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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00130
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- September 5, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4n ANNEE, Ne 131
PORT-AU-PRINCE (nait1)
JEUDI, 5 SEPTEMBRE 1907.
Le Watin
QUOTIDIEN
ABONRREMENRTS :
par mois Une Gourde v’avaNCE
D&PARTEMENTS & ETRANGER :
\ vrais de poste en sus.
Dm&cTEUR ;
Clément
LE
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
NUMERO 4() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Lagan des Ango-Saxon
: Al’heure oa nous parlons, les es-
Ci sont universellement tournés vers
‘@ Japon et on est a peine revenu de
Bstupeur causée dans le monde par
: ption soudaine de cette nation
se remue aujourd’hui apres deux
‘“wecies et plus d’immobilité apparente.
- Kaveloppés longtemps dans le mé-
dédain, la Chine et le Japon a-
t, jusqu’& ces derniers temps,
vmapiré, au point de vue de leur civi-
r Meation, bien peu d’espoir et de con-
fiance 4 l'Europe occidentale, moins
@espoir et de confiance, sans nul
| doate, que les peuplades africaines
| G@lles-mémes. Car, tandis que celles-
“a, totalement incivilisées, laissaient,
nt encore espérer de longs, mais
areux résultats, les nations orien-
jales avaient le don de désespérer les
MVilisés par lear syatéme de prendre
ae Contre-pied des usages et des
ars occidentaux : l'Afrique a tou-
vars paru éloignée de ia civilisation
eidentale, tandis que |’Oricnt s’est
burs rév6lé réfractaire.
~ i bien que, dans les conseils eu
eens, il ne s’est agi rien moins que
}$@ partager la ine, la détraire
ment paru décidément plus facile
me la civiliser.
* D'ailleurs, en ia détruisant, l’Occi-
peat devait faire plus qu’une ceavre de
ligation : c’était effectuer une véri-
ore Mesure de rvation, car il
constamment travaillé par la
d’étre un jour submergé par le
x envahisseur de cette barbare hu-
nité de plus de 400 millions d’ha-
wants. Le péril jaune est certes un
fee figaux sociaux le plus redoutés,
qaa tout récemment encore, par
ms Occidentanx.
& Or, voila que subitement le péril
pane 2’ est 6vanoui ; voilé que non-seu-
Ee nent l’Orient se révéle non-réfractai-
@ 4 ta civilisation. mais que l'un de
ia “eprésentants, le Japon, se n-
vec mc civilisation propre et est
les veines puissantes du colosse chi-
nois un sang nouveau et une séve dunt
la vivacité vient de se témoigner dans
la Mandchourie.
Que s’est-il donc passé?
Rien que la guerre russo-japonaise.
Mais cet é6vénement mérite un peu
que nous l’examinions, moins comme
cause que comme effet. Comme cau-
se, il suffit certainement pour expli-
quer le phénoméne social extraordi-
naire qais’accomplit en Chine 4 I’heu-
re actuelle et dont il est bon de dire
un saot.
‘fl existe au Japon une Société qai
s’intitule la Toa Dobunkai,— ce qui si-
gnifie, «Société des pays ayant la mé-
me écriture» —, et qui a fondé en Chi-
ne, & Sharghai, une école japonaise
dirigée par un éminent japonais, M.
Nezu ; cette école s’intitule la Débun-
Shoin et se propose de donner aux
jeunes Chinois la science occidentale.
Prenant modéle sur cette école, des
Chinois plus avancés que la grande
masse de leura compatriotes, se sont
mis @ ouvrir un peu partout de nom-
breu es petites écoles privées sur les-
quelies, le plus souvent, une pancarte
attire l’attention ; sur cette pancarte,
on peut lire: « Icion enseigne le chi-
nois, Canglais ef Varithmétique. » Tou-
jours, al: base de l’enseignement
i se donne actuellement dans _ les
les chinoises, se trouvent des ra-
diments de science occidentale et d’an-
Toutes ces écoles sont dirigées soit
par des Japonais, soit par des Chi-
nois en qui la révolution est déja fai-
te, soit par des Anglais ou des -Amé6-
ricains. fi exist® & Hong-Kong de nom-
breuses écoles anglaises en construc-
tion et des colléges anglo-sarons déja
en pleine prospérité; 4 Nanyang se
trouve un collage dirigé par des mis-
sionnaires américains ; et M. Louis
Aubert nous apprend l’existence en
Chine d’ane « Society for the diffu-
sion of Christian and general Know-
ledge among the Chinese », composée
aA et d’Américains qui essays
de profiter da mouvement de réfor-
me parini les Chinois, pour leur ren-
rela traduction de nombreux livres
anglais & usage des Chinois.
Un écrivain japonais résume toutes
ces tendances ences quelques mots:
_« Les missionnaires anglais, qui
disposent de grandes ressources, les
auraient, en temps. ordinaire, em-
ployées 4 la prédication. Actuellement
ls s’en servent pour construire des
écoles qui donnent aux Chinois I’1ns-
truction élémentaire. La lutte aujour-
d@’hi est entre les différents pavs pour
’éducation ; le Japon ne doit le céder a
personne.» Dans un mémoire officiel
ésenté au vernement de Pékin,
a partie concernant les réformes pour
I'éducation, comprend, en premiére
ligne, la proposition d’établir dans
toutes les provinces des écolea civiles et
militaires, @aprés le modéle japonais.
Ce coup d’osil, tres rapide et fait &
vol d’oiseau, sur le mouvement de ré-
formes qui s’est destiné en Chine en
s’accentuant de jour en jour, nous ex-
plique amplement pourquoi et com-
ment le péril jaune s’est trouvé conju-
ré poar |l’Europ3 par le Japon et com-
bien fes nations latines, par leurs ten-
dances russophiles durant la guerre,
perpétuaient le péril et, de plus, com-
promettaient, comme on peut sen
rendre compte aujourd’hui, de trés-
heureuses eutreprises de civilisation.
Mais j’aidit plus haut gue la guerre
russo-japonaise dont les phénomeénes
sociaux que nous venons de consta-
ter sont le résultat, est elle-méme,
ainsi que la situation actuelle du Ja-
pon, uo effet digne d'observation, et
il est utile de voir ds quelle cause il
est issu.
