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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00132
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 7, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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QUOTIDIEN
Dimecreur:
Clément Magloire,
ABONNEMENTS :
par mois Une Gourde D’avaNce
a —
-_———— Les abonnements partent do rer. et da 1s de chaque
DéraRTEMENTS & ETRAN 3
GER REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
RUE FOU
45> UX, 45$- fi Les maouscrits insérés ou non ne sont pas remis.
ce rene ender Sane Smee eee eee a | > =
ST SAE ED + “OE RE nee ee sere a ao ene ate oe
renee + +22 ee.
— ee. a ee oe eee.
om enna Ae. ome.
= een ane
aan
vrais de poste en sus.
Oe Se a ETS
LES RICHESSES IMPOSSIBLES
Nous avons cs:ayé hier de déméler
ade révéler les vraies causes de la
spériorité sociale des Anglo-Saxons,
gla prospérité de leurs pays, de la
paissance de leurs Etats et enfin d2
kar extraordinaire force d’expansion.
ll apparaft aux moins clairvoyants
que ces idées ne rencontrent pas une
wiverselle approbation et on peut fa-
cement mesarer le degré de prospé-
ft eal ees OrAG HR Sa ds. Cre
lest bon alors desa demander a
quals systemes d’éducation et a qu2i-
les reyles de conduite les pays anti-
uglo-saxonnistes, dont nous sommes,
entendent recourir pour devenir, eux
vissi, forts et prospéres.
Vempirisme, 4 lui seul, suffit pour
condamner ces systemes et cvs régies,
ar ils ont conduit tout droit au é-
clin, a la décrépitude, a la débilité, et
wls pays qui, dans le passé, se sont
donné des souverains comme Louis
XIV, comme Napoléon, comme Char-
les-Quint,; comme Philippe Hy, avec
Mission de conquérir le monde, se
woavent actuellement réduits a ne
pouvoie guerroyer quo moyennant la
permission des autres.
Sans avoir d’ailleurs besoin d aller
loin chercher des exemples,
n’avons qu’aé nous désigner nous
mmes comme un des résultats de ces
trements. Si Edmond Paul pouvait
tevivre parmi nous, i! modifierait cer
‘nement ses vues sur les causes des
@iuheurs publics haitiens, et, apres
oir constaté et proclamé que la
ae haitienne est née la téle en bas,
laorait convenu avec nous d2 la pos-
lité. de Ja remettre sur pied par les
an redres-
tase glo-saxonnes de
‘eon tutes nos révolutions ont été
tiles et fatales ; elles nous ont ap-
vis et épuisés, elles ont émouss¢
es patriotisme et, en certaines par-
de notre organisme social, on di-
t méme que la vie est absente.
sien I¢'est cette prostration mémée
we'll feat rd@hui utiliser ; nous
plas la force de faire des ré-
M6, avisons donc au ssuvetsge
eee eee eee
ct nous dirons que leurs . ay
: J , A leurs pays ne sont TRO DEN OE . .
les passions, sont le plus énervés var | CONFERENCE DE LA PAIx
S passions et les appétits éveillés.
ranondt idicateurs dz la solidarité nous
dre chez lost A " paupérisme moin-
eacité da lour bic fy par lefli-
“ 2 te ienfaisance ct nous di-
roos que pour deuner beaucoup, il
faut avoir beaucoup. ,
hentai é6tabli, voyes vous bien
tandancs imeroglio qui résulte dei
endance patnrelte a s’élever et a s’en-
richir en méme temps que da.act- |)
ycontribuer persons tae owe te
corzihla aa-en: oO
Voila, par «exemple, un fonctionnai-
re, chef de farnille; il est fonctionnai-
ro de profession, c’est-a-dire quil ne
fait pas autre chose etne s@ voue a
nalle autre occupation. Cet homme
oct fatalement acculé a renoncer atonut
espoir de s’élever puisqu’il se grouve.
au point de vue de sa situation maté-
riclle encadré par des lois ct des reé-
ol-ments d’administration infranchis-
sables 50u encore, si ce renoncement
lui conte, il ne peut que recourir &
des moyens anormaux d’améliorer 88
situation, et ses moyens sort forcé-
meut préjudiciables 4 la caisse publi-
que eta sa diynite parsonnelle.
Si quelqa’un connalt pour le fonc-
tionnaire public qui veut s’enrichir un
moyen de ne pas aboutir a Pun ova
autre de ces deux partis, qu'il me le
Discours de M. Jacques NW. Léyer, dé-
lequé d’Haiti, sur Uétablissement dune
pacifique, et la conjoncture se trouve :
Cour Permanente d’arbitrage.
etre fort heureuse, car c’est vraiment
le calme et c’est aussi la logique qui
doiventinspirer !évolution socia’e ué-
cessaire.
Les gouvernements haitiens sont
désormais forig, car la nécessité do se
preserver con S aventuies et les
coup: de mains a accoutumés a
de trés efficaces M@Bures de sécurité.
hé G87 Zouvernements, a S21vi une
marche desceniante; il n'y a done
pas, entre ces deux termes, le rapport
direst chor 4 la politique qui s'inspire
du patriotisma d’Etat. |
Mais. a!a clarté de notre point cc
yue d@hier, il s’agit pour nous de re-
chercher queitle habitudes a creées.
daas notre milieu social, la tendance
4 compter sur soi-méme le moins pos-
sible.
La Delegation Piatti demande la per-
mission dWexposer les anotifs de son
adhésion tant a la proposition de la Rus-
sie qu’a celle des Etats-Unis d’Améri-
que, relatives toutes deux a l’établisse-
ment d'une, COUR AMadh cen-
sion auxquels l'on a eu jusqu’ici recours
ne peuvent presenter ni la cohésion, mt
esprit de suite indispensables a la
creation d’une jurispradence internatio-
nale. Aussi bien, VPidée d’avoir une ins-
lit tion stable et permanente est loin
d’dtre moderne ; elle préoccupait déja
certains esprits, theme aux époques ou
la force primait tout Vous connaissez
trop bien les plans divers élaboreés 4 cet
ellet, les génereuses tentutives des pu-.
