Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 10, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qn ANNEE, Ne 135 PORT-AU-PRINCE (nait1) MARDI, 10 SEPTEMBRE 1907.

*

Le Watin

| QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :

par mois Une Gourde D’avaNnce

DEPARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste en sus.





DImm&cTEUR :

LE NUMERO 10 CENTIMES: .
Clément Magloire,

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.







- Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

JACMEL BOUGE

Cestdimanche prochain qu’auront lieu
a Jacmel les courses annoncées par les
journauz.

Nous recevons, a ce propos V' humoris-
fique article suivant 04% notre correspon-
dent— un vrai jacmélien — parle avec
wi psu de malice du grand événement
gportique de sa ville natale.

La vie haitienne est monotone, c’est
surtout dans la province que l'on s’en-
auie, faute de distractions. A Port-au-
Prince, l’on a deux fois l’an des cour-
sesde chevaux, et cela défraye pen-
dant quelques semaines les journaux
é@ la conversation. Le récit des
pnuesses de Gaillé Pelnton et de La-

ie, font venir l’eau 4 la bouche des
Si de la Cédte. Iis ne peuvent pas se
| placer poaurvenir au Champ-de-Mars
,@e la capitale, et les possesseurs de
@arsiers se désolent 4 la pensdée que
chance d’emporter le grand prix
Alexis n’ezt pas pour eux. Plus
~aa-Prince s’amuse, plus !a pro-
mce sennuie.
yAntrefois les Conseils communaux
ent des concerts et des jeux aux
: lations, maintenant les caisses
©mmunales sonnent creux, et les
pos de la cote en sont réduits a ja-

User l’heureuse Capitale. Et dire
ae les Port-au-Princiens se plaignent ;
pwoorant lear bonheur !

«| Mais Jacmel ne veut plus couver
ee jalousie, Jacmel s'est dit: nous
pe ons aussi notre champ de courses,
Pourquoi ? Etde méme qu’0-
ay le Conviait a:ses jeux toute la Gré-
» sacmel conviera toute la Républi-
Pe tous les Haitiens pourront ve-
isputer ua prix de mille gourdes
Chevanx de Jacmel. Ce n’est . pas
‘em Pour les chevaux de Jacmel de
en ourer entre eux, ils n’ont rien a
serene’? et 'honneur Jacmélien ne
Re seh e saat, et Vorgueil Jacmélien
rait pas satisfait, si Port-au-Prin-












fy







Rte reaait pas concourir; c'est pour-
al le Soeidee do Sport ftippique de

q aprés avoir invité tous les
la République par voie

de. journaux, vient de lancer A Co-
les une invitation qui est un défi. La
Soc de Sport Hippique a affermé
un (Rin de plusieurs carreaux de
terre, sur lequel elle a établi une gran-
de piste de mille métres de tonr. La
piste du Champ-de-Mars n’a que neuf
cent métres ! Enfoncé Port-au-Prince!
Â¥eqla deja un commencement de vic-
toire.

Coles a relevé le gant, il part. il est
parti, menant en laisse ce Lafolie tant
de fois vainqueur, tant de fois applau-
di par le public Port-au-Princien.

Lafolie va-t-il 4 un nouveau triom-
phe ? Va-t-il étre « avili » par Dragon
qui frémit de se mesurer avec lui?
Un télégramme nous l’apprendra bien
tot: car c’est un événement trop im-
portant pour qu’on nous l’anunonce par
courrier.

Les courses auront lieu dimanche
prochain ; sur les stalle~ et les gra-
dins, tout autour de lta vaste piste, ce
sera toute la population de Jacmel.
hommes, femmes enfants, viaillards,
mattres et domestiques.

Car I’honneur des Jacméliens est en
jeu ! Ft si Lafolie est battu, si Dragon
l"emporte, des clameurs de triomphe,
des cris de joie de tout un peuple en
délire, s’éléveront vers [a ciel ! Quel-
le exaltation, quel frémissement dor-
gueil, quel brait dans Tarascon.

Ce serait pour Jacmel uae grande et
impérissable journée ; dans vingt ans
on en parierait encore,

En attendant la grande nouvelle, la
République va étre haletante : le pays
s’arrétera de respirer jusqu’aé ce que
le Télégraphe vienne nous apprendre
si Jacmei est vaingueur ou vaincu.

O Jacmel, refuge supréme des sen-
timents d’honneur, de chevalerie, de
patriotisme, réservoir d’énergie, d’en-
thousiasme et de noble folie, Jacmel
a ame ensoleillée, terre sacrée, terre
de lyrisme, 6 Jacmel, Provence d’Hai-
ti.



Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suite remé-

aid.

CAUSERIE ;

_DOCTEUR

Toujours, que de Médecins!

On ne saurait trop souhaiter et admirer,
ll
faudrait étre d’un éyoisme d’imbécile pour
vouloir du contraire. D’ailleurs la science

la propagation de la science médicale.

est bien faite pour tous.— J’aime bien

mon art et je vous assure fort que je vou-

drais le voir, comme une maniére d’im-
mense pieuvre, pousser de gigantesques
tentacules allant loin, trés loin — a la
condition toutefois que ce ne soient pas
des prolongements.... postiches.

J'ai toujours eu une joyeuse palpitation
uand je me trouve en face d’un médecin,
docteur en Médecine, car je reconnais bien
en lui mon digne et vrai compagnon, le
biblionivore insatiable ayant vécu les mémes
minutes que moi, minutes d’anxiété et d’at-
tente hystérique a l’approche des épreuves,
de joie et de triomphe aprés les _réussites.
Et quoiqu’on en puisse dire, je vous jure
que le sourire que j’esquisse en recevant
un fra‘s émoulu de |’Ecole est le reflet des
sentiments qui s’agitent alors en moi —
sourire sincérement amical et parfumé de
franchise : ¢ Bonjour, cher confrére ; com-

liments | » Somme toute, pourquoi ne
‘aimerais-je pas, cecher ami? nous a-
vons tous deux passé par la méme gamme
de sensations, depuis la crainte et l’espé-
rance qui en sont les notes les plus graves
jusqu’a la joie qui en est la plus aigué.
Mais, me direz-vous, vous é:es par trop
bon enfant; dans une époque ou l’intérét
git aa fond de toure pensée et motive tou-
te action,. votre extréme philantrhopie
nous laisse avec un léger mouvement de téte
et de . .. sceptiques. Si vous vous
prétiez seulement un peu plus d’exclusi-
visme, nous serions restés immobiles et
nous l’aurions peut-étre accepté sinon com-
me vrai, du moins commie vraisemblable ;
car nous fort Acroire que le
bon Hobbes a raison

reur de sa philosophie «hemo honini lupus.» ||

Alors stop ! j’ai une restriction.
Je ne vous ai tant parlé de la considération
que je pour les ins... vé-
ritables que pour vous

