Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 23, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4n ANNEE, Ne 120

PORT-AU-PRINCE (Hair!)

VENDREDI, 23 AOUT 1907.





a eee eee

Le Matin

QUOTIDIEN



ABONNEMENTS :

paR MOIS Une Gourde vD’avanceE

. DéPARTEMENTS & ETRANGER

Frais de poste en sus.



DrirEcreur :

Clément Magloire,



: REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



NECROLOGIE

VU. EDMOND DEMOLINS.

La courrier de cette semaine nous a
apporté la bien triste nouvelle de la
mortde M. EpbMOND DEMOLINS, Direc-
teur de la Science Sociale qui est, com-
me on le sait, le bulletin de la Société
internationale de Science Sociale,— et
fondateur de /’Ecole des Roches qui est
le ppemier étahlissement francais on
sontappliquées les méthodes nouvel-
is féducation préconisées par la So-
ciété.

M. EomoOND DEMOLINS a été en Fran-
cect a I’Etranger le promoteur des
idées sociales les plus solides et les
plus incontestées, en raison de _ l’ap-
pul considérable des faits observés, et
lécole constituée par lui et ses colla-
borateurs a réellement rendu plus con-
sistant et a perfectionné le procédé
observation institué par Le Play,dans
l'étude des phénomenes sociaux.

L'Ecole des Roches, qui s’ouvrait en
oxtobre 1899 avec la Maison du Vallon
#00 éléves, comprend aujourd’hui,
oulre cette maison, quatre autres qui
sont La Guichardiére, I’Iton, le Coteau
et las Sablons. Le succés de cette Eco-
le vatellement croissant que M. De-
Woling#a pu écrire dans le fascicule
4a mois dernier qui lui est exclusi-
Yement consacré: «Cette année a vu
facceatuer et s’affermir le succés de
lEcole. Nos cing maisons sont p!teines
nous pensons qu’au lieu d’en avug-
Menter le nombre, il est préférable de

lectionner de plus en plus nos élé-

(es. Depuis lorigine de |’Ecole, nous} 4

Pratiqaons cette sélection, mais, cette
ttnée, nous l’avons appliquée d’une
on toute spéciale. fl est entendu
sue les nouveaux éléves ne seront ad-
rae qaaprés une période d’essai de
»° Mois et qu’ensuite ils ne reste-
ai que si leur conduite est tout a
iva an usfaisante. La porte d’entrée se-
Me trokte et la porte de sortie large-
r. nt ouverte. »
M. Demolins joignait ainsi l’action 4
eee et il était un travailleur aus-
Ofatigable qu’émérite. Ses rinci- |
@avrages sont : Les Franguis d’au-

jour@hui, L’éducation nouvelle, A quoi
tient la supériorité des Anglo-Saxons,
A-t-on inlérét d s’emparer du Pouvoir?
Les grandes routes des Peuples.

La mort le surprend travaillant 4
veritier et a préciser les répercussions
sociales qui se dégavent du rapproche-
Ment et de la concordance des _ pheée-
nomeénes observés, car, écrit-il « il
n’y a uae Science sociale que si les
phénomeénes sociaux se répercutent
les uns sur les autres, indépendam-
ment de la volonté humaine et par le
fait de la nature des choses. »

Les rapports entre la science et 'a
morale ont également préoccupé son
esprit et voici 4 ce sujet les deraieres
lignes qu'il a écrites : « Je ne croispas
que nous arrivions a élucider la ques-
tion par’ le procédé philosophique.
Nous ne réussirons 4 faire la lumiere
et d mettre les esprits d’accord, qu’en
cherchant & déterminer, dans les faits
et au moyen de Il’analyse méthodique,
le répercussions qui existent reéelle-
ment entre la Science Sociale et la
morale. Ge travail doit étre fait. J’es-
sayerai de montrer prochainement les
résultats auxquels je suis arrivé. »

C'est une autre voix désormais qui,
apres avoir interrogé les archives et

donné corps aux idées ébauchées du;

Maitre, viendra nous révéler les « ré-
sultuts » promis et auxquels la mort
a prématurément imposé silence.

M. Eimond Demolinsa été un pro-
fond patriote et les yénérations futu-
res, pour lesyuelles 11 travaillait si ar-
demment, viendront confirmer que la
route du salut social, pour la France
est bien celle qu'il a si puissamment
jalonnée, et non les chemins équivo-
ues et tortueux qu’indiquent aux
foules crédules les aventuriers politi-
ques.

Le Matin salue avec émotion l’hom-
me considérable qui vientde disparalitre
et dont la pensée a constamment iIns-
piré nos écrits et nos idées.

La consécration de sa parole est ve-
nue d’ailleurs fortifier chez nous la
pensée que la vraie et patriotique ceu-
vre — et celle qui doit aboutir au re-
lavement national — est bien la tache
sociale que nous avons assuméea eta
laquelle il a lui-méme consacré toute
une vie d’efforts sincéres et laborieux.

Et contre l'ineptie des uns, et con-
tre la mauvaise foi des autres, nous
aurons toujours les encourazgeantes
paroles du Maitre qui nous écrivait le
28 Juin dernier .

_ «Je vous prie d’agréer toutes mes
félicitations. Vous avez parfaitement
compris Pusuvre de Science et de pro-
gtes social que nous poursuivons. »

Gontérence dela Paix

Nous avons publié dernic¢rement la_pro-
pesition de S. Exc. M. Horace Porter, dé-
égué des Etats Unis d’Ame¢rique, relative
4 la limitation de l'emploi de la force ar-
mée pour le recouvrement des dettes
contractuelles.

Cette proposition a été admise par les

nations suivantes :

Allemagne, Etats-Unis d’Amerique, Re-
publigue Argentine, Autriche-Hongrie, Bo-
liive, Etats-Unis du Brésil, Chili, Chine,
Colombie, Cuba, Dinemark, République
Dominicaine, Equateur, Espagne, France,
Grande-Bretagne, Guatémala, Haiti, Italie,
Japon, Etats-Unis Mexicains, Monténégro,
Nicaragua, Norvége, Panama, Paraguay,
Pays-Bas, Pérou, Portugal, Russie, Salva-
dor, Serbie, Siam, Uruguay.

Nous extrayons du procts-verbal de la
séance «tu 27 juillet les passages suivants :

M. PreERRE HupicoutT dével>ppe les
considérations suivantes :

La Déléyation d'Haiti, en déclarant
se rallier sous la réserve qu’on con-
naft, Ala proposition des Etats-Unis
d’Amérique, concernant le recouvre-
ment des dettes publiques ayant leur
origine dans les contrats, n’a pas en-
tendu admettre qu’en pareille matiére
Vemploi de la force puisse étre léyiti-
me. Carla République d’Haitii qui, elle
aussi, a eu, dans le cours de “on exis-
tence nationale 4 subir des actes de
violenée, ne lesa jamais considérés
avec larésignation des faits accomplis:
ce n’a jamais été qu’en protestant et
en appelaot 4 Phistoire et & Phumani-
té6 qu’Elle s’est plidée aux exigences
qui lui furent imposées. Mais elle a
voulu, en tenant compte de l'état ac-



tuel fes choses, contribuer A un pro-
eres dans le droit international.

Au point of) nous sommes arrivés
devices) débats, mattendsz pas de moi
un dissours ; mais en présence de la
contradichiomapparente des arguments
respectiverment opposes, j'estime que
quehpues preeisonus sort absolument
nEcessaiLes.

