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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00122
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 27, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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EE, N* 123
qe ANN PORT-AU-PRINCE (uaiti) MARDI, 27 AOUT 1807.
Le Matin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
— =
pened
SSS
ABONNEMENTS :
LE NUMERO 10) CENTIMES.
par MOIS Une Gourde D’AVANCE Clément Magloire,
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les maniuserits insérés ou nog oe sont pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Frais de poste en sus.
————————K—=—[{_$_—_{{—~—K&_=z——_q]_];_——>—————__— ESS
45. Rue Roux ou Bonne-Foi.
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE,
Pour‘tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
EXCURSION PEDAGOGIQUE
On assiste ensuite aux SOLE x dujeontexture et le sens des cruvras ac-
dimanche de ta maison dtu Vallon: tuelles.
dans ces soreées "AUIS nr .
HUIS Ces SOrree dit des vlan i hit ile les legons de choses sont ensei-
oe hait dee praisetions Tuminruces et lives @ partir de la 8, et elles’ sont
‘ eS projec 5 HineUses Cho Otis precisées au fur et & mesure que
DEpIE AUX MAITRES DE L) ENSEIGNEMENT
A la tete de chaque maison se trot
vent un professeur en chef quien es!
ie Directeur. une maitresse de maison
et des professeurs, de sorte que cest
f@ une veritable maison de famiuiile or
les inconvenments de linternat, arson!
Vagvlomération, lecasernement, Petre,
te red prcalcutaticn, oe tretvent vue:
évités que ceux de Vexternat, qui sont
le laisser-aller, les pertes de temps,
les courses a travers les rues ct le se-
jour matsain de la ville.
Le prix de fa pension est de 3.00)
frances par an; ilne paraitra pas exa-
gére sit fon veut bien penser que le
linge de lit de table et de toilette
est’ a la charge de l'Ecole, ainsi que
certains cours et certaines dépenses
qui wénéralement sont mis, par les
autres établissements d’enseignement.
A la charge des parents, tels que le
dessin, la musique, le chant, la gym-
nastique, le médecin, les livres et tou-
tes fournitures scolaires.
De plus, — notez-le bien — les éie-
ves de [Evole vont faire en Angleter:
re ou en Allemagne, aux frais et sous
la surveillance de Vétablissement, Un
stage de trois mois, de six mois Ou
d’un an, afin d’apprendre Aparler lan-
vlais ou l’alkemand. Le séjour dans
ces pays se fait soit dans un établisse-
ment similaire, soit dans une famille.
Voila, dans ses grandes lignes, lor.
ganisation de cette Ecole ot la vie de
famille et la vie de collége se trouvent
avantageusement associées. Disons
maintenant deux mots dela facon dont
on s’y prend pour donner 4 enfant
uneéducation «qui ne le laisse pas dé-
sarmé devant les difficultés de la vie.»
ss
Le compte rendu de Ia derniere an-
née scolaire nous entretient — je suls
ici Vordre méme du fascicule ~— d’a-
bord du séjour 4 l’étrang:r. Je lis des
lettres tres intéressantes et tres-dé-
sur le domaine des Roches se |tailiées de bonshommes de 10 4 12
per | maiso ig- lacés dans des écoles ou des fa-
* création de ns dis milles d’Angleterre ou d’Allemagne.
AlVoccasion dela mort de M. I. De-
wolins, quelques amis dont la curio-
wéet aussi l'intérét se sont trouves
misen évei! par lainention: Fonda-
far deUVEcale des Roches, qui accom-
pgneson nom, ont bien voulu m’ex-
primer le dir d’avoir une idée d’en-
wmble sur cette ecole el son oOrpani-
mation. C'est pour déférer ace désir
qe jedétache des différents prospec-
tus de I'Ecole, et particulierement
da fascicule de juillet de la Scien-
Sociale qui lui est exclusivement
consacré, les renseignements qui Sul-
vent, en appelant sur eux la plus
nde attention des péres de famille
lens que leurs moyens peuvent
Mettraeen mesure de donnerea leurs
enfants une ¢ducation pratique et mo-
e.
L’Ecole des Roches est !’applica-
ton directe du mouvement de réfor-
Me scolaire créé par la Société de
ace sociale.
- Cest une institution d’enseignement
que et moderne, suivant un pro-
me adapté 4 la nature de l’en-
et aux nécessités de l’enseigne-
Went, et qui permet aux éleves de se
Wéparer aux différents baccalauréats et
pe giandes écoles,— ou d’entrepren-
urectement l’agriculture, la colo-
mation, l'industrie ou le commerce.
Eile a été ouverte en octobre 1899.
im premizre maison, la maison du
os N, contenait juste la quantité
130 éléves qu'elle est appelée
eeevoir au maximum.
"Grice 4 affluence des demandes
Mission, la Direction de 1’Ecole
®occuper de faire construire qua-
Rouvelies maisons qui sont la Gui-
re, I’Iton, le Coteau et les
x La principale préoccupation des
fmaisateurs est, on le voit, d’éviter |
dangers de Vaggiomération et c'est
oi le développement de |’Ecole
on les commente. Ge sont de verita-!
bles petites fetes de famille oft Von:
apprend & se distrure deceiment, aj
Causer, &avoeir due maintien. On a fete |
le Mardi-vras avec un entrain familial et |
chacunatravailléason proprecostume. |
Voici maintenant te résultat de ta!
candidats de PEcole au bacealsureéat, :
iu sulk beque; le
nombre des diplomes obtenus est de
19, sur lesquels 83 avec mention.
Disons, en passant, que c’est la une
concession faite par Viecole aux neé-
cessités vénérales de Enseignement,
car esprit fondamental de [établisse-
nent est contraire a 1’etfort intellec-
tueltenté dans le but exclusif d’acqué- |
rir des parchemins. |
Dans le chapitre consacré au_ tra-
Vail classique, je releve une innova-
tirn importante dite des legons d/'essai,
des Probestunden. Le mot et la chose
sont allemands et Jlinstitution est at-
tribuée au Dr Lietz. Voici en quoi elle
consiste, nous apprend le Directeur
de Ja maison du Coteau: «A tour de
role, chacun des professeurs fait sa
classe devant ceux de ses collegues
qui veulent y assister. La classe faite,
on parle des méthodes d’enseignement,
non abstraitement et en l’air, mais en
partant de ce qu’on vi2nt de voir. Le
Directeur résume les opinions et don-
ne ta sienne.» Et M. Berthier ajoute:
«Nous jugeons_ trés-importante cette
institution; nous la rfectionerons
encore. Etle nous semble indispensa-
ble pour la formation pédagogique des
jeunes professeurs et pour l’unité des
méthodes d’enseignement 4 |’Ecolw.