Il y a seulement cinquante ans que
les 6tudiants japonais allaient acquérir
leur science en Chineet qu’ilsy étaient
traités avec dédain. Actuellement
ce ne sont pas tes étudiants japonais,
mais les professeurs japonais qui vont
en Chine, non plus pour y chercher,
mais,poury répandre l’instruction sous
toutes les formes et dan3 toutes !es
branches. En outre, les étudiants chi-
nois vont eux-mémes au Japon fiire
lears études. Ea 1902, ils étaient 200 a
dre un peu pilus familiére la civilisa-| Tokio ; en mars 1904, leur nombre s’é-
tion occidental
TRurope eu infacant dane Cotte méme Société s’occupe de fai-
levait & 1902; audébut de l’année 1905,
iis &aieat environ 4.000. « Ils débar-
quent, dit un écrivain, par paquets de
trente 4 cent, envoyés par le gouver-
nement chinois, ou parles ygouverne-
mentslocaux, ou venanta leurcompte »
Déja, par ce que nous avons dit, on
peut démeler quelle route a suivie la
nation japonaise pour aboutir a la si-’
tuation élevée d’ot elle dicte au con-
tinent asiatique ses formules de civi-
lisation et d’éducation. « Les Japonais,
dit M. Aubert, se laissent trop impo-
ser par exemple anglo-saxon. Com-
me les impérialistes de Londres, ils
veulent construire un empire, et les
beties phrases américaines, sur |’ave-
nir du Pacifique et sur la grandeur des
nations qui y domineront, les grisent
aussi. »
Quelle que soit la prudence que ces
lignes aient pour but de suggérer
aux Japonais, il faut bien pourtant re-
connaltre que l’exemple anglo-saxon
ne leur a pas jusqu’ici rendu de mau-
vais services. Cet exemple, bien -au
contraire, a servi 4 transformer radi-
calement Jes mceurs, les tendances,
les habitudes, j u’au tempérament
de tout un peuple. Et ies Anglo-Saxons,
en Offrant au ple japonais leurs
méthodes d’éducation et les secrets
d’une rapide et formidable évolution,
ne se sont jamais illusionnés fausse-
ment sur Ja valeur des résultats espé-
rés. Leur clairvoyance fait vraiment
contraste avec l’ignorance des nations
européennes sur ies choses d’Asie.
«Ce que cette ignorance, écrit un
Francais boursier de l'Université de Pa-
ris, vient de codter al’Earope continen-
tale, on le sait Quand le Japon rompit
les négociations, Francais et Allemaads
ne mirent pas en doute sa témérité;
quand il prouva sa force, les Euaropéens,
au lieu de s’accuser d’ignorance, |’ac-
cusérent de dissimulation et de {ri-
cherie, pour les avoir si bien trompés.
L’Allemagne comme complice de I’am-
bition russe en Asie, la France com-
me alliée et préteuse, ont perdu au
désastre russe. La France a
d’étre impliquée dans le confilit, et,
pour remplir ses obligations d’
ce, add saliéner opinion japonaise
qui lui avait toujours 6té favorabie.
« Seules, avec le Japon. profitent
de la guerre deux puissances qui »’ont
jamais le préj anachroni-
de {t
ue ete FO cat io Parl faane, is
Et c’est parce que les Anglo-Saxons
pouvaient se convaincre, par leur pro-
pre exemple, de lefficacité et de la
supériorité de leurs méthodes d’éduca-
tion, qu’ils étaient autorisés & ne pas
partager les préjugés européens.
Jose offrir exemple édifiant de
Cette prise de contact des Anglo-
Saxons avec les Japonais, 4 ceux qui
Opposent aux méthodes d’éducation
et de transtormation que nous préco-
nisons, les argumentations débiles ti-
rées de l’obstacle que peuvent offrir
le tempérament et les habitudes acqui-
s@8.
Nouvelles Gtrangéres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Autour de Casablanca
Panis 3.— « Le Petit Parisien » dé-
clare que le vénéral Drude, comman-.-
dant le corps expéditionnaire francais
au Maroc, arecu ordre de poussser
ses opfrations dans un rayon de 18
milles autour de Casablanca.
lL’ iscadre espagnole
Maprip 3.— Une dépéche de Bilbao
rece ici aujourdhuai annonce que
Vescadre espagnole a recu lPordre de
partir pour le Ferrol dot Pon prétend
qu'elle se rendra dans Ies eaux maro-
cannes.
Violexces des grévistes
ANVens 3.— Les violences des gré-
vistes des docks et des ouvriers qui
se sont mis en gréve par solidarité,
ont pris ‘aujourd’hui des proportions
inquiétauntes.
Conseil de ministresc. Un téléqramme
de tamiral Un sultan a Paris.
Panis 3.— Hente 94.35. — Havre:
Calée- Cap: 40.50
Hier soireut lieu au Ministre de
Mintérieur une conférence des Minis-
tres et des sous scrétaires d'Etat pré-
sents 4 Paris ; la conférence commen-
cée 48 h. 15 minutes a pris fin & 9 h.
15. Elle eut trait ‘aux affaires marocai-
nes.
L’Amiral Philibert télégraphie le 2
qu 4 Mazagran la ville est ca'me, les
tribus de la campagne un peu agitées.
A Casablanca un engagement sérieux
eut lieu. Les croiseurs cuirassés
« Gloire» et « Gueycon » prirent
part 4 l’action.
Les marocains furent repoussés
aprés avoir subi de nombreuses per-
tes. Nous avons eu six blessés dont
un Capitaine.
Les é¢vénements du Maroc
CASABLANCA 2.— Les soldats espa-
govuis font montre en ce moment d'un
pea plus d’activité. lis sont sortis de
eur camp hier ‘et dans la nuit, ils
ont tiré sur des arabes qui tentaient
- de ee feufiler parmieux. .
* Tancun 8.— L’exode continue. Cha-
‘pavire partant ce ce port est bondé de
passagers. Les résidents européens
ont formé une garde municipale ; cha-
eun d’eux nd la garde 4 son tour.
_Paris 2.— Dans ane conversation
qu’il a eve aujourd’hui, le général Bru-
re, ancien commandant en chef de
Varmée francaise, a dit que la si-
tuation lui paraiseait tras grave. Cet
officier croit que la France va se trou-
ver aux prises avec des difficuités for-
-@t qu'il lui fandra dix arinées
{aceseasts, des tiflces
Grandiose réception en l"honneur de
M. Paul Doumer
Rio DE-JANEIRO 2.— M. Paul Dou-
mer, ancien président de la Chambre
des députés francaise, est arrivé ici
hier. Ifa été Vobjet d’une réception
magnifique. Demain, le ministre de
France présentera M. Doumer au Pré-
sident Penna qui, marcredi, donnera
un déjeuner en son honneur.
