Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 6, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
in ANNEE, N° 132

PORT-AU-PRINCE (nait1)

VENDREDI, 6 SEPTEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN

ABONNEMERTS :

par uOIS Une Gourde D'avaNceE
DePaRTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.



_ ” Diecreur:
Clétment Magloire,



A

REDACTION-ADMINISTRATION
{ 45, RUE ROUX, 45.



we

LE NUMERO 40 CENTIMES,

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance .

Les manuscrits insérés ou nop ne sont pas remis.

I

Pour tout ce qui concerne |’Admiristration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

LE SECRET DES PROSPERITES

Qa reproche volontiers au systéme
andue anglais de ne permettre I’ac-
des honneurs et des hautes fonc-
fens qu’aux riches. On ne considére
wsassez que, en Angleterre, s'il est
mo vrai que les hautes situations ne
sat accessibles qu’aux riches, l’ac-
ts de la fortune elle-méme reste
gaod ouvert & tout le monde.

Faire sa fortune est, dans ce pays,
Iéxeuve & laquelle se mesurent les
stitades et la valeur de chacun. Le.
systtme repose sur ce principe inatta-
gable qa’un homme qui, parti d’ane
alaation trés-humble, a pu se cons-
ttaer de la richesse et agrandir sa
dluation sociale, doit inspirer confian-
ceet étre chargé de la haute gestion
des intéréts publics.

Il n'est as probable, en effet, qu'il

lisse péricliter entre ses mains

la affaires générales parce que son

Nsultat personnel témoigne de l’intel-

; bnCe, de l'entente des affaires, de

Sprit ‘initiative, de l’activité, et que
ts qualités sont celles qui sont pré-

ent requises pour la conduite ir-
ochable des affaires de |’Etat.

. -“aucoup de démocraties moder-
se sont laissé emparer et aveu-
ria manie égalitaire qui‘ veut

‘te pouvoir tombe aux mains du

mier vena qui se réclame de l’or-

—Oxi@ politique et d’ane certaine

ve otellectuelile,
icraties sont celles ov le

ee prédominant est le P

UM tat entendre par cette expres-
: statiment par lequel on exal-
p Gans un pays, l’Etat et ses fonc-
parce qu'il paratt incarnoer la
sar de la nation et qu’on veut
Croire qu’un Etat fort et omoi-
at est le premier terme de |’a-
ment social. Eo d’autres ter-
ie '¢ patriotisme d’Etat est le pa-
eee pays a régime commu-
Il parait tout juste que, dans

» Milieux of l'on attend tout de
les citoyens s’évertuent 4 aug-

ae la puissance et le prestige de

ot les qualités mattresses qu'il faut
@ mettre en jeu pour


























et ces
trio-
otisme

ee



juguer l’esprit des foules dans les pays
du suffrage universel, i‘exemple de
ces pays nous les révéle: c’est I’élo-
quence verbeuse, ce sont les grandes
déclarations de principes, c’est la
science politique apprise dans des
écoles spéciales, c’est la culture intel-
lectuelle consacrée par les parche-
mins, c’est avant tout et par-dessus
tout, l’art de donner du relief a tous
ces attributs afin de les rendre mani-
festes et évidents aux foules.

C’est l’évidence des faits et ce sont
les lecons deVhistoire qui se sont
chargés d’établir que |’Etat doit-étre la
réelle et vraie incarnation de la société
et que c’est folie, celle-ci étant faible
et débile, de vouloir exclusivement
travailler 4 la grandeur et a Il’éclat de
celui-la.

Chez les Anglais, ce patriotisme
n’est pas trés-prisé et pourtant leur
gouvernement, n’est-ce pas, compte
généralement parmi les forts, et mémy
parmi les plus forts. Il est de fait que
ce gouvernement est, lui, réellement et
vraiment fect et qu’il est le fidéle re-
flet de la situation sociale du pays.

en scéne peuvent alors intervenir,
mais a titre d’ornementation : un dé-
cor ne a@épare jamais un objet utile.
Aussi bien, la Chambre des Com-
munes d’Angleterre ne le céde en rien
nia aucune autre, sans excepter la
Chambre francaise des députés, au
point de vue de ’éloquence, de la ma-
gnificence des débats, et elle surpasse
peut-étre toutes les autres au point
de vue de la competence personnelle
et relative aux questions traitées et
discutées. (’cst l’assemblée politique
oa l’on trouve la plus grande propor-
tion d’hommes utiles, jo veux dire
d’agriculteurs et d’industriels, et je prie
d’entendre par [4 d’agriculteurs vi-
vant sur leurs terres et de leur profes-
sion et @industriels exergant en fait
et personnellement leurs industries.
Voyez-vous cette nation confiant la
gestion de ses affaires 4 un ancien fail-
li ou a un industriel quelconque ayant
succombé?— Non, n’est-ce pas? Moi
non plus. Et alors je dis, avec les cons-
ciencieux socioloyues dont les obser-
vations corroborent mon dire, que
c’est ta le secret de ja supériorité so-
ciale incontestable de cette nation.

«
ss

On parle souvent de remettre en

C'est que, au patriotisme d’Ftat, | houneur tous les meéiiers, cur, dit Pa-

Anglais oppose le
sur Uindépendance et la solidité de la vie
privée. De sorte que, au lieu de tra-
vailler & acquérir des qualités moins
réeiles que susceptibles d’en imposer,
il se proccupe d’acquérir d’abord les
qualités qui peuvent assurer lindé-
pendance et la stabilité de eon foyer
et son graduel agrandissement.
Et cest surtout par la lutte qu'il y
arrive, car 4 chaque pas, la concar-
rence lui fait obstacle, et l’une des
formes de cette lutte, c’est l’accrois-
sement de sa valeur personnelle, soit
qu’il s’agisse d’exceller dans la bran-
che d’activité od il évolue, soit qu il
s’agisse de conquérir par étude, et
d’une facon concréte, les connaissan-
ces qui peuvent attirer sur lui l’atten-
tion et lui mériter de passer & une
situation plus élevée.
ue, &un point queiconque de
cette évolution, il ambitionne de se
méler des affaires de I'Etat, c'est d’a-
bord sa personne qui doit solliciter

sub-| l’attention. D’autres qualités de mise

|
i

atriotisme fondé, dage, il n’en est pas de sot. D’accord ;

mais alors il faut commencer par aller
contre d’ineptes préjugés sociaux.

