4n ANNEE, N« 126
PORT-AU-PRINCE (nait1)
VENDREDI, 30 AOUT 1907.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D'AVANCE
DE&PaARTEMENTS & ETRANGER
Frais de poste en sus.
ee ee eee eS
DIRECTEUR:
Clément Magloire, :
ce ED ao = pee
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REDACTION-ADMINISTRATION |
45, RUE ROUX, 45.
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Se ee ee ee ee
= —
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
—>ae
Les manuscrits insérés ou nom ne eooct pas remis.
—- —_———..
———
—
Pour tout ca qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Madame ¥" Belmour Lépine
Tine "Youchante Manifestation.
~—
Cest ce matin qu’a eu lieu, Ala Cathé-
dale, un service tunébre en meémoire de}
Mae Belmour Lépine, et sur Vinitiative'
és anciennes éléves de l'Institution Mon:- '
Camel. A issue de la cdérémonie, ’as- j
sace s'est rendue processionnellement !
Cimeti¢re extéricur, accomplissant
wtoochant et pieux pélerinage au tombeau |
&h regrettée défante.
Nous aurions voulu, a l'occasion de cet-
e manifestation, et 4 cette place ou les
es d’enseignement et d’éducaiion som
mitées souvent et avec une predilection
emarquable, dire un mot de la vie de
me Belmour Lépine, de fagon 4 mar-
le souvenir de cette existence faite de
loureuses expdriences et de dévoue-
ment,
‘Tout le monde sait déj’ que ce dévoue-
ment s'est exercé sans aucun profit et que
add accorder ane rente de Cent gour-
d cette femme qui, apres s’étre dépen-
durant 60 ans en faveur de la jeunesse
Sminine de son pays, connut les angois-
de lz misére et de la pauvreté. Cette
Matedtait viagére, mais une supréme d¢-
du sort voulut qu'elle n’en put jouir
Be trois années et alors que la vie com-
t 4 la quitter.
lame Lépine est, comme tant d’autres
Me victime de notre état social et nous
nS tous, par ces exemples douloureu-
ment ddifiants, les vices d'une formation
le depuis assez longtemps dénoncée.
ite en d’autres milieux, l’ceuvre de
femme edt é1¢ impérissable et fécon-
Iestitation Mont-Carmei, élevée sur
alables fondations, edt été prospére
aartolé de gloire la digne et simple
mee de I’nstiturrice.
been pas une démonstration noyvelle
*¢ vérité que, en faisant tous abnéga-
nos devoirs et en nous en déchar-
sar le compte de la communauté,
sommes expos¢s, quand il arrrive que
unauté elle-méme se érobe, 4
assister A bien des injustices 7
Si
®
Léodile Delaunay n uit &
en 1837. Emmenée 4 Aquin ©
-_———
dés age de deux ans, c’est 14, dans la
f-mille du général Etienne Solages, qu’elle
passa les premicres années de sa jeunesse ;
le général lui servit de pére ct une tante
lui tint lieu de mere. Ces détails sont con-
firmés par une notice autobiographique ou
anst elle dit, avec cette simpricité de lingage
qui la caractérisait :
« C’est A Aquin que je fis mes faibles
études sous la direction de M.J. Bance.
En 1Sy4. je dus quitter les classes 4 cause
des troubles politiques, et c’est cette meme
année que, tprés avoir eu le malheur de
perdre mon oncle, je fus foreée de retour-
ner A Port-au-Prince ou se trouvaient quel-
ques-uns de nos parents.
«M. Bance auitta Aquin apres les événe-
menis qui marquérent cette annce 1844
et vint s’c:ablir 4 Miragoane ou il fonda une
nouvelle institution de gargons. Ce fut a
cette occision qu'il nous témoigna un ve-
ritable inierét cn proposant 4 ma_ tante,
aprés la mort de son frére qui constituait
sou seu! soutien, de venir s’établir a Mi-
razoane ou j'aurais A partager avec lui la
direction d'une institution de demoiselles
dont il projetait la création.
« Malgré mon jeune 4ge, ( la future
institutrice n’avait alors que dix-sept ans,)
ma tante accepta pour moi la _ proposition
de M. Bance et nous nous rendimes 4 Mi-
ragoane.»
