Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 19, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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\ NEE, Ne 116

a

Le Matin —

ABONNEMENRTS :

in MOIS Une Gourde v’avance

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.



Beur tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISI

PORT-AU-PRINCE (Haitt)

QUOTIDIEN

DIRECTEUR:

Clément

ATTACHEMENT AU SOL

Notre pays passe aux .yeux de plu-
urs, aux veux du plus grand nom-
, pour etre essentiellement agri-
pe, el certains doivent encore avoir




























Méomiques échangées a ce sujet entre
jl. Edmond Paul! et Montfleury.
fe fait est qu’un pays, de quelques
ars que la nature Vait comblé, ne
Mraiti ster exclusivement zxgricole
me, autant pour la_ transformation
Bmatires premiéres qu'il produit
spour occuper dans les viilles les
set ius cerveaux inactifs, il lui
porte d'introniser etde développer
msson sein le mouvement indus-
Nl sous toutes les formes possibles.
‘Lagriculture dans ce dualisme, oc-
apera toujours. dans notre pays la
ace prépondérante en vertu méme
ordre de choses créé par la na-
pre et, ima foi, ce n’est pas grand
mmMage.
Les races les plus fortes sont celles
s ont les plus fortement attachées

L

m des rgnes de Philippe Ilet de
piries-Qaint, n’a jamais manifesté
E Vitalité sérieuse, et, quoiqu’on
@ dire au spectacle de son tempc-
nt altier, il n'y a plus pour cette
pea d’avenir sérieux dans le mon-
y~Téserve faite toutefois des com-
muons d’ordre purement politique
m*Q point de vue dela permanen-
Bs effets, occupent dans mou es-
an rang secondaire.
pus l'attachement du sol ne crée
sealement la force des nations ; il
7 Saltre et développe, en outre, en
&o grand nombre de qualités et
Sérieuses, au premier rang
Rai Je place le sérieux lui-me-
®sérieux sous toutes ses for-

ron n’entende pas par attache-
“80! celui que, sous le couvert
ns patriotiques, l’on af-

firme verb2usement dans les discours
et proclamations ; cet attachement-la
n’est que le figuré et il est fait pout
la rhétorique politique.

Je veux parierde l'attachement dans
le sens propre, réel, matériel, positil ,
de celui qui fait saisir le sol pour le
travailler, le cultiver, le fructificr,
pour l’ensemencer et faire que delase-
mence naisse une orte de philtre ca-
piteux qui monte au cerveau de tou-
tes les tétes, le fortifie et implante
ainsi dans la nation entire un patrio-
tisme terrien, source vivace et inépui-
sable du véritable sentiment national.

Cet attachement, «u’on l’observe
bien, est plus grand dans les pays it
développement particulariste que dans
les autres : je veux parler de la Nor-
vege, ce petitpays du Nord, ce joyau
de la série scandinave et le berceau
méme du tempérament particulariste.
Je veux eocore parler de |’Allernagne
saxonne, comprenant le Hanovre et
la Westphalie et je mets, en passant,
en garde contre la tendance de cer-
tains esprits de ranger les Allemands
du reste de l’empire, du cété des An-
glo-Saxons, — faisant ainsi trop bon
marché des traditions historiques qul

révélent les origines germaniques du]:

pays allemand. Je veux enfin parler de
l’Angleterre et des Etats-Unis.
Ces deux derniers pays— et surtout

Angleterre — sont plus spécialement
ceux des grands propriétaires ter-

riens, ceux des domaines ies plus an-
ciennement indivisibies. .
* Aussi bien, la grande majorité des
revendicatiors socialistes qui se pro-
duisent dans ces pays s’attaquent a la
priété terrienne et l'on peut dire

ue la forme-da socialisme dénoncée
ans les pays anglo-saxons est plutdt
agraire. ee
s

Jeviens de dire que l’attachement au
aol développe le tempérament sérieux;
ii est bon d’appuyer cette proposi-
tion — selon d'ailleurs ma constante
habitude - sur quelques exemples
probaats, ot je précisément la
ples grande manifestation da



mangue' vie fondeat

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

desérieux que puisse olfrir un2 nation
et qui se traduit par son) amour pour
les frivolités et les fanfreluches.

_ Cette manifestation ne saurait nous
etre indilférente, puisque nous Ia par-
taseons par notre petite faiblesse pour
les valons.

Henri de Tourville a fait la remar-
que que plus on descend vers le Midi
et plus on s’avance vers VOrient, on
Voit se développer le gout de la déco-
ration extérieure sous toutes les for-
ines portatives : épaulettes, rubans,
croix, banderolles, @charpes.

Avant de suriit de la France, cons-
tatons que VlOrdre qui est arrivé 4
Cclipser tous les autres, celuide mili-
taireet civildela Lévion d’Honneur, est
aujourd'hui répandu jusqu’a Vavilisse-
ment. Cet avilissement s’explique par
le fuit que cet ordre sert a récompen-
ser toutes les catéyzories de mérite et
qu’i! se décerne aussi bien aux ¢étran-
gers qu’aux nationaux.

