Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 4, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
in ANNEE, N¢ 130

PORT-AU-PRINCE (naiti)

MERCREDI, 4 SEPTEMBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

par Mois Une Gourde D’avance
|

























vrais de poste en sus.



Nous lisions ces jours derniers dans
w de nos quotidiens la phrase sui-
nate: «L’école Elie Dubois sera |’ate-
fer qui manquait aux jeunes filles de
hclasse laborieuse (n’est-ce pas que
ete épithéte qui est pourtant exacte,
mppose uneregrettable distinction?) »

tte parenthése nous arréte, et
‘tous cherchons la pensée de |’auteur.
Oai, certes, il y a une classe laborieu-
¢ 4 distinction @’un poupic . ep
@easses est la chose Ia plus naturelle
da monde ; elle existe dans tous les
pays, etloin d’étre 4 regretter, cette
distinction marque, selon sa_profon-
deur, le niveau de la civilisation.
Cet, en effet, au sein des sociétés
les plus avancées que cette distinc-
on est le plus sensible. Ce qui nous
Manoque précisément en Haiti, c’est
lexistence d’une classe nombreuse de
niches, ce serait la classe de luxe, la
Classe jouisseuse, et c’est la ot cette
classe existe que le travail se déve-
mae, avec le plus d’aisance et de ra-
,Avioard’hui, tous les esprits sont &
prédication da travail, rien de
@ieux: mais il ne faut pas que l’on
Goie que tout un peuple na puisse se
fmposer que de travailleurs, et il
bien qu'il y ait une classe labo-

ll fantdans les écoles, enseigner I’a-
ear da travail et de toutes les pro-

ons. On ne saurait trop le répé-
~L tndivida doit étre armé pour les
tettes de Vexistence ; mais on o’arri-
jamais a détruire les indgalités

e.
a coutes les jeuner filles aisées ou
8 ti se Mmettaient a coudre, a broder,
leurs toilettes et leurs cha-
» de quoi donc vivraient les cou-
res et les modistes ?
. “est l’existence d’une classe nom-

ff

> le supe:fiu n’est permis ou
étre permis qu’aux riches,
Plapart des industries reposent
emour du luxe, le goat des cho-
&ivoles, la recherche da superflu.
de notrepays n’est pas seu-

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

LES CLASSES LABORIEUS

Clément



lement l’absence de laclasse ouvriére,
mais. l’absence d’une classe nombreu-
se deriches. Les riches chez nous
sont non seulement en petit nombre,
mais ils ne dépensent guére; c’est a
’Etranger qu’ils vont déverser le trop
plein de leur fortune en échange
d’un peu de plaisirs et de distractions:
de 14 la misére de la classe ouvriére.

C’est donc une utopie de réver tou-

les les mains occuptes.au travail; il
estjyusté que cnacun vive selon sés

moyens. La jeune fille riche peut s’a-
donner 4 la musique, 4 la peinture,
et méme aux choses les plus frivoles,
sa fortune lui permet des loisirs ; c’est
ala jeune fille pauvre 4 ne pas |’imiter
et 4 chercher dans le travail honnéte
son existence et son avenir. II est
bon que la couture et les ouvrages
manuels soicnt enseignés dans nos
écoles, car, par un retour de fortune,
enfant riche peut-étre une jeune fil-
le pauvre, et il convient qu’elle soit
armée.

Pour que les jeunes filles et les jeu-
nes garcons de ta classe nécessiteuse
puissent so donner un métier, une
profession, il faut mettre a leurs por-
tée des écoles spéciales, des écoles
professiornclles telles que l’écoie Elie
Dubois, |’école des Sciences appli-
quées, I’école des Arts & Métiers. On
ne saurait trop créer d’établissements
similaires.

Maisil faut bien que l’on se dise que
le travail manuel n’est pas fait pour
tout le monde, gue le travail ardu est
écrasant et que seuls s’y livrent, dans
tous les pays, ceux qui sont obligés
de le faire pour vivre et pour prospé-
rer, pour prospérer, entendez-vous et
passer de la classe laborieuse 4 la
classe aisée.

La distinction n’est pas 4 regretter :
le but de la vie est de monter et cha-
cun aspire au mieux. Dans les socié-
tés les plus avancées, il n’y a plus
qu’uve seule aristocratic, celle de la
fortune ; cette aristocratie survit et se
fortifie parce que les portes en restent
ouvertes @ toutes les énergies et a tou-

les chances.
Geax d’en bas vivent et travaillent

“ DmeEcTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. |

ger
Tout ce

Miagloire,

les yeux fixés sur ceux d’en haut
quiils révent d’égaler. La vie large est
le grand stimulant de ceux qui pei-
nent. .
Le commerce et l’industrie ne sau-
raient vivre sans les riches, et les
pauvres n’auraient plus qu’a mourir
de faim sile riches se mettaient a leur
faire concurrence. (’est parce qu’il y
a des gens heureux qui batissent que
le macon et le casseur de pierres peu-
vent vivre. Quiconque peine et trime
aspire 4 uno amélioration de sa condi-
tion, aspire & occuper un échelon
plus élevé de I’échelle sociale, 4 chan-

de se -en-urn mot.
Bsc Citmszuntates:

Toutefois, c’est une attitude que
prennent trop volontiers les amis du
peuple souffcant; ils s’apitoient sur
son sort, lui montre l’injustice de li-
négalit6 des conditions, et si de telles
théories étaient entendues_ et appli-
quées, 4 quoi méneraient-elles sinon
au communisme, et 4 la ruine géné-
rale ?

