Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 20, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4" ANNEE, Ne 117

PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 20 AOUT 1907.



Le Matin

- QUOTIDIEN

nna

pg

ABONNEMENTS :

ran MOIS Une Gourde D’aAvANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.





DIRECTEUR:

Clément Magloire,





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

SS

LE

NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

—_—-

Les manuscrits insérés ou non Ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ASSISTANCE CHEZ NOUS



Un de mes lecteurs, interprétant a

safacon, qui est loin d’étre la bonne,
fexhortation faite & mes concitoyens
développer le plus possible en eux
autour d’eux le tempérament par-
tedlariste, m’exprimait la crainte
qane telle éducation ne développe
ialement |l’'égoisme.
(atte impression est chez mon-‘lec-
mele résuitat d'une double erreum
abord d’une erreur de mots. On dit
mdu: homme égoiste qu'il est par-
tulier et c'est certainement en élen-
antce dernier terme jusyu’au point
& vue qui nous occupe, quele lecteur
t question est arrivé a se faire du
tmpérament particulariste une si fi-
‘thease conception.

lly a la, en outre, une erreur de

fait, et elle consiste a croire que le

rament communautaire prédis-
$e mieux et plus facilement a la
olidarité, 4 l’assistance mutuelle, a
bl charité.

liimporte de metire un peu les cho-
an point et nous allons essayer de

re en deux mots.

cw
s

Savez-vous ce qui, dans cette der-
wre session Iégislative, m’a le plus
wement intéressé ?— Ce ne sont pas
ts parlementaires, ni méme
b role du budget : pour ce dernier,
Magine qu’il ressemblera aux pré-
ts comme un bonnet blanc a un

mage bonnet.
@ qui m’a le mieux intéressé, ce
wut les pétitions adressées par les
Mticuliers 4 la Chambre des Députés
we Sénat de la République. A cha-
8 doavelle pétition, jem’attendais 4

mr dap rimer ou bien des doléances









tire questions locales de nature 4
-Solutionnées seulement par le
fore législatif, ou bien des réclama-
contre des abus d’autorité.
mltvariablement je me suis toujours
wine chaque pétition comportait
soit we demande de rente viagére.
Une dee, demande de pension, soll
toejousmmande de subvention, mais
une demande de secours

matériel sous quelque forme que ce
soit.

It wallez pus croire que ces deman-
des aient jamais é¢mané d'individus
infirmmes ou impotents ; elles provien-
nent toutes d’individus aussi gaillards
que vous et moi, mais qui se jugent
eux-mémes suftisamment intéressants
pour que Jacommunauté pourvoie a
lewr’existencc matérialle.

A ne tenir compte que de ce seul
symptOme, nous sommes en Haiti un
peuple fonciérement, profondément
communautaire, ets’ilest bien vrai que
le tempérament particulariste pulsse
etre de nature 4 développer les senti-
ment d’égoisme, nous pouvons hardi-
ment prétendre ne pas connaitre ces
sentiments et étre, au contraire, le
peuple le plus enclin aux yénéreux
sentiments de solidarité et d’assistan-
ce mutuelle.

Or, est-ce bien 14 notre caractéris-
tique ?

n bonne logique, le premier béné-
ficiaire de ces sentiments devrait etre
Etat lui-méme, car il est en droit d’at-
tendre de l’individu auquel il tend la
main, certaine réciprocité de services.
Mais qu’il leve haut la main, i Haitien
qui n’éléve pas 4 la hauteur d’un veri-
table droit tout expédient ayant pour
but de se soustraire 4 un devoir ou
a une charge quelconque imposé par
Etat, quelque légitime et bien fondé
qu'il soit.

L’obligation d’acquitter une rede-
vance, 8i Minime soit-elle, ou l'execu-
lion de certains actes, ne Raraissent
jamais 4 l’Haitien indignes d’étre élu-
déeg : j’ai entendu de mes oreilles des
individus, qui ne sont pas les premiers
venus par la condition sociale, se feli-
citer davoir fait de la contrebande '

Il est donc bien évident que lon se
reconnait tous les droits vis-a-vis de
Etat sans aucun devoir corrélatuf, et
je suis presque tenté de dire que C est
ia un effet de l’égoisme. Mais avant
d’émettre une opinion absolue, voyons
si, abstraction faite de !’Etat, nous
sommes accoutumés a manifester nos
sentiments générenr au profit de nos
semblabies 4 un titre quelconque.

Une wuvre secrée que caractérise
une véritable utilité sociale, mais qui
demande, pour produire tous ses ef-
fets, Passistance de tous : c'est une
école du soir, une tentative pédagorpi-
que quelconque, un hospice. Une espe-
cede considération de soi-meme, quel-
que chose comme la pudeur de la pro-
tession, mettra le journaliste du cote
de la création nouvelle, non pus tou-
jours par réelle sympathie ni par réel
intérét, mais parce que l’avantage est
vraiment trop évident d’avoir a ne pa-
yer qu’en paroles, pour qu’on manque
de te réalisei- sans” hésitation.- Assez
souvent méme, le directeur du jour-
nal se croira suffisamment aimable
« d’ouvrir ses colonnes » a4 tout ce qui
peut paraitre utile a Puouvre, se ju-
geant dispensé de tenir personnelle-
ment la plume.