L’Espayune, en dehors de la Toi
dor, compte 22 ordres militaires, ma-
ritimes et civils. En outre, il y aune
médailles commémorative de chayue
bataille ; enfin chaque magistrat es-
pagnol porte une plaque dela jus-
tice ; chaque juge et chaque procu-
reur, une croix, chaque académicien.
une meédaille enor émaillé ; chaque
professeur d’institut ou d’université,
une croix.
Voulez-vous connaitre le revers de
toutes ces médailles ?— C’est que les
villes espagnoles sont encombrées et
la désertion des campagnes a une ré-
putation proverbiale.

Il faut arriver en Orient poar troa-
ver de quoi seconsoler de la profu-
sion d’ordres et de décorations qui
caractérise la nation egpagnole ; et le
fevers dea médailles et des plumes
orientales, c’est encore leur état so0-
cial.

Mes lecteurs me seront obligés de
leur faire grace du spectacle qu’offrent
4 ce point de vue les populations sau-
vages de l'Afrique, de. l’Amérique et
de I’Océanie : a défaut de médailles,
elles ont les tatouages et nous savons
si elles en abusent.

Aux Etats-Unis cine ae ue, les ci-
toyens s’occupent plus de leurs porte-
featiles que de leurs boutonniéres.
L’Allemagne saxonne et ia Scandina-
lears distinctions sur ia

LUNDI, 19 AOUT 1907.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du r5 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

——————————————L—L_aESS>S>SoSCL—eee SSS
DORE, 45, Ruc Roux ou Bonne-Fo1.

hiérarchie rurale plutot que sup les
manifestations honoritiques extérreu-
res,

Quant PAngleterre, tmalpeé Vane
cienneté de ses traditions, elle ma que
trois ordres fort aneiens ¢ la Jarreties
re, le Chardon et Saint-Patrreh et tes
dienitarres de oeces trois Ordres ut
sont communs & PAngleterre, a Ueeos-
seet a Pirlande, sonten tombe ie
signitiant 2 37 pour da Jarretiere, 25
pour le Chardon et 3% pour Saint-Pa-
trick. Ee outre, le Ghardom et Satut-
Patrick ne peuvent ¢tre accordés it
des étranyvers et la Jarreti¢re: ne peut
etre décernéa a Vétranger i ypuaux
membres de familles princires.

Heya aussi FOrdre du Bain qui est
le plus nombreux en Angleterre et Pk-
toile des Indes. Vovons comment ils
se distribuent @ Petranper. Je min
sous la main que des donndéas pour la
lrance, nous allons tout de meéme tes
utiliser.

,Ordre du Bain n’avait en France
jusqu’en 1887, que trois representants,.
yrand-croix honoraires: le prince Napo-
léon, le maréechal Canrobert et fe ma-
réchal de Mac-Mahon. L’Ftoile des
Indes ne comptait que M. de Lesseps,
comme grand commandeur francais
honoraire. -

Il serait imposible, n’est-ce pas, de
faire un pareil relevé stalistique pour
Vordre francais dela Léyion d’Hon-
neur.

&
es

Je m’abstiens de conclure ; car les
faits rapportés sont asaez concluants:
par eux-mémes -pour édifier les Hai-
tiens sur. ies véritables tendances

vexprime, dans une nation, l'amour:
ifrmodéré’ des boatonniéres fleuries..
fe

Priére d@’aviser l'administra-
tion de la moindre* té@
dans le service du« TIM s
afin qu'il y soit de suite remé-

: . es . 4g .
L’administration du « Matin »
annonoe aux abonnés de. la Ca- .
pitale qu ils ne doivent rien ver-
ser, abonnemen

Gos fo RESUS IMEDTIES of



ee

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNcHE IS AOUT

Barométre a midi 763,0
minimum 22,4
Température}zisimam 34,0

Moyenne diurne de la température 28,5
Le ciel a été clair le matin, un peu nua-
geux le soir. Gouttes de pluie 4 5 heures
40. Eclairs et tonnerre. Le barometre est
d peu pres stationnaire.

Service Hydraulique
A la suite de Vinformation que nous
avons resue d'un abonné et publice dans
notre dernier "numéro concernant le ser-

vice hydraulique, nous avons eu des com- !

munications du directeur de la commis- |

sion.

M. Lafontant nous a declare que si, sur
tout le parcours de la route ou se trouve
la canalisation de la source de Plaisance a!
Port-au-Prince, les regards sont complete- :
ment detériores, cela provient des travaux
considérables qu'on v entreprend.

Il est bien evident que pour retaire cette
canalisation qui date te vingt sept années,
il fautse rendre compte de Vetat des an-
ciens travaux.

C'est ainsi que la commission hydrau-
lique, 4 dessein, a vérifié et brisé, de dis-
tance en distance, certaines parties de lan-
tique et défectueuse canalisation.

L1 commission hydraulique doit pour-
suivre activement, par des procedés nou- :
veaux et pratigues, la reconstruction de
cette entreprise d’une si grande utilité.