Pour bien appreécier le caractére
philanthropique de la proposition des
Etats-Unis d’Ameéricque, il fant se re-
porter & Fannée 1002, oft a été formu-

be par la République Argentine la
doctrine connie depuis. sous le nom

Doctrine de Drago. Q.a-lle était, a ce
Moment-li et quelle est, a Pheure ac-
fuelle, la pratique internationale, en
matiere de recouvrement de = dettes
publiques par les Puissances ?

kn vertu duo droit de Souveraineté
ui fait que chaque Pulssance, dans le
retement de ses rapports internatio-
naux, n2 prend conseil que de ses in-
téréts, le puissant tat reclainant or-
wanise une expedition, L’escadre ve-
nue & destinatien, apres un ultimatum
A courte écheance ¢ quelque fois trois
heures) salsit ou coulelies navires trou-
ves dans le port.bombarde los éditiees

publics, tue quelques personnes in-
nocentes ou tanoffensives, établit an

blocus et ne cesse ces actes d’hostili-
té que jus’qu’a ce qu'elle ait obtenu
satisfaction. Dans d’autres ‘occasions,
qaand Vargent a été rendu 4 bord, on
exige une lettre d’excuses avec des
salves de canon pour saluer fe Pavil-
lon qui vient de provoquer tant de
justes rancunes. Voilaen racourci, le
tableau des humiliations auxquelles
donne lieu la pratique courante de
l'emploi arbitraire de la force pour ts
recouvrement des dettes publiques.

Eh bien! C’est pour éviter désor-
mais ces actes d’exécution sommairb
que la proposition des Etats-Unis d’A-
mérique a été formulée: c’est pour
éviter que l’'amour-propre des grandes
chancelleries queleressortissant étran-
ger sait toujours exploiter, ne s’enga-
ge sans examen préalable et contra-
dictoire des faits dans ces opérations
qui n’ont que trop souvent, troublé la
conscienee de l’humanité.

Quelle est l'économie de la proposi-
tion américaine? Elle tend a faire sou-
mettre 4 des juges impartiaux, la Cour



a



—

d’arbitrage de la Haye, a dit S. Exc.)deSan. Francisco, deSantiago du Chili

M. le Général Poster, les faits de la
cause, dans Its conditions prévues
au chapitre III de la Convention pour
le reglement pacifique des conflits tn-
ternationaux. Devant cette Cour, les
arties auront la faculté de faire va-
oir leurs prétentions respectives, y
compris demandes reconventionnel-
les; et, si une condamnation doit s’en-
suivre, la Gour déterminera le mode
et la durée du paiement Ne = sont-ce
point lA les conditions suivant les-
quelies se réglent ordinairement les
conflits ayant pour objet des droits
privés ? Est'ce que toutes les garan-
ties que les particuliers trouvent de-
‘vant les tribunanx ordinaires ne se
retrouvent pas devant cette Cour d’ar-
bitrage, considérablement agrandies,
justement en rapport avec les grands
intéréts en présence °

Ilest indéniable qne lamelioration
des conditions de Ja vie a suivi une
marche progressive depuis le NIX cle. L’hoinme ted sans cess vers
un idéal de Paix et de Perfection in-
connudes temps ancicens. Les codes de
loi,commeles pratiques judiciaires sont
traversés par un grand souffle d’hama-
nité, devant lequels’ab vssent les bar-
riéres internationales. Le lien da soli-
darité entre les hommes en est deve-
nu plus) puissant et le temps n'est
Pas loin peut-étre, oft les nouvelles
conditions de la vie des peuples feront
Mentir le viel adave: HOMO HOMINI
LUPUS.

Est-ce qu'il y a a redouter que les
mémes hommes qui, au sein de leurs
patries respectives, contribuent si ef-
ficacement a perfectionner les institu-
tions publiques eta huimaniser les
rapports sociaux, oublient leurs prin-
cipes et leurs idées, une fois qu’ils se
trouveront sur leurs siéges de magis-
trats internationanx ? Tl semble bien
au contraire, que ces principes et ces
idées s‘élargiront, car bien plus vastes
sera désormais lear champ d@applica-
tion. Justes et éqyuitables lorsqu’ils
sont appelés 4 concilier les intéréts
@’un créancier, qui « NE PEUT ETRE
CONTRAINT A RECEVOIR EN PARTIE LE
PAIEMENT D'UNE DETTE MEMEDIVISIBLE »
avec ceux d'un « DEBITEUR MALHEU-
REUX ET DE BUNNE Fol» en butte aux
coups de l’adversité, cesseraient-ils
de létre lors qu’au lieu de deux par-
ticuliers, il s.wvira de deux Etats ?
Pour ma part, je ne puis le croire.

Il est certain que les circonstances
deforce majeure qui mettraient un Etat
dans lintpossibilité — toujours mo-
Mentanée, d'ailleurs,— de payer une
dette, seraient du ressort de la Cour
d@’Arbitrage. Car les circonstances de
force majeure, c’est-a-dire, des faits
indépendants de la volonté de I’hom-
me, uvent, en paralysant le bon
voaloir, empécher trés souvent l’exé-
ution des obligations.

D’autre part,— et je le dis a la gloi-
- rede Vhamanité— je ne vois pas ia

de Puissance créanciére en vertu

e sentence arbitrale, qui s’oublierait
& considérer « de mauvaise foi » |’Etat
débiteur dans l’impossibilité de faire
face 4 ses engagements, 4 la suite
d’une inondation, d’une éruption vol-
canique, d’une récolte manquée, etc.
Les témoignages de histoire contem-
poraine sont trop éclatants pour l’ad-
mettre ; la pitié publique internatio-
nale s'est trop affirmée sous les mani-
festations les plus diverses a I’occa-
sion des catastrophes de |’Amiral SLo-
cum, de la Martinique, de Courridres,

et de la Jamaique.

Mais ce qui parait préoccup er quel-
ques-uns de nos collégues, c'est qu'il
serait question, dans la proposition
américaine, de l'emploi éventuel de
mesures de coarcition ; l'on a préten-
du que ce serait reconnattre -le droit
dune Puissance 4 employer la force.
Je ne crois pas cette crainte fondde..
Le droit absolu de chaque Puissance
souveraine est do réyvler ses rapports
internationaux dela fucon qu'elle ju-

a la plus convenable a ses intéréts.
et ce droit absolu ne peut étre Limité
que par {fe droit absolu d’une Puissan-
ce souveraine rivale. D’ot la nécessité
d’étre assez fort pour opposer la force
a la force. Dans ces termes, i! est im-
possible d’invoquer un rappo.t >
droit ayant la souplesse neécessaire
d’un lien juridique.

Dans la proposition ,des Etats Unis
d’ Amérique, il est questiond’th Dror
CONVENTIONNEL & créer pour la pro-
tection exclusive des Etats fiibles. Il
n’y a rien de déshonorait ou dhuint-
liant 4 s9 rallier & cette proposition
qui demande aux Puissaness réunies
a cette Conférence de signer une con-
vention par laquelle elles s‘interd:-
raient momentanément de faire peser
sur un Etat dans le malheur fe poids
écrasant de leurs armements. [tt la
conséquence d’un tel accord serait
que ceux quine peuvent pas Opposce la
force ala force auront du moins la fa-
culté d’opposerle droit 4 !a force.

