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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 22, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4" ANNEE, We 119
PORT-AU-PRINCE (naitt)
JEUDI, 22 AOUT 1807.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
par MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste en sus.
DImECTEUR :
Clément
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Magloire,
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruc Roux ou Bonne-Foi.
On episode de Histoire politique d Hatt
SOUS LA PRESIDENCE DU GENERAL SALOMON
VoIR LE NUMERO D’HIER
Vv. Mort du Gal Henri Piquant
A4h de l’aprés-midi de ce mémorable
jour, le « Dessalines » était arrivé de Mira-
ne avant 1 son bord le Générrl Henri
vant, Ministre de la Guerre, mortelle-
ment biessé devant Miragoine. A 7 h du
wir il expirait !... J’eus comme le pressen-!dent ?
timent que cet e=
véenement allait a-
voir une funeste
influence sur le
sort du Général
Nord.
VI. Déplora-
ble incident
En effet, tout
hillit se gaiter par
suite du facheux
incident que je
vais. raconter et
dont Mme Nord,
Quse involontaire
da fait doit parfai-
ment se souve-
air, car elle faillit
mx
‘Waune violente
Crise de nerfs pro-
voquée par son in-
dignation trés légi-
time. Voici les faits
, Content de ma
a née, comme }j
ai dit, bien o,
tHacté et u r la mort du
Piquaat, j’étais ‘au balcon de mon
lat, dans mon hamac, lisant un inté-
“rewant article de la « Revue des Deux
Mondes » Ihéecait 9 142 hda soir lors-
qe j'encendis le bruit des bortes éperon-
ce de quelqu’an qui montait l’escalier.
remit Aide-de p da Président qui
C ta "aller au
Palais sense me d’alle
ot partis de suite vivement intrigue.
pres da Président, celui-ci,
*avencs ves moi
Ia-
sans
i
S. E. LE G" Norp ALEXIS,
Président de la ‘République
mé aucaractére si susceptible, et je me
bornai a dire : ;
— Je vousen supplie, Président, suspen-
figure des mauvais jours, sans aucun éyard
pour mapersonne, et me jeta en pleine
figure, d’un ton que je n’oublierai jamais :
— Quelle fameuse sottise vous alliez
me faire faire! ...
— Qu’est ce que cela veut dire, Prési-
—Cela veut dire
ae i eas que cet aprés-mi-
i, vous m/’avez
arracheé la promes-
se de la mise en
liberté du Général
Nord ,et savez-Vous
ce que fait en ce
moment meme, sa
femme? Eh bien,
elle illumine sa
maison en rejouis-
a3} sance pour la mort
de Piquant! Vous
| pouvez aller lavoir
et lui dire qu'il
leur en cuira.
Vraiment, je
souris de pitié en
présence de cette
détresse morale
chez un chef d’E-
tat, car le simple
bon sens criait
que cela ne pou-
vait pas ctre vrai.
Mais je ne u-
vais pas le faire
sentir 4 un hom-
dez votre jugement, je vals aux informa -
tions et reviendrai vous renseigner. Mais
de grace, ayez la bonté d’attendre mon re-
tour avant de rien décider. Je me trouve
i fais une affaire
en cayse maintenant et j’en
perso elle.
VII.— Ce qui se passait
Chez Madame Nord
Madame Nord. Sa
J’allai tout droit chez
maison semblait en fate, en efiet, & cause
des vives lumicres gui I'cclairarent . mais |
cette profusion de lumicres provenait de
Oratoire de Madame Nord, que Je trou-
vai agenouillée devant les Saints de sa de-
votion, et gui me dit:
— Mon cher Consul, dans Vattente
la journée de demain qui me reunira, je
lespére, avec mon mari, la nuit me sem-
blera longue. J’ai pens¢ que je me pouvals
la mieux employer que dans mon oratoire
en pricres, pour remercier Dieu de la pra-
ce qui va m'é:re faite.
—Ah ! chére Madame, quelle impruden-
ce vous avez commise en allumant tant de
cierpes ! Votre maison 17 lair d'etre on téte.
et comme le public ignore mes demarches
de ce matin, ainsi que leur résuitar, al
sest trouvé quelqu’un qui, en passant par
ici et voyant tant de lumicres, est alle dire
au Président que vons éticz en train de
rejouissances A Voccasigande la mort de Pi-
quant.
Et je racontai A Madame Nord ce qui
venait dese passer entre le Président et
moi. L’indignation de Madime Nord tit
extreme, etde 1a la crise dont jai pate
d’autre part.
VIII. — Déenouement
Je retournai au Palais de suite. En me
renvoyant, le Président me dit simp!ement,
mais toujours courrouce :
— Eh bien ?
— Souffrez que je vous dise, Président,
gu’un Chef d’Erat est bien a plaindre, car
rarement la vérité parvient nette jusqu’a
lui. Dans l’occurrence, vous avez eu aftaire
A quelqu’un qui a fait du zéle, 4 quelqu’un
qui, en tout cas, a été trompé par les ap-
parences, dans l’ignorance ou il était de
la grande affaire que nous avons traitee
aujourd’hu:. Madame Nord avait illuminé
4 giorno, c'est vrai, mais c’ctait son ora-
toire qui resplendissait de lumiéres, et je
l’ai trouvée en priéres, en actions de graces
4 Dieu pour la promesse, qu’en votre nom,
et de votre part, je lui avais portée cet
aprés-midi, concernant la prochaine mise
en liberté de son ¢poux.
Lorsque j’eus fini de parler, le Président
sembla accablé de confusion ur avoir
accueilli si ala légére une si absurde dé-
nonciation, et me dit :
— Combien vous ave†raison, mon cher
Consul. Un chef d’Etat est bien 4 plaindre,
ne pouvant par Jui-méme tout rechercher.
Sans votre diligence, votre savoir-faire et
votre dévouement, j’aurais peut-étre com-
mis une injustice irréparable ! Merci! ...
d eC
Quelgue temps apres, le Général Nord
Nexis cnitomis en fiberreé. sans) condi
Lots, tint serupaleusement ia parole
eMaadeee, Pendant des restantes eng annecs
de la Providence du General Salomon.
rere err reece
ut
SOLIDARITE
ASSISTANCE
IH pourrart ine sattire, pour rainer
la crovance de ceux qul pensent que
le sentiment de bi solidarité et de Pa-
sistance mutuelle se développe plus
favorablement dans les milieux corm-
inunautaires, — de faire recarquer
que chaque societe est La résultaute
des individus qui en font partie, et
que, par consequent, tant vaut Pind.
vidu, tant vaut la socrete.