blicistes, pour q’il soit nécessaire de les
rappeler ici. Il mo suffira seulement de
dire qu’a travers les siécles, et malgré
bien des vicissiludes, lidée est rentée
vivace eta fini, en 1899, par s’imposer
4 la premiére conférence de Ia Paix of
alle a cominence a premdre | sit forme
concrete. Cependant la timidité méme
avec laquelle elleu éte uccueillie, lex
réserves qui ont entousé le berceau de
Pinstitution qui réclamail son droit de
citéuu sein des nations civilisées, prou-
vent que toutes les défionces n’avaient
pas encore désarme,. Et la création Botte
velle s’est forcement ressentie des do.1-
tes pour le moins que beaucoup avaient
sur ron ulilité pratique. Depuis, prés de
huit ans se sont écoulés ; et Vexpérien-
ce acquise, aidée de tous les bons vuu-
loirs, a fait tombec bien des préven-
tions ; ce qui permet aujourd hui de
faire Un NOUVEAU pus en avartet de
consolider, en ba perfectionnant, une
institution que la conscience coocordan-
te des peuples réciaioe de plus en plus
comme l'une des meilleures garantion
de paix et de fraternite universeltes.
La uestion intérense ea nei:
irrégu grands et ts : elle revét pour les tal-
tion de la moindre larité bles plus d’importance encure que pour
dans le service du«MATIN?»|ie, puissants. Nul de nous ne pent
afin qu'il y soit de suite remeé-i donc v étre ia: at. .
aie. | La délégation d’Haiti accepte, en cone
ek
*
Le but cssenticl, le desideratiun
principal, de tout homme sur la terre
est de s’tiaver et de 3’enrichir. L’hom-
me étant frit da passions cet da be-
soins et ayont a constamment satisfai-
re aux unes et aux autres, § élever et
devenir plus riches est pour lui un
moyen double d’accomplir cette satis-] | ate
faction. mee _
Les religions révélées viendront vous} A des degrés différents, est le mé-
dire de concentrer toutes Vos aspira- |" tat dame qui se fe rouve ans
i tra supérieur a gai tous ceux qua touchés la formation
tions vers ur sont das et que communautaire et qui sont néanmoins
tous vos cavie doit étra consacrée a travaillés pur le disir légitime de.
aées. Des apdtres de la solida- venir plus riches. Chaun sent qui
one Pride °S- ienfaisance pures vien- existe dans la république quelque cho-
rite e -. Ise d’imperso:mel,; qai est tout le mon-
de sans étre persone, et ce quelque
ge- chose de vague, c’estle grand évoca-
teur et la grand dispensateur des pros-
pérités: de 1a, odieuse maxime que
nérale auroot toujours le dessus 6n
«voler Etat n’est pas voler >.
rtant chacun 4 vouloir s’élever da-
Priére d’aviser l’'administra-
et
tes qui seraient trop prom
cofaroac er, nous montrerons la mo-
ralité plas grande des Angio-Saxons,
oo
uence, de tout coeur le principe des
propositions russe et américaine. Elle
verra avec plaisir transformer en vrais
uges les membres de la_ future Cour
rmanente de la Haye. En ne les lais-
sant plus a la solde «te leurs Etats res-
pecti s,en tirantleurs indemnités des
onds fournis par tous les xignataires de
la Conventiun, l'on donnera incontesta-
blement a leurs hautes fonctions .Je ca-| p
ractére international que la proposition
américaine a en vue. Mais en contri-
buant, chacune selon ses ressources,
aux frais que peut nécessiter le fonc-
tionnemeiit régulier du Tribunal, toutes
les nations acquié:ent un intérét égal 4
ce que les juges jouissent de la plus hau-
te autorité morale possible ; — 4 ve qu’au-
cun soupcon de partialité ne puisse mé-
me les effleurer. .e désir commun s8e-
ra donc de les voir si haut placés dans
l’estime et l’opinion des peuples dont ils
seront les mandutaires colle:tifs que
leur parole et leurs décisions en arri-
veront ainspirer la plus absolue confian-
ceet le plus profond respect. A cet effet,
ne serat-il pas sage, tant que dureront
leurs fonctions, de leurinterdire le droit
d’accepter soit des décorations, soit des
récompenses quelconques d’un gouver-
nement autre que celui dont ils dépen-
dent ? Dans Ja pratique ordinaire l'on
n’admet pas que des juges soient les obli-
gés de ceux qui, éventucliement, peu-
vent avoir 4 plaider devant eux ou qui
ont compara a leur barre. Appliquée
dans le domaine international, cette ré-
gle ne peut manquer de rehausser le
prestige et le caractére des membres
de la Cour Permanente, comme aussi
de donner une plus haute idée de leur
impatialits. Nous prenons done Ja liber-
té de la recommander 4 attention de
toposition- “americaine la adele:
d’Haiti s'est toutefois demande si le mo-
de de recrutement des juges ne présen-
teriit pas quelques inconvénients. Qua-
rante-ciny Kiats ont envoyé des délégués
La Haye ; la nouvelle Convention
pour Ic réglement pacifique des diffé-
rends internationaux sera proba, lement
acceptee par tous. Cependant les Etats-
Unis demandent que la Cour Perma-
nente ne soit composée que de dix-sept
Juges. Comment devignera-t-on ces dix-
sept éluy ? L’on demandera sans doute
4 un certain nombre de puissaness indé-
pendantes de se grouper, de former une
sorte de collége électoral pour la deési-
gnation du juge chargé de représenter
La Haye leurs langues et leurs légis-
lations spéciales. CS choix se fera-t-il
sans difficults et ne provoquera-t-il pas
des rivalités dangereuses pour |’ceuvre
de paixjet de concorde qu’on désire fo::-
der 7? posant la questiun et en lais-
sant aux voix autorisées de lu commis-
sion le soin de la _résoudre, la déléga-
tion d’Halti ne peut s’empécher d’ajou-
ter que la procédure indiquée dans la
