Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
September 2, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4" ANNEE, Ne 129

PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 3 SEPTEMBRE 1907.



———— ee

ABONNEMENTS :

pak MOIS Une Gourde vD’avANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER:

Frais de poste en sus.

ore mee





(yansetdivhaalghpyhanpateniagsatiimumeenpehsaeetenne ini dene tee ae

C



QUOTIDIEN





alin



DiRECTEUR:

Cléemesmt Magloire,

SS

REDACTION-ADMINISTRATION
4S, RUE KOUX, 45. i

:

i
‘
1

—

oeeee +





De ee ce

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance



Les raanuscrits insérés ou non De sont pas remis.





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal. s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



Nous avons essayé de bien établir
fautre jour que la population hattren-
m, ane considérer que la proportion
és personnes qui savent live, est en-
cre profondément enténébrée dans
ignorance. Un de mes Iecteurs a
bien voulu me faire part de son appro-
bation & Péyard de larticle en ques-
ton en renforcant ma manitre de voir
de observation suivante. Fn tenant
compte de la densité de la popu.
ton d’Haiti, il y a, au point de vue in-
Wilectuel, recul plutot que progres,
la progression numérique des gens
fui savent lire n’ayant pas suivi celle

la population.

Jecrois, pour ma_ part, lobserva-
lion trés-juste et il y aurait intéret a
Yor produire, par ceux qui ne la par-
lgeraient pas, les faits impliyuant
Contradiction.

a attendant, il serait bon de con-
Sidérer sous une nouvelle face la ques-
‘eo intellectuciie et d’examiner un
ee la matiére courante qui aliment>

“sprit de ceux qui lisent.

Eu! bien, le lecteur haitien n'est
Ktacralement pas exposé &des indi-
suas, au point de vue de Valimer-
ation lestractive, et je demeure veci-
blement stupéfait d’avoir lu sous 1:
Pume d’un j-une publiciste que «100s
"sons & LVuniversalité », eu préten-
dant étre 4la fois « financier, écoiu0-
mat diplomate, littérateur, histo-
toi ®;Ce qui me paraftrait plutot de-
it étre un bien qu’un mal.
to § adversaires de l’universalisa-
ten des connaissances oussent,
tee eee Sans s’en douter. au mépris

lectures spéciales, et je ne vois
tlle P quel profit commun peut ré-
ene 0 Ssystéme d'aprés lequel
te @histoire, pour prendre un
Mr gas’ ne devrait étre gotlée que
hlator qui se destinent 4 la scien-
he nar cae, un arlicle économique
tom ceux qui visent a devenir éco-
mee intaeewc® débats te la confé-
tore len Craationale de ia Haye ou en-
ine de gscussious autour de la doc-
ne “leer ou de celle de Drago,

“ha latetes

rofessionnels
onale.

de laiq

ae SS EE OO ne ns ee

POUR CEUX QUI LISENT

ae a ee ee oe a

| quelconque pour leur assurer le pain
quotidicn, il arrive que la lecture de
un quelconque de ces ordres d’arti-
cles est désertée par la grande masse
des lecteurs.