9

du frieson — Js pluie envie







Pe as

l’avalanche hélas! grossissante de pseudo-
médecins qui nous tombe et nous roule
dessus. Ouf! j’étouffe, que de médecins, *
Bon Dieu ! Si vous étes mandé auprés
d’un malade, vous n’étes pas le premier
appelé et méme pendant votre ministére,
votre prédécesseur, ce pseudo-confrére se
maintient. Regardez dans la coulisse et
vous le verrez qui méne, de front avec vo-
tre thérapeutique raisonnée sa thérapeuti-
que fantaisiste et généralement bizarre. Si
vous arrivez 4 le surprendre et que vous
lui demandiez son diagnostic, n’ayez crain-
te, il va vous en servir un. . . quelconque.
On pensera peut-étre : qu’importe s'il fait
erreur. Mais c'est 4 la thérapeutique sur-
tout qu’est suspendue directement Ia
vie des malades. Et la thérapeutique est la
science des indications et l’art de les rem-
plir. . . Alors que de déboires ! que de
risques pour le médecin dans cette pro-
miscuite ot l’on peut 4 peine faire la
des responsabilités. Que de médecins,
Dee ! 4

’en ai va de toutes espéces. Il en est
d’audacieux avec, dans leurs maniéres, des
allures de camaraderie out te. Iie
ont la gentillesse de vous sccueillirals por-
te, passant par conséquent avant les parents ;
ils ne vous lachent d’une semelle. vous
conduisent céte 4 céte jusqu’au lit da ma-
lade ob, en cliniciens experts, ils , vous
font un ample compte-rendu (énumérations
des symptémes les plus saillants ) au bout
duquel ils se métamorphosent en t
tes savants et dégoiseurs. Ils vous pour-
suivent, acharnés, implacables ; on sent
qu’ils désirent un de ces téte-a-téte char-
mants, presque fraternels o4 l’on nous voit
si souvent associés dans le plus sublime de
tous les buts : la santé des hommes.!

Certain soir, je fus mandé en toute hé-
te auprés d’un enfant de 3 ans des
convulsions dorigine t—
pardon. . . vermineuse. J’eus d’abord
grand’peine 4 entrer dans cette chambre
populeuse ob j’imagine que t-étre on
révait l’asphyxie do petit m - Ce soir
je pris une bain de multitude. » Mon
diagnostic fait, les avisse multiplidrent :
«Docteur, ne crogez-vous ro | Doceser,
j'aurais donné...? » Je n’écoutais pas, je ne

écouter quand

voulais pas on me che
e landanum. eus beau discater pour faire
entendre que Vaasa absurde,
trueux, on tint bon. J’enrageais. 8
bien raison : «< La a deux manitres
d’étre ; elle parle ou elle ce walt. Le: b6-
tise muette est suppormble » mais quant f





la bétise parleuse .. . Oh! ces invinci-
bles entétements d’idiot ! Bref, comme j'ai
toujours été pacifique, « Bon,» dis-je enfin
avec mon grain entillesse et d’indul-

ence pour les héritiers du Royaume des

ieux, ces princes de I’diocratie. Mais cette
fois c’était révoltant: du Jaudanum a un
enfant ! et je pensais, colére: Quede méde-
cins, Bon Dieu ! et, que d’empoisonne-
W® ments et que de mortalité causés par l’igno-
tance outrecuidante !

Docteur C. PEARSON.

PAIVS DIVERS

RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-WARTIAL

_—_—_ —

Lunn! 9 SEPTEMBRE



Barométre 4 midi 73,0

minimum 23,2
Température},asimum 35,5
Moyenne diurne de la température 28,4

Le ciel a été trés-nuageux dans |’aprés-
midi..

Orage au sud a4 4 h.
. Gouttes de pluie.

Orage au NW 4 9 h.

Le barométre est stationnaire.

J. SCHERER
L’Annexe francais

Hier est parti l’Annexe frangais Salvador
avec les passagers suivants pour :

Jérémie: Joseph Félix, Télémaque Edma,
Mme G. Lassalle, Sceurs Jean du Sacré-
Coeur, Louise, Marie Louise Noé!, Chri-
sostéme Not!l, Mme Aubry, Mme D. La-
guerre, Mme Bourdeau, Mr Montés et sa
fille, Mme Normil Jean Jacques, Mime L.
Blanchard, Isaac Mansour, Raphaél, Dépu-
té Dégraff, Mme Laporte, Mme Anasthasie,
Ségur, Mme Kohler et bébé, Mile Thérése
Basthe, Jean M. Baboune, Mme Mitton et
deux enfants, Mme Thélor fils. Mme Ant.
Timothée, Mme G. Abertini, Cavarac Du-
poux.

. 7 : Mme Vve Charles Chauvet, No-
zius Joseph, Vve E. Gressine, Louise Du-
mortier, Raimon Colombid, Buenaventuras,
Miguel Angel Ramirez, José Cortina, Nar-
<0 Antonio Gonzalés, Mme Alida Bon-

Santiago de Cuba : Domingo Peralta et
enfant, Nélie Pollux, Maria, Maurice Dela-
nis, Jeanne Néral, José Mafran, Marina

ureau, Fernand Martin, Mme Félix La-
fond, Célaine Beliegarde, Mingan Sr Paul,
Mme Alexandre, Mr Naught, Albert Schu-

macher.
Décés

Nous avons regu le faire part de la mort
de Marte Louise Loratnie Pétion, Vve
Aaatuur Lararcug dont les funérailles au-
tont lieu cet aprés-midi.
wo condoléances aux parents de la

Les Américains 4 Cuba
de eo emiricains quitteront-ils bienrdt lile
Les journanx arrivés derniérement de la

Havane viennent nous renseigner 4 ce su-
jet. vic en effet ce qu’on peut y lire :

« . Loynaz el Castillo, ayant
u & M. Taft pour lui demander
Quetles Gain: les intentions du gouverne-
"Wiett ‘amideicain an sujet de l’occupation

de Cuba, arccu de celui-ci, par l’intermé-
diaire de M. Magoon, un télégramme disant
ue les intentions du gouvernement de M.
Roosevelt n’ont pas varié et que, dés que
le recensement de la population de Cuba,
qui se fait actuellement, sera terminé, il
sera procédé aux élections générales pour
Ja nomination du président et des Cham-
bres. Ccs elections effectuées, le gouverne-
ment provisoire remettra immeédiatement
ses pouvoirs au nouveau président et les
troupes ameéricaines évacueront Iile. »

L’ Amérique Latine.

Demesvar Delorme

Nous avons appris avec plaisir la forma-
tion en cette ville d’un comité d’écrivains
chargé de glorifier la mémoire de Demesvar
Delorme, par une manifestation religieuse
et littéraire fixée au mois de Novembre pro-
chain.

Nous accordons notre entiére approb:-
tion A cet acte de reconnaissa..ce et d’ad-
miration posthumes, en faveur de celui
qui illustra de sa prose élégante et mer-
veilleuse le trésor de notre jeune littérature
et contribua le plus 4 la faire connaitre.—
En effet, « Francesca, » « les Théoriciens
au pouvoir, » « La Hollande » sont des
ceuvres qui attestent hautement le génie
de notre race dans le domaine de _ esprit.
Delorme, 4 plus d’un titre. a droit aux
suffrages et aux éloges de la _postérité.—
La Nation toute entiére lui dait un culte.
N’est-il pas le doyen des letres haitiennes ?
Déja, des mesures sont prises en vue de la
réussite de la solennité.