Or, nous savons ‘déeya amplement
ce que vaut Cindivida dans tune socie-
te a formation communautaire > Vac-
coutumanee a Paction exclusivement
sociale ansuhile eo fut toute tenance: +
a’ Paction individuelle, a PetTort | per-
sommelet fait de cet individu une de-
testable unite sociale. Test, des tors,
impossibe que la somme de toutes
ces unites pulsse aboutic a&@ aoe repre-
sentation totale appréciable.
La nation haitienne, en prenant pour
devise la inaxime que « L/union fait.
la force ». s’est exposée & de doulou-
reux démentis en faisant de -cetle de-
vise la formule qui permet l’absor-
tion de l’individu par la masse de la
communauté. .
Nous avons donc camme ensemble
une société faible et impuissante uni-.
quement parce que !es individus qui
la composent sont eux-mémes faibles
& cause de leur inaptitude 4 l’action
individuelle.
Nous pouvons ainsi, en toute véri-
té, énumérer les propositions suivan-
tes :
Plus nous comptons sur I’Etat, qui
est le représentant direct de la socié-
t6é, plus nous nous énervons et per-
dons de notre virilité et plus nous
rendons, 4 soo tour, I’Etat, c’est-a-di-
re la société faible et énervée, puisque
la virilité sociale est en raison directe
a———l lr ERI e—————eEEe—eE—EeE—————————————— ee ee
de la virilité des individus qui en font
partie.
*
lly aen ce tmoment-ci, en France,
un fort beau mouvement de particula-
risme qui tend 4 faire sortir ce pays
du rang des pays 4 formation exclusi-
vement communautaire pour lui attri-
buer un caractere mixte, ce mouve-
ment n’a qu’a s’accentuer pour que le
salut social des Francais soit assuré.
i! va malheureusement dans cette
société des traditions auxquelles il
coute, parait-il, de renoncer et qui
font au mouvement dont je viens de
parler le plus sérieux obtacle. Au
nombre de ces traditions, et au pre-
mier rang. figure un sentiment pro-
fond de supériorité universelle. Quand
on a la conviction d’étre le premier
des peuples, on ne peut se résoudre
que trés-difficilement a changer de
régime.
@ mouveinent vers le particularis-
me, c’est-a-dire vers l’accroissement
de la valeur individuelle, n’est donc
représenté que par ceux qui pensent
que les Anglais ne peuvent etre infé-
rieurs aux Frangais, puisque la_ so-
ciété des premiers gayne de plus en
plus en force et en puissance, alors
que depuis quelque temps on parle
sans heésiter de la décadence des se-
conds.
Il faudrait, pour a: surer le salut na-
tional francais, se payer de mots avec
ce peuple qui aime tant a jouer avec
les mots, et lui dire que, pour conser-
ver sa supériorité, il tui faut se mettre
au régime du peuple anylais.
_ Dans une série d’articles publiés dé-
ja dans ce journal, j'ai essayé de faire
ressortir la ditférence des concep-
tions latines et des conceptions an-
glo-saxonnes sur le travail et ses fins,
et j'ai siznalée dans les sociétés anglo-
saxonnes l’absence, ou tout au moins
extréme rareté du type si latin de
travailleur visant 4 la moindre et a la
plus courte action possible et embi-
tionnant de se relirer da un moment
donné le plus voisin possible.
M. Louis Aubert, qui a séjourné au
Japon au cours de son voyage autour
du monde comme boursier de l’Uni-
versité de Paris, nous fait assister
dans son livre sur la Paix Japonaise
al’évolution moderne du Japon et il
6crit dans sa préface :
«Dans le Japon moderne, grand ou
vert aux imitations, et quise répand
hors de ses Iles, les anciennes habitu-
des se dissolvent un peu chaque jour
avant de disparaitre. Finie, la vie au
milieu des paysages familiers: il fau-
dra les quitter, vivre souvent hors du
Japon. Finie, la vie fluide et flaneuse
le long des routes : la vie intense, ré-
guliére, de l’usine commence. Finie,
la vie retirée des affaires, que l’on me-
nait apres l’A4ge de quarante ans: il va
falloir travailler jusqu’au bout. »
Pour effectuer, cette évolution, les
Japonais ont tendu la main aux Aoglais
en signe d’alliance. On nese lerappelle
pas assez quand on parte des succés
croissants de ce peuple etde ses ef-
forts pour prendre rang au milieu des
nations modernes les plus fortes.
*
a,
Ce que je viens de dire n’est pas
pour m’écarter de mon sujet. L’assis-
tance publique, sous toutes ses for-
mes, ne peut étre efficace et perma-
nente qu’autant que la société est elle-
méme puissante et forte. Les plus
des universités américaines son!
esuvre de la générosité particuliére.
Les sociétés communautaires ont la
bouche pleine des mots ronflants de
solidarité et d’assistance mutuelle, et
pendant qu’elles se font fort de l’orga-
niser et qu’elles se livrent 4 la recher-
che des meilleurs modes d’organisa-
tion, ceux au profit desquels on se
propose de faire cette organisation vé-
getent et meurent. ,
«Ceux qui sont disposés a venir en
aide au prochain, dit un écrivain, peu-
vent le faire du jour au lendemain, et,
de fait, ils le font depuis le commen-
cement du monde, sans ériger leurs
actes en doctrine sociale, sans en in-
former bruyamment l’univers. entier.»
Et il ajoute:
«Jl ne suffit pas de précher ou de
roclamer que les hommes sont Sso-
idaires les uns des autres, qu’ils doi-
vent s’assister les uns les autres, pour
faire régner ou seulement pour dé-
velopper la solidarité. La tendancea
s’appuyer sur le groupe, 4 subordon-
ner l’individu 4 la société, se dévelop-
pe, dans les sociétés humaines, sui-
vant certaines lois trés précises, que l’ob-
servation révéle. . .. La ou elles exis-
tent, cette tendance est produite, sans
qu'il y ait besoin de prédication; elle
surgit avec la régularité et la sponta-
néité d’un phénomeéne naturel.
« Pour la développer, il s’agit donc
de se placer dans les conditions re-
quises pour la production du phéno-
mene, »
On me permettera de finir en répé-
‘tant cette banalité que Il’assistance
‘dans une société est d’autant plus as-
surée que cette société est riche et
| prospére, et par société j’entends dési-
gner les individus qui la composent.
ee
———————
LOMGrENCE Ob la Paix
Nous extrayons du proces-verbal de
la De séance de l@ 2e Conférence de
la Paix, tenue le 26 juillet 41907, les
passages suivants relatifs aux droits
des neutres.
