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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00133
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 9, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
qn» ANNEE, Ne 134
PORT-AU-PRINCE (Haiti)
——S
LUNDI,
9 SEPTEMBRE i907.
ee
I
| ABONNEMENTS :
vrais de poste en sus.
Le
par MoIs Une Gourde D’AVANCE |
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
QUOTIDIEN
a
Dmm&EcTEuR :
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
(in
LE NUMERO 40 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ow non Be sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
SIMPLES PROPOS
Undes travers les plus répandus dans
sire société et sur lequal je veux au-
jard’hui attirer l’attention, poursuit
Meravages, parce qu’il est toléré, cho-
b gaté, le mot étant drole si la chose
mw l'est pas.
le veux préciser le « calbindage »
sen honneur depuis quelque temps
Madopté par bien des yens quien
rent leurs petites infamies. Les
eabiesqui flagellent comme des souf-
8, qui feraient reculer par ce qu’ils
miOnorent ont cédé la place 4a cette
pression charmante et iégére dont
Vague suffit pour rassurec les in-
ius chez lesquels encore si’attar-
it quelques scrupules.
Certains @tres ont plus peur des
Xs que des faits et tel se sentirait
itlement & l’aise apres les pires
iélicatesses sile Code n’avait tres
erement accordé des épithétes
elles A ceux qu'il fait prendre au
Cest donc pour satisfaire a un des
dos de I’ame haitienne que le «cal-
meager a 66 créé6. Le mot a fait for-
Comme c’était & prévoir, puisqu’il
veal &l’aise tous ces tempéraments
ASrayait ’aspect des expressions
~ 86 servent les sociéiés pour les
2 †se
2 ¢
Des Vinstant qu’on se croit étre a |’a-
Nde tout ca qu’inventa l’humanité
désigner les immoralit4s et les
“esses irréparables, on se laisse
~ 0X graves indélicatesses qui en
peut a jamais une existence.
-us de loyauté, plus de vaillance,
“re les sentiments d’honneur ct de
ute, lancons-nous dans des aven-
ee louches etdescombinaisons su3-
©, tout cela n’est rien: c’est du
ndage.
coin da bord-de-mer deux cour-
erent affaires. Ils ontmarché de
Pe ajournée et leurspieds sontblancs
Poussitre des rues. Mais enfin,
m3 n oot pas été inutiles; une
ceurse & faire et le courtage
ene. E ies deux braves gens se
| avance du succés de
COurageuses démarches.
Mais voici passer un personnage qui
ralentit ses pas. Il écoute, il a compris ;
court, prometd’autres avantages, trom-
pe et touche, triomphant, la rénuméra-
tion qui n’était pas a lui.
Et comme un ami_ s’indigne il ré-
pond, d’un ton dégagé: «Ca, c’est du
calbindage, mon cher. Allons prendre
le grog. »
Un hasard permet 4 ue homme d’af-
faires véreux de savoir que tel jour,
a telle heure, Untel doit se trouver 4
un rendez-vous, trés-important. Il ar-
range si bien les choses qu'il sait ce
qui s’est passé, ce qui a été dit et dé-
cidé. [1 tire alora par un chantage ha-
bile les plus merveilleux avantages de
son infame indiscrétion et, se rengor-
geant, il sourit, satisfait: C’est du cal-
bindage!
es
Calbinuder, c’est mentira tout pro;j-os
et hours de propos: l’art supréme est
de ne pas dire la vérité; c’est pleurer
de vraies larmes & ’enterrement d’un
parent de quelque grand personnage,
c’est rire aux moindres propos d’un
homme considérable, tancat-il les
absurdités les plus plates et les plus
grotesques.
Calbinder, c’est manquer aux ren-
dez-vous, c'est tromper en souriant,
vest prendre des engagements qu’on
ne tiendra pas. C'est sindigner avec
ceux qui s’indignent, les plaindre dou-
cement ct les consoler quand on sait
pouvoir attendre quelque chose d’eux.
C'est envoyer des cadeaux et des
fleurs aux anniversaires de ceux que
caresse la}fortune, leur trouver toutes
sortes de graces et d’élégances, leur
reconnattre toutes les qualités ; c'est
emmener sa femme toute parfumée
et comme par hasard aux endroits ot
l'on sait pouvoir rencontrer celui-la
dont on lamera les services.
Calbiader, c’est raconter les bonnes
fortanes des favoris.du sort dont on
se fera I’humble valet; c'est sat-
tendrir a I’écho de leurs doaleurs ou} q
de leurs joies, quitte 4 leur tourner
le dos quand ou sauraque leur situa-
tion a changé ; c’est courtiser, shu-
milier, passer par toute la gamme des
sentimentalités fausses et mettre des
postiches & son coour.
Le calbindage est I’hyprocrisie cali-
ne et habile ; c'est la lacheté soupie
,et enveloppante, c’est la grimace per-
pétuelle des ames viles qui ne peu-
vent pas s’élever, c’est l'amour des
situations dorées qu’on ne pourra ja-
mais attcindre; c’est la flatterie, l’adu-
latiou et c’est aussi !a haine.
Le calbindage insinue, trompe et se
dérobe. II hait haut ce qui s’éléve,
tout ce qui lui est supérieur. C’est
le grand malheur de notre époque.
Mais le hasard qui se révéle parfois
un justicier farouche montre en un
geste brutal! 4 la Société et aux Gou-
vernementsla véritable facedu mons-
tre calbindeur. Et alors...
C’est la revanche des forts, des lo-
yaux et des vaillants.
CONFERENCE DE LA PAIX
Discours de M. Jacques N. Léger, dé-
legué d’Haiti, sur létablissement dune
Cour Permanente d’arbitrage.
SUITE.
( Voir le No de Samedi )
La création d’une Cour Permanente
darbitrage éveilla un autre ordre d’i-
dées que nous ne croyons pas inutile
de menfonner ici. Les tribunanx ordi-
naires interpretent, appliquent des lois
ou des coutumes acceptées comme lois.