Son Excellence le Président Nord Alexis
a été désigné comme Haut Protecteur de
la manifestation.

M. Paul Lochard, ami du célébre écri-
vain, aura l’honneur de présider la ie
littéraire, et le savant auteur de « Effort »
Mr Jérémie, prononcera une conlérence sur
Delorme ct et son qeuvre.— Quatre de nos
bienveillantes cités seront représentdes par
des écrivains d'élite.

Une liste de cent membres d’ honneur choi-
sis parm? les admirateurs du Maitre, les
membres du Gouvernement, nos personna-
lités intellectuelles, a été dressée par le
comité d’initative.— Le programme 4 exé-
cuter, nous apprend-on, est des plus riches.

Pour ne pas risquer d’étre

enterré vivant.

Un médecin de Marseille, M. S. Icard, a
proposé, voici quelque temps, un moyen
nouveau de diagnostic de mort : C'est
linjection d’une su colorante, inof-
tensive. Sile sujet n’est pas réellement
mort, le coeur bat encore, bien qu’imper-
ceptiblement, et alors la substance coloran-
te est promenée dans le corps et colore les
tissus. S’il est mort, la coloration de la pean
reste ce qu'elle était. Cette méthode est
trés rationnelle, mais elle exige la présence
d@’un médecin. :

M. Icarda cherché un signe vulgaire, fa-
cile, ne nécessitant aucune compétence spé-
ciale de la part de ceux qui en font usage.
Et il vient d’imaginer un procédé véritable-
ment trés simple, basé sur ce fait qu’avant
de se signaler par la production de la tache
abdominaleverte, laputrétaction commence
par les poumons, et se manifeste par un
dégagement de gaz acide sulfhydriqaue par
les narines. Or, ce gaz a la propriété de
noircir une solution incolore d’acétate de
plomb. Déslors, voici la méthode proposée
par M. Icard. Sur ua morceau de papier 4
écrire, grand comme un timbre-poste, on
trace, avec une solution neutre d’acétate de
plomb, en guise d’encre, un signe quelcon-
que. Ce dernier est invisible. Mais si l’on
metle papierdans unedes narines de la per-
sonne réputée morte, et si l’on constate au
bout de quelques heures au Pius que le
dessin est devenu noir et visible, c’est que
la mort est certaine.Si le papier reste blanc,

la mort est incertaine.

" Tl serait inutile de cherchér la preuve de
la mort par ce nouveau moyen si simple
avant vingt-quatre heures écoulées. Mais,
de la vingt-quatriéme 4 1a quarante-huitié-
me heure, it apparait sans faute et donne
toute tranquillité aux survivants. On est

assuré de ne pas enterrer un vivant.



Boite aux Lettres

Compagnie des Pompiers libres

Au Directeur da journal le Matin
En ville
Monsieur le Directeur,

Nons crovons devoir, pour Pédifica-
tion dn public, répondre 4 Ventrefilet
publié dans le numéro du 6 du courant
de votre journal, ou vous paraissez
ajouter créance & une information loin
@’étre bienveillante de quelques préten-
dus membres de la Compagnie.

L’on semble nous contester le droit
de prendre, en vertu de nos statuts, des
mesures d’administration, parceque
notre mandat prend fin en Décembre.
C’est Ja une prétention erronée a laquel-
le nous n’accordons pas d’importance.

Voici en réalité, de quoi il s’agit : Ne-
puis tantét six mois, nous constatons
un relachement complet chez certains
pompiers.

C’est ainsi que dans les quatre der-
niéres réunions du corps, malgré nos
avertissementsréitérés, nous n’avions pu
avoir que 45. 57, 52 et 63 présences
surun effectif de cent trente pompiers,
ce que d’ailleurs le public avait ‘Id cons-
tater.—En présencede cet état de choses
intolérable, nous avions été forcé, dans
dans notre derniére séance d’apptiquer
contre ceux qui faisaient de notre pa-
tience un ,éel abus, Pune des péna-
hités édictées 4 l'article : 40 des statuts
régissint la compagnie, dont la teneur
suit :

Art. 40.— La destitution et le renvoi
« sont prononcés de l’avis du conseil
« d’administration, contre tout pompier
« quelque soit son rang, qui se sera
« mis dans un des cas suivants :

4° S’absenter sans motif de 3 rénu-
nions dans une méme année, etc, etc.

Et parmi les cing qui ont été frappés
aucun d@’eux ne peut prouver n’avoir
pas eu quatre, cing et méme six absen-
ces non motivées.— Cette mesure prise
en vue de la sauvegarde de la discipli-
ne du corps, avait été réclamée depuis
quelque temps déja par les pompiers
qui sont toujours a la tache et qui fini-
raient pas suivre la méme voie, si, en-
fin nous ne nous décidions a sévir con-
tre les plus récalcitrants, ceux-la qui,
dans le but de se soustraira au_ service
militaire, Crovaiont pouvoir compter
sur notre protection.
' Nous continuerons (oujours et jus-
qu’au terme de notre mandat 4 fiire
une juste application de nos statuts
contre tous ceux qui y contreviendront.
Nous croyons devoir vous envoyer un
exemplaire de nos statuts, afin de vous
mettre en mesure de constater que nous
avons les pouvoirs nécessaires pour
sévir, le cas échéant, contre un mem-
bre de notre corporation, sans étre ni
arbilraires ni déloyaux.

Veuillez agréer Monsieur le Directeur,
nos salutations les plus empressées et
les plus cordiales.

Le Consail p’ ADMINISTRATION

'

Nouvelles itrangdy

DEPECHES RECS7S Ce marge

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‘os

Les événements du Maroc _

CASABLANCA.— Quoique les Arak
aient subi d’assez fories pertes dam!
te combat de lundi, (une triba gg:
Madahras a eu 50 hommes tuég a:
2.500 engagés ), ils ne sembleat maj
découragés, car ils projettent ws:
nouvelle attaque contre les A

Panis.— Les journaux ont adogig!
un ton un pcu grave dais leors com
mentaires sur ia question marocaigg
[es rapports.plus détail!és recus sg
la combat de fungi, indiquent
cette affaire a 6té bcgucoup ples ig:
portunte qu’on ctait disposéa le ie

Panis.— Un changoment tris im
portant vient de se produira dans I's»
pect politique de lia question maro-
caine, Ce Changsineat peut fortemest
inofluer sur l'avenir du Maroc et se
les relations des puissances européee
nes. La France et Espagne ont Jie
tention d’occuper les ports marocaias
avec leurs propres forces et d’y exer
cer la pofice . -

TouLon.— La croiseur-cuirassé
« sulos Ferry » est parti d'ici pour le
Maroc.