Je suis de coux qui pensent qu'il y
a des concessions dont on doit se gar-
der, en préférant les pires calamiteés ;
mais qu'il est des sacrifices qivil faut
savoir s’imposer, lors gaits ont pour
objet de conduire vers un but noble
et généreux. ,

Obtenir que Von s‘explique devant
une Juridiction désintéressée ; que
Von essaye s’entendre avant de recou-
riv a la guerre, ce n'est pas faire une
concession 4 ce que l'on nomme im-
proprement le droit de la force. ce
n’est pas non plus s’imposer un sacri-
fice quelconque : c’est accomplir un
acte lonable, car c’est conjurer la dis-
corde, e’est diminuer les chunces ha-
sardeuses de la force bratale et aveu-
gle, cast marquer un progres réel et
certain vers lidéal comsnun, la pacifi-
cation universelle.

En adoptant la proposition des Etats-
Unis dAmérique, les Etats faibles ne
reconnaissent pas plus la légitimité de
(emplo: éventuel de la force qu’ils ne
renoncent au droit de défendre leur
honneur, leur souveraineté et lear ni-
dépendance.



PERPIGNAND LAFONTANT

Nous avons recu avec une douloureu-
se surprise un télégramme nous annon-
cant la mort, 4 Jacmel, de noire fy ue

ms tque Dr. Perpignan .
PERT elas cubilement hier matin.

Le Matin se rappelle avec attendrisse-
ment les encourageantes communicalions
que lui fatsait a notre début celui
qui viewt de disparattre etiqui, avant -hier
encoremous écrivait : « Je dépense tout
ce que jat de bonne volonté pour ré-
pandre le journal! dont les saiftes idées
méritent d'élre connues. »

Profondément affectés par cetle perte
cruelle, nous présentons nos sympathi-
ques condoléonces auc parents du cher

funt dont nous garderons un pieux
souvenir.
eee

t

| Mosqpide «fd :

|

2 a,

Président a déja_ contribué

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN

A Casaolanca
CASABLANCA 21.— 3 nouvelles colon-
nes d@’insurgés ont rejoint aujourd hui

ca ; ces renforts vont rendre plus dif-
ficile la situation des troupes frangu-
ses. Celles-cisont exténuées de fatigue;
las soldats sont convainens qua four
attitude défensive est insuffi ‘Incident dans une mosquée
TANGER 21.— Un inetdent seasa-
lionneld s'est produit hier a Fez pen-
dant da priére da Midi a la grande
Namodid. Pendant que
les fidétes Glaient plongés dans leur
dévoations, un soldat, s'est tont a coup
pa Puisse Atlah faire qa notre
Matere Mouleyv-Mohamed, soit) Victo-
rieux » ! Mobuined est le frére du Sul-
tan. Commune i proclamation @un How
du

Gera

veau Sulian dans une mosquee,
vivant dia souverain, est dhabitude
‘le signe d'une révolution, en enten-

‘dant ce cri les fidéles frappeés de ter-

:
|

reur se sont cnfuis dans la rue.
Ouvriers marocains en greve
TLEVMGEN, Oran 2h. — Mille) ouvriers
Marocains employes dans une mine
de fer des environs de Cette ville se
sont mis en greve aujourd’ hrs ils ont

parcouru les rues de la ville en me-
nacant les résidents curopéens.,
Jeunes femmes dispirues

Bertin 21.— Te nombre des dis-

paritions mystérieuses de jeunes fem-
mes résidant dans cette vilie) prend
des proportions alarmantes ; sans
compter calles qui ont déja été rap-
portées ces jours derniers, cing de
ces disparitions ot 4 sisaaléas ane
jourd’hui a la police.
Les souverains (WVEspagne

BORDEAUX 21. Le roi eth reine

d Espagne sontarriveés ici aujourd’h i.

I's voyagent sous le nom de Come
ct Comtesse Covadone.s,
Teéelégraphe sans fil

BERLIN 2t.— La Russie et lo Japon
Se proposeat d’stablir un syste.n3 de
comMunicalion par fla téidyeaphie
sans fil avee la Sibérie.

La niission abyssine enItalie

Rome 21.— La mission abyssine en-
voyée par TEmpereur Menelick est
arrivée ici aujourd’hui ; elie partira
demain pour Raccouizio ott elie sera
regue par le roi Victor Emmanuel,

Espions japonai:

St-PeTeRrsBouRG 2l.— Trois japo-
nais appartenant a une troupe d’acro-
bates ambulant ont ¢lé arrctés pour
délit d’espionnage a Roctoff-sur-Done;
les autorités ont trouvés sur eux des
plans de fortifications et autres docu-
ments militaires.

Le Président Roosvelt

Paris 21 :— La plupart des jour-
naux parisiens commentent avec inté-
ret le discours que le Président Roo-
sevelt a prononcé hier 4 Princetown
(,Mass.) Aprés avoir fait un exposé des
puissantes Compagaies contre les-
quelles lutte le Président des EE, UU.
le «Journal des Dé‘bats» dit qu,i
Craint que les méthodes omployées
par celui-ci, ne soient dangercuses ;
il dit que le role de V’Archange tuant
le Dragon de la Finance, présente des
dangers qu’un homme moins attaché
&son but percevrait aisément. — Le

large part

A u
ada dépression
Stovk-ixchange de New Yi ol

actuellement.

Le Camp frangais attaqué. yg
UiOW. Ls
Présideng.

bon et le Prince de B
toulonnaises en feu. Le
Panama

Pauts 22: — Rente 94,25.

Philibert télégraphie

as

I.’Atmind

que les marocains —protitérent qg
les fanatiques qui assi¢gent Casablar-|brume pour diriger dans la Mating:

Whier une aftaqie sur le can
gais. La brume s’étant levée, |
rie do terre & de mer feur fit s
granites portes. A deux heures t

les troupes du gal Drude de. inai
les crétes & plus de cing kilom
du camp & cauonnaient les mary

ehfuis.

_L> « Shamrock » est attendu anj
Ghai & Oran ayant 4 bord Ia

Prachade Casablanegs.

M. Gambon Ambassadeur, deF
a Borlin, quitta Paris cet ap’4s-mi
serendani chaz le prince de Bulow
Noderney ; i conféra avec M. Pichg

avant son départ.
Par

de reat
|

b frag.
artille
ubir










suite du mistral, les tlamme

presquarcintes dans les foréts toulog.

Hithses srt so al

ravivees et on craint

pour le fort en montagne et le village
dhveros, Une maisonen construction
a Marquetle-lOs-Lille s’est écroulée;

on compte 1% morts.

Le Président de la Répuplhique de
Panama, acsompagne de sa famille,
(gaitta Paris ce mutio pour Genéve,

Cours martiales
>)

Riga

— Dans le courant de ju

let, les cours martiales des province

de la Baltique ont condamné 26 per

sonnes &mort et 3L a 1a déportatios
Un tribunal pe7manent
LA-flayeE 22.— Le texte de la

sition américaine pout 1’é

permanent d'un tribunal Marbi
est achevé ; ce texte rédigé d
avec VAtlemayne et l’Angleterre

diseuté le 28 aont.
Le choléra

BERLIN 22.— Un message de Sha
hai sinonee que plusieurs cas de ¢
léra se sont déctarés parmi la pop

lation indigene et que pl

usieurs eu

peers en sont morts ; I’épidémie
fait éyalement son apparition 4
plusicurs autres ports chinois et)

Dals.