proposition russe lui paraissait vias en
armonie avec le principe d’égalité pro-
clamé avec tant de compérence par la
délégation dee Etals-Unis. Rien n’em-
he, en effet, comme sous V'empire
ela Convention de 1899, d'autoriser
tous les signalaires du nouvel instru-
ment diplomatique a désigner chacun
un certain nombre de jurisconsultes
destinés 4 former la liste des membres
éventuels de la Cour. Réunis une fois
en assembiée générale, ceux des _juris-
consultes qui auraient ét6 délégués a
cet eflet par leurs pays respectifs au-
raient pour mission de ner les col-
appelés & constit
te. Lee membres ainsi aioe Per:
siraient eux-mémes leurs successeurs)!’enseigne suivante : Aux Ouvrages Cala- (le précautions dans sa voiture, le coniy
et seraient divisés en séries avec man- brais, Ges dentelles et des ouvrages qu'elle] en toute hate, chez un m n ’
dat de durée inégale afin d’empécher un | fait exécuter par les femmes pauvres ¢¢ Sof bonheur, se trouve Ia, et arrdte I'heanel
renouvellement intégral du personnel | pays. Les catastrophes qui sy sont sucel’ © gie. te mini ; . x
de la Cour. En ne les remplacant pas ont laissé, la-bas, une misére inima nable;| Et... le ministre vient d’@tre condamad;
tous a Ja fois !’on assureruit uinie les} c'est ce quia donné 4 Sa Majesté I’i ée cha- la police 4 payer une amende de quem
traditions ; ce qui permettrait d’arriver | ritable de créer une industrie susceptible | ronnes, car, en vertu d’ua ‘aaa
@ établir une jurisprudence internatio- | d’assurer du travail aces malheureux. Bra- réfectoral, toute victime ay
nale, les décisions rendues devant étre | vement, pour placer leurs produits, elle 2} doit étre laissée sur les lieux jasqu’a
‘ ;
lides d ecueil édité sous le] ouvert boutique, et, chaque jour, la reine | vée des agents. ag
Ooene da bureau inte vient senquérir du succes de ts vente ; elle] —Trop de zéle! Trop de able ! otc: 4m
dispose avec une habileté royale, | M. de Talleyrand a ce terre-meuve. © ‘4
I’étalage de fires dentelles, voulant mettre |. Mais le plaisir de sauver la vied ug ogi
tous lesatoutsdansle jeu... de «sespauvres >. enfant vaut bien quatre couronnes, %
Pétion-Ville _ Arrivage *
Demain, la petite ville evoisine da ciel» Ce matin est entré le steamer Mourid
sera en liesse 4 l'occasion du bapréme de } 2V°< les passagers suivants:
Vhorlog: et de la Tribune de léglise St ‘Bordeaux : Ch. Perval, Léonidas
contréle du bureau international.
(La fin au prochain Numéro. )
PIGS DIVERS
Louis Bontoux, Auguste Roux, Mme Cy :
RENSEIGNEMENTS Pierre. .
La fére sera des plus brillantes si l’cn velier ct enfant, Jean Anton, Ch. Osmia,
METEOROLOGIQUES en in " vat le programme et par le nombre Rerata ose Perval. Abraham, Pax
Observatoire considérabie Q ‘invitations auxquelles tout St Thomas: Antoine Rim ely Joct Hera,
D . . Puerto Plata : Narcito ina, Antonis
Dans la soirée, la Musique de la Place se Gonzales. Miguel Ramirez, Ramon Colen
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | fera entendre pour cléturer gaiment cette
excellente journée de féte.
Remerciements
bie. et enfant. José Corlina.
ap- Haitien : C. Lecorps, Hugo Le»
ner, C. Penzo, Josilia Joachim ave extant,
jete, A,
VENDRED!I 6 SEP1EMBRE
Sarométre 4 midi 762,1 La famiile Audain remercie Son Excel- | Garcon, G. Mathieu, D. J.
. lence, Mr le Président de la République de | Marsal, Zaltron, J. Manigat, Scear Aime,
Température minimum 22,9 | la sympathie qu’elle lui a témoignée 4 l’oc- | Antoine Jaar. ,
maximum 34:3 | casion des obséques du Docteur Louis Au- Port-de-Paix : Delaquis, Mme Ball
Nelson et enfant, Henri Boarrey.
Une déclaration
L’inspecteur en chet de la Police Ab
ministrative de la Capitale, déclere qa’ a
jamais eu a constater le fait avancé dash
Soir du 6 du courant, concernant ts vissh
de chien.
dain,
Elle envoic également ses remerciements
10 4 Mr le Directeur et 4 MM. les _Profes-
seursde I’Ecole Nationale de Medecine,
qui ont tenu a montrer par l’envoi d'une
splendide couronne la haute admiration
qu’ils avaient pour le Docteur Audain pé re;
20 4 tous les confréres et amis qui se sont
pressés autour de cercueil de leur ami
regretté.
La Banque et |’Etat
On se rappelle que le Secrétaire d’Etat
Moyenne diurne de la température 28,3
Ciel assez clair dans la matinée, trés-nua-
geux dans l’aprés midi. Orage au sud 4
2
Les nuages inférieurs partent du sud.
Le baromeétre a bai un peu.
La cométe se trouve dans la constellation
| du Lion et s’approche de Régulus.
Lever 44h 45 m.
J. SCHERER
——————
~~-Service Hydraulique ae.
un vrai devoir de consciente ae renure au | POSSe rane uc pare wigs a PUP. Westion DEJEUNER DU 7 SEPTEMBRS-
Service hydraulique un hommage meérité | PO's de la Banque avec I'Etat, avait pro- MIDI A 2 HEURES oO
pour l'empressement avec lequel il a accom. | Mis de, remettre un Mémoire au Cops Lé- Priz : G. 2.60
Melon de France glacé
Matelote de cervelle
___, Boeuf bouilli aux légumes
Céte'ettes d2 mouton aux petits pois
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au lard
Gietau de patate
gislatif sur la question. Queiques jours en
effet, avant la fermeture de szssion, M.
Marcelin déposa ce Mémoire tant attendu.
Nous avons regu du département des F -
nances la brochure contenant ce rappor:
Corps Législatif. Ce sont des pieces et des
documents qui exposent la situation de la
| pli le travail qui avait nécessité l’ou verture
| de ces tranchées dont nous vous parlions
derniérement.