Le traité franco-caradien

PaRis.— Dans ses commentaire
sur le nouveau traité de commere
franco-canadien, « La Journals @&
aujourd’huify:.’il espere que cet accom
servira 4 développer tes relations
merciales entre ces pays, qui sont d&
ja unis par tes liens du sag et é
Vamitié, et & faire ressortir la nécer
sité d’établir une ligne de navigation
entra le Saint-Laurent et la Seine. |

Fin de gréve

Anvens.-— Avec l'aide da quate.
Mille ouvriers étrangers aux syndic
la travail .a é6ié repris aujourd hal
tous les navires.— [l o’y a pas @
d’autres désordres.

zfouvement socialiste i
ANXverns.— Cent portefaix impet.
tés du Hollande ont demaudé sujomy.
dhui une augmentation d'un.
par jour . Sur Je refas dvs palroey
iis ont quitté te travail-et se soot mi
dus dans‘une réuniog socialiste
ila ont 6t6 acclamés._ «

Le Japon aécoré 14 premier ER
ministre russe

a4
faeces

%

Wig

‘

St PereaspoanGi- 1 b.ny2he,
Nicolas a autorisé lo Pr nities
tre Stolypine & porter les 1n8ish"
ordre japonais du Soleil de Par.
woie, qui lui a 6té confére 4° Me
perear du Japon. “3

Le Japon commande des canom

Essex. — Las foaderies Krapp®
recudu Japon une comma
3) canons de 30 centimetres,
étre utilisés sur les navires de ay

Un contre-forpilleur
Lonpres.— Le contre torpillest ss
haute mer « Cosaque » @ fait 865

suis aujourd’hi et a atteint ane ‘ie
de 33 nocudsa 1/2. Co controe-torplies
mu par des machines A turbine, & |
dépiacement de 80 tonnes. .%
Une victoire du Sultan |
TANGER. — Un grand co
les troupes impériales et les
Berbéres s’est livrs dimanche .
sous les murs de Fez ; les SOLORS
Sultan ont été victorieux.
ont été tras élevées dans

camps.

wr








ge |

Une délégation maure
panca. ~ Le général Drude a
regu hier ane délégation maure. La
pission, re résentant plusieurs tri-
demanda lasuspension des hosti-
és jusqu’a la conclusion de la paix.
Oe general Drude a donné aux tribus
jequ’'a demain pour se rendre.
On croit que le seul objet de l’en-
en envoyant une mission pour
an or un tt aité de paix, est de ga-
da temps pour concentrer leurs
avec de nouvelles recrues at-
tendues sous peu.
' Nouvelles diverses
Panis.— L’amiral Philibert télégra-
priedo . Casablanca que la ville est

A Mazagran, les pourparlers conti-
‘puent. Les européens ne sont pas in-

‘4tés. A Larache, Safi ct Mogador,
sacun incident.

Le général Picquart s'est rendu au-
joard hui au Mailly, pour assister aux
maneuvres. La 7e division de cavale-
rie de 1904 sera Mbérée le 28 Sep-

tembre.

Lamiral Melchoir, inspecteur du
sxvice de la défense sous-marine, a
passé inspention do la flotille de la

lia ; il prit part & plusieurs plon-
gies A bord du submersible eOursin.»

Negociations franco-espagnoles

Panis.— Les négociations franco-
wpegnoles relatives a l’occupation des
ports marocains avancent d’une facon
tatisfaisante. Afin d’en activer la con-
dasion, l’'ambassadeur d’Espagne a
is est parti pour St Lavien, ot il
emmuniquera au premier ministre
Waura les propositions du Gouverne-
ment Francais.

Un paquebot géant

LiverPOOL.— Le nouveau paquebot
gant de la Compagnie Cunard le «Lu-
@iania» est parti aujourd'hui pour
fireson premier voyage 4 New-York,
4a moment of il quittait son bassin,
@navire a été salué par les acclama-
tons de milliers de spectateurs.

Les grévistes
Anvers.— Un batelier a été tué
@ourd’hui par une sentinelle. Cet
adent a causé une grande émotion
mi les grévistes. [1 n’y a ccpen-
{pes eu d’autres désordres.
Qa craint que d’autres ouvriers ;
mpgers aux syndicats, ne sé joi-
t BUX grévistes. — Ce fait ne pour-
wave compliquer la situation.
~ ¥N nouveau cuirassé russe
LSpt-PereRspourc.— Le cuirassé
~eadro <« Empereur» a été lancé
wcrd’hui 4 midi aux chantiers ma-
: £8 de la Baltique.
Pay mémoires du Gal weyler
ac ALMA.— Le général Weyler annon-
sail vient de finir d’écrire ses mé-
Z-sCOMme gouverneur général de



























a Transallanique

@ emer « MONTREAL » se-
wr cur ici, le 12% au soir ou le 13
*, et partira le 13 @ midi, pour
be. Se cae Haitien, Porto-Plata,
Met: arin de Porto-Rico, St-
das bill e Havre.
eis de passages seroit dé-
le 42 au matin.
Prince, le 9 Septembre 1907.
L’aAGENT

F. M. ALTIERI



ae
|
bah:

Hamburg American
Line

Le steamer « GEORGIA » venant
de Petit-Goave sera ici jeudi matin le
42 courant.

Il partira vendredi soir pour Gonaives
Port-de-Paix, Cap Haitien, Puerto Plata,
St Thomas et l’Europe.

x

ss

Le S/S «PRAESIDENT » venant
de St Thomas, San Juande PortoRico,
San Pedro de Macoris,Santo Domingo,
Azua, Jacmel, Cayes, Kingston sera
ici Dimanche le 15 courant a midi.

Il partira Lundi soir pour Jérémie,
Cayes, Javmel, Azua, Santo Domingo,
San Pedrode Macoris, San Juan de
Porto Rico et St Thomas.

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jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.

Les 3 derniers luts supérieurs seront répartis & raison d’un lot par 4
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mois et sont payables d’avance



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.







- Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

JACMEL BOUGE

Cestdimanche prochain qu’auront lieu
a Jacmel les courses annoncées par les
journauz.

Nous recevons, a ce propos V' humoris-
fique article suivant 04% notre correspon-
dent— un vrai jacmélien — parle avec
wi psu de malice du grand événement
gportique de sa ville natale.

La vie haitienne est monotone, c’est
surtout dans la province que l'on s’en-
auie, faute de distractions. A Port-au-
Prince, l’on a deux fois l’an des cour-
sesde chevaux, et cela défraye pen-
dant quelques semaines les journaux
é@ la conversation. Le récit des
pnuesses de Gaillé Pelnton et de La-

ie, font venir l’eau 4 la bouche des
Si de la Cédte. Iis ne peuvent pas se
| placer poaurvenir au Champ-de-Mars
,@e la capitale, et les possesseurs de
@arsiers se désolent 4 la pensdée que
chance d’emporter le grand prix
Alexis n’ezt pas pour eux. Plus
~aa-Prince s’amuse, plus !a pro-
mce sennuie.
yAntrefois les Conseils communaux
ent des concerts et des jeux aux
: lations, maintenant les caisses
©mmunales sonnent creux, et les
pos de la cote en sont réduits a ja-

User l’heureuse Capitale. Et dire
ae les Port-au-Princiens se plaignent ;
pwoorant lear bonheur !

