieille Europe : le besoin dc méneger
des créancieis cupides vous a dej cone
seille la modération vis-a-vis des Rus-
ses : le dernier traité, que vous signe-
rez bientot avee nous. est une seconde
co’cession aux fatalilés praligues des
temps modernes : le march’ est @an-
tant plus brillant pourle Japon quwil
écharige des coucessions qui ne Jui ecd-
tent rien contre une alliance qui Ini ou-
vee te plus riche trésor Weéepu:ene de
PUccident, te bas de laine gauls.s.
En spécular:t hurdimeuat sur P’égot-me
et Vavidite des financiers, sur nos sie
Visions conitineniales, nus haines putti-
ues, notre insoucizanes et notre boise
vi, vous entrerez (éfinitivement dans
les conscils et les petites coteries d’Eu-
rope. Aves la svuplesse et Pastuce, qui
ne vous géneront jamais en fac: du
blanc, voux vous empa:erez pacifiquement
de privileges moraux et matériels qu'il
sera probablement trop lard pour vous
Chicuaer easaite par Pepeée. boa vote,
pesera dais la balance, quand vous jt
geiez Picare opportuae pour jeter te
Masque de courtotsi2, de généro-ite, de
Conciliation et ve modestie qui sicd a
votre gloire nuaissante et a vos plins
Sans serupuie. ,
Vous autez ators te choix citve PA-
meéernyprse! PRurope pour fiir sealiv tcl
Ou Ia le poiis Wane combative’ td tae
Orgaiil alioa qaices! votre pebacioe db,
sinon volre unique industeie. Le repiie
examen de votre dernicr budge!, copas-
sant, pour preeioiler vos arime
toutes Ices disponibilités etles pro isigu-
de Fimpot, donue la mesure de Peeat
qui difléreasie vos rassurantes do clara
tious et Ics projets qui se dessiuent dans
Vos arsenaax comme dans Vinstractiou
de vos corps Warmeée.
Ne vous fachiz pas si quciqes-iits
parmi vous ne sont pas dupes. Tis ite
sont prs tégion, tout aa phis une nine
rit! sans mrandat et sans erédil: vos plus
excellents amis sont les avoueres ei les
distraits cui se coapfent par ceniiiees
de millions. Continucz a2 leur parler ta
langue qu’ils préfeérent, celle qui va ser-
Vir & la procheine Conférence de la Ia-
ye. ils ne demandent davance qu’a
Vous juger pacifistes 4 perp? ute, co.-
tents de peu, heureux de vivre tranquil-
Jement dans vos iles et d’y culltiver les
arts d’agrément.
Vous aurez sans peine, et sans trop de
. frais, avec une bonne presse, des diplo-
mates empre-sés 4 vous prodiguer leurs
affectueuses sympathies. Et yuaud vous
serez rassas.és de cette touchante come-
die; de tendresse un peu niaisec, vous
changerez de mutse ; vous écrirez d’au-
tres drames inédits. En d'pit d'un dé-
sastre récent, Vous continuerez a cveil-
ler peu de soupcons dans les cociuis que
vous chirmez : vous trouverez iudctini-
meat des concours bienveillants poar
garantir la douceur de vos gotts et la
résignation de vos hommes d'Etat. Pre-
nez done avec belle humeur des prévi-
sions qui vous flultent en nous démays-
quant. Elles n’dveilleront pas de mé-
fiance. Une exception confirme ta iégle.
Or, la régie est d’accepter vox serments
sans contrdéle et votre «mitis comme un
bienfait. Eurichissez-vous done a nos
frais. Le reste ne vous échappera pas.
Vous avez l’essentiel : nous vous four-
nirons le‘superflu.
vyte
sthetites,
| Ernest JUDET.
ee re rerens
Priére d’aviser l’administra-
tion’de la moindre irrégularité
Gans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-
IO TI NETO EMA CUT LER EEN, wer ‘BP SRENT RG TS ‘we
ANTS DETERS |
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RUNEEIGNEMENTS *
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St-MABTIAL
1 Jeupt 12 SEPIEMBRE
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(mini am 2254
Ses : 5 ‘ ®
es mM péerabhars maximum 336
Vayerne diurne de la température 27,7
Ie ciel a éié presque couvert téute la
sourncde.
Direction des nuages trés variée.
Ie baroméetre a continued 4 baisser lente-
ment.