Faisons notre examen de conscience :
nous y avons déja tous gagné. »
Deux conférenciers, dans le cours de
cette année scolaire, ont fait Vhistoire
de lartenracontant, dans un décor fait
de photographies, de gravures, de ta-
bleaux et de statues, la vie et l’ccuvre
des grands maitres delart. Des cau-
series musicales, appuyées de l’exécu-
tion des morceaux ies plus significa-
tifs des grands auteurs, ont exposé I'é-
volution de la musique, ainsi que la
Von arrive avx chisses supérieures
jusqua da i inclusivement.
bans cette derni¢re classe s’ensei-
azne Vhistoire grecque et le livre dont
on sesert est celui de M. Gabriel d’A-
zaimbuja, dont pai déja eu Voccasion
de direun mot. Iya une salle spé-
' préparation et de la présentation des? ojile pour Vetude de Vhistoire et de
iao@orraphiie ef eest un véritable mu-
-}pour la session de ls: sur dT can ces. at da c@aplog uo .
didats. pre-uutes, ee compose de cartes pravures, car
tes postales, journaux et revues illus-
trées, plans de villes modernes ou
antiques, tout eela prenant de la vie
et de Tanimation sous la chaude et
suvante parole du mattre.
Les sciences, le dessin sont égale-
ment Pobjet de legons intéressantes et
pratiques.
Nous avons vu que la Direction de
cole a organisé des stages a Il’étran-
yer pour l’étude des langues vivantes.
Ce n'est pas tout. Pour ceux des élé-
ves qui savent, de cette maniére, par-
ler une langue, quelques heures par
semaine sont affectées A employer
cette langue, dans les cours mémes.
Ainsi un professeur d’allemand nous
apprend que chacune des classes for-
me un tout « qui part du de sin au
tableau noir pour aboutir au chant, en
passant par la conversation, la lecture,
la lecon de grammaire, la traduction
d’une poésie apprise par coeur. Tout
cela en une heure, et tout cela trés
vivant. »
Sile le lecteur prend godta cette
promenade, nous la _ continuerons de-
gain.
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
afin qu’il y soit de suite rem
dié.
L’administration du« Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou _ autres,
que sur REGUSIMPRIMES et
signées de M. l’'Administrateur,
ee ee eee
Exposé Général
de la Situation
DEPARTEMENT DE LA GUERRE
Comme je vous le faisais remarquer
Pan dernier, Vinstruction de nos dif-
férents corps de troupes se poursuit
réepuhérement. Gontiée a des ofticiers
de carriére, Gelarrés et devoueés, elle
donne des résultats tres satisfaisants.
it en est ainsi notamment de la
Garde de S. FE. le Président de la Re-
publique, composée de soldats ar-
dents et distingués qui font aimer la
profession dex armes par leur valeur
et leurs bons exemples. Ace sujet,
nous devons rendre un hommaye mé-
rité au regretté Général Darius Hyppo-
lite, dont la rare compétence militaire
et Vinvariable dévouement provoque-
rent dutiles et heureuses innovations
dans la tiarde. Son ceuvre demeurera
et Ccontinuera, NOUS en avons Lassu-
rance a produire tes meilleurs fruits
sous ladirection
desondivne suc:
cesseur, le die fy
neral Menedlias
Alphonse.
Nous devors
encore faire tne
Pentron prapipcue
lieve des Goran te
yebes di bosthane-
won WV batanterve
GQ’ Artilierie@ et de
Clavalerbe, sud
Fesquieiles lous
avons attire vo- «
wllentlion dans
tre notre prece-
dent Exposé. Le
mou qed des oa
fait créer. celui
de se perfection
ner dans Part de
la guerre et de
former des mat-
tres pour toutes
nos troupes,
ne nous perinet
point de les pas-
ser Sous silence.
Nous croyons juste, en raison
méme du succes qu’elles réalisent, de
louer avec empressement le z:le, la
bonne volonté et le talent des officiers
instructeurs au soin de qui elles se
trouvent placeées. Déja, depuis l’ouver-
ture du présent exercice budgétaire,
le Département, utilisant les ressour-
ces que vous lui avez accordées. en-
tretient a la Capitale, au sein de la
Compagnie d’Instruction d'Artillerie
du Centenaire, un nombre déterminé
de jeunes gens appartenant A nos di-
vers arrondissements, soit deux on
trois pour chacun d’eux, suivant leur
importance. Réunissant les conditions
requises et animés d’excellentes dis-
positions, ils auront, en peu de temps,
achevé leurs études et iront se mettre
au service de leurs circonscriptions
respectives. Notre plus vif désir est
de réaliser pareillement cette mesure
pour linfanterie. Il est 4 souhaiter que
nous puissions y parvenir le plus tot.
ro
'
wy
me
AD A |
Maintenant, le Département ne pevt
s empécher d’apporter sa confirmation
officielle au témoignage d’universelle
admiration que |’on donne chaque
joar au Corps de la Musique du Pa-
ais. Ce Corps, devenu aujourd'hui si
popalaire, a acquis un degré de per-
n qui le fait justement considé-
[B—— oe
GC. CELESTIN,
Secrétaire @’Etat de la Guerre
rer comme l’une des preuves les plus
irrécusables des aptitudes transcendan-
tes de notre race. La gloire en revient
surtout & notre brillant artiste, le Gé-
ueral Occide Jeanty, qui le dirige avec
tant de distinction.