« Quelques mois s’étaient 4 peine écoulés
ve M. Bance, nommé directeur du Lycee
des Cayes. fut obligé de partir, laissant
Vétablissement en voie de prospériré. Tl
me donna le conseil d’en continuer seule
1a direction et l’administration ; ce que je
fis, encouragée par la confiance des fa-
milles de Miragoane. Nous restimes six
années dans cette ville...»
®
» #8
Dans la vie de la femme, le mariage est
toujours une solution, en ce qu il impri-
me désormais une direction détermi ée a
sa fonction sociale. Faire des entants et
les élever, telle est la part légitime qui re-
vient ala femme dans auvre de l’amé
nagement des torces sociales.
Mariée A Port-au-Prince on 1860 et a4
lage de 33 ans, Madame Belmour Lépine
ne connut pas les joies de la maternite
son rove etait done décidement d'clever les
enfants et c'est vers cette ceuvre qu’elle
se tournadécidément apres la mort de
son mari, survenue six ans apres leur
mariage.
Cette union lui créa de nouvelles char-
ges en lui laissant cing enfants adoptits,
dont deux gargons et trois filles apparte
nant a la famille de son mari.
Rue du Feuple, elle ouvrit, sous la pré-
sidence de Geffrard, une modeste école
qui, s’agrandissant progressivement, fut
transférée rue des Fronts Forts, puis rue
Pavée, ou elle disparut dans incendie
qui porte dans l'histoire fe nom de cette
rue ainsi que |? souvenir des lugubres ¢-
vénements de l'année 1879. L’établisse-
ment se réfugia de nouveau dans ta rue du
Peupic, Maison de Madame Leon Deyoie,
puis il fut transtéré dans la rue Républicaine
ou. le méme deésastre I'attendait.
C’est apres ce second incendie que I'Ins-
titution Mont-Cirmel fut instailée rue des
Miracies ou se trouve actuellement le Pen-
sionnat national de demoiselles .
Ce local fut le theatre d'une sctne = ré-
confortante au cours de Jaqgucile “une mé-
daille d’or fut remise, le 27 Décembre
1893, Ala distinguée institutrice par ses
anciennes éléves, devant des représentants
les plus autorisés de l'Unstruction Publique
even présence de Monseigneur Toni, Arche.
véque dePort-au-Prince et Légat du Pape.
Aprés trente sept ans d’un labsur sacer-
dotal, c’est 13 le plus marguant souvenir
d encouragement qui soit resté attaché au
nom de la fondatricedeI’Intitution Mont Car-
mel et il aémané de ses anciennes ¢l¢eves
que toujours elle a considérées comme ses
enfants. La manifestation de ce matin a
été inspirée par le méme sentiment de pieu-
se et filiale reconnaissance, et, A ce titre,
elle mérite d’étre particuliérement notée..
Mais un témoignage plus fécondant reste
i éslore: il consistera, il faut Vespérer,
dans la continuation de l’ceuvre d’éducation
et d'instruction fondée par Madame _ Bel-
mour Lépine, mais dans des_ conditions
nouvelles qui, en se fortifiant des vivifian-
tes idées qui constituent notre programme,
asssureront au nouvel établissement Mont-
Carmel une vie durable et 4 Ja figure dis-
parue un impérissable souvenir.
L‘EUV RE
M Edmond Demolins
M. E:ddmoud Demolins, dont on an-
novegait samedi dernier la mort soudai-
he, tait une des physionomies les
was origaniles et ounides csprits les
plus Vigoureax de notre évoque, Formé
tPecote de Le Play et de son continua-
teur Henri de Tourville, il a été pen-
dant teente ans le champion et le pro-
pagateur da fa science sociale fondée
parces muaitres. Tout le monde alu, il
yu quelques années, son volume: A
quoi lient la supérivrité des Anglos-Sa-
rons >? qui eut un succes retentissant.
Mets Poasavere qevil laisse aprés lui est
considérable ct vari’e. Tout jeune, M.
Kedinoul Démolins s'‘était) adonne aux
études historiques et il publia, dés 1874
nn volume aujourd’hui introuvable sur
Le Mouvement communal au moyen-dge
Quelques anuées plas tard, il donnait
une flistoire de France en 4 volumes,
congue sur un plan des plus heureux,
quail résumait ainst > «Grouper Jes faits
parte procédé deleéecole philosophique
et les exposer par le procédé de l’école
narrative. » Deja, dans cet ouvrage se
mnanifestaient les qualités «dle clarté lim-
pide, d’ordonaancement méthodique et
de relief qui furent la caractéristique
du talent de Demolins.