Notre mal, c’est que le travail n’est
pas assez tenu en honneur ; des
jeunes filles pauvres veulent mener
le trained’oisiveté et de dépenses des
jeunes fillies riches : elles vont 4 leur
ruineetil faut leur crier casse-cou !

Du reste, plus quetoute prédication,
la misére fait son ceuvre d’enseigne-
ment; les expériences quotidiennes,
les souffrances, les privations, les hu-
miliations sont autant de lecons dont
tous les égarés profitent.

Et c’est pour ceux ou celles qui hé-
sitent, étant pauvres, a travailler de
leurs mains, c’est pour ceux-la que
je veux rapporter le trait suivant :

J’ai connu & Paris une dame jouis-
sant d’une certaine fortune, vivant ai-
sément de ses rentes. Cette fortune
elle l’avait acquise en Haiti et voici
comment.

Sa famille trés riche était tombée
dans la géne par suite d’une faillite
commerciale. Il y avaitde nombreux
enfants et l’on souffraitun peu. Une
des jeunes filles déclare un jour qu’el-
le veut entrer 4 une école de gynéco-
logie. Sa famille s’y oppose, ses amies

la déconseillent ! -femme, ce
n’est pas une profession elle ;
elle peut attendie, la chance peut ve-
nir, un Mariage, qui sait ! Malgré tout,

LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis,
ee

;pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



elle persiste dans sa détermination et
au bout d’un certain temps, la voila
diplémée. Elle travaille, elle est en-
tendue, la clientele afide, elle fait ra-
pidement de I’épargne, et quand elle
voit son avenir assuré par ses rentes,
elle se retire en France pour y vivre,
dans unrepos et une quiétude mérités,
le reste de ses jours.

_Elle avait passé de la classe labo-
rieuse, de la classe professionnelle a
la classe aisée.

BAIGS DITARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Maro! 3 SEPTEMBRE

Barométre 4 midi 761,3
minimam 21,8
Température\miima 23.3

Moyenne diurne de la température 27,0

Le ciel a été nuageux le matin et cou-
vert dans l’aprés-midi. Orage au NE 4 6h.

Pluie tine 48 h.—

Le barometre est monté d'un millimetre,

J. SCHERER
Pauvres et Mendiants

— Notre article d’avant-hier nous a valu
la lettre suivante que nous publions avec
plaisir.

Nous croyons, en effet, que les hospices
n'ont pas les mo d’entretenir tous nos
mendiants et es.

Mais qu’on leur défende de circuler d’a-
bord, qu’on les interne, et la charité pa-
blique ne refusera pas aux hospices ce qu’elle
accorde directement aux pauvres. Tous
ceux qui donnent, les riches au bord de
mer qui donnent cing gourdes per semai-
ne, comme ceux quine donnent qgen 200,
ne nt pas mieux que d’étse dé-
basrasés da spectacle horrible des ma'ades
ambulents.



eee

Port-au-Prince, le 3 Septembre 1907

Monsieur le Directeur du Journal « Le

Matin »
En ville

Mon cher Directeur,

J’ai la avec satisfaction l'article publié
dans le No d’hier de votre intéressant joar-
nal: « Pauvres et mendiants. » Tout ce

ui y est dit concernant nos spéculateurs
dun autre genre est la vérité vraie. Ces
gens qui n’ont d’homme que le nom, en-
tretiennent réellement leurs plaies pour
avoir droit 4 la pitié publique. Jen ai mé-
me rencontré sur ma route qui ont refusé
d’aller voir le médecin ou de recevoir des
médicaments. Il y cn a cependant gui sont
frappés de maux incurables, ceux-li, nous
n’avons pas le droit de les négliger.

Si aous applaudissons 4 la mesure qui
vient d’étre prise de les interner dans nos
hospices, il nous restecependant un devoir 4
accomplir : celui de les y entretenir. Les
moyens dont disposent nos maisons de cha-
rité, suffiront-ils jamais aux besoins de ces
pauvres ? A mon sens, non.

Eh bien, pour obvier 4 cette grande dif-
ficulté et nous débarasser définitivement de
ces gens qui donnent la nausée et nous ex-

nt a tant d’accidents, il conviendrait

e trouver des personnes charitables, qui,

dansleurs quartiers respectifs, recueilliraient

ces centimes destinés aux pauvres et les
feraient parvenir aux hospices.

Ces personnes charitables ne sont pas ra-
res chez nous, onen trouvera, j’en suis
certain, plus qu’il n’enfaudra. En procé-
dant ainsi, les recettes 4 réaliser, peuvent
étre évaludes 4 cinq cents gourdes par se-
maine, car sur une population comme la
ndtre, il nese peut pas qu’on ne trouve au
moins dix mille personnes qui veuillent
verser seulement cinq centimes par semaine.

Pour ma part, joffre de voir ces bons
meeienre dn hard da mee an: eee ca
maine, servent au moins cing gourdes A ces
miséreux et je crois qu’ils n’hésiteront pas
4 les donner de préférence aux hospices ot
elles trouveront un meilleur emploi, étant
donnéqu’elles serviront 4 l’entretien de vé-
ritables infirmes et non de vils spécula-
teurs, de paresseux, sur lesquels il est
bien temps qu’on ouvre les yeux.