Les éducateurs séricux savent, 2u{ Le malheur pourtant n’est pas enco-

contraire, quel pli dépressif la spécia-' re en ce que ces lectures soient dé-
lisatlon systématique laisse dans: le | laissées. if est surtout dans cc phéno-
cerveau et quel particulier tour d’es-; méne déprimant que le lecteur haitien
prit en résulte. Bien savoir une cho-| se désintéresse de tout ce qui peut
reste Pas d’etre ignorant sur le|contribuer 4 son élévation intellec-
ste. A . .
C'est Pévidence de ces vérités qui tuelle et morale
a créé le remarquable mouvement de s
vulgirisation ct de popularisation des! Nous sommes arrivés A un point de
conuaissances scientiflyues : NOUS %a-)celte question o& nous pouvons donc
vons bien que !’Astronomie populaire dire hardiment que notre société ne
de Flammario; n'a pas é'é6 écrit pour !e: progresse ni ne sa s’éléve parce que
Pere Schérer ni pour le Frere Constan-i dans son sein, il existe trop d’igno-
tin, mais b's pour ceux qui enten, rants, c’est-A-dire de gens ne sachant
dent acqucévir des notions précises' pas lire ni écrire ;
d@astronomie, sans prétendre pour; Le nombre restreint de ceux qui
cela devenir astronomes. lisent ne lisent pas pour s’instruire et
Pourquoi donc, apres cela, notre/se laissent ainsi en imposer_ par les
esprit devrait-il s’accoutumer 4 n’ap-; fats et les exploitants professionnels.
profondir qulun ordre de couanais- L’unique reméde a un pareil état de
sances ¢xclusif? Ge nest pas nous .noses est 12 suivant: le développe-
que l'on trouvera jamais préposés 4/ ment du tempérament _particulariste
la défense d'un pareil systeme, ators qui, en @bligeant l’individu 4 ne comp-
qae, 2 eo poiut de vue et en. thes? i vor que sur soi, aura pour effet de l’as-
générale, nous sommes plutot partl- i treindre 4 travailler 4 l’accroissement
sans de Pcien iue que deta profondcur. de sa valeur individuelle, de facon a
Pei bien dit cn these générale Cte) jomander a sa supériorité personnelle
ne consie:cg pas locas particulier OUt1, Coeret de distancer ceux gue ta ri-
des préeorcatpauions professions-lles} vaiiié et la concurrence d32 plus en
peuvent inmervenir dans la question. plus apres joltent sur son passage et
* ct au travers de sa route.

~
Ceci dit, il faat resonnaitie que le
lecteur haitien nest guerre porte vers
lag lectures utiles ct quail est avant
tout et surtout us lecteur de fits di-
vers. Il est pourtant aussi utile d’aug-



*





crie & son tour assez emphatiquement
la Coss'itution.» Or, les lois sont com-
plexes et les légistes eux-memes pren-
nent un plaisir intéressé a augmeuter
lour inextricabilité. C'est la seule fa-

cas ynaissance e de se , :
menter ses connaissances que con, étant donné le caractiéve péremp-
Oe ivent on tous points le systtme tyire dla prescription constitution-
uiv 2 RYH

nelle, d’expliquer comment, dans une
sociats suiurés d’avocats, tant de
gens s2 trouvent cignorer la loi.»

[i fat un tamps ott, en France, les
questions financiéres étaient monopo-
liséss par ceux qui étaient qualifiés
pour traiter les «affaires d’Etat ». Plus
récemment, ilen était ainsi des ques-
tions internationales et les affaires
les plus importantes se contractaient
sans aucun souci de la ratification pu-
blique.

que nous combattons, ce lecteur lais-
se aux historiens le soin de lire les
articies qui présentent un interct his-
torique, aux diplomates celui de s in-
téresser aux questionsint-raationales,
aux financiers et aux écoromistes cc-
lui de comprendre leg eécrits ie cet
ordre. Et comme il y a moins d histo-
riens, moins de diplomates, moins de
financiers et d’économistes, et meme
moins de tout cela réuni, que de gens
ui ne sont rien de cela et qui sé
contentent d‘avoir une occupation

[ sa culture sur une yrande échelle.

autrement nest pas tant le progres in-
tellectuel que le sentiment véritié que
ees sortes d'affaires regardent tout lo
monde, Ceux quiine veulent pas que
ces alfiires les regardent, ou qui ne
veulent pas regarder ces affaires,— ce
qui revient au meme —, vont incons-
clement merossir te chitfre des igno-
rants et, par conséquent, fortitfient le
pouvoir des exploitants: VPaccroisse-
inent entre ces deux termes est so-
lidaire.

La vulgarisation et observance des
regles de hygiene restreignentl’action
et le pouvoir des nédecins et des phar-
maciens qui, somme toute et en gé-
néral, vivent de notre impltévoyance.
Inous est tout aussi facile d’éviter
Vavocat en réyvlant nos affaires avec
probité et ponctualité.