A partirde 1830, la science sociale
dJevint Pobjet exclusif de ses préoccu-
p2lions, de sexs effurts et de ses travaux.
A cette é;oque, Frédéric Le Play con-
fia au jeune écrivain dont-il appréciait
hautement la valeur la fondation et la
direction de la Revue Ja Réforme sociale.
En méme temps, Henri de Tourville
jetait les bases d’un enseignement mé-
thodique de la science sociale et bien-
t6t Edmond Demolins inaugura, dans
les salles de la Société de Géographie,
ses cours de science sociale oi se pres-
suit une élite intellectuelle, attirée par
la nouveauté du sujet traite et retenue
tant par la fécondité de la méthude ea-
fosce que par la personnalité du jeune
maitre.
Le développement de cet enseitne-
ment sous.la puiseanteinitiative d’Hen-
ride Tourville ramenail les disciples
de Le Play 4 Vidée premicre de ses tra-
vaux. La détermination précise d’unc
méthode scientifique d’observation des
sociétés humuines prenait le pas sur les
applications immediates des conclu-
sions déja formulées. I.a science sociale
devenait la préoccupation dominante
des jeunes hommesgroupés plus etroite-
ment depuis la mort de Le Play autour
@’Henri de Tourville et d’ Edmond De-
molins
Cette évolution se precisa en 1886 par
la création de la Kevue la Science sociale
a laquelle Demolins se consacra depuis
Iors sans _ réserve. Les innombrables
études qu'il y publia avee une infatiga-
ble urdeur devinrent le g + rme des ou-
vrages qu’il donna dans la suite et dont
quelques-uns lui acquirent une réputa-
tion universelle. Le premier et le plus
célébre de cette seconde série fut le
valume fameux : A quoi tient la supé-
rioritédes Anglo Sarons) qui atteignit
prymptement Vingt-six éditions, qui fut
‘objet de controverses passionnces,
mais qui aflirma aux yeux de tous le
talent de premier ordre de son auteur,
A la suite de ce volume, il publia suc-
cessivement : Les Francais daujour-
dhui, Les Grandes Routes des Peuples.
Comment la Route crée le Type social,
A-t-on intérét a semparer du Powvoir ?
Les titres, &@ eux seuls, montrent la va- |
rieté d’applications auxquelles Demo-
ins faisait servir la science sociale.
Mais, dans l’énumération de ses ou-
vrage ilen est un qui mérited’étre mis a
part, parcequ’ll fut moins un
qu’un programme el que I’écrivain con-
vaincu entreprit) bientot lui-méme la
réalisation du programme qui s’y lrou-
vail trace.
Le livre s’appelait L’Educalion nou. |
les méthodes pédagogiques sc trahit de
mille maniéres et, en dispiuraissant, Ed-
mond Demolins laisse le souvenir d'un
réformateur de Péducation frangaise,
en méme temps que d’un miuitre écri-
vain.
( Journal des Débats )
—— oo
———_—_—_———"
PAILS DIBRS
RENSEBIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MAHKTIAL
Jecpr 29 Aout
Birométre A midi 762,6
winimumn 20,8
| Tompérature) sna 33,8
| Moyenne diurne de la température 26,6
Le ciela cétéfcouvert depuis 2 haz h
| du soir, et trés-nuageux pour le reste du -
| jour.
Pluie d’orage vers 2 h, marquant au plu-
-viometre gy S$ millimétres.—
Le Larom¢tre est monte.
J. SCHERER
Service du Contentieux
Nous avons consacré un récent entrefi-
livre ler ace service, qu’une décision adminis-
i trative a transférée de la Banque au service
i ' t
wénéral de la Recette et de la Dépense.
Noussommes heureux de noter que jus-
jqu'ici il se distingue par la régularité et la
clarté dans la tenue des comptes. Il faut
velle. It disait la nécessité de transfor- espérer. que cet henreux état de choscs
mer les méthodes routiii¢res de notre) con:inuera et il n’en saurait étre autrement
éducation frangaise, de préparer les jeu-) @un service confié Alesprit d’ordre et de
nes générations en vue du devoir de
demain et non selon leshabitudes d’hier,
de les former aux luttes de la vie mo-
derne, de « bien les armer pour la vie.»
