4" ANNEE, Ne 129
PORT-AU-PRINCE (uaitt)
MARDI, 3 SEPTEMBRE 1907.
4
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D'avance
DEPARTEMENTS & ETRANGER : i
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne |l’Administration du
Nous avons essayé de bien établir
fautre jour que la population haitien-
m, ane considérer que la_ proportion
és personnes qui savent lire, est en-
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
i
t,
SON EE Ae A a OE PS OE te eee
—— 2 ee Tee ees cae cae oe
Les éducateurs sérieux savent, 2u
contraire, quel pli déprassif la spécia-
lisatlon systématique laisse dans
cerveau et quel particulier tour d’es-
| REDACTION-ADMINISTRATION
i 45, RUE ROUX, 45. |
= ee. mes
| quelconque pour leur assurer le pain
quotidien, il arrive que la tecture de
l'un quelconque de ces ordres d’arti-
cles est désertée par la grande masse
des lecteurs.
Le malheur pourtant n’est pas enco-
ire en ce que ces lectures soient dé-
le| jaissées, il est surtout dans ce
pheno:
laitien
méne déprimant que le lecteur
cre profondément enténébrée dans
fignorance. Un de mes iecteurs a
bien voulu me faire part de son appro-
bation & I’égard de I’article en ques-
ton en ronforcant ma maniére de voir
de fobservation suivante. En tenant
compte de la densité de la popmia-
ton d’Haiti, il y a, au point de vue in-
wiectael, recul platét que progrés,
prit en résulte. Bian savoir une cho-| se désintéresse de tout ce qui peut
se n excuse pas d’etre ignorant sur le|contribuer 4 son élévation intellec-
rn tuelle et 1
C’est l’évidence de ces vérités qui morate.
a créé le remarquable tnouvement de
vulgirisation ct de popularisation des
connaissances scienliffgues : nous sa-
vons bien que !’Astronomie populaire
de Flammario: n’a pas 6!é écrit pour le
®
es &
Nous sommes arrivés 4 un point de
jcelte question of nous pouvons donc
; dire hardiment que notre société ne
la progression numérique des gens
qui savent lire n’ayant pas suivi celle
é la population.
Jecrois, pour ma _ part, lobserva-
lion trés-juste et ily aurait intérét a
Yor produire, par ceux qui ne la par-
faient pas, les faits impliyuant
Contradiction.
Ea attendant, il serait bon de con-
sous une nouvelle face la ques-
ton intellectuclie et d’examiner un
Pea la matiécre courante qui alimente
teprit de ceux qui lisent.
Ey! bien, le lecteur haitien n’est
walement pas exposé a des_indi-
ms, au point de vue de lalimeu-
M iastructive, et je demeure vé:i-
bent stupéfait d’avoir lu sous la
@’an jcune publiciste que « nous
& Puniveraalité », eu préten-
Ure 4 la fois « financier, écouo-
® diplomate, littérateur, histo-
#5 Ce qui me paraftrait plutdt de-
sun bien qu’un mal.
adversaires de )’universalisa-
connaissances poussent,
sans s’en douter, au mépris
meeres spéciales, et je ne vois
; DP quel profit commun peut ré-
= dan systeme d’aprés lequel
2 Pege dhistoire, pour prendre up
me. ne devrait étre goatée que
eeax qui se destinent & la scien-
tique, un arlicls économique
pat ceux qui visent & devenir ¢6co-
int et les débats de la confé-
ternationale de la Haye ou en-
de sCussious autour de la doc-
P Ge Mi.
per
Ww
onroé ou de celle de Drego,
les
internationale.
rofessionneis de ia|q
Pére Schérer ni pour la Frere Constan-
tin, mais bion pour ceux qui enten,-
dent acqu¢rir des notions _précises
d’astronomie, sans prétendre pour
cela devenir astronomes.
Pourquoi conc, apres cela, notre
esprit devrait-il s’accoutumer a n’ap-,
profondir qu'un ordre de connais-
sances exclusif ? Ce n’est pas nous
que l'on trouvera jamais préposés a
la défense d’un pareil systeme, alors
que, & ce point de vue et en. these;
générale, nous sommes __ pluldt parti-
sans de /’ctentue qua dela profondcur.