Enfin, il vous est tacile de compren-
dre la grande somme de sollicitude
dont nous entourons les corps qui
forment l’effectif général de notre ar-
inée. Quils soient dans leur canton.
nement ordinaire ou quils sorent en
garnison ala Capitale ou sur d’aultes
points duo pays qui demanudent une
surveillance plus active et plus com.
pete. iis sont tous tcaités comme doi-
ventietre les forces appelées a garan-
tiv le maintien de VPordre et de la
tran quillité publique. ten resulte que
le Département,
se conformant ala
lot sur le recru-
tement, a pris
la résolution.au-
tant que possl-
ble, dene port
laisser prolon-
eer au deta du
presence Gu sol-
dat sous les dict
preaeueN Ce ped had
aeeorde la facul-
té d’aller se re-
tremper de ses
fativnes et se d-
Veer a tra-
vaux personnels
La question
Chabulement a
laquelle nous at-
tachons unyrand
Ses
ete nécluée ail
leurs,.elle touche
de si pres la di-
gnité nationale
quelle est par-
tois agitée par
les leégislateurs
eux memes dans leurs†délibéra-
tions.C’en est assez pour que vous
compreniez avec quel souci nous en-
visageons cette partie de noire servi-
ce. ‘Tenant compte du progres de no-
tre société, nous avions,. ainsi que vous
le savez, comma: de et recu des cos-
tumes d’étoffe supérieure pour nos
troupes de toutes armes, su.vant les
modeles les plus récents adoptés par
les grandes puissances, quoique notre
commande ne soit pas encore entitre-
ment exécutée pour quelques régi-
ments de l’intérieur. Voila comment il
nous a été possible d’imprimer un ca-
chet exceptionnel 4 la solenuité du 17
Octobre 19J6, ter centenaire de la
mort de Dessalines, comme deux ans
auparavant, acelle du fer janvier 1904.
Ces deux grandes dates rappelaient
a SS
terine preserit la.
Intéret na pont)
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Pants 2>.— M. Clémenceau, arrivé
aujourd’hui 4 Paris de retour de Carls-
bad semble jouir d’une santé on ne
peut plus florissante. I] parait égale-
ment heureux de la conversation qu'il
aeue avec le roi Edouard a Marien-
bad. Les entrevues de Swinemunde,
Wilhelmshohe, Ischl,Marienbad,Sem-
mering et Nordeney sont toutes favo-
rables a la France.
La situation 4 Casanlanca
Panis 2o.— Les nouvelles recues
de Casablanca n’annoncent aucun
changement dans la situation. L’anar-
chie au Maroc ne fait qu’empirer cha-
que jour ;le chaos régne partout et
levouvernement existe que de nom.
Moulai-Afig, nouvel agitateur qui vient
d'etre nomme Sultan 4 Marrakesh, vient
de nomimer un Ministére dont un des
membres Moulai-Sidi-Mohammed, un
autre trore d’Abbul-Aziz, est mainte-
nant prisonnier de celui-ci a Fez. Le
Sultan mest meme pas stir de son en-
tourage. Lao population des villes du
ittoral est lemue en respect par la
Presehee des NaVites de ptterre. On
annonce cependent que les tiibus des
environs de Rithbat mattendent qgauie |
occasion pout retoumber sur cette ville
Les europecous mosent
rer hors dus mure.
Une nouvelie erronce
TaNGoken.— La dépeche anroneaiut
que te croiseur frargais « Dauchavia »
| avait capture un votiier allemand ma-
wicuant sous Pavidon espagnol et char
“ede contrebande de guerre, etait
ferronee, Le croiseur est etfeclivement
sarnivé hier a Panger remorquant un
~voilier allemand quik avait) capture
au large des cotes duo Maroc.— Les
allures de ce navites ayant paru sus-
pectes aucommandant du «Duchavii.»
cet ollicier vy envova quelques marins
qui v découvrirent un chargement de
tusils francais du modeéle Gras. mais
on a reconnn ensuite que ces armes
étaient destinées au
marocains et quelles devaient étre
débarquees a Mogador.
Une collisioi
PAUTRAS (Gironde ).— 10° person-
| nes ont été tuées et 25 autres biess¢es
dans une collision aujourd’huisur 1a li-
gne de Paris-Bordeau, entre un ex press
etun traindemarchandise. L’accident
a été causé par une erreur d’aiguil-
lage.
La réhabiltation des fallis.
Au Maroc.— Nouvelles diverses
PaRIs 26.— Rente 94, 60.— L’« Of-
ficiel » publie un décret portant ap-
plication aux colonies autres que la
Martinique, Guadeloupe et Réunion
de la loi du 30 Décembre 1903, modi-
fiée par celle du 31 Mars 1906, relative
trop nos origines guerriéres et notre; 4 !a réhabilitation des faillis et la loi
glorieux affranchissement pour que du 15 Décembre 1904 abrogeant Il’arti-
l’Armée ne fit bien préparée a y pren- | @le 208 du Code Civil — La situation
dre part. A Port-au-Prince ou: la féle
du 17 octobre eut un immense reten-
tissement, on remarquait surtout la te-
nue irréprochable de nos corps d’Ar-
mée lorsque, arrivés sur la Place du
Champ-de- Mars, leur dernier point de
station, ils défilaient devant S. E. le
Président, leur Chef Supréme en face
de la statue de l’Empereur.
C. CeéLestin.
,est relativement calme au Maroc sauf
a4 Casablanca ou il y eut quelques es-
carmouches.
Le transport « Shamrock » empor-
tant de l'artillerie et des approvision-
nements quitta Oran pour Casablan-
ca.— M. Clémenceau a eu hier, avec
M. Pichon, deux entretiens au cours
desquelsle Ministre des Affaires Etran-
géres le mit av courant des événe-
Entreviies favorables ala France .
pus s’uventue |
ments du Maroc ; il con
avec M. Thomsor et ora lls
Rambouillet.— M. Chéron inant
le pont de Grellins-sur-], cred vie
et prononca un discours. \| |
ri conservateur
d’Iile-et-Vilaine. CSt Clu séhalag
Un assassinat
ST. PETERSBOURG 25,—
Ivanof. zouverneur de la re,
que,a Wibourg aété assassing si
d’hui ; l’assassin a été arrété, 1m
On quitte Fez
TANGER 26.— Les membres de
colonie francaise et Jes €lrangerg
uitté Fez satnedi dernj
Arich. taf wrnier pout o
La convention d’Algésiras |
MADRID 26.— A une réunion du
binet, il a été décidé de respecte
d’appliquer les termes de la ¢
vention dAlgésiras; si la procia
tion de Moulai-Salig comme qj
est confirmée officiellement, une p
sera envoyvée aux puissances les or
d’adopter une autre voie que celle;
diquée par la convention d’Algésires,
Un colonel remplace.