La réalisation du programme fut la
création de I’Ecole des Roches. Avec
une hardiesse gq ti effrayait ses meilleurs
amis, soutenu par la collaboration ef-
fective de la femme supérieure qu'il
avait associée 4 sa vie, Edmond De-
molins constitua, de toutes pieces, sur
un plan enticrement nouveau, sans au-
tre appui que celui de quelques lec-
teurs séduits par la puissante origina-
lité de son livre, une école qui recrala
dés la premiére année de sa fondation,
une centaine de jeunes enfants. Pen-
dant quatre années, Mr et Mme Demo-
lins traversérent une période véritable-
ment héroique, surmontant les difticul-
tés matérielles d’une installation 4 créer
en pleine cainpagne, choisissant un a
un les mafitres de I’Ecole auxquels il
fallait enseigner le métier noaveau
qu’ils ignoraient. I! ne s’agissait pas,
en effet, de faire appel 4 des hommes
d’expérience déja déformés par le pli
rofessionnel ; il fallait découvrir des
ommes et des femmes de haute valeur
intellectuelle et morale, d’un dévoue-
ment absolu a la cause de I’école nou-
velle, possédant les qualités éducatrices
requiscs mais les possédant en germe seu-
lement. Ii fallait découvrir les personna-
lités capables de s’associer 4 Vintention
du fond..teur et de la faire passer dans
la pratique.
ujouru’hui, aprés sept ans d’exis-
tence, I’Ecole des Roches, en pleine
prospérité, ne désarme pas les criti-
qe s’impose a l’attention de
lee éducateurs. Son influence sur
probité de M. J. C. Pressoir.
Beauconp de lecteurs se sont empressés,
aprés notre entrefilet, de nous t¢moigner
leur satisfaction d’avoir mis le Bureau de la
Recette et de la Dépense en garde contre
le chaos qui a toujours été, a la Banque,
la caractéristique de ce service.
Déces
Nous apprenons la mort de ACadame Vve
Myrthil Rodolphe, née Marie Rose Lucia
Desr. cues, décédée hier A une heure.
Les funérailles auront lieu cet aprés-midi
4 3 heures précises.
Le convoi partira de la maison mortuai-
re, sise Rue du Centre, N° 242, pour se
rendre 4 l’Ezlise Sainte-Anne.
Nos meilleures condoléances aux parents
de la défunte.
Départ
Hier soir est parti le steamer « Gracia »
avec les passagers suivants: pour :
Saint-Marc.— M. et Mme Marcelin,
Mme Morisset et enfant, Melle Morisset,
B. Danache, Mme J. Laraque, Melle Tous-
sarnt, L. Broward, H. Vallorge, Mme Th.
Lestage, D. Kattan.
Mragodne.— Margron.
Cayes.— M. et Mme Labastille, Séna-
teurs M. Morisset et P. Pavlin, Mme Pétion
Pierre André, Fray, Chenet, Abraham, An-
toine Télémaque, Douyon, A. Ferrer et
bébé, E. Bénddict, deux soeurs.
Nyw- Yorck.— S. Roque.
Mariage
Hier matin, a été célébré 4 Ste-Anne le
mariage de M. Emile Fortuné, officier d’or-
donnance du Ministre de la Guerre, avec
Melle Iricia G. Léonard.
Les époux ont été conduits 4 l'autel par
le général Cyriaque Célestin et la dame
'
|
!
|
i
|
|
i
Emma Dorcé, nce Boco. Les qutteurs et
quéteuses ctaicnt MM. Joseph Rosemond,
Délinois fils, Melles Lamercie Rose et Ma-
ria Léonard. Réception des plus cordiales
chez les ¢poux A. F. G. Boco.
Remarqué Messicurs Robert David, A.
Dyer, Memnon aing, Jules et Chrisostome
Rosemond, S. Guillaume, D. Myrtil, etc.
Nos compliments aux nouveaux ¢poux.
Un Ami.
Messe de Requiem
Mr et Mone DalbéSmar Jn-Joseph ct leurs
enfants, Mr et Mme Alphonse Ja-Josph fe-
ront chanter 3 la Cathédrale, le lundi, 2
septembre prechaia, 2 6 heures 1/2 du
matin, un Service solennel de Bout de Van
pour le repos de lame de leur regretté
Louis Jian -JOsepit.