Cyc!ones °
Un ciblogramme duc Weather Bureau » de
Washington, arrivé 4 4h du soir 4 la
date du 12, nous avertit: qu'une perturba-
tion cyclonique de force modérée s'est décla-
ré¢ au sud de Porto-Rico marchant vers
Pouest.
Les observations de ce matin indiquent
jue la perturbation atmosphérique est au
sed dai dans la mer des Antilles. Nos
correspondants de Jacmel et Cayes en ont
ach informs hier 12 par télégraphe terrestre.
J. SCHERER
f. rrivages
Sent enirés co matin les S:eamers Cons-
fratia dela HALL g, Alleghany, de At-
ls Service, et MContAal, delaC. G. T., avec
les passagers suivants :
CONSTANTIA ¢
AConte-Cristy : Raphaél Rodriguez.
Cip-Haitticn +: Mme Chiméne Isidore, R.
‘Toussaint, M. Réjuste, R. Hyppolite, E.
Monsanto.
ALLEGHANY :
Nocw-Yirk: Mr A. Voigt.
Cap-Haitien : Adalbert Lecorps, J. Tous-
saint, Charles Martin, J. M. Sasson, R.
Poujol, L. Poujol. A. Dominique.
Port-de-Paix : E. Lora, Clora Daquin,
J. Cader, Député Gilles.
MontTrea :
Gonaives : Mr Begmen et sa fille, Abra-
ham Moorra, M. J. Cassis, Alexandre Mi-
chel, Clause, Mme Caius, Dennery Déjoic,
Kowas, Georges Jean Philippe. ntoox.
Petit-Godve : Mr Mérentié, Morange Lé-
véque. ;
A Bizoton les Bains
Au direde ceux quiont assisté aux répéti-
tions pour le concert que donne I’ Art'ste
Bonnefil 4 Bizoton les Bains le 22 dans
Vaprés-midi,
uelque chose de grandiose. L’on ne doit
me pas perdre ia bonne occasion de pas-
ser quelques agréables moments dans ce
superbe établissement qui sera ce jour ri-
chement decoré.
Les cartes sontd’une gourde pour grande
personne et cinquante centimes pour en-
tants.
On entrouve 4 Tétablissement méme
et au bureau du « Nouvelliste » -— Les per:
Sonnes qui preadront le traia de 3 heures
arriveront 4 temps pour la féte.
Confection de chapeaux
Monsicur J. C. Guiteau et Mme Vve
Benoit informent le public gue la fabrique
de chapeaux qui se trouve dans lz Rue
Fronts-Forts, No 101, a été tranaférde a I’E-
&
Simaison situce au N°
« ?
privée wbsoiament d’ca
cette féte vraiment va étre_
le desArts ct Méticrs, maison d ‘habitation
u: Directeur sous Icur direction. —- Les
#lc-ves qui ont travaillé dans Patelier de la-
Rue deg Fronts-Forts et qui peuvent four-
dine, s’adresse-
hir. dewx chapeaux par re
les conditions
‘yoaut ala
‘d’emploi. yo
Port-aa-Prince, 13 ambre 1907.
Service HyJrautique
M. E'ie A. nt RC Re informe que
Direction
6, Rae da Port, est
depuis dimanche
dernier.
Pendsatiue mois et demi, Yeau n’arri-
vait chez Jui occ 30 minutes par jour. Mais
Cétai: cueOre trap, pulisjue miaintenant
e2 cst abvolmnicat privé...
Pritre au Service Hydraulique de rémé-
dier dan ci USn'orable état de choses.
Le. is:sp2les sen vout
Les conitiesgints parisiens viennent de
prendre tne vrave decision. Ils ont decide
que les vaines et superictataires formules de
politesse avaicns fait leur tempset qu’a une
Epoque Ou touc ie monde était presse, cet
usave cuit) ausst suranné que — ridicule.
Done, ils sirppriment, d'un commun ac-
cord, les*« saluzations-», les « civilités em-
resslos . los considtrations distingudes »,
fs «Var dion d souneur... »
Et co vest dé: pis sic bite.
tine tide Allemande
Ho opuaitcuen Allemagne comme
France il advicat
Gretchen mainjuent, parfois, d’cpouszurs.
Sa Majesté Guitlaume Tov remédic le plus
spirituelleniemt du monde : Voici comment :
Quand une ville est doiée de trop vielles
filles, et que la statistique margue un arrét
trop vif dans les mariages, — Eli Zivet 1 --
Sa Majest2 y envoie un régiment de hus-
sards. Les résultats sont, parait-il, excel-
lents ; tout de suite, les bals, soirces font
florés, les jcunes filles se marient, et tout
le monde est contem, méme l’empereur.