ST-PETERSBOURG 26.— Le Colond
Petrof Solsviell, commandant le 4e@
cadron de hussards de la_ garde qui
s'est révolté le mois dernier a Ter
koe-Seio, a été relevé de son com
~Mmandement et remplacé par le coloog
| Voyekolf.
Victimes des turcs.
TRHERAN 26 — Le Gal Samsan-Dow
lehoet plusicurs autres officiers pas!
i suns ont é16 tués pur les troupes tar
Wes FPles avoir été faits prisonnien:
!
|
Pilsieurs villages ont 616 nillés et nom
bre de fernmeset @enfants mis med
Ile fo; lestroupes turques se trouvaieal
a quatre mitles d’Urumulah; on
fend que les tures ont pris Nerivan
Kurdeestan,
PAUPS DUVERS
RENSEIGNEMEN TS ,
METEOROLOGIQUE
Observatoire
1
gouvernement ;
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIA
LUNDI 26 AOUT
‘Barométre 4 midi 761,;.
minimum 23,6
Température} oximum 348
Moyenne diurne de la température 26
Le ciel a été nuageux toure la jou
et couvert depuis 6 h.— Une pluie oa
ge azh. 10 min. marquant au
métre 2,6 milimétres— Le barométt
se légérement.
. J. SCHERER
Fiangailles .
Nous avons rega_ la carte de fora’
de Mile Béatrix Carré avec Mr Avg
Montas a
Tous nos compliments aux fia
Réception
Hier matin, les membres du Cm
rmanent du Sénat ont rendu visit
le Président d’Haiti. La réception *
des plus cordiales. ; ne ol
Rappelons que le Comité est ane ;
: MM. Dauphin, pressdent. ‘CLs
. David, rer et 2me Secrétasrés ; cy CF
bours, H. Baussan, S. Dennis,
ton, ACembres.
ee
al
Exequatur
n Excellence le Président de la Répu-
blique & ‘délivré l’Exequatur en faveur de
MA N. Cooke, pommé Consul de la
Républ ve de Panama a la résidence de
Port-au-Prince ; 4 Mr Ap. STROHM, nom-
mé vice-Consul du Royaume de Suede
sox Cayes ; et Jusrus AuDEas BiEBER, ‘nom-
mé vice-Consul du méme Etat ala rési-
dence de Port-de-Paix.
PourMme Belmour Lépine
Ainsi qu’on l’3 déji annonce, c'est ven-
redi 30 Aout prochain que sera chantée 4
ls Cathédrale 2 6 1/2 heures précises du
pitin, la messe de Requiem pour le repos
define de Mus Vve Betmocr Leépine.
Le Comité d’organisation prie les ancien-
nes claves de |’Institution « Mont Car-
me] » ainsi que les amis de la Vénérée dé-
funte de consid¢rer le présent avis comme
une invitation 1 cette pieuse manifestation.
4 l"issue de la messe on se rendra en pe-
lerinage au Cimeticre Extérieur sur la tom-
be ou dort cette courageuse et admirable
institutrice.
Livre perdu
[aété perdu sur la route de Pétion
Vile le Tome 1 * de la Géographie Univer:
vie de Malte-Brun.
Priere de le rapporter aux bureaux du
journal, contre recompense.
Dr Ed. Hérausz
Noas ayprenons que le Docteur Ed-
mond Héraux. désireux de faire b/neticier
z pays des progres réalisés dans Tart de
petit, 2apporte des Etats-Unis un appa-
ri! vermettant d’obrenir des Rayons NX,
des courants de haute fréquence, de lelec-
ricite faradigue, galvanique et statique.
Oasait que les expénences d’Apostoli.
d Duchéne. de Morton et de d’Arsonval
ot éé corcluintes et ont ouver. de vastes
bor.zms 4 fa meédcecine moderne.
Souhaitons jue le Docteur,Edmond Heraux
dont tout. ic monde connaitla science
potonde, linteliigence élevée et Ja mo-
desc distinzudée, mettant en pratique les
tjons de ces maitres arrive 4 ob:enir d’ex-
clients résultats pour le plus grand bien
dela jeune ccole haitienne.
Messe de Requiem
Mret Mme Dalbémar Jn Joseph et leurs
afans, Mr ct Mme Alphonse Jn-Josph te-
toot chanter a la Cathédrale, le lundi, 2
eptembre prochaia, un Service solennel-
oat de l’an pours le repos de l’ime
lear regretté Louis JEAN-JOSEPH.
Aucune invitation spéciale n’ayant été
une, les amis sont priés de considérer le
mesent avis comme en tenant lieu.
La derniére Etape
On touvera la brochure de Félix Viard
mage 2 Oswald Durand, Chez Madame
Emmanuel Mont-Rosier.
Rue du Centre, No 107
Prix : P. 1.25
Vre
Nouvelle Boucherie
A Turgeau
En face de M* Emile Rouzier.
les habitants de Turgeau, Bois-Ver-
ae Peu-de-Chose apprenodront avec
r qu'une nouvelle Boucherie est
€@ sur Ja propriété de Mme Vve
“plaisir Pierre, en face de la route
_ ondait au Bois-Verna, et a proxi-
de celle de Peu-de-Chose.
, eno Demande
le Cter an jeu de harnais en bon
Sadtessér aux bureaux du Matin.
Avis Important
La Commission instituée par la loi
sur l’Expropriation pour cause d’utili-
t6 publique a lhonneur Winformer les
Intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
|
de l’Administration principale des _ Fi-!
nances, tousles jours, de dix heures a
idi.
_En conformité des dispositions de
Vart. 8 dela sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités A se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, a partir de cette date.
- Port-au-Prince, 5 Aout 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUTR.
JACQUES DUROCHER.