Aucune Invitation spéciale mayant ete
multe. les amis sont pri¢s de considérer le
Pe Syne en tenant lieu.
Naissance
accouched
Madame Escne Duout a hter
soir Vune vosie fille.
La mere et enfant se portent bien.
‘Tous nos complimentsaux ¢poux Dugue ,
ret meilleurs vecax au bebe.
7 .
t y
ae dk
vre perdu
Hace perda sur la route de Pévion- |
Ville le “ome rt de la Geographic Univer-
selle de Maite-Brun.
Pritre de le rapporter aux bureaux du
journal, contre récOmpense.
La derniére Etape
On trouvera la brochure de Felix Viard |
Hommage & Oswald Durand, Chez Madame
VveEmmanucel Mont-Rosier.
Rue du Centre, No 107
Prix : P. 1.25
Fermeture de la malle
Les'dépéches pour New-York et | Europe
par le sis «@ Prins Frederick Hendrick »
seront fermées demain samed?, 31 du cou-
rant 4 4 heures précises du soir‘
Se ee 8 ne
Nouvelles Blrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Le Sultan est-il assassiné ’
LONDRE 23.— Lecorrespondant de la
« Tribune » a Tanger télégraphie sous
tonte réserve cue le bruit court que
le Sultan Adubul-Azziz a été assussi-
né dans son Palais a Fez.
Une déclaration de M. Clémenceau
Panis 23.— Fn annongant lattitude
du gouvernement snr la sitastion ma-
rocaine, M. Clémenceau, Président da
Conseil, a déclaré aujourd’hui que le
général Drude aurait toutes les trou-
pes nécessaires 4 la mission dont il
est chargé.
A Casablanca
CASABLANCA 28.— Il est propable
qu’une colonne de troupes sera _ trés
prochainement dirigée sur Tuddet
dont les arabes se scrvent comme
point de de concentration. De Il’artille-
rie de montagne et de nombreux mu-
lets sont débarqués ence moment.
La police de la ville a été renforcée
de nombreux détectives algériens.
Une gréve terminée
ANVERS 28.— La gréve des ouvriers
des docks s’est terminée aujourd’ hui:
les _ Brévistes ont decidé de reprendre
e travail & l’ancien tarifde cin
er jour. qfrancs
| plet
| ré
Peste bubonique
SAN-FRANCISCO 29.— Nen,ic
Juin, on a découvert 18 cade es
buboniquedont7 ont été mortals
autorités fédérales ont envoyéuq
decin de marine ici et font pacgeg
sérieuse inspection & bord ges tae
res caboteurs par les ofhicicrs de *
rantaine. 1a
Un criminel gracié
Tokio 29.— Koyama, japonais qq
attaqua et blessa_Li-Hung. ‘
Shimonosc ki, en 1895,pendant les 9
gociations sino-japonaises, qui
condamné a la prison perpétuelle
été gracié hier.
L’Escadre Américaine dans le
Pacifique.
Tokio 28.— Tont en ne voyant rig
de suspect dans la prochaine croigidg
de Pescadre américaine daus le Pag
'figue, le «Mainichi» dit que le senti.
linent de faiblesse que prouvent le
‘Etats Unis sur leurs cotes da Paeif-
rity est di a la crainte de certaing
éventualités; en d’autres mots, Am
rique s‘imagine qu’une autre puis
suncve est son ennemie. Quoique ces
manceuvres n’inspirent aucune i
‘tude an Javon, celui-ci doit en suivre
de pres les résultats.
Les Présidents Roosvelt et Diaz,
WAKHINGTON 23.— M. Adee, faisant
fonction de Secrétaive d’Etat, a @
aujourd'hui étre autorisé & annone@
que le Président Roosvelt et le Préé
dent Diaz du Mexique sont en com
accord en ce gui concerne l'aw
de Amérique Centrale et pour
uiement des différends existant @&
tre les cing Républiques qui ¢e pet
tagent ce territoire.
Les maures attaquent
Panis 29.— Hier, les Maures at
quérent le camp des alliés & Ga
blanca, mais furent repoussés ;
est calme daus les autres ports.