Je ne serais que trop heureux si du com-
pliment que je vous adresse et de l’avis que
jose émettre, il résultait une organisation
sérieuse qui permette la réalisation de no-
tre réve de tous les temps : celui de soula-
get nos pauvres sans nous exposer nous-
mémes.

Veuillez agréer, mon cher Directeur,
mes cordialcs salutations.
M.N. BENOIT,
Avocat.

Gordon-Bennett

A la suite de la grandiose réception qui
eut lieu 4 bord de la lysistrata et au
cours de laquelle iM. Cordon Benett, | le
richissime propri¢taire u w- Yor e-
rald manifesta le désir d’avoir des produits
haitiens, M. F. N. Laraque, secrétaire
d’Ecat_ de l’Agriculture expédia au grand
journaliste divers échantillons trés remar-
quables de notre industrie et de notre agri-

en ce moment A Pari

Un Hopital pour les plantes

Washington vient d’étre doté d’un hdépi-
tal pour les plantes ! Dés qu’une jolie Amé-
ricaine s’apercoit qu’ur* arbuste fi¢chit du
col, ou penche mélancoliquement la téte,
elle l’envoie se faire soigner 4 I’hdpital.
Quinze méddecins, attachés 4l’établissement
suivent attentivement les progrés du mal,
et, sil se peut, le guérissent.

Or, d’aprés leurs rapports, — et c’est 1a
Vintérét de la foundation, — il ressort claire-
ment que les plantes souflrent d’infirmités
exactement semblablesacelles de "homme :
rhumatisme, phtisie, d psie, pales cou-
leurs, absenced’hygiéne ; la Facalté a cons-
taté qu’il ne manqauait-souvent, A leur par-
faite santé, que deux facteurs : l'air et le
soleil.

C’est de plusen plus comine «cheux
nous ».

Consulat de Danemark

Le consulat de Danemarka Port-au-
Prince rappelle & tous les intéressés
que les Danois, domiciliés le7 avril
1908, et aprés, hors de Danemak de-
nuis 40 ans, s’exposeront a4 perdre
leur indigénat danois & moins de fai-
re, conformément aux régies de l’ar-
ticle 7 de la loi du 19 mars 1898, une
déclaration de vouloir se réserver
Vindigénat.

Port-au-Priace, le 2 Septembre 1907.
Eps. MIOT,
Consul de Danemark.

Boite aux lettres

Monsieur le Directeur,— Vous vous rap-
pelez gue, il y a quelques jours, par l’in-
termédiaire de votre uisant quotidien,
j invitaisla Commune a faire la toilette d’un
quartier de la rae Courbe.

Ce n’est pas sans untrésgrand plaisir que
je viens vous que, peu apres
cette invitation, la Commune_s’empres-

sait de

Li SS Juste QU vse soak
gence qn’elle met a d aux avis des
contribuables. Au reste, le nouve:u Conseil
se signale comme désirant laisser quelque
durable souvenir dans l’Ame de la popula-
tion. C’est l’impression vive que 1’on
prouve, en cunsidérant, ¢4 etla, les travaux
qu'il fait exécuter 4 travers la ville. Faire
son devoir, un peu plus que son devoir,
est assurément chose malaisée dans notre
pays.

Aussi craindrais-je de troubler la modes-
tie de Mr Sténio Vincent, si je lui faisais
part de l’admiration qu’inspire son® ceuvre.
Mais la vérité me commande de n'y point
manquer.

Il ne me reste plus enfin, Monsieur
le Directeur, qu’A vous remercier de
la bonne grace avec laquelle, toujours, vous
vous hatez de mettre la grande pablicité
du « Matin » au service de votre dévoud
serviteur.

Veuillez agréer, etc.

Un ABONNE.
_ Origine des toilettes blanches
; De UIntermédiaire des chercheurs et des cu-
rieux :

L’année 1782 amena la mode du _ blanc.
Elle régoait depuis plusieurs annces 4 Bur-
deaux ot l’avaient importée des créoles de

nos colonies. Dans cette cité of )’or cou-

Paris, leit & flots, on ne voyait que percale et ca-

recat ces cadeaux du ministre haltien 4 qui
il envoya la dépéche suivante :

« Je vous remercie de-votre gracieuseté
« en m’envoyant ces excellents cigares, ce
« café admirable et tous les autres produits
© que je recois 4 l’instant. —

« Merci et milles bons sonvenirs. »
Jauss Gonvow-BENNETT

licot, et néammoins le faste y trouvait son
compte.

Sous prétexte que ces étoffes n’étaient
bien nettoyées que sous les tropiques, les
ric iants envoyaient blanchir 4
Saint-Domingue leur linge 4 eux, ainsi que
les robes et jupons de leurs femmes.

encore plus loin que dese faire
blanchir 4 Londres

hébe de la dili.| ;

La derniére Etape

On trouvera la brochure de Félix Viard
Hommage & Oswald Durand, Chez Madame
VveEmmanuel Mont-Rosier.

Rue du Centre, No 107

Prix : P. 1.25
AMERICAN CONSULATE.

In accord with a law passed
by the last American Congress,
it is required that all american
citizens register at the Ame-
rican Consulates every year.
Notice is hereby given that all
American citizens in this Con-
sular District shall appear at
this Consulate for registration
between ths hours of 10 and ‘I
A.M. oneach office day, until
the 15th. of September 1907.