Partout l’on a essayé de codifier les ré-
gies généralement admises et de donner
a chacun un guide aussi sdr que possi-
ble. Entre les nations, dans fle cours
des siécles, il s’c-t élabli des pratiques
plus ou moins scrupuleusement obser-
vées ; et l'on a eu ainsi un Droit inter-
national pabliv ayant sa_ principale
source dans Ives coutumes et les traités.
Mais l’on s’est demandé, a tort sans
doute, sice Droit international public
existait; et l’on a prétendu qu'il lui
manquuit, outre une sanction, le légis-
lateur chargé de formuler jes régles et
et le juge ayant mission de les appli-
ver.
En établissant la Cour Permanente,
la deuxiéme conférence de Ja Paix aura
créé le juge et comblé une des lacunes
ui permettaient a de bons esprits de
douter de lexistence d’un vrai Droit
public. Mais ne serait-il
poseible d‘aller un peu plus loin et
Be trouver le légisiateur ? Les
international
qui
vont s’entendre pour fournir un tribunal
au Monde entier ne peuvent-ils pay tom-
ber d’accord pour donner force de Joi
a ceux des usages dont l’emploi parait
le plus fréquent dans les relations in-
nalionales ?
D’autre part, la facilité des communi-
cations rend le contact entre peuples
plus intime qu’autrefois ; Pisolement
est maintenant l’exception et les nations
se pénétrent pour ainsi dire mutuelle-
ment. Les cuuses de conflits entre les
lois privées respectives deviennent, en
conséguence, plus nombreuses ; d’ou la
nécessité de chercher, dans une série
d'accords spéciaux, a généraliser un
certain nombre de régles.
Dans ces corditions, pourquoi ne ten-
terait-on pas la codification du Droit
international public et celle du Droit
international privé ? Est-il impossible
de dégager de l’ensemble des usages
acceptés par les nations ou consacrés
par les traités un certain nombre de
regles destinées 4 guider les rapports
des peupjes entre eux ? Cette modifica-
tion semble l’une des conséquences né-
cessaires de |’établissement d’une Cour
Permanente d’arbitrage accessible 4
tous les Etats indépendants. Il n’y au-
rait sans doute aucun inconvénient a
charger les membres de ce haat tribu-
nal de lu peéparer ou d’en contréler fa
préparation. Le travail serait ensuite -
soumis a l’examen de la troisiéme Con-
férence de Ja Paix. Et dans un avenir
plus ow moins éloigné,la loi internatio-
nale votée par les représentants de toa-
les les puissances du monde sera deve-
nue une réalité.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU .
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Dpwancue 8 Serrensax
Barométre 4 midi 761,7
inimam 22,3
Températ mom 33.7
ts ee eeetae, i
ciel a trés-n %
midi ; les strato-camules vieunent 4° sud.
Le barométre est en hauase.
}. SCHERER
ae
poivs DIVERS
A Pétionville
La féte, comme c’était 4 prévoir, a été
des plus brillantes, attirant dans [a char-
mante ville un nombre considérable de
villégiaturistes 4 la recherche de saines dis-
tractions.
A Véglise, la cérémonie acommencé a
huit heures. Il taut noter le brillant dis-
cours du Pére Levasseur quia été écouré
avec la plus grande attention.
Au moment du baptéme de l’horloge
etde la tribune, nous avons remarqné
pendant le défilé, les parrains et marraines
Suivants :
S. Archer Mme H. Jn Joseph
D. Lilavois « Vve Annoual
Th. Lafontant « P. Sannon
H. Jn Joseph « Celcis
Eug. St Macary « Guillaume
Ch. Sambour « N. Sambour
bP. Sannon Melle Renée Appollon
V. Leconte Mme C. Rigaud
Evan Williams « A. Brutus
Alfred Cook Mile Laure Barthe
S. Vincent « Maria Robiou
Kieffer Mme Eug. St Macary
Léon Duplessy Melle Edmée Hyppolite
C. Vieux « Clara Hyppolite
Amilcar Duval Mime J. Lizaire
Paul Gourlat Melle Georgette Coles
St Julien Sanon Mme Gordon
Dr Bouchereau Melle Barbancourt
Léonce Qualo « Nina Deéjean
Solon Ménos « Julie Elie
Louis Peloux « Burke
Edmond Mangonés « Fern. Auguste
Huneck Mme Gerlach
G. Revest « T. Nicolas
Dr Michel « Dehoux
Dans l’aprés-midi, il y eut sur la Place,
un grand concert offert pzr le corps dz mu-
Sique du Gal Celcis.
En somme, excellente journée de fete
dont le souvenir restera comme un des
meilleurs de la saison d’été.
Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettves recommandées en souffrance.
Dépuré Emmanuel Zéphirin, Alexis
Crispin, Clément Briol, Ernest Jeanty, Ch.
Oriol, Louis Mauger, Robespierre Guer-
rier, Clerméus Pierre Peltant, Alexandre
Monpremier, Mme Nodmi Mathieu, Mme
Vve Mentor Doriéan.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Jerémie, Sgo de Cu-
ba, Cayes, Jacmel et Sto Domingo par
l’annexe francais «cSALVADOR: et celles
pour Petit-Godve par le sjs «GEORGIA »
seront fermées ce soir’ 4 heures précises.
Port-au-Prince le 9 Septembre 1907
Un signe certain dela mort
La crainte d’étre enterré vivant est assez
répandue et la recherche des signes cer-
tains de la mort est toujours 4 l’ordre du
jour. Ceux qui ont été proposés jusqu’ici
méritent un médiocre crédit. Celui qu’in-
dique aajourd’hui le docteur Ort es: basé
sar les effets différents que détermine une
bralure superficielle, selon qu’elle atteint
un sujet vivant oo un cadavre. Voici com-
ment on obtient ce signe :
L’avantebras étant mis 4 nu, étendu
horizontalement, la face antérieure tournée
vers le sol, on fait lécher légérement la sur-
face de la peau par la flamme d’une bougie.
