4" ANNEE, We 137
ABONNEMENTS :
PAR mois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER
Frais de poste en sus.
cere or ee ee er ae are cee ee we ein te
= ae ee
LE SELF-CONTROL
Allright! All right? rien ne les émotionne,
Allright! ALL right! rien ne les Passionne,
@ante-t-on en France sur lair de fa
a des English, car vous avez bien
ind que c'est des Anglais quiil 5 2-
D'autre part, le flegme britanni-
pest passé en proverbe.
(atte impassibilité svstématique est-
ie 'apanage naturel du tempérament
ais ou un effet acquis de l’éduca-
m? Est-il bien vrai que rien ne pubs-
émotionner ni passionner PAn
ig 9 Cette impassibilité elle mem-,
nstitue-t-ella un défa it ou une qut-
ms ?
fl
5
Curae e
telie-
ea
Disons d’abord que
stinctif, défaut on qualité, est tot
at général dans bes milks aay tls
Milréussit A donner le change 2
teen
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
PORT-AU-PRINCE (Hait1)
|
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en = ew qnene weer ee ae
ne EE
_ meee
-_———_——
plus rapids des sociétés particularis-
tes
Le S-if-Cont:o! est le nom donné a
cette puissance d2 Vindivida sur_ lui-
meme, qui crée cetta impassibilite
anulaise char-oanée en France. Le
Self-Control empéshes Pindividu d’étre
impul=if et de céder extérieurement!
ala spontanéité deses impressions ; il
fait acquérir du sting froid dans les
situations difficiles au physique et au
mo:al; il permet la concentration de
Vindividu sur lui:méme, dans laction
el dans la pensée.
Comme conséquences de cet exer-
cice constant dela contrainte, mnen-
tionnons ta capacité de respecter ia
parola dounée, de mainteniv th rewie
de coaduite tracte 3 et Pinexcilabilité en
face detinbires et des insinuations.
Persona: ae rougit da dire: hewe
wigldi v pon: rappeler Pobligaiion im.
pericuse de couformer Pacte proj tle
aVed ie mo went précis quia été Chol
°
dot de paraitre faire partic integeanefatet binbigare. est le Sel/-Contral ful
du temptrament national. Test placuigae ces habitudes de correcuon
pendant qu’un effet de "Educa de regan ié et Cest la le pric que
,@tje ne puis trouver une meil-}je ine pro sse ad offrir, Pan prochaln,
eloves de nos thabiisse-
soccasion d2 dirs, quy
test sou: la dépondance de Pé-
tation, ainsi que harass elle-menm.
Oon2 poat don: s'onaer dy in
ae qe nows consacrois ici a pur
de I’édusa'ion
Or, la qualitg$— sar cen est an
Matjeveix pacer aujouedhai fed
fy famp%-fuuXx jeures
iv. lopper en eux ce sens sp%cial,
t pas logit
Tiont coss# dt dire des enki d
ijugement doit suffire pour siimuler
nents s-o wres, si, dici-la, les protes
Scurs Vealeut bien se proposer de de-
Vaibion dit aax jews Seves, tam.
Cessicc ao 3 récompenses ne devant
siduatesxister pour ceux qui
ts et dont le
ede l'éducation dynumiqet Glee travail et le zele.
blecteurs connaissent dsjaet qui
ste esscntiellament : 19 dans un
intissage technique permettan!t at
vidu da s'adapter immeédiatemant
Milieux actuels ; 2° dans lacon-
ance de ta loi morale qui perme?) 4 5¢z souvent en classe sans
Widu @acquérir du disceras-{iinee du profe:
‘les trois point
Le self-Contvol se pratique a V’Ezole
des Ruches et j'ai eu a le relever dans
s suivants du dernier
tsuc Panne sco:aire 19035-1907 :
es de huiti¢me sont laissés
la surveil-
sseur; ils font la correc-
rappor
Des élév
du jugement et de la volonté 3/ijon mutuciie de leurs deveirs et mar-
fans quelques principes généraux |
mes a la loi de lextensibilté des; duite;
Ms, Cest-a-dire que Vindividu,
6a s'adaptant aux milieux actuels,
Prévoir V’évolution de ces mi-
arranger son éducation de: dléves eux-m
évoluer, lui aussi.
ation stzlique ou coiumunau-
i
au
tient pas compte da ce der-| fo
i
yiemeure lo, caractére
"éducation dynamique
“eulariste et qui, dds lors, suf-;
pour expliquer |’évolution
Beatel do
quent eux-memes leur note de con-
dle professeur obtient dex
s diférentes €@ une méimo In-
il les fait discuter par les
émes afin, dit-il, de leur
ndre «a se baser suc le raisonne-
now sur Limpression, avant de
inion quelconque » ;
Le cricket est le jeu de prédilection
de I’Ecole, & cause de son caractére
éducalif et parce qu il appreni aux
éléves «a respecter les décisions de
Quan
réponse:
terrogalion,
appre
mont,
rmuler une op
DImEcTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
ae a ee
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi. -
een a
JEU
i
en sere
Varbitre» et A crester, quand il le faut
tranqiuilles en plein soleil.»