Le service hydraulique, en effet, le len-
lemain du jour o&8 vous signaliez le fait,
s’est mis 4 la € et nous sommes heu-
reax de vous annoncer que le travail vest
fait et que les tranchées n’existent plus. Banque vis-a-vis de l’Etat. Parmi Fruits
_ Pour vous, Mr le Directeur, n P remner- il faut signaler une importante correspon: Café ce
ciments les plus sincéres pour l’amabilité | dance entre le Secrétaire d'Etat des Fi- 1/2 Vin 2
nances et la Banque, la Commissi "En-
quéte et le Secrétaire d'Etat de le Justicn
Il ressort de la publication de ces docu-
Asonnés nu CHamps pe Maas, | MC's que c'est 4 la Justice qu’il appariient
Compagnie des Pompiers qc ‘partemen
« partement t
crilusicurs membres de cette importante | dit M. Marcelin, que aie retraic de
c mpagnie sont venus se plaindre en nos] vice de la Trésorerie a été provoque par
bareaux des ; ments envers eux du | les agissements et procédés de la Ban rie |
Consei que dirige M. Xavier Mondésir et | Nationale d’Haiti, cette mesure a été dan
don t le mandat prend fin en Décembre pro- la suite justifice et nécessitée par les meéfaits
. . cet issement
Des révocations ont été faites arbitraire- | la gestion des deniers de 'Erat *. gine dans
ment, parait-il, et plasieurs | pormpiers dont "ou se termine par le rapport du
e dévouement et l’activité sont connus | Conseil d’administration de la Banque
urine exe fap injastement par cette | Nous avons edja publié. We qe
uelle on n’ inai ini
ment recours que § dans les cas ‘extraordi- ll Beautés Administratives
naires. _il ny a pas que chez nous on l’Admi-
Nous allons faire une enquéte pour déga-| ™"ration commette des bétises.
ger la vérité des faits qui nous ont éeé En Hongrie, elle vient de
tés et renseigaer la Ville et le Gouverne- Neur comte Andrassy, min
° sa derniére demeure.
ment sur la marche de la Compagnie. Ce : d
Boutique de Rein magistrat, au cours d'une pr. ad _ o 4
Voila que les reines se mettent a teni lo aired? se trouve etre le témoin invo- rine ¢ ainoncé aajourd hal 7 oot
boutique et vendent elles-méines de fins Ontaire dun accident. Un petit garcon| cade serait , ée & Cadiz -
ouvrages ! Mest. vrai. que cela e fins} en jouant, tombe si malheurement qu'il se! ét concentr z
pauvres, ce qui rend fet cela est poar les | fend la téte et baigne dans son sang. Son |d re Prete a partir au Maroc |
Eisaes Bs eBey ia reing de Naples Seen | cate a Plus graves. Pour tenter de le| troupes des garaisgne da midi &@
rue Saint- . , ¢ pes perdre u i °
Roch, dens un magesin qui porve Le comte, ému, prend l'enfant avec ail, pegs, nt rec, Forde oo.
avec la quelle le Matin se met a la disposi-
tion de ses lecteurs et un bon point au
service hydraulique.
Nouvelles Elrangre
DEPECHES RECUES CE BMATIB
Les événements du Maroc.
CASABLANCA 5.— Le comma
Provost de la Légion étrangere
pendant le combat de lundi &
terré aujourd’hui. La mort de
cier adouloureusement affocté lecann
expSditionnaire ; le cercueil Coors
du drapeau francais, du
répés du défunt disparaissait p
sous des bouquets de flears ia
sé3 par les légionnaires.
Drude, son état-major, Plo eal
5 jers espagnols et des detacnens
{over an, bon des divers corps Ue troupes ¢
re de l'inté- | compagné le vaillant officter
yeas
Co
aoe
ence ot YEspagne au Maroc
a 4.— M. Regnault, Ministre
“9 a Tanger, a
ur se ren
tretenir avec é
" pavernement espagnol sur l’am-}4 Alcabaza. Le cuirassé espagnol «Im-
gdonner aux opérations de la erator Carlos V » est arrivé ici au-
ng ot de l’Espagne au Maroc. ourd’hui.
die allumé par des g: évistes . Guillaume de Suéde
TANGER 5 On mande de Casabianca
re a Madrid|'es environs de Tadder et de Litte-
L’AGENT
F. M. ALTIERI
qe
LIGNE HOLLANDAISE
Le S/Se PRINS WILLEM III »
attendu de Petit-Goave et de Saint-
Marc, dimanche matin,8 courant,
artira le méme jour pour Jérémie,
sont mis le feu & deux autres} de Suede a appareillé ce matin pour
Anvens 5.— Grace a larrivée des
pcours
Un souverain qui abdique soir pour St Marc, Petit-Godve et
soir pour Jérémie, Santiago de Cu-
ion est calme. MM. Emile Loubet,
els d’artillerie en pleine campagne.
un incendie ;
détruit| Caves, Jacmel, Curacao, etc.
es Boston 5.— croiseur suédois
, 4.— Ce soir vers minuit les|. Fyigia » ayant & son bord Guillaume
sts ; malgré les efforts des pom-| Stocholm.
Be et dela garde Civile, V'inCendic | qmeemeemneemene pene
rapidement. Les pertes ° | ;
Perera eae oe UGG Tansallaliqle
de Gand et de Rruxelles, on °
serendre maitre du feu qui écla- —_——
shier dans les entrepdts. Ou évalue| Le steamer « MONTREAL» par-
is dégats aun million de dollars. |tira demain Dimanche a 4 heures du
Panis 4.—- Une dépéche du Gouver- | Gonaives.
war-Genéral de I'Indo-Chine annonce} Le steamer « SALVADOR » est
ie roi d’Annam Thaoh-Thai a ab- |attendu ici, Mardi 10 courant pour re-
gen faveur de son fils agé de8|partirle méme jour a5 heures du
ms.
Nouvelles diverses _ |ba, Les Cayes, Jacmel, Sto Domingo,
M. Ciémenceau conféra ce matin | Mayaguez, Ponce, St Thomas, Basse-
swec MM. Pichon et Thomson. L’ami-|‘Terre, Pointe 4 Pitre et Fort de Fran-
nl Philibert télégraphie que la situa-j|ce.
Thomson et Brisson inaugurerent hier
{Cavaillon le monument élevé 4 la
smoire de Gambetta.
- Le général Picquart assista a des tirs
i. Maujan, sous secrétaire d’Etat a
flotérieur, a quitté Paris se rendant
jaSaisce.
Ur grand Hotel détruit par
Tasoma 5.— Un incendie a
hier soir A Shelton 1|’Hétel Wibb ; 15
personnes ont péri. On a retiré 7 corps
ruines.
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(eweMaWeWeWas NOLIN OO ON)
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fem. Elle conserve I’éclat et la fralcheur du teint, car elle est souveraine
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Le S réparé selon les_ principes
2 es plus scrupuleux de I’hygiéne
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dont la peau est délicate.