On discutait Part 62 de lamende-
ment suisse ainsi concu:
Une personne neutre ne peut plus
se prévaloir de sa neutralité... etc.
(a) Si elle commet des actes hos-
tiles contre une Partie belligérante.
S. E. M. le Baron Marschall de Bie-
berstein avait déclaré accepter l’amen-
dement suisse.
M. le Prisipenr ayant indiqué que la
discussion restait ouverte sur la nouvelle
partie de cet amendement, M. Hupicourt
demande des explications sur le paragraphe
a, ence qui concerne les actes hostiles.
« L’article 62, dit-il, indique deux séries
de causes qui font perdre aux neutres ies
bénéfices de la neutralité. Le paragraphe a
est défini, quoi que sous la torme négative
a l’article 63 ; tandis que le paragraphe a,
avec les mots « actes hostiles » demeure
dans un vague qui urrait, 4 mon avis,
ouvrir la porte a l’arbitraire. Car il est diffi-
cile de distinguer «sn acte en faveur d’une
Partie belligérante » qui ne soit pas, en
méme temps, « hostile » 4 \’autre partic
belligérar.te.
Je voudrais donc savoir si, dans le vague
de l’expression « acte hostile » on n’embras-
serait pas, par exemple, le fait d’un journa-
liste qui publierait sur la guerre des com-
mentaires défavorables qu’une partie belligé-
rante pourrait considérer comme un « acte
hostile ». Je suis opposé a une telle inter-
prétation. »
S. Exc. M. Caruin déclare qu'il hésite
un peu a prendre la parole, car étant don-
né que la délégation allemande s’est ralliée
au texté suisse, c’est a elle quill appartient
de répondre 4 M. le délégué d’Haiti. Mais
il tient a rassurer celui-ci, car aucun doute
ne peut subsister en ce qui concerne le cas
qui le préoccupe, qui ne peut évidem-
ment étre interprété comme un acte hostile.
Un échange de vues s’engage 4 ce sujet
entre M.le Pri:sipext et S. E.
lls reconnaissent que l’expression «d'acte has-
tile » présente en effet, un certain vague,
bien qu’elle soit définie par l’article 64 au-
quel renvoient les textes allemand et suisse
pour le paragraphe, mais que d:ns le cas
prévu par M. Hunicovrrt, elle ne peut pré-
ter 4 aucun doute. |
! S. E. M. Léon Bocrceots tient a répon-
idre aux préoccupations qua manifestées M.
'Hudicourt en ce qui concerne les publica-
I tions par la voie de la presse. Il est évident
| que la publication de commentaires, méme
| défavorables. ne peut étre considérée par
‘une des parties belligérantes comme un ac-
te hostile.
Le scul fait qui pourrait étre visé serait
| la publication de renseignements militaires
ide nature 4 cclairer une des parties belligé-
'rantes sur les operations de ladversaire.
Mais il ne semble pas qu’il y ait lieu
@’établir 4 ce sujet une distinction dans les
‘textes actuellement en discussion. L’impor-
}tant était de préciser la question, ainsi
javil vient d'ctre faitau cours de cet échan-
ge de vues, quia dissipé les appréhensions
de M. le Délégué d’Haiti en établissant
qu'il ne pouvait y avoir rien a craindre
pour les commentaires de presse.
A la meme séance :
M.Hepicocurt donne lecture de la décla-
ration suivante :
« La République d'Haiti a lhonneur de
déclarer qu'elle ne peut pas assumer l’obli-
gation d’empécher ses citoyens de s’en-
roler sous les banniéres d’un _ belligérant,
parce que la liberté individuelle est garan-
tie par sa législation interne et que le Gou-
vernement se réserve le droit de prendre 4
V’égard de ces citoyens qui prendraient du
service .4 l’étranger sans son consentement,
telles mesures gue commanderaient les cir-
constances.»
2
*s
— Nous publierons demain les con-
sidérations faites par notre Délégué
M. Pierre Hudicourt concernant le
paiement des dettes contractuelles.
Nouvelles trangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
Attaque.
CASABLANCA 20.— Les arabes ont
encore attaqué les troupes francaises
commandées par le Gal. Drade, mais
ils ont été une fois de plus repousnés
avec d’énormes pertes. La tranquilité
régne dans les autres ports marecai.s.
On demande des renfo ts.
Parts 21.— « Le Figaro» de ce matin
a déclaré que le Gal. Drude a télégra-
phié au Ministre de la guerre pour
démander des renforts.
De nouvelles troupes vont
bianca.
Onan 20.— 70 hommes du 2 réyi-
vent de génie sont arrivés hier soir
1c1; On attend demain l’arrivée de 700
tirailleurs algériens vanant d’Orléans-
ville et de 100 meharistes du sud-ora-
nals; ces troupes s‘embarqueront de-
main et jeudi pour Casablanca.
&@ Casa-
. BEERNAERT. |
Instructions aux Consuls :
SAN-SEBASTIAN (Espagne) 9)
Comte Allende Salazar, Ministre
Affaires Etrangéres, . a annoncé
Angleterre, la France, Allemagne
"Espagne avaient donné pour inst e
tions & leurs consuls respectif; 4 F,
de quiter cette ville avec teurs o
naux quand ils jugeront que la Situs.
tion deviendrait danyereuse.
La question marocaine.—
tions franco-allemand: rela.
Paris 20.— M: Pichon, Ministre dey
Affaires Etrangéres, le gral Picqua
Ministre de la guerre, M. Thomson,
Ministre de la Marine, M. Mavjan’
sous-secrétaire d’Etat au Ministere dg
’Intérieur, se sont réunis aujourd hu
pour examiner la question marogyj.
e.
Le « Matin » annonce que !’A
sadeur de France a Berlin va ns
passer quelques jours avec le Chance.
lier de Bulow 4 Norderney « Mer dy
Nord » . Cette visite est ‘considérés
comme une preuve de |’ameélioratiog
| des rapports franco-allemands.
| Un différend soumis au Tribunal de
la Haye
_Lonpnnres 20.— L’Angleterre et les
Ek. UU. se sont mis d’accord pour
soumettre au tribunal d’arbitrage de
La-Haye leur différend relatif aux pé.
cheries de Terre-Neuve.
Un télégrammed ili
Féte en lhonneur da cot ae Sn
Panis 21: Rente :94,50. — L’Amin!