Si la mort est réelle, on voit, aprés quel-
ques secondes, se produite une élevure qui
@€ avec un certain bruit, mais gui ne
contient que des gaz.-Si, au contraire, la mort
mest qa fente, quelque ralentie que
sole la on t, soit une vée
sicule »emplie de liquide, soit une plaque de
peau morufiée, mats jamais une bulle ga-
zeuse. M. Ort a recours 4 ce procédé de-
puis plusieurs années et il le considere
commme donnant une certitude absolue.
Pour M. Thomasset
Ce fut une belle manifestation, samedi
soir, en l’honneur ce M. Charles Thomas-
set 4 qui la compagnie P. C. S. offrait 4
l’Hétel Morch un magnifique diner d’adieu.
On sait, en effet, que pour raisons de
santé, M. Vhomasset a laissé Ics importan-
tes et rudes fonctions qu’il remplissait avec
tant d’intelligence et de dévoucment 4 la
P. C.S. Et apres le diner, au moment du
champagne, M. ‘Tippenhauer, en des pa-
roles émues et sincéres parla des laborieux
ct patients efforts dépensés génér-usement
pendant tant d’années par M. Thomiasset
qui a été le premier ouvrier de |’ceuvre des
chemins de fer en Haiti. Il dit tcut le con-
cours apporté Accite ceuvre de progrés parcet
apotre infatigable que des circonstances for-
cent 4 abandonner la Compagnie 4 laquelle
il donna sans compter ses forces et ses ener
gies. :
Aprés les remerciements de M. Thomas-
set, les chefs de service eurent chacun un
mot de gratitude 4 l’adressz de leur ancien
directeur qui doit réellement éire fier d’a-
voir, par sa correction, sa droiture et ses
aptitudes, mérité tous ces homages. Diffc-
rentstoasts furent portés ensuite par les in-
vités.
Pendant toat le diner, l’orchestre de
l’artiste Bonnefil a fait entendre ses mor-
ceaux les plus brillants.
Le Matin présente 4 M. Thomasset ses
voeux de partait rétablissement afin qu’ll
uisse reprendre, avec des forces nouvelles,
a poursuite de l’ceuvre admirable 4 laquelle
il a attaché son nom. .
Inspecteurs Généraux
Notre confrére Haiti Littéraire pubiié
Vinformation suivante :
« Les Inspecteurs généraux des Douanes
viepnent d’étre relevés de leurs fonctions.
Mais de nouvelles et pratiques dispositions
seront prises, afin qu’un haut contrdle per-
manent puisse ézre exercé sur toutes les
opérations financiéres et douaniéres, aux
fins d’assurer le versement intégral des re-
cettes de Etat au Trésor.
eCette mesure, est bienplus rationnelle
ct nons en félicitons le ministre des fi-
nances. »
Arrivage
Ce matin est entré le steamer « Sales-
dor » avec les passagers suivants venant
e:
Cayes: Antoine Timothé, Antoine Pierre
Paul, Mme Iphrasie Leblanc.
Jérémie: Mr et Mme Lavaud, Kohler, Ney
Charles, Christian, M. Blaise, Mansou, Au-
guste Lucas, André Rey, Loris Levaillant,
Laurent, Pierre et 2 enfants Lecoeur, Ver-
dier et enfant.
‘Basse-Terre : René Saba.
Ligne Hollandaise
Hierest entréle steamer Prins Willem III
venant de Saint-Marc avec les passagers
suivants : Alfred Legendre, Mme _ Etenise
Ogé, Bertomier Danache, Mme Willliama
Toussaint, Ucheua Hyacinthe.
Il est reparti dans la soirée avec les pas-
sagers suivants pour ;
Cayes.— L. Jeannot, Député Lubin, Mme.
Vve. A. St. Cloud, Dépuré R. Monbéleur,
Eugéne Réneaud, Mile. E. Pierre, Mlle,
G. Pierre, Ph. Chamblait, Mme. Camila
Exantus, M. Gaspar, Mme. L. Joseph, Marc
Darrivagé, Mile. Virginia Sarrasin, D. Au-
rélien, oit fils, G. Delatour, Mme. St.
Cloud et servantes, 19 Sceurs et un en-
fant, Député Camille Léon.
Jérémie. —Henri Dubrenille, Ch. Moravia
Thalés Samson, Albert Lévy. _
Jacmel. - Deux sceurs et un enfant
Trinidad. — Mme. Lésinska Jerome.
Eclairage Electrique
Ainsi que nous |’avions annoncé, © les
concessionnaires Emm. Gabriel & Marigat
ont procédé avec éclat 4 la pose de la pre-
miére pierre du bitiment devant servir de
siége principal au service d’¢clairage élec-
trique de cette ville. .
La cérémonie commensg. par la bénédic-
tion que donna le Pére Sainté, puis M. La-
raque, secrétaire d’Erat des Travaux Publics
aprés avoir parlé des progrés réaliics par
le gouvernement, posala premiére pierre
de la nouvelle construction.
Aprés des discours de M. les concession-
naires et quelques éloquentcs paroles de
norre confrére A. Laforest, on pasia au
champagiae. Et l’on but 4 la complete réus-
site de l’utile coacession
Tous nos souhaits de succés 4 l’ceavre
d'éclairage électrique
Mort de Sully Prudomme
L’éminent critique et poéte Sully Pra-
dhomme, de i’Académie Frangaise est
mort subitement samedi dernier dans sa
villa de Chatenay.
Hymen et Tabac
En Hoilande, le tabac — qui led: cru! -
joue ua réle matrimonial.
Le jeune ho:nme épris d’une jeune fille
sonne 4 la porte de sa demeure et de:nan-
de du feu pour allumer son cigare. Les pa-
rents intelligents comprennent tout de suite
de quoi il s’agit. Ils ouvrent l’oeil. Le jeu-
ne homme, dés le lendemain, revient et re-
demande du feu. Si on luiferme la porte
aa nez, cest qu'il n'y a pas pour lui
lombre d’un espoir. Si,au contraire, sa de-
mande discréte est agréée, on le prie po-
liment de franchic le seuil, ex on le pré-
sente 4 la jeune héroique. Voila un pays,
du moins, ot l'on ne prononc: pas de
vaincs paroles !