On se trompe fort si l'on croit que,
dans les pays anglo-saxons, Jes mé-
tiers manuels sont exercés avec le
plaisir et la joie de s’y perpétuer et je
n’oublierai jamais la question de ce
lecteur qui ms demandait derniére-
ment si je consentirais & donner un
jour ma fille en mariaga & un cordon-
nier. Autant vaudrait demander a M.
Cleveland, devenu président de la ré-
publique américaine aprés avoir été

arcon d’épicerie ou a lord Glasgow,
devenu gouverneur de la Nouvelle-Zé-
lande aprés avoir été mousse, s’ils con-
sentiraient & dooner lear fille en ma-
riaye & un gargon d’épicerie ou & un
mousse. Il faut s’entendre.

Les métiers inférieurs ne sont pas
en déshonneur dans les mitieax an-

lo-saxons, parce qu'il y a bien pea e
jpillionnaires, et méme de milliardai-
res anglo-saxons qui n’aient débuté
par l’exercice de ces métiers et 11 ne

leur siérait pas, dés lors, de mépriser
ceux qui battent aleur tour tes che-
inins par ott ils ont su monter a la fol-
tune et aux situations élevées. Au con-
traire, le spectacle de la lutte corps &
corps avec les cifficultés de lexisten-
ce plait a I’ceil du millionnaire anglo-
saxon qui, luicméme, mais sous une
forme plus élevée, offre pncore: ce
spectacle. f

L’exercice des métiers inférieurs
est donc derriére lui; c’est une édtape
glorieusement franchie, et qu’il fran-
chira encore une fois s’il vient & sé
ruiner et a étre obligé de recommen-
cer. Et alors & quoi Jui aurait servi
d’avoir réussi 4 s’élever si volontaire-
ment il astreignait sa fille & rétrogra-
der vers une situation sociale inférieu-
re? Ce que l’on peut hardiment affir-
Mer, c’est gue ce millionnaire ne rou-
gira pas de confier sa fille 4 an hom-
me que l’exercice des métiers infé-
rieurs aura conduit a la richesse et a
r’élévation, si, bien entendu, cet hom-
mea su accroftre sa valeur person-
nelle au fur et 4 mesure de son élé-
vation et si, dans sa haute situation,
il ne donne pas I’impression d’un
parvenu.

On a souvent entenda parler de la
difficulté de rencontrer aux-Etats-Unis
de bons domestiques, et tout le mon-
de sait qus la plupart des familles
américaines elles-mémes ménent Ie
vie d’hétel, en quelque sorte; et cette
vie d’hétel coite encore assez cher.

Eh! bien, il faut expliquer le phéno-
méne par la tendance du ci o
américain 4 fuir les situations infé-
rieures pour monter toujours et da-
vantage. Si bien que l’on a pa faire la
remarque que, en fait de
on ne trouve er eux

ue des Iriandais, des Polonais ov des
liemands. | cee

e . .
oe
Voila comment ih* faut concitier ta
haine des préjugés sociaux contre les
métiers manuels avec l’aspiration vers
les occupations supéricures: la men-
talité des Anglo-Saxons a depuis long-
temps fait cette conciliation; et t de fe
commande ces que'ques con °
tions 4 l’attention de ceux qui, sane
s'en rendre compte, veulent bien
tant reconnattre que les Anglais ot tes
Américains sont les gens les plus ri-
chee du monde entier.





LA
Conférence de la Paix

—

Discours de Son Ecc. M. Jacques N.
Léger, Délégué d' Haiti a propos dela
doctrine de Drago.

Monsieur le Président

La délégation d’Haiti ne croit pas
hors de propos «’exposer les raisons

ui ont décidéea se rcallier 4 la propo-
sition des Etats-Unis d’Ainérique coa-
cernant le trecouvremcnt des dettes pu-
dliques ayant leur origine dans des con-
cral

La République d’Haiti a toujours eu
4 cur de tenir ses engagements. Sa
délégation se sent don: a Paise pour
rendre 4 l’idée hautement_philanthro-
pique des Etats-Unis le juste hommage
qui lui est da.

conscience des peuples tend de
plus en plus 4 condamner les procdédés
sommaires trvp souvent employés con-
tre des nations que les circonstances
*mettent hors d’état dese défendre. Et
les Etats-Unis peuvent-étre a bon droit
fiers de chercher a4 faire,fixer dans un
instrument diplomatique l’accord tacite
résultant de la répro. ation que cause
Varbitraire emploi de la force contre
les fuibles.

Personne ne pense a porter la moin-
dre atteinte au vieux principe d’éter-
nelle justice, & savoir que nul ne doit
s’enrichir aux dépens d’autrui;tout débi-
biteur sera donctenude se libérer. Mais
il lui sera permis de plaider sa cause.

L’on ne restreint nullement le droit
du créancier quand, par exemple, on
Voblige 4 obtenir des tribunaux ordi-
naires une décision qui lui permette de
recourir aux voies d’éxécution. La pro-
position des Etals-Unis d’Amérique

end a réaliser dans le domaine interna-
tional la pratique observée dans tous les

uys ou l'on n’autorise personne Aa se
aire justice soi-méme. Car l’intérét di-
rect que l'on a dans un litige, conduit
souvent a se faire illusion sur la portée
et la légitimité des moyens que l’on
ext tenté d’employer pour arriver 4 ses
fins. Les nations comme les individus
ne sont pas a l’abri des suggestions de
Vintérét personnel oude {’amour-pro-
pre mal compris. Que de fois n’ont-elles
pas été amenées 4 preadre des mesures
ors de proportion avec l’objet du liti-
ye | Kt les réglements obtenus en pareil
cas ont provoqué des _ ressentiments,
semé des germes profonds de malenten-
dus doublement préjudiciables aux inté-
réts,respectifs des nationaux et a la cau-
se de la civilisation en général.

_ Aussi bien, le principe posé par la
délégation des Ktats-Unis W Amérique

ond ala pensée humanitaire de l'au-
guste souverain qui a pris l’initiative de
noes iaviter fous 4 la deuxiéme confs-
‘Fencede la Paix. Et,en attendant que le

mps et les progrés de s’opinion per-
: fe. supprimer comp)étement

. 83

emploi de la force, la proposition amé-
ricaine demeure le premier pas fait
vers cat idéal élevé. L’on aurait tort de
la considérer comme intéressavt une
seule partie du monde ; 4 notre hum-
hie avis, elle est quant a présent, l'une
des sauvegardes de tous les Etats que
Vadversité aurait terrassés.
La Délégation d’Haiti l’accepte donc
ait se o avamtnae an elois vil n’y au-
, Pas avantuge & supprimer le dernier
wembre de phrase ci-aprés: « et la ga-

donne: s'il ya lie dant
tout dans le palement.» AD eu

CO
eS SS
errr a rr AS

@attribuer ainsi d’avance des pouvoirs
aussi étendus, aux jug ‘sinternationaax,
nous estimons qu'il vaudrait mieux lais-
ser aux parties en cause le soin de pré-
Ciser les garanties & accorder. Autre-
ment !’on risquerait de conférer aux
Arbitres Vexercice d’un droit qui en
certains pays est exclusivement réservé
iu Corps législatif. Et les sentences arbi-
‘rales qui octroyeraient des garanties
que la constitution de la partie con-

amnéc ou le sentiment national ne
permettraient pas de donner, provoque-
raient plulét les conflits mémes qu'il
est dans la généreuse pensée des Etats-
Unis de prévenir.