Philibert téiégraphie que le général
Drude estimait ses forces insuffisantes
pour assurer efficacement la_ protec
de Casablanca ; la situation est calme
a Rabatet sans changement a Case
blanca. Les conciliabules des tribus
Doukalai continuent sans _ incident &
Mazagran.— Un bataiilon de tiraillears
et cent goumiers embarqueront sar la
« Nive » et le « Vinhlong a destination
de Casablanca.
Le Président de la République 2
offert hier un diner et une fete de
nuit en 'honneur du roi de Siam qui
coucha & Rambouillet. Le Président
et le roi firent ce matin une promene
de dans la forét ; apres le déjeuner,
le roi reprit le train pour rentrer ’
Paris.
Neutralité de la Norvege
LoNDRES 21.— On apprend d
les cercles diplomatiques que |'ute
des principales questions discatés
par l’Empereur Guillaume et le
Nicolas, lors de leur récente entree
a Swinemunde, était la neutralité @
la Norvége et qu’ils s’étaient entends
pour faire respecter cette neutral,
par leurs gouvernements respectifs.
La situation at Maroc,
Paris 24.— La situation au Mar
est considérée ici comme ayan! prs
une tournure plus critique. L exalt
tion des esprits dans ['intériev!,
proclamation de Mulai-Safig, com’
Sultan, par une partie des rebelle
l'arrivée devant blanca d’ane Doe
velle armée manre, font crainére
le pays entier soit, sous peu, #4
voir des fanatiques.
Des télégrammes recus aujourd’s
annoncentyue Mulai-Safig marche .
Casablanca avec 15000 homme |
crutés parmi les tribus les plas {0%
ques et farouches.da sad marore
Le général Drude a demand
renforts , plus de mille ho Orel
toutes armes ont été mobili
et sont préts 4 s’embarquer sur
transports.
Les navires de guerre station,
dans la Méditerrané se tienne®
& partir pour le Maroc. —
228A
Hiv DIVERS Fiancailles Maison F. BRUNES. LA
Nous avons recu lacarte de fiangailles
Meilleure Farine
de Mile Laure Pikon avec Mr Samviero | 195 GRAND'RUE 195
_ NTS GrORDANI. elie ‘ ! Diriaé d M d
RENSEIGNEME outes nos félicitations aux jeunes et in- | irigé2 par
METEOROLOGIQUES téressants fiancés. | u on é
_-— ‘Assemblee Nationale L. HO 1) ELI N Gai plodait le lo meee
Observatoire _Ce soir, lcs Membres du Corps Législa- | Ancien membre de la Societé Phtlan-| Qui donne le pain le plus blanc et
tif se reuniront en Assemblée Nationale | thropique dex mattres (ailleurs de Paris| |e plus léger,
DU pour procéder a4 la fermeture de la dernicre Vienf de recevoir un grand choix.d’é-| C'est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Représentant.
session de la XXV¢* Législature. tofles diagonale, casimir alpaca, chevio-
Départ te, cheviote our deuil, etc, Recomman-
- Hier est . . . es | de particuliérement 4 sa clientéle une
rest parti le steamer « Virginia »| Helle collection de coupes de casimir,
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MErcreEDI 23 AOUT
Berométre 4 midi 762,4 avec jes passagers quivants pour s) E. La-|4¢ Bilets de fantaisie et de piqué de a
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Moyenne diurne de la température 28,4
Le ciel a été clair le matin et trés nua-
ux dans l’aprés-midi. Les nuages supé-
neurs viennent de NW. Eclairs. Le baro-
metre reste Stationnaire.
J. SCHERER
Spécialité de Costumes de no-
|ces.— Coupes Frangaise, Anglais? et
| Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés!
dolmans. tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.
Chambre des Députés OLA
Séance du Mercredi 21 Aout 1907. L
La Chambre a ouvert sa sdance oar les DEJEUNER DU 22 AOUT F e DE K, pe t
dkections ges membres du Bureau. MipI A 2 HEURES | rancisco SUSE ngstor.
Le 1°. Secrétaire, M. le Député Gerso 7 , ’ Ww
berosiersa été élu, A Ponanimité des suf Prix: G. 2.50 | Fabricant de chaussures MACNISH'S « IRONBREW »
fages, Président de l’Assemblée pour le Radis | 7 dé A Vendre
en dé-
La Manufacture a toujours | on Ute . .
en gros et détail,— de chaussures en| XD, 80, Rue du Centre
; tous genres pour G2, Rue dos Fronts-Forts
Hommes, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commergcants
de l’intérieur pourront étre exécutées
reste de la session. Le 2™¢, M. Louis Bru-
usa été élu rr. secrétaire ; M. le Député
Naces Leconte ayant réuni la majorité des
mirages le remplace comme 2™¢ Secrétaire.
Puis ont été entendus plusieurs Messa-
gado Sénat par lesquels le Grand Corps
maonce Ala Chambre qu’il a porté certai-
Navarin de mouton aux pommes
Filet salade au cresson
Haricots verts sauteés
Riz blanc a Ja créole
Gateau de riz
. ° |
Lambis au riz |
ae a SS Se
a
Voulez-vous des souliers élégants,
ws modificati . Fruits C
pig notamment. poe ie Vince. Café dans une semaine 4 peu prés. isolides, fabriqués avec toutes les ré-
toa Publique, de la Justice et des Rela- 4/2 Vin 23, rue des Fronts-Forts, 23 gles de l'artâ€
Allez chez
nos Extérieures. Ces modifications ont | —SS———— PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
¢té adoptées par ]’Assemblée.
Ensuite le Sécrétaire d’Etat de I’Intérieur
orient l’urgence et le vote immédiat pour
Alphonse di Guglielmo
467, GRAND’RUE, 167.
Le cordonnier du high life,
Le Roide la Chaussure, dont les
travaux appréciés sont simplement
des merveilles.
a
Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
ks trois projets de loi suivants : qui, soos S1gn© plus Louis Joseph
~1oUn ‘ot de loi qui nugene Clavier, mais avec le meme,
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ty ¢ Abattoir du Capet du Haut du, de naissance. |
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incius Lubin le privilége exclusif de fa-
uer des bougies et de la glace dans I’ar-
ment des Cayes. concession
A 39 années consécutives.
vant de cloturer sa séance |’Assemblde
tutendule rapgort de laCommission char-
tédiger Adresse au Peuple, lui an-
t qu'elle s’est constituée
teme sera soumise aujourd’hui 4 la
de l’Assemblée.