«| Mais Jacmel ne veut plus couver
ee jalousie, Jacmel s'est dit: nous
pe ons aussi notre champ de courses,
Pourquoi ? Etde méme qu’0-
ay le Conviait a:ses jeux toute la Gré-
» sacmel conviera toute la Républi-
Pe tous les Haitiens pourront ve-
isputer ua prix de mille gourdes
Chevanx de Jacmel. Ce n’est . pas
‘em Pour les chevaux de Jacmel de
en ourer entre eux, ils n’ont rien a
serene’? et 'honneur Jacmélien ne
Re seh e saat, et Vorgueil Jacmélien
rait pas satisfait, si Port-au-Prin-












fy







Rte reaait pas concourir; c'est pour-
al le Soeidee do Sport ftippique de

q aprés avoir invité tous les
la République par voie

de. journaux, vient de lancer A Co-
les une invitation qui est un défi. La
Soc de Sport Hippique a affermé
un (Rin de plusieurs carreaux de
terre, sur lequel elle a établi une gran-
de piste de mille métres de tonr. La
piste du Champ-de-Mars n’a que neuf
cent métres ! Enfoncé Port-au-Prince!
Â¥eqla deja un commencement de vic-
toire.

Coles a relevé le gant, il part. il est
parti, menant en laisse ce Lafolie tant
de fois vainqueur, tant de fois applau-
di par le public Port-au-Princien.

Lafolie va-t-il 4 un nouveau triom-
phe ? Va-t-il étre « avili » par Dragon
qui frémit de se mesurer avec lui?
Un télégramme nous l’apprendra bien
tot: car c’est un événement trop im-
portant pour qu’on nous l’anunonce par
courrier.

Les courses auront lieu dimanche
prochain ; sur les stalle~ et les gra-
dins, tout autour de lta vaste piste, ce
sera toute la population de Jacmel.
hommes, femmes enfants, viaillards,
mattres et domestiques.

Car I’honneur des Jacméliens est en
jeu ! Ft si Lafolie est battu, si Dragon
l"emporte, des clameurs de triomphe,
des cris de joie de tout un peuple en
délire, s’éléveront vers [a ciel ! Quel-
le exaltation, quel frémissement dor-
gueil, quel brait dans Tarascon.

Ce serait pour Jacmel uae grande et
impérissable journée ; dans vingt ans
on en parierait encore,

En attendant la grande nouvelle, la
République va étre haletante : le pays
s’arrétera de respirer jusqu’aé ce que
le Télégraphe vienne nous apprendre
si Jacmei est vaingueur ou vaincu.

O Jacmel, refuge supréme des sen-
timents d’honneur, de chevalerie, de
patriotisme, réservoir d’énergie, d’en-
thousiasme et de noble folie, Jacmel
a ame ensoleillée, terre sacrée, terre
de lyrisme, 6 Jacmel, Provence d’Hai-
ti.



Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
afin qu'il y soit de suite remé-

aid.

CAUSERIE ;

_DOCTEUR

Toujours, que de Médecins!

On ne saurait trop souhaiter et admirer,
ll
faudrait étre d’un éyoisme d’imbécile pour
vouloir du contraire. D’ailleurs la science

la propagation de la science médicale.

est bien faite pour tous.— J’aime bien

mon art et je vous assure fort que je vou-

drais le voir, comme une maniére d’im-
mense pieuvre, pousser de gigantesques
tentacules allant loin, trés loin — a la
condition toutefois que ce ne soient pas
des prolongements.... postiches.

J'ai toujours eu une joyeuse palpitation
uand je me trouve en face d’un médecin,
docteur en Médecine, car je reconnais bien
en lui mon digne et vrai compagnon, le
biblionivore insatiable ayant vécu les mémes
minutes que moi, minutes d’anxiété et d’at-
tente hystérique a l’approche des épreuves,
de joie et de triomphe aprés les _réussites.
Et quoiqu’on en puisse dire, je vous jure
que le sourire que j’esquisse en recevant
un fra‘s émoulu de |’Ecole est le reflet des
sentiments qui s’agitent alors en moi —
sourire sincérement amical et parfumé de
franchise : ¢ Bonjour, cher confrére ; com-

liments | » Somme toute, pourquoi ne
‘aimerais-je pas, cecher ami? nous a-
vons tous deux passé par la méme gamme
de sensations, depuis la crainte et l’espé-
rance qui en sont les notes les plus graves
jusqu’a la joie qui en est la plus aigué.
Mais, me direz-vous, vous é:es par trop
bon enfant; dans une époque ou l’intérét
git aa fond de toure pensée et motive tou-
te action,. votre extréme philantrhopie
nous laisse avec un léger mouvement de téte
et de . .. sceptiques. Si vous vous
prétiez seulement un peu plus d’exclusi-
visme, nous serions restés immobiles et
nous l’aurions peut-étre accepté sinon com-
me vrai, du moins commie vraisemblable ;
car nous fort Acroire que le
bon Hobbes a raison

reur de sa philosophie «hemo honini lupus.» ||

Alors stop ! j’ai une restriction.
Je ne vous ai tant parlé de la considération
que je pour les ins... vé-
ritables que pour vous

9

du frieson — Js pluie envie







Pe as

l’avalanche hélas! grossissante de pseudo-
médecins qui nous tombe et nous roule
dessus. Ouf! j’étouffe, que de médecins, *
Bon Dieu ! Si vous étes mandé auprés
d’un malade, vous n’étes pas le premier
appelé et méme pendant votre ministére,
votre prédécesseur, ce pseudo-confrére se
maintient. Regardez dans la coulisse et
vous le verrez qui méne, de front avec vo-
tre thérapeutique raisonnée sa thérapeuti-
que fantaisiste et généralement bizarre. Si
vous arrivez 4 le surprendre et que vous
lui demandiez son diagnostic, n’ayez crain-
te, il va vous en servir un. . . quelconque.
On pensera peut-étre : qu’importe s'il fait
erreur. Mais c'est 4 la thérapeutique sur-
tout qu’est suspendue directement Ia
vie des malades. Et la thérapeutique est la
science des indications et l’art de les rem-
plir. . . Alors que de déboires ! que de
risques pour le médecin dans cette pro-
miscuite ot l’on peut 4 peine faire la
des responsabilités. Que de médecins,
Dee ! 4

’en ai va de toutes espéces. Il en est
d’audacieux avec, dans leurs maniéres, des
allures de camaraderie out te. Iie
ont la gentillesse de vous sccueillirals por-
te, passant par conséquent avant les parents ;
ils ne vous lachent d’une semelle. vous
conduisent céte 4 céte jusqu’au lit da ma-
lade ob, en cliniciens experts, ils , vous
font un ample compte-rendu (énumérations
des symptémes les plus saillants ) au bout
duquel ils se métamorphosent en t
tes savants et dégoiseurs. Ils vous pour-
suivent, acharnés, implacables ; on sent
qu’ils désirent un de ces téte-a-téte char-
mants, presque fraternels o4 l’on nous voit
si souvent associés dans le plus sublime de
tous les buts : la santé des hommes.!