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les membres |/il et que 10.000 Kabyles sont arrivés |
Port-au-Prince, le 6Septembre 1907. | g
SIDNEY PARET
73, RUE DES CESARS, 73.
Entreprise Générale de Pompes funébres
Location de Voitures pour Mariages et Baptémes, etc, etc.
Monsieur S. Paret al’honneur d’aviser lo public qu'il garde ‘comme Br le
res
passé la Direction de son Entreprise Générale de
qui est de son initiative propre.
Il promet comme toujours,
dront bien s’adresser 4 lui
locations de Corbillards 4 tous prix,
mariages et pour baptémes, etc.
Monsieur S. Paret pour avoir un matériel
tout pur et simplement les chaises et le
a demi avec Mme Vve Léon Gabriel, dans son Entreprise, bien en-
compte
tendu aprés reglement de compte.
ompes fun
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LES RICHESSES IMPOSSIBLES
Nous avons cs:ayé hier de déméler
ade révéler les vraies causes de la
spériorité sociale des Anglo-Saxons,
gla prospérité de leurs pays, de la
paissance de leurs Etats et enfin d2
kar extraordinaire force d’expansion.
ll apparaft aux moins clairvoyants
que ces idées ne rencontrent pas une
wiverselle approbation et on peut fa-
cement mesarer le degré de prospé-
ft eal ees OrAG HR Sa ds. Cre
lest bon alors desa demander a
quals systemes d’éducation et a qu2i-
les reyles de conduite les pays anti-
uglo-saxonnistes, dont nous sommes,
entendent recourir pour devenir, eux
vissi, forts et prospéres.
Vempirisme, 4 lui seul, suffit pour
condamner ces systemes et cvs régies,
ar ils ont conduit tout droit au é-
clin, a la décrépitude, a la débilité, et
wls pays qui, dans le passé, se sont
donné des souverains comme Louis
XIV, comme Napoléon, comme Char-
les-Quint,; comme Philippe Hy, avec
Mission de conquérir le monde, se
woavent actuellement réduits a ne
pouvoie guerroyer quo moyennant la
permission des autres.
Sans avoir d’ailleurs besoin d aller
loin chercher des exemples,
n’avons qu’aé nous désigner nous
mmes comme un des résultats de ces
trements. Si Edmond Paul pouvait
tevivre parmi nous, i! modifierait cer
‘nement ses vues sur les causes des
@iuheurs publics haitiens, et, apres
oir constaté et proclamé que la
ae haitienne est née la téle en bas,
laorait convenu avec nous d2 la pos-
lité. de Ja remettre sur pied par les
an redres-
tase glo-saxonnes de
‘eon tutes nos révolutions ont été
tiles et fatales ; elles nous ont ap-
vis et épuisés, elles ont émouss¢
es patriotisme et, en certaines par-
de notre organisme social, on di-
t méme que la vie est absente.
sien I¢'est cette prostration mémée
we'll feat rd@hui utiliser ; nous
plas la force de faire des ré-
M6, avisons donc au ssuvetsge
eee eee eee
ct nous dirons que leurs . ay
: J , A leurs pays ne sont TRO DEN OE . .
les passions, sont le plus énervés var | CONFERENCE DE LA PAIx
S passions et les appétits éveillés.
ranondt idicateurs dz la solidarité nous
dre chez lost A " paupérisme moin-
eacité da lour bic fy par lefli-
“ 2 te ienfaisance ct nous di-
roos que pour deuner beaucoup, il
faut avoir beaucoup. ,
hentai é6tabli, voyes vous bien
tandancs imeroglio qui résulte dei
endance patnrelte a s’élever et a s’en-
richir en méme temps que da.act- |)
ycontribuer persons tae owe te
corzihla aa-en: oO
Voila, par «exemple, un fonctionnai-
re, chef de farnille; il est fonctionnai-
ro de profession, c’est-a-dire quil ne
fait pas autre chose etne s@ voue a
nalle autre occupation. Cet homme
oct fatalement acculé a renoncer atonut
espoir de s’élever puisqu’il se grouve.
au point de vue de sa situation maté-
riclle encadré par des lois ct des reé-
ol-ments d’administration infranchis-
sables 50u encore, si ce renoncement
lui conte, il ne peut que recourir &
des moyens anormaux d’améliorer 88
situation, et ses moyens sort forcé-
meut préjudiciables 4 la caisse publi-
que eta sa diynite parsonnelle.
Si quelqa’un connalt pour le fonc-
tionnaire public qui veut s’enrichir un
moyen de ne pas aboutir a Pun ova
autre de ces deux partis, qu'il me le
Discours de M. Jacques NW. Léyer, dé-
lequé d’Haiti, sur Uétablissement dune
pacifique, et la conjoncture se trouve :
Cour Permanente d’arbitrage.
etre fort heureuse, car c’est vraiment
le calme et c’est aussi la logique qui
doiventinspirer !évolution socia’e ué-
cessaire.
Les gouvernements haitiens sont
désormais forig, car la nécessité do se
preserver con S aventuies et les
coup: de mains a accoutumés a
de trés efficaces M@Bures de sécurité.
hé G87 Zouvernements, a S21vi une
marche desceniante; il n'y a done
pas, entre ces deux termes, le rapport
direst chor 4 la politique qui s'inspire
du patriotisma d’Etat. |
Mais. a!a clarté de notre point cc
yue d@hier, il s’agit pour nous de re-
chercher queitle habitudes a creées.
daas notre milieu social, la tendance
4 compter sur soi-méme le moins pos-
sible.