Avis important
Une mule sous poil rouge zain étampée
4 la cuisse des lettres suivantes : Z L A qui
signifient Zulémar Amilcar; de Port ay-
Prince, ot Je courrier voyagezit pour Las-
cahobas, se trouve évadée depuis déji guin-
ze jours, elle n’est pas encore retrouvée.
Priéce aux autorités de m’accorder con-
cours pour la faire tenir.
Lascahobas, le 4 Septembre
L’agent postal du lieu : Ltostutne Ptrate.
ey
DEJEUNER DU 9 SEPTEMBRE
Mipl A 2 HEURES
Priz: G. 2.50
Melgn de France glace
Fricassée de morue aux pommes
Civet de chevreuil
Daube piquée— Nivernaise
Haricots blancs au gras
Riz blanc 4 la créole
Tarte de Vienne
Fruits
Café
1/2 Vin
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularite
dans le service du«cMATIN»
ann qu'il y soit de suite reme-
.
Nouvelles. Etrang
DEPECHES RECUES CE rareee
Nouveaux ‘renforts s
St-SEBASTIEN 5.— Le croiseur4
tramadura » va embarquer 700 tae
mes & destination de Casab!anca,-
Le Bandit Raisvuuli =
Tancen 5.— On croit savoir quai
Légation anglaise traite en ce moment.
avec le bandit Raisou!i pour la gigs
en liberté du Caid Mac-Lean. Og me
connuit pas exastement les conditiogg
dda bandit, mais on croit que mémeg |
elles sont exagérées, le gouvernemeg
les acceptera.
SANTIAGO-DU-Ciiit 5.— On appreag
quy 50 personnes ont été enseveligs
par un avalanche de neige qui ves
produite & Juncal.
THEMCEN 5.— Des gendarmes vies-
nent de capturer unc Caravane a
un chargemeant de fusils modéle es
et de munitions a destination du Me
roc.
Les événaments du Maroc
CASABLANCA D.— 1.3 croiseur « Glo
re s ayant a bord trois compagoies
de Légio. étrangére est parti aujoar.
@Mhui dici pour une destination ie
connue. ‘Des dépéches de Mazagras
annoncent que te Chcik Mazi, accom
pagné de 12 notables de la tribu des
Chamia, se rend a Casablanca pow
(raiter avec le général Drude.
Paris 6.— Les obseques des off
ciers tués le 3 a Casablanca eurest
lieu au milieu d’une grande affluesce
de troupes. Le général Drude y sss:
tait aiusi queY oflicsiers espagac
ayant a leur téte leur commandant.
Aujourd’hui, commencent des
noeavres des 3a et 4v divisions dee
valerie.â€
La presse associée apprend de s
ce autorisée que la France et I'Eg
gne ont intention d’occuper les pe
du Maroc et d’y élablir la police
leurs propres forces ; le Ministre
la guerre El-Gabbas ayant info
quit lui était impossibie de grara
la via des officiers instructeurs de
police, laquelle d’apres la confére
d’Aigésiras doit étre composée .
maares. .
Les Alliemandsexr Afnque |
BerLin 6.— La situation dans lag
lonie allemande du sud-ouest de"!
frique s'est améliorée & un tel pol
que .erapatriement des trocpcs al
lieu sous pen. Morenga, che! +5108
gés, que l’on prétendait aver ps
la frontigre n’a pas pfis Polteusive
est en ce Moment en territory ane"
et on croit qu’il se soumenta 6m
peu.
e ' |
ANGUG DAUODdG Une
Conformément aux instructions
Secrétaire d’Etat des Finances
Commerce, la Banque Nationale ¢
ti a l’honneur d’informer les 10s
scs qu’ils peuvent, a partir de cé
toucher a ses guichets, sur !es
prunts suivants : a
Emprunts 6 o/o : 13° Repariey
un pour cent ( 1 0/o ) intéréts da 4
Juiliet'au 31 Aout 1907.
EMPRUNTS 3 0/o: 13° Répartition 7
mi pour cent (1/2 ofc) ptérdis&™
Juillet au 31 Aoadt 1907. sont
Contre recu et sar
SS EE ee
GeO Transalanigue | â„¢'son F BRU
teaamer « MONTREAL » se-
na de retour ici, le 12 aw soir ou le 13
ou matin, et partira le 13 a midi, pour
port-de-Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata,
Sanchez, St-Jean de Porto-Rico, St-
Thomas et le Havre.
Les billets de passages seront dé-
livrés des le 12 au matin.
®
ss
Le steamer «SALVADOR » est
arrivé ce matin et part ce soir ad 5 heu-
res pour Jérémie, Santiago da Cuba,
les Cayes, Jacmel, Sto-Do:ningo, Ma-
aguez, Ponce, St-Thomas, Basse-Ter-
re, Pointe-a-Pitre et Fort-de-France.
Port-au-Prince, le 9 Septembre 1907.
L’AGENT
F. M. ALTIERI
LA NOUVELLE
MACHINE A COUDRE
L'HAITIENNE
Une bonne machine a coudre a un
prix bon marché.
La machine 2 un long bras, une large
navetle qui s’enfile elle-méme une ai-
guille courte qui se met d’clle-méme en
place, une cannelte qui se garnit auto-
matiquement au moyen d’uue roue folle
tans qu’on ait besoin de faire marcher
k machine. Elle est bien construite,
bien finie et gentiment décorée. Cette
machine est faite en devx geurea. Sur
une base en bois ou en fer P. 8 or
Sur une base en bois et avec
tue jolie couverture légére en
bois courbé P. 10 or
Je serais heureux de vous voir essayer
cette machine, soit gue vous m’envoytez
vos ordres ici directemeut suit que vous
me les adressiez par l’entremise de vos
correspondants de ot & Port-au-Prince.
Avec chaque machine j’envoie saus
asmentation de prix, les accessoires et
pieces suivantes:
soutucheur
1 plisseur
ourleurs (gran-
4 brodeur
4 ouatenr
1 pied-de-biché
deurs assorties) 4 burette d’huile
guide avec vis remplie
6 caneties 4 tournevis
1/2 douzaine d’ai- 1 livre d’instruction
gales
Cette machine est faite spécialement
pour tailleurs et couturiéres.