Certain soir, je fus mandé en toute hé-
te auprés d’un enfant de 3 ans des
convulsions dorigine t—
pardon. . . vermineuse. J’eus d’abord
grand’peine 4 entrer dans cette chambre
populeuse ob j’imagine que t-étre on
révait l’asphyxie do petit m - Ce soir
je pris une bain de multitude. » Mon
diagnostic fait, les avisse multiplidrent :
«Docteur, ne crogez-vous ro | Doceser,
j'aurais donné...? » Je n’écoutais pas, je ne

écouter quand

voulais pas on me che
e landanum. eus beau discater pour faire
entendre que Vaasa absurde,
trueux, on tint bon. J’enrageais. 8
bien raison : «< La a deux manitres
d’étre ; elle parle ou elle ce walt. Le: b6-
tise muette est suppormble » mais quant f


la bétise parleuse .. . Oh! ces invinci-
bles entétements d’idiot ! Bref, comme j'ai
toujours été pacifique, « Bon,» dis-je enfin
avec mon grain entillesse et d’indul-

ence pour les héritiers du Royaume des

ieux, ces princes de I’diocratie. Mais cette
fois c’était révoltant: du Jaudanum a un
enfant ! et je pensais, colére: Quede méde-
cins, Bon Dieu ! et, que d’empoisonne-
W® ments et que de mortalité causés par l’igno-
tance outrecuidante !

Docteur C. PEARSON.

PAIVS DIVERS

RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-WARTIAL

_—_—_ —

Lunn! 9 SEPTEMBRE



Barométre 4 midi 73,0

minimum 23,2
Température},asimum 35,5
Moyenne diurne de la température 28,4

Le ciel a été trés-nuageux dans |’aprés-
midi..

Orage au sud a4 4 h.
. Gouttes de pluie.

Orage au NW 4 9 h.

Le barométre est stationnaire.

J. SCHERER
L’Annexe francais

Hier est parti l’Annexe frangais Salvador
avec les passagers suivants pour :

Jérémie: Joseph Félix, Télémaque Edma,
Mme G. Lassalle, Sceurs Jean du Sacré-
Coeur, Louise, Marie Louise Noé!, Chri-
sostéme Not!l, Mme Aubry, Mme D. La-
guerre, Mme Bourdeau, Mr Montés et sa
fille, Mme Normil Jean Jacques, Mime L.
Blanchard, Isaac Mansour, Raphaél, Dépu-
té Dégraff, Mme Laporte, Mme Anasthasie,
Ségur, Mme Kohler et bébé, Mile Thérése
Basthe, Jean M. Baboune, Mme Mitton et
deux enfants, Mme Thélor fils. Mme Ant.
Timothée, Mme G. Abertini, Cavarac Du-
poux.

. 7 : Mme Vve Charles Chauvet, No-
zius Joseph, Vve E. Gressine, Louise Du-
mortier, Raimon Colombid, Buenaventuras,
Miguel Angel Ramirez, José Cortina, Nar-
<0 Antonio Gonzalés, Mme Alida Bon-

Santiago de Cuba : Domingo Peralta et
enfant, Nélie Pollux, Maria, Maurice Dela-
nis, Jeanne Néral, José Mafran, Marina

ureau, Fernand Martin, Mme Félix La-
fond, Célaine Beliegarde, Mingan Sr Paul,
Mme Alexandre, Mr Naught, Albert Schu-

macher.
Décés

Nous avons regu le faire part de la mort
de Marte Louise Loratnie Pétion, Vve
Aaatuur Lararcug dont les funérailles au-
tont lieu cet aprés-midi.
wo condoléances aux parents de la

Les Américains 4 Cuba
de eo emiricains quitteront-ils bienrdt lile
Les journanx arrivés derniérement de la

Havane viennent nous renseigner 4 ce su-
jet. vic en effet ce qu’on peut y lire :

« . Loynaz el Castillo, ayant
u & M. Taft pour lui demander
Quetles Gain: les intentions du gouverne-
"Wiett ‘amideicain an sujet de l’occupation

de Cuba, arccu de celui-ci, par l’intermé-
diaire de M. Magoon, un télégramme disant
ue les intentions du gouvernement de M.
Roosevelt n’ont pas varié et que, dés que
le recensement de la population de Cuba,
qui se fait actuellement, sera terminé, il
sera procédé aux élections générales pour
Ja nomination du président et des Cham-
bres. Ccs elections effectuées, le gouverne-
ment provisoire remettra immeédiatement
ses pouvoirs au nouveau président et les
troupes ameéricaines évacueront Iile. »

L’ Amérique Latine.

Demesvar Delorme

Nous avons appris avec plaisir la forma-
tion en cette ville d’un comité d’écrivains
chargé de glorifier la mémoire de Demesvar
Delorme, par une manifestation religieuse
et littéraire fixée au mois de Novembre pro-
chain.

Nous accordons notre entiére approb:-
tion A cet acte de reconnaissa..ce et d’ad-
miration posthumes, en faveur de celui
qui illustra de sa prose élégante et mer-
veilleuse le trésor de notre jeune littérature
et contribua le plus 4 la faire connaitre.—
En effet, « Francesca, » « les Théoriciens
au pouvoir, » « La Hollande » sont des
ceuvres qui attestent hautement le génie
de notre race dans le domaine de _ esprit.
Delorme, 4 plus d’un titre. a droit aux
suffrages et aux éloges de la _postérité.—
La Nation toute entiére lui dait un culte.
N’est-il pas le doyen des letres haitiennes ?
Déja, des mesures sont prises en vue de la
réussite de la solennité.

Son Excellence le Président Nord Alexis
a été désigné comme Haut Protecteur de
la manifestation.

M. Paul Lochard, ami du célébre écri-
vain, aura l’honneur de présider la ie
littéraire, et le savant auteur de « Effort »
Mr Jérémie, prononcera une conlérence sur
Delorme ct et son qeuvre.— Quatre de nos
bienveillantes cités seront représentdes par
des écrivains d'élite.

Une liste de cent membres d’ honneur choi-
sis parm? les admirateurs du Maitre, les
membres du Gouvernement, nos personna-
lités intellectuelles, a été dressée par le
comité d’initative.— Le programme 4 exé-
cuter, nous apprend-on, est des plus riches.

Pour ne pas risquer d’étre

enterré vivant.