Les lignes suivantes de M.
Descamps achéveront ma déemonstra-
tion en édifiant surle résultat final de
cette partie de Péducation sur la vo§
lonté et le jugernent humains:
«Le Self-Control provient d’une vo-
lonté forte unie a une grande expé-
rience. C’est la capacité a se conduire
toujours d’aprés le gain ou le déficit
de bonheur qne peut laisser tout acte ;
cest la volonté de maintenir la régle
de conduite sans se laisser distraire
par ‘es influences extérieures. Cat-
te qualité empéche les mouvements
inuliles, afin de réserver énergie dis-
ponibte pour 14 travail utile ; elle pro-
duit la concentration des forces dans
Paction et la pensée. individu ne fait
qavune chose 2 la fois, mais il la fail
bien et rapidement et passe ensuite a
une autre; il reg'e sa vie: ily a le mo
iment da travail et celui duo plaisir, et
chacun n’empicte pas sur i’autre. Ces!
ce qui fait que le temps aura pour lui
une grande valeur: Time is moncy!
«L2 temps perdu, c’est du_ travail
perdn ou un jlaisir perda; et le tra-
,
en moins que Von peut se payer.»
Nous livrons dla mélitation de nos
lecteurs celle inportante letlre adressée
aM. K. Minoura, vice président du Par-
lement Japontis et rédacteur du journal
japonais Hocut Siumpcux, par M. Er-
xest JUDET, journliste francais des plus
distingués.
Monsieur,
Je suis sincérement a!miratear des
vertus nationales et sociales qui justi-
fientles victoires du Japon sur le Chi-
ne et la Rus-ie.
Je serai d’autant moins géné pour
leur rendre homimage que je crois, com-
me Encopéen, comme Frangais, comme
Chrétien, Pantagonisme de votre race et
de la mienne irrétuctible. L’héroisme
civique et militaire par lequel vous avez
subitement révélé au monde un peuple
qui lui était inconnu, un impérialisme
—————— ee
vail perdu, ec’ st aussi une douceur
W lustre Japonais
DI, 12 SEPTEMBRE 1907.
alin
QUOTIDIEN _
e or wm
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas reaais.
——————— SS eee
qu’il connaitra tot ou tard & ses dépens,
'
| donne a votre idéal, a votre civilisation,
Paul! vos ambitions une énergie redouta-
ble. Le contlit est certain, paisque vous
ne triompheréz qu’a la condition de
nous vaincre tous,
I] est nécessaire pour nous de ne pas
entretenir Willusions indignes d’adver-
saires sérieux. La paresse d’esprit, la
confiance, la légéreté seules favorise’
raient l’optimisme. Vous avez peut-étre
intérét a flatter ces crreurs pour les ex-
ploiter : mais il vaut mieux jouer franc
jeu.
Dans Ia lutte qui commence, vous ne
manquez pas d’atouts, puisque la fortu-
ne réunit a votre profit toutes les chan-
ces variées dont lhistoire n’a jamais vu
la concentration 4 un prreil point de
parfait développement. Elle est d’au -
tant moins hasardeuse qu’elles sont
chez vous constitutionnelles et tradi-
tionnelles.
Dans une heure d’épanouissement ou
plutot d’explosion réellementexception-
nelle, vous possédez la combinaison la
plus extraordinaire de trois supériorités
Offensives : une moaarchie autoritaire,
une aristocralie préte A tous les sacri-
fices, un peuple dont Venthousiasme
jeune se ;ussiunne pour toutes les gran-
des entreprises nationales, Ces trois
puis
cune c¢galement pour l’expansion, la
conquéte et la domination, Une seule
sufliruit @ vous rendre dangereux. Kn-
semble, elles font de votre pays Pins-
trument d’attaque le plus armé que I’hu-
manilé ait produit. C'est un phénoméne
étonnant, grace auquel il n’y a pas au
Japon moderne de force perdue.
Aucun mystére n’enveloppe plus I’é-
vénement qui nous a surprtis dans notre
bonhomie et notre inertie occidentale.