Croiseurs américains —
WASHINGTON 22.— Les crol
ainéricains « West-Virginia», ¢
rado » « Pennsylvania» et «Masry
ont quitté Yokohama pour Ho

sams incident.



RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGKIQ

a.

Obserwvatoife

DU . rs
SEMINAIRE COLLEGE St-MAn

Le ciel a été presque couvert

du soleil et clair pour toute

‘at

Jeupi 22 AOUT
| | Baroméire 4 midi aa
minimum m7
Température) paximum | 3997,
Moyenne diurne de la tempéracore- i



uaa ee

‘Est chaudet sec ; brise de mer tar-
ee barométre est monté d’un milli-
ure

‘ J. SCHERER
Chambre des Députés

Stance du jeudi 22 Aout 1907.
_Messieurs nos Inviolables ont travailld
wate fajournée. A la séance du matin, l’As-

mbiée a sanctionné un procés-verbal et
a ‘ji sa correspoadance. Entre autres
aces de la correspondance, il faut noter
wois messages du Sénat annongant ala
Chambre que le Grand Gorps a voté les

ets de la Marine, de la Guerre et de
Plntériar_en y apportant quelques modi-
‘fertions. Mises successivement en discus
gon et aux VOIX, elles ont été adoptées.

Ensuite au budget de la Marine une som
pede P. 5.008 té votde a titre d’indem-
aités au personnel de ce Département.

- Au budget des Travaux publics une va-

de P. 22.3002 été inscrite pour la ré-
igeration du pont Sondé et celle de P. 17.
yo pour |’acquisition d’un chemin devant
Bie le Bois-Verna 4 Turgeau et la cons-
qection d'un pont métallique.

Au budget de l’Intérieur, la subvention
P. 2.009 en faveur du Conseil Communal
de Port-au-Prince a été portce a P. 4.000.

L'Assemblée a ensuite voté d'urgence le

jet de loi ouvrant au Département des
Favau Publics un crédit de P. 98.000 dol-
lws pour les travaux accessoires de la Ca-
thédrale.

Le contrat passé entre le Département de
YAgriculture et Mr Lovinsky Isidor pour
beréationde Sociétés Agricoles a été égale-
went adopte.

Puis la Chambre a suspendu la séance
peur attendre les communications du Sénat

La séance est reprise 4 6" 1/2. Elle s’ou-
we par la lecture de 1’ « Adresse au Peu-
fs donnée par le Député Camille Léon.

important document sera publié dans
B plas prochain No du journal officiel.

‘la Chambre a ensuite voté quelques
adlificaions portées par le Sénat a la loi
mt la Police des Chemins de fer.

Ont été ensuite vutdes les modifications
ponées aux Budgets:

1° De la Dette Publique.

2° Des Voies et Moyens.

3° Du Service de la Trésorerie.

Assemblée Nationale
A8 heures moins un quart, les Péres
Gascrits se sont réunis aux inviolables
& Ia Chambre Basse, pour ouvrir l’assem-

Nationale.

rat le Sénateur Dupiton, president de
TAsemblée, accorde la parole au secrétaire-
cteur pour soumettre 4 l’Assemblée
ction du proces-verbal de la derniére

mond Héreaux, Fernand Hilbert, Clément
Lespinasse, J. Duek, Agnes Halder et
enfants.























Sers suivants pour ;

Saint-Mare : Mare Boutin, J. Hasbourne,
Mére Sainte Alvire, Mme Alerte Saget,
Melle Marietta Saget. Chs Sterlin, Sceurs
Benjamin et O!drade, Pierre de Bétanique,
Sceur Rose Ste-Dominique, Mme Eléne
Caucanne et Mile Fullia, Mme Antoinette
Lubin, L. Alfred.

ayes : John Pélissier, Cinmada, Mme-
A. Désir, Mlle Rose et bébé.
Curagao : Antoine Fouchard.

Société francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance

_Les Membres de la Société sont priés
d’assister aux funérailles de Mile Mancue-
xiTE EwaLp qui auront lieu cet aprés midi
4 3 heures en I’église Cathédrale.

Le Président, F. CHERIEZ.

Administration postale
Lettres recommandées en souffrance
Service ExTERIEUK

F. Madiou, Mme Lise Bastien, Comd'
A. Célestin, Philippe Fusier.

Lettres retournées aux expéditeurs
‘Destinatatres : xpéditeurs +
L. Alexandre — Guantanamo F. Alex.
L. Alexandre — Caimanera « «¢

Boite aux Lettres
Port-au-Prince 22 Aowit 1907
Monsieur CLEMENT MAGLOIRE
Directeur du « Matin »
Monsieur le Directeur,

A propos d’un article paru dans le numé-
ro du 21 du courant du « Matin », certains
individus toujours en quéte de cabales ont
cru voir un allusion dirigée contre moi.

Depuis l’apparition de mon organe, jai
toujours limité mon plan d’action au pro-
gramme que je me suis trace.

On ne m’a jamais vu prendre position
dans aucune question étrangére 4 ma rédac-
tion, pas plus 4 ta Campagne sociale que le
« Matin » méne si covrageusement qu’d
celle concernant le Dé des Couturiéres sou-
levée par certain confzére.

Je crois donc que c’est bien 4 tort que
ces personnages ont voulu voir dans votre
article la moindre allusion 4 mon adresse.

Je vous pricrais cependant de bien vou-
dissiper ce doute qui semble persister, mal-
gré les explication que vous m’aviez four-
nies verbalement dans l'esprit de plus d’un.

Bien cordialement

Curist1AN REGuLUs
Directeur du « Trait-Union »

— Notre confrére peut se rassurer.

Pour dissiper ces doutes qui, d’ailleurs
n’ont aucun tondement, puisque le « Tratt-
d’ Union » n'a jamais eu a nous prendre 4
partie 4 cause de notre campagne sociale,
nous déclarons que c'est absolument 4 tort
v’on a vu dans notre article d’avant-hier
es allusions dirigées contre Mr Christian
Régulus qui ne peut étre en cause.

A Turgeau
C’est aprés-demain dimanche 25 courant
que sera célébrée la fete patronale de la cha-
pelle St Louis, de Turgeau.
La solennité sera présidée par S. G. Mgr
le Coadjuteur. Le panegyrique de St Louis
sera prononcé par le Rév. Pére Le Berre,

_Puis le Ministre des Finances obtint la
fwole Dour remercier l’Assemblée, au
~ u Gouvernement, tous les mem-
Wesdela 25éme Législatu.e. Quelques
M@lturs se surpassent en remerciments et

Messes patriotiques et la session de la

ature est solennellement fermeée.
Décés

‘Nous avons recu le faire-part d+ la mort
bilan ANGELE MarcuertrE EwaLp décé-
ban 49 heures et demie, a l’Age

i tan¢railles auront lieu aujourd hut,
4, deures précises de l’aprés-midi.
voi partira de la maison mortual-

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lei ‘Me Ewald, ) pour se rendre a ia ieee commencera 4 8 heures et sera
0s sinctres condolé 4 la famille célébrée par Pouplard, curé de la Ca-
dela regrettée défunte anes ‘ thédrale- Elle sera suivie de la Bénédiction
° és-Saint Sacrement.
Hier Ligne Hollandaise MMe Pere Ch. Gay, anménier de i cha-
est entré | ; j V’| pelle de Turgeau, prépare avec devoue-
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: REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



NECROLOGIE

VU. EDMOND DEMOLINS.