Résultats dela Course du Grand
P.1x de Pautomobil: -Cluo
Brescia ?.— ta course du grand
prix de l’Antomovile Club italien a été
gagnée aujourd’hui par le chauffeur
italien Cagno. Celui-ci a couvert les
486 kilomt de la course en 4 heures 37
minutes 36 secondes. M. Démogeot.
francais, est arrivé second en 4 hen-
res 40 minutes 59 secondes et M. Rou.
gier, francais, est arrivé troisiéme en
4& heures 45 minutes 31! secondes. 14
machines ont pris part a la course.
Une affaire de trahison
BERLIN 2.-— Les autorités militaires
font des recherches pour découvrir
de nouvelles ratifications concernant
Vaffaire de trahison de Coblentz dé-
couverte par l’arrestation 4 Herbesthal,
frontiére belge, d'un voyageur porteur
de documents secrets sur le tir de l’ar-
lillerie tel quwil est pratiqaé dans lar-
mée allemande.
Le « Shamrock » quitta Oran ayant
a bord un bataillon de Légion étran-
gere-et un escadron du train des équi-
pages.
En prévision de demandes, on mobi-
lise ds nouvelles troupes.
Le sultan ds Zainzibir est arrivé
Paris.
Secousse sismique
O1TAWA 3.— La sismograph» de
VObservatoire du Dominion a eur gis-
te hier a monutt 15 minutes une se-
cousse sismique de beaucoup plus
forle que celle qui détruisit Kings:
ton.
Des t’ ains qui déraillent. Les
victimes
CHARLESTOWN 3. — Ua train omni-
bus a déraillé hier soir 4 un mille de
Schutes-Canawha ; 5S personnes ont
été tuées et 11 blessées.
ORANGEVILLE 3.— Un train de la Ca-
nadian -Pacific-Railway, sur lequel 300
persoanes avaient pris passage pour
se rendre a |’Exposition de Toronto, a
déraillé ce -matin a9 milles d'ici. 6
rsonnes ont été tuées et plus de 250
lessées. . |
L‘Empereur Guillaume passe une
flotte en revve
WILEHLMSHAVEN 3.— Ce matin,
l’Empereur Guillaume a passé en revue
la flotte qui doit prendre part aux ma-
nosuvres d’automne et gui comprend
412 navires de toutes classes ayant un
contingent de 20.000 hommes. |
Consulat de Danemark
Le consulat de Danemark a Port-au-
Prince rappelle & tous les intéressés
que les Danois, domiciliés le 7 avril
4908, et aprés, hors de Danemak de-
puis 10 ans, s’exposeront a perdre
lear indigé..at danois 4 moins de fai-
re, conformément aux cégies de l’ar-
ticle 7 de la loi du 19 mars 1808, ung
déclaration de vouloir se réserver
Vindigénat.
Port-au-Prince, le 2 Septembre 1907.
Eom. MIOT,
Cohksul de Danemark.
Administration Post
On connait l’intelligent et actif Ad-
ministrateur des postes, M. Drossaint
Lilavois. Un étranger faisait remar-
quer derniérement que.le bureau pos-
tal de Port-au-Prince était un des
mieux tenus qu’il ait. vus dans les
Antilles.
Voici ce que dita ce sujetle « Pa-
cificateur » et nous sommes en cela
d@’accord avec notre confrére :
Toat le monde est unanime a louer
Vesprit d’ordre et de discipline qui se
fait sentir jusque dans les moindres dé-
tails de ce service pourtant si com.
pliqué, et partant si difticile et si
délicat.
La, les réglements sont rigoureuse-
ment observes ; chacun a sa tache
nettement définie avec les responsa-
bilités qui en découlent, et on n’a
pas connaissance, depuis que Mon-
sieur Drossaint Lilavois est a la_ tete
de ceite administration, qu’une seule
wee ;
—~ S
ee
ao
M. D. LILAvoIs,
Administrateur Géneral
des Postes
faute lui ait été signalée pour qu'il
ne se soit empressé d’y remédier
dans la mesure de ses moyens.
Allez a la Poste le jour du départ
ou de larrivée d’unou de plusieurs
courriers, comme celase voit assez
fréquemment. |
Vous serez émerveillé de l'activité
qui s’y déploie.
En moinsde temps gqu’il ne faut
pour l’écrire, lettres, journaux; colis
postaux, plis recommandés sont. dé-
Pouillés, classés et jetés dans les ca-
siers qui leur sont destinés, ou remis
aux ts p au service |
la distribution générale.
_ Le personnel de la poste passe, ces
jours-la, de «mavuvaisquarts d’heure.»
Ce sont de véritables journées de
surmenage, pour ne pas dire d’érein-
tement.
_Pensez donc! tout un public a sa-
lisfaire,ala parole. Et quel public !
le plus difficile, ie ptus exigeant le
plus incommode qu'on puisse en-
core trouver en pareille circonstance.
Aussi ce n’est , en ces moments-la,
qu’an-va-et-vient continuel.
employée déploient t â€
nergie dont ile sont copaiien ie, lee
de} ‘Le ciel s'est couvert «
voit, arpentant, d’un.pas af;
reau, se croisant, se ‘
pant les étagéres, ici occ
dre des timbres, la & déliy
tres, des journaux,
dre des notes of 4 don
gnement, cependant que te sj
altentif & tout ce qui be ie. ou .
autour delui, l’ceil scrutg le mad
che retroussée, le visege Kaien,
sueur qu'il éponge pre t de al
mouchoir, jette, sur un tosimr
un ordre bref vite exécuten oe
reille a quelque doléance, ‘ cong
une observation ou satisfeitis une |
clamatio-. loraqu’il ne vient pas
méme en aide & ses subordennés
accélérer la marche du service.
En vérité, l’animation, oe¢ jours
est vraiment extrao-dinaire et og
peut s’empécher de _ peneer com
tout serait pour le mieux dans x
pays s'il en était ainsi dans toutes
branches du service public.
Aussi n’a-t-on, de partont, que
éloges 4 adresser au personne
service postal et tout particaliéreme
a son sympathique et aimeable dire
tenr qui sait si bien montre® que k
réelles qualités d’administrateur qf
chacun Ini connait ne le eddent
rien 4 cellesnon moins solides dele
ganisateur.