Mis la vérité n’en est que plus impres-
sionnante et plus grave.
Apres des centaines d’années d’isole-
ment, absorbées dans le chaos des lut-
tes féodales, vous y avez trempé votre
ame : vous avez acquis, comme une ha-
bilude naturelle, comme un trait de ca-
ractére’ original, l’intréditéinaée, le mé-
pris total de la mort ; vous y joignez,
grace a l’éducation des siécles, un es-
prit d’observation profonde et des dons
de dissimulation inoule,propresaux des-
seins de longue haleine, aux a@uvres vi-
goureuses et implacables.
MUTILATED
oe
7 on —
En renongant aux querelles sanglan-{tit-Godve ».-- Contrat dz concession
tes de clun, vous vous étes serrés vu-| Victor Gentil pour |’établissement sur
tour d’une dynastie qui représente pour | planade du Champ-de-Mars d’un champ de
tous, du plus haut au plus humbie, la
patrie elle-méme, la religion supréme
du nationalisme le plus exalté et le plus
farouche. Vous gardez intactes vus qua-
lités belliqueuses et agressives, et vous
les mettez au service d’une cuuse élar-
gie jusqu’aux extrémes frontiéresde lure
chipel nippon, guettant l’univers com-
me proie de vos convoilises.
Votre noblesse chevaleresyue, que Ja
richesse et le luxe n’on{pas corrompue,
s’est alfranchie des jalousies fanatiques
qui dévogai ardeur et la consy>
maient les® Elle eal
ge€.ce son accord unanime, ce la joie
e Tnourir pour le Japon, pour le dra-
peau commun. Avec ces incomparabies
ressources, elle contientdans ses rangs
épais les cadres magnifiques du meil-
leur des co ‘ps d’officiers, le plus apte 4
commander qu’ait ulilisé un empire mi-
litaire. I
_. Votre démocruatie reste une pépiniére
illimitée aux ordies de votre politique.
Des millions d’hommes de caste infé-
Fieure savent que le métier de soldat
les éléve a la dignité de samourais,
cest-a-dire des premiers, dont ils de-
viennent les pairs parle service obliga-
totre. En bravant toutes les épreuves
pour la suprématie du Japon, ils on:
encore l’orgueilde s’éyaler aux familles
illustres dontils vénéreut lorigine pres-
que divine. L’entrainement guerrier et
le patriolisme le plus pur sont portés
au paroxysme pur le sentiment le plas
ellicace, celui de la dignité virile et de
la fierté sociale. Donec, a ?lombre du
trone, avec la foi aveugte daus la sages-
se impeccable du conseil des Anciens,
nournes dans Vlobéissance vulontaire
aux Chefsd’une aristocratlie impeccable,
les masses sont animées dune résolu-
tion mystique qu’aucune impossibilité
ne décourage, qu’aucun péril ne décon-
certe.
Ernest JUDET.
La fin a demain
SS __
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
course et d’un jardin agrémenté de statues,
bancs, etc.— CHAMBRE: Séance du 5
septembre 1906. (suite ).— Etat des biens
domariaux dont la vente est autorisée par
le corps législatif.
Cinématographe
Ce soir, grande représentation de ciné-
matographe au Grand-Horel de Peétion-
Ville.
Programine nouveau et virié.
Funérailles
L ont eu J; -
leur leur enfant, JEA
9
GrEGorRE Max, agé de deux mois.
Le convoi partira de la maison mortuai-
re, sis: rue des Césirs, N° 89 cette aprcs-
midi, pour se rendre aa | Cathédrale.
Nos condoléances aux ¢poux Alfred Jo-
seph.
Secrétairerie d’Etat
des Finances
Dans le rapport du Département des Fi-
nances présenté 4 la Chambre des Com-
munes et au Sénat de la République, men-
tion n’a pas été faite des P. 11.597.30 or
américain que la Banque Nationale doit
restituer 4 l’Etat, ainsi que l’atteste la cor-
respondance échangée entre elle et la Com-
mission de Liquidation du Procés de la
Consolidation, correspondance insérée au
Journal officiel du 15 noyembre 1905, nu-
mero 9I.
La Justice a cté également saisie de cette
question de remboursement.
Port-au-Prince, le 9 septembre 1907
Arrivage
C: matin estentré le steamer
avec les passagers suivants :
‘Petit Godue : Jean Constantin et 4 enfants,
Dr Félix Coicou, Louis Roe et cnfint
Sydney Bravard, Numa Ferrus, Mme _ So-
ray, B.gord et Mme Butteres.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
Europe par le steamer « Valdivia » et
celles pour Saint-Marc, New-York et lEu-
rope par le steamer « Prins Willem II » se-
ront fermées Vendredi 13 du courant a 6
heures précises du soir.