Mais on ne peut touttiureenunjour, et ail
faut bien, n’endeplaise, nous dit M. Laton-
tant A Vabonne du Mule, que certaines
parties de la canalisation
pour permettre la nouvelle construction.

Nous avons déji vu 4 Povuvre la com-
mission hydraulique et nous sommes en
droit de croire que les promesses de M.
Lafontant seront scrupuleusement tenues.

Départ
Samedi est parti pour New-York le stea-

mer hollandais « Prins Willem IU » avec

les passagers suivants: MM. Vansittart,
M. Betesh, Thon Creth Marsh, F. Henri
Berlin, Léon D. Piccoto.

Champ de courses



Comme nous I’avon; annoncé samedi, la | y aura une partie récréative dans le local
Chambre des députés a voté le contrat | des séances de l'association.

Victor Gentil.

Divers points de vue intéreesants sont 4
considérer dans cette utile entreprise qui a
été favorablement accueillie par tous ceux

ue ne laissent pas indifférends les ques-
tions de progrés poursuivies avec tant de
i par le gouvernement du g&

néral Nord. .

Dés que le Sénat, — ce qui ne tardera
pas— aura vot¢ .ce contrat, nous en ex-
poserons tous les avantages.

Haiti Littéraire et Soc:ale

Voici le sommaire da numéro qui pa-
n:
Dumas, Fernand Fabre ; Poéd-
Oswald Durand ; Le Ma-
Chéne | et le
ean le savoir, A. F. Bat-

fait
Alexandre

A
i

|

{
J. SCHERER



. grettée mere, belle-mecre, tante, survenue a |
Petit-Goive. lls les prient de croirea leur 4

|B
Alexandre Jackson, Lucina Sanon,
(
E

sOolent ouvertes |

| député Mathieu ainsi qu’aux autres parents

pointes : Cé chatte,Lafurét Noire , Souve-
nir de 1868, Lyux ; Catachréses, Dom ‘Booz;
Le général L..., Intérieur, Antoine Lafo-
rest. Extérieur, A.L. ; Petites notes, Bi-
bliographie : [Le Monde, l'Homme et les
Sciences, Francois Xavier; Autour de
Exposé vénéral de la Situation, Lafontant ;
Doctus cum Libro, Le chercheur.

Remerciements

Madame Albert Louis Gousse et ses en-
fants, tes tamilles Amonine Achille, Joseph
Sévere, Aristide Séraphin, Dumarsais Louis
Gousse, ;Emmanuel Adrien, Thimothee,
Pierre-Louis, Prophtte, Crépin Toussaint,
Achille et Lambert remercient bien sincére-
ment toutes les personnes et particulicre-
ment S. E. le Président NorD ALEXIS €t SOM! Veur réservé dans le pays aux marchandi-
Epovse qui leur ont donné des preuves de | ses d'origine frangaise suscita entre nous un
sympathie a occasion de la mort de leur | mécententement qui se traduisit, de la part
regrette de l’Allemagne, par la publication des dé-
crets impériaux du mois d’Avril rygor, de-
crets destinés quasiment 4 interdir 4 nos

Exposé Général

L’exposé des négociations qui ont abou-
ti a la conclusion d’une nouvelle conven-
tion avec la République Frangaise nous
conduit naturellement 4 mentionner la ten-
tative faite par notre diplomatie en vue de

i déterminer une amélioration de nos rap-
| ports commerciaux avec l’Empire d Allema-
gne. Il vous souvient sans dout? que, a la
suite de la mise en vigueur de I’Instrument
du 31 Juillet 1900, le traitement de fi-

Apert Louis GOUSSE
Chet des forces militaires cantonnées au



Palais national | produits Vaceés des marches allemands.
Ils leur en garderont une éternelle re-; Quelque sensible qu’air ete le Gouver-
connaissance. nement de la République 4 VPapplication
** de mesures qui ne

»

Mr et M™ Clément Lacroix, Mr et Mme! pouvaient que res~
Hermann Parfait. Mmes Lucie Nodéus, Ci- treindre le champ ou-
néas St-Preux, Achille Parfait, Alexandri- ; Vet 4 notre activite
ne Lebon, Amélie Nodéus, et tous les au- commerciale, ct quel-
tres parents remercient bien sincctrement; GUC sincere que put
les amis et connaissances et principalement, etre son desir de re-
M. Mareelin, qui leur ont prété leur con- | chercher le moyen

> a -—
cours 4 l'occasion de la mort de leur re-!¢ en faire cesser les tu
'nestes effets, i dut,

‘aux conditions tormu-

plus grande reconnaissance. lées par lAllemagne,
renoncer — au moins

Port-au-Paince ry aotit 1906 Vo nentanément— 4

Administration postale ' Pespoir de renouer les
Lettres recoommaniécs en souffrance ; ANciens rapports com-
ss Gemmé | Meriaux, sous peine
OL, ‘al a. | d’ageraver dans de re-

a5ant Fabio. ‘doutables proportions

DLO. da crise tinanciere que
chez Mme Martin ). Rose Horace, Cécile traverse notre 2
. . ~ “a6 ’ Y . Pp ys.
liacin, Chercilia Barthélemy, Uulia Gen-