La Delegation Piatti demande la per-
mission dWexposer les anotifs de son
adhésion tant a la proposition de la Rus-
sie qu’a celle des Etats-Unis d’Améri-
que, relatives toutes deux a l’établisse-
ment d'une, COUR AMadh cen-
sion auxquels l'on a eu jusqu’ici recours
ne peuvent presenter ni la cohésion, mt
esprit de suite indispensables a la
creation d’une jurispradence internatio-
nale. Aussi bien, VPidée d’avoir une ins-
lit tion stable et permanente est loin
d’dtre moderne ; elle préoccupait déja
certains esprits, theme aux époques ou
la force primait tout Vous connaissez
trop bien les plans divers élaboreés 4 cet
ellet, les génereuses tentutives des pu-.
blicistes, pour q’il soit nécessaire de les
rappeler ici. Il mo suffira seulement de
dire qu’a travers les siécles, et malgré
bien des vicissiludes, lidée est rentée
vivace eta fini, en 1899, par s’imposer
4 la premiére conférence de Ia Paix of
alle a cominence a premdre | sit forme
concrete. Cependant la timidité méme
avec laquelle elleu éte uccueillie, lex
réserves qui ont entousé le berceau de
Pinstitution qui réclamail son droit de
citéuu sein des nations civilisées, prou-
vent que toutes les défionces n’avaient
pas encore désarme,. Et la création Botte
velle s’est forcement ressentie des do.1-
tes pour le moins que beaucoup avaient
sur ron ulilité pratique. Depuis, prés de
huit ans se sont écoulés ; et Vexpérien-
ce acquise, aidée de tous les bons vuu-
loirs, a fait tombec bien des préven-
tions ; ce qui permet aujourd hui de
faire Un NOUVEAU pus en avartet de
consolider, en ba perfectionnant, une
institution que la conscience coocordan-
te des peuples réciaioe de plus en plus
comme l'une des meilleures garantion
de paix et de fraternite universeltes.
La uestion intérense ea nei:
irrégu grands et ts : elle revét pour les tal-
tion de la moindre larité bles plus d’importance encure que pour
dans le service du«MATIN?»|ie, puissants. Nul de nous ne pent
afin qu'il y soit de suite remeé-i donc v étre ia: at. .
aie. | La délégation d’Haiti accepte, en cone
ek
*
Le but cssenticl, le desideratiun
principal, de tout homme sur la terre
est de s’tiaver et de 3’enrichir. L’hom-
me étant frit da passions cet da be-
soins et ayont a constamment satisfai-
re aux unes et aux autres, § élever et
devenir plus riches est pour lui un
moyen double d’accomplir cette satis-] | ate
faction. mee _
Les religions révélées viendront vous} A des degrés différents, est le mé-
dire de concentrer toutes Vos aspira- |" tat dame qui se fe rouve ans
i tra supérieur a gai tous ceux qua touchés la formation
tions vers ur sont das et que communautaire et qui sont néanmoins
tous vos cavie doit étra consacrée a travaillés pur le disir légitime de.
aées. Des apdtres de la solida- venir plus riches. Chaun sent qui
one Pride °S- ienfaisance pures vien- existe dans la république quelque cho-
rite e -. Ise d’imperso:mel,; qai est tout le mon-
de sans étre persone, et ce quelque
ge- chose de vague, c’estle grand évoca-
teur et la grand dispensateur des pros-
pérités: de 1a, odieuse maxime que
nérale auroot toujours le dessus 6n
«voler Etat n’est pas voler >.
rtant chacun 4 vouloir s’élever da-
Priére d’aviser l’'administra-
et
tes qui seraient trop prom
cofaroac er, nous montrerons la mo-
ralité plas grande des Angio-Saxons,
oo
uence, de tout coeur le principe des
propositions russe et américaine. Elle
verra avec plaisir transformer en vrais
uges les membres de la_ future Cour
rmanente de la Haye. En ne les lais-
sant plus a la solde «te leurs Etats res-
pecti s,en tirantleurs indemnités des
onds fournis par tous les xignataires de
la Conventiun, l'on donnera incontesta-
blement a leurs hautes fonctions .Je ca-| p
ractére international que la proposition
américaine a en vue. Mais en contri-
buant, chacune selon ses ressources,
aux frais que peut nécessiter le fonc-
tionnemeiit régulier du Tribunal, toutes
les nations acquié:ent un intérét égal 4
ce que les juges jouissent de la plus hau-
te autorité morale possible ; — 4 ve qu’au-
cun soupcon de partialité ne puisse mé-
me les effleurer. .e désir commun s8e-
ra donc de les voir si haut placés dans
l’estime et l’opinion des peuples dont ils
seront les mandutaires colle:tifs que
leur parole et leurs décisions en arri-
veront ainspirer la plus absolue confian-
ceet le plus profond respect. A cet effet,
ne serat-il pas sage, tant que dureront
leurs fonctions, de leurinterdire le droit
d’accepter soit des décorations, soit des
récompenses quelconques d’un gouver-
nement autre que celui dont ils dépen-
dent ? Dans Ja pratique ordinaire l'on
n’admet pas que des juges soient les obli-
gés de ceux qui, éventucliement, peu-
vent avoir 4 plaider devant eux ou qui
ont compara a leur barre. Appliquée
dans le domaine international, cette ré-
gle ne peut manquer de rehausser le
prestige et le caractére des membres
de la Cour Permanente, comme aussi
de donner une plus haute idée de leur
impatialits. Nous prenons done Ja liber-
té de la recommander 4 attention de
toposition- “americaine la adele:
d’Haiti s'est toutefois demande si le mo-
de de recrutement des juges ne présen-
teriit pas quelques inconvénients. Qua-
rante-ciny Kiats ont envoyé des délégués
La Haye ; la nouvelle Convention
pour Ic réglement pacifique des diffé-
rends internationaux sera proba, lement
acceptee par tous. Cependant les Etats-
Unis demandent que la Cour Perma-
nente ne soit composée que de dix-sept
Juges. Comment devignera-t-on ces dix-
sept éluy ? L’on demandera sans doute
4 un certain nombre de puissaness indé-
pendantes de se grouper, de former une
sorte de collége électoral pour la deési-
gnation du juge chargé de représenter
La Haye leurs langues et leurs légis-
lations spéciales. CS choix se fera-t-il