—La malle pour Port-de- Paix, Cap-Hai-
tien, Puerto-Plata, Porto-Rico, Guadelou-
pe, Martinique, Saint Thomas et l'Europe
par le steamer « Montréal » sera fermée
Georgia
METEOROLOGIQUES | Vendredi 13 du courant 4 6 heures précises
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE§St-MARTIAL
MErcrep! 11 SEPTEMBRE
Barométre 4 midi 761,9
minimum 22,0
Tompérature|a sine 33,9
Moyenne diurme de la température 27,4
Le ciel a été trés- nuageux depuis 3 h
orage SW a 2h. —
barométre continue sa buaisse.
J. SCHERER
LOfficiel
Le Moniteur d’hier publie dans sa par-
tie officielle le sommaire suivant :
3] titre de
du matin.
— Celle pour ' Gonaives, Poyt-de-Paix,
Cap-Haitien, Puerto-Plata et Saint-Tho-
mas parle sis « Georgia» sera fermée
qenaredt 14 du courant d 6 heures prdécises
& soir.
Port-au-Prince, le 12 Septembre 1907.
Un Match
Un match gui ne manque point d’ori-
inalité vient davoir lieu dans la salle de
al de la rue de la Douane, a Paris.
M. Corsini Gualtiero, tres fier de son
« recordman du monde », avait
lancé un défi aux danseurs de tous pays,
les invitant 4 venir se disputer avec lui.
Valse 4 trois temps, valse 4 deux temps,
boston : toutes les formes de la danse de-
vaient étre épuisées avec cette particulari-
téqu’on ne devait point prendre une minute
de repos. C’est le supplice de la valse per-
Avis ministériels.— Décrets du Corps| pétuelle.
Législatif donnant décharge aux Secrétai-
ré pendant les exerci-| tés, parmi lesquels on Jistingua une fillette de
ne
entre le Secrétaire d’Etat| heures
res d’Etat qui ont gt
ces £902, 1903, 1603-1904.— Corres
Neuf cuncurrents sérieux se sont présen-
onze ars, qui tint ferme pendant quatre
d‘horloge 3 aprés quoi elle s’avoua
des Finances et la Banque Nationale d’Haiti| vaincue.
selative aux intéréts inddment portés sur
le compte «
Les autres joueurs cirérent le parquet,
tés des sinistrés de Pes) voltigérent, s’é¢poum onérent, pendart cing,
\ M. ) six, sept, huit ct neuf heures, puls deman-
VEs- | dérent grace. Corsini Gualtiero, le sourire
aux lévres, continua héroiquement de tour-
noyer et ne se lassa qu’au bout de la_ trei-
zi¢me heure ! Le pianiste était mourant,
ni plus ni moins; mais Corsini était content.
Voila un petit match qui, réduit 4 des pro-
ortions moins grandioses, pourra amus?r
bh jeunesse des salons et trouver des imita-
teurs,
Pourles pauvres
Donnant suite 4 tout ce que nous avons
dt sur le danger qu’ollre, pour l'état sani-
taire de la ville de Port-au-Prince, Ja cir-
calation de tant de malingreux qui y séjour-
- - .
nent, nous 4vous Aer avec l’effec-
tif et puissant concours de M. Métellus
Benoit quit nous avait spoutanément et pu-
bliquement fait offre de ce concours, une
liste générale de souscription mensuelle au
profi: de I’ Hospice S:-Vincent de Paul. Voi-
ct les noms des bienveillants souscripteurs :
Premiére liste de souscriplion en faveur
des pauvres de lV hospice de
St.Vincent de Paul
Mois DE SEPTEMBRE
D. ‘Th. Luders & Co P. 10, Auguste
Ahrendts, ro, Gerlach 10,C. Lyon Hall ro
G. Keitel et Co ro, F. Herrmann ro, F.
Chériez ro, Orio Bieber & Co. ro, Lan-
gendonch ro, Simmonds fréres ro, Banque
Nationale 23, Ch. van Wijck, 10, Louis
Lota 10, Gaston Revest “& Co 5, J. La-
ville 5, A. Gabriel 5, A. L. Frederique 5,
P. Painson 5, W. Hepple 5, R. Bastien 5,
F. Coupet 5, Reux et Co 5, S. M. Pierre 5,
F. Mews 5, W. Polmann 5, A. Lagojan-
nis 5, A. Roberts 5, E. Castera 5, L. Mews
et Co 4, A. de Matteis 5, Oreste Balloni 4,
Philip Carlstroem 5, Joseph Nadal et Co 5,
Green Knaebel et Co 5, H. A. Stecher 5,
H. Brisson 5, Chapoteau 5, L. D'Espinose
5, Kd. Gabriel 2, G. et C. Regnier 5. Oli-
ver Cutts et Co 5, Mme Clavier 3, Mme
Maitre 4, Em. Moise 2, Kieffer 3, St Aubin
Bélisaire 2, Ernest Dalencour 5, Dina 3,
A. Latorest 2, A. Villejoint 5, Ch. Fatton
2, Le « Nouvelliste 5, Joseph Gara 2, Mme
Hermance Alfred 5.