Nicolas CORDASCO,
Port-au-Prince.
Vous trowverez également toutes les
me & coudre de Singer Manafac-
‘'Pour des commaudes spéciales. de-
dez renseignements.
. Nouvelle Boucherie
A Turgeau
En face de Mt Emile Rouzier.
hgbitants de Turgeau, Bois-Ver-
et Peu-de-Chose apprendront avec
ir qu’une nouvelle Boucherie est
sur la propriété de Mme Vve
esi Pierre, en face de la route
Sonduit au Bois-Verna, et & proxi-
de celle de Peu-de-Chose.
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien mcembie «te la Societé Philan-
thropique des maitres tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix @’é-
ioffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, ch¢eviote pour deuil, etc, Recomman-
de particali rement 4 sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de pigué de
toute beauté.
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ces.—— Coupes Francaise, Anglaisa et
Américaine de Ja derz:iére pertection.
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dolmans, tuniques, habits car-
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de cette date, M. Sydney Paret [ne
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jusqu’au 42° lot inclusivernent ;il y aura un lot par 6 bulletins. |
Les 3 derniers luts supérieurs seront réparti3 & raison d’un lot par 16;
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Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques. |
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LE NUMERO 40 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ow non Be sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne |l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
SIMPLES PROPOS
Undes travers les plus répandus dans
sire société et sur lequal je veux au-
jard’hui attirer l’attention, poursuit
Meravages, parce qu’il est toléré, cho-
b gaté, le mot étant drole si la chose
mw l'est pas.
le veux préciser le « calbindage »
sen honneur depuis quelque temps
Madopté par bien des yens quien
rent leurs petites infamies. Les
eabiesqui flagellent comme des souf-
8, qui feraient reculer par ce qu’ils
miOnorent ont cédé la place 4a cette
pression charmante et iégére dont
Vague suffit pour rassurec les in-
ius chez lesquels encore si’attar-
it quelques scrupules.
Certains @tres ont plus peur des
Xs que des faits et tel se sentirait
itlement & l’aise apres les pires
iélicatesses sile Code n’avait tres
erement accordé des épithétes
elles A ceux qu'il fait prendre au
Cest donc pour satisfaire a un des
dos de I’ame haitienne que le «cal-
meager a 66 créé6. Le mot a fait for-
Comme c’était & prévoir, puisqu’il
veal &l’aise tous ces tempéraments
ASrayait ’aspect des expressions
~ 86 servent les sociéiés pour les
2 †se
2 ¢
Des Vinstant qu’on se croit étre a |’a-
Nde tout ca qu’inventa l’humanité
désigner les immoralit4s et les
“esses irréparables, on se laisse
~ 0X graves indélicatesses qui en
peut a jamais une existence.
-us de loyauté, plus de vaillance,
“re les sentiments d’honneur ct de
ute, lancons-nous dans des aven-
ee louches etdescombinaisons su3-
©, tout cela n’est rien: c’est du
ndage.
coin da bord-de-mer deux cour-
erent affaires. Ils ontmarché de
Pe ajournée et leurspieds sontblancs
Poussitre des rues. Mais enfin,
m3 n oot pas été inutiles; une
ceurse & faire et le courtage
ene. E ies deux braves gens se
| avance du succés de
COurageuses démarches.
Mais voici passer un personnage qui
ralentit ses pas. Il écoute, il a compris ;
court, prometd’autres avantages, trom-
pe et touche, triomphant, la rénuméra-
tion qui n’était pas a lui.
Et comme un ami_ s’indigne il ré-
pond, d’un ton dégagé: «Ca, c’est du
calbindage, mon cher. Allons prendre
le grog. »
Un hasard permet 4 ue homme d’af-
faires véreux de savoir que tel jour,
a telle heure, Untel doit se trouver 4
un rendez-vous, trés-important. Il ar-
range si bien les choses qu'il sait ce
qui s’est passé, ce qui a été dit et dé-
cidé. [1 tire alora par un chantage ha-
bile les plus merveilleux avantages de
son infame indiscrétion et, se rengor-
geant, il sourit, satisfait: C’est du cal-
bindage!
es
Calbinuder, c’est mentira tout pro;j-os
et hours de propos: l’art supréme est
de ne pas dire la vérité; c’est pleurer
de vraies larmes & ’enterrement d’un
parent de quelque grand personnage,
c’est rire aux moindres propos d’un
homme considérable, tancat-il les
absurdités les plus plates et les plus
grotesques.
Calbinder, c’est manquer aux ren-
dez-vous, c'est tromper en souriant,
vest prendre des engagements qu’on
ne tiendra pas. C'est sindigner avec
ceux qui s’indignent, les plaindre dou-
cement ct les consoler quand on sait
pouvoir attendre quelque chose d’eux.
C'est envoyer des cadeaux et des
fleurs aux anniversaires de ceux que
caresse la}fortune, leur trouver toutes
sortes de graces et d’élégances, leur
reconnattre toutes les qualités ; c'est
emmener sa femme toute parfumée
et comme par hasard aux endroits ot
l'on sait pouvoir rencontrer celui-la
dont on lamera les services.
Calbiader, c’est raconter les bonnes
fortanes des favoris.du sort dont on
se fera I’humble valet; c'est sat-
tendrir a I’écho de leurs doaleurs ou} q
de leurs joies, quitte 4 leur tourner
le dos quand ou sauraque leur situa-
tion a changé ; c’est courtiser, shu-
milier, passer par toute la gamme des
sentimentalités fausses et mettre des
postiches & son coour.
Le calbindage est I’hyprocrisie cali-
ne et habile ; c'est la lacheté soupie
,et enveloppante, c’est la grimace per-
pétuelle des ames viles qui ne peu-
vent pas s’élever, c’est l'amour des
situations dorées qu’on ne pourra ja-
mais attcindre; c’est la flatterie, l’adu-
latiou et c’est aussi !a haine.