Les Membres -’ FRANCOIS MATHON,
J. EUG. MAXIMILIEN.
7-aere eem s
Demande d’expropriation
—
Listes des proprictaires dont Pexpropriation |
Pest demiindee par de Compasnic (PL CC. S.
ef gith Sont Pavelecos a presiiter leurs Obseriat-
fons dda Commission selon Faults ctedessus,
Savoir : |
. . ' La Manufacture a toujours en dé-
10. Jean: Marie Charnes, Carrefour- péotun grand stock,— pour la vente.
/Pont, km. 7. 3 de la voie. ; fen vros et detail,— de chaussures en
| 20. ~ General Joseph Moise, Carretour- | tous yenres pour
> k N ’ : ‘Oe * .
| Pont, m. 8. 0 de la voie. , . HloMMES, FewMes, ENPANTS
30.— Arthur Bowler, Port-au-Prince, »
| Les commandes des commercants
{
| km. gy. o de la voie.
go.— Thelismé Jean-Frangois, Mariani
km. 9. o de Ja voie.
go. - Heéritiers Cinéas Lacroix..
( Marguerite Lavache, Port-au-Prince,)
km. yg. o de la voie.
60.— Euphrosie Cadet ( chez Christian
i Mews ) Mariani, km. 9.0 de la voie.
| -o.— Alluption Casimir, Port-au Prince
é
: km 9.0 de fa vote.
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lsection Riviere Froide, km. ry. 0 de
lla voie.
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vent un professeur en chef quien es!
ie Directeur. une maitresse de maison
et des professeurs, de sorte que cest
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te red prcalcutaticn, oe tretvent vue:
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le laisser-aller, les pertes de temps,
les courses a travers les rues ct le se-
jour matsain de la ville.
Le prix de fa pension est de 3.00)
frances par an; ilne paraitra pas exa-
gére sit fon veut bien penser que le
linge de lit de table et de toilette
est’ a la charge de l'Ecole, ainsi que
certains cours et certaines dépenses
qui wénéralement sont mis, par les
autres établissements d’enseignement.
A la charge des parents, tels que le
dessin, la musique, le chant, la gym-
nastique, le médecin, les livres et tou-
tes fournitures scolaires.
De plus, — notez-le bien — les éie-
ves de [Evole vont faire en Angleter:
re ou en Allemagne, aux frais et sous
la surveillance de Vétablissement, Un
stage de trois mois, de six mois Ou
d’un an, afin d’apprendre Aparler lan-
vlais ou l’alkemand. Le séjour dans
ces pays se fait soit dans un établisse-
ment similaire, soit dans une famille.
Voila, dans ses grandes lignes, lor.
ganisation de cette Ecole ot la vie de
famille et la vie de collége se trouvent
avantageusement associées. Disons
maintenant deux mots dela facon dont
on s’y prend pour donner 4 enfant
uneéducation «qui ne le laisse pas dé-
sarmé devant les difficultés de la vie.»
ss
Le compte rendu de Ia derniere an-
née scolaire nous entretient — je suls
ici Vordre méme du fascicule ~— d’a-
bord du séjour 4 l’étrang:r. Je lis des
lettres tres intéressantes et tres-dé-
sur le domaine des Roches se |tailiées de bonshommes de 10 4 12
per | maiso ig- lacés dans des écoles ou des fa-
* création de ns dis milles d’Angleterre ou d’Allemagne.
AlVoccasion dela mort de M. I. De-
wolins, quelques amis dont la curio-
wéet aussi l'intérét se sont trouves
misen évei! par lainention: Fonda-
far deUVEcale des Roches, qui accom-
pgneson nom, ont bien voulu m’ex-
primer le dir d’avoir une idée d’en-
wmble sur cette ecole el son oOrpani-
mation. C'est pour déférer ace désir
qe jedétache des différents prospec-
tus de I'Ecole, et particulierement
da fascicule de juillet de la Scien-
Sociale qui lui est exclusivement
consacré, les renseignements qui Sul-
vent, en appelant sur eux la plus
nde attention des péres de famille
lens que leurs moyens peuvent
Mettraeen mesure de donnerea leurs
enfants une ¢ducation pratique et mo-
e.
L’Ecole des Roches est !’applica-
ton directe du mouvement de réfor-
Me scolaire créé par la Société de
ace sociale.
- Cest une institution d’enseignement
que et moderne, suivant un pro-
me adapté 4 la nature de l’en-
et aux nécessités de l’enseigne-
Went, et qui permet aux éleves de se
Wéparer aux différents baccalauréats et
pe giandes écoles,— ou d’entrepren-
urectement l’agriculture, la colo-
mation, l'industrie ou le commerce.
Eile a été ouverte en octobre 1899.
im premizre maison, la maison du
os N, contenait juste la quantité
130 éléves qu'elle est appelée
eeevoir au maximum.
"Grice 4 affluence des demandes
Mission, la Direction de 1’Ecole
®occuper de faire construire qua-
Rouvelies maisons qui sont la Gui-
re, I’Iton, le Coteau et les
x La principale préoccupation des
fmaisateurs est, on le voit, d’éviter |
dangers de Vaggiomération et c'est
oi le développement de |’Ecole
on les commente. Ge sont de verita-!
bles petites fetes de famille oft Von:
apprend & se distrure deceiment, aj
Causer, &avoeir due maintien. On a fete |
le Mardi-vras avec un entrain familial et |
chacunatravailléason proprecostume. |
Voici maintenant te résultat de ta!
candidats de PEcole au bacealsureéat, :
iu sulk beque; le
nombre des diplomes obtenus est de
19, sur lesquels 83 avec mention.
Disons, en passant, que c’est la une
concession faite par Viecole aux neé-
cessités vénérales de Enseignement,
car esprit fondamental de [établisse-
nent est contraire a 1’etfort intellec-
tueltenté dans le but exclusif d’acqué- |
rir des parchemins. |
Dans le chapitre consacré au_ tra-
Vail classique, je releve une innova-
tirn importante dite des legons d/'essai,
des Probestunden. Le mot et la chose
sont allemands et Jlinstitution est at-
tribuée au Dr Lietz. Voici en quoi elle
consiste, nous apprend le Directeur
de Ja maison du Coteau: «A tour de
role, chacun des professeurs fait sa
classe devant ceux de ses collegues
qui veulent y assister. La classe faite,
on parle des méthodes d’enseignement,
non abstraitement et en l’air, mais en
partant de ce qu’on vi2nt de voir. Le
Directeur résume les opinions et don-
ne ta sienne.» Et M. Berthier ajoute:
«Nous jugeons_ trés-importante cette
institution; nous la rfectionerons
encore. Etle nous semble indispensa-
ble pour la formation pédagogique des
jeunes professeurs et pour l’unité des
méthodes d’enseignement 4 |’Ecolw.