An reste, on ne doit oublier
cest 4 Mr Drossaint Lilavois que
pays doit !organisation de ladmi
tration postale actuelle, telle qa’
existe dans les grands centres Gi
sés, of: i! est besoin d’un ensemble
qualités en tous points semblables
celles qui distinguent notre reme
ble conciteyen, pour occuper d&
mentune fonctionde cetteimport
Combien devons-nous soohaiterg
la plupart de nos chefs d’adminis
tion auquels le Gouvernement et
souvent obligé d’appliquer des mem
res de ligueur, pour négligence 0a
fidéliié dans le service, s'inspt
de l' exemple de Mr Drossaint Li
que nous leur proposons pout
déle!!!
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS _
METEOROLOGIQU!
Observatoire:
: DU - et
SRMINAIRE COLLEGE St-§ 15%
my
Mesicreot 4 SEP EME eS
Barométre 4 midi J ISN
mam, ¥
Moyenne diame dela tempérseje
depele ib ;
ciel 4 la méme heure. oe
Gouttes de pluie a 6h: —.. iff
rométre est monté encore MY
Carte d’Haiti -
Nous avons requ avec !
excellent ami Dantts Bellegsed ‘
plaire de la carte politique de tik &
qu’il a fait éditer 4 La librairie ARO
lin, de Paris. sass
NS 5
oe a a ; ,
SIDNEY PARE
“a ercions l’auteur de son gra-
genvoi et applaudissons 4 l’avance 4
“Fitroduction dans les écoles de son utile
Décés
avons recu le faire-part de la mort
de Nixa ExnesTINE FArGuau Féticrrk Mo-
rane, décédée ce matin 4 4 heures.
Les funérailles auront lieu cet aprés-
Nous
Nos sinceres condoléances a la famille.
Avis
L’lnspecteur en chef de la Police Admi-
nistrative de la Capitale .
Annonce 4 qui il appartiendra gu’il a été
trouvé hier matin dans les parages de
«Petit Four, » un tronmsseau de clefs qui
ts: dépos¢ en ses bureaux aux ordres de son
i¢taire.
| * Port-au-Prince, le 4 Septembre 1907
. L’Officiel
; Le Moniteur d’hier publie dans sa_ partie
| officielle : ;
—Loi qui divise en deux parties la section
@Acua HEpIionDE, commune de_ Hinche.
—Loi qui ¢rige en poste militaire l’en-
| droit appelé Capore.Le dans |’arrondisse-
ment de Fort Liberté.
—Circulaire du Secrétaire d’Frat des Fi-
nances aux Administrateurs des finances de
la République.
—Dépéche du Secrétaire d'Etatdes Fina:-
' ces aux Secrctaires ‘d’Etat aux différents
Départements ministériels.
—Séances du SENAT des 20, 25, 27 Juin
1907.
JS Procks-verbal des examens 4 I'Ecole Na-
tionale dz Droit — ( Session de Juillet
1907.
—Relkevé des poids ayant servi 4 régler
‘le frat des steamers de la Koninklijke
“West Indische Maildienst (Saint Marc, Port-
' aa-Prince.)
Cirque Pépé
’ Dimanche apres midi, une foule considé-
fable s’était rendue chez Mr Jh.Sc Cloud
post assister 4 la 2eme représentation du
RQUE PEPE ; on = sortit satisfait. La troupe
Haitienne a exécuté en plein air des tours
aussi curieux que surprenants, lesquels
oat recu les plus enthousiastes applaudisse-
ments.
NB. C’est dimanche 8 qu’aura lieu la 3e
_Wprésentation.
| Prixd’entrée : Entrée générale 0,20 ; chai-
% 0,30
AssisTANT.
Départ
Hier est parti le s/s « Valdivia » avec les
Pmegers suivants:
Petit-Godue : Ferrandini.
LIGNE HOLLANDAISE
Le S/S«e PRINS WILLEM Ill »
est attendu de New-York jeudi, 5 cou-
rant, pour continuer probablement
dans la soirée pour St Marc, Petfit-
Goave, Cayes, Jucmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 4Septembre 1907.
GERLACH & C°, aGENTs.
——_
Cie. G* Transatlantigue
Le steamer « MONTREAL »? est
attendu dans notre port samedi 7 cou-
rant.
Liitinéraire pour la céte sera fixé
& son arrivée.
L’AGENT
F. M. ALTIERI
Banque Nationale d'Hait
Conformément aux instructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banque Nationale d’Hai-
tia ’honneur d’iunformer les intéres-
sés qu’ils peuvent, ‘ partir de ce jour,
toucher & ses guichets, sur les em-
prunts suivants :
EMPRUATS © o/o : 13° Répartition :
un pour cent (10/0) intéréts du fer
Juillet au 31 Aout 1907.
EMPRUNTS 3 0/0: 13° Répartition : de-
mi pour cent (1/2 0/o ) intérétsdu ler
Juillet au 31 Aout 1907.
Contre recu et sur présentation des
bons.
Port-au-Prince, le 2 Septembre 1907.
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. TODELIN
Ancien membre de la Societé Philan-
hropique des mattres tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
73, RUE DES
CESARS, 73.
Entreprise Générale d2 Pompes funébres
Location de Voitures pour Mariages et Baptémes, etc, etc.
Monsieur S. Paret a Phonneur d'aviser 1+ public quwil garde comme par le
passé la Direction dec son Entreprise G‘nérale de Pompes funébres
qui est de son initiative propre.
It promet comme toujours, promptitude et rectitude 4 tous ceux qui vou-
dront bien s’adresser a lui pour Entreprise Générale de Pompes funébres,
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Mmariages et pour baptémes, etc.
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Monsieur S. Paret pour avoir un matériel plus neut et plus riche remet
tout pur et simplement les chaises et le Corbillard q'il exploitait de
compte 4 demi avec Mm2 Vve Léon Gibriel, dans son
tendu apres reglement de compte.
Entreprise, bien en-
Mr S. Paret continue toujours comm» il est dit plus haut 4 s’oecuper d'En-
reprise Genérale de Pompes funcébres, de
}
location de Chaises, Corbillards, voitu-
res pour mariages et baptémes cerres, verres ad champagne, couverts complets, fa-
naux, elc, etc.
Port-au-Prince, + Septembre 1907.
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POUR LA
Republique cd’ FiAaiti
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Maison JULES LAVILLE
Rae AUC.
SVT
mURUS teem D OU AUaL,
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ajodoajoyy vy ap aisefivyy
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NUMERO 4() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Lagan des Ango-Saxon
: Al’heure oa nous parlons, les es-
Ci sont universellement tournés vers
‘@ Japon et on est a peine revenu de
Bstupeur causée dans le monde par
: ption soudaine de cette nation
se remue aujourd’hui apres deux
‘“wecies et plus d’immobilité apparente.