Je prie les conft¢res du Malin de re-
connuitre que c’est la vérité et de nous
tenir compte de nous faire aussi a
nous-mémes le proces que nous fai-
sons aux divers éléments de notre or-
ganisation sociale actuelle.

I! arrive méme que parfois la récla-
me tue la tentative au lieu de lui assu-
rer de la durée, et cela en donnant
aux lecteurs une fausse illusion de sa
situation, — tout comme le commer-
gant en détresse qui crie bien haut la
prospérité de ses affaires, pour attirer
les clients.

En dehors du journal, l’assistance
est nulle. Ce n’est pas seulemeut que
notre formation communautaire nous
ait rendus inaptes 4 tout effort, méme
généreux, mais c’est aussi, c’est sur-
tout que cette formation nous fait at-
tendre de l’Etat que seul il protege les
ceuvres utiles. Nous ne sommes pas
chiches pour lui attribuer chaque jour
des devoirs nouveaux.

Voyez l’euvre de_bienfaisance ten-
tée par les Dames Zélatrices de Saint-
Vincent de Paul: elle rampe et végéte
piteusement au sein d’une sociélé
gui dit avoir la haine de Il’égoisme.
Notez gue notre fagon d’entendre les
choses l’a jetée depuis longtemps en-
tre les bras de I’Etat contrairement a
Vesprit de son origine et que cette
subvention inopinée ne l’empéche pas
de trainer une existence plus que mi-
sérable.

Il n’y a pas une seule cuvre na-

tionale d’assistance qui soit en état
d> prospérité, méme relative.

NOs rues regorgent de pauvres et
de mendiants ; les deux tiers sont de
faux malades. IIs sont tellement au
courant de notre détachement pour
les weuvres d’assistance qu’ils fuient
les hospices comme des prisons. Et
alors savez-vous de quoi ils vivent ?—
Des restes de nos tables, des rebuts
de notre alimentation que nous leur
faisons partager avec les chiens, de
ce qui ne nous coute rien. N’allez pas
croire un instant que le pauvre des
rues vive et se maintienne au moyen
des 10sous que quotidiennementil re-
coit de la population adulte et valide
de la capitale que nous pouvons éva-
luer & quarante mille 4mes environs :
il asa nourriture faite de ce que nous
venons de voir et les dix sous pour
suppléer ses jours de chomage.

Il apparaft clairement & tous que
Etat devrait se charger de maintenir
ces gens quelque part pour les empé-
cher d’affliger notre vue de leurs
plaies et de leurs hideurs.

°,"

Ii est donc bien vrai de dire que
nous ne tenons pas de notre forma-
tion communautaire des tendances &
assistance ni physique, ni morale, ni
intellectuelle. Il est.dés lors pour le
moins injuste de redouter du dévelop-
pement du tempérament particulariste
chez nous le malde Il'égoisme qui
existe bien sans ce tempérament et
dans le plein épanouissement du tem-
pérament contraire.

Mais je veux aller plus loin et pré-
tendre que cette assistance se mani-
feste plus favorablement et davantage
dans les milieux 4 formation particu-
lariste ; et c’est ce que je prétends dé-
montrer demain. Ce sera, du coup,
établir que la formation sociale com-
munautaire, loin de favoriser les sen-
timents d’altruisme, leur fait absolu-
ment obstacle.



Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN=s
afin qu'il y soit de suite remé-
dié.





Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

Station de Port-au-Prince, 20 Aodt 1907
La gréve des Télégraphistes

New-York.— Les télégraghistes n’ont
pas répondu 4 l’ordre donné_ par leur
président, M. Small ; les Directeurs
des deux grandes Compagnies Wes-
tern-Unign et Postal Télégraph Cy ont
déclaré que l’extension des commun!-
cations va en progressant. IIs ont aus-
si déclaré quo le travail et les affaires
des deux Compagnies marchent et que
les circuits principaux fonctionnent
réguligrement malgcé la greve.

Curcaco.— Les Directeurs de Il «U-
nion des télégraphistes » ont annon-
cé aujourd’hui qu’ils accepteront l’in-
tervention des membres de la réunion
d’arbitrage de la fédération américai-
ne du travail pour solutionner les dif-
férends entre eux et les Compagnies.
Celles-ci n’ont pas encore répondu.

L’Espagne et la France au Maroc

Paris.— L’Espagne et la France
transmettront au Sultan du Maroc une
copie de la note qu’elles ont envoyée
aux nations au sujet des troubles de
Casablanca, mais ne la lui communi-
queront pas directement.

MapDRIv.— Les gouvernements espa-

nol et francais sont arrivés & un par-
ait accord au sujet de l’emploi des
troupes. On a envoyé des instructions
au Gal. Olalla afin qu’il soit mis au
courant de l'accord récent. Le désac-
cord survenu entre Olalla et le Gal.
francais Drude est venu au sujet des
500 hommes que Olalla avait débarqué
sans prévenir Drude qui, par son gra-
de, est commandant des troupes.

Le vapeur des douanes « Numancia»
partira sous peu pour Tanger avec la
canonniere «Général Concha» pour
surveiller les cotes du Maroc.

Le Ministére de l’Intérieur et lins-
teur de police franco-espagnol du
aroc ont eu uneconférence ot: ila
été déclaré que le colonnel,, Muler ne
partira pour le Maroc qu’aé une date a
déterminer plus tard.