Faisons notre examen de conscience :
nous y avons déja tous gagné. »
Deux conférenciers, dans le cours de
cette année scolaire, ont fait Vhistoire
de lartenracontant, dans un décor fait
de photographies, de gravures, de ta-
bleaux et de statues, la vie et l’ccuvre
des grands maitres delart. Des cau-
series musicales, appuyées de l’exécu-
tion des morceaux ies plus significa-
tifs des grands auteurs, ont exposé I'é-
volution de la musique, ainsi que la
Von arrive avx chisses supérieures
jusqua da i inclusivement.
bans cette derni¢re classe s’ensei-
azne Vhistoire grecque et le livre dont
on sesert est celui de M. Gabriel d’A-
zaimbuja, dont pai déja eu Voccasion
de direun mot. Iya une salle spé-
' préparation et de la présentation des? ojile pour Vetude de Vhistoire et de
iao@orraphiie ef eest un véritable mu-
-}pour la session de ls: sur dT can ces. at da c@aplog uo .
didats. pre-uutes, ee compose de cartes pravures, car
tes postales, journaux et revues illus-
trées, plans de villes modernes ou
antiques, tout eela prenant de la vie
et de Tanimation sous la chaude et
suvante parole du mattre.
Les sciences, le dessin sont égale-
ment Pobjet de legons intéressantes et
pratiques.
Nous avons vu que la Direction de
cole a organisé des stages a Il’étran-
yer pour l’étude des langues vivantes.
Ce n'est pas tout. Pour ceux des élé-
ves qui savent, de cette maniére, par-
ler une langue, quelques heures par
semaine sont affectées A employer
cette langue, dans les cours mémes.
Ainsi un professeur d’allemand nous
apprend que chacune des classes for-
me un tout « qui part du de sin au
tableau noir pour aboutir au chant, en
passant par la conversation, la lecture,
la lecon de grammaire, la traduction
d’une poésie apprise par coeur. Tout
cela en une heure, et tout cela trés
vivant. »
Sile le lecteur prend godta cette
promenade, nous la _ continuerons de-
gain.
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tion de la moindre irrégularité
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pitale qu’ils ne doivent rien ver-
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que sur REGUSIMPRIMES et
signées de M. l’'Administrateur,
ee ee eee
Exposé Général
de la Situation
DEPARTEMENT DE LA GUERRE
Comme je vous le faisais remarquer
Pan dernier, Vinstruction de nos dif-
férents corps de troupes se poursuit
réepuhérement. Gontiée a des ofticiers
de carriére, Gelarrés et devoueés, elle
donne des résultats tres satisfaisants.
it en est ainsi notamment de la
Garde de S. FE. le Président de la Re-
publique, composée de soldats ar-
dents et distingués qui font aimer la
profession dex armes par leur valeur
et leurs bons exemples. Ace sujet,
nous devons rendre un hommaye mé-
rité au regretté Général Darius Hyppo-
lite, dont la rare compétence militaire
et Vinvariable dévouement provoque-
rent dutiles et heureuses innovations
dans la tiarde. Son ceuvre demeurera
et Ccontinuera, NOUS en avons Lassu-
rance a produire tes meilleurs fruits
sous ladirection
desondivne suc:
cesseur, le die fy
neral Menedlias
Alphonse.
Nous devors
encore faire tne
Pentron prapipcue
lieve des Goran te
yebes di bosthane-
won WV batanterve
GQ’ Artilierie@ et de
Clavalerbe, sud
Fesquieiles lous
avons attire vo- «
wllentlion dans
tre notre prece-
dent Exposé. Le
mou qed des oa
fait créer. celui
de se perfection
ner dans Part de
la guerre et de
former des mat-
tres pour toutes
nos troupes,
ne nous perinet
point de les pas-
ser Sous silence.
Nous croyons juste, en raison
méme du succes qu’elles réalisent, de
louer avec empressement le z:le, la
bonne volonté et le talent des officiers
instructeurs au soin de qui elles se
trouvent placeées. Déja, depuis l’ouver-
ture du présent exercice budgétaire,
le Département, utilisant les ressour-
ces que vous lui avez accordées. en-
tretient a la Capitale, au sein de la
Compagnie d’Instruction d'Artillerie
du Centenaire, un nombre déterminé
de jeunes gens appartenant A nos di-
vers arrondissements, soit deux on
trois pour chacun d’eux, suivant leur
importance. Réunissant les conditions
requises et animés d’excellentes dis-
positions, ils auront, en peu de temps,
achevé leurs études et iront se mettre
au service de leurs circonscriptions
respectives. Notre plus vif désir est
de réaliser pareillement cette mesure
pour linfanterie. Il est 4 souhaiter que
nous puissions y parvenir le plus tot.
ro
'
wy
me
AD A |
Maintenant, le Département ne pevt
s empécher d’apporter sa confirmation
officielle au témoignage d’universelle
admiration que |’on donne chaque
joar au Corps de la Musique du Pa-
ais. Ce Corps, devenu aujourd'hui si
popalaire, a acquis un degré de per-
n qui le fait justement considé-
[B—— oe
GC. CELESTIN,
Secrétaire @’Etat de la Guerre
rer comme l’une des preuves les plus
irrécusables des aptitudes transcendan-
tes de notre race. La gloire en revient
surtout & notre brillant artiste, le Gé-
ueral Occide Jeanty, qui le dirige avec
tant de distinction.