Un télégrnmme in portant
Loxpres 29.— Un télégramme @
Tanger & « VExchange Tel ’
annonce gue Mazagran s’est soumis4
Moulai-Hafig et que Saffi et Mogador
supprétent a suivre cet exemple. Des
troupes imvortantes envoyées
les tribus dus Kmas désertent @
grand nombre, le gouvernemem
pouvant pas les payer, le reste s
troupes a été rappelé a Fez.
L’idée de livrer Raisouli est s™
donnée.
Notre confrére l'ABEILLE 4s Jeet
consacre les lignes suivantes nine
gretté agent Dr PERPIGNAND LAR
TANT. -
Nous les reproduisons comme «A
vel hommage au cher disparu.
Un GRAND MALBEUR
IL est de ces immenses douleurs, He?
grands walheurs tellement inattenâ„¢)
surprenants, qu’ils jettent les socien’s m
la plus compléte consternation. — Alos
tre faible humanité n’a d’autre ee
pour exprimer sa douleur et ses. P a
que des larmes et de longs Bemis
Telle est la mort de notre regrett
le Dr Perpignand Lafontant, qu!
disparaitre jeudi dernier dans s4 430 “
emportant avec lui les regrets unanir te
la population qu’il a tant aimee, a bie
mait aussi beaucoup ect qui le lu! be
prouvé par les cris déchirants ahaa é
tous les coeurs, sar le parcours du ¢
de la maison mortuaire au cimetiere. a
Parfait gentilhomme, coâ„¢
nie
ent df
)
efagnes, d'un commerce agréable, hom-
fort et vigoureux, plein de santé hier
dcore, notre ami le Dr Perpignand Lafon-
meurt | — Il emporte avec lui bien
des affections, si brusquement brisées, CONTRE=AVIS
us regrets amers, regrets éternels seuls; Le S/S« PRINS FREDE'iIK
ent, car nous sommes impuis-/ HENDRIK » est attendu dui sud
gats pont changer les décrets de la Provi-| et de Saint-Mare samedi aprés-mi-
— ai 31 courant, pour continuer dan=
Une affluence nombreuse a accompagué ila soirée directement pour Niw-
le regretté ami 4sa derniére demeure.— | York.
LeGénéral Berrouct, Commanrdant de I’Ar-
wadissement. Mr Al. Craan, Magistrat
Communal, Mr Madsen, Consul de la Ré-
oblique Dominicaine, et d’autres étrangeérs,
A
LIGNE HOLLANDA'SE
C7
Port-au-Prince, le 30 Aoat 1907.
GERLACH & C°, AGENTs.
Voulez-vous des soutiers éléganis,
solides, fabriqués avec toutes les re-
gles*de l’art?
Allez chez
Alphonse di Guglielmo
167, GRAND’RcE, 167.
Le cordonnier du high life,
svocat du Barreau de cette ville, en depo- Le Roide la Chaussure, dont les,
sat sur la tosse une Couronne au nom des travaux appréviés sont siinpiment |
amis du défunt, prononga une touchante , des merveilles,
dlocution qui exprima, entermes émus, les |
regrets de lepopulation. Nous regrettons de |
ve pouvoir la reproduire, ayint été ense- .
utorités administratives et judiciaires,
beaucoup de notabilités, tout le monde
svait tenu 4 rendre un dernier hommage
ga défunt qui s’était attiré la sympathie
d'un si grand nombre d’amis.
Le pavillon du jury médical, la croix de
Geneve, restait en berne au si¢ge du Jury,
pendant toute la journée.
Au cimeti@re, d’abord Mc Em. Morel,
eke CES AE Os
Franciseo DESUSE
t
t
jusquau 42° lot inelusivement ;ily aura un lot
GRANDE TOMBOLA D'ETE
TIRAG=I: Dimanche, 15 Septembre 1907
A> HEURES DE L'APRES-MIDI, A L’HOTEL DE PETION-VILLE.
Liquidation d’aiticles variés et de haute nouveauté :
lin 45 lots répartis sur 300 billets
Les 42 premiers lots consistent:
Dele 9: en G6 Stéréo-Lynx, stéréoscopes d’une valeur chacun de 2 dol-
lars, avec cartes postales illustrées.
De 1) 433: en 24 Eventails-Zéphyr. Ventilateurs automécaniques 4 hé-
lices d’une valeur chacun de 3 dollars.
De 34a %42:en 9 Fdectro-Allumoirs.—
ment s'allumant électriquement par la pression d’un bouton, d’une valeur
chacun de 4 dollars.