La courrier de cette semaine nous a
apporté la bien triste nouvelle de la
mortde M. EpbMOND DEMOLINS, Direc-
teur de la Science Sociale qui est, com-
me on le sait, le bulletin de la Société
internationale de Science Sociale,— et
fondateur de /’Ecole des Roches qui est
le ppemier étahlissement francais on
sontappliquées les méthodes nouvel-
is féducation préconisées par la So-
ciété.

M. EomoOND DEMOLINS a été en Fran-
cect a I’Etranger le promoteur des
idées sociales les plus solides et les
plus incontestées, en raison de _ l’ap-
pul considérable des faits observés, et
lécole constituée par lui et ses colla-
borateurs a réellement rendu plus con-
sistant et a perfectionné le procédé
observation institué par Le Play,dans
l'étude des phénomenes sociaux.

L'Ecole des Roches, qui s’ouvrait en
oxtobre 1899 avec la Maison du Vallon
#00 éléves, comprend aujourd’hui,
oulre cette maison, quatre autres qui
sont La Guichardiére, I’Iton, le Coteau
et las Sablons. Le succés de cette Eco-
le vatellement croissant que M. De-
Woling#a pu écrire dans le fascicule
4a mois dernier qui lui est exclusi-
Yement consacré: «Cette année a vu
facceatuer et s’affermir le succés de
lEcole. Nos cing maisons sont p!teines
nous pensons qu’au lieu d’en avug-
Menter le nombre, il est préférable de

lectionner de plus en plus nos élé-

(es. Depuis lorigine de |’Ecole, nous} 4

Pratiqaons cette sélection, mais, cette
ttnée, nous l’avons appliquée d’une
on toute spéciale. fl est entendu
sue les nouveaux éléves ne seront ad-
rae qaaprés une période d’essai de
»° Mois et qu’ensuite ils ne reste-
ai que si leur conduite est tout a
iva an usfaisante. La porte d’entrée se-
Me trokte et la porte de sortie large-
r. nt ouverte. »
M. Demolins joignait ainsi l’action 4
eee et il était un travailleur aus-
Ofatigable qu’émérite. Ses rinci- |
@avrages sont : Les Franguis d’au-

jour@hui, L’éducation nouvelle, A quoi
tient la supériorité des Anglo-Saxons,
A-t-on inlérét d s’emparer du Pouvoir?
Les grandes routes des Peuples.

La mort le surprend travaillant 4
veritier et a préciser les répercussions
sociales qui se dégavent du rapproche-
Ment et de la concordance des _ pheée-
nomeénes observés, car, écrit-il « il
n’y a uae Science sociale que si les
phénomeénes sociaux se répercutent
les uns sur les autres, indépendam-
ment de la volonté humaine et par le
fait de la nature des choses. »

Les rapports entre la science et 'a
morale ont également préoccupé son
esprit et voici 4 ce sujet les deraieres
lignes qu'il a écrites : « Je ne croispas
que nous arrivions a élucider la ques-
tion par’ le procédé philosophique.
Nous ne réussirons 4 faire la lumiere
et d mettre les esprits d’accord, qu’en
cherchant & déterminer, dans les faits
et au moyen de Il’analyse méthodique,
le répercussions qui existent reéelle-
ment entre la Science Sociale et la
morale. Ge travail doit étre fait. J’es-
sayerai de montrer prochainement les
résultats auxquels je suis arrivé. »

C'est une autre voix désormais qui,
apres avoir interrogé les archives et

donné corps aux idées ébauchées du;

Maitre, viendra nous révéler les « ré-
sultuts » promis et auxquels la mort
a prématurément imposé silence.

M. Eimond Demolinsa été un pro-
fond patriote et les yénérations futu-
res, pour lesyuelles 11 travaillait si ar-
demment, viendront confirmer que la
route du salut social, pour la France
est bien celle qu'il a si puissamment
jalonnée, et non les chemins équivo-
ues et tortueux qu’indiquent aux
foules crédules les aventuriers politi-
ques.

Le Matin salue avec émotion l’hom-
me considérable qui vientde disparalitre
et dont la pensée a constamment iIns-
piré nos écrits et nos idées.

La consécration de sa parole est ve-
nue d’ailleurs fortifier chez nous la
pensée que la vraie et patriotique ceu-
vre — et celle qui doit aboutir au re-
lavement national — est bien la tache
sociale que nous avons assuméea eta
laquelle il a lui-méme consacré toute
une vie d’efforts sincéres et laborieux.

Et contre l'ineptie des uns, et con-
tre la mauvaise foi des autres, nous
aurons toujours les encourazgeantes
paroles du Maitre qui nous écrivait le
28 Juin dernier .

_ «Je vous prie d’agréer toutes mes
félicitations. Vous avez parfaitement
compris Pusuvre de Science et de pro-
gtes social que nous poursuivons. »

Gontérence dela Paix

Nous avons publié dernic¢rement la_pro-
pesition de S. Exc. M. Horace Porter, dé-
égué des Etats Unis d’Ame¢rique, relative
4 la limitation de l'emploi de la force ar-
mée pour le recouvrement des dettes
contractuelles.

Cette proposition a été admise par les

nations suivantes :

Allemagne, Etats-Unis d’Amerique, Re-
publigue Argentine, Autriche-Hongrie, Bo-
liive, Etats-Unis du Brésil, Chili, Chine,
Colombie, Cuba, Dinemark, République
Dominicaine, Equateur, Espagne, France,
Grande-Bretagne, Guatémala, Haiti, Italie,
Japon, Etats-Unis Mexicains, Monténégro,
Nicaragua, Norvége, Panama, Paraguay,
Pays-Bas, Pérou, Portugal, Russie, Salva-
dor, Serbie, Siam, Uruguay.

Nous extrayons du procts-verbal de la
séance «tu 27 juillet les passages suivants :

M. PreERRE HupicoutT dével>ppe les
considérations suivantes :

La Déléyation d'Haiti, en déclarant
se rallier sous la réserve qu’on con-
naft, Ala proposition des Etats-Unis
d’Amérique, concernant le recouvre-
ment des dettes publiques ayant leur
origine dans les contrats, n’a pas en-
tendu admettre qu’en pareille matiére
Vemploi de la force puisse étre léyiti-
me. Carla République d’Haitii qui, elle
aussi, a eu, dans le cours de “on exis-
tence nationale 4 subir des actes de
violenée, ne lesa jamais considérés
avec larésignation des faits accomplis:
ce n’a jamais été qu’en protestant et
en appelaot 4 Phistoire et & Phumani-
té6 qu’Elle s’est plidée aux exigences
qui lui furent imposées. Mais elle a
voulu, en tenant compte de l'état ac-



tuel fes choses, contribuer A un pro-
eres dans le droit international.

Au point of) nous sommes arrivés
devices) débats, mattendsz pas de moi
un dissours ; mais en présence de la
contradichiomapparente des arguments
respectiverment opposes, j'estime que
quehpues preeisonus sort absolument
nEcessaiLes.