Jai bien dit cn thése générale et je
ne considise pas le cas parlicuiier ou
des préoccupations _ professionnelles
peuvent intervenir dans la question.
ss
Ceci dit, il faut reconnajtre que le
lecteur haition n’est guére porte vers
las lectures utiles ct qu'il est avant
tout et surtout u. lecteur de faits di-
vers. Il est pourtant aussi utile d’aug-
menter ses connaissances que de se
renseigner.
Suivant en tous points le systeme
que nous combattons, ce lecteur lais-
3e aux historiens le soin de lire les
articles qui présentent un intérct his-
torique, aux diplomates celui de s’in-
téresser aux questionsinternationales,
aux financiers et aux 6conomistcs ce-
jai de comprendre lee écrils de cet
ordre. Et comme il y a moins dhisto-
riens, moins de diplomates, moins de
financiers et d’économistes, et méme
moins de toat cela réuni, que de gens
ui ne sont rien de cela et qui sé
contentent d'avoir une occupation
progresse ni ne so_ s’éléve parce que
dans son sein, il existe trop d’igno-
rants, c’est-4-dire de gens ne sachant
(pas lire ni écrire ;
Le nombre restreint de ceux qui
lisent ne lisent pas pour s’instruire et
se laissent ainsi en imposer par les
fats et les exploitants professionnels.
L’unique reméde a un pareil état de
choses est la suivant: le développe-
ment du tempérament particulariste
qui, en abligeant l'individa & ne comp-
ter que sur soi, aura pour effet de l’as-
treindre 4 travailler 4 l’accroissement
de sa valeur individuelle, de fagon 4
demander 4 sa supériorité personoelle
le secret de distancer ceux que la ri-
valité et la concurrence d3 plus en
plus apres jettent sur son passage et
ct au travers de sa route.
«Nul n’estcensé ignorer la loi », 8’é-
crie 4 son tour assez emphatiquement
la Constitution.» Or, les lois sont com-
plexes et les légistes eux-mémes pren-
nent un plaisir intéressé &@ augmenter
leur inextricabilité. C’est la seule fa-
con, étant donné le caractére péremp-
toire dela prescription constitution-
nelle, d’expliquer comment, dans une
société saiurée d’avocats, tant de
gens se trouvent « ignorer la loi.»
Il fut un temps oft, en France, les
questions financiéres étaient monopo-
lisées par ceux qui étaient qualifiés
pour traiter les «affaires d’Etat ». Plus
récemment, il en était ainsi des ques-
tions internationales et les affaires
les plus importantes se contractaient
sans aucun souci de Ia ratification pu-
blique.
Ce qui fait qu'il en est aujourd’hui
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et dn rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les roanuscrits insérés ou non o3e sont pas remis,
Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
POUR CEUX QUI LISENT
autrement n’est pas tant le progrés in-
tellectuel que le sentiment vérifié que
ces sortes d’affaires regardent tout le
monde. Ceux qui ne veulent pas que
ces affaires les regardent, ou qui ne
veulent pas regarder ces affaires,— ce
qui revient au méme —, vont incons-
ciement mgrossir le chiffre des igno-
rants et, par conséquent, fortitient le
pouvoir des exploitants: l’accroisse-
ment entre ces deux termes est so-
lidaire.
La vulgarisation et l’observance des
regles de I’hygiénerestreignent!l’action
et le pouvoir des médecins et des phar-
maciens qui, somme toute et en gé-
néral, vivent de notre imprévoyance.
II[ nous est tout aussi facile déviter
l'avocat en régiant nos affaires avec
probité et ponctualité.
—SSSa
PANTS DITRRS
Les Industries
Les industries d’Haiti sont principale-
ment agricoles. Le café, qui y est cultivé
étant de qualité excellente, mais le droit
dexportation est considérable et empéche
sa culture sur une grande échelle. La cul-
ture du cacao et du coton angmente cons-
tamment et on importe des Etats-Unis des
machines pour égrener et presser le coton.