John B. TERRES

American Consu!.
Port-au Prince, September 1, 1907

DEJEUNER DU 4 SEPTEMBRE
Mipi1 A 32 HEURES
Priz : G. 2.60

Salade de boeuf tomatée
Ortolans 4 la Piémontaise
Boulettes 4 l’Africaine
Entre-céte de veaa aux pommes

Haricots rouges au jus
Riz blanc 4 l'Espagnole
Créme au moka
Fruits
| Café
‘ 2/# Fis

Nouvelles Elrangeres

DEPECHES RECUES CE MATL:



Les événementsdu Maroc. Nouveaux
renforts

Paris 2-— Le vice-amiral Philibert,
commandant les forces navales fran-
caises au Maroc, télégraphie que les
troupcs alliées ont repoussé diman-
che un Lombreux corps de cavile-
tie arabe yui se trouvait & 7 mi'les an
sud de Casablanca. L’Amiral ne don-
ne aucun détail, sur cet engagement.
Le correspondait du « Matin sa Cae
sablanca dit que les chefs des tribns
campées aux environs de cette viile
se sont réunis en Conseil de guerre
pour décider des plans d’une attaque
générale qui auva ligt mardi ; & Pissae
de ce Conseil, des chefs ont annoncé
que tous les guerriers qui resteront
en arriére seront massacrés sans pi-

Oran fer.— Le transport « Nive »
est parti hier soir pour Casablauca,
apres avoir embarqué un bataillon de
la légion élrangére.

Le « Shamrock » est parti aujour-
d@’ui avec un autre batailton.

Le transport « Mytho » enibarquera
demain un escadron de spahis.

CASABLANCA 4er.— La viile est cal-
me. Les reconnaissances envoyées
dans les environs n’ont pu découvrir
rganemi gui s’est probablement reti-

ré assez loin ur x
fete du comiar da we remettre des ef.







































———————————

Mort d'un fameux bandit &
Maprip ler.— On annonce _
garde Civile a tué le famenx hod
ernales dans le village dc Villayesmin’
Le bandit avait une carritre deg
romantiques: terrorisont le pays pale
dant des années et défiaut la poliem
les autorités. 7"
Une course d’automobiles gam
par un italien, “

Presca 1Jer.— La course qd’ i
biles pour la coupe Florio a dbo
rne aujourd’hui et gagnée par on rn
lien, M. Minoia. Celie course a doned
lien A plusieurs accidents, dont a
morte!l. La victime est le baron d@
Martino. Le temps des trois premigg
arrivés aeté : Minoia, 4 h.32 m
3 secondes ; Hemery, 4h. 49 ming.
t>3 46 secondes ; [lenriot, 4. h. 87g,
47 secondes.

Le Vésuve gronde

NAPLES ter.— De Tavis des autos.
t4s compétentes, l’épaisse colonne é&
poussié:e qni sort en ce moment é&
Vésuve est due a l’écoulement d’ugg
partic du cratére et non a une pop
veile éruption, ainsi qu’on était tegg
de le croire.

Le Tzar a St-Pétersbourg

SL PETERSBOURG Mer. — Pour la pee
viene tuis depuis le 22 Janvier 19%
V’Erapereur est venu ‘aujourd’hal
dans la capitale. La visite a eu
objet inauguration de la chapelle é&#-
gée en Vhonneur de l’Empereur Alex
andre.

Un ministre tué a coups de revolve

TEHERAN ter.— Au moment od &
sortait du Parlement, le ministre At».
beg Azan a été attaqué par un indivh
du qui lui a tiré six coups de revolve.
Sa mort a été instantanée. ”

Nouveiles diverses
| Paris 2.— M. Ciémencean .7éat mae
entrevue ce matin avec le mi
du la marine ct M. Louis, dire
des uffaires au ministére des Affaiss.
Etrangéres. L’entretien porta sur
événements du Maroc.

L’amiral Philibert télégraphie le fer
a Pas d’incident dans les villes de ls
cote de Casablanca. Une reconnalt
sance dirigée vers le sud renconts
un parti de cavaliers marocains qu'elle
mit en dércute.

M. Millies Lacroix inaugura hier &
nouvelle mairie du Cap Breton dass
les Landes; M. Simyan, sous-sec
d’Etat des Postes, procéda a la mie
cérémonie A Brou, pres de Lyon. LG
ficiel a publidé le décret faisont cosa
ing décrets des 4 octobre 102 et
Mars 1905 prorogeant le pouvole Oe
membres du conseil géucral dey
Martinique. Hi

eal

Banque Nationale d

Couformément aux instructions:
Secrétaire d’Etat dea Finances @3
Commerce, la Banque Nationale ¢
tia honnacur d’informer les ia
sés qu’ils peuvent, a partir de ce
loucher & ses guichets, sar les &
orunts suivants ; nal
Emprunts 6 o/o : 13° Répan aah
un pour cent ( 1 0/o ) intéréts Ga "EG
Juillet au 34 Aout 1907. ee
EmprRuNTs 3 0/o: 13° Repareda
mi pour cent (4/2 0/0 ) intéretséé ©
Juillet au 31 Aout 1907. os
contre recu et sar présentatio® ©

ns.