La situation a Casablanca

CASABLANCA.— Cet aprés-midi est
calme, le commerce marche régulié-
rement ; le nombre des morts aux en-
virons de Casablanca et dans la ville
ont 6té exagérés. il n’excéde pas mille.
Ii ne reste qu’environ 5.000 pesonnes
en ville.

Emprunt russe.

St-PETERSBOURG. — M. Kokovtseff
Ministre des Finances, est parti pour
Allemagne pour négocier un emprunt
russe

Un cadeau du Transvaal au Roi
-@’Angieterre.
Preronia.— Le premier Ministro,
Général Botha, a desnandé au Gouver-
nement du Transvaal un crédit pour
acheter le diamant «Cullenant» qui
‘est le plus gros du monde. Ce serait
r en faire cadeau au roi Edouard
pour sa loyauté au peuple boér et
jai avoir permis d’installer nn gouver-
nement propre.
_., , ,Un cardinal sifflé.
’* Rows.— Le cardinal Merry del Val-
te-a@ &6 siMfié par une bande d’anar-
chistes ; la police a dda intervenir et
plosieurs anarchistes ont été, blessés

Loi su: les aliments.

Lonpres. —La Chambre des Commu-
nes a approuvé dans sa session d’au-

jourd’hui fe projet de Joi sur la pure-
té des aliments.

PAILS DIVERS

Nous publieronsdans notre numéro de de-
main la premiére partie d'un intéressant
article intitulé : Un épisole de Histoire
politique @ Haiti sous la présidence du Géné-
ral Salomon.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGr: St-MARTIAL

Luxpi 19 Aout

Barométre 4 midi 763,3

minimum 237.
Température|niai mam 3552
Moyenne diurne de la température 29,1

Le ciel a été clair le matin et nuageux
dans |’aprés-midi ; les alto-stratus partent
de SW. Quelques gouttes de pluie vers 8
30 minutes. Le barométre n’a_ pas varié.

J. SCHERER

Au Lycée National

Malgré les vacances depuis longtemps
prononcées, et les villégiatures battant leur
plein, tin public nombreux assistait hier A
a distribution des prix aux éléves du Ly-
cée National.

Cette solennité fut un régal pour les
amateurs de manifestations artistiques et
littérarres. Elle procura en méme_ temps
une consolante satisfaction 4 ceux qui,
animés d’un ardent amour de la patrie hai-
tienne, ont mis toute leur confiance et tout
leur espoir dans la population scolaire qui
fréquente nos établissements nationaux
d’éducation et d’instruction.

Les résultats obtenus et produits hier
sont d’ailleurs le couronnement des efforts
faits au cours de ces trois derniéres années
sous l’initiative du Directeur du Lycée Na-
tional, et grace 4 la bienveillance des pou-
voirs publics, efforts qui ont rendu évidents
le souci actuel de relever la nation haitienne
et de la lancer dans la voie du progrés par
la diffusion des lumiéres.

Dans un langage mesuré et choisi, avec
une science de l’histoire et une entente re-
marquable des lois du progrés, M. Duviella,
professeur de lettres, montra d’abord aux
jeunes lycéens qu’il est possible et néces-
saire de faire une juste part au calte de
I’Idéal, sans négliger I’éducation utilitaire
professionnelle et pratique. Puis eut lieu la
distribution des prix agrémentée de musi-

ue, de monologues et de représentation
théatrale.

Et enfin, lorsqu’a l’issue dela cérémonie,
lee éleves défilérent, banniére et drapeau dé-
ployés,— les superbes banniére et drapeau
que leur donna le Président de la Répu-
blique, et qu’ils saluérent tandis que 1|’or-
chestre entonnait la Dessalinienne, nous
edmes l’impression
voeu exprimé le Président de la Répu-
blique dans le libellé du Prix par lui otf-
fert, et que dans la formation intellectuelle
de nos jeunes lyctens, il y avait une heu-
reuse alliance la connaissance des beaux
arts etdes belles lettres, de la compréhension

u’était deja réalisé le | la




—










des plus hautes vertus patriotiques et de
notre traditionne! esprit militaire.
Nous donnons la liste des principaux
lauréats et des prix qu’ils ant obtenus :
Marion Manicat ( ¢léstde Philosophie ) :
rix de gymnastique otfért pat le Secrétaire
a'Etat de la Guerre et de & Marine.
Ropo.tpHeE Cuarmanr ( ¢léve de Philoso-
hie) : prix d@’excellence, prix d’homneur, Ge
Piissertion , frangaise ) otfert par le mi- d Le Ministre des Finances
nistre de I’Instruction Publique. a Mémoire concernant la
Lion Atrrep ( élve de Philosophic ) 3 prix , 5-2 ¢€ est levée.
de mathématiques. ;
Aprien Scott ( cléve de Réthorique ) prix
WVexcellence, prix d'honneur ( discours
frang.is ) offert par Mr. V. Leconte, prix du
Magistrat Communal. (Travail et caractére)
prix de Mr Chs. Sambour ( comptabilizé )
prix de J. C. Pressoir, ( langucs vivantes :
dix dollars devant servir 4 l’éléve pour
prendre un abonnement a une revue an-
laise, A une revue espagnole et 4 l’achat
Pan Maitre populaire d’allemand ) , prix
de l’Ecole des sciences appliquées ( 4 l’é-
léve le plus appliqué 4 l’étude des scien-
ces, ) Prix du Président de la République
( al’éléve, qui pendant l’année, s’est le plus
distingué par son amour du drapeau, du
travail, du devoir et de l’honneur. )
Tintirort AGNanT ( éléve de Rethorique )
prix Justin Barrau ( droit et économie poli-
tique, )/ prix de l’Alliance Frangaise ( langue
frngaise ).
ANTALCIDAS GUILLAUME ( éléve de seconde):
prix d’excellence.
SEviGNE Mirorp ( ¢léve de troisiéme ) prix
d’excellence.
Chambre des Députés
Séance du 19 Aotit 1907.