‘AIDS DIVERS

Les Industries

Les industries d’Hiiti sont principale-
ment agricoles. Le café, qui y est cultivd
ctaut de qualité excellente, mais le droit
dexportation est considérable et empéche
La cul-
ture du cacao et du coton angmente cons-
tamment et on importe des Etats-Unis des
machines pour éyrener et presser le coton.
La production du sucre a augmenté peu a
peu et on produit une qualité moyenne de



«Nul n’est censé ignorer la loi », 8’6-| cassonnade pour la consommation natio-

nale qui se vend environ 8 cents. Ia livre.
Ii est guelquetois difficile de faire face A la
demande de ce produit et il n’y a pas enco-
re de raffinerie pour les qualités supérieures
de sucre blanc. Il ya quatre établissements
pour fabriquer le sucre et toutes les machi-
nes dont on se sert sont d’origine nord-
américaine. On acommencé A cultiver la
pite ( agave amé¢ricain ) ou chanvre et on
y aassez bien réussi. La culture du tabac
augmente épalement. On exploite avec
profit une fabrique de cigares et cigarettes
et on fabrique du savonet des bougies
ainsi que des allumettes. On distille le
rhum et autres Spiritueux, maison n’er
exporte pas.

$s ressources du pays sont considéra-
bles, mais jusqu’ici elles sont restées inex-
ploitées. On trouve en quantités suffisan-

e qui fait qu'il en est aujourd’huijtes pour l’exploitation— l’or, lazgent, le



Full Text


4" ANNEE, Ne 129

PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 3 SEPTEMBRE 1907.



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ABONNEMENTS :

pak MOIS Une Gourde vD’avANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER:

Frais de poste en sus.

ore mee





(yansetdivhaalghpyhanpateniagsatiimumeenpehsaeetenne ini dene tee ae

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QUOTIDIEN





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SS

REDACTION-ADMINISTRATION
4S, RUE KOUX, 45. i

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De ee ce

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance



Les raanuscrits insérés ou non De sont pas remis.





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal. s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



Nous avons essayé de bien établir
fautre jour que la population hattren-
m, ane considérer que la proportion
és personnes qui savent live, est en-
cre profondément enténébrée dans
ignorance. Un de mes Iecteurs a
bien voulu me faire part de son appro-
bation & Péyard de larticle en ques-
ton en renforcant ma manitre de voir
de observation suivante. Fn tenant
compte de la densité de la popu.
ton d’Haiti, il y a, au point de vue in-
Wilectuel, recul plutot que progres,
la progression numérique des gens
fui savent lire n’ayant pas suivi celle

la population.

Jecrois, pour ma_ part, lobserva-
lion trés-juste et il y aurait intéret a
Yor produire, par ceux qui ne la par-
lgeraient pas, les faits impliyuant
Contradiction.

a attendant, il serait bon de con-
Sidérer sous une nouvelle face la ques-
‘eo intellectuciie et d’examiner un
ee la matiére courante qui aliment>

“sprit de ceux qui lisent.

Eu! bien, le lecteur haitien n'est
Ktacralement pas exposé &des indi-
suas, au point de vue de Valimer-
ation lestractive, et je demeure veci-
blement stupéfait d’avoir lu sous 1:
Pume d’un j-une publiciste que «100s
"sons & LVuniversalité », eu préten-
dant étre 4la fois « financier, écoiu0-
mat diplomate, littérateur, histo-
toi ®;Ce qui me paraftrait plutot de-
it étre un bien qu’un mal.
to § adversaires de l’universalisa-
ten des connaissances oussent,
tee eee Sans s’en douter. au mépris

lectures spéciales, et je ne vois
tlle P quel profit commun peut ré-
ene 0 Ssystéme d'aprés lequel
te @histoire, pour prendre un
Mr gas’ ne devrait étre gotlée que
hlator qui se destinent 4 la scien-
he nar cae, un arlicle économique
tom ceux qui visent a devenir éco-
mee intaeewc® débats te la confé-
tore len Craationale de ia Haye ou en-
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ne “leer ou de celle de Drago,

“ha latetes

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onale.

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ae SS EE OO ne ns ee

POUR CEUX QUI LISENT

ae a ee ee oe a

| quelconque pour leur assurer le pain
quotidicn, il arrive que la lecture de
un quelconque de ces ordres d’arti-
cles est désertée par la grande masse
des lecteurs.