Port-au-Prince, le 2 Septembre














———— eee
ps/s« PRINS WILLEM III »
atattendu de New-York jeudi, 5 cou-

ur continuer probablement
ges iasoirée pour St Marc, Petit-
Gave, Cayes, Jacme), Curacao, etc.
Port-au-Prince, le 4Septembre 4907.
GERLACH & C°, AGENTs.

i." Transatlantique

Le steamer « MONTREAL » est
gtendu dans notre port samedi 7 cou-



rant.
Litinéraire pour la cdte sera fixé

ason arrivée. ,
L’AGENT

F. M. ALTIERI

Entreprise Générale

Pompes funeéebres

»%



lepublic est prévenu qu’a partir

#cette date, M. Sydney Paret ‘ne

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games funébres de Mme Vve L.
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Sadresser 4 Mâ„¢e Vve LEONGABRIEL,
3 Avenue Magloire Ambrojse ou 4 M.
lunceL CLESCA, Imprimerie Amblard.

la nouvelle direction promet aux

illes, comme par le passé, soin,
Wonptitude et correction dans le
ce. :

Port-au-Prince, 3 Septembre 1907.

ld

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~
Ses



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in ANNEE, N¢ 130

PORT-AU-PRINCE (naiti)

MERCREDI, 4 SEPTEMBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

par Mois Une Gourde D’avance
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vrais de poste en sus.



Nous lisions ces jours derniers dans
w de nos quotidiens la phrase sui-
nate: «L’école Elie Dubois sera |’ate-
fer qui manquait aux jeunes filles de
hclasse laborieuse (n’est-ce pas que
ete épithéte qui est pourtant exacte,
mppose uneregrettable distinction?) »

tte parenthése nous arréte, et
‘tous cherchons la pensée de |’auteur.
Oai, certes, il y a une classe laborieu-
¢ 4 distinction @’un poupic . ep
@easses est la chose Ia plus naturelle
da monde ; elle existe dans tous les
pays, etloin d’étre 4 regretter, cette
distinction marque, selon sa_profon-
deur, le niveau de la civilisation.
Cet, en effet, au sein des sociétés
les plus avancées que cette distinc-
on est le plus sensible. Ce qui nous
Manoque précisément en Haiti, c’est
lexistence d’une classe nombreuse de
niches, ce serait la classe de luxe, la
Classe jouisseuse, et c’est la ot cette
classe existe que le travail se déve-
mae, avec le plus d’aisance et de ra-
,Avioard’hui, tous les esprits sont &
prédication da travail, rien de
@ieux: mais il ne faut pas que l’on
Goie que tout un peuple na puisse se
fmposer que de travailleurs, et il
bien qu'il y ait une classe labo-

ll fantdans les écoles, enseigner I’a-
ear da travail et de toutes les pro-

ons. On ne saurait trop le répé-
~L tndivida doit étre armé pour les
tettes de Vexistence ; mais on o’arri-
jamais a détruire les indgalités

e.
a coutes les jeuner filles aisées ou
8 ti se Mmettaient a coudre, a broder,
leurs toilettes et leurs cha-
» de quoi donc vivraient les cou-
res et les modistes ?
. “est l’existence d’une classe nom-

ff

> le supe:fiu n’est permis ou
étre permis qu’aux riches,
Plapart des industries reposent
emour du luxe, le goat des cho-
&ivoles, la recherche da superflu.
de notrepays n’est pas seu-

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

LES CLASSES LABORIEUS

Clément



lement l’absence de laclasse ouvriére,
mais. l’absence d’une classe nombreu-
se deriches. Les riches chez nous
sont non seulement en petit nombre,
mais ils ne dépensent guére; c’est a
’Etranger qu’ils vont déverser le trop
plein de leur fortune en échange
d’un peu de plaisirs et de distractions:
de 14 la misére de la classe ouvriére.

C’est donc une utopie de réver tou-

les les mains occuptes.au travail; il
estjyusté que cnacun vive selon sés

moyens. La jeune fille riche peut s’a-
donner 4 la musique, 4 la peinture,
et méme aux choses les plus frivoles,
sa fortune lui permet des loisirs ; c’est
ala jeune fille pauvre 4 ne pas |’imiter
et 4 chercher dans le travail honnéte
son existence et son avenir. II est
bon que la couture et les ouvrages
manuels soicnt enseignés dans nos
écoles, car, par un retour de fortune,
enfant riche peut-étre une jeune fil-
le pauvre, et il convient qu’elle soit
armée.

Pour que les jeunes filles et les jeu-
nes garcons de ta classe nécessiteuse
puissent so donner un métier, une
profession, il faut mettre a leurs por-
tée des écoles spéciales, des écoles
professiornclles telles que l’écoie Elie
Dubois, |’école des Sciences appli-
quées, I’école des Arts & Métiers. On
ne saurait trop créer d’établissements
similaires.

Maisil faut bien que l’on se dise que
le travail manuel n’est pas fait pour
tout le monde, gue le travail ardu est
écrasant et que seuls s’y livrent, dans
tous les pays, ceux qui sont obligés
de le faire pour vivre et pour prospé-
rer, pour prospérer, entendez-vous et
passer de la classe laborieuse 4 la
classe aisée.