Le 43° lot est une lampe-suspension de luxe, 4 deux fovers, a
et manchon ineandescent, d’une valeurde 14 dollars.
Le 44 lot est un gramophone 4 double usage (disques e
toutes dimensions existantes ) avec 6 cylindres et 6 disques ;
totale de 40 dollars.
Le 45° lotest un gramophone a disques,
Wine valeur totale de 70 dollars.
La répartition des lots se fera en
yazoline
t cylindres de
d'une valeur
haut modele, avec 12 disques,
commencaint par les lots inférieurs, et
par6 bulletins.
Los 3Bderniers lots supérienrs seront répartis a raison d'un lot par 16
velie dans la fosse avec le défunt.
Ensuite, Mr Ed. Rousseau, parlant au |
som du jury médical, rendit hommage au
mgretté docteur, en lui adressant un der-
sier adieu et en déposant aussi une couron-
se sur la fosse.
Le frére Thiers Lapierre, orateurde la
Loge « La Parfaite Sincérité, » remit de
aime une couronne funéraire sur le _cer-
aeil, en témoignage des regrets de la Loge
dat le défunt fut tour A tour orateur, vé-
wrable et aussi Secrétaire.
Le Dr Perpignand Lafontant occupa plu-
gears functions 4 Jacmel : Médecin en chef
de!Hopital millitaire de cette ville, il pu-
Wiait en 1895 a Paris ot il était allé para-
chever ses études médicales, l’intéressant et
wile ouvrage scientifique : Del’ Hygitne en
Haiti, si bien apprécié du public. Ancien
wofesseur au Lycée. Membre ,du Jury
médical, ancien membre de la Commuis-
Communale en 1898, dont il remplit
rn en a
#0n
ksfonctionsavec tantde dignité,et ancien
Dépuré au Corps Législatif,puisjugeau Tri-
de Commerce ; toutes ces fonctions, le
Dy Perpignand Lafontant s’en acquitta avec
et dévouement.
Nous joignons notre voix au cri général
peer lui adresser un poignant adieu.
giotel Ee ell e Vu cs
DEJEUNER DU 30 AOUT
Mipil A 2 HEURES
. Prix: G. 2.50
Melon de France glacé
Radis — Avacat
Buisson d’écrevisses
Morue sauce rémoulade
de poulet aux pommes
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Avis Important
La Commission instituée par la loi
sur l’Expropriation pour cause d’utili-
té publique a I’honneur d’informer les
intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
e l’Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
nidi.
En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités A se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, a partir de cette date.
Port-au-Prince, 5 Aout 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUR.
( JacQuEs DUROCHER.
Les Membres . FRANCOIS MATHON,
J. EuG. MAXIMILIEN.
a a ee
Demande d’expropriation
Listes des propriétaires dont Pexpropriation
est demandé par la Compagnie P. C. S.
ef quit sont invitées a présenter leurs observa-
tions & la Commission selon Tavis ci-dessus.
Savoir :
10.— Jean-Marie Charles,
Pont, km. 7. 5 de la voie.
20. — Général Joseph Moise, Carrefour-
Pont, km. 8. 0 de la voie.
30.— Arthur Bowler,
km. 9. 0 de la voie.
40.— Thélismé Jean-Frangois, Mariani
km. g. o de la voie.
50.— Héritiers Cinéas Lacroix..
( Marguerite Lavache, Port-au-Prince,)
km. 9.0 de la voie.
60.— Euphrosie Cadet ( chez Christian
Mews ) Mariani, km. 9.0 de la voie.
70.— Alluption Casimir, Port-au Prince
Km 9.0 de la voie.
80.— Villesaint Pierre, La Saline. sec-
tion Riviére froide, km. 9.0 de la voie.
9.— Louis Armand, La Saline. section
Riviére Froide km. 11.0 de 1a voic.
Carrefour-
Port-au-Prince,
?
10°.— Cénéral Petit Plaisir, La Saline,
section Riviere Froide, km. 14.0 de
‘la voie.
t10.— Deérival Pierre-Louis, section
Morne 4 Bateau, km. 17.0 de la voie.
Signé : TIPPENHAUER.
Figure aussi la propriété des dames Da-
rius Magloire, eititius Caius, Dalnéus
Jean-Baptiste, héritigres de M._ Senolte,
ayant pour représentant M. G. Boco.
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