- Kaveloppés longtemps dans le mé-
dédain, la Chine et le Japon a-
t, jusqu’& ces derniers temps,
vmapiré, au point de vue de leur civi-
r Meation, bien peu d’espoir et de con-
fiance 4 l'Europe occidentale, moins
@espoir et de confiance, sans nul
| doate, que les peuplades africaines
| G@lles-mémes. Car, tandis que celles-
“a, totalement incivilisées, laissaient,
nt encore espérer de longs, mais
areux résultats, les nations orien-
jales avaient le don de désespérer les
MVilisés par lear syatéme de prendre
ae Contre-pied des usages et des
ars occidentaux : l'Afrique a tou-
vars paru éloignée de ia civilisation
eidentale, tandis que |’Oricnt s’est
burs rév6lé réfractaire.
~ i bien que, dans les conseils eu
eens, il ne s’est agi rien moins que
}$@ partager la ine, la détraire
ment paru décidément plus facile
me la civiliser.
* D'ailleurs, en ia détruisant, l’Occi-
peat devait faire plus qu’une ceavre de
ligation : c’était effectuer une véri-
ore Mesure de rvation, car il
constamment travaillé par la
d’étre un jour submergé par le
x envahisseur de cette barbare hu-
nité de plus de 400 millions d’ha-
wants. Le péril jaune est certes un
fee figaux sociaux le plus redoutés,
qaa tout récemment encore, par
ms Occidentanx.
& Or, voila que subitement le péril
pane 2’ est 6vanoui ; voilé que non-seu-
Ee nent l’Orient se révéle non-réfractai-
@ 4 ta civilisation. mais que l'un de
ia “eprésentants, le Japon, se n-
vec mc civilisation propre et est
les veines puissantes du colosse chi-
nois un sang nouveau et une séve dunt
la vivacité vient de se témoigner dans
la Mandchourie.
Que s’est-il donc passé?
Rien que la guerre russo-japonaise.
Mais cet é6vénement mérite un peu
que nous l’examinions, moins comme
cause que comme effet. Comme cau-
se, il suffit certainement pour expli-
quer le phénoméne social extraordi-
naire qais’accomplit en Chine 4 I’heu-
re actuelle et dont il est bon de dire
un saot.
‘fl existe au Japon une Société qai
s’intitule la Toa Dobunkai,— ce qui si-
gnifie, «Société des pays ayant la mé-
me écriture» —, et qui a fondé en Chi-
ne, & Sharghai, une école japonaise
dirigée par un éminent japonais, M.
Nezu ; cette école s’intitule la Débun-
Shoin et se propose de donner aux
jeunes Chinois la science occidentale.
Prenant modéle sur cette école, des
Chinois plus avancés que la grande
masse de leura compatriotes, se sont
mis @ ouvrir un peu partout de nom-
breu es petites écoles privées sur les-
quelies, le plus souvent, une pancarte
attire l’attention ; sur cette pancarte,
on peut lire: « Icion enseigne le chi-
nois, Canglais ef Varithmétique. » Tou-
jours, al: base de l’enseignement
i se donne actuellement dans _ les
les chinoises, se trouvent des ra-
diments de science occidentale et d’an-
Toutes ces écoles sont dirigées soit
par des Japonais, soit par des Chi-
nois en qui la révolution est déja fai-
te, soit par des Anglais ou des -Amé6-
ricains. fi exist® & Hong-Kong de nom-
breuses écoles anglaises en construc-
tion et des colléges anglo-sarons déja
en pleine prospérité; 4 Nanyang se
trouve un collage dirigé par des mis-
sionnaires américains ; et M. Louis
Aubert nous apprend l’existence en
Chine d’ane « Society for the diffu-
sion of Christian and general Know-
ledge among the Chinese », composée
aA et d’Américains qui essays
de profiter da mouvement de réfor-
me parini les Chinois, pour leur ren-
rela traduction de nombreux livres
anglais & usage des Chinois.
Un écrivain japonais résume toutes
ces tendances ences quelques mots:
_« Les missionnaires anglais, qui
disposent de grandes ressources, les
auraient, en temps. ordinaire, em-
ployées 4 la prédication. Actuellement
ls s’en servent pour construire des
écoles qui donnent aux Chinois I’1ns-
truction élémentaire. La lutte aujour-
d@’hi est entre les différents pavs pour
’éducation ; le Japon ne doit le céder a
personne.» Dans un mémoire officiel
ésenté au vernement de Pékin,
a partie concernant les réformes pour
I'éducation, comprend, en premiére
ligne, la proposition d’établir dans
toutes les provinces des écolea civiles et
militaires, @aprés le modéle japonais.
Ce coup d’osil, tres rapide et fait &
vol d’oiseau, sur le mouvement de ré-
formes qui s’est destiné en Chine en
s’accentuant de jour en jour, nous ex-
plique amplement pourquoi et com-
ment le péril jaune s’est trouvé conju-
ré poar |l’Europ3 par le Japon et com-
bien fes nations latines, par leurs ten-
dances russophiles durant la guerre,
perpétuaient le péril et, de plus, com-
promettaient, comme on peut sen
rendre compte aujourd’hui, de trés-
heureuses eutreprises de civilisation.
Mais j’aidit plus haut gue la guerre
russo-japonaise dont les phénomeénes
sociaux que nous venons de consta-
ter sont le résultat, est elle-méme,
ainsi que la situation actuelle du Ja-
pon, uo effet digne d'observation, et
il est utile de voir ds quelle cause il
est issu.