Enfin, il vous est tacile de compren-
dre la grande somme de sollicitude
dont nous entourons les corps qui
forment l’effectif général de notre ar-
inée. Quils soient dans leur canton.
nement ordinaire ou quils sorent en
garnison ala Capitale ou sur d’aultes
points duo pays qui demanudent une
surveillance plus active et plus com.
pete. iis sont tous tcaités comme doi-
ventietre les forces appelées a garan-
tiv le maintien de VPordre et de la
tran quillité publique. ten resulte que
le Département,
se conformant ala
lot sur le recru-
tement, a pris
la résolution.au-
tant que possl-
ble, dene port
laisser prolon-
eer au deta du
presence Gu sol-
dat sous les dict
preaeueN Ce ped had
aeeorde la facul-
té d’aller se re-
tremper de ses
fativnes et se d-
Veer a tra-
vaux personnels
La question
Chabulement a
laquelle nous at-
tachons unyrand
Ses
ete nécluée ail
leurs,.elle touche
de si pres la di-
gnité nationale
quelle est par-
tois agitée par
les leégislateurs
eux memes dans leurs†délibéra-
tions.C’en est assez pour que vous
compreniez avec quel souci nous en-
visageons cette partie de noire servi-
ce. ‘Tenant compte du progres de no-
tre société, nous avions,. ainsi que vous
le savez, comma: de et recu des cos-
tumes d’étoffe supérieure pour nos
troupes de toutes armes, su.vant les
modeles les plus récents adoptés par
les grandes puissances, quoique notre
commande ne soit pas encore entitre-
ment exécutée pour quelques régi-
ments de l’intérieur. Voila comment il
nous a été possible d’imprimer un ca-
chet exceptionnel 4 la solenuité du 17
Octobre 19J6, ter centenaire de la
mort de Dessalines, comme deux ans
auparavant, acelle du fer janvier 1904.
Ces deux grandes dates rappelaient
a SS
terine preserit la.
Intéret na pont)
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Pants 2>.— M. Clémenceau, arrivé
aujourd’hui 4 Paris de retour de Carls-
bad semble jouir d’une santé on ne
peut plus florissante. I] parait égale-
ment heureux de la conversation qu'il
aeue avec le roi Edouard a Marien-
bad. Les entrevues de Swinemunde,
Wilhelmshohe, Ischl,Marienbad,Sem-
mering et Nordeney sont toutes favo-
rables a la France.
La situation 4 Casanlanca
Panis 2o.— Les nouvelles recues
de Casablanca n’annoncent aucun
changement dans la situation. L’anar-
chie au Maroc ne fait qu’empirer cha-
que jour ;le chaos régne partout et
levouvernement existe que de nom.
Moulai-Afig, nouvel agitateur qui vient
d'etre nomme Sultan 4 Marrakesh, vient
de nomimer un Ministére dont un des
membres Moulai-Sidi-Mohammed, un
autre trore d’Abbul-Aziz, est mainte-
nant prisonnier de celui-ci a Fez. Le
Sultan mest meme pas stir de son en-
tourage. Lao population des villes du
ittoral est lemue en respect par la
Presehee des NaVites de ptterre. On
annonce cependent que les tiibus des
environs de Rithbat mattendent qgauie |
occasion pout retoumber sur cette ville
Les europecous mosent
rer hors dus mure.
Une nouvelie erronce
TaNGoken.— La dépeche anroneaiut
que te croiseur frargais « Dauchavia »
| avait capture un votiier allemand ma-
wicuant sous Pavidon espagnol et char
“ede contrebande de guerre, etait
ferronee, Le croiseur est etfeclivement
sarnivé hier a Panger remorquant un
~voilier allemand quik avait) capture
au large des cotes duo Maroc.— Les
allures de ce navites ayant paru sus-
pectes aucommandant du «Duchavii.»
cet ollicier vy envova quelques marins
qui v découvrirent un chargement de
tusils francais du modeéle Gras. mais
on a reconnn ensuite que ces armes
étaient destinées au
marocains et quelles devaient étre
débarquees a Mogador.
Une collisioi
PAUTRAS (Gironde ).— 10° person-
| nes ont été tuées et 25 autres biess¢es
dans une collision aujourd’huisur 1a li-
gne de Paris-Bordeau, entre un ex press
etun traindemarchandise. L’accident
a été causé par une erreur d’aiguil-
lage.
La réhabiltation des fallis.
Au Maroc.— Nouvelles diverses
PaRIs 26.— Rente 94, 60.— L’« Of-
ficiel » publie un décret portant ap-
plication aux colonies autres que la
Martinique, Guadeloupe et Réunion
de la loi du 30 Décembre 1903, modi-
fiée par celle du 31 Mars 1906, relative
trop nos origines guerriéres et notre; 4 !a réhabilitation des faillis et la loi
glorieux affranchissement pour que du 15 Décembre 1904 abrogeant Il’arti-
l’Armée ne fit bien préparée a y pren- | @le 208 du Code Civil — La situation
dre part. A Port-au-Prince ou: la féle
du 17 octobre eut un immense reten-
tissement, on remarquait surtout la te-
nue irréprochable de nos corps d’Ar-
mée lorsque, arrivés sur la Place du
Champ-de- Mars, leur dernier point de
station, ils défilaient devant S. E. le
Président, leur Chef Supréme en face
de la statue de l’Empereur.
C. CeéLestin.
,est relativement calme au Maroc sauf
a4 Casablanca ou il y eut quelques es-
carmouches.
Le transport « Shamrock » empor-
tant de l'artillerie et des approvision-
nements quitta Oran pour Casablan-
ca.— M. Clémenceau a eu hier, avec
M. Pichon, deux entretiens au cours
desquelsle Ministre des Affaires Etran-
géres le mit av courant des événe-
Entreviies favorables ala France .
pus s’uventue |
ments du Maroc ; il con
avec M. Thomsor et ora lls
Rambouillet.— M. Chéron inant
le pont de Grellins-sur-], cred vie
et prononca un discours. \| |
ri conservateur
d’Iile-et-Vilaine. CSt Clu séhalag
Un assassinat
ST. PETERSBOURG 25,—
Ivanof. zouverneur de la re,
que,a Wibourg aété assassing si
d’hui ; l’assassin a été arrété, 1m
On quitte Fez
TANGER 26.— Les membres de
colonie francaise et Jes €lrangerg
uitté Fez satnedi dernj
Arich. taf wrnier pout o
La convention d’Algésiras |
MADRID 26.— A une réunion du
binet, il a été décidé de respecte
d’appliquer les termes de la ¢
vention dAlgésiras; si la procia
tion de Moulai-Salig comme qj
est confirmée officiellement, une p
sera envoyvée aux puissances les or
d’adopter une autre voie que celle;
diquée par la convention d’Algésires,
Un colonel remplace.