. . Les échanges de vues

til, Catherine Verna, C. Durand. qui, » duticrentes épo-
Décés |
|

ques, ont eu lieu au
Mr le Député C. Mathieu Jeune aeu la; Suet de cette impor-

douleur de perdre sa mcre Marie Etiza- | tante question, parais~

BETH Crcitia Pact Lapouceur, dont les fu- | Sent avoir révélé que

nérailles ont eu lieu hier. un des points sur
Nos sinctres condoléances 3 notre ami le

Julis Usudor, Navier
laise, Alcius Léger, Vve

lesquels la Legation Impériale semblaic
le plus particulicrement insister con nait les concessions faites, sur le droit de
tonnage, 4 la navigation frangaise ; aussi.
dans les négociations touchant le rouvel
L’associaticn mixte de l’CEuvre chrétien- | arrangement haitiano-frangais, nous som-
ne fait chanter en l’Eglise Ste Anne, Jeudi | mes-nous attachés avec fermeté a réserver
prochain, 22 courant, 4 6 heures précises | notre entiére liberté d'action relative nent
du matin, une messe solennelle, en l’hon- | a un privilege qui intéresse plusieurs au
neur de St Vincent de Paul, son glorieux | tres Nations.
Patron.
A Vissue de la cérémonie religieuse, il

de la défunte.
Association mixte

L’une des principales causes des rigucurs
douaniéres de l’Allemagne ayant ct¢é ainsi
éliminée, comme la mention en a été faite
plus haur, le Département des Relations
Uxtérieures crut le moment opportun pour
pressentir la Légation Impériale sur la
convenance de mettre fin 4 |’état de cho-
ses qui entravait depuis si longtemps le
développement des rapports commerciaux

| entre les deux pays. Quelque peu encou-
rageante gu’ait été la réponse du Représen-
tant de l’Allemagne en Haiti, il nest pas
indifférent que le Corps Législatif sache
que notre initiative ne recut pas l’accueil
sur lequel il était permis de compter. Aux
ouvertures faites par le Département des
Relations Extérieures dans un esprit de
conciliation qui ne vous échappera pas, la
Légation Impériale répondit — ce dont



psotel Bellevu,

_ DEJEUNER DU 19 AOUT
Mint A 2 MEURES

Prix: G. 2.50
Fromage de téte de pore truffé
Beurre de Copenhague
Rognons sautés au vin blanc
Cuissot de porc 4 la Bretonne
Filet mignon aux pommes
Haricots blancs au lard
Timbale de riz

Salade de betteraves nous n’avons pu que prendre acte— en
Beignets de figues subordonnant la reprise de nos relations
Fruits commerciales aux réglements des contes-

; tations d’un ordre particalier qui attendaient

4 avin une solution. Les choses en restérent 14 et

/2 nous avons dés lors compris que nous n’a-



M. H. PAULEUS SANNON,

Secrétaire Uktat des Relations
Ie ctérieures

——_—_——.,
de Ja Situation

Département des Relations Extérieures

viOns qu’a attendre les COMM uUNicitidg;
la Légation d’Allemagne 4 ce sujet.
*

se

Nos relations avec la Républigue Dy,
nicaine procedent d’un sentiment d's
si sincére et profond que bien dg fais ,
auraient pu étre susceptibles de |es sf.
ne les ont, cependant, pas entaanées.

C’est ainsi que, le 10 Aodt dernier 4
gardes dominicains, conduits par lem
chef, un nommé Sotero, ont envati, toy
coup, la section rurale haitienne de Lan;
situee 4 quelques kilomeétres de Resray
cion: ils y ont saccagé et brdlé decy my
sons appartenant A un de nos comoatno:
apres avoir assassiné ce malheurcux
défense et abandonné son cadavre dans
bois.























Quelques ‘ours 0
tard, au commen
ment du mais de Se
tembre suivant, un
tre agent de | for
publique dominicas
tuait 4 Com mendad
un haitien contre
quel il alléguait,—i
justementdailleons,
un fait de vol.

Notre Ministre
Santo-Domingo, do
l’énergie et le zele
triotique me saurae
ctre pris en défaut,
angie en sig
lant au Gouvernese
Dominicain ces #
abominables, com
par des agents m
de l'autorté doz:
caine, de réclamer¢
les auteurs de ces k
faits soient punisc
me il convient,¢tq
une juste inden
vienne compense! ¢
quelque mesure, le dommage imapprecus
cause aux familles des victimes ¢t repi
le préjudice matériel produ: par la desm
tiondes deux maisons.