Il y a seulement cinquante ans que
les 6tudiants japonais allaient acquérir
leur science en Chineet qu’ilsy étaient
traités avec dédain. Actuellement
ce ne sont pas tes étudiants japonais,
mais les professeurs japonais qui vont
en Chine, non plus pour y chercher,
mais,poury répandre l’instruction sous
toutes les formes et dan3 toutes !es
branches. En outre, les étudiants chi-
nois vont eux-mémes au Japon fiire
lears études. Ea 1902, ils étaient 200 a
dre un peu pilus familiére la civilisa-| Tokio ; en mars 1904, leur nombre s’é-
tion occidental
TRurope eu infacant dane Cotte méme Société s’occupe de fai-
levait & 1902; audébut de l’année 1905,
iis &aieat environ 4.000. « Ils débar-
quent, dit un écrivain, par paquets de
trente 4 cent, envoyés par le gouver-
nement chinois, ou parles ygouverne-
mentslocaux, ou venanta leurcompte »
Déja, par ce que nous avons dit, on
peut démeler quelle route a suivie la
nation japonaise pour aboutir a la si-’
tuation élevée d’ot elle dicte au con-
tinent asiatique ses formules de civi-
lisation et d’éducation. « Les Japonais,
dit M. Aubert, se laissent trop impo-
ser par exemple anglo-saxon. Com-
me les impérialistes de Londres, ils
veulent construire un empire, et les
beties phrases américaines, sur |’ave-
nir du Pacifique et sur la grandeur des
nations qui y domineront, les grisent
aussi. »
Quelle que soit la prudence que ces
lignes aient pour but de suggérer
aux Japonais, il faut bien pourtant re-
connaltre que l’exemple anglo-saxon
ne leur a pas jusqu’ici rendu de mau-
vais services. Cet exemple, bien -au
contraire, a servi 4 transformer radi-
calement Jes mceurs, les tendances,
les habitudes, j u’au tempérament
de tout un peuple. Et ies Anglo-Saxons,
en Offrant au ple japonais leurs
méthodes d’éducation et les secrets
d’une rapide et formidable évolution,
ne se sont jamais illusionnés fausse-
ment sur Ja valeur des résultats espé-
rés. Leur clairvoyance fait vraiment
contraste avec l’ignorance des nations
européennes sur ies choses d’Asie.
«Ce que cette ignorance, écrit un
Francais boursier de l'Université de Pa-
ris, vient de codter al’Earope continen-
tale, on le sait Quand le Japon rompit
les négociations, Francais et Allemaads
ne mirent pas en doute sa témérité;
quand il prouva sa force, les Euaropéens,
au lieu de s’accuser d’ignorance, |’ac-
cusérent de dissimulation et de {ri-
cherie, pour les avoir si bien trompés.
L’Allemagne comme complice de I’am-
bition russe en Asie, la France com-
me alliée et préteuse, ont perdu au
désastre russe. La France a
d’étre impliquée dans le confilit, et,
pour remplir ses obligations d’
ce, add saliéner opinion japonaise
qui lui avait toujours 6té favorabie.
« Seules, avec le Japon. profitent
de la guerre deux puissances qui »’ont
jamais le préj anachroni-
de {t
ue ete FO cat io Parl faane, is
Et c’est parce que les Anglo-Saxons
pouvaient se convaincre, par leur pro-
pre exemple, de lefficacité et de la
supériorité de leurs méthodes d’éduca-
tion, qu’ils étaient autorisés & ne pas
partager les préjugés européens.
Jose offrir exemple édifiant de
Cette prise de contact des Anglo-
Saxons avec les Japonais, 4 ceux qui
Opposent aux méthodes d’éducation
et de transtormation que nous préco-
nisons, les argumentations débiles ti-
rées de l’obstacle que peuvent offrir
le tempérament et les habitudes acqui-
s@8.
Nouvelles Gtrangéres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Autour de Casablanca
Panis 3.— « Le Petit Parisien » dé-
clare que le vénéral Drude, comman-.-
dant le corps expéditionnaire francais
au Maroc, arecu ordre de poussser
ses opfrations dans un rayon de 18
milles autour de Casablanca.
lL’ iscadre espagnole
Maprip 3.— Une dépéche de Bilbao
rece ici aujourdhuai annonce que
Vescadre espagnole a recu lPordre de
partir pour le Ferrol dot Pon prétend
qu'elle se rendra dans Ies eaux maro-
cannes.
Violexces des grévistes
ANVens 3.— Les violences des gré-
vistes des docks et des ouvriers qui
se sont mis en gréve par solidarité,
ont pris ‘aujourd’hui des proportions
inquiétauntes.
Conseil de ministresc. Un téléqramme
de tamiral Un sultan a Paris.
Panis 3.— Hente 94.35. — Havre:
Calée- Cap: 40.50
Hier soireut lieu au Ministre de
Mintérieur une conférence des Minis-
tres et des sous scrétaires d'Etat pré-
sents 4 Paris ; la conférence commen-
cée 48 h. 15 minutes a pris fin & 9 h.
15. Elle eut trait ‘aux affaires marocai-
nes.
L’Amiral Philibert télégraphie le 2
qu 4 Mazagran la ville est ca'me, les
tribus de la campagne un peu agitées.
A Casablanca un engagement sérieux
eut lieu. Les croiseurs cuirassés
« Gloire» et « Gueycon » prirent
part 4 l’action.
Les marocains furent repoussés
aprés avoir subi de nombreuses per-
tes. Nous avons eu six blessés dont
un Capitaine.
Les é¢vénements du Maroc
CASABLANCA 2.— Les soldats espa-
govuis font montre en ce moment d'un
pea plus d’activité. lis sont sortis de
eur camp hier ‘et dans la nuit, ils
ont tiré sur des arabes qui tentaient
- de ee feufiler parmieux. .
* Tancun 8.— L’exode continue. Cha-
‘pavire partant ce ce port est bondé de
passagers. Les résidents européens
ont formé une garde municipale ; cha-
eun d’eux nd la garde 4 son tour.
_Paris 2.— Dans ane conversation
qu’il a eve aujourd’hui, le général Bru-
re, ancien commandant en chef de
Varmée francaise, a dit que la si-
tuation lui paraiseait tras grave. Cet
officier croit que la France va se trou-
ver aux prises avec des difficuités for-
-@t qu'il lui fandra dix arinées
{aceseasts, des tiflces
Grandiose réception en l"honneur de
M. Paul Doumer
Rio DE-JANEIRO 2.— M. Paul Dou-
mer, ancien président de la Chambre
des députés francaise, est arrivé ici
hier. Ifa été Vobjet d’une réception
magnifique. Demain, le ministre de
France présentera M. Doumer au Pré-
sident Penna qui, marcredi, donnera
un déjeuner en son honneur.
Résultats dela Course du Grand
P.1x de Pautomobil: -Cluo
Brescia ?.— ta course du grand
prix de l’Antomovile Club italien a été
gagnée aujourd’hui par le chauffeur
italien Cagno. Celui-ci a couvert les
486 kilomt de la course en 4 heures 37
minutes 36 secondes. M. Démogeot.
francais, est arrivé second en 4 hen-
res 40 minutes 59 secondes et M. Rou.
gier, francais, est arrivé troisiéme en
4& heures 45 minutes 31! secondes. 14
machines ont pris part a la course.