Pour ces raisons, nous proposons la
suppression du dernier membre de
phrase de la proposition américaine.
Sous le bénéfice de cet amendement

|
nous nous rallions pleinement 4 cette

proposition qui, quoi qu’on en dise, ne
constitue aucun danger pour les Etats
malheureux et de bonne foi, et partant
vraiment soucieux de remplir leurs
obligations

Jacques N. LEGER.



‘POIDS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Jeupt 5 SEP: EMBRE

Barométre 4 midi 761,9
minimum 22
Ternpérature|nssimam 348

Moyenne diurne de la température 26,7

Ciel assez clair,le matin, nuageux et cou-
vert dans l’aprés midi.

Pluie fine 4 6 h 25 m marquant au plu-
viomeétre 3,3 millimetres.

Eclairs et tonnerre.

Le barométre a baissé.

J. SCHERER
Mariage

Nous avons regu le faire-part du mariage
de Mile Atice PHocion Nay avec Mr Mie
RABEAU LALEAU.

La bénddicton nuptiale leur sera donnée
le jeudi 26 Sepxembre courant, 2 l’Eglise
Ste Anne.

Félicitations aux futurs époux.

Arrivage

Ce matin estentre le s/sPrins Willem IU
venant de New-York avec les passagers sui-
vants : — Mr et Mme Labrousse, Mr et Me
Bresh et enfant, Mme Marie Knaébel,
Geoges Knaébel, Mr et Mme A. Ricco, E.
Dreyfus, Vincent Creidy, Ema Veloppen-
burg, N. Zrike, Frére Néade, Charles Ste-
phens, Mme L. Francois, Abbo.

Ii est reparti ce matin avec les passagers
Suivants pour :

Saint-Marc : Elysé, Desbas, Durand et
enfant, G. Groscau, Mossanto, A. Elias,
Elias Habib, Franck Narcisse, Maurice Che-
riez. ,

‘Petit-Godve : M. Maurice Gousse, Ar-
mand Monosiet, Mr et Mme D Bombace.

Wne Nouvelle Doctoresse

Mile Sophie Toufesco vient d’étre regue
ducteur, dans des conditions exception-
nellement brillantes, 4 la Faculté de méde-
cine de Paris. Elle a présenté une thése sur
le « cristallin formal et pathologique », et 4



trouvé des choses si nouvelles et si curieu-
ses A dire sur cette question aride, que le
jury, composes de MM. les protesseurs de
Lapersonne, Hartmann et Lannois, a regret-
té galamment de n’avoir pas 4_ sa disposi-
tion une mention supérieurea « Trés Bien ».
Saluons encore cette victoire du bon témi-
niste, c'r on assure que Mile Sophie Tou-
tesco est une travailleuse acharnde.

Eclairage Electrique

Les concessionnaires de I’éclairage élec-
que des villes de Port-au-Prince et du Cap
Haitien, MM. Emm. Gabriel et le Gal. H.
Manigat nous ont fait le plaisir de nous
inviter 4 la pose de !a premiére pierre du
service d’Eclairage €:ectrique de }a Capitale.

Cette cérémonie aura lieu demain 7 Sep-
tembre 4 4 heures précises de l’apres-midi,
sur l’ettrplacement dit « Parc d’herbes »
désigné 4 cer. effet, en face de I’établisse-

ment Gaillard.”: .

Haiti Littéraire et Sociale
Ce numéro trés intéresant de Ila Revue
parait demain matin.
En voici le sommaire :

Ephémérides : Litttérature créole.
Adolphe Lara , Poésies: Pastel, Curl Wolff;
Désenchantement, Jehan de Nuayrac ; San-
glots. Antoine Geffiard ; Mon vieux cchier,
E ; A la conférence de la Haye ; Puissan-
ce d’Ame ( Nouvelle ), Laforét Noire ; Le
Syllabus a paru ; Qu’est le Syilabus ? J de
‘B ; Une lettre du Comte Nigra. ( Déco-
ration de Frédéric Febvre ) 5 Lhérisson,
le chansonnier, §.R ; La flotte Améri-
caine dans le Pacifique ; Varictés, Lyna ;
Boutons et Epiagles. R. Choucoune ; Os-
wald ; La chasse aux sangliers ; Briquicr ;
Intérieur, Antoine Laforest . Extérieur. A.
L. ; Petites Notes ; Jacques Nicolas Léger
4 la Haye ; Doctus cum Libro.

Avis important

Une mule sous poil rouge z:in ¢:ampée
A _la‘cuisse des lettres suivanites : Z LA qui
signifient Zulémar Amilear; de Port au-
Prince, ot Je courrier voyaz-1it pour Las-
cahobas, se trouve évadde depuis déji quin-
ze jours, elle m’est pas encore retrouvée.

Priére aux autorités de m'accorder con-
cours pour la faire tenir.

Lascahobas, le 4 Septembre 1907.

L'agent postal du liew : Ltostuine PERALTE.

INjécrologie

Une des personnalités haitienines les
plas considérables vient da disparat-
tre: M. Louis Aupaln, Docteur en Meé.
decine de la Faculté de Paris. Licencté
en Droit, Ancien Directeur del Evule de
Médecine de Port-au-Prince, Ancien Dd-
pulé, Ancien Membre de Gouvernemenis
Provisoires, Ancien Président di Sénat
de la République, décédé hier 4 3 heu-
res de l'aprés-midi, dans sa 80¢ année.

Les tunérailles auront lieu cet aprés-
midi. Le convoi partira de la Muison
mortuaire, sise Avenue des Dailes, No
26, pour se rendre a I'Eglise Métro-
politaine.

—La famille du Dr Louis Audain
dans l’impossibilité matérie!le on elle
se trouve d’inviter bersonnellement
les amis du défunt a ses obséques
étant donné ’étendue de ses relations,
prie Ses amis de considérer ce présent
faire-part comme une invitation.