Pour bien appreécier le caractére
philanthropique de la proposition des
Etats-Unis d’Ameéricque, il fant se re-
porter & Fannée 1002, oft a été formu-

be par la République Argentine la
doctrine connie depuis. sous le nom

Doctrine de Drago. Q.a-lle était, a ce
Moment-li et quelle est, a Pheure ac-
fuelle, la pratique internationale, en
matiere de recouvrement de = dettes
publiques par les Puissances ?

kn vertu duo droit de Souveraineté
ui fait que chaque Pulssance, dans le
retement de ses rapports internatio-
naux, n2 prend conseil que de ses in-
téréts, le puissant tat reclainant or-
wanise une expedition, L’escadre ve-
nue & destinatien, apres un ultimatum
A courte écheance ¢ quelque fois trois
heures) salsit ou coulelies navires trou-
ves dans le port.bombarde los éditiees

publics, tue quelques personnes in-
nocentes ou tanoffensives, établit an

blocus et ne cesse ces actes d’hostili-
té que jus’qu’a ce qu'elle ait obtenu
satisfaction. Dans d’autres ‘occasions,
qaand Vargent a été rendu 4 bord, on
exige une lettre d’excuses avec des
salves de canon pour saluer fe Pavil-
lon qui vient de provoquer tant de
justes rancunes. Voilaen racourci, le
tableau des humiliations auxquelles
donne lieu la pratique courante de
l'emploi arbitraire de la force pour ts
recouvrement des dettes publiques.

Eh bien! C’est pour éviter désor-
mais ces actes d’exécution sommairb
que la proposition des Etats-Unis d’A-
mérique a été formulée: c’est pour
éviter que l’'amour-propre des grandes
chancelleries queleressortissant étran-
ger sait toujours exploiter, ne s’enga-
ge sans examen préalable et contra-
dictoire des faits dans ces opérations
qui n’ont que trop souvent, troublé la
conscienee de l’humanité.

Quelle est l'économie de la proposi-
tion américaine? Elle tend a faire sou-
mettre 4 des juges impartiaux, la Cour
a



—

d’arbitrage de la Haye, a dit S. Exc.)deSan. Francisco, deSantiago du Chili

M. le Général Poster, les faits de la
cause, dans Its conditions prévues
au chapitre III de la Convention pour
le reglement pacifique des conflits tn-
ternationaux. Devant cette Cour, les
arties auront la faculté de faire va-
oir leurs prétentions respectives, y
compris demandes reconventionnel-
les; et, si une condamnation doit s’en-
suivre, la Gour déterminera le mode
et la durée du paiement Ne = sont-ce
point lA les conditions suivant les-
quelies se réglent ordinairement les
conflits ayant pour objet des droits
privés ? Est'ce que toutes les garan-
ties que les particuliers trouvent de-
‘vant les tribunanx ordinaires ne se
retrouvent pas devant cette Cour d’ar-
bitrage, considérablement agrandies,
justement en rapport avec les grands
intéréts en présence °

Ilest indéniable qne lamelioration
des conditions de Ja vie a suivi une
marche progressive depuis le NIX cle. L’hoinme ted sans cess vers
un idéal de Paix et de Perfection in-
connudes temps ancicens. Les codes de
loi,commeles pratiques judiciaires sont
traversés par un grand souffle d’hama-
nité, devant lequels’ab vssent les bar-
riéres internationales. Le lien da soli-
darité entre les hommes en est deve-
nu plus) puissant et le temps n'est
Pas loin peut-étre, oft les nouvelles
conditions de la vie des peuples feront
Mentir le viel adave: HOMO HOMINI
LUPUS.

Est-ce qu'il y a a redouter que les
mémes hommes qui, au sein de leurs
patries respectives, contribuent si ef-
ficacement a perfectionner les institu-
tions publiques eta huimaniser les
rapports sociaux, oublient leurs prin-
cipes et leurs idées, une fois qu’ils se
trouveront sur leurs siéges de magis-
trats internationanx ? Tl semble bien
au contraire, que ces principes et ces
idées s‘élargiront, car bien plus vastes
sera désormais lear champ d@applica-
tion. Justes et éqyuitables lorsqu’ils
sont appelés 4 concilier les intéréts
@’un créancier, qui « NE PEUT ETRE
CONTRAINT A RECEVOIR EN PARTIE LE
PAIEMENT D'UNE DETTE MEMEDIVISIBLE »
avec ceux d'un « DEBITEUR MALHEU-
REUX ET DE BUNNE Fol» en butte aux
coups de l’adversité, cesseraient-ils
de létre lors qu’au lieu de deux par-
ticuliers, il s.wvira de deux Etats ?
Pour ma part, je ne puis le croire.

Il est certain que les circonstances
deforce majeure qui mettraient un Etat
dans lintpossibilité — toujours mo-
Mentanée, d'ailleurs,— de payer une
dette, seraient du ressort de la Cour
d@’Arbitrage. Car les circonstances de
force majeure, c’est-a-dire, des faits
indépendants de la volonté de I’hom-
me, uvent, en paralysant le bon
voaloir, empécher trés souvent l’exé-
ution des obligations.

D’autre part,— et je le dis a la gloi-
- rede Vhamanité— je ne vois pas ia

de Puissance créanciére en vertu

e sentence arbitrale, qui s’oublierait
& considérer « de mauvaise foi » |’Etat
débiteur dans l’impossibilité de faire
face 4 ses engagements, 4 la suite
d’une inondation, d’une éruption vol-
canique, d’une récolte manquée, etc.
Les témoignages de histoire contem-
poraine sont trop éclatants pour l’ad-
mettre ; la pitié publique internatio-
nale s'est trop affirmée sous les mani-
festations les plus diverses a I’occa-
sion des catastrophes de |’Amiral SLo-
cum, de la Martinique, de Courridres,

et de la Jamaique.

Mais ce qui parait préoccup er quel-
ques-uns de nos collégues, c'est qu'il
serait question, dans la proposition
américaine, de l'emploi éventuel de
mesures de coarcition ; l'on a préten-
du que ce serait reconnattre -le droit
dune Puissance 4 employer la force.
Je ne crois pas cette crainte fondde..
Le droit absolu de chaque Puissance
souveraine est do réyvler ses rapports
internationaux dela fucon qu'elle ju-

a la plus convenable a ses intéréts.
et ce droit absolu ne peut étre Limité
que par {fe droit absolu d’une Puissan-
ce souveraine rivale. D’ot la nécessité
d’étre assez fort pour opposer la force
a la force. Dans ces termes, i! est im-
possible d’invoquer un rappo.t >
droit ayant la souplesse neécessaire
d’un lien juridique.

Dans la proposition ,des Etats Unis
d’ Amérique, il est questiond’th Dror
CONVENTIONNEL & créer pour la pro-
tection exclusive des Etats fiibles. Il
n’y a rien de déshonorait ou dhuint-
liant 4 s9 rallier & cette proposition
qui demande aux Puissaness réunies
a cette Conférence de signer une con-
vention par laquelle elles s‘interd:-
raient momentanément de faire peser
sur un Etat dans le malheur fe poids
écrasant de leurs armements. [tt la
conséquence d’un tel accord serait
que ceux quine peuvent pas Opposce la
force ala force auront du moins la fa-
culté d’opposerle droit 4 !a force.