La production du sucre a augmenté peu A
peu et on produit une qualité moyenne de
cassonnade pour la consommation natio-
nale qui se vend environ 8 cents. la livre.
Il est quelquetois difficile de faire face 4 la
demande de ce produit et il n’y a pas enco-
re de raffinerie pour les qualités supérieures
de sucre blanc. Il ya quatre établissements
pour fabriquer le sucre et toutes les machi-
nes dont on se sert sont d'origine
américaine. On 2 commencé 4 cultiver la
pite ( agave américain ) ou chanvre et on
y a assez bien réussi. La culture du tabac
augmente Egalement. On exploite avec
rofit une fabrique de cigares et ci
et on fabrique du savonet des Pougies
ainsi que des allumettes. On distille le
rhum et autres spiritueox, maison n’er
exporte pas. son
3 t considéra-
ressources du
bles, mais jusqa'ici elles sont restées inex-
plosées. On trouve en jaan
tes pous I’ —_ or, i’ 9 le
cuivre, le fer, l’antimoine, l’étain, le sou-
fre, le charbon, le kaolin, le nickel, le gyp-
se, la pierre 4 chaux et le porphyre, et on
a fait quelques efforts{pour exploiter les gise-
sements cupriféres tandis que des concces-
sions ont été accordées pour |’exploitation
des gisements de charbon, de fer et de
manganése.
Il y a d’immenses foréts qui ne sont pas
explojtées, mais avec le prolongement des
chemifis de fer, ces districts seront ouverts
4 l’exploitation.
(Monthly Bulletin
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Luwnpi 2 SEP1 EMBRE
Barométre 4 midi 761,3
/
minimuin 212
Température} aximum 34,0
Moyenne diutne de la temp¢rature 26,2
Le ciel a été couvert dans l’aprés-midi,
les strato-cumulus viennent de N W.
Pluie 46h 10m donnant 13.8 milli-
métres.—
Le barométre est stationnaire.
Position de la Cométe
Ascension droite 8 h 4o m
Déclinaison 13° 25’
Elle se Iéve 4 4h 25 m et cesse d’étre
visible 4 Poeil nu a5 h 20 m.
J. SCHERER
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
l’Europe parle sjs « GRACIA » seront fer-
mées demain 4 du courant 4 4 heures pré-
cises du soir.
Port-au-Prince 3 Septembre 1907
Consulat de Danemark
Le consulat de Danemarka Port-au-
Prince rappelle a4 tous les intéressés
que fes Danois, domiciliés le7 avril
1903, et apres, hors de Danemak de-
puis 10 ans, s’exposeront 4 perdre
leur indigénat danois 4 moins de _ fai-
re, conformément aux régies de l’ar-.
ticle 7 de la loi du 19 mars 1898, une
déclaration de vouloir se réserver
lindigénat.
Port-au-Prince, le 2 Septembre 1907.
Eps. MIOT,
Consul de Danemark.
Le Paupérisme en Francs
et en Angleterre
Un de nos plus savants statisticiens, M.
A. de Foville, a fait une étude comparée
du paupérisme en France et en Ang’eterre,
et les résultats de cette étude ne sont guére
favorables 4 notre pays.
En 1903, il existait chez nous 16 oj40
bureaux de bienfaisance, ayant secouru 1
million 384.000 indigents, ce qui donne
un taux du paupérisme officiel ressortissant
4 4,10/o. Encore faut-il noter que la moi-
ié de nos communes sont dépourvues de
bareaux de bienfaisances. La fortune per-
sonnelie des bureaux existants est de 446
millions, presque un demi-milliard.
eterre, le taux du paupérisme,
Qui était de 4,620/0 en 1861, cst tombé
ressivement 42,19 en 1901. Il s’est
focement relevé depuis ; mais, en 1905,
il n’était encore que de 2,44 0/o.
A res, le taux ne depasse pas 2,76.