Mais ce qui mit 4 une épreave, cm
plus dure, les rapports des deax Répa
ques qui se partagent la souverainetc de!
ce fut, sans conteste, le regretuble
deat de Monte-Christy. Vers ls fin de X
tembre 1906, des soldats dominseains f°
suivant un haitien dans la ville en ©
tion ou se trouvaient réunies de nomi
ses troupes, pénétrérent dans nowc ©
lat 4 Monte-Christy. Sur {attivade Cort
que, tant de notre Ministre a
mingo que de notre Consul a &
ty, des excuses nous ayant
soldats dominicains coupables sygot “3
nis, nous avons cra VOU:
comme terminé le réglement Gagcerts
aire.

Le Gouvernement n’a pas pee!
Vimportante question def
des frontiéres. Ex s’il n’a pas ¢t¢
jusqu’ici, par suite de la situation
que intérieure de nos one

te les pourparlers a ce ey ©",
un accord en vue de ta comtinuation de
bitrage, but auquel tendest Inch
nos eforts, l'ensemble de nowe &
juridique, basé sar des engagem™
nels sanctionnés par les Poe nat.
tents des deax Pays, < geste int

ement avec un.

quail n'y soit porté sucase arteints™












=



ee eS

- occasion désirée de part et d’autre
nner de nouvelles négociatiors, de
jonser une question ouverte depuis
ne d’années et ui intéresse 4 un si
mn degré l'avenir des deux nationalités

se partagent la sonveraineté politique

r
von devez avoir encore présent 4 la
ire le souvenir du crime commis 4
Matas, le 6 Aout expire, et dont deux
mies américains, Messieurs Milboun et
borstoa, furent les victimes. Deux ci-
ns dominicains, signalés par la police
> Jeat comme étant les auteurs de
nate fegrettable, qui auraient traverse la
mtitre pour chercher, en Haiti, Vimpu-

desdeux meutres dont ils se seraient
dus coupables, furent, grace 4 la vigi-
weet )lactivité des Lieutenantsde notre
mvernement, et sur les démarches du
avernement Dominicain, arrétés et dé-
ys dans les prisons de Port-au-Prince.
Cabinet de Santo-Domingo ne tarda
si presenter, par la voie diplomatique,
Gouvernement Haitien. une demande
pulicre d’extradition contre les deux pri-
mies. Et notre Gouvernement, bien
'In'eriste plus de traité d’extradition
¢ nous et nos voisins de l'Est,
mspiraat de lintérét qu’ont tous les peu-
s, ice que les crimes et délits de nature
porter atteinte 2 la morale publique et 4
treca danver l’existence méme de la
ete civile ne restent pas impunis, 4 ju-
pouvoir accorder l’extradition deman-
. en faisant, toutefois, remarquer au
avernement Dominicain que c était a
rede réciprocité.

es *
»

ray

mos relations avec le royaume-Uni de
de-Bretagne et d’Iilande, ne !aissent
dare des plus cordiales ; et l’attitude
mire Gouvernement lors de la catas-
fe de Kingston suffirait 4 le prouver

ement.
Muand tur parvenue, en Haiti, la nou-

de Veffroyable malheur qui s’était
ta, soudain, sur la Capitale de la Ja-
jue, Son Excellence le Président de la
pubiique s’empressa d’adresser, 3 Sa
de sincéres condoléances. Et vous avez
ite dans le Moniteur la réponse de
M. Edouard VII.

te temps, notre Département des
ations Extérieures faisait connaitre au
sul Général de Sa Majesté Britanni-
»4 Port-au-au-Prince, que le Gouverne-
x cep Republique, sensible aux souf-
‘s endurces par les habitants’de la cité
mute, allait_envoyer, par le « Nord
~* ¥, aux sinistrés, des secours en ar-
sca Provisions et en médicaments.

osorable Monsieur Vansittart ne tar-
Ms 4 transmettre 4 ce département les
STcipenents les meilleurs du Foreign

td Vaccueil enthousiaste dont fu-

4° Mt, de la part de la population si
meat éprouvée, ceux de nos conci-

def gnotre Gouvernement avait char-
ag te mission de remettre 4 Son

E6°® le Gouverneur de la Jamaique

3 pen question, je vous laisse 4 en

» Gets vos souvenirs.

Pores Pas passer cette oCcasion
ahr’ connaissance que |’échan-
kéA ons de la Convention inter-

nt de wre 1906, entre le Gouver-
fmen République d’Haiti et le
Beat de S. M. Britannique, Coa-
bot: de Maren’ avez sanctionnée au mois
‘* nnée seraigre, a ea lieu a Port-

“et, le 6 Octobre écoulé
ee

snsiny

Gouverne-

| objet de nom-

sprit

mais .

te le Roi d’Angleterre, un télégram- |

breux témoignages d’estime de la part de |
différentes Nations. Il n’y est, certes, pas!
reste indifférent. L’une des plus importan- |
tes manifestations internationales auxquel- |
les il a été convié est celle qui doit avoir’
licu au mois de Juin prochain 4 la Haye.
Le Gouvernement ne se fera pas faute de
| participer 4 cette solennité. Et vous pouvez |
etre persuadés que, 4 la Haye, aussi bien
qu’a V’Exposition de Jamestown et aux au-