Je suis de coux qui pensent qu'il y
a des concessions dont on doit se gar-
der, en préférant les pires calamiteés ;
mais qu'il est des sacrifices qivil faut
savoir s’imposer, lors gaits ont pour
objet de conduire vers un but noble
et généreux. ,

Obtenir que Von s‘explique devant
une Juridiction désintéressée ; que
Von essaye s’entendre avant de recou-
riv a la guerre, ce n'est pas faire une
concession 4 ce que l'on nomme im-
proprement le droit de la force. ce
n’est pas non plus s’imposer un sacri-
fice quelconque : c’est accomplir un
acte lonable, car c’est conjurer la dis-
corde, e’est diminuer les chunces ha-
sardeuses de la force bratale et aveu-
gle, cast marquer un progres réel et
certain vers lidéal comsnun, la pacifi-
cation universelle.

En adoptant la proposition des Etats-
Unis dAmérique, les Etats faibles ne
reconnaissent pas plus la légitimité de
(emplo: éventuel de la force qu’ils ne
renoncent au droit de défendre leur
honneur, leur souveraineté et lear ni-
dépendance.



PERPIGNAND LAFONTANT

Nous avons recu avec une douloureu-
se surprise un télégramme nous annon-
cant la mort, 4 Jacmel, de noire fy ue

ms tque Dr. Perpignan .
PERT elas cubilement hier matin.

Le Matin se rappelle avec attendrisse-
ment les encourageantes communicalions
que lui fatsait a notre début celui
qui viewt de disparattre etiqui, avant -hier
encoremous écrivait : « Je dépense tout
ce que jat de bonne volonté pour ré-
pandre le journal! dont les saiftes idées
méritent d'élre connues. »

Profondément affectés par cetle perte
cruelle, nous présentons nos sympathi-
ques condoléonces auc parents du cher

funt dont nous garderons un pieux
souvenir.
eee

t

| Mosqpide «fd :

|

2 a,

Président a déja_ contribué

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN

A Casaolanca
CASABLANCA 21.— 3 nouvelles colon-
nes d@’insurgés ont rejoint aujourd hui

ca ; ces renforts vont rendre plus dif-
ficile la situation des troupes frangu-
ses. Celles-cisont exténuées de fatigue;
las soldats sont convainens qua four
attitude défensive est insuffi ‘Incident dans une mosquée
TANGER 21.— Un inetdent seasa-
lionneld s'est produit hier a Fez pen-
dant da priére da Midi a la grande
Namodid. Pendant que
les fidétes Glaient plongés dans leur
dévoations, un soldat, s'est tont a coup
pa Puisse Atlah faire qa notre
Matere Mouleyv-Mohamed, soit) Victo-
rieux » ! Mobuined est le frére du Sul-
tan. Commune i proclamation @un How
du

Gera

veau Sulian dans une mosquee,
vivant dia souverain, est dhabitude
‘le signe d'une révolution, en enten-

‘dant ce cri les fidéles frappeés de ter-

:
|

reur se sont cnfuis dans la rue.
Ouvriers marocains en greve
TLEVMGEN, Oran 2h. — Mille) ouvriers
Marocains employes dans une mine
de fer des environs de Cette ville se
sont mis en greve aujourd’ hrs ils ont

parcouru les rues de la ville en me-
nacant les résidents curopéens.,
Jeunes femmes dispirues

Bertin 21.— Te nombre des dis-

paritions mystérieuses de jeunes fem-
mes résidant dans cette vilie) prend
des proportions alarmantes ; sans
compter calles qui ont déja été rap-
portées ces jours derniers, cing de
ces disparitions ot 4 sisaaléas ane
jourd’hui a la police.
Les souverains (WVEspagne

BORDEAUX 21. Le roi eth reine

d Espagne sontarriveés ici aujourd’h i.

I's voyagent sous le nom de Come
ct Comtesse Covadone.s,
Teéelégraphe sans fil

BERLIN 2t.— La Russie et lo Japon
Se proposeat d’stablir un syste.n3 de
comMunicalion par fla téidyeaphie
sans fil avee la Sibérie.

La niission abyssine enItalie

Rome 21.— La mission abyssine en-
voyée par TEmpereur Menelick est
arrivée ici aujourd’hui ; elie partira
demain pour Raccouizio ott elie sera
regue par le roi Victor Emmanuel,

Espions japonai:

St-PeTeRrsBouRG 2l.— Trois japo-
nais appartenant a une troupe d’acro-
bates ambulant ont ¢lé arrctés pour
délit d’espionnage a Roctoff-sur-Done;
les autorités ont trouvés sur eux des
plans de fortifications et autres docu-
ments militaires.

Le Président Roosvelt

Paris 21 :— La plupart des jour-
naux parisiens commentent avec inté-
ret le discours que le Président Roo-
sevelt a prononcé hier 4 Princetown
(,Mass.) Aprés avoir fait un exposé des
puissantes Compagaies contre les-
quelles lutte le Président des EE, UU.
le «Journal des Dé‘bats» dit qu,i
Craint que les méthodes omployées
par celui-ci, ne soient dangercuses ;
il dit que le role de V’Archange tuant
le Dragon de la Finance, présente des
dangers qu’un homme moins attaché
&son but percevrait aisément. — Le

large part

A u
ada dépression
Stovk-ixchange de New Yi ol

actuellement.

Le Camp frangais attaqué. yg
UiOW. Ls
Présideng.

bon et le Prince de B
toulonnaises en feu. Le
Panama

Pauts 22: — Rente 94,25.

Philibert télégraphie

as

I.’Atmind

que les marocains —protitérent qg
les fanatiques qui assi¢gent Casablar-|brume pour diriger dans la Mating:

Whier une aftaqie sur le can
gais. La brume s’étant levée, |
rie do terre & de mer feur fit s
granites portes. A deux heures t

les troupes du gal Drude de. inai
les crétes & plus de cing kilom
du camp & cauonnaient les mary

ehfuis.

_L> « Shamrock » est attendu anj
Ghai & Oran ayant 4 bord Ia

Prachade Casablanegs.

M. Gambon Ambassadeur, deF
a Borlin, quitta Paris cet ap’4s-mi
serendani chaz le prince de Bulow
Noderney ; i conféra avec M. Pichg

avant son départ.
Par

de reat
|

b frag.
artille
ubir










suite du mistral, les tlamme

presquarcintes dans les foréts toulog.

Hithses srt so al

ravivees et on craint

pour le fort en montagne et le village
dhveros, Une maisonen construction
a Marquetle-lOs-Lille s’est écroulée;

on compte 1% morts.

Le Président de la Répuplhique de
Panama, acsompagne de sa famille,
(gaitta Paris ce mutio pour Genéve,

Cours martiales
>)

Riga

— Dans le courant de ju

let, les cours martiales des province

de la Baltique ont condamné 26 per

sonnes &mort et 3L a 1a déportatios
Un tribunal pe7manent
LA-flayeE 22.— Le texte de la

sition américaine pout 1’é

permanent d'un tribunal Marbi
est achevé ; ce texte rédigé d
avec VAtlemayne et l’Angleterre

diseuté le 28 aont.
Le choléra

BERLIN 22.— Un message de Sha
hai sinonee que plusieurs cas de ¢
léra se sont déctarés parmi la pop

lation indigene et que pl

usieurs eu

peers en sont morts ; I’épidémie
fait éyalement son apparition 4
plusicurs autres ports chinois et)

Dals.

Croiseurs américains —
WASHINGTON 22.— Les crol
ainéricains « West-Virginia», ¢
rado » « Pennsylvania» et «Masry
ont quitté Yokohama pour Ho

sams incident.



RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGKIQ

a.