Les éducateurs séricux savent, 2u{ Le malheur pourtant n’est pas enco-

contraire, quel pli dépressif la spécia-' re en ce que ces lectures soient dé-
lisatlon systématique laisse dans: le | laissées. if est surtout dans cc phéno-
cerveau et quel particulier tour d’es-; méne déprimant que le lecteur haitien
prit en résulte. Bien savoir une cho-| se désintéresse de tout ce qui peut
reste Pas d’etre ignorant sur le|contribuer 4 son élévation intellec-
ste. A . .
C'est Pévidence de ces vérités qui tuelle et morale
a créé le remarquable mouvement de s
vulgirisation ct de popularisation des! Nous sommes arrivés A un point de
conuaissances scientiflyues : NOUS %a-)celte question o& nous pouvons donc
vons bien que !’Astronomie populaire dire hardiment que notre société ne
de Flammario; n'a pas é'é6 écrit pour !e: progresse ni ne sa s’éléve parce que
Pere Schérer ni pour le Frere Constan-i dans son sein, il existe trop d’igno-
tin, mais b's pour ceux qui enten, rants, c’est-A-dire de gens ne sachant
dent acqucévir des notions précises' pas lire ni écrire ;
d@astronomie, sans prétendre pour; Le nombre restreint de ceux qui
cela devenir astronomes. lisent ne lisent pas pour s’instruire et
Pourquoi donc, apres cela, notre/se laissent ainsi en imposer_ par les
esprit devrait-il s’accoutumer 4 n’ap-; fats et les exploitants professionnels.
profondir qulun ordre de couanais- L’unique reméde a un pareil état de
sances ¢xclusif? Ge nest pas nous .noses est 12 suivant: le développe-
que l'on trouvera jamais préposés 4/ ment du tempérament _particulariste
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qae, 2 eo poiut de vue et en. thes? i vor que sur soi, aura pour effet de l’as-
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sans de Pcien iue que deta profondcur. de sa valeur individuelle, de facon a
Pei bien dit cn these générale Cte) jomander a sa supériorité personnelle
ne consie:cg pas locas particulier OUt1, Coeret de distancer ceux gue ta ri-
des préeorcatpauions professions-lles} vaiiié et la concurrence d32 plus en
peuvent inmervenir dans la question. plus apres joltent sur son passage et
* ct au travers de sa route.

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Ceci dit, il faat resonnaitie que le
lecteur haitien nest guerre porte vers
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tout et surtout us lecteur de fits di-
vers. Il est pourtant aussi utile d’aug-



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plexes et les légistes eux-memes pren-
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Oe ivent on tous points le systtme tyire dla prescription constitution-
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gens s2 trouvent cignorer la loi.»

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sans aucun souci de la ratification pu-
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néral, vivent de notre impltévoyance.
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Vavocat en réyvlant nos affaires avec
probité et ponctualité.

‘AIDS DIVERS

Les Industries

Les industries d’Hiiti sont principale-
ment agricoles. Le café, qui y est cultivd
ctaut de qualité excellente, mais le droit
dexportation est considérable et empéche
La cul-
ture du cacao et du coton angmente cons-
tamment et on importe des Etats-Unis des
machines pour éyrener et presser le coton.
La production du sucre a augmenté peu a
peu et on produit une qualité moyenne de



«Nul n’est censé ignorer la loi », 8’6-| cassonnade pour la consommation natio-

nale qui se vend environ 8 cents. Ia livre.
Ii est guelquetois difficile de faire face A la
demande de ce produit et il n’y a pas enco-
re de raffinerie pour les qualités supérieures
de sucre blanc. Il ya quatre établissements
pour fabriquer le sucre et toutes les machi-
nes dont on se sert sont d’origine nord-
américaine. On acommencé A cultiver la
pite ( agave amé¢ricain ) ou chanvre et on
y aassez bien réussi. La culture du tabac
augmente épalement. On exploite avec
profit une fabrique de cigares et cigarettes
et on fabrique du savonet des bougies
ainsi que des allumettes. On distille le
rhum et autres Spiritueux, maison n’er
exporte pas.

$s ressources du pays sont considéra-
bles, mais jusqu’ici elles sont restées inex-
ploitées. On trouve en quantités suffisan-

e qui fait qu'il en est aujourd’huijtes pour l’exploitation— l’or, lazgent, le