[tres Congrés ott ila été invite, il s’attache- |
ra toujours A tournir toute la part de con-

tribution utile dont il sera capable. |

ss
=



leur devant servir 4 impression d'un Livre

Bleu. La nécessité d’une telle publication,

vous le savez, Messieurs les Sénateurs, Mrs. |
les Députés, s’impose depuis nombre d’an- |
inées. Le Département ne négligera rien |
' pour réaliser ce desideratum, car il tient |
coeur d mettre sous les yeux des Repre- |
| sentants autorisés de la Nation, la marche |

| des diverses néyociations qui onteu lieu
‘entre notre Gouvernement et la plupart des |
Légations établies en cette résidence, rela-
tivement A certaines questions litigieuses et
| vous permettre par ainsi d’apprecier les’
solutions qui y ont été apportées.
' Nous ne terminerons pas sans vous don- |
'ner,dés maintenant, un court apergu d'une |
Convention qui sera soumise, incessam- '
ment, 4 vos sages déhibérations et qui a
été signée, 4 Rome, le 26 Mai 1906, par
les Piénipotentiaires, réunis en Congres, |
des Pays faisant partie de ’Union Postale ,
| Universelle.
| . . :
| Cette Convention a été signée, au nom |
‘de la République d’Haiti, par l’honorable
'M. Rutfy,, ancien Conseiller Fédéral Suis-
se, Directeur du Bureau International de
l'Union Postale Universelle.
Nous n’avons pas manqué, dans cette
' circonstance, d’adresser 1 M. Ruffy qui a-
vait bien voulu accepter la mission de nous
, représenter au Congres de Rome, en meme
‘temps que nos remerciments les plus vits,
_Vexpression sinctre de notre plus rons







| reconnaissance.
| Nous avons cri pouvoir 4 Vinstar des
autres Pays de l'Union, mettre, déja, en
_vigueur la nouvelle Convention qui a re-
'visé la Convention postale universelle con-
clue 4 Washington, le 15 Juin 1897.
Hi. Paccrévs SANNON,

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN









Un assassin qui avoue

MARSFILLE.— Avjourd’hui M. Vere-
selenger Gould, auteur de l’asssassi-
nat de Emma Levin dont le cadavre
a été trouvé dans une malle le 6du
courant, a fait des aveux 4 la police,

Ita déclaré qu’il a tué Emma Levin
pour des questions d'argent. Mme
Gould a confirmé les déclarations de
son époux.

Marocains et Francais

TANGER.— Cinq mille Marocains
bien armés et montés ont attaqué les
troupes francaises campées dans les
environs de Casablanea. Le combat
fut sanglant. Ils furent repoussés a la
fin par des troupes francaises, laissant
un grand nombre de morts et de bles-
—P croiseur « Gloire» prit part 4 la
bataille en criblant l’ennemi de mi-

trailles.

Forces navales au Maroc
Mapribp. — Les torpilleurs « Proset-
pina » et « Osado » et le cruiseur «hx
tremadura» ont recu ordre de se ren
dre au Maroc.

Les deux croiseurs japonais qui se
trouvaient 4 San-Sébastian sont partis
hier.

La greve

Roston.—Ge matin. les télégraphis-
tes de cetle villese sont déclarés en
greve.

Cuicaco.— Les employés de

du président Small.
On croit qu’il sera ici demain soir.
La situation a Fez

Paris.— I’ « Eclair » publie des
télégraimmes de Tanger assurant que
la situation Aa Fez est tres critique.

La population menace de se lever
contre le Gouvernement.

Dans une note otlicielle publiee ce
matin, on dément la nouvelle annon-
cant que le Gouvernement avait retu-
sé d’envover les troupes de renfort
au général Drude.

La note assure qu’aucun renfort ma
été demandé.

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cons d’anglais, de francais et d’espa-
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La Commission instituée par la loi
sur ’ Expropriation pour cause d’utili-
té publique 4 ’honneur (’informer les
intéressés qu’elle s’est constitu¢e et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.

En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités a se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date. .

Port-au-Prince, 5 Aodt 1907.
Le Président de la Commission,
Cc. SAMBOUR.

JACQUES DUROCHER.
Les Membres ~ FRANCOIS MATHON,
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ATTACHEMENT AU SOL

Notre pays passe aux .yeux de plu-
urs, aux veux du plus grand nom-
, pour etre essentiellement agri-
pe, el certains doivent encore avoir




























Méomiques échangées a ce sujet entre
jl. Edmond Paul! et Montfleury.
fe fait est qu’un pays, de quelques
ars que la nature Vait comblé, ne
Mraiti ster exclusivement zxgricole
me, autant pour la_ transformation
Bmatires premiéres qu'il produit
spour occuper dans les viilles les
set ius cerveaux inactifs, il lui
porte d'introniser etde développer
msson sein le mouvement indus-
Nl sous toutes les formes possibles.
‘Lagriculture dans ce dualisme, oc-
apera toujours. dans notre pays la
ace prépondérante en vertu méme
ordre de choses créé par la na-
pre et, ima foi, ce n’est pas grand
mmMage.
Les races les plus fortes sont celles
s ont les plus fortement attachées