« Matin» présente ses SsyM pathi-
ques condoléances a toute I famille
de i’éminent défunt qui laisse le sou-
venir d’un homme politique profond
d'un parlementaire aux vues dlevées
et d'un médecin habile, de |a Vieille
école des praticiens dévoués.

ee .

nS

Ye)

DEJEUNER DU 6 SEP | EMBRE |
MIDI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Beurre{de Copenhague
Saucisson de Lyon
Morue 4 la créole

Gigot de présalé— Bretonne

Filet mignon — salade

Haricots rouges en sauce
Riz blanea la créole
Créme mousseline

Fruits
Café
1/2 Vin

‘Nouvelles: Ean

DEPECHES RECUES CE MATIN

Les -vénements du Maroo

CASABLANCA 4.— 8 soldats francais
ont été tués et 17 blessés dans lee
gigement qui a eu lieu lundi 2 sep
tembre, aux environ du camp. Parai
les morts se trouvent le commandém
Provost, du fer régiment de la Légion
étrangere et le lheutenant indigéne
Ben-Izzas, du 2e régiment des traik
leurs algériens. Le nombre dea are
bes qui ont pris part 4 ce combat et
ie plus important que les francais aieat
encore eu devant eux. Malgré le tes
terrible de l’artillerie et des mitraillee
ses, ces fanatiques sont {constammest
revenus a l’attaque. On dit que lees
pertes ont été énormes. ;

Pants 4.— Les nouvelles du sérieat
engagement qui s’est livré lund. ax
covirons de Casablanca ozt douloe
reusement surpris tous les francais
Ge combat a démontré que la sitar
tion devient de plus en plus grave #
Maroc et que, quoique les troupes
fra.:caises y soient toujours VICtorets
ses, la résistunce acharnée des
dont le nombre ne fait ques’accrolis
nécessite l’envoi de nouveaux rep
pour pouvoir mettre fin a ces combs
sans cesse renouvelés. ;

CASABLANCA 3.— 6 soldats frav¢
y compris le capitaine Massé6na du
d’infauterie ont été blessés dans |
gagement de dimanche qui 4
acharné des deux cotés. Les aft
firent preuve d'une extréme (unm
inais ils furent finalement repou
sous les charges meurtiéres et f
tées des francais.

Paris 4.— Une reconnaissance
de rentrer & Casablanca apree.
combat acharné avec les Mesalls®
des tribus autour de la ville. Les®
Saillants en nombre consieere:
rent des pertes 6normes. Du cots
¢ais on signale 8 morts dont ud
mandant etun lieutenant et 47 t
le combat dura de 7 heures et Oye
du matin &2 heures de Vapree wag
Les marocains chargérent 60 C®g
les psaumes du Coran. | est of

Le croiseur « Jules Ferry» il
gné pour partir au Maroc 0
placera le « Condé ». | nal

Le tra: sport « Mytho * Pee 7
cessammentayant ason bord ust x
tion d'aérostiers, un tan dom vo
un chargement com Wi
Campagne et des munitions.





anarchiste fait des menaces au
Gs roi Victor-Emmanuel
wisn 3.— Le bruit court
gerchiste bien connu a subitement
éqeru de Milan aprés avoir annoncé

intention de tuer le roi Victor-Em.-
geoucl. La police fait des recherches
gives et On A doublé le nombre des
gedes dans entourage du roi qui as-
sete aux grandes Man ceuvres & Novo-

qu’un
Le S/S«e PRINS WILLEM Ill »
attendu de Petit-Godve et de Saint-
Marc, dimanche matin,8 courwant,
partira le méme jour pour Jéi¢mie,
Cayes, Jacmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 6Septembre 1907.
GERLACH & C°, aGrenrts.

Cie.¢* Transalantiqu

Le steamer « MONTREAL >? est
attenda dans notre port samedi 7 cou-
rant.

Litinéraire pour la céte sera fixé
a son arrivée.

% Exéoxvtion

s-pknsBOoURG 3.— Les trois person-
pes condamnées & mort il y a5 jours

avoir organisé un complot con-
a vie du Tzar ont 6té pendaes au-

joard’hoi.
Le roi Georges de Gréce ct
Ciémenceau lnauguzation

yet hépital a Cavaillon

Le roi Georges de Gréce rendit vi-
site ce matin 48 M. Clémenceau.
MM. Doumergue, Ministre du Com-
merce est chargé de l’intérim du Mi-
des Colonies pendant l’absen-
cede M. Milliés Lacroix.MM.Loubet et
Thomson inaugurérent A Cavaillon le
souvel hdpital.

Un délégué rappelé

Lawave 4.— Senor José Gil-Four-
tel. Ministre du Vénézucla a4 Berlin
@ chef de la mission vénézuelienne a
Haye, a recuun message de de son
Pere rans Venjoingnant de quitter

eonférence et de se rendre a Ber-



L’AGENT
F. M. ALTIERI

N. Cordasco

157, Grand’Rue, 157
A Vhonneur d’aviser le
public qu'il vient dere-
cevoir un assortiment
complet de cirages pour
chaussures jaunes, noi-

res, vernies, etc.

Vente en gros et endé-



Le Bandit

TANGER 4.— Raisouli a pris refuge
wmmila tribu des Ben-Istians et a
§aux chefs de cette tribu qu’il

7 \. é. ScMOx, 69, Faubers St-Martia, PARIS o-

~ t pas Tiotention de marcher sur tail.
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- ecommandés ea =
& (CREME BLAKCAIR, HOOUCIRDY =
S ¥ SAUON mano range amma é
& 4¥eluser les ¥mitations we =:
< , oO

AS a 1X > a

adoucit l’épiderme augquel elle
donne une souplesse et un ve.
louté incomparable en lui com-
I ee ae SP te ae muniquant son délicieux par-
Elle conserve I’éclat et Ja fratcheur du teint, car elle est souveraine
Metre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la peau.

. ney: sans bismuth, invisible, adhé-
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les person-

teen, « P nes qui veulent avoir un teint
dchable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire d’eile
Vorite des Poudres de Toilette.







a base de Créme Simon,
réparé selon les_ principes
es plusscrupuleux de I'hygiene
] possede 4 un certain degré
partic qualités bienfaisantes et préservatrices de la Créme Simon ,; il
culigrement recommandé pour la Toilette des enfants et pour les
Ont la peau est délicate.

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dront bien s’adresser 4 lui pour
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mariages et pour baptémes, etc.

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lars, avec cartes postales illustrdées.

De 10 433: en 24 Eventails-Z‘phyr. Ventilateurs automécaniques ib}
lices d’une valeur chacun de 3 dollars.