Aprés le dépouillement de la correspon-
dance et la sanction du procés-verbal de la
derniére séance, la Chambre passe aux dis-

Morisset qui avaient proposé d'éte

mesure d’augmentation aux ay; ude
nauxde la République. ‘et
_ On passe ensuite 4 la discussing
jet de loi qui ouvre un crédit g@, © ,
or pour la reconstruction de I Eveck!
Cap-Haitien. Sur la proposition dey &
teurs Paulin et Morisset, parci'le

est accordée a !’Evéché des Cayes.

2 ee neta

Bangue @

Décés

Le Gal. P. Pierre-André. sey ét;;
| 4: VIntériear, M. Alexis Pierre Anise
'@« Tribunal de Cussation, le Gal Aue
Pierre=André, commandint de i’arronda
ment de Lascahobis, ont eu la douley §
perdre leur sceur Marie Méiayis
Pierre-AnDré dant les funérailles ang
lieu cet aprés- midi.’ " 4

Nos sincéres condoléances aux 1
de la défunte.

a

8

DEJEUNER DU 20 AOUT |
Mipl A 2 HERES
Prix: G. 2.50

Beurre de Copenhague
Melon de France glacé
Radis de Bellevue
Fricasssée de poulct 4 I'Indienne
Saucisses de Franc fort-parmentier
Filet inignon Maitre d’Hétel
Soissoins aux fines herbes
Haricots rouges en sauce
Riz biane au gras
Créme a Ia vanille

cussions de la loi divisant en deux sections . Fruits
le quartier du Petit Bourg de Port-Margot Caté
sous la dénomination de Havte-section
et de Basse-Section. Cette loi est votée

1/2 Vin
sans modification. =

L’ordre du jour appelle les discussions
de la proposition de loi du député Narcés
Leconte autorisant le Gouvernement a faire
une frappe de un million cing cents mille
gourdes nickel pourcouvrir les crédits sup-
plémentaires.— Le député Wiss demande
de porter cette frappe 4 deux millions ; ce
qui est adopté par l’assembleée.

Le Miristre des Finances demande alors
d’adopter uu type de piéces de Cinguante
centimes.— Le député Léon n’est pas de cet
avis et pense qu il vandrait mieux s'arreter
au type de Vingt centimes.— L’auteur de
la loi propose alors de partager les Deux
millions en piéces de 50 et de 20 centimes.
La loi est votée dans ce sens.

Le Ministre des Finances, se conformant
4 la promesse qu’il eut 4 faire derniére-
ment au deputé Wiss, donne lecture a la
Chambre de son Mémoire sur la situation
de la Banque envers |’Etat.

Le Ministre de I’Intérieur dépose ensuite
un projet de loi rectificatif d’un article du
contrat d’Eclairage de Port-au-Prince et du
Cap-Haitien. Par ce nouveau projet, |’Etat
prend a sa charge la moins-value provenant
des droits de tonnage qui s nt affectés au



—m— a

Le soussigné déclare au_ public 4
au commerce que les contre bups4
lV’exercice 1903-1904, aux numéros 4!
46 45et 52 émis en tuveurdel’Arche
chéde Port-au-Prince, sont adhirés4
considérés nuls, dupticata devant @
étre délivré. |

Port-au-Prince, le 13 Aqut 1%
J. M.JAN, .

Secrétaire Général de TArdhevi

pment



Le café de Rose Pinrix, derne
le bureau hydraulique est din
jourd’hui par sa sceur, Madame T0
TOUTE PINPIN. . ;

Madame TINETTE JEAN-N EL 2080
& sa bonne clientéle, que sun &
rant est transféré dans le mvcimé
blissement. Le service com menos
15 Aont. a ’
Toujours bonne table et
dans service... 1 a
Port-au-Prince, 12 Aout 1907.

Touroute PINPIN,

ar

dit contrat. :
La Chambre vote la permanence et léve TINETTE JEAN-NOB-
la séance. ——

een ene

Sénat
Stance du 19 aot 1907

Le Grand Corps, aprés avoir dépouillé
correspondance, entame la discussion
de la loi qui augmente les appointements
des juges da tribunal civil de Port-au-
Prince et de ceux du tribunal de Cassation.
Galle vg cst sorte, Par le Sénat, telle

a cte présentée par l’kxécutif, mal-
gté les observations des sénateurs Paulin et

Je, soussigné donne avis aU Fv
et au commerce qu’a pariir dat
d’hui, je ne signe plus Louis
Eugéne Clavier, mais avec le .
paraphe, Louis Joseph Eugé? a
vrai nom, comme I’atteste ©
de naissance.

Port-au-Prince, le 12 Act! 10
Louis Josur# EUGENE

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tes les cartes de c'rculation 4mises
pie lags détenteurs de ces dernié-
de bien vouloir, dés la publica-
du présent avis lui faire parve-
cellas en leur possession afin
tlle puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
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Prince sont priés de déposer, au Gref-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une
liste des affaires quwils ont en leur
possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.