sans difficults et ne provoquera-t-il pas
des rivalités dangereuses pour |’ceuvre
de paixjet de concorde qu’on désire fo::-
der 7? posant la questiun et en lais-
sant aux voix autorisées de lu commis-
sion le soin de la _résoudre, la déléga-
tion d’Halti ne peut s’empécher d’ajou-
ter que la procédure indiquée dans la
proposition russe lui paraissait vias en
armonie avec le principe d’égalité pro-
clamé avec tant de compérence par la
délégation dee Etals-Unis. Rien n’em-
he, en effet, comme sous V'empire
ela Convention de 1899, d'autoriser
tous les signalaires du nouvel instru-
ment diplomatique a désigner chacun
un certain nombre de jurisconsultes
destinés 4 former la liste des membres
éventuels de la Cour. Réunis une fois
en assembiée générale, ceux des _juris-
consultes qui auraient ét6 délégués a
cet eflet par leurs pays respectifs au-
raient pour mission de ner les col-
appelés & constit
te. Lee membres ainsi aioe Per:
siraient eux-mémes leurs successeurs)!’enseigne suivante : Aux Ouvrages Cala- (le précautions dans sa voiture, le coniy
et seraient divisés en séries avec man- brais, Ges dentelles et des ouvrages qu'elle] en toute hate, chez un m n ’
dat de durée inégale afin d’empécher un | fait exécuter par les femmes pauvres ¢¢ Sof bonheur, se trouve Ia, et arrdte I'heanel
renouvellement intégral du personnel | pays. Les catastrophes qui sy sont sucel’ © gie. te mini ; . x
de la Cour. En ne les remplacant pas ont laissé, la-bas, une misére inima nable;| Et... le ministre vient d’@tre condamad;
tous a Ja fois !’on assureruit uinie les} c'est ce quia donné 4 Sa Majesté I’i ée cha- la police 4 payer une amende de quem
traditions ; ce qui permettrait d’arriver | ritable de créer une industrie susceptible | ronnes, car, en vertu d’ua ‘aaa
@ établir une jurisprudence internatio- | d’assurer du travail aces malheureux. Bra- réfectoral, toute victime ay
nale, les décisions rendues devant étre | vement, pour placer leurs produits, elle 2} doit étre laissée sur les lieux jasqu’a
‘ ;
lides d ecueil édité sous le] ouvert boutique, et, chaque jour, la reine | vée des agents. ag
Ooene da bureau inte vient senquérir du succes de ts vente ; elle] —Trop de zéle! Trop de able ! otc: 4m
dispose avec une habileté royale, | M. de Talleyrand a ce terre-meuve. © ‘4
I’étalage de fires dentelles, voulant mettre |. Mais le plaisir de sauver la vied ug ogi
tous lesatoutsdansle jeu... de «sespauvres >. enfant vaut bien quatre couronnes, %
Pétion-Ville _ Arrivage *
Demain, la petite ville evoisine da ciel» Ce matin est entré le steamer Mourid
sera en liesse 4 l'occasion du bapréme de } 2V°< les passagers suivants:
Vhorlog: et de la Tribune de léglise St ‘Bordeaux : Ch. Perval, Léonidas
contréle du bureau international.
(La fin au prochain Numéro. )
PIGS DIVERS
Louis Bontoux, Auguste Roux, Mme Cy :
RENSEIGNEMENTS Pierre. .
La fére sera des plus brillantes si l’cn velier ct enfant, Jean Anton, Ch. Osmia,
METEOROLOGIQUES en in " vat le programme et par le nombre Rerata ose Perval. Abraham, Pax
Observatoire considérabie Q ‘invitations auxquelles tout St Thomas: Antoine Rim ely Joct Hera,
D . . Puerto Plata : Narcito ina, Antonis
Dans la soirée, la Musique de la Place se Gonzales. Miguel Ramirez, Ramon Colen
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | fera entendre pour cléturer gaiment cette
excellente journée de féte.
Remerciements
bie. et enfant. José Corlina.
ap- Haitien : C. Lecorps, Hugo Le»
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Sarométre 4 midi 762,1 La famiile Audain remercie Son Excel- | Garcon, G. Mathieu, D. J.
. lence, Mr le Président de la République de | Marsal, Zaltron, J. Manigat, Scear Aime,
Température minimum 22,9 | la sympathie qu’elle lui a témoignée 4 l’oc- | Antoine Jaar. ,
maximum 34:3 | casion des obséques du Docteur Louis Au- Port-de-Paix : Delaquis, Mme Ball
Nelson et enfant, Henri Boarrey.
Une déclaration
L’inspecteur en chet de la Police Ab
ministrative de la Capitale, déclere qa’ a
jamais eu a constater le fait avancé dash
Soir du 6 du courant, concernant ts vissh
de chien.
dain,
Elle envoic également ses remerciements
10 4 Mr le Directeur et 4 MM. les _Profes-
seursde I’Ecole Nationale de Medecine,
qui ont tenu a montrer par l’envoi d'une
splendide couronne la haute admiration
qu’ils avaient pour le Docteur Audain pé re;
20 4 tous les confréres et amis qui se sont
pressés autour de cercueil de leur ami
regretté.
La Banque et |’Etat
On se rappelle que le Secrétaire d’Etat
Moyenne diurne de la température 28,3
Ciel assez clair dans la matinée, trés-nua-
geux dans l’aprés midi. Orage au sud 4
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Le baromeétre a bai un peu.
La cométe se trouve dans la constellation
| du Lion et s’approche de Régulus.
Lever 44h 45 m.
J. SCHERER
——————
~~-Service Hydraulique ae.
un vrai devoir de consciente ae renure au | POSSe rane uc pare wigs a PUP. Westion DEJEUNER DU 7 SEPTEMBRS-
Service hydraulique un hommage meérité | PO's de la Banque avec I'Etat, avait pro- MIDI A 2 HEURES oO
pour l'empressement avec lequel il a accom. | Mis de, remettre un Mémoire au Cops Lé- Priz : G. 2.60
Melon de France glacé
Matelote de cervelle
___, Boeuf bouilli aux légumes
Céte'ettes d2 mouton aux petits pois
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au lard
Gietau de patate
gislatif sur la question. Queiques jours en
effet, avant la fermeture de szssion, M.
Marcelin déposa ce Mémoire tant attendu.
Nous avons regu du département des F -
nances la brochure contenant ce rappor:
Corps Législatif. Ce sont des pieces et des
documents qui exposent la situation de la
| pli le travail qui avait nécessité l’ou verture
| de ces tranchées dont nous vous parlions
derniérement.