Sénat
Séancedu 21 Aodt 1907:
Ams le dépouillement de la correspone
Ge ‘at passe au vote du Contrat
heap oil relatif 4 l’établissement d’us
€ courses, etc.
udgets de l’Intérieur, de la Police
P ¢ la Guerre, de la Marine, des
te ublics, de l’Agriculture sont éga-
Les" votés,
P hia Archer et Colas, nouvelle
Leciurrretent le sermentconstitutionnel.
st ensuite donnée par le séna=
oche du Rapport de la Commis-
Mptes généraux et le Grand
oi relative a la réfection des
Bassin Général.
ce est levée.
thd
oe we
Rrany
ai
FE
LIGNE HOLLANDAISE
LeS/3*«PRINS WILLEM IV»
estattendu de New-York, jeudi, 22 cou-
rant, pour continuer probablement
dans la soirée pour Saint-Marc, Petit-
Goave, Cayes, Jacmel & Curacao.
Port au-Prince, le 21 Aout 1907.
GERLACH & C°, AGENTS.
Je sdussigné déclare au public et
au commerce n’étre plus responsable
desactes de Mme Emmanuel Petit, née
Hermance Bernard, ce, en attendant
qu’une action en divorce lui soit
intentée.
Port-au-Prince, 19 Aout 1907.
EMMANUEL PETIT.
ESANOFELE
D’une efficacité incontestable con-/|
tre la flevre.
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Stock renouvelé par le dernier hol-
landais.
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Le professeur d’Anglais si bien con-
nu et si justement apprécié du public,
avise ses éléves, ses amis et tous eux
qui voudront bénétficicr de ses excellen-
tes lecons, qu’il se trouve au No 97,
Rue de la Révolution, dite de UEnter-
lrement, ot: l’on peut se rensc.gner sui
}tout ce qui concerne sa pression : le-
cons d’anglais, de frangais et d’espa-
gnol.
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JEUDI, 22 AOUT 1807.
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LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruc Roux ou Bonne-Foi.
On episode de Histoire politique d Hatt
SOUS LA PRESIDENCE DU GENERAL SALOMON
VoIR LE NUMERO D’HIER
Vv. Mort du Gal Henri Piquant
A4h de l’aprés-midi de ce mémorable
jour, le « Dessalines » était arrivé de Mira-
ne avant 1 son bord le Générrl Henri
vant, Ministre de la Guerre, mortelle-
ment biessé devant Miragoine. A 7 h du
wir il expirait !... J’eus comme le pressen-!dent ?
timent que cet e=
véenement allait a-
voir une funeste
influence sur le
sort du Général
Nord.
VI. Déplora-
ble incident
En effet, tout
hillit se gaiter par
suite du facheux
incident que je
vais. raconter et
dont Mme Nord,
Quse involontaire
da fait doit parfai-
ment se souve-
air, car elle faillit
mx
‘Waune violente
Crise de nerfs pro-
voquée par son in-
dignation trés légi-
time. Voici les faits
, Content de ma
a née, comme }j
ai dit, bien o,
tHacté et u r la mort du
Piquaat, j’étais ‘au balcon de mon
lat, dans mon hamac, lisant un inté-
“rewant article de la « Revue des Deux
Mondes » Ihéecait 9 142 hda soir lors-
qe j'encendis le bruit des bortes éperon-
ce de quelqu’an qui montait l’escalier.
remit Aide-de p da Président qui
C ta "aller au
Palais sense me d’alle
ot partis de suite vivement intrigue.
pres da Président, celui-ci,
*avencs ves moi
Ia-
sans
i
S. E. LE G" Norp ALEXIS,
Président de la ‘République
mé aucaractére si susceptible, et je me
bornai a dire : ;
— Je vousen supplie, Président, suspen-
figure des mauvais jours, sans aucun éyard
pour mapersonne, et me jeta en pleine
figure, d’un ton que je n’oublierai jamais :
— Quelle fameuse sottise vous alliez
me faire faire! ...
— Qu’est ce que cela veut dire, Prési-
—Cela veut dire
ae i eas que cet aprés-mi-
i, vous m/’avez
arracheé la promes-
se de la mise en
liberté du Général
Nord ,et savez-Vous
ce que fait en ce
moment meme, sa
femme? Eh bien,
elle illumine sa
maison en rejouis-
a3} sance pour la mort
de Piquant! Vous
| pouvez aller lavoir
et lui dire qu'il
leur en cuira.
Vraiment, je
souris de pitié en
présence de cette
détresse morale
chez un chef d’E-
tat, car le simple
bon sens criait
que cela ne pou-
vait pas ctre vrai.
Mais je ne u-
vais pas le faire
sentir 4 un hom-
dez votre jugement, je vals aux informa -
tions et reviendrai vous renseigner. Mais
de grace, ayez la bonté d’attendre mon re-
tour avant de rien décider. Je me trouve
i fais une affaire
en cayse maintenant et j’en
perso elle.
VII.— Ce qui se passait
Chez Madame Nord
Madame Nord. Sa
J’allai tout droit chez
maison semblait en fate, en efiet, & cause
des vives lumicres gui I'cclairarent . mais |
cette profusion de lumicres provenait de
Oratoire de Madame Nord, que Je trou-
vai agenouillée devant les Saints de sa de-
votion, et gui me dit:
— Mon cher Consul, dans Vattente
la journée de demain qui me reunira, je
lespére, avec mon mari, la nuit me sem-
blera longue. J’ai pens¢ que je me pouvals
la mieux employer que dans mon oratoire
en pricres, pour remercier Dieu de la pra-
ce qui va m'é:re faite.
—Ah ! chére Madame, quelle impruden-
ce vous avez commise en allumant tant de
cierpes ! Votre maison 17 lair d'etre on téte.
et comme le public ignore mes demarches
de ce matin, ainsi que leur résuitar, al
sest trouvé quelqu’un qui, en passant par
ici et voyant tant de lumicres, est alle dire
au Président que vons éticz en train de
rejouissances A Voccasigande la mort de Pi-
quant.
Et je racontai A Madame Nord ce qui
venait dese passer entre le Président et
moi. L’indignation de Madime Nord tit
extreme, etde 1a la crise dont jai pate
d’autre part.
VIII. — Déenouement
Je retournai au Palais de suite. En me
renvoyant, le Président me dit simp!ement,
mais toujours courrouce :
— Eh bien ?