L

m des rgnes de Philippe Ilet de
piries-Qaint, n’a jamais manifesté
E Vitalité sérieuse, et, quoiqu’on
@ dire au spectacle de son tempc-
nt altier, il n'y a plus pour cette
pea d’avenir sérieux dans le mon-
y~Téserve faite toutefois des com-
muons d’ordre purement politique
m*Q point de vue dela permanen-
Bs effets, occupent dans mou es-
an rang secondaire.
pus l'attachement du sol ne crée
sealement la force des nations ; il
7 Saltre et développe, en outre, en
&o grand nombre de qualités et
Sérieuses, au premier rang
Rai Je place le sérieux lui-me-
®sérieux sous toutes ses for-

ron n’entende pas par attache-
“80! celui que, sous le couvert
ns patriotiques, l’on af-

firme verb2usement dans les discours
et proclamations ; cet attachement-la
n’est que le figuré et il est fait pout
la rhétorique politique.

Je veux parierde l'attachement dans
le sens propre, réel, matériel, positil ,
de celui qui fait saisir le sol pour le
travailler, le cultiver, le fructificr,
pour l’ensemencer et faire que delase-
mence naisse une orte de philtre ca-
piteux qui monte au cerveau de tou-
tes les tétes, le fortifie et implante
ainsi dans la nation entire un patrio-
tisme terrien, source vivace et inépui-
sable du véritable sentiment national.

Cet attachement, «u’on l’observe
bien, est plus grand dans les pays it
développement particulariste que dans
les autres : je veux parler de la Nor-
vege, ce petitpays du Nord, ce joyau
de la série scandinave et le berceau
méme du tempérament particulariste.
Je veux eocore parler de |’Allernagne
saxonne, comprenant le Hanovre et
la Westphalie et je mets, en passant,
en garde contre la tendance de cer-
tains esprits de ranger les Allemands
du reste de l’empire, du cété des An-
glo-Saxons, — faisant ainsi trop bon
marché des traditions historiques qul

révélent les origines germaniques du]:

pays allemand. Je veux enfin parler de
l’Angleterre et des Etats-Unis.
Ces deux derniers pays— et surtout

Angleterre — sont plus spécialement
ceux des grands propriétaires ter-

riens, ceux des domaines ies plus an-
ciennement indivisibies. .
* Aussi bien, la grande majorité des
revendicatiors socialistes qui se pro-
duisent dans ces pays s’attaquent a la
priété terrienne et l'on peut dire

ue la forme-da socialisme dénoncée
ans les pays anglo-saxons est plutdt
agraire. ee
s

Jeviens de dire que l’attachement au
aol développe le tempérament sérieux;
ii est bon d’appuyer cette proposi-
tion — selon d'ailleurs ma constante
habitude - sur quelques exemples
probaats, ot je précisément la
ples grande manifestation da



mangue' vie fondeat

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

desérieux que puisse olfrir un2 nation
et qui se traduit par son) amour pour
les frivolités et les fanfreluches.

_ Cette manifestation ne saurait nous
etre indilférente, puisque nous Ia par-
taseons par notre petite faiblesse pour
les valons.

Henri de Tourville a fait la remar-
que que plus on descend vers le Midi
et plus on s’avance vers VOrient, on
Voit se développer le gout de la déco-
ration extérieure sous toutes les for-
ines portatives : épaulettes, rubans,
croix, banderolles, @charpes.

Avant de suriit de la France, cons-
tatons que VlOrdre qui est arrivé 4
Cclipser tous les autres, celuide mili-
taireet civildela Lévion d’Honneur, est
aujourd'hui répandu jusqu’a Vavilisse-
ment. Cet avilissement s’explique par
le fuit que cet ordre sert a récompen-
ser toutes les catéyzories de mérite et
qu’i! se décerne aussi bien aux ¢étran-
gers qu’aux nationaux.

L’Espayune, en dehors de la Toi
dor, compte 22 ordres militaires, ma-
ritimes et civils. En outre, il y aune
médailles commémorative de chayue
bataille ; enfin chaque magistrat es-
pagnol porte une plaque dela jus-
tice ; chaque juge et chaque procu-
reur, une croix, chaque académicien.
une meédaille enor émaillé ; chaque
professeur d’institut ou d’université,
une croix.
Voulez-vous connaitre le revers de
toutes ces médailles ?— C’est que les
villes espagnoles sont encombrées et
la désertion des campagnes a une ré-
putation proverbiale.

Il faut arriver en Orient poar troa-
ver de quoi seconsoler de la profu-
sion d’ordres et de décorations qui
caractérise la nation egpagnole ; et le
fevers dea médailles et des plumes
orientales, c’est encore leur état so0-
cial.

Mes lecteurs me seront obligés de
leur faire grace du spectacle qu’offrent
4 ce point de vue les populations sau-
vages de l'Afrique, de. l’Amérique et
de I’Océanie : a défaut de médailles,
elles ont les tatouages et nous savons
si elles en abusent.