ST-PETERSBOURG 26.— Le Colond
Petrof Solsviell, commandant le 4e@
cadron de hussards de la_ garde qui
s'est révolté le mois dernier a Ter
koe-Seio, a été relevé de son com
~Mmandement et remplacé par le coloog
| Voyekolf.
Victimes des turcs.
TRHERAN 26 — Le Gal Samsan-Dow
lehoet plusicurs autres officiers pas!
i suns ont é16 tués pur les troupes tar
Wes FPles avoir été faits prisonnien:
!
|
Pilsieurs villages ont 616 nillés et nom
bre de fernmeset @enfants mis med
Ile fo; lestroupes turques se trouvaieal
a quatre mitles d’Urumulah; on
fend que les tures ont pris Nerivan
Kurdeestan,
PAUPS DUVERS
RENSEIGNEMEN TS ,
METEOROLOGIQUE
Observatoire
1
gouvernement ;
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIA
LUNDI 26 AOUT
‘Barométre 4 midi 761,;.
minimum 23,6
Température} oximum 348
Moyenne diurne de la température 26
Le ciel a été nuageux toure la jou
et couvert depuis 6 h.— Une pluie oa
ge azh. 10 min. marquant au
métre 2,6 milimétres— Le barométt
se légérement.
. J. SCHERER
Fiangailles .
Nous avons rega_ la carte de fora’
de Mile Béatrix Carré avec Mr Avg
Montas a
Tous nos compliments aux fia
Réception
Hier matin, les membres du Cm
rmanent du Sénat ont rendu visit
le Président d’Haiti. La réception *
des plus cordiales. ; ne ol
Rappelons que le Comité est ane ;
: MM. Dauphin, pressdent. ‘CLs
. David, rer et 2me Secrétasrés ; cy CF
bours, H. Baussan, S. Dennis,
ton, ACembres.
ee
al
Exequatur
n Excellence le Président de la Répu-
blique & ‘délivré l’Exequatur en faveur de
MA N. Cooke, pommé Consul de la
Républ ve de Panama a la résidence de
Port-au-Prince ; 4 Mr Ap. STROHM, nom-
mé vice-Consul du Royaume de Suede
sox Cayes ; et Jusrus AuDEas BiEBER, ‘nom-
mé vice-Consul du méme Etat ala rési-
dence de Port-de-Paix.
PourMme Belmour Lépine
Ainsi qu’on l’3 déji annonce, c'est ven-
redi 30 Aout prochain que sera chantée 4
ls Cathédrale 2 6 1/2 heures précises du
pitin, la messe de Requiem pour le repos
define de Mus Vve Betmocr Leépine.
Le Comité d’organisation prie les ancien-
nes claves de |’Institution « Mont Car-
me] » ainsi que les amis de la Vénérée dé-
funte de consid¢rer le présent avis comme
une invitation 1 cette pieuse manifestation.
4 l"issue de la messe on se rendra en pe-
lerinage au Cimeticre Extérieur sur la tom-
be ou dort cette courageuse et admirable
institutrice.
Livre perdu
[aété perdu sur la route de Pétion
Vile le Tome 1 * de la Géographie Univer:
vie de Malte-Brun.
Priere de le rapporter aux bureaux du
journal, contre recompense.
Dr Ed. Hérausz
Noas ayprenons que le Docteur Ed-
mond Héraux. désireux de faire b/neticier
z pays des progres réalisés dans Tart de
petit, 2apporte des Etats-Unis un appa-
ri! vermettant d’obrenir des Rayons NX,
des courants de haute fréquence, de lelec-
ricite faradigue, galvanique et statique.
Oasait que les expénences d’Apostoli.
d Duchéne. de Morton et de d’Arsonval
ot éé corcluintes et ont ouver. de vastes
bor.zms 4 fa meédcecine moderne.
Souhaitons jue le Docteur,Edmond Heraux
dont tout. ic monde connaitla science
potonde, linteliigence élevée et Ja mo-
desc distinzudée, mettant en pratique les
tjons de ces maitres arrive 4 ob:enir d’ex-
clients résultats pour le plus grand bien
dela jeune ccole haitienne.
Messe de Requiem
Mret Mme Dalbémar Jn Joseph et leurs
afans, Mr ct Mme Alphonse Jn-Josph te-
toot chanter a la Cathédrale, le lundi, 2
eptembre prochaia, un Service solennel-
oat de l’an pours le repos de l’ime
lear regretté Louis JEAN-JOSEPH.
Aucune invitation spéciale n’ayant été
une, les amis sont priés de considérer le
mesent avis comme en tenant lieu.
La derniére Etape
On touvera la brochure de Félix Viard
mage 2 Oswald Durand, Chez Madame
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€@ sur Ja propriété de Mme Vve
“plaisir Pierre, en face de la route
_ ondait au Bois-Verna, et a proxi-
de celle de Peu-de-Chose.
, eno Demande
le Cter an jeu de harnais en bon
Sadtessér aux bureaux du Matin.
Avis Important
La Commission instituée par la loi
sur l’Expropriation pour cause d’utili-
t6 publique a lhonneur Winformer les
Intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
|
de l’Administration principale des _ Fi-!
nances, tousles jours, de dix heures a
idi.
_En conformité des dispositions de
Vart. 8 dela sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités A se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, a partir de cette date.
- Port-au-Prince, 5 Aout 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUTR.
JACQUES DUROCHER.
Les Membres -’ FRANCOIS MATHON,
J. EUG. MAXIMILIEN.
7-aere eem s
Demande d’expropriation
—
Listes des proprictaires dont Pexpropriation |
Pest demiindee par de Compasnic (PL CC. S.
ef gith Sont Pavelecos a presiiter leurs Obseriat-
fons dda Commission selon Faults ctedessus,
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y. — Louis Armand, La Saline. section |
Riviere Froide km. 11 0 de la voie.
10°.—— General Petit Plaisir, La Saline,
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