Fait au Grefle Io juillet 1907.

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sur PExpropriation pour cause dutili-
té publique & Vhooneur Winformer les
intéressés qu’elle s’est consliluée et
que ses séances se tiennent au Bureau
de Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures 4
midi.

En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités 4 se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 5 Aott 1907.
Le Président de la Commission,
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PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 20 AOUT 1907.



Le Matin

- QUOTIDIEN

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ABONNEMENTS :

ran MOIS Une Gourde D’aAvANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

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DIRECTEUR:

Clément Magloire,





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

SS

LE

NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

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Les manuscrits insérés ou non Ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ASSISTANCE CHEZ NOUS



Un de mes lecteurs, interprétant a

safacon, qui est loin d’étre la bonne,
fexhortation faite & mes concitoyens
développer le plus possible en eux
autour d’eux le tempérament par-
tedlariste, m’exprimait la crainte
qane telle éducation ne développe
ialement |l’'égoisme.
(atte impression est chez mon-‘lec-
mele résuitat d'une double erreum
abord d’une erreur de mots. On dit
mdu: homme égoiste qu'il est par-
tulier et c'est certainement en élen-
antce dernier terme jusyu’au point
& vue qui nous occupe, quele lecteur
t question est arrivé a se faire du
tmpérament particulariste une si fi-
‘thease conception.

lly a la, en outre, une erreur de

fait, et elle consiste a croire que le

rament communautaire prédis-
$e mieux et plus facilement a la
olidarité, 4 l’assistance mutuelle, a
bl charité.

liimporte de metire un peu les cho-
an point et nous allons essayer de

re en deux mots.

cw
s

Savez-vous ce qui, dans cette der-
wre session Iégislative, m’a le plus
wement intéressé ?— Ce ne sont pas
ts parlementaires, ni méme
b role du budget : pour ce dernier,
Magine qu’il ressemblera aux pré-
ts comme un bonnet blanc a un

mage bonnet.
@ qui m’a le mieux intéressé, ce
wut les pétitions adressées par les
Mticuliers 4 la Chambre des Députés
we Sénat de la République. A cha-
8 doavelle pétition, jem’attendais 4

mr dap rimer ou bien des doléances









tire questions locales de nature 4
-Solutionnées seulement par le
fore législatif, ou bien des réclama-
contre des abus d’autorité.
mltvariablement je me suis toujours
wine chaque pétition comportait
soit we demande de rente viagére.
Une dee, demande de pension, soll
toejousmmande de subvention, mais
une demande de secours

matériel sous quelque forme que ce
soit.

It wallez pus croire que ces deman-
des aient jamais é¢mané d'individus
infirmmes ou impotents ; elles provien-
nent toutes d’individus aussi gaillards
que vous et moi, mais qui se jugent
eux-mémes suftisamment intéressants
pour que Jacommunauté pourvoie a
lewr’existencc matérialle.

A ne tenir compte que de ce seul
symptOme, nous sommes en Haiti un
peuple fonciérement, profondément
communautaire, ets’ilest bien vrai que
le tempérament particulariste pulsse
etre de nature 4 développer les senti-
ment d’égoisme, nous pouvons hardi-
ment prétendre ne pas connaitre ces
sentiments et étre, au contraire, le
peuple le plus enclin aux yénéreux
sentiments de solidarité et d’assistan-
ce mutuelle.

Or, est-ce bien 14 notre caractéris-
tique ?

n bonne logique, le premier béné-
ficiaire de ces sentiments devrait etre
Etat lui-méme, car il est en droit d’at-
tendre de l’individu auquel il tend la
main, certaine réciprocité de services.
Mais qu’il leve haut la main, i Haitien
qui n’éléve pas 4 la hauteur d’un veri-
table droit tout expédient ayant pour
but de se soustraire 4 un devoir ou
a une charge quelconque imposé par
Etat, quelque légitime et bien fondé
qu'il soit.

L’obligation d’acquitter une rede-
vance, 8i Minime soit-elle, ou l'execu-
lion de certains actes, ne Raraissent
jamais 4 l’Haitien indignes d’étre élu-
déeg : j’ai entendu de mes oreilles des
individus, qui ne sont pas les premiers
venus par la condition sociale, se feli-
citer davoir fait de la contrebande '

Il est donc bien évident que lon se
reconnait tous les droits vis-a-vis de
Etat sans aucun devoir corrélatuf, et
je suis presque tenté de dire que C est
ia un effet de l’égoisme. Mais avant
d’émettre une opinion absolue, voyons
si, abstraction faite de !’Etat, nous
sommes accoutumés a manifester nos
sentiments générenr au profit de nos
semblabies 4 un titre quelconque.

Une wuvre secrée que caractérise
une véritable utilité sociale, mais qui
demande, pour produire tous ses ef-
fets, Passistance de tous : c'est une
école du soir, une tentative pédagorpi-
que quelconque, un hospice. Une espe-
cede considération de soi-meme, quel-
que chose comme la pudeur de la pro-
tession, mettra le journaliste du cote
de la création nouvelle, non pus tou-
jours par réelle sympathie ni par réel
intérét, mais parce que l’avantage est
vraiment trop évident d’avoir a ne pa-
yer qu’en paroles, pour qu’on manque
de te réalisei- sans” hésitation.- Assez
souvent méme, le directeur du jour-
nal se croira suffisamment aimable
« d’ouvrir ses colonnes » a4 tout ce qui
peut paraitre utile a Puouvre, se ju-
geant dispensé de tenir personnelle-
ment la plume.