Le calbindage insinue, trompe et se
dérobe. II hait haut ce qui s’éléve,
tout ce qui lui est supérieur. C’est
le grand malheur de notre époque.
Mais le hasard qui se révéle parfois
un justicier farouche montre en un
geste brutal! 4 la Société et aux Gou-
vernementsla véritable facedu mons-
tre calbindeur. Et alors...
C’est la revanche des forts, des lo-
yaux et des vaillants.
CONFERENCE DE LA PAIX
Discours de M. Jacques N. Léger, dé-
legué d’Haiti, sur létablissement dune
Cour Permanente d’arbitrage.
SUITE.
( Voir le No de Samedi )
La création d’une Cour Permanente
darbitrage éveilla un autre ordre d’i-
dées que nous ne croyons pas inutile
de menfonner ici. Les tribunanx ordi-
naires interpretent, appliquent des lois
ou des coutumes acceptées comme lois.
Partout l’on a essayé de codifier les ré-
gies généralement admises et de donner
a chacun un guide aussi sdr que possi-
ble. Entre les nations, dans fle cours
des siécles, il s’c-t élabli des pratiques
plus ou moins scrupuleusement obser-
vées ; et l'on a eu ainsi un Droit inter-
national pabliv ayant sa_ principale
source dans Ives coutumes et les traités.
Mais l’on s’est demandé, a tort sans
doute, sice Droit international public
existait; et l’on a prétendu qu'il lui
manquuit, outre une sanction, le légis-
lateur chargé de formuler jes régles et
et le juge ayant mission de les appli-
ver.
En établissant la Cour Permanente,
la deuxiéme conférence de Ja Paix aura
créé le juge et comblé une des lacunes
ui permettaient a de bons esprits de
douter de lexistence d’un vrai Droit
public. Mais ne serait-il
poseible d‘aller un peu plus loin et
Be trouver le légisiateur ? Les
international
qui
vont s’entendre pour fournir un tribunal
au Monde entier ne peuvent-ils pay tom-
ber d’accord pour donner force de Joi
a ceux des usages dont l’emploi parait
le plus fréquent dans les relations in-
nalionales ?
D’autre part, la facilité des communi-
cations rend le contact entre peuples
plus intime qu’autrefois ; Pisolement
est maintenant l’exception et les nations
se pénétrent pour ainsi dire mutuelle-
ment. Les cuuses de conflits entre les
lois privées respectives deviennent, en
conséguence, plus nombreuses ; d’ou la
nécessité de chercher, dans une série
d'accords spéciaux, a généraliser un
certain nombre de régles.
Dans ces corditions, pourquoi ne ten-
terait-on pas la codification du Droit
international public et celle du Droit
international privé ? Est-il impossible
de dégager de l’ensemble des usages
acceptés par les nations ou consacrés
par les traités un certain nombre de
regles destinées 4 guider les rapports
des peupjes entre eux ? Cette modifica-
tion semble l’une des conséquences né-
cessaires de |’établissement d’une Cour
Permanente d’arbitrage accessible 4
tous les Etats indépendants. Il n’y au-
rait sans doute aucun inconvénient a
charger les membres de ce haat tribu-
nal de lu peéparer ou d’en contréler fa
préparation. Le travail serait ensuite -
soumis a l’examen de la troisiéme Con-
férence de Ja Paix. Et dans un avenir
plus ow moins éloigné,la loi internatio-
nale votée par les représentants de toa-
les les puissances du monde sera deve-
nue une réalité.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU .
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Dpwancue 8 Serrensax
Barométre 4 midi 761,7
inimam 22,3
Températ mom 33.7
ts ee eeetae, i
ciel a trés-n %
midi ; les strato-camules vieunent 4° sud.
Le barométre est en hauase.
}. SCHERER
ae
poivs DIVERS
A Pétionville
La féte, comme c’était 4 prévoir, a été
des plus brillantes, attirant dans [a char-
mante ville un nombre considérable de
villégiaturistes 4 la recherche de saines dis-
tractions.
A Véglise, la cérémonie acommencé a
huit heures. Il taut noter le brillant dis-
cours du Pére Levasseur quia été écouré
avec la plus grande attention.
Au moment du baptéme de l’horloge
etde la tribune, nous avons remarqné
pendant le défilé, les parrains et marraines
Suivants :
S. Archer Mme H. Jn Joseph
D. Lilavois « Vve Annoual
Th. Lafontant « P. Sannon
H. Jn Joseph « Celcis
Eug. St Macary « Guillaume
Ch. Sambour « N. Sambour
bP. Sannon Melle Renée Appollon
V. Leconte Mme C. Rigaud
Evan Williams « A. Brutus
Alfred Cook Mile Laure Barthe
S. Vincent « Maria Robiou
Kieffer Mme Eug. St Macary
Léon Duplessy Melle Edmée Hyppolite
C. Vieux « Clara Hyppolite
Amilcar Duval Mime J. Lizaire
Paul Gourlat Melle Georgette Coles
St Julien Sanon Mme Gordon
Dr Bouchereau Melle Barbancourt
Léonce Qualo « Nina Deéjean
Solon Ménos « Julie Elie
Louis Peloux « Burke
Edmond Mangonés « Fern. Auguste
Huneck Mme Gerlach
G. Revest « T. Nicolas
Dr Michel « Dehoux
Dans l’aprés-midi, il y eut sur la Place,
un grand concert offert pzr le corps dz mu-
Sique du Gal Celcis.
En somme, excellente journée de fete
dont le souvenir restera comme un des
meilleurs de la saison d’été.
Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettves recommandées en souffrance.
Dépuré Emmanuel Zéphirin, Alexis
Crispin, Clément Briol, Ernest Jeanty, Ch.
Oriol, Louis Mauger, Robespierre Guer-
rier, Clerméus Pierre Peltant, Alexandre
Monpremier, Mme Nodmi Mathieu, Mme
Vve Mentor Doriéan.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Jerémie, Sgo de Cu-
ba, Cayes, Jacmel et Sto Domingo par
l’annexe francais «cSALVADOR: et celles
pour Petit-Godve par le sjs «GEORGIA »
seront fermées ce soir’ 4 heures précises.