— Souffrez que je vous dise, Président,
gu’un Chef d’Erat est bien a plaindre, car
rarement la vérité parvient nette jusqu’a
lui. Dans l’occurrence, vous avez eu aftaire
A quelqu’un qui a fait du zéle, 4 quelqu’un
qui, en tout cas, a été trompé par les ap-
parences, dans l’ignorance ou il était de
la grande affaire que nous avons traitee
aujourd’hu:. Madame Nord avait illuminé
4 giorno, c'est vrai, mais c’ctait son ora-
toire qui resplendissait de lumiéres, et je
l’ai trouvée en priéres, en actions de graces
4 Dieu pour la promesse, qu’en votre nom,
et de votre part, je lui avais portée cet
aprés-midi, concernant la prochaine mise
en liberté de son ¢poux.
Lorsque j’eus fini de parler, le Président
sembla accablé de confusion ur avoir
accueilli si ala légére une si absurde dé-
nonciation, et me dit :
— Combien vous ave†raison, mon cher
Consul. Un chef d’Etat est bien 4 plaindre,
ne pouvant par Jui-méme tout rechercher.
Sans votre diligence, votre savoir-faire et
votre dévouement, j’aurais peut-étre com-
mis une injustice irréparable ! Merci! ...
d eC
Quelgue temps apres, le Général Nord
Nexis cnitomis en fiberreé. sans) condi
Lots, tint serupaleusement ia parole
eMaadeee, Pendant des restantes eng annecs
de la Providence du General Salomon.
rere err reece
ut
SOLIDARITE
ASSISTANCE
IH pourrart ine sattire, pour rainer
la crovance de ceux qul pensent que
le sentiment de bi solidarité et de Pa-
sistance mutuelle se développe plus
favorablement dans les milieux corm-
inunautaires, — de faire recarquer
que chaque societe est La résultaute
des individus qui en font partie, et
que, par consequent, tant vaut Pind.
vidu, tant vaut la socrete.
Or, nous savons ‘déeya amplement
ce que vaut Cindivida dans tune socie-
te a formation communautaire > Vac-
coutumanee a Paction exclusivement
sociale ansuhile eo fut toute tenance: +
a’ Paction individuelle, a PetTort | per-
sommelet fait de cet individu une de-
testable unite sociale. Test, des tors,
impossibe que la somme de toutes
ces unites pulsse aboutic a&@ aoe repre-
sentation totale appréciable.
La nation haitienne, en prenant pour
devise la inaxime que « L/union fait.
la force ». s’est exposée & de doulou-
reux démentis en faisant de -cetle de-
vise la formule qui permet l’absor-
tion de l’individu par la masse de la
communauté. .
Nous avons donc camme ensemble
une société faible et impuissante uni-.
quement parce que !es individus qui
la composent sont eux-mémes faibles
& cause de leur inaptitude 4 l’action
individuelle.
Nous pouvons ainsi, en toute véri-
té, énumérer les propositions suivan-
tes :
Plus nous comptons sur I’Etat, qui
est le représentant direct de la socié-
t6é, plus nous nous énervons et per-
dons de notre virilité et plus nous
rendons, 4 soo tour, I’Etat, c’est-a-di-
re la société faible et énervée, puisque
la virilité sociale est en raison directe
a———l lr ERI e—————eEEe—eE—EeE—————————————— ee ee
de la virilité des individus qui en font
partie.
*
lly aen ce tmoment-ci, en France,
un fort beau mouvement de particula-
risme qui tend 4 faire sortir ce pays
du rang des pays 4 formation exclusi-
vement communautaire pour lui attri-
buer un caractere mixte, ce mouve-
ment n’a qu’a s’accentuer pour que le
salut social des Francais soit assuré.
i! va malheureusement dans cette
société des traditions auxquelles il
coute, parait-il, de renoncer et qui
font au mouvement dont je viens de
parler le plus sérieux obtacle. Au
nombre de ces traditions, et au pre-
mier rang. figure un sentiment pro-
fond de supériorité universelle. Quand
on a la conviction d’étre le premier
des peuples, on ne peut se résoudre
que trés-difficilement a changer de
régime.
@ mouveinent vers le particularis-
me, c’est-a-dire vers l’accroissement
de la valeur individuelle, n’est donc
représenté que par ceux qui pensent
que les Anglais ne peuvent etre infé-
rieurs aux Frangais, puisque la_ so-
ciété des premiers gayne de plus en
plus en force et en puissance, alors
que depuis quelque temps on parle
sans heésiter de la décadence des se-
conds.
Il faudrait, pour a: surer le salut na-
tional francais, se payer de mots avec
ce peuple qui aime tant a jouer avec
les mots, et lui dire que, pour conser-
ver sa supériorité, il tui faut se mettre
au régime du peuple anylais.
_ Dans une série d’articles publiés dé-
ja dans ce journal, j'ai essayé de faire
ressortir la ditférence des concep-
tions latines et des conceptions an-
glo-saxonnes sur le travail et ses fins,
et j'ai siznalée dans les sociétés anglo-
saxonnes l’absence, ou tout au moins
extréme rareté du type si latin de
travailleur visant 4 la moindre et a la
plus courte action possible et embi-
tionnant de se relirer da un moment
donné le plus voisin possible.
M. Louis Aubert, qui a séjourné au
Japon au cours de son voyage autour
du monde comme boursier de l’Uni-
versité de Paris, nous fait assister
dans son livre sur la Paix Japonaise
al’évolution moderne du Japon et il
6crit dans sa préface :
«Dans le Japon moderne, grand ou
vert aux imitations, et quise répand
hors de ses Iles, les anciennes habitu-
des se dissolvent un peu chaque jour
avant de disparaitre. Finie, la vie au
milieu des paysages familiers: il fau-
dra les quitter, vivre souvent hors du
Japon. Finie, la vie fluide et flaneuse
le long des routes : la vie intense, ré-
guliére, de l’usine commence. Finie,
la vie retirée des affaires, que l’on me-
nait apres l’A4ge de quarante ans: il va
falloir travailler jusqu’au bout. »
Pour effectuer, cette évolution, les
Japonais ont tendu la main aux Aoglais
en signe d’alliance. On nese lerappelle
pas assez quand on parte des succés
croissants de ce peuple etde ses ef-
forts pour prendre rang au milieu des
nations modernes les plus fortes.
*
a,
Ce que je viens de dire n’est pas
pour m’écarter de mon sujet. L’assis-
tance publique, sous toutes ses for-
mes, ne peut étre efficace et perma-
nente qu’autant que la société est elle-
méme puissante et forte. Les plus
des universités américaines son!
esuvre de la générosité particuliére.