Je prie les conft¢res du Malin de re-
connuitre que c’est la vérité et de nous
tenir compte de nous faire aussi a
nous-mémes le proces que nous fai-
sons aux divers éléments de notre or-
ganisation sociale actuelle.

I! arrive méme que parfois la récla-
me tue la tentative au lieu de lui assu-
rer de la durée, et cela en donnant
aux lecteurs une fausse illusion de sa
situation, — tout comme le commer-
gant en détresse qui crie bien haut la
prospérité de ses affaires, pour attirer
les clients.

En dehors du journal, l’assistance
est nulle. Ce n’est pas seulemeut que
notre formation communautaire nous
ait rendus inaptes 4 tout effort, méme
généreux, mais c’est aussi, c’est sur-
tout que cette formation nous fait at-
tendre de l’Etat que seul il protege les
ceuvres utiles. Nous ne sommes pas
chiches pour lui attribuer chaque jour
des devoirs nouveaux.

Voyez l’euvre de_bienfaisance ten-
tée par les Dames Zélatrices de Saint-
Vincent de Paul: elle rampe et végéte
piteusement au sein d’une sociélé
gui dit avoir la haine de Il’égoisme.
Notez gue notre fagon d’entendre les
choses l’a jetée depuis longtemps en-
tre les bras de I’Etat contrairement a
Vesprit de son origine et que cette
subvention inopinée ne l’empéche pas
de trainer une existence plus que mi-
sérable.

Il n’y a pas une seule cuvre na-

tionale d’assistance qui soit en état
d> prospérité, méme relative.

NOs rues regorgent de pauvres et
de mendiants ; les deux tiers sont de
faux malades. IIs sont tellement au
courant de notre détachement pour
les weuvres d’assistance qu’ils fuient
les hospices comme des prisons. Et
alors savez-vous de quoi ils vivent ?—
Des restes de nos tables, des rebuts
de notre alimentation que nous leur
faisons partager avec les chiens, de
ce qui ne nous coute rien. N’allez pas
croire un instant que le pauvre des
rues vive et se maintienne au moyen
des 10sous que quotidiennementil re-
coit de la population adulte et valide
de la capitale que nous pouvons éva-
luer & quarante mille 4mes environs :
il asa nourriture faite de ce que nous
venons de voir et les dix sous pour
suppléer ses jours de chomage.

Il apparaft clairement & tous que
Etat devrait se charger de maintenir
ces gens quelque part pour les empé-
cher d’affliger notre vue de leurs
plaies et de leurs hideurs.

°,"

Ii est donc bien vrai de dire que
nous ne tenons pas de notre forma-
tion communautaire des tendances &
assistance ni physique, ni morale, ni
intellectuelle. Il est.dés lors pour le
moins injuste de redouter du dévelop-
pement du tempérament particulariste
chez nous le malde Il'égoisme qui
existe bien sans ce tempérament et
dans le plein épanouissement du tem-
pérament contraire.

Mais je veux aller plus loin et pré-
tendre que cette assistance se mani-
feste plus favorablement et davantage
dans les milieux 4 formation particu-
lariste ; et c’est ce que je prétends dé-
montrer demain. Ce sera, du coup,
établir que la formation sociale com-
munautaire, loin de favoriser les sen-
timents d’altruisme, leur fait absolu-
ment obstacle.



Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN=s
afin qu'il y soit de suite remé-
dié.


Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

Station de Port-au-Prince, 20 Aodt 1907
La gréve des Télégraphistes

New-York.— Les télégraghistes n’ont
pas répondu 4 l’ordre donné_ par leur
président, M. Small ; les Directeurs
des deux grandes Compagnies Wes-
tern-Unign et Postal Télégraph Cy ont
déclaré que l’extension des commun!-
cations va en progressant. IIs ont aus-
si déclaré quo le travail et les affaires
des deux Compagnies marchent et que
les circuits principaux fonctionnent
réguligrement malgcé la greve.

Curcaco.— Les Directeurs de Il «U-
nion des télégraphistes » ont annon-
cé aujourd’hui qu’ils accepteront l’in-
tervention des membres de la réunion
d’arbitrage de la fédération américai-
ne du travail pour solutionner les dif-
férends entre eux et les Compagnies.
Celles-ci n’ont pas encore répondu.

L’Espagne et la France au Maroc

Paris.— L’Espagne et la France
transmettront au Sultan du Maroc une
copie de la note qu’elles ont envoyée
aux nations au sujet des troubles de
Casablanca, mais ne la lui communi-
queront pas directement.

MapDRIv.— Les gouvernements espa-

nol et francais sont arrivés & un par-
ait accord au sujet de l’emploi des
troupes. On a envoyé des instructions
au Gal. Olalla afin qu’il soit mis au
courant de l'accord récent. Le désac-
cord survenu entre Olalla et le Gal.
francais Drude est venu au sujet des
500 hommes que Olalla avait débarqué
sans prévenir Drude qui, par son gra-
de, est commandant des troupes.