La distinction n’est pas 4 regretter :
le but de la vie est de monter et cha-
cun aspire au mieux. Dans les socié-
tés les plus avancées, il n’y a plus
qu’uve seule aristocratic, celle de la
fortune ; cette aristocratie survit et se
fortifie parce que les portes en restent
ouvertes @ toutes les énergies et a tou-

les chances.
Geax d’en bas vivent et travaillent

“ DmeEcTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. |

ger
Tout ce

Miagloire,

les yeux fixés sur ceux d’en haut
quiils révent d’égaler. La vie large est
le grand stimulant de ceux qui pei-
nent. .
Le commerce et l’industrie ne sau-
raient vivre sans les riches, et les
pauvres n’auraient plus qu’a mourir
de faim sile riches se mettaient a leur
faire concurrence. (’est parce qu’il y
a des gens heureux qui batissent que
le macon et le casseur de pierres peu-
vent vivre. Quiconque peine et trime
aspire 4 uno amélioration de sa condi-
tion, aspire & occuper un échelon
plus élevé de I’échelle sociale, 4 chan-

de se -en-urn mot.
Bsc Citmszuntates:

Toutefois, c’est une attitude que
prennent trop volontiers les amis du
peuple souffcant; ils s’apitoient sur
son sort, lui montre l’injustice de li-
négalit6 des conditions, et si de telles
théories étaient entendues_ et appli-
quées, 4 quoi méneraient-elles sinon
au communisme, et 4 la ruine géné-
rale ?

Notre mal, c’est que le travail n’est
pas assez tenu en honneur ; des
jeunes filles pauvres veulent mener
le trained’oisiveté et de dépenses des
jeunes fillies riches : elles vont 4 leur
ruineetil faut leur crier casse-cou !

Du reste, plus quetoute prédication,
la misére fait son ceuvre d’enseigne-
ment; les expériences quotidiennes,
les souffrances, les privations, les hu-
miliations sont autant de lecons dont
tous les égarés profitent.

Et c’est pour ceux ou celles qui hé-
sitent, étant pauvres, a travailler de
leurs mains, c’est pour ceux-la que
je veux rapporter le trait suivant :

J’ai connu & Paris une dame jouis-
sant d’une certaine fortune, vivant ai-
sément de ses rentes. Cette fortune
elle l’avait acquise en Haiti et voici
comment.

Sa famille trés riche était tombée
dans la géne par suite d’une faillite
commerciale. Il y avaitde nombreux
enfants et l’on souffraitun peu. Une
des jeunes filles déclare un jour qu’el-
le veut entrer 4 une école de gynéco-
logie. Sa famille s’y oppose, ses amies

la déconseillent ! -femme, ce
n’est pas une profession elle ;
elle peut attendie, la chance peut ve-
nir, un Mariage, qui sait ! Malgré tout,

LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis,
ee

;pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



elle persiste dans sa détermination et
au bout d’un certain temps, la voila
diplémée. Elle travaille, elle est en-
tendue, la clientele afide, elle fait ra-
pidement de I’épargne, et quand elle
voit son avenir assuré par ses rentes,
elle se retire en France pour y vivre,
dans unrepos et une quiétude mérités,
le reste de ses jours.

_Elle avait passé de la classe labo-
rieuse, de la classe professionnelle a
la classe aisée.

BAIGS DITARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Maro! 3 SEPTEMBRE

Barométre 4 midi 761,3
minimam 21,8
Température\miima 23.3

Moyenne diurne de la température 27,0

Le ciel a été nuageux le matin et cou-
vert dans l’aprés-midi. Orage au NE 4 6h.

Pluie tine 48 h.—

Le barometre est monté d'un millimetre,

J. SCHERER
Pauvres et Mendiants

— Notre article d’avant-hier nous a valu
la lettre suivante que nous publions avec
plaisir.

Nous croyons, en effet, que les hospices
n'ont pas les mo d’entretenir tous nos
mendiants et es.

Mais qu’on leur défende de circuler d’a-
bord, qu’on les interne, et la charité pa-
blique ne refusera pas aux hospices ce qu’elle
accorde directement aux pauvres. Tous
ceux qui donnent, les riches au bord de
mer qui donnent cing gourdes per semai-
ne, comme ceux quine donnent qgen 200,
ne nt pas mieux que d’étse dé-
basrasés da spectacle horrible des ma'ades
ambulents.
eee

Port-au-Prince, le 3 Septembre 1907

Monsieur le Directeur du Journal « Le

Matin »
En ville

Mon cher Directeur,

J’ai la avec satisfaction l'article publié
dans le No d’hier de votre intéressant joar-
nal: « Pauvres et mendiants. » Tout ce

ui y est dit concernant nos spéculateurs
dun autre genre est la vérité vraie. Ces
gens qui n’ont d’homme que le nom, en-
tretiennent réellement leurs plaies pour
avoir droit 4 la pitié publique. Jen ai mé-
me rencontré sur ma route qui ont refusé
d’aller voir le médecin ou de recevoir des
médicaments. Il y cn a cependant gui sont
frappés de maux incurables, ceux-li, nous
n’avons pas le droit de les négliger.

Si aous applaudissons 4 la mesure qui
vient d’étre prise de les interner dans nos
hospices, il nous restecependant un devoir 4
accomplir : celui de les y entretenir. Les
moyens dont disposent nos maisons de cha-
rité, suffiront-ils jamais aux besoins de ces
pauvres ? A mon sens, non.

Eh bien, pour obvier 4 cette grande dif-
ficulté et nous débarasser définitivement de
ces gens qui donnent la nausée et nous ex-

nt a tant d’accidents, il conviendrait

e trouver des personnes charitables, qui,

dansleurs quartiers respectifs, recueilliraient

ces centimes destinés aux pauvres et les
feraient parvenir aux hospices.