34 442: en 9 Electro-Aliumoirs.— Allumoirs électriques d’apparte
ment s’allumant électriquement par la pression d’un bouton, d’une valet
chacun de 4 dollars.

Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe, 42 deux foyers, 4 gazelie
et manchon incandescent, d'une valeurde 14 dollars. |

Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cylindres 4
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d'une valet
totale de 40 dollars.

Le 45° lotest un gramophone a disques, haut modeéle, avec 12 disque,
d’une valeur totale de 70 dollars. ;

La répartition des lots se fera en commencant par Jes tots inférieurs, @
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins. .

Les 3 derniers lots supérieurs seront répartis & raison d’un lot par
bulletins sur les 48 bulletins restants.

Apres le tirage, il y aura des projections cinématographiques.

Prix du Billet: CINQ GOURDES,
En veote a l'Imprimerie C. Magloire, 4 I'Hotel Bellevue et au Grand-!] ©

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PORT-AU-PRINCE (nait1)

VENDREDI, 6 SEPTEMBRE 1907.



Le Hatin

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DePaRTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.



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Clétment Magloire,



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REDACTION-ADMINISTRATION
{ 45, RUE ROUX, 45.



we

LE NUMERO 40 CENTIMES,

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance .

Les manuscrits insérés ou nop ne sont pas remis.

I

Pour tout ce qui concerne |’Admiristration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

LE SECRET DES PROSPERITES

Qa reproche volontiers au systéme
andue anglais de ne permettre I’ac-
des honneurs et des hautes fonc-
fens qu’aux riches. On ne considére
wsassez que, en Angleterre, s'il est
mo vrai que les hautes situations ne
sat accessibles qu’aux riches, l’ac-
ts de la fortune elle-méme reste
gaod ouvert & tout le monde.

Faire sa fortune est, dans ce pays,
Iéxeuve & laquelle se mesurent les
stitades et la valeur de chacun. Le.
systtme repose sur ce principe inatta-
gable qa’un homme qui, parti d’ane
alaation trés-humble, a pu se cons-
ttaer de la richesse et agrandir sa
dluation sociale, doit inspirer confian-
ceet étre chargé de la haute gestion
des intéréts publics.

Il n'est as probable, en effet, qu'il

lisse péricliter entre ses mains

la affaires générales parce que son

Nsultat personnel témoigne de l’intel-

; bnCe, de l'entente des affaires, de

Sprit ‘initiative, de l’activité, et que
ts qualités sont celles qui sont pré-

ent requises pour la conduite ir-
ochable des affaires de |’Etat.

. -“aucoup de démocraties moder-
se sont laissé emparer et aveu-
ria manie égalitaire qui‘ veut

‘te pouvoir tombe aux mains du

mier vena qui se réclame de l’or-

—Oxi@ politique et d’ane certaine

ve otellectuelile,
icraties sont celles ov le

ee prédominant est le P

UM tat entendre par cette expres-
: statiment par lequel on exal-
p Gans un pays, l’Etat et ses fonc-
parce qu'il paratt incarnoer la
sar de la nation et qu’on veut
Croire qu’un Etat fort et omoi-
at est le premier terme de |’a-
ment social. Eo d’autres ter-
ie '¢ patriotisme d’Etat est le pa-
eee pays a régime commu-
Il parait tout juste que, dans

» Milieux of l'on attend tout de
les citoyens s’évertuent 4 aug-

ae la puissance et le prestige de

ot les qualités mattresses qu'il faut
@ mettre en jeu pour


























et ces
trio-
otisme

ee



juguer l’esprit des foules dans les pays
du suffrage universel, i‘exemple de
ces pays nous les révéle: c’est I’élo-
quence verbeuse, ce sont les grandes
déclarations de principes, c’est la
science politique apprise dans des
écoles spéciales, c’est la culture intel-
lectuelle consacrée par les parche-
mins, c’est avant tout et par-dessus
tout, l’art de donner du relief a tous
ces attributs afin de les rendre mani-
festes et évidents aux foules.

C’est l’évidence des faits et ce sont
les lecons deVhistoire qui se sont
chargés d’établir que |’Etat doit-étre la
réelle et vraie incarnation de la société
et que c’est folie, celle-ci étant faible
et débile, de vouloir exclusivement
travailler 4 la grandeur et a Il’éclat de
celui-la.

Chez les Anglais, ce patriotisme
n’est pas trés-prisé et pourtant leur
gouvernement, n’est-ce pas, compte
généralement parmi les forts, et mémy
parmi les plus forts. Il est de fait que
ce gouvernement est, lui, réellement et
vraiment fect et qu’il est le fidéle re-
flet de la situation sociale du pays.

en scéne peuvent alors intervenir,
mais a titre d’ornementation : un dé-
cor ne a@épare jamais un objet utile.
Aussi bien, la Chambre des Com-
munes d’Angleterre ne le céde en rien
nia aucune autre, sans excepter la
Chambre francaise des députés, au
point de vue de ’éloquence, de la ma-
gnificence des débats, et elle surpasse
peut-étre toutes les autres au point
de vue de la competence personnelle
et relative aux questions traitées et
discutées. (’cst l’assemblée politique
oa l’on trouve la plus grande propor-
tion d’hommes utiles, jo veux dire
d’agriculteurs et d’industriels, et je prie
d’entendre par [4 d’agriculteurs vi-
vant sur leurs terres et de leur profes-
sion et @industriels exergant en fait
et personnellement leurs industries.
Voyez-vous cette nation confiant la
gestion de ses affaires 4 un ancien fail-
li ou a un industriel quelconque ayant
succombé?— Non, n’est-ce pas? Moi
non plus. Et alors je dis, avec les cons-
ciencieux socioloyues dont les obser-
vations corroborent mon dire, que
c’est ta le secret de ja supériorité so-
ciale incontestable de cette nation.

«
ss

On parle souvent de remettre en

C'est que, au patriotisme d’Ftat, | houneur tous les meéiiers, cur, dit Pa-

Anglais oppose le
sur Uindépendance et la solidité de la vie
privée. De sorte que, au lieu de tra-
vailler & acquérir des qualités moins
réeiles que susceptibles d’en imposer,
il se proccupe d’acquérir d’abord les
qualités qui peuvent assurer lindé-
pendance et la stabilité de eon foyer
et son graduel agrandissement.
Et cest surtout par la lutte qu'il y
arrive, car 4 chaque pas, la concar-
rence lui fait obstacle, et l’une des
formes de cette lutte, c’est l’accrois-
sement de sa valeur personnelle, soit
qu’il s’agisse d’exceller dans la bran-
che d’activité od il évolue, soit qu il
s’agisse de conquérir par étude, et
d’une facon concréte, les connaissan-
ces qui peuvent attirer sur lui l’atten-
tion et lui mériter de passer & une
situation plus élevée.
ue, &un point queiconque de
cette évolution, il ambitionne de se
méler des affaires de I'Etat, c'est d’a-
bord sa personne qui doit solliciter

sub-| l’attention. D’autres qualités de mise

|
i

atriotisme fondé, dage, il n’en est pas de sot. D’accord ;

mais alors il faut commencer par aller
contre d’ineptes préjugés sociaux.