Le vapeur des douanes « Numancia»
partira sous peu pour Tanger avec la
canonniere «Général Concha» pour
surveiller les cotes du Maroc.

Le Ministére de l’Intérieur et lins-
teur de police franco-espagnol du
aroc ont eu uneconférence ot: ila
été déclaré que le colonnel,, Muler ne
partira pour le Maroc qu’aé une date a
déterminer plus tard.

La situation a Casablanca

CASABLANCA.— Cet aprés-midi est
calme, le commerce marche régulié-
rement ; le nombre des morts aux en-
virons de Casablanca et dans la ville
ont 6té exagérés. il n’excéde pas mille.
Ii ne reste qu’environ 5.000 pesonnes
en ville.

Emprunt russe.

St-PETERSBOURG. — M. Kokovtseff
Ministre des Finances, est parti pour
Allemagne pour négocier un emprunt
russe

Un cadeau du Transvaal au Roi
-@’Angieterre.
Preronia.— Le premier Ministro,
Général Botha, a desnandé au Gouver-
nement du Transvaal un crédit pour
acheter le diamant «Cullenant» qui
‘est le plus gros du monde. Ce serait
r en faire cadeau au roi Edouard
pour sa loyauté au peuple boér et
jai avoir permis d’installer nn gouver-
nement propre.
_., , ,Un cardinal sifflé.
’* Rows.— Le cardinal Merry del Val-
te-a@ &6 siMfié par une bande d’anar-
chistes ; la police a dda intervenir et
plosieurs anarchistes ont été, blessés

Loi su: les aliments.

Lonpres. —La Chambre des Commu-
nes a approuvé dans sa session d’au-

jourd’hui fe projet de Joi sur la pure-
té des aliments.

PAILS DIVERS

Nous publieronsdans notre numéro de de-
main la premiére partie d'un intéressant
article intitulé : Un épisole de Histoire
politique @ Haiti sous la présidence du Géné-
ral Salomon.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGr: St-MARTIAL

Luxpi 19 Aout

Barométre 4 midi 763,3

minimum 237.
Température|niai mam 3552
Moyenne diurne de la température 29,1

Le ciel a été clair le matin et nuageux
dans |’aprés-midi ; les alto-stratus partent
de SW. Quelques gouttes de pluie vers 8
30 minutes. Le barométre n’a_ pas varié.

J. SCHERER

Au Lycée National

Malgré les vacances depuis longtemps
prononcées, et les villégiatures battant leur
plein, tin public nombreux assistait hier A
a distribution des prix aux éléves du Ly-
cée National.

Cette solennité fut un régal pour les
amateurs de manifestations artistiques et
littérarres. Elle procura en méme_ temps
une consolante satisfaction 4 ceux qui,
animés d’un ardent amour de la patrie hai-
tienne, ont mis toute leur confiance et tout
leur espoir dans la population scolaire qui
fréquente nos établissements nationaux
d’éducation et d’instruction.

Les résultats obtenus et produits hier
sont d’ailleurs le couronnement des efforts
faits au cours de ces trois derniéres années
sous l’initiative du Directeur du Lycée Na-
tional, et grace 4 la bienveillance des pou-
voirs publics, efforts qui ont rendu évidents
le souci actuel de relever la nation haitienne
et de la lancer dans la voie du progrés par
la diffusion des lumiéres.

Dans un langage mesuré et choisi, avec
une science de l’histoire et une entente re-
marquable des lois du progrés, M. Duviella,
professeur de lettres, montra d’abord aux
jeunes lycéens qu’il est possible et néces-
saire de faire une juste part au calte de
I’Idéal, sans négliger I’éducation utilitaire
professionnelle et pratique. Puis eut lieu la
distribution des prix agrémentée de musi-

ue, de monologues et de représentation
théatrale.

Et enfin, lorsqu’a l’issue dela cérémonie,
lee éleves défilérent, banniére et drapeau dé-
ployés,— les superbes banniére et drapeau
que leur donna le Président de la Répu-
blique, et qu’ils saluérent tandis que 1|’or-
chestre entonnait la Dessalinienne, nous
edmes l’impression
voeu exprimé le Président de la Répu-
blique dans le libellé du Prix par lui otf-
fert, et que dans la formation intellectuelle
de nos jeunes lyctens, il y avait une heu-
reuse alliance la connaissance des beaux
arts etdes belles lettres, de la compréhension