Ces personnes charitables ne sont pas ra-
res chez nous, onen trouvera, j’en suis
certain, plus qu’il n’enfaudra. En procé-
dant ainsi, les recettes 4 réaliser, peuvent
étre évaludes 4 cinq cents gourdes par se-
maine, car sur une population comme la
ndtre, il nese peut pas qu’on ne trouve au
moins dix mille personnes qui veuillent
verser seulement cinq centimes par semaine.

Pour ma part, joffre de voir ces bons
meeienre dn hard da mee an: eee ca
maine, servent au moins cing gourdes A ces
miséreux et je crois qu’ils n’hésiteront pas
4 les donner de préférence aux hospices ot
elles trouveront un meilleur emploi, étant
donnéqu’elles serviront 4 l’entretien de vé-
ritables infirmes et non de vils spécula-
teurs, de paresseux, sur lesquels il est
bien temps qu’on ouvre les yeux.

Je ne serais que trop heureux si du com-
pliment que je vous adresse et de l’avis que
jose émettre, il résultait une organisation
sérieuse qui permette la réalisation de no-
tre réve de tous les temps : celui de soula-
get nos pauvres sans nous exposer nous-
mémes.

Veuillez agréer, mon cher Directeur,
mes cordialcs salutations.
M.N. BENOIT,
Avocat.

Gordon-Bennett

A la suite de la grandiose réception qui
eut lieu 4 bord de la lysistrata et au
cours de laquelle iM. Cordon Benett, | le
richissime propri¢taire u w- Yor e-
rald manifesta le désir d’avoir des produits
haitiens, M. F. N. Laraque, secrétaire
d’Ecat_ de l’Agriculture expédia au grand
journaliste divers échantillons trés remar-
quables de notre industrie et de notre agri-

en ce moment A Pari

Un Hopital pour les plantes

Washington vient d’étre doté d’un hdépi-
tal pour les plantes ! Dés qu’une jolie Amé-
ricaine s’apercoit qu’ur* arbuste fi¢chit du
col, ou penche mélancoliquement la téte,
elle l’envoie se faire soigner 4 I’hdpital.
Quinze méddecins, attachés 4l’établissement
suivent attentivement les progrés du mal,
et, sil se peut, le guérissent.

Or, d’aprés leurs rapports, — et c’est 1a
Vintérét de la foundation, — il ressort claire-
ment que les plantes souflrent d’infirmités
exactement semblablesacelles de "homme :
rhumatisme, phtisie, d psie, pales cou-
leurs, absenced’hygiéne ; la Facalté a cons-
taté qu’il ne manqauait-souvent, A leur par-
faite santé, que deux facteurs : l'air et le
soleil.

C’est de plusen plus comine «cheux
nous ».

Consulat de Danemark

Le consulat de Danemarka Port-au-
Prince rappelle & tous les intéressés
que les Danois, domiciliés le7 avril
1908, et aprés, hors de Danemak de-
nuis 40 ans, s’exposeront a4 perdre
leur indigénat danois & moins de fai-
re, conformément aux régies de l’ar-
ticle 7 de la loi du 19 mars 1898, une
déclaration de vouloir se réserver
Vindigénat.

Port-au-Priace, le 2 Septembre 1907.
Eps. MIOT,
Consul de Danemark.

Boite aux lettres

Monsieur le Directeur,— Vous vous rap-
pelez gue, il y a quelques jours, par l’in-
termédiaire de votre uisant quotidien,
j invitaisla Commune a faire la toilette d’un
quartier de la rae Courbe.

Ce n’est pas sans untrésgrand plaisir que
je viens vous que, peu apres
cette invitation, la Commune_s’empres-

sait de

Li SS Juste QU vse soak
gence qn’elle met a d aux avis des
contribuables. Au reste, le nouve:u Conseil
se signale comme désirant laisser quelque
durable souvenir dans l’Ame de la popula-
tion. C’est l’impression vive que 1’on
prouve, en cunsidérant, ¢4 etla, les travaux
qu'il fait exécuter 4 travers la ville. Faire
son devoir, un peu plus que son devoir,
est assurément chose malaisée dans notre
pays.

Aussi craindrais-je de troubler la modes-
tie de Mr Sténio Vincent, si je lui faisais
part de l’admiration qu’inspire son® ceuvre.
Mais la vérité me commande de n'y point
manquer.

Il ne me reste plus enfin, Monsieur
le Directeur, qu’A vous remercier de
la bonne grace avec laquelle, toujours, vous
vous hatez de mettre la grande pablicité
du « Matin » au service de votre dévoud
serviteur.

Veuillez agréer, etc.

Un ABONNE.
_ Origine des toilettes blanches
; De UIntermédiaire des chercheurs et des cu-
rieux :

L’année 1782 amena la mode du _ blanc.
Elle régoait depuis plusieurs annces 4 Bur-
deaux ot l’avaient importée des créoles de

nos colonies. Dans cette cité of )’or cou-

Paris, leit & flots, on ne voyait que percale et ca-

recat ces cadeaux du ministre haltien 4 qui
il envoya la dépéche suivante :

« Je vous remercie de-votre gracieuseté
« en m’envoyant ces excellents cigares, ce
« café admirable et tous les autres produits
© que je recois 4 l’instant. —

« Merci et milles bons sonvenirs. »
Jauss Gonvow-BENNETT

licot, et néammoins le faste y trouvait son
compte.