On se trompe fort si l'on croit que,
dans les pays anglo-saxons, Jes mé-
tiers manuels sont exercés avec le
plaisir et la joie de s’y perpétuer et je
n’oublierai jamais la question de ce
lecteur qui ms demandait derniére-
ment si je consentirais & donner un
jour ma fille en mariaga & un cordon-
nier. Autant vaudrait demander a M.
Cleveland, devenu président de la ré-
publique américaine aprés avoir été

arcon d’épicerie ou a lord Glasgow,
devenu gouverneur de la Nouvelle-Zé-
lande aprés avoir été mousse, s’ils con-
sentiraient & dooner lear fille en ma-
riaye & un gargon d’épicerie ou & un
mousse. Il faut s’entendre.

Les métiers inférieurs ne sont pas
en déshonneur dans les mitieax an-

lo-saxons, parce qu'il y a bien pea e
jpillionnaires, et méme de milliardai-
res anglo-saxons qui n’aient débuté
par l’exercice de ces métiers et 11 ne

leur siérait pas, dés lors, de mépriser
ceux qui battent aleur tour tes che-
inins par ott ils ont su monter a la fol-
tune et aux situations élevées. Au con-
traire, le spectacle de la lutte corps &
corps avec les cifficultés de lexisten-
ce plait a I’ceil du millionnaire anglo-
saxon qui, luicméme, mais sous une
forme plus élevée, offre pncore: ce
spectacle. f

L’exercice des métiers inférieurs
est donc derriére lui; c’est une édtape
glorieusement franchie, et qu’il fran-
chira encore une fois s’il vient & sé
ruiner et a étre obligé de recommen-
cer. Et alors & quoi Jui aurait servi
d’avoir réussi 4 s’élever si volontaire-
ment il astreignait sa fille & rétrogra-
der vers une situation sociale inférieu-
re? Ce que l’on peut hardiment affir-
Mer, c’est gue ce millionnaire ne rou-
gira pas de confier sa fille 4 an hom-
me que l’exercice des métiers infé-
rieurs aura conduit a la richesse et a
r’élévation, si, bien entendu, cet hom-
mea su accroftre sa valeur person-
nelle au fur et 4 mesure de son élé-
vation et si, dans sa haute situation,
il ne donne pas I’impression d’un
parvenu.

On a souvent entenda parler de la
difficulté de rencontrer aux-Etats-Unis
de bons domestiques, et tout le mon-
de sait qus la plupart des familles
américaines elles-mémes ménent Ie
vie d’hétel, en quelque sorte; et cette
vie d’hétel coite encore assez cher.

Eh! bien, il faut expliquer le phéno-
méne par la tendance du ci o
américain 4 fuir les situations infé-
rieures pour monter toujours et da-
vantage. Si bien que l’on a pa faire la
remarque que, en fait de
on ne trouve er eux

ue des Iriandais, des Polonais ov des
liemands. | cee

e . .
oe
Voila comment ih* faut concitier ta
haine des préjugés sociaux contre les
métiers manuels avec l’aspiration vers
les occupations supéricures: la men-
talité des Anglo-Saxons a depuis long-
temps fait cette conciliation; et t de fe
commande ces que'ques con °
tions 4 l’attention de ceux qui, sane
s'en rendre compte, veulent bien
tant reconnattre que les Anglais ot tes
Américains sont les gens les plus ri-
chee du monde entier.


LA
Conférence de la Paix

—

Discours de Son Ecc. M. Jacques N.
Léger, Délégué d' Haiti a propos dela
doctrine de Drago.

Monsieur le Président

La délégation d’Haiti ne croit pas
hors de propos «’exposer les raisons

ui ont décidéea se rcallier 4 la propo-
sition des Etats-Unis d’Ainérique coa-
cernant le trecouvremcnt des dettes pu-
dliques ayant leur origine dans des con-
cral

La République d’Haiti a toujours eu
4 cur de tenir ses engagements. Sa
délégation se sent don: a Paise pour
rendre 4 l’idée hautement_philanthro-
pique des Etats-Unis le juste hommage
qui lui est da.

conscience des peuples tend de
plus en plus 4 condamner les procdédés
sommaires trvp souvent employés con-
tre des nations que les circonstances
*mettent hors d’état dese défendre. Et
les Etats-Unis peuvent-étre a bon droit
fiers de chercher a4 faire,fixer dans un
instrument diplomatique l’accord tacite
résultant de la répro. ation que cause
Varbitraire emploi de la force contre
les fuibles.

Personne ne pense a porter la moin-
dre atteinte au vieux principe d’éter-
nelle justice, & savoir que nul ne doit
s’enrichir aux dépens d’autrui;tout débi-
biteur sera donctenude se libérer. Mais
il lui sera permis de plaider sa cause.

L’on ne restreint nullement le droit
du créancier quand, par exemple, on
Voblige 4 obtenir des tribunaux ordi-
naires une décision qui lui permette de
recourir aux voies d’éxécution. La pro-
position des Etals-Unis d’Amérique

end a réaliser dans le domaine interna-
tional la pratique observée dans tous les

uys ou l'on n’autorise personne Aa se
aire justice soi-méme. Car l’intérét di-
rect que l'on a dans un litige, conduit
souvent a se faire illusion sur la portée
et la légitimité des moyens que l’on
ext tenté d’employer pour arriver 4 ses
fins. Les nations comme les individus
ne sont pas a l’abri des suggestions de
Vintérét personnel oude {’amour-pro-
pre mal compris. Que de fois n’ont-elles
pas été amenées 4 preadre des mesures
ors de proportion avec l’objet du liti-
ye | Kt les réglements obtenus en pareil
cas ont provoqué des _ ressentiments,
semé des germes profonds de malenten-
dus doublement préjudiciables aux inté-
réts,respectifs des nationaux et a la cau-
se de la civilisation en général.