Un médecin de Marseille, M. S. Icard, a
proposé, voici quelque temps, un moyen
nouveau de diagnostic de mort : C'est
linjection d’une su colorante, inof-
tensive. Sile sujet n’est pas réellement
mort, le coeur bat encore, bien qu’imper-
ceptiblement, et alors la substance coloran-
te est promenée dans le corps et colore les
tissus. S’il est mort, la coloration de la pean
reste ce qu'elle était. Cette méthode est
trés rationnelle, mais elle exige la présence
d@’un médecin. :

M. Icarda cherché un signe vulgaire, fa-
cile, ne nécessitant aucune compétence spé-
ciale de la part de ceux qui en font usage.
Et il vient d’imaginer un procédé véritable-
ment trés simple, basé sur ce fait qu’avant
de se signaler par la production de la tache
abdominaleverte, laputrétaction commence
par les poumons, et se manifeste par un
dégagement de gaz acide sulfhydriqaue par
les narines. Or, ce gaz a la propriété de
noircir une solution incolore d’acétate de
plomb. Déslors, voici la méthode proposée
par M. Icard. Sur ua morceau de papier 4
écrire, grand comme un timbre-poste, on
trace, avec une solution neutre d’acétate de
plomb, en guise d’encre, un signe quelcon-
que. Ce dernier est invisible. Mais si l’on
metle papierdans unedes narines de la per-
sonne réputée morte, et si l’on constate au
bout de quelques heures au Pius que le
dessin est devenu noir et visible, c’est que
la mort est certaine.Si le papier reste blanc,

la mort est incertaine.

" Tl serait inutile de cherchér la preuve de
la mort par ce nouveau moyen si simple
avant vingt-quatre heures écoulées. Mais,
de la vingt-quatriéme 4 1a quarante-huitié-
me heure, it apparait sans faute et donne
toute tranquillité aux survivants. On est

assuré de ne pas enterrer un vivant.



Boite aux Lettres

Compagnie des Pompiers libres

Au Directeur da journal le Matin
En ville
Monsieur le Directeur,

Nons crovons devoir, pour Pédifica-
tion dn public, répondre 4 Ventrefilet
publié dans le numéro du 6 du courant
de votre journal, ou vous paraissez
ajouter créance & une information loin
@’étre bienveillante de quelques préten-
dus membres de la Compagnie.

L’on semble nous contester le droit
de prendre, en vertu de nos statuts, des
mesures d’administration, parceque
notre mandat prend fin en Décembre.
C’est Ja une prétention erronée a laquel-
le nous n’accordons pas d’importance.

Voici en réalité, de quoi il s’agit : Ne-
puis tantét six mois, nous constatons
un relachement complet chez certains
pompiers.

C’est ainsi que dans les quatre der-
niéres réunions du corps, malgré nos
avertissementsréitérés, nous n’avions pu
avoir que 45. 57, 52 et 63 présences
surun effectif de cent trente pompiers,
ce que d’ailleurs le public avait ‘Id cons-
tater.—En présencede cet état de choses
intolérable, nous avions été forcé, dans
dans notre derniére séance d’apptiquer
contre ceux qui faisaient de notre pa-
tience un ,éel abus, Pune des péna-
hités édictées 4 l'article : 40 des statuts
régissint la compagnie, dont la teneur
suit :

Art. 40.— La destitution et le renvoi
« sont prononcés de l’avis du conseil
« d’administration, contre tout pompier
« quelque soit son rang, qui se sera
« mis dans un des cas suivants :

4° S’absenter sans motif de 3 rénu-
nions dans une méme année, etc, etc.

Et parmi les cing qui ont été frappés
aucun d@’eux ne peut prouver n’avoir
pas eu quatre, cing et méme six absen-
ces non motivées.— Cette mesure prise
en vue de la sauvegarde de la discipli-
ne du corps, avait été réclamée depuis
quelque temps déja par les pompiers
qui sont toujours a la tache et qui fini-
raient pas suivre la méme voie, si, en-
fin nous ne nous décidions a sévir con-
tre les plus récalcitrants, ceux-la qui,
dans le but de se soustraira au_ service
militaire, Crovaiont pouvoir compter
sur notre protection.
' Nous continuerons (oujours et jus-
qu’au terme de notre mandat 4 fiire
une juste application de nos statuts
contre tous ceux qui y contreviendront.
Nous croyons devoir vous envoyer un
exemplaire de nos statuts, afin de vous
mettre en mesure de constater que nous
avons les pouvoirs nécessaires pour
sévir, le cas échéant, contre un mem-
bre de notre corporation, sans étre ni
arbilraires ni déloyaux.

Veuillez agréer Monsieur le Directeur,
nos salutations les plus empressées et
les plus cordiales.

Le Consail p’ ADMINISTRATION

'

Nouvelles itrangdy

DEPECHES RECS7S Ce marge

Â¥

: oe 2

*

fs sk
i: in

‘os

Les événements du Maroc _

CASABLANCA.— Quoique les Arak
aient subi d’assez fories pertes dam!
te combat de lundi, (une triba gg:
Madahras a eu 50 hommes tuég a:
2.500 engagés ), ils ne sembleat maj
découragés, car ils projettent ws:
nouvelle attaque contre les A

Panis.— Les journaux ont adogig!
un ton un pcu grave dais leors com
mentaires sur ia question marocaigg
[es rapports.plus détail!és recus sg
la combat de fungi, indiquent
cette affaire a 6té bcgucoup ples ig:
portunte qu’on ctait disposéa le ie

Panis.— Un changoment tris im
portant vient de se produira dans I's»
pect politique de lia question maro-
caine, Ce Changsineat peut fortemest
inofluer sur l'avenir du Maroc et se
les relations des puissances européee
nes. La France et Espagne ont Jie
tention d’occuper les ports marocaias
avec leurs propres forces et d’y exer
cer la pofice . -

TouLon.— La croiseur-cuirassé
« sulos Ferry » est parti d'ici pour le
Maroc.

Le traité franco-caradien

PaRis.— Dans ses commentaire
sur le nouveau traité de commere
franco-canadien, « La Journals @&
aujourd’huify:.’il espere que cet accom
servira 4 développer tes relations
merciales entre ces pays, qui sont d&
ja unis par tes liens du sag et é
Vamitié, et & faire ressortir la nécer
sité d’établir une ligne de navigation
entra le Saint-Laurent et la Seine. |

Fin de gréve

Anvens.-— Avec l'aide da quate.
Mille ouvriers étrangers aux syndic
la travail .a é6ié repris aujourd hal
tous les navires.— [l o’y a pas @
d’autres désordres.

zfouvement socialiste i
ANXverns.— Cent portefaix impet.
tés du Hollande ont demaudé sujomy.
dhui une augmentation d'un.
par jour . Sur Je refas dvs palroey
iis ont quitté te travail-et se soot mi
dus dans‘une réuniog socialiste
ila ont 6t6 acclamés._ «

Le Japon aécoré 14 premier ER
ministre russe

a4
faeces

%

Wig

‘

St PereaspoanGi- 1 b.ny2he,
Nicolas a autorisé lo Pr nities
tre Stolypine & porter les 1n8ish"
ordre japonais du Soleil de Par.
woie, qui lui a 6té confére 4° Me
perear du Japon. “3

Le Japon commande des canom

Essex. — Las foaderies Krapp®
recudu Japon une comma
3) canons de 30 centimetres,
étre utilisés sur les navires de ay