Sous prétexte que ces étoffes n’étaient
bien nettoyées que sous les tropiques, les
ric iants envoyaient blanchir 4
Saint-Domingue leur linge 4 eux, ainsi que
les robes et jupons de leurs femmes.

encore plus loin que dese faire
blanchir 4 Londres

hébe de la dili.| ;

La derniére Etape

On trouvera la brochure de Félix Viard
Hommage & Oswald Durand, Chez Madame
VveEmmanuel Mont-Rosier.

Rue du Centre, No 107

Prix : P. 1.25
AMERICAN CONSULATE.

In accord with a law passed
by the last American Congress,
it is required that all american
citizens register at the Ame-
rican Consulates every year.
Notice is hereby given that all
American citizens in this Con-
sular District shall appear at
this Consulate for registration
between ths hours of 10 and ‘I
A.M. oneach office day, until
the 15th. of September 1907.

John B. TERRES

American Consu!.
Port-au Prince, September 1, 1907

DEJEUNER DU 4 SEPTEMBRE
Mipi1 A 32 HEURES
Priz : G. 2.60

Salade de boeuf tomatée
Ortolans 4 la Piémontaise
Boulettes 4 l’Africaine
Entre-céte de veaa aux pommes

Haricots rouges au jus
Riz blanc 4 l'Espagnole
Créme au moka
Fruits
| Café
‘ 2/# Fis

Nouvelles Elrangeres

DEPECHES RECUES CE MATL:



Les événementsdu Maroc. Nouveaux
renforts

Paris 2-— Le vice-amiral Philibert,
commandant les forces navales fran-
caises au Maroc, télégraphie que les
troupcs alliées ont repoussé diman-
che un Lombreux corps de cavile-
tie arabe yui se trouvait & 7 mi'les an
sud de Casablanca. L’Amiral ne don-
ne aucun détail, sur cet engagement.
Le correspondait du « Matin sa Cae
sablanca dit que les chefs des tribns
campées aux environs de cette viile
se sont réunis en Conseil de guerre
pour décider des plans d’une attaque
générale qui auva ligt mardi ; & Pissae
de ce Conseil, des chefs ont annoncé
que tous les guerriers qui resteront
en arriére seront massacrés sans pi-

Oran fer.— Le transport « Nive »
est parti hier soir pour Casablauca,
apres avoir embarqué un bataillon de
la légion élrangére.

Le « Shamrock » est parti aujour-
d@’ui avec un autre batailton.

Le transport « Mytho » enibarquera
demain un escadron de spahis.

CASABLANCA 4er.— La viile est cal-
me. Les reconnaissances envoyées
dans les environs n’ont pu découvrir
rganemi gui s’est probablement reti-

ré assez loin ur x
fete du comiar da we remettre des ef.







































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Mort d'un fameux bandit &
Maprip ler.— On annonce _
garde Civile a tué le famenx hod
ernales dans le village dc Villayesmin’
Le bandit avait une carritre deg
romantiques: terrorisont le pays pale
dant des années et défiaut la poliem
les autorités. 7"
Une course d’automobiles gam
par un italien, “

Presca 1Jer.— La course qd’ i
biles pour la coupe Florio a dbo
rne aujourd’hui et gagnée par on rn
lien, M. Minoia. Celie course a doned
lien A plusieurs accidents, dont a
morte!l. La victime est le baron d@
Martino. Le temps des trois premigg
arrivés aeté : Minoia, 4 h.32 m
3 secondes ; Hemery, 4h. 49 ming.
t>3 46 secondes ; [lenriot, 4. h. 87g,
47 secondes.

Le Vésuve gronde

NAPLES ter.— De Tavis des autos.
t4s compétentes, l’épaisse colonne é&
poussié:e qni sort en ce moment é&
Vésuve est due a l’écoulement d’ugg
partic du cratére et non a une pop
veile éruption, ainsi qu’on était tegg
de le croire.

Le Tzar a St-Pétersbourg

SL PETERSBOURG Mer. — Pour la pee
viene tuis depuis le 22 Janvier 19%
V’Erapereur est venu ‘aujourd’hal
dans la capitale. La visite a eu
objet inauguration de la chapelle é&#-
gée en Vhonneur de l’Empereur Alex
andre.

Un ministre tué a coups de revolve

TEHERAN ter.— Au moment od &
sortait du Parlement, le ministre At».
beg Azan a été attaqué par un indivh
du qui lui a tiré six coups de revolve.
Sa mort a été instantanée. ”

Nouveiles diverses
| Paris 2.— M. Ciémencean .7éat mae
entrevue ce matin avec le mi
du la marine ct M. Louis, dire
des uffaires au ministére des Affaiss.
Etrangéres. L’entretien porta sur
événements du Maroc.

L’amiral Philibert télégraphie le fer
a Pas d’incident dans les villes de ls
cote de Casablanca. Une reconnalt
sance dirigée vers le sud renconts
un parti de cavaliers marocains qu'elle
mit en dércute.

M. Millies Lacroix inaugura hier &
nouvelle mairie du Cap Breton dass
les Landes; M. Simyan, sous-sec
d’Etat des Postes, procéda a la mie
cérémonie A Brou, pres de Lyon. LG
ficiel a publidé le décret faisont cosa
ing décrets des 4 octobre 102 et
Mars 1905 prorogeant le pouvole Oe
membres du conseil géucral dey
Martinique. Hi

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Commerce, la Banque Nationale ¢
tia honnacur d’informer les ia
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Port-au-Prince, le 2 Septembre











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