C'est ainsi qu’a Crefeld, Sa Majesté vient
@envoyer un régiment qui fut baptisé tout
de suite ainsi: Tanzhusuren,
en
= ee —-
Nouvelles Efrangeres
——=——_ s.r -
Etrangeres
DEPESHES ATQUES CE MATIZ
Nouvelles diverses
Panis 11.— Les instructions en-
voyées a Casablanca per le goaaverin-
ment au général Drodu sont c= livrer
un combat décisif aussitét qu il juge-
ra le moment Opportun. ,
Sir F. L. Bertie, Ambassadeur d’An-
| gtererre & Paris, fea membres enna-
diens W.. Fisiding & L. P. Brodesr,
ainsi que M. Falli¢res, Président de la
République. Francaise, signerent cette
semaine le traité de commers. fran-
co-canadien.
ST. PeErenspounc 11.— Le Diree-
teur de la prison politique & Kantin a
été assassiné hier par un inconnu.
CASABLANCA 11. -- Das troupes arri-
vées ici rapportent que les tribus
commencent & se refaire des pertes
qualles ont éprouvées dans le combat
du 3 Septeinbre.
Paris.— Havre : Cacaos Haiti
116/136 ; Caruvano 137/142 ;) Martini-
que 148/150 , Guadeloupe 150/162.
M. Clémenceau recut ce matin M.
Pichon et M. Miiliés-Lacroix rentré
ce matin 4 Paris.
L’amiral Phitiberttélégraphie : Tous
les rapports des batiments sigaalent
situation calme.: Pas d’incident a Ca-
ee ee ee eee ee ee ae SR ee a eee «A
sablinca ni aux cnvirons.-~M, pia
recut cet aprés-midi le Présitey,
la République ds Libéria «4 eying
tint de la question da la cis:imitatigg
des frontiéres do la Répulitiyue t@
notro Colonie de la Céte U'Ivoira
M. Caze. sénateur de Ia ITaute Gm
ronne est décédé ; M. Rusu 4 quit
Paria ce soir pour atlor assister & ag
obseque::.
CASABLANCA -- Le refas obsting deg
tribas de Piucsicor de joindre le mog.
‘Verient cst ba cause te Vinsuceés des
rrr rr RL SAS
aévociations da pix commencées{
la iba Mediouuas ; to gral Drage eat
tonjours souffrant. a. TS
llonG-Kone. -- Environ 400 de prim:
cipales maisons de commerce ching}
S25 ont été,détruttes -par un incendie
U.x. incendie
InkoustK:.-- Grvriloff, chef: deh
polica secréte, a été assassiné ca me
iin. Gradyo Maisavitvh, ex-chef de ig
notice & Birystok, od eat lieu la révol
t= anti-juive en Jain 1906, a été mor-
tellement blessé ce matin par an ter
roriste ; ce doroier a 6té arrété.
Le choléra .
PERLIN. - Los rappogdts otficiels sar
ln prooagitica duo choléra en Russie
sont ofarmarnies. Bo mouveaex cas se
sUurt dfeoorés daa te gouvernement
Je Warosav. Un journal médical ros
que les jeunes ct jolies! so annonce que la semaine derniére’
iby avait 504 cas doit 89 ont été mor-
tls dans 6 dss provinces yusses.
Massacre de Juifs.
Beatis ( Roumanie ).— La nouvel
le est warvente jet qu’un nouveas
niasaere de jaifs a ontian a Kischi-
not. Or cstime que cans les désot-
dres qui ont en lieu hier, 80 israétites
ont perda La vie. Le quartier juif fet
attsque par des bandes organisées
envahirent les maisons et !es_
ques st tnérent brutalement on blee
s¢rent tous ceux gnri essayérent
défendre leur propriété. Les juifs pre
d® panique s’enfairent de Kischi
Un grand nombre d'entre-eux qa
étaient allés vers les rives da Prath,
espcrant trouver protection en Rot
masia, faront chassés par les garde
frontiéres. - a
Exécution
Mexico. Florencio Morales et
nard Mora qai ont été condamngs
mort le 6 Juin pour avoir 1Ssaskeâ„¢
Mexico l’ancien président da
ma'a Barijlas, ont été ex tent's DF
dans la prison de Belem. eg
St Pererspournc,— La ¢ â€
Vremia » dit qu’etle apprend hs
Ministre da la Marins va doar
die de mettre en chantier ‘ymtes
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