Le service hydraulique, en effet, le len-
lemain du jour o&8 vous signaliez le fait,
s’est mis 4 la € et nous sommes heu-
reax de vous annoncer que le travail vest
fait et que les tranchées n’existent plus. Banque vis-a-vis de l’Etat. Parmi Fruits
_ Pour vous, Mr le Directeur, n P remner- il faut signaler une importante correspon: Café ce
ciments les plus sincéres pour l’amabilité | dance entre le Secrétaire d'Etat des Fi- 1/2 Vin 2
nances et la Banque, la Commissi "En-
quéte et le Secrétaire d'Etat de le Justicn
Il ressort de la publication de ces docu-
Asonnés nu CHamps pe Maas, | MC's que c'est 4 la Justice qu’il appariient
Compagnie des Pompiers qc ‘partemen
« partement t
crilusicurs membres de cette importante | dit M. Marcelin, que aie retraic de
c mpagnie sont venus se plaindre en nos] vice de la Trésorerie a été provoque par
bareaux des ; ments envers eux du | les agissements et procédés de la Ban rie |
Consei que dirige M. Xavier Mondésir et | Nationale d’Haiti, cette mesure a été dan
don t le mandat prend fin en Décembre pro- la suite justifice et nécessitée par les meéfaits
. . cet issement
Des révocations ont été faites arbitraire- | la gestion des deniers de 'Erat *. gine dans
ment, parait-il, et plasieurs | pormpiers dont "ou se termine par le rapport du
e dévouement et l’activité sont connus | Conseil d’administration de la Banque
urine exe fap injastement par cette | Nous avons edja publié. We qe
uelle on n’ inai ini
ment recours que § dans les cas ‘extraordi- ll Beautés Administratives
naires. _il ny a pas que chez nous on l’Admi-
Nous allons faire une enquéte pour déga-| ™"ration commette des bétises.
ger la vérité des faits qui nous ont éeé En Hongrie, elle vient de
tés et renseigaer la Ville et le Gouverne- Neur comte Andrassy, min
° sa derniére demeure.
ment sur la marche de la Compagnie. Ce : d
Boutique de Rein magistrat, au cours d'une pr. ad _ o 4
Voila que les reines se mettent a teni lo aired? se trouve etre le témoin invo- rine ¢ ainoncé aajourd hal 7 oot
boutique et vendent elles-méines de fins Ontaire dun accident. Un petit garcon| cade serait , ée & Cadiz -
ouvrages ! Mest. vrai. que cela e fins} en jouant, tombe si malheurement qu'il se! ét concentr z
pauvres, ce qui rend fet cela est poar les | fend la téte et baigne dans son sang. Son |d re Prete a partir au Maroc |
Eisaes Bs eBey ia reing de Naples Seen | cate a Plus graves. Pour tenter de le| troupes des garaisgne da midi &@
rue Saint- . , ¢ pes perdre u i °
Roch, dens un magesin qui porve Le comte, ému, prend l'enfant avec ail, pegs, nt rec, Forde oo.
avec la quelle le Matin se met a la disposi-
tion de ses lecteurs et un bon point au
service hydraulique.
Nouvelles Elrangre
DEPECHES RECUES CE BMATIB
Les événements du Maroc.
CASABLANCA 5.— Le comma
Provost de la Légion étrangere
pendant le combat de lundi &
terré aujourd’hui. La mort de
cier adouloureusement affocté lecann
expSditionnaire ; le cercueil Coors
du drapeau francais, du
répés du défunt disparaissait p
sous des bouquets de flears ia
sé3 par les légionnaires.
Drude, son état-major, Plo eal
5 jers espagnols et des detacnens
{over an, bon des divers corps Ue troupes ¢
re de l'inté- | compagné le vaillant officter
yeas
Co
aoe
ence ot YEspagne au Maroc
a 4.— M. Regnault, Ministre
“9 a Tanger, a
ur se ren
tretenir avec é
" pavernement espagnol sur l’am-}4 Alcabaza. Le cuirassé espagnol «Im-
gdonner aux opérations de la erator Carlos V » est arrivé ici au-
ng ot de l’Espagne au Maroc. ourd’hui.
die allumé par des g: évistes . Guillaume de Suéde
TANGER 5 On mande de Casabianca
re a Madrid|'es environs de Tadder et de Litte-
L’AGENT
F. M. ALTIERI
qe
LIGNE HOLLANDAISE
Le S/Se PRINS WILLEM III »
attendu de Petit-Goave et de Saint-
Marc, dimanche matin,8 courant,
artira le méme jour pour Jérémie,
sont mis le feu & deux autres} de Suede a appareillé ce matin pour
Anvens 5.— Grace a larrivée des
pcours
Un souverain qui abdique soir pour St Marc, Petit-Godve et
soir pour Jérémie, Santiago de Cu-
ion est calme. MM. Emile Loubet,
els d’artillerie en pleine campagne.
un incendie ;
détruit| Caves, Jacmel, Curacao, etc.
es Boston 5.— croiseur suédois
, 4.— Ce soir vers minuit les|. Fyigia » ayant & son bord Guillaume
sts ; malgré les efforts des pom-| Stocholm.
Be et dela garde Civile, V'inCendic | qmeemeemneemene pene
rapidement. Les pertes ° | ;
Perera eae oe UGG Tansallaliqle
de Gand et de Rruxelles, on °
serendre maitre du feu qui écla- —_——
shier dans les entrepdts. Ou évalue| Le steamer « MONTREAL» par-
is dégats aun million de dollars. |tira demain Dimanche a 4 heures du
Panis 4.—- Une dépéche du Gouver- | Gonaives.
war-Genéral de I'Indo-Chine annonce} Le steamer « SALVADOR » est
ie roi d’Annam Thaoh-Thai a ab- |attendu ici, Mardi 10 courant pour re-
gen faveur de son fils agé de8|partirle méme jour a5 heures du
ms.
Nouvelles diverses _ |ba, Les Cayes, Jacmel, Sto Domingo,
M. Ciémenceau conféra ce matin | Mayaguez, Ponce, St Thomas, Basse-
swec MM. Pichon et Thomson. L’ami-|‘Terre, Pointe 4 Pitre et Fort de Fran-
nl Philibert télégraphie que la situa-j|ce.
Thomson et Brisson inaugurerent hier
{Cavaillon le monument élevé 4 la
smoire de Gambetta.
- Le général Picquart assista a des tirs
i. Maujan, sous secrétaire d’Etat a
flotérieur, a quitté Paris se rendant
jaSaisce.
Ur grand Hotel détruit par
Tasoma 5.— Un incendie a
hier soir A Shelton 1|’Hétel Wibb ; 15
personnes ont péri. On a retiré 7 corps
ruines.
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Port-au-Prince, 4 Septembre 1907.
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