On voit combien est exagérée |’upinion
comrante, qui cite volontiers cette ville
comme 00 le paupérisme sévit 4 1’état
le ples aigu. Lv
a ee a D -
Bt. Bimond Riostand
PT Cannan aâ€,
parmi les habitants des villages envi-
M Edmond Rostand, l'avteur de « Cy- ronnants.
rano de Bergerac », souffre d’une affection
cérébrale qui Vempéchera probablement de
Terroriste et détective. Exécution
Lopz 31.— Ilier au soir un terroris-
jamaisterminer « Chanteciair », Ia piéceala-/te tua un dcleetive et un soldat. Un
quelle il travaille depuis cing ans, II l’a écrite | agent de ville tira sur le terroriste,
plusieurs fois, mais il l’a toujours déchi- | mais le manqua biessant quatre pié-
ree tn s’en déclarant mécontent.
Ce fait se produisit sane fois pendant
tons. .
VARSOVIE 31.— 5 terroristes ont été
une visite de M. Coquclin 4 Cambo, oa | exécutés cette semaine dans ta cilta-
se trouve !a superbe résidz
avait Ju sa ‘ace le erand comé-
dien enthousiasmé l’avait déclaré parfaite.
[l écait déja convenu entre eux deux que
M. Coquclin VPemporterait le lendemain
1 Paris, mais quand ce dernier se présenta
‘¢ lendemain matin, M. Rostand lui dit
avec le plus grand calme que cette pidce
Stait indigne de lui et qu'il Pavais dérrnice
ct il) en montra les fragments au céléb:e
interpréte de Cyrano.
Cette méme scéne vient de se reproduire
iL y a quelques jours. Les amis du poéte
en sont confondus.
Il semble que M. Rostand souffre d’une
monomanie dont les sympt6.ues commen-
cérent 4 se manifester peu aprés l’achéve-
ment de « Cyrano de Bergerac. »
Soli Remerteantnndiat lc eatsarmemeciek lenge cantangh tine Aeslerasnytemstnqnouttectamayeteenetttied
Nouvelles Birangér
DEPECHKES RECUES Cf MATIN
eee mene te cee eee ee
Tanger dégarnie de troupes. Les
Miscionmaires américains.
TANGER 3). —Les tronnes sappalées
parle suitan ont quitté Tanger ce ma-
tin 5 celle ville est maittenant totale-
ment dégaraia de troupes. Tous les
résidents européens de Fez, al'cx-ev
tion des missionanaires am4ricains,
font arrivés aujourd’hui ici, vid Lara-
che ; ils ont été recus par Je Corps
Jtiplomatique réani an grand complet.
Malgré Ics avertissemenis du Ministre
des Etats-Unis, M. RK. Gummere, les
inissionnaires américains ont refusé
de quitter Fez. Oo craint que cette
vésolution leur soit fuaneste.
La France fera payer au Maroc les
frais de ses opérations
Paris 30. - La nouvelle disant que
la France entend faire payer au Ma-
roc les frais de son aclion mavale et
militaire parait exacte ; ces dépenses
augmentent dans les mémes propor-
lions que lactivité du gouvernement
et on croit savoir que l’Allemagne,
Angleterre et les autres puissances
suropénnes apnrouvent eutigrement
Paititude de la France.
Visite officieile
Le Présideut Fall-éves et M. Pichon,
Ministre des Affaires étrangeéres, fe-
ront une visite dans les Etats Scandi-
naves au printemps prochain.
Alphonse XIII arsiste aux régates
BiLEAo 30.-- Le roi Alphonse est ve-
nu ici anjourd’hui pour assister aux
régates. (Les yachts américains qui
viennent de participer aux régatcs de
Kiel prendront part 4 la course pour
la coupe du roi.
Chemins de fer atravers lesPyrennées
St-SEBASTIEN 30.— Le roi Alphonse
a signé un décret autorisant la cons-
truction d une ligne de chemin de fer
a (ravers les Pyrennées.
Le Vésuve gronde
Napizs 3U.— Das grondemants sou-
terrains se font entendre dana la direc-
tion da Vésuve. L’inquiétude ragne
e du poéte. M. | delle.