Il va sans dire que nous conptors sur
la ville enti¢re pour donner a Ll’Asile Com-
munal des pauvres de Port-au-Prince le
souffle de vie qui doit le ranimer et l’em-
pécher de disparaitre.
C’est la d’ailleurs une ceuvre générale et
nécessaire de préservation sociale et nous
sommes d’avance assurés de rencontrer dins
chacun des quartiers de Port-au-Prince, un
personnage de bonne volonté pour suivre
I’édifiant exemple de M. Métellus Benoit,
en se chargeant de faire recouvrer chaque
semaine l’obole des habitants du quartier.
giotel Belley,,.
DEJEUNER DU 12 SEPTEMBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon de France glacé
Matelote de cervelle
CEuf bouilli aux légumes
Cételettes de mouton aux petits pois
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au lard
Gateau de patate
Fruits
Café
1/2 Vin
a
‘Nouvelles Etranging
DEPECHES RECUES CE marty
Les événements du Marog
Parts 10.— On a’enverra
nouveaux renforts au général Dress
cot officier ayant déclaré que les fer.
ces dont il disposait étaient Suffises.
tes et ayant refusé un escadron
plementaire de cavualerie qu’on
posait de lui envoyer. Pr
Qaoique larance et Espa
soigneuscment évilé de prendre
dans la lutte pour le Kalifat du Maro,
certains faits permettent de Crvire
qu’elles reconnaissent au Sultan a.
tuel Abdul-Aziz pius de partisans qui
son frere qui a été proclamé gultay
Marraskech. Une dépéche de
blanca recue du correspondant de
yaro » dit qu'il apprend de source
torisée que le Sultan Abdul-Aziz
quitté Fez samedi pour Rabat
payne de sa cour. Le voyage
dix jours. Le correspondant
. : ajou
qae Moutai-Hatig va partir pour
meme destination.
GIBRALTAR O.— Les autorités mil
laires d’Algésiras ont recu lordre &
tenit prete une brigade de 7.000 hoa
mes pour sembarquer pour Tanger l
1! septembre ; ces troupes serosal
transpottees a bord de grands vapean
spécialement alfYectés acet effet.
BERLIN 9.-- La réponse au gouter
nement allemand a la note francais
relative a lorganisation de ta polia
mavocaiue avec des troupes francais
et espagnoles, dit que I Allemags
Suppose que cette mesure ne sera @
provisoire et qu’elle ne portera pa
prejudice aux termes de la conventio
d'Alygeésiras.
SAN-SEBASTIEN 10.— M. del Mus
Ambassadeur espagnol 4 Paris ail
tormé le Président Maura que le got
vernement francais est en acco
complet avec I’Espagne sur la match
a sui!vre au Maroc.
LISBONNE 10. — Un message de Loa
da, annonce que lacolonne portuga
envoyée 4 Ancango, pour prendre
mesures coercitives contre les in
nes, a du livrer plusieurs combats ¢
jours derniers : 19 soldats ports
ont été tués et 5 officiers ct 53 sold
blessés. Les troupes indigen es vu
vice du Portugal ont perdu 453 hu
mes.
Paris 10.— En I’absence de
velles officieiles de Casablanca, le?
vernement francais conclut que 4
mistice entre le général Drude
Maures n’a pas abouti et quele
ral prendra l’offensive de3 qe
rétabli.
L:s chinois et les japonais acbiit
des munitions — |
VANCOUVER 9.— Les chinois @,
japonais ont acheté ce matin tow
fusils et les revolvers qu ils
trouver ; ils délarent qu’ils 508
a défendre teur vie et leurs pr pel
Ce n’est que vers midi que a
a donné ordreaux armuriers col
de vendre des armes qui que
Le Canada fera des excuses aU
-OTTawa 9,— Dans les
ciels o: est d’avis que lo
yorraobli 6 de payer ae ou
e@ faire des excuses au
japonais pour les ésordres 6° .
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