_ Aussi bien, le principe posé par la
délégation des Ktats-Unis W Amérique

ond ala pensée humanitaire de l'au-
guste souverain qui a pris l’initiative de
noes iaviter fous 4 la deuxiéme confs-
‘Fencede la Paix. Et,en attendant que le

mps et les progrés de s’opinion per-
: fe. supprimer comp)étement

. 83

emploi de la force, la proposition amé-
ricaine demeure le premier pas fait
vers cat idéal élevé. L’on aurait tort de
la considérer comme intéressavt une
seule partie du monde ; 4 notre hum-
hie avis, elle est quant a présent, l'une
des sauvegardes de tous les Etats que
Vadversité aurait terrassés.
La Délégation d’Haiti l’accepte donc
ait se o avamtnae an elois vil n’y au-
, Pas avantuge & supprimer le dernier
wembre de phrase ci-aprés: « et la ga-

donne: s'il ya lie dant
tout dans le palement.» AD eu

CO
eS SS
errr a rr AS

@attribuer ainsi d’avance des pouvoirs
aussi étendus, aux jug ‘sinternationaax,
nous estimons qu'il vaudrait mieux lais-
ser aux parties en cause le soin de pré-
Ciser les garanties & accorder. Autre-
ment !’on risquerait de conférer aux
Arbitres Vexercice d’un droit qui en
certains pays est exclusivement réservé
iu Corps législatif. Et les sentences arbi-
‘rales qui octroyeraient des garanties
que la constitution de la partie con-

amnéc ou le sentiment national ne
permettraient pas de donner, provoque-
raient plulét les conflits mémes qu'il
est dans la généreuse pensée des Etats-
Unis de prévenir.

Pour ces raisons, nous proposons la
suppression du dernier membre de
phrase de la proposition américaine.
Sous le bénéfice de cet amendement

|
nous nous rallions pleinement 4 cette

proposition qui, quoi qu’on en dise, ne
constitue aucun danger pour les Etats
malheureux et de bonne foi, et partant
vraiment soucieux de remplir leurs
obligations

Jacques N. LEGER.



‘POIDS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Jeupt 5 SEP: EMBRE

Barométre 4 midi 761,9
minimum 22
Ternpérature|nssimam 348

Moyenne diurne de la température 26,7

Ciel assez clair,le matin, nuageux et cou-
vert dans l’aprés midi.

Pluie fine 4 6 h 25 m marquant au plu-
viomeétre 3,3 millimetres.

Eclairs et tonnerre.

Le barométre a baissé.

J. SCHERER
Mariage

Nous avons regu le faire-part du mariage
de Mile Atice PHocion Nay avec Mr Mie
RABEAU LALEAU.

La bénddicton nuptiale leur sera donnée
le jeudi 26 Sepxembre courant, 2 l’Eglise
Ste Anne.

Félicitations aux futurs époux.

Arrivage

Ce matin estentre le s/sPrins Willem IU
venant de New-York avec les passagers sui-
vants : — Mr et Mme Labrousse, Mr et Me
Bresh et enfant, Mme Marie Knaébel,
Geoges Knaébel, Mr et Mme A. Ricco, E.
Dreyfus, Vincent Creidy, Ema Veloppen-
burg, N. Zrike, Frére Néade, Charles Ste-
phens, Mme L. Francois, Abbo.

Ii est reparti ce matin avec les passagers
Suivants pour :

Saint-Marc : Elysé, Desbas, Durand et
enfant, G. Groscau, Mossanto, A. Elias,
Elias Habib, Franck Narcisse, Maurice Che-
riez. ,

‘Petit-Godve : M. Maurice Gousse, Ar-
mand Monosiet, Mr et Mme D Bombace.

Wne Nouvelle Doctoresse

Mile Sophie Toufesco vient d’étre regue
ducteur, dans des conditions exception-
nellement brillantes, 4 la Faculté de méde-
cine de Paris. Elle a présenté une thése sur
le « cristallin formal et pathologique », et 4



trouvé des choses si nouvelles et si curieu-
ses A dire sur cette question aride, que le
jury, composes de MM. les protesseurs de
Lapersonne, Hartmann et Lannois, a regret-
té galamment de n’avoir pas 4_ sa disposi-
tion une mention supérieurea « Trés Bien ».
Saluons encore cette victoire du bon témi-
niste, c'r on assure que Mile Sophie Tou-
tesco est une travailleuse acharnde.

Eclairage Electrique

Les concessionnaires de I’éclairage élec-
que des villes de Port-au-Prince et du Cap
Haitien, MM. Emm. Gabriel et le Gal. H.
Manigat nous ont fait le plaisir de nous
inviter 4 la pose de !a premiére pierre du
service d’Eclairage €:ectrique de }a Capitale.

Cette cérémonie aura lieu demain 7 Sep-
tembre 4 4 heures précises de l’apres-midi,
sur l’ettrplacement dit « Parc d’herbes »
désigné 4 cer. effet, en face de I’établisse-

ment Gaillard.”: .

Haiti Littéraire et Sociale
Ce numéro trés intéresant de Ila Revue
parait demain matin.
En voici le sommaire :

Ephémérides : Litttérature créole.
Adolphe Lara , Poésies: Pastel, Curl Wolff;
Désenchantement, Jehan de Nuayrac ; San-
glots. Antoine Geffiard ; Mon vieux cchier,
E ; A la conférence de la Haye ; Puissan-
ce d’Ame ( Nouvelle ), Laforét Noire ; Le
Syllabus a paru ; Qu’est le Syilabus ? J de
‘B ; Une lettre du Comte Nigra. ( Déco-
ration de Frédéric Febvre ) 5 Lhérisson,
le chansonnier, §.R ; La flotte Améri-
caine dans le Pacifique ; Varictés, Lyna ;
Boutons et Epiagles. R. Choucoune ; Os-
wald ; La chasse aux sangliers ; Briquicr ;
Intérieur, Antoine Laforest . Extérieur. A.
L. ; Petites Notes ; Jacques Nicolas Léger
4 la Haye ; Doctus cum Libro.

Avis important

Une mule sous poil rouge z:in ¢:ampée
A _la‘cuisse des lettres suivanites : Z LA qui
signifient Zulémar Amilear; de Port au-
Prince, ot Je courrier voyaz-1it pour Las-
cahobas, se trouve évadde depuis déji quin-
ze jours, elle m’est pas encore retrouvée.

Priére aux autorités de m'accorder con-
cours pour la faire tenir.

Lascahobas, le 4 Septembre 1907.

L'agent postal du liew : Ltostuine PERALTE.

INjécrologie

Une des personnalités haitienines les
plas considérables vient da disparat-
tre: M. Louis Aupaln, Docteur en Meé.
decine de la Faculté de Paris. Licencté
en Droit, Ancien Directeur del Evule de
Médecine de Port-au-Prince, Ancien Dd-
pulé, Ancien Membre de Gouvernemenis
Provisoires, Ancien Président di Sénat
de la République, décédé hier 4 3 heu-
res de l'aprés-midi, dans sa 80¢ année.