Une affaire de trahison
BERLIN 2.-— Les autorités militaires
font des recherches pour découvrir
de nouvelles ratifications concernant
Vaffaire de trahison de Coblentz dé-
couverte par l’arrestation 4 Herbesthal,
frontiére belge, d'un voyageur porteur
de documents secrets sur le tir de l’ar-
lillerie tel quwil est pratiqaé dans lar-
mée allemande.
Le « Shamrock » quitta Oran ayant
a bord un bataillon de Légion étran-
gere-et un escadron du train des équi-
pages.
En prévision de demandes, on mobi-
lise ds nouvelles troupes.
Le sultan ds Zainzibir est arrivé
Paris.
Secousse sismique
O1TAWA 3.— La sismograph» de
VObservatoire du Dominion a eur gis-
te hier a monutt 15 minutes une se-
cousse sismique de beaucoup plus
forle que celle qui détruisit Kings:
ton.
Des t’ ains qui déraillent. Les
victimes
CHARLESTOWN 3. — Ua train omni-
bus a déraillé hier soir 4 un mille de
Schutes-Canawha ; 5S personnes ont
été tuées et 11 blessées.
ORANGEVILLE 3.— Un train de la Ca-
nadian -Pacific-Railway, sur lequel 300
persoanes avaient pris passage pour
se rendre a |’Exposition de Toronto, a
déraillé ce -matin a9 milles d'ici. 6
rsonnes ont été tuées et plus de 250
lessées. . |
L‘Empereur Guillaume passe une
flotte en revve
WILEHLMSHAVEN 3.— Ce matin,
l’Empereur Guillaume a passé en revue
la flotte qui doit prendre part aux ma-
nosuvres d’automne et gui comprend
412 navires de toutes classes ayant un
contingent de 20.000 hommes. |
Consulat de Danemark
Le consulat de Danemark a Port-au-
Prince rappelle & tous les intéressés
que les Danois, domiciliés le 7 avril
4908, et aprés, hors de Danemak de-
puis 10 ans, s’exposeront a perdre
lear indigé..at danois 4 moins de fai-
re, conformément aux cégies de l’ar-
ticle 7 de la loi du 19 mars 1808, ung
déclaration de vouloir se réserver
Vindigénat.
Port-au-Prince, le 2 Septembre 1907.
Eom. MIOT,
Cohksul de Danemark.
Administration Post
On connait l’intelligent et actif Ad-
ministrateur des postes, M. Drossaint
Lilavois. Un étranger faisait remar-
quer derniérement que.le bureau pos-
tal de Port-au-Prince était un des
mieux tenus qu’il ait. vus dans les
Antilles.
Voici ce que dita ce sujetle « Pa-
cificateur » et nous sommes en cela
d@’accord avec notre confrére :
Toat le monde est unanime a louer
Vesprit d’ordre et de discipline qui se
fait sentir jusque dans les moindres dé-
tails de ce service pourtant si com.
pliqué, et partant si difticile et si
délicat.
La, les réglements sont rigoureuse-
ment observes ; chacun a sa tache
nettement définie avec les responsa-
bilités qui en découlent, et on n’a
pas connaissance, depuis que Mon-
sieur Drossaint Lilavois est a la_ tete
de ceite administration, qu’une seule
wee ;
—~ S
ee
ao
M. D. LILAvoIs,
Administrateur Géneral
des Postes
faute lui ait été signalée pour qu'il
ne se soit empressé d’y remédier
dans la mesure de ses moyens.
Allez a la Poste le jour du départ
ou de larrivée d’unou de plusieurs
courriers, comme celase voit assez
fréquemment. |
Vous serez émerveillé de l'activité
qui s’y déploie.
En moinsde temps gqu’il ne faut
pour l’écrire, lettres, journaux; colis
postaux, plis recommandés sont. dé-
Pouillés, classés et jetés dans les ca-
siers qui leur sont destinés, ou remis
aux ts p au service |
la distribution générale.
_ Le personnel de la poste passe, ces
jours-la, de «mavuvaisquarts d’heure.»
Ce sont de véritables journées de
surmenage, pour ne pas dire d’érein-
tement.
_Pensez donc! tout un public a sa-
lisfaire,ala parole. Et quel public !
le plus difficile, ie ptus exigeant le
plus incommode qu'on puisse en-
core trouver en pareille circonstance.
Aussi ce n’est , en ces moments-la,
qu’an-va-et-vient continuel.
employée déploient t â€
nergie dont ile sont copaiien ie, lee
de} ‘Le ciel s'est couvert «
voit, arpentant, d’un.pas af;
reau, se croisant, se ‘
pant les étagéres, ici occ
dre des timbres, la & déliy
tres, des journaux,
dre des notes of 4 don
gnement, cependant que te sj
altentif & tout ce qui be ie. ou .
autour delui, l’ceil scrutg le mad
che retroussée, le visege Kaien,
sueur qu'il éponge pre t de al
mouchoir, jette, sur un tosimr
un ordre bref vite exécuten oe
reille a quelque doléance, ‘ cong
une observation ou satisfeitis une |
clamatio-. loraqu’il ne vient pas
méme en aide & ses subordennés
accélérer la marche du service.
En vérité, l’animation, oe¢ jours
est vraiment extrao-dinaire et og
peut s’empécher de _ peneer com
tout serait pour le mieux dans x
pays s'il en était ainsi dans toutes
branches du service public.
Aussi n’a-t-on, de partont, que
éloges 4 adresser au personne
service postal et tout particaliéreme
a son sympathique et aimeable dire
tenr qui sait si bien montre® que k
réelles qualités d’administrateur qf
chacun Ini connait ne le eddent
rien 4 cellesnon moins solides dele
ganisateur.
An reste, on ne doit oublier
cest 4 Mr Drossaint Lilavois que
pays doit !organisation de ladmi
tration postale actuelle, telle qa’
existe dans les grands centres Gi
sés, of: i! est besoin d’un ensemble
qualités en tous points semblables
celles qui distinguent notre reme
ble conciteyen, pour occuper d&
mentune fonctionde cetteimport
Combien devons-nous soohaiterg
la plupart de nos chefs d’adminis
tion auquels le Gouvernement et
souvent obligé d’appliquer des mem
res de ligueur, pour négligence 0a
fidéliié dans le service, s'inspt
de l' exemple de Mr Drossaint Li
que nous leur proposons pout
déle!!!