Un contre-forpilleur
Lonpres.— Le contre torpillest ss
haute mer « Cosaque » @ fait 865

suis aujourd’hi et a atteint ane ‘ie
de 33 nocudsa 1/2. Co controe-torplies
mu par des machines A turbine, & |
dépiacement de 80 tonnes. .%
Une victoire du Sultan |
TANGER. — Un grand co
les troupes impériales et les
Berbéres s’est livrs dimanche .
sous les murs de Fez ; les SOLORS
Sultan ont été victorieux.
ont été tras élevées dans

camps.

wr





ge |

Une délégation maure
panca. ~ Le général Drude a
regu hier ane délégation maure. La
pission, re résentant plusieurs tri-
demanda lasuspension des hosti-
és jusqu’a la conclusion de la paix.
Oe general Drude a donné aux tribus
jequ’'a demain pour se rendre.
On croit que le seul objet de l’en-
en envoyant une mission pour
an or un tt aité de paix, est de ga-
da temps pour concentrer leurs
avec de nouvelles recrues at-
tendues sous peu.
' Nouvelles diverses
Panis.— L’amiral Philibert télégra-
priedo . Casablanca que la ville est

A Mazagran, les pourparlers conti-
‘puent. Les européens ne sont pas in-

‘4tés. A Larache, Safi ct Mogador,
sacun incident.

Le général Picquart s'est rendu au-
joard hui au Mailly, pour assister aux
maneuvres. La 7e division de cavale-
rie de 1904 sera Mbérée le 28 Sep-

tembre.

Lamiral Melchoir, inspecteur du
sxvice de la défense sous-marine, a
passé inspention do la flotille de la

lia ; il prit part & plusieurs plon-
gies A bord du submersible eOursin.»

Negociations franco-espagnoles

Panis.— Les négociations franco-
wpegnoles relatives a l’occupation des
ports marocains avancent d’une facon
tatisfaisante. Afin d’en activer la con-
dasion, l’'ambassadeur d’Espagne a
is est parti pour St Lavien, ot il
emmuniquera au premier ministre
Waura les propositions du Gouverne-
ment Francais.

Un paquebot géant

LiverPOOL.— Le nouveau paquebot
gant de la Compagnie Cunard le «Lu-
@iania» est parti aujourd'hui pour
fireson premier voyage 4 New-York,
4a moment of il quittait son bassin,
@navire a été salué par les acclama-
tons de milliers de spectateurs.

Les grévistes
Anvers.— Un batelier a été tué
@ourd’hui par une sentinelle. Cet
adent a causé une grande émotion
mi les grévistes. [1 n’y a ccpen-
{pes eu d’autres désordres.
Qa craint que d’autres ouvriers ;
mpgers aux syndicats, ne sé joi-
t BUX grévistes. — Ce fait ne pour-
wave compliquer la situation.
~ ¥N nouveau cuirassé russe
LSpt-PereRspourc.— Le cuirassé
~eadro <« Empereur» a été lancé
wcrd’hui 4 midi aux chantiers ma-
: £8 de la Baltique.
Pay mémoires du Gal weyler
ac ALMA.— Le général Weyler annon-
sail vient de finir d’écrire ses mé-
Z-sCOMme gouverneur général de



























a Transallanique

@ emer « MONTREAL » se-
wr cur ici, le 12% au soir ou le 13
*, et partira le 13 @ midi, pour
be. Se cae Haitien, Porto-Plata,
Met: arin de Porto-Rico, St-
das bill e Havre.
eis de passages seroit dé-
le 42 au matin.
Prince, le 9 Septembre 1907.
L’aAGENT

F. M. ALTIERI



ae
|
bah:

Hamburg American
Line

Le steamer « GEORGIA » venant
de Petit-Goave sera ici jeudi matin le
42 courant.

Il partira vendredi soir pour Gonaives
Port-de-Paix, Cap Haitien, Puerto Plata,
St Thomas et l’Europe.

x

ss

Le S/S «PRAESIDENT » venant
de St Thomas, San Juande PortoRico,
San Pedro de Macoris,Santo Domingo,
Azua, Jacmel, Cayes, Kingston sera
ici Dimanche le 15 courant a midi.

Il partira Lundi soir pour Jérémie,
Cayes, Javmel, Azua, Santo Domingo,
San Pedrode Macoris, San Juan de
Porto Rico et St Thomas.

Port-au-Prince, le 10 Septembre 1907

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AGENTS.

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Unis d’Amérique, le Docteur Edmond
Héraux se tient a la disposition de ses
clients et du public, 34, Rue des Ca-
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fectionnés apportés des Etats-Unis et
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quence, les courants de haute tension,
les courants sinusoidaux, les courants
faradiques et les courants continus, le
Dr Edmond Héraux entreprendra, d’a-
prés les principes et la technique de
d’Arsonval, d’Oudin, de Tesla, de Du-
bois Reymond, de Morton, de Mon-
nell, Goelet et de Massey, le traitement
des maladies suivantes :

Cancer, Lupus, NEURASTHENIE, NE-
VRALGIE, HYSTERIE, HYPOCONDRIE,
PARALYSIE, ATAXIE LOCOMOTRICE, RHU-
MATISME, GOUTTE, SCIATIQUE, ARTHRI-
TE DEFORMANTE, CHOREE, PARALYSIE
AGITANTE, ASTHME, EPILEPSIE, ECZEMA,
EnysIPELe, DYSPEPSIE, DILATATION DE
L’ESTUMAC, DIARRHEE CHRONIQUE, Ic-
TERE, TROUBLES FONCTIONNELS DU
C(EUR, ARTERIO-SCLEROSE, IMPUISSANCE
GENITALE, PHTHISIE, GOITRE EXOPHTAL=
MIQUE, DIABETE, CHOROSE, OBESITE,
MAL DEBRIGHT, ELEPHANTIASIS, HEMOR-
ROIDES, AMENORRHEE, DYPMENORREE,
HEMORRHAGIE UTERINE, METRITE, SAL-
PINGITE, FIBROMES, ainsi que des états
morbides tels que: anémie, cachexie
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lars, avec cartes postales illusirées. |

De 10 433: en 24 Eventails-Ziphyr. Ventilateurs automécaniques 4 bb
lices d’une valeur chacun de 3 dollars. . ;

De 34 4 42: en 9 Electro-Alilumoirs.— Allumoirs électriques d’app
ment s’ailumant électriquement par la pression d’un bouton, d’une valet
chacun de 4 dollars. |

Le 43* lot est une lampe-suspension dea luxe, 4 deux foyers, ag oriah
et manchon incandescent, d’une valeurde 14 dollars. .

Le 44° lot est un gramophone & double usage (disques et cylindres
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d’une val
totale de 40 dollars.

Le 45° lotest un gramophone 4 disques, haut modéle, avec 12 disqe
d’une valeur totale de 70 dollars.

La répartition des lots se fera en commencant par les lots inférieun,
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.

Les 3 derniers luts supérieurs seront répartis & raison d’un lot par 4
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