Les sociétés communautaires ont la
bouche pleine des mots ronflants de
solidarité et d’assistance mutuelle, et
pendant qu’elles se font fort de l’orga-
niser et qu’elles se livrent 4 la recher-
che des meilleurs modes d’organisa-
tion, ceux au profit desquels on se
propose de faire cette organisation vé-
getent et meurent. ,
«Ceux qui sont disposés a venir en
aide au prochain, dit un écrivain, peu-
vent le faire du jour au lendemain, et,
de fait, ils le font depuis le commen-
cement du monde, sans ériger leurs
actes en doctrine sociale, sans en in-
former bruyamment l’univers. entier.»
Et il ajoute:
«Jl ne suffit pas de précher ou de
roclamer que les hommes sont Sso-
idaires les uns des autres, qu’ils doi-
vent s’assister les uns les autres, pour
faire régner ou seulement pour dé-
velopper la solidarité. La tendancea
s’appuyer sur le groupe, 4 subordon-
ner l’individu 4 la société, se dévelop-
pe, dans les sociétés humaines, sui-
vant certaines lois trés précises, que l’ob-
servation révéle. . .. La ou elles exis-
tent, cette tendance est produite, sans
qu'il y ait besoin de prédication; elle
surgit avec la régularité et la sponta-
néité d’un phénomeéne naturel.
« Pour la développer, il s’agit donc
de se placer dans les conditions re-
quises pour la production du phéno-
mene, »
On me permettera de finir en répé-
‘tant cette banalité que Il’assistance
‘dans une société est d’autant plus as-
surée que cette société est riche et
| prospére, et par société j’entends dési-
gner les individus qui la composent.
ee
———————
LOMGrENCE Ob la Paix
Nous extrayons du proces-verbal de
la De séance de l@ 2e Conférence de
la Paix, tenue le 26 juillet 41907, les
passages suivants relatifs aux droits
des neutres.
On discutait Part 62 de lamende-
ment suisse ainsi concu:
Une personne neutre ne peut plus
se prévaloir de sa neutralité... etc.
(a) Si elle commet des actes hos-
tiles contre une Partie belligérante.
S. E. M. le Baron Marschall de Bie-
berstein avait déclaré accepter l’amen-
dement suisse.
M. le Prisipenr ayant indiqué que la
discussion restait ouverte sur la nouvelle
partie de cet amendement, M. Hupicourt
demande des explications sur le paragraphe
a, ence qui concerne les actes hostiles.
« L’article 62, dit-il, indique deux séries
de causes qui font perdre aux neutres ies
bénéfices de la neutralité. Le paragraphe a
est défini, quoi que sous la torme négative
a l’article 63 ; tandis que le paragraphe a,
avec les mots « actes hostiles » demeure
dans un vague qui urrait, 4 mon avis,
ouvrir la porte a l’arbitraire. Car il est diffi-
cile de distinguer «sn acte en faveur d’une
Partie belligérante » qui ne soit pas, en
méme temps, « hostile » 4 \’autre partic
belligérar.te.
Je voudrais donc savoir si, dans le vague
de l’expression « acte hostile » on n’embras-
serait pas, par exemple, le fait d’un journa-
liste qui publierait sur la guerre des com-
mentaires défavorables qu’une partie belligé-
rante pourrait considérer comme un « acte
hostile ». Je suis opposé a une telle inter-
prétation. »
S. Exc. M. Caruin déclare qu'il hésite
un peu a prendre la parole, car étant don-
né que la délégation allemande s’est ralliée
au texté suisse, c’est a elle quill appartient
de répondre 4 M. le délégué d’Haiti. Mais
il tient a rassurer celui-ci, car aucun doute
ne peut subsister en ce qui concerne le cas
qui le préoccupe, qui ne peut évidem-
ment étre interprété comme un acte hostile.
Un échange de vues s’engage 4 ce sujet
entre M.le Pri:sipext et S. E.
lls reconnaissent que l’expression «d'acte has-
tile » présente en effet, un certain vague,
bien qu’elle soit définie par l’article 64 au-
quel renvoient les textes allemand et suisse
pour le paragraphe, mais que d:ns le cas
prévu par M. Hunicovrrt, elle ne peut pré-
ter 4 aucun doute. |
! S. E. M. Léon Bocrceots tient a répon-
idre aux préoccupations qua manifestées M.
'Hudicourt en ce qui concerne les publica-
I tions par la voie de la presse. Il est évident
| que la publication de commentaires, méme
| défavorables. ne peut étre considérée par
‘une des parties belligérantes comme un ac-
te hostile.
Le scul fait qui pourrait étre visé serait
| la publication de renseignements militaires
ide nature 4 cclairer une des parties belligé-
'rantes sur les operations de ladversaire.
Mais il ne semble pas qu’il y ait lieu
@’établir 4 ce sujet une distinction dans les
‘textes actuellement en discussion. L’impor-
}tant était de préciser la question, ainsi
javil vient d'ctre faitau cours de cet échan-
ge de vues, quia dissipé les appréhensions
de M. le Délégué d’Haiti en établissant
qu'il ne pouvait y avoir rien a craindre
pour les commentaires de presse.
A la meme séance :
M.Hepicocurt donne lecture de la décla-
ration suivante :
« La République d'Haiti a lhonneur de
déclarer qu'elle ne peut pas assumer l’obli-
gation d’empécher ses citoyens de s’en-
roler sous les banniéres d’un _ belligérant,
parce que la liberté individuelle est garan-
tie par sa législation interne et que le Gou-
vernement se réserve le droit de prendre 4
V’égard de ces citoyens qui prendraient du
service .4 l’étranger sans son consentement,
telles mesures gue commanderaient les cir-
constances.»
2
*s
— Nous publierons demain les con-
sidérations faites par notre Délégué
M. Pierre Hudicourt concernant le
paiement des dettes contractuelles.
Nouvelles trangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
Attaque.
CASABLANCA 20.— Les arabes ont
encore attaqué les troupes francaises
commandées par le Gal. Drade, mais
ils ont été une fois de plus repousnés
avec d’énormes pertes. La tranquilité
régne dans les autres ports marecai.s.
On demande des renfo ts.
Parts 21.— « Le Figaro» de ce matin
a déclaré que le Gal. Drude a télégra-
phié au Ministre de la guerre pour
démander des renforts.
De nouvelles troupes vont
bianca.
Onan 20.— 70 hommes du 2 réyi-
vent de génie sont arrivés hier soir
1c1; On attend demain l’arrivée de 700
tirailleurs algériens vanant d’Orléans-
ville et de 100 meharistes du sud-ora-
nals; ces troupes s‘embarqueront de-
main et jeudi pour Casablanca.