u’était deja réalisé le | la




—










des plus hautes vertus patriotiques et de
notre traditionne! esprit militaire.
Nous donnons la liste des principaux
lauréats et des prix qu’ils ant obtenus :
Marion Manicat ( ¢léstde Philosophie ) :
rix de gymnastique otfért pat le Secrétaire
a'Etat de la Guerre et de & Marine.
Ropo.tpHeE Cuarmanr ( ¢léve de Philoso-
hie) : prix d@’excellence, prix d’homneur, Ge
Piissertion , frangaise ) otfert par le mi- d Le Ministre des Finances
nistre de I’Instruction Publique. a Mémoire concernant la
Lion Atrrep ( élve de Philosophic ) 3 prix , 5-2 ¢€ est levée.
de mathématiques. ;
Aprien Scott ( cléve de Réthorique ) prix
WVexcellence, prix d'honneur ( discours
frang.is ) offert par Mr. V. Leconte, prix du
Magistrat Communal. (Travail et caractére)
prix de Mr Chs. Sambour ( comptabilizé )
prix de J. C. Pressoir, ( langucs vivantes :
dix dollars devant servir 4 l’éléve pour
prendre un abonnement a une revue an-
laise, A une revue espagnole et 4 l’achat
Pan Maitre populaire d’allemand ) , prix
de l’Ecole des sciences appliquées ( 4 l’é-
léve le plus appliqué 4 l’étude des scien-
ces, ) Prix du Président de la République
( al’éléve, qui pendant l’année, s’est le plus
distingué par son amour du drapeau, du
travail, du devoir et de l’honneur. )
Tintirort AGNanT ( éléve de Rethorique )
prix Justin Barrau ( droit et économie poli-
tique, )/ prix de l’Alliance Frangaise ( langue
frngaise ).
ANTALCIDAS GUILLAUME ( éléve de seconde):
prix d’excellence.
SEviGNE Mirorp ( ¢léve de troisiéme ) prix
d’excellence.
Chambre des Députés
Séance du 19 Aotit 1907.

Aprés le dépouillement de la correspon-
dance et la sanction du procés-verbal de la
derniére séance, la Chambre passe aux dis-

Morisset qui avaient proposé d'éte

mesure d’augmentation aux ay; ude
nauxde la République. ‘et
_ On passe ensuite 4 la discussing
jet de loi qui ouvre un crédit g@, © ,
or pour la reconstruction de I Eveck!
Cap-Haitien. Sur la proposition dey &
teurs Paulin et Morisset, parci'le

est accordée a !’Evéché des Cayes.

2 ee neta

Bangue @

Décés

Le Gal. P. Pierre-André. sey ét;;
| 4: VIntériear, M. Alexis Pierre Anise
'@« Tribunal de Cussation, le Gal Aue
Pierre=André, commandint de i’arronda
ment de Lascahobis, ont eu la douley §
perdre leur sceur Marie Méiayis
Pierre-AnDré dant les funérailles ang
lieu cet aprés- midi.’ " 4

Nos sincéres condoléances aux 1
de la défunte.

a

8

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le quartier du Petit Bourg de Port-Margot Caté
sous la dénomination de Havte-section
et de Basse-Section. Cette loi est votée

1/2 Vin
sans modification. =

L’ordre du jour appelle les discussions
de la proposition de loi du député Narcés
Leconte autorisant le Gouvernement a faire
une frappe de un million cing cents mille
gourdes nickel pourcouvrir les crédits sup-
plémentaires.— Le député Wiss demande
de porter cette frappe 4 deux millions ; ce
qui est adopté par l’assembleée.

Le Miristre des Finances demande alors
d’adopter uu type de piéces de Cinguante
centimes.— Le député Léon n’est pas de cet
avis et pense qu il vandrait mieux s'arreter
au type de Vingt centimes.— L’auteur de
la loi propose alors de partager les Deux
millions en piéces de 50 et de 20 centimes.
La loi est votée dans ce sens.

Le Ministre des Finances, se conformant
4 la promesse qu’il eut 4 faire derniére-
ment au deputé Wiss, donne lecture a la
Chambre de son Mémoire sur la situation
de la Banque envers |’Etat.

Le Ministre de I’Intérieur dépose ensuite
un projet de loi rectificatif d’un article du
contrat d’Eclairage de Port-au-Prince et du
Cap-Haitien. Par ce nouveau projet, |’Etat
prend a sa charge la moins-value provenant
des droits de tonnage qui s nt affectés au



—m— a

Le soussigné déclare au_ public 4
au commerce que les contre bups4
lV’exercice 1903-1904, aux numéros 4!
46 45et 52 émis en tuveurdel’Arche
chéde Port-au-Prince, sont adhirés4
considérés nuls, dupticata devant @
étre délivré. |

Port-au-Prince, le 13 Aqut 1%
J. M.JAN, .

Secrétaire Général de TArdhevi

pment



Le café de Rose Pinrix, derne
le bureau hydraulique est din
jourd’hui par sa sceur, Madame T0
TOUTE PINPIN. . ;

Madame TINETTE JEAN-N EL 2080
& sa bonne clientéle, que sun &
rant est transféré dans le mvcimé
blissement. Le service com menos
15 Aont. a ’
Toujours bonne table et
dans service... 1 a
Port-au-Prince, 12 Aout 1907.

Touroute PINPIN,

ar

dit contrat. :
La Chambre vote la permanence et léve TINETTE JEAN-NOB-
la séance. ——

een ene

Sénat
Stance du 19 aot 1907

Le Grand Corps, aprés avoir dépouillé
correspondance, entame la discussion
de la loi qui augmente les appointements
des juges da tribunal civil de Port-au-
Prince et de ceux du tribunal de Cassation.
Galle vg cst sorte, Par le Sénat, telle

a cte présentée par l’kxécutif, mal-
gté les observations des sénateurs Paulin et

Je, soussigné donne avis aU Fv
et au commerce qu’a pariir dat
d’hui, je ne signe plus Louis
Eugéne Clavier, mais avec le .
paraphe, Louis Joseph Eugé? a
vrai nom, comme I’atteste ©
de naissance.

Port-au-Prince, le 12 Act! 10
Louis Josur# EUGENE

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du présent avis lui faire parve-
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fe du Tribunal civil de ce ressort, une
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possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.

Fait au Grefle Io juillet 1907.

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