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS _
METEOROLOGIQU!
Observatoire:
: DU - et
SRMINAIRE COLLEGE St-§ 15%
my
Mesicreot 4 SEP EME eS
Barométre 4 midi J ISN
mam, ¥
Moyenne diame dela tempérseje
depele ib ;
ciel 4 la méme heure. oe
Gouttes de pluie a 6h: —.. iff
rométre est monté encore MY
Carte d’Haiti -
Nous avons requ avec !
excellent ami Dantts Bellegsed ‘
plaire de la carte politique de tik &
qu’il a fait éditer 4 La librairie ARO
lin, de Paris. sass
NS 5
oe a a ; ,
SIDNEY PARE
“a ercions l’auteur de son gra-
genvoi et applaudissons 4 l’avance 4
“Fitroduction dans les écoles de son utile
Décés
avons recu le faire-part de la mort
de Nixa ExnesTINE FArGuau Féticrrk Mo-
rane, décédée ce matin 4 4 heures.
Les funérailles auront lieu cet aprés-
Nous
Nos sinceres condoléances a la famille.
Avis
L’lnspecteur en chef de la Police Admi-
nistrative de la Capitale .
Annonce 4 qui il appartiendra gu’il a été
trouvé hier matin dans les parages de
«Petit Four, » un tronmsseau de clefs qui
ts: dépos¢ en ses bureaux aux ordres de son
i¢taire.
| * Port-au-Prince, le 4 Septembre 1907
. L’Officiel
; Le Moniteur d’hier publie dans sa_ partie
| officielle : ;
—Loi qui divise en deux parties la section
@Acua HEpIionDE, commune de_ Hinche.
—Loi qui ¢rige en poste militaire l’en-
| droit appelé Capore.Le dans |’arrondisse-
ment de Fort Liberté.
—Circulaire du Secrétaire d’Frat des Fi-
nances aux Administrateurs des finances de
la République.
—Dépéche du Secrétaire d'Etatdes Fina:-
' ces aux Secrctaires ‘d’Etat aux différents
Départements ministériels.
—Séances du SENAT des 20, 25, 27 Juin
1907.
JS Procks-verbal des examens 4 I'Ecole Na-
tionale dz Droit — ( Session de Juillet
1907.
—Relkevé des poids ayant servi 4 régler
‘le frat des steamers de la Koninklijke
“West Indische Maildienst (Saint Marc, Port-
' aa-Prince.)
Cirque Pépé
’ Dimanche apres midi, une foule considé-
fable s’était rendue chez Mr Jh.Sc Cloud
post assister 4 la 2eme représentation du
RQUE PEPE ; on = sortit satisfait. La troupe
Haitienne a exécuté en plein air des tours
aussi curieux que surprenants, lesquels
oat recu les plus enthousiastes applaudisse-
ments.
NB. C’est dimanche 8 qu’aura lieu la 3e
_Wprésentation.
| Prixd’entrée : Entrée générale 0,20 ; chai-
% 0,30
AssisTANT.
Départ
Hier est parti le s/s « Valdivia » avec les
Pmegers suivants:
Petit-Godue : Ferrandini.
LIGNE HOLLANDAISE
Le S/S«e PRINS WILLEM Ill »
est attendu de New-York jeudi, 5 cou-
rant, pour continuer probablement
dans la soirée pour St Marc, Petfit-
Goave, Cayes, Jucmel, Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 4Septembre 1907.
GERLACH & C°, aGENTs.
——_
Cie. G* Transatlantigue
Le steamer « MONTREAL »? est
attendu dans notre port samedi 7 cou-
rant.
Liitinéraire pour la céte sera fixé
& son arrivée.
L’AGENT
F. M. ALTIERI
Banque Nationale d'Hait
Conformément aux instructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banque Nationale d’Hai-
tia ’honneur d’iunformer les intéres-
sés qu’ils peuvent, ‘ partir de ce jour,
toucher & ses guichets, sur les em-
prunts suivants :
EMPRUATS © o/o : 13° Répartition :
un pour cent (10/0) intéréts du fer
Juillet au 31 Aout 1907.
EMPRUNTS 3 0/0: 13° Répartition : de-
mi pour cent (1/2 0/o ) intérétsdu ler
Juillet au 31 Aout 1907.
Contre recu et sur présentation des
bons.
Port-au-Prince, le 2 Septembre 1907.
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tout pur et simplement les chaises et le Corbillard q'il exploitait de
compte 4 demi avec Mm2 Vve Léon Gibriel, dans son
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Mr S. Paret continue toujours comm» il est dit plus haut 4 s’oecuper d'En-
reprise Genérale de Pompes funcébres, de
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res pour mariages et baptémes cerres, verres ad champagne, couverts complets, fa-
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Port-au-Prince, + Septembre 1907.
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fait plus partie de Entreprise des
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matiquement au moyen d’uue roue folle
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machine est faite en deux geures. Sur
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Liquidation d’articles variés et de haute nouveauté :
En 45 lots répartis sur 300 billets
Les 42 premiers lots consistent:
De1a9: en 6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d'une valeur chacun de 2¢ |
lars, avec cartes postales illustrées.
De 10 433: en 24 Eventails-Z4phyr. Ventilateurs automécaniques a}
lices d’une valeur chacun de 3 dollars. :
De 34 442: en 9 Electro-Allumoirs.— Allumoirs électriques d'app
ment s’allumant Glectriquement par la pression d’an bouton, d'une
chacun de 4 dollars.
Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe, a deux foyers, & gana
et manchon incandescent, d’une valeurde 14 dollars. 33
Le 44° lot est un gramophone a double usage (disques et cylindr
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ; d'une
totale de 40 dollars.
Le 45° lot est un gramophone a disques, haut modeéle, avec 12 d
d’une valeur totale de 70 dollars. °
La répartition des lots se fera en
jusqu’au 42° lot inclusivement ;il y aura un lot par 6 bulletins.
Les 3 derniers lots supérieurs seront répartis a raison d’un lot par
bulletins sur les 48 bulletins restants.
Apres le tirage, il y aura des projections cinématographiques.
Prix du Billet: CINQ GOURDES,
En vente a l'Imprimerie C. Magloire, a l'Hdtel Bellevue ct auG
de Pétion-Ville.
Imp. C. MA
45, RuE Roox, 45
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Billets @enterrement et ca ‘
de visite a la minute.
Prix DE CONSCIENCE
commengant par les lots infériesn,
GLOIRE gf
7 - oe
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