La situation au Maroc de-
vieat alarmante
Panis 31.-- Une dépéche de Tanger
au « Matin » annonsa que tn situation
au Maroc devient de plus en ptus alar-
mante. On rencontre nombre d’assas-
sins dans ta ville et les alentours. Un
learrvier de Fez dit. que les rebolles
jaut attagia’ «t mis en dérouta tas
troupes sore la commandement du
Caid Aiid-i!-Kader. ‘
Le « Myiho » part pour le Maros
TOULON 31.-- Le transport «Mythoe
ayant a bord ces ballons et du maté-
ricl pour le service des ambula: ces
@st parti avujourd’hui pour le Maroc.
Disp2rition d’un Microphone
CHERBOURG 31.— La découverte fai-
te dais cette villa qua le microphone
special devant averiir de Vapproche
d’une flotte ennemic a disparu de son
aMarre, a produit: une sensation pro-
fonde. Tout indique que cet apypareil
a 6té volé par un navire étranger.
es ee
AMERICAN CONSULATE.
In accord with a law passed
by the last American Congress,
it is required that all american
citizens register at the Ame-
rican Consulates every year.
Notice is hereby given that all
American citizens in this Con-
sular District shall appear at
this Consulate for registration
between the hours of 10 and II
A.M. oneach office day, until
the 15th. of September 1907.
John B. TERRES
American Consul.
Port-au-Prince, September 1, 1507
OS ena
gxotel 3 elle ,,. .
4
DEJEUNER DU 3 SEPIEMBRE
Mlcl A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de bucuf tomatée
Court bouillon de poisson
Lard francais au chou
Filet mignon avx pommes
Haricots rouges au lard
Riz blanc au gras
Gateau de riz
Fruits
en cS
8
On trouvera la brochure de Félix V
Hommage 4 Oswald ‘Durand, Chez Madane
VveEmmanuel Monr-Rosier,
Rue du Centre, No 107
Prix : P. 1.25
ey,
CAUSERIE
_DOCTEUR
LE DEMON
ob ane
Lorsqu’on adoub'¢ les longs bancs de réig
si trisigment ccd, sur lesquels git legs
cadavre brun du « Toussaint Louvertate,’
si l'on se dirige vers le sud- est, on
bienidt le blew fond-blanc dela passe Conaggh®
si bleu qu’on dirait vraiment un peu debeagâ€
ciel liquéfié ct, cncadrant la passe, de
monstriieuses crétes de rochers |
gui semublent Ices énormes bourgeonage
ments d’un réccplesme géant. |
miles et voici le fost Laboue. Encore
chemin et Pon va s’engloutissant dans
vertre immen:c d’un C qui me fait sm
ger 4 la grande courbure de l’estomac. Oe
est d Ja baie de Mancenille.
En deci de Estero balzo,
presque déscrt dont las
ee
sur le
ct invite 4 peme
ser aux jours lointains des premiers ees
cst un ajoupa qui abrite un homme 4
barve poivre et scl. Sil’on regarde dass
cettc case, § Gu 6 6 remingtons » appears :
; dans un coin font comprendre que cet
ime est Je chcf d’un_ poste militaise.
Plus loinon voit se dresser une piem.
blanche en forme de pyramide d
mais haute de 1 métre 1/2 seulement. pa
tant sur l’une de ses faces, |’inscripths
R. H. rgor. ad
En face ct 4 g.uche on voit une autre pia
blanche parcille 4 la premiére : c’est ls bob:
ne Dominicaine. Entre ces deux boram,
une riviére s’épuise lentement od pastel
les requins faméliques, braquant l"bomamt,
leur ennemi de tous les temps, n'ont gs
peur de venirse frapper le nez jusque sat
rive. A quelqucs pas et a droite soar HF
vestiges d’un vicux fort, peut-étre invade
cu par l’ennemi, mais harcelé pat ke
Temps — cet éternel vainqueur — ¢, @
l'on voit une piéce de canon et des bow
rouillés, témoignages d’effroyables reen®
Plus avant dans les terres, sous @
grands arbres aux jambes nues, 4 |e #
chevelue inclinée tristement et
mant déme, voici de vaste terriers 0
de sombres rochers et dont les tros @®
blant dru le sol, donnent l’aspect d tt
ses étamines. L’ombre y est froide ¢ .
mide. Ce sont des terriers de crab es 305%
rebondissant, aux yeux en bitonnets Ge
bouche barbue,— pareil §
Au noir serpent glissant, furtif, enc Iberaey
Reflétant le ciel pAle et la rive dczerte.