Les tunérailles auront lieu cet aprés-
midi. Le convoi partira de la Muison
mortuaire, sise Avenue des Dailes, No
26, pour se rendre a I'Eglise Métro-
politaine.

—La famille du Dr Louis Audain
dans l’impossibilité matérie!le on elle
se trouve d’inviter bersonnellement
les amis du défunt a ses obséques
étant donné ’étendue de ses relations,
prie Ses amis de considérer ce présent
faire-part comme une invitation.

« Matin» présente ses SsyM pathi-
ques condoléances a toute I famille
de i’éminent défunt qui laisse le sou-
venir d’un homme politique profond
d'un parlementaire aux vues dlevées
et d'un médecin habile, de |a Vieille
école des praticiens dévoués.

ee .

nS

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Créme mousseline

Fruits
Café
1/2 Vin

‘Nouvelles: Ean

DEPECHES RECUES CE MATIN

Les -vénements du Maroo

CASABLANCA 4.— 8 soldats francais
ont été tués et 17 blessés dans lee
gigement qui a eu lieu lundi 2 sep
tembre, aux environ du camp. Parai
les morts se trouvent le commandém
Provost, du fer régiment de la Légion
étrangere et le lheutenant indigéne
Ben-Izzas, du 2e régiment des traik
leurs algériens. Le nombre dea are
bes qui ont pris part 4 ce combat et
ie plus important que les francais aieat
encore eu devant eux. Malgré le tes
terrible de l’artillerie et des mitraillee
ses, ces fanatiques sont {constammest
revenus a l’attaque. On dit que lees
pertes ont été énormes. ;

Pants 4.— Les nouvelles du sérieat
engagement qui s’est livré lund. ax
covirons de Casablanca ozt douloe
reusement surpris tous les francais
Ge combat a démontré que la sitar
tion devient de plus en plus grave #
Maroc et que, quoique les troupes
fra.:caises y soient toujours VICtorets
ses, la résistunce acharnée des
dont le nombre ne fait ques’accrolis
nécessite l’envoi de nouveaux rep
pour pouvoir mettre fin a ces combs
sans cesse renouvelés. ;

CASABLANCA 3.— 6 soldats frav¢
y compris le capitaine Massé6na du
d’infauterie ont été blessés dans |
gagement de dimanche qui 4
acharné des deux cotés. Les aft
firent preuve d'une extréme (unm
inais ils furent finalement repou
sous les charges meurtiéres et f
tées des francais.

Paris 4.— Une reconnaissance
de rentrer & Casablanca apree.
combat acharné avec les Mesalls®
des tribus autour de la ville. Les®
Saillants en nombre consieere:
rent des pertes 6normes. Du cots
¢ais on signale 8 morts dont ud
mandant etun lieutenant et 47 t
le combat dura de 7 heures et Oye
du matin &2 heures de Vapree wag
Les marocains chargérent 60 C®g
les psaumes du Coran. | est of

Le croiseur « Jules Ferry» il
gné pour partir au Maroc 0
placera le « Condé ». | nal

Le tra: sport « Mytho * Pee 7
cessammentayant ason bord ust x
tion d'aérostiers, un tan dom vo
un chargement com Wi
Campagne et des munitions.


anarchiste fait des menaces au
Gs roi Victor-Emmanuel
wisn 3.— Le bruit court
gerchiste bien connu a subitement
éqeru de Milan aprés avoir annoncé

intention de tuer le roi Victor-Em.-
geoucl. La police fait des recherches
gives et On A doublé le nombre des
gedes dans entourage du roi qui as-
sete aux grandes Man ceuvres & Novo-

qu’un
Le S/S«e PRINS WILLEM Ill »
attendu de Petit-Godve et de Saint-
Marc, dimanche matin,8 courwant,
partira le méme jour pour Jéi¢mie,
Cayes, Jacmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 6Septembre 1907.
GERLACH & C°, aGrenrts.

Cie.¢* Transalantiqu

Le steamer « MONTREAL >? est
attenda dans notre port samedi 7 cou-
rant.

Litinéraire pour la céte sera fixé
a son arrivée.

% Exéoxvtion

s-pknsBOoURG 3.— Les trois person-
pes condamnées & mort il y a5 jours

avoir organisé un complot con-
a vie du Tzar ont 6té pendaes au-

joard’hoi.
Le roi Georges de Gréce ct
Ciémenceau lnauguzation

yet hépital a Cavaillon

Le roi Georges de Gréce rendit vi-
site ce matin 48 M. Clémenceau.
MM. Doumergue, Ministre du Com-
merce est chargé de l’intérim du Mi-
des Colonies pendant l’absen-
cede M. Milliés Lacroix.MM.Loubet et
Thomson inaugurérent A Cavaillon le
souvel hdpital.

Un délégué rappelé

Lawave 4.— Senor José Gil-Four-
tel. Ministre du Vénézucla a4 Berlin
@ chef de la mission vénézuelienne a
Haye, a recuun message de de son
Pere rans Venjoingnant de quitter

eonférence et de se rendre a Ber-



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tia I'honneur d’informer les intéres-
sés qu’ils peuvent, a partir de ce jour,
toucher 4 ses guichets, sur les em-
prunts suivants :

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Juillet au 31 Aodt 1907.
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AS HEURES DE L’APRES-MIDI, A L’HOTEL DE PETION-VILLE.



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En 45 lots répartis sur 300 billets

Les 42 premiers lots consistent:

Del a9: en 6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une valeur chacun de 2 dol
lars, avec cartes postales illustrdées.

De 10 433: en 24 Eventails-Z‘phyr. Ventilateurs automécaniques ib}
lices d’une valeur chacun de 3 dollars.

34 442: en 9 Electro-Aliumoirs.— Allumoirs électriques d’apparte
ment s’allumant électriquement par la pression d’un bouton, d’une valet
chacun de 4 dollars.

Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe, 42 deux foyers, 4 gazelie
et manchon incandescent, d'une valeurde 14 dollars. |

Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cylindres 4
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d'une valet
totale de 40 dollars.

Le 45° lotest un gramophone a disques, haut modeéle, avec 12 disque,
d’une valeur totale de 70 dollars. ;

La répartition des lots se fera en commencant par Jes tots inférieurs, @
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins. .

Les 3 derniers lots supérieurs seront répartis & raison d’un lot par
bulletins sur les 48 bulletins restants.

Apres le tirage, il y aura des projections cinématographiques.

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