Port-au-Prince le 9 Septembre 1907
Un signe certain dela mort
La crainte d’étre enterré vivant est assez
répandue et la recherche des signes cer-
tains de la mort est toujours 4 l’ordre du
jour. Ceux qui ont été proposés jusqu’ici
méritent un médiocre crédit. Celui qu’in-
dique aajourd’hui le docteur Ort es: basé
sar les effets différents que détermine une
bralure superficielle, selon qu’elle atteint
un sujet vivant oo un cadavre. Voici com-
ment on obtient ce signe :
L’avantebras étant mis 4 nu, étendu
horizontalement, la face antérieure tournée
vers le sol, on fait lécher légérement la sur-
face de la peau par la flamme d’une bougie.
Si la mort est réelle, on voit, aprés quel-
ques secondes, se produite une élevure qui
@€ avec un certain bruit, mais gui ne
contient que des gaz.-Si, au contraire, la mort
mest qa fente, quelque ralentie que
sole la on t, soit une vée
sicule »emplie de liquide, soit une plaque de
peau morufiée, mats jamais une bulle ga-
zeuse. M. Ort a recours 4 ce procédé de-
puis plusieurs années et il le considere
commme donnant une certitude absolue.
Pour M. Thomasset
Ce fut une belle manifestation, samedi
soir, en l’honneur ce M. Charles Thomas-
set 4 qui la compagnie P. C. S. offrait 4
l’Hétel Morch un magnifique diner d’adieu.
On sait, en effet, que pour raisons de
santé, M. Vhomasset a laissé Ics importan-
tes et rudes fonctions qu’il remplissait avec
tant d’intelligence et de dévoucment 4 la
P. C.S. Et apres le diner, au moment du
champagne, M. ‘Tippenhauer, en des pa-
roles émues et sincéres parla des laborieux
ct patients efforts dépensés génér-usement
pendant tant d’années par M. Thomiasset
qui a été le premier ouvrier de |’ceuvre des
chemins de fer en Haiti. Il dit tcut le con-
cours apporté Accite ceuvre de progrés parcet
apotre infatigable que des circonstances for-
cent 4 abandonner la Compagnie 4 laquelle
il donna sans compter ses forces et ses ener
gies. :
Aprés les remerciements de M. Thomas-
set, les chefs de service eurent chacun un
mot de gratitude 4 l’adressz de leur ancien
directeur qui doit réellement éire fier d’a-
voir, par sa correction, sa droiture et ses
aptitudes, mérité tous ces homages. Diffc-
rentstoasts furent portés ensuite par les in-
vités.
Pendant toat le diner, l’orchestre de
l’artiste Bonnefil a fait entendre ses mor-
ceaux les plus brillants.
Le Matin présente 4 M. Thomasset ses
voeux de partait rétablissement afin qu’ll
uisse reprendre, avec des forces nouvelles,
a poursuite de l’ceuvre admirable 4 laquelle
il a attaché son nom. .
Inspecteurs Généraux
Notre confrére Haiti Littéraire pubiié
Vinformation suivante :
« Les Inspecteurs généraux des Douanes
viepnent d’étre relevés de leurs fonctions.
Mais de nouvelles et pratiques dispositions
seront prises, afin qu’un haut contrdle per-
manent puisse ézre exercé sur toutes les
opérations financiéres et douaniéres, aux
fins d’assurer le versement intégral des re-
cettes de Etat au Trésor.
eCette mesure, est bienplus rationnelle
ct nons en félicitons le ministre des fi-
nances. »
Arrivage
Ce matin est entré le steamer « Sales-
dor » avec les passagers suivants venant
e:
Cayes: Antoine Timothé, Antoine Pierre
Paul, Mme Iphrasie Leblanc.
Jérémie: Mr et Mme Lavaud, Kohler, Ney
Charles, Christian, M. Blaise, Mansou, Au-
guste Lucas, André Rey, Loris Levaillant,
Laurent, Pierre et 2 enfants Lecoeur, Ver-
dier et enfant.
‘Basse-Terre : René Saba.
Ligne Hollandaise
Hierest entréle steamer Prins Willem III
venant de Saint-Marc avec les passagers
suivants : Alfred Legendre, Mme _ Etenise
Ogé, Bertomier Danache, Mme Willliama
Toussaint, Ucheua Hyacinthe.
Il est reparti dans la soirée avec les pas-
sagers suivants pour ;
Cayes.— L. Jeannot, Député Lubin, Mme.
Vve. A. St. Cloud, Dépuré R. Monbéleur,
Eugéne Réneaud, Mile. E. Pierre, Mlle,
G. Pierre, Ph. Chamblait, Mme. Camila
Exantus, M. Gaspar, Mme. L. Joseph, Marc
Darrivagé, Mile. Virginia Sarrasin, D. Au-
rélien, oit fils, G. Delatour, Mme. St.
Cloud et servantes, 19 Sceurs et un en-
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Ainsi que nous |’avions annoncé, © les
concessionnaires Emm. Gabriel & Marigat
ont procédé avec éclat 4 la pose de la pre-
miére pierre du bitiment devant servir de
siége principal au service d’¢clairage élec-
trique de cette ville. .
La cérémonie commensg. par la bénédic-
tion que donna le Pére Sainté, puis M. La-
raque, secrétaire d’Erat des Travaux Publics
aprés avoir parlé des progrés réaliics par
le gouvernement, posala premiére pierre
de la nouvelle construction.
Aprés des discours de M. les concession-
naires et quelques éloquentcs paroles de
norre confrére A. Laforest, on pasia au
champagiae. Et l’on but 4 la complete réus-
site de l’utile coacession
Tous nos souhaits de succés 4 l’ceavre
d'éclairage électrique
Mort de Sully Prudomme
L’éminent critique et poéte Sully Pra-
dhomme, de i’Académie Frangaise est
mort subitement samedi dernier dans sa
villa de Chatenay.
Hymen et Tabac
En Hoilande, le tabac — qui led: cru! -
joue ua réle matrimonial.