Un cours d’eau lent coule entre &
ics grises Comme une immense ve
la circulation s’alentit. C’est [a rivideog
sacre avic ses hideux caimans 2u
| nelé, s’exhibant 4 mi-corps 4 leer
noire et qui dit la légende — wes &
ront mollir en leur trow avant de poms 5
ger. Puis de ci, de 14, jusqu aux
d: « Maribaroux, » ce sont des
au fond vaseux oi plongent des .&
crochues, limoneuses.et o8 [eas -
nonchalamment, alourdie.
On se sentirait bien seul en cf
ressemble au royaume de |i
Silence si on était contraint
concert discordant de 1’
que ou les moustiques
tous les tons, en ré, en mi Demet
aux malheureux mortels — qo! 98 &
pas volées cependant — les boucles
les de leur grand’maman,
l'on récalcitre — innocent — “ag
bruyant Redde Ccesari... et les PRY
justice. Alors c'est une noée qui
s‘abat turbulente et sonose. Ce
Lg
mt
ri
ae
d’insectes aspira:t votre sang pour
ai 4 ’'heure en arrondir et colorer leur
Sdomen. Aprés <2, ils s’en iront repus
de petits balloms roses, vous lais-
gat Wrhote chagrin de la vermine de La-
“hr ous vous croyez quitte. Attendez
gegore un peu. — Voici venir ala rescousse
fpbande ailée des bambaras et des congos
;ce sont d’énormes faons — pom-
pes aspirantes animées — qui vont pneu-
gaiser leur appareil et pomper, pomper
pates vos humeurs, Qua ils S éléveront
ver les grands arbres mornes, ils vous lais~
tavec, sur Vendos de votre main,
de petites tumeurs sanguines, de larges
s et sans doute, dins le sang, le
fcheax hématozoaire — pourquoi pas’?....
x
*
Ob! voyageurs que la tempéte assaille,
djamais come Ulysse, fe fatal uident
wes Bit un mauvais sort, si le radeau pas-
@f que devient votre vaisseau vient échouer
wa cette plage ou vous verrez ccs antres
detbreuses, et la riviére Masstcre qui,
katement devant vous finit sa carriére,
‘ale fort délabré, et le sombre ajoupa qui
les « remingtons », ne plantez pas 13
sare tente, car, au fond de ces antres le
Bimon de Liveran veille. Comme Neptu-
at, il brandic une arme a trois branches
det l'une vous fera frissonner jusqu’aux
a, ladeaxiéme vous embras era et la troi-
ime vous fera ruisseler de sueurs.
Ga la lance du paludisme dont le coup
ome la fivre et anéantit l’organisme.
Titrnrise Générale
Poimpes funebres
Lapublic est prévenu qu’d partir
cette date, M. Sydney Paret n’a
sladirection de )’ Entreprise des
mpes funébres.
er 4Mme Vve LEONGABRIEL,
Avenue Magloire Ambroise ou a M.
eee. CLesca, Imprimerie Amblard.
la nouvelle direction promet aux
pees, COMmMe par le passé, soin,
pitude et correction dans le
o
4 au-Prince, 3 Septembre 1907.
A Tage Gardien
P* RUE DU RESERVOIR, 98. |
&
@ Variété d’articles francais fra!-
recus:
ane PAILLE.— CHAPEAUX GAR-
AY@NOTIERS.— PAINE D’AILES.
ZS D’AUTRUCHE. — PANACHES.,
pet Cuausserres. — DENTELLES
=†GRANDEURS.
DI SIMILI SOIE
‘YA bon marché.
pITE DEVIL & DEMI-DEUIL
ee D'OREILLES.— SAUTOIRS. —
— BT FRANCAIS. — ETAMI-
re—- DiaAGOnaLE.— SiMiLi-
= MORTUAIRSS,-etc.
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