&@ Casa-
. BEERNAERT. |
Instructions aux Consuls :
SAN-SEBASTIAN (Espagne) 9)
Comte Allende Salazar, Ministre
Affaires Etrangéres, . a annoncé
Angleterre, la France, Allemagne
"Espagne avaient donné pour inst e
tions & leurs consuls respectif; 4 F,
de quiter cette ville avec teurs o
naux quand ils jugeront que la Situs.
tion deviendrait danyereuse.
La question marocaine.—
tions franco-allemand: rela.
Paris 20.— M: Pichon, Ministre dey
Affaires Etrangéres, le gral Picqua
Ministre de la guerre, M. Thomson,
Ministre de la Marine, M. Mavjan’
sous-secrétaire d’Etat au Ministere dg
’Intérieur, se sont réunis aujourd hu
pour examiner la question marogyj.
e.
Le « Matin » annonce que !’A
sadeur de France a Berlin va ns
passer quelques jours avec le Chance.
lier de Bulow 4 Norderney « Mer dy
Nord » . Cette visite est ‘considérés
comme une preuve de |’ameélioratiog
| des rapports franco-allemands.
| Un différend soumis au Tribunal de
la Haye
_Lonpnnres 20.— L’Angleterre et les
Ek. UU. se sont mis d’accord pour
soumettre au tribunal d’arbitrage de
La-Haye leur différend relatif aux pé.
cheries de Terre-Neuve.
Un télégrammed ili
Féte en lhonneur da cot ae Sn
Panis 21: Rente :94,50. — L’Amin!
Philibert téiégraphie que le général
Drude estimait ses forces insuffisantes
pour assurer efficacement la_ protec
de Casablanca ; la situation est calme
a Rabatet sans changement a Case
blanca. Les conciliabules des tribus
Doukalai continuent sans _ incident &
Mazagran.— Un bataiilon de tiraillears
et cent goumiers embarqueront sar la
« Nive » et le « Vinhlong a destination
de Casablanca.
Le Président de la République 2
offert hier un diner et une fete de
nuit en 'honneur du roi de Siam qui
coucha & Rambouillet. Le Président
et le roi firent ce matin une promene
de dans la forét ; apres le déjeuner,
le roi reprit le train pour rentrer ’
Paris.
Neutralité de la Norvege
LoNDRES 21.— On apprend d
les cercles diplomatiques que |'ute
des principales questions discatés
par l’Empereur Guillaume et le
Nicolas, lors de leur récente entree
a Swinemunde, était la neutralité @
la Norvége et qu’ils s’étaient entends
pour faire respecter cette neutral,
par leurs gouvernements respectifs.
La situation at Maroc,
Paris 24.— La situation au Mar
est considérée ici comme ayan! prs
une tournure plus critique. L exalt
tion des esprits dans ['intériev!,
proclamation de Mulai-Safig, com’
Sultan, par une partie des rebelle
l'arrivée devant blanca d’ane Doe
velle armée manre, font crainére
le pays entier soit, sous peu, #4
voir des fanatiques.
Des télégrammes recus aujourd’s
annoncentyue Mulai-Safig marche .
Casablanca avec 15000 homme |
crutés parmi les tribus les plas {0%
ques et farouches.da sad marore
Le général Drude a demand
renforts , plus de mille ho Orel
toutes armes ont été mobili
et sont préts 4 s’embarquer sur
transports.
Les navires de guerre station,
dans la Méditerrané se tienne®
& partir pour le Maroc. —
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RENSEIGNEME outes nos félicitations aux jeunes et in- | irigé2 par
METEOROLOGIQUES téressants fiancés. | u on é
_-— ‘Assemblee Nationale L. HO 1) ELI N Gai plodait le lo meee
Observatoire _Ce soir, lcs Membres du Corps Législa- | Ancien membre de la Societé Phtlan-| Qui donne le pain le plus blanc et
tif se reuniront en Assemblée Nationale | thropique dex mattres (ailleurs de Paris| |e plus léger,
DU pour procéder a4 la fermeture de la dernicre Vienf de recevoir un grand choix.d’é-| C'est la Pillsbury’s Best de la
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reste de la session. Le 2™¢, M. Louis Bru-
usa été élu rr. secrétaire ; M. le Député
Naces Leconte ayant réuni la majorité des
mirages le remplace comme 2™¢ Secrétaire.
Puis ont été entendus plusieurs Messa-
gado Sénat par lesquels le Grand Corps
maonce Ala Chambre qu’il a porté certai-
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¢té adoptées par ]’Assemblée.
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orient l’urgence et le vote immédiat pour
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travaux appréciés sont simplement
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Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
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~1oUn ‘ot de loi qui nugene Clavier, mais avec le meme,
wuveile d projet de loi qui accorde une | paraphe, Louis Joseph Eugene, mon _
wove “, urée de 10 années & la conces- | vrai nom, comme I’atteste mon acte’
ty ¢ Abattoir du Capet du Haut du, de naissance. |
. ; . . Port-au-Prince, le 42 ! . |
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on qui _accorde 4 M. le Député
incius Lubin le privilége exclusif de fa-
uer des bougies et de la glace dans I’ar-
ment des Cayes. concession
A 39 années consécutives.
vant de cloturer sa séance |’Assemblde
tutendule rapgort de laCommission char-
tédiger Adresse au Peuple, lui an-
t qu'elle s’est constituée
teme sera soumise aujourd’hui 4 la
de l’Assemblée.
Sénat
Séancedu 21 Aodt 1907:
Ams le dépouillement de la correspone
Ge ‘at passe au vote du Contrat
heap oil relatif 4 l’établissement d’us
€ courses, etc.
udgets de l’Intérieur, de la Police
P ¢ la Guerre, de la Marine, des
te ublics, de l’Agriculture sont éga-
Les" votés,
P hia Archer et Colas, nouvelle
Leciurrretent le sermentconstitutionnel.
st ensuite donnée par le séna=
oche du Rapport de la Commis-
Mptes généraux et le Grand
oi relative a la réfection des
Bassin Général.
ce est levée.
thd
oe we
Rrany
ai
FE
LIGNE HOLLANDAISE
LeS/3*«PRINS WILLEM IV»
estattendu de New-York, jeudi, 22 cou-
rant, pour continuer probablement
dans la soirée pour Saint-Marc, Petit-
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Port au-Prince, le 21 Aout 1907.
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Je sdussigné déclare au public et
au commerce n’étre plus responsable
desactes de Mme Emmanuel Petit, née
Hermance Bernard, ce, en attendant
qu’une action en divorce lui soit
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Port-au-Prince, 19 Aout 1907.
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