Obserwvatoife

DU . rs
SEMINAIRE COLLEGE St-MAn

Le ciel a été presque couvert

du soleil et clair pour toute

‘at

Jeupi 22 AOUT
| | Baroméire 4 midi aa
minimum m7
Température) paximum | 3997,
Moyenne diurne de la tempéracore- i
uaa ee

‘Est chaudet sec ; brise de mer tar-
ee barométre est monté d’un milli-
ure

‘ J. SCHERER
Chambre des Députés

Stance du jeudi 22 Aout 1907.
_Messieurs nos Inviolables ont travailld
wate fajournée. A la séance du matin, l’As-

mbiée a sanctionné un procés-verbal et
a ‘ji sa correspoadance. Entre autres
aces de la correspondance, il faut noter
wois messages du Sénat annongant ala
Chambre que le Grand Gorps a voté les

ets de la Marine, de la Guerre et de
Plntériar_en y apportant quelques modi-
‘fertions. Mises successivement en discus
gon et aux VOIX, elles ont été adoptées.

Ensuite au budget de la Marine une som
pede P. 5.008 té votde a titre d’indem-
aités au personnel de ce Département.

- Au budget des Travaux publics une va-

de P. 22.3002 été inscrite pour la ré-
igeration du pont Sondé et celle de P. 17.
yo pour |’acquisition d’un chemin devant
Bie le Bois-Verna 4 Turgeau et la cons-
qection d'un pont métallique.

Au budget de l’Intérieur, la subvention
P. 2.009 en faveur du Conseil Communal
de Port-au-Prince a été portce a P. 4.000.

L'Assemblée a ensuite voté d'urgence le

jet de loi ouvrant au Département des
Favau Publics un crédit de P. 98.000 dol-
lws pour les travaux accessoires de la Ca-
thédrale.

Le contrat passé entre le Département de
YAgriculture et Mr Lovinsky Isidor pour
beréationde Sociétés Agricoles a été égale-
went adopte.

Puis la Chambre a suspendu la séance
peur attendre les communications du Sénat

La séance est reprise 4 6" 1/2. Elle s’ou-
we par la lecture de 1’ « Adresse au Peu-
fs donnée par le Député Camille Léon.

important document sera publié dans
B plas prochain No du journal officiel.

‘la Chambre a ensuite voté quelques
adlificaions portées par le Sénat a la loi
mt la Police des Chemins de fer.

Ont été ensuite vutdes les modifications
ponées aux Budgets:

1° De la Dette Publique.

2° Des Voies et Moyens.

3° Du Service de la Trésorerie.

Assemblée Nationale
A8 heures moins un quart, les Péres
Gascrits se sont réunis aux inviolables
& Ia Chambre Basse, pour ouvrir l’assem-

Nationale.

rat le Sénateur Dupiton, president de
TAsemblée, accorde la parole au secrétaire-
cteur pour soumettre 4 l’Assemblée
ction du proces-verbal de la derniére

mond Héreaux, Fernand Hilbert, Clément
Lespinasse, J. Duek, Agnes Halder et
enfants.























Sers suivants pour ;

Saint-Mare : Mare Boutin, J. Hasbourne,
Mére Sainte Alvire, Mme Alerte Saget,
Melle Marietta Saget. Chs Sterlin, Sceurs
Benjamin et O!drade, Pierre de Bétanique,
Sceur Rose Ste-Dominique, Mme Eléne
Caucanne et Mile Fullia, Mme Antoinette
Lubin, L. Alfred.

ayes : John Pélissier, Cinmada, Mme-
A. Désir, Mlle Rose et bébé.
Curagao : Antoine Fouchard.

Société francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance

_Les Membres de la Société sont priés
d’assister aux funérailles de Mile Mancue-
xiTE EwaLp qui auront lieu cet aprés midi
4 3 heures en I’église Cathédrale.

Le Président, F. CHERIEZ.

Administration postale
Lettres recommandées en souffrance
Service ExTERIEUK

F. Madiou, Mme Lise Bastien, Comd'
A. Célestin, Philippe Fusier.

Lettres retournées aux expéditeurs
‘Destinatatres : xpéditeurs +
L. Alexandre — Guantanamo F. Alex.
L. Alexandre — Caimanera « «¢

Boite aux Lettres
Port-au-Prince 22 Aowit 1907
Monsieur CLEMENT MAGLOIRE
Directeur du « Matin »
Monsieur le Directeur,

A propos d’un article paru dans le numé-
ro du 21 du courant du « Matin », certains
individus toujours en quéte de cabales ont
cru voir un allusion dirigée contre moi.

Depuis l’apparition de mon organe, jai
toujours limité mon plan d’action au pro-
gramme que je me suis trace.

On ne m’a jamais vu prendre position
dans aucune question étrangére 4 ma rédac-
tion, pas plus 4 ta Campagne sociale que le
« Matin » méne si covrageusement qu’d
celle concernant le Dé des Couturiéres sou-
levée par certain confzére.

Je crois donc que c’est bien 4 tort que
ces personnages ont voulu voir dans votre
article la moindre allusion 4 mon adresse.

Je vous pricrais cependant de bien vou-
dissiper ce doute qui semble persister, mal-
gré les explication que vous m’aviez four-
nies verbalement dans l'esprit de plus d’un.

Bien cordialement

Curist1AN REGuLUs
Directeur du « Trait-Union »

— Notre confrére peut se rassurer.

Pour dissiper ces doutes qui, d’ailleurs
n’ont aucun tondement, puisque le « Tratt-
d’ Union » n'a jamais eu a nous prendre 4
partie 4 cause de notre campagne sociale,
nous déclarons que c'est absolument 4 tort
v’on a vu dans notre article d’avant-hier
es allusions dirigées contre Mr Christian
Régulus qui ne peut étre en cause.

A Turgeau
C’est aprés-demain dimanche 25 courant
que sera célébrée la fete patronale de la cha-
pelle St Louis, de Turgeau.
La solennité sera présidée par S. G. Mgr
le Coadjuteur. Le panegyrique de St Louis
sera prononcé par le Rév. Pére Le Berre,

_Puis le Ministre des Finances obtint la
fwole Dour remercier l’Assemblée, au
~ u Gouvernement, tous les mem-
Wesdela 25éme Législatu.e. Quelques
M@lturs se surpassent en remerciments et

Messes patriotiques et la session de la

ature est solennellement fermeée.
Décés

‘Nous avons recu le faire-part d+ la mort
bilan ANGELE MarcuertrE EwaLp décé-
ban 49 heures et demie, a l’Age

i tan¢railles auront lieu aujourd hut,
4, deures précises de l’aprés-midi.
voi partira de la maison mortual-

® sise rue Républicai Phar-
Rac} Républicaine, No 199. ( ar sar de ['Orphelinat.
lei ‘Me Ewald, ) pour se rendre a ia ieee commencera 4 8 heures et sera
0s sinctres condolé 4 la famille célébrée par Pouplard, curé de la Ca-
dela regrettée défunte anes ‘ thédrale- Elle sera suivie de la Bénédiction
° és-Saint Sacrement.
Hier Ligne Hollandaise MMe Pere Ch. Gay, anménier de i cha-
est entré | ; j V’| pelle de Turgeau, prépare avec devoue-
"1 e crs selvants _ Willem 1 Pent et zéle, Beate fete annuelle qui aura la
ork: De J. B. Tersés, Dr Ed-' plus grand ¢clat.

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