Le jeune ho:nme épris d’une jeune fille
sonne 4 la porte de sa demeure et de:nan-
de du feu pour allumer son cigare. Les pa-
rents intelligents comprennent tout de suite
de quoi il s’agit. Ils ouvrent l’oeil. Le jeu-
ne homme, dés le lendemain, revient et re-
demande du feu. Si on luiferme la porte
aa nez, cest qu'il n'y a pas pour lui
lombre d’un espoir. Si,au contraire, sa de-
mande discréte est agréée, on le prie po-
liment de franchic le seuil, ex on le pré-
sente 4 la jeune héroique. Voila un pays,
du moins, ot l'on ne prononc: pas de
vaincs paroles !
Avis important
Une mule sous poil rouge zain étampée
4 la cuisse des lettres suivantes : Z L A qui
signifient Zulémar Amilcar; de Port ay-
Prince, ot Je courrier voyagezit pour Las-
cahobas, se trouve évadée depuis déji guin-
ze jours, elle n’est pas encore retrouvée.
Priéce aux autorités de m’accorder con-
cours pour la faire tenir.
Lascahobas, le 4 Septembre
L’agent postal du lieu : Ltostutne Ptrate.
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DEJEUNER DU 9 SEPTEMBRE
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Priz: G. 2.50
Melgn de France glace
Fricassée de morue aux pommes
Civet de chevreuil
Daube piquée— Nivernaise
Haricots blancs au gras
Riz blanc 4 la créole
Tarte de Vienne
Fruits
Café
1/2 Vin
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularite
dans le service du«cMATIN»
ann qu'il y soit de suite reme-
.
Nouvelles. Etrang
DEPECHES RECUES CE rareee
Nouveaux ‘renforts s
St-SEBASTIEN 5.— Le croiseur4
tramadura » va embarquer 700 tae
mes & destination de Casab!anca,-
Le Bandit Raisvuuli =
Tancen 5.— On croit savoir quai
Légation anglaise traite en ce moment.
avec le bandit Raisou!i pour la gigs
en liberté du Caid Mac-Lean. Og me
connuit pas exastement les conditiogg
dda bandit, mais on croit que mémeg |
elles sont exagérées, le gouvernemeg
les acceptera.
SANTIAGO-DU-Ciiit 5.— On appreag
quy 50 personnes ont été enseveligs
par un avalanche de neige qui ves
produite & Juncal.
THEMCEN 5.— Des gendarmes vies-
nent de capturer unc Caravane a
un chargemeant de fusils modéle es
et de munitions a destination du Me
roc.
Les événaments du Maroc
CASABLANCA D.— 1.3 croiseur « Glo
re s ayant a bord trois compagoies
de Légio. étrangére est parti aujoar.
@Mhui dici pour une destination ie
connue. ‘Des dépéches de Mazagras
annoncent que te Chcik Mazi, accom
pagné de 12 notables de la tribu des
Chamia, se rend a Casablanca pow
(raiter avec le général Drude.
Paris 6.— Les obseques des off
ciers tués le 3 a Casablanca eurest
lieu au milieu d’une grande affluesce
de troupes. Le général Drude y sss:
tait aiusi queY oflicsiers espagac
ayant a leur téte leur commandant.
Aujourd’hui, commencent des
noeavres des 3a et 4v divisions dee
valerie.â€
La presse associée apprend de s
ce autorisée que la France et I'Eg
gne ont intention d’occuper les pe
du Maroc et d’y élablir la police
leurs propres forces ; le Ministre
la guerre El-Gabbas ayant info
quit lui était impossibie de grara
la via des officiers instructeurs de
police, laquelle d’apres la confére
d’Aigésiras doit étre composée .
maares. .
Les Alliemandsexr Afnque |
BerLin 6.— La situation dans lag
lonie allemande du sud-ouest de"!
frique s'est améliorée & un tel pol
que .erapatriement des trocpcs al
lieu sous pen. Morenga, che! +5108
gés, que l’on prétendait aver ps
la frontigre n’a pas pfis Polteusive
est en ce Moment en territory ane"
et on croit qu’il se soumenta 6m
peu.
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Conformément aux instructions
Secrétaire d’Etat des Finances
Commerce, la Banque Nationale ¢
ti a l’honneur d’informer les 10s
scs qu’ils peuvent, a partir de cé
toucher a ses guichets, sur !es
prunts suivants : a
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un pour cent ( 1 0/o ) intéréts da 4
Juiliet'au 31 Aout 1907.
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mi pour cent (1/2 ofc) ptérdis&™
Juillet au 31 Aoadt 1907. sont
Contre recu et sar
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GeO Transalanigue | â„¢'son F BRU
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na de retour ici, le 12 aw soir ou le 13
ou matin, et partira le 13 a midi, pour
port-de-Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata,
Sanchez, St-Jean de Porto-Rico, St-
Thomas et le Havre.
Les billets de passages seront dé-
livrés des le 12 au matin.
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ss
Le steamer «SALVADOR » est
arrivé ce matin et part ce soir ad 5 heu-
res pour Jérémie, Santiago da Cuba,
les Cayes, Jacmel, Sto-Do:ningo, Ma-
aguez, Ponce, St-Thomas, Basse-Ter-
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De 10 433: en 24 Eventails-Z'phyr. Ventilateurs aatomécaniques & bé |
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Le 43° lot est une lampe-suspension deluxe, A deux foyers, 4 gazoline
et manchon incandescent, d’une valeurde 14 dollars. os
Le 44* lot est un gramophone & double usage (disques et cylindres é.:
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d’une valeat |
totale de 40 dollars. {
Le 45° lotest un gramophone @ disques, haut modéle, avec 12 disques,
d’une valeur totale de 70 dollars.
La répactition des lots sv feraen commengcant par les lots inférieurs, @ :
jusqu’au 42° lot inclusivernent ;il y aura un lot par 6 bulletins. |
Les 3 derniers luts supérieurs seront réparti3 & raison d’un lot par 16;
bulletins sur les 48 bulletins restants.
Aprés le tirage, il y aura des projections cinématographiques. |
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