Aux Etats-Unis cine ae ue, les ci-
toyens s’occupent plus de leurs porte-
featiles que de leurs boutonniéres.
L’Allemagne saxonne et ia Scandina-
lears distinctions sur ia

LUNDI, 19 AOUT 1907.

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du r5 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

——————————————L—L_aESS>S>SoSCL—eee SSS
DORE, 45, Ruc Roux ou Bonne-Fo1.

hiérarchie rurale plutot que sup les
manifestations honoritiques extérreu-
res,

Quant PAngleterre, tmalpeé Vane
cienneté de ses traditions, elle ma que
trois ordres fort aneiens ¢ la Jarreties
re, le Chardon et Saint-Patrreh et tes
dienitarres de oeces trois Ordres ut
sont communs & PAngleterre, a Ueeos-
seet a Pirlande, sonten tombe ie
signitiant 2 37 pour da Jarretiere, 25
pour le Chardon et 3% pour Saint-Pa-
trick. Ee outre, le Ghardom et Satut-
Patrick ne peuvent ¢tre accordés it
des étranyvers et la Jarreti¢re: ne peut
etre décernéa a Vétranger i ypuaux
membres de familles princires.

Heya aussi FOrdre du Bain qui est
le plus nombreux en Angleterre et Pk-
toile des Indes. Vovons comment ils
se distribuent @ Petranper. Je min
sous la main que des donndéas pour la
lrance, nous allons tout de meéme tes
utiliser.

,Ordre du Bain n’avait en France
jusqu’en 1887, que trois representants,.
yrand-croix honoraires: le prince Napo-
léon, le maréechal Canrobert et fe ma-
réchal de Mac-Mahon. L’Ftoile des
Indes ne comptait que M. de Lesseps,
comme grand commandeur francais
honoraire. -

Il serait imposible, n’est-ce pas, de
faire un pareil relevé stalistique pour
Vordre francais dela Léyion d’Hon-
neur.

&
es

Je m’abstiens de conclure ; car les
faits rapportés sont asaez concluants:
par eux-mémes -pour édifier les Hai-
tiens sur. ies véritables tendances

vexprime, dans une nation, l'amour:
ifrmodéré’ des boatonniéres fleuries..
fe

Priére d@’aviser l'administra-
tion de la moindre* té@
dans le service du« TIM s
afin qu'il y soit de suite remé-

: . es . 4g .
L’administration du « Matin »
annonoe aux abonnés de. la Ca- .
pitale qu ils ne doivent rien ver-
ser, abonnemen

Gos fo RESUS IMEDTIES of
ee

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNcHE IS AOUT

Barométre a midi 763,0
minimum 22,4
Température}zisimam 34,0

Moyenne diurne de la température 28,5
Le ciel a été clair le matin, un peu nua-
geux le soir. Gouttes de pluie 4 5 heures
40. Eclairs et tonnerre. Le barometre est
d peu pres stationnaire.

Service Hydraulique
A la suite de Vinformation que nous
avons resue d'un abonné et publice dans
notre dernier "numéro concernant le ser-

vice hydraulique, nous avons eu des com- !

munications du directeur de la commis- |

sion.

M. Lafontant nous a declare que si, sur
tout le parcours de la route ou se trouve
la canalisation de la source de Plaisance a!
Port-au-Prince, les regards sont complete- :
ment detériores, cela provient des travaux
considérables qu'on v entreprend.

Il est bien evident que pour retaire cette
canalisation qui date te vingt sept années,
il fautse rendre compte de Vetat des an-
ciens travaux.

C'est ainsi que la commission hydrau-
lique, 4 dessein, a vérifié et brisé, de dis-
tance en distance, certaines parties de lan-
tique et défectueuse canalisation.

L1 commission hydraulique doit pour-
suivre activement, par des procedés nou- :
veaux et pratigues, la reconstruction de
cette entreprise d’une si grande utilité.

Mais on ne peut touttiureenunjour, et ail
faut bien, n’endeplaise, nous dit M. Laton-
tant A Vabonne du Mule, que certaines
parties de la canalisation
pour permettre la nouvelle construction.

Nous avons déji vu 4 Povuvre la com-
mission hydraulique et nous sommes en
droit de croire que les promesses de M.
Lafontant seront scrupuleusement tenues.

Départ
Samedi est parti pour New-York le stea-

mer hollandais « Prins Willem IU » avec

les passagers suivants: MM. Vansittart,
M. Betesh, Thon Creth Marsh, F. Henri
Berlin, Léon D. Piccoto.

Champ de courses



Comme nous I’avon; annoncé samedi, la | y aura une partie récréative dans le local
Chambre des députés a voté le contrat | des séances de l'association.

Victor Gentil.

Divers points de vue intéreesants sont 4
considérer dans cette utile entreprise qui a
été favorablement accueillie par tous ceux

ue ne laissent pas indifférends les ques-
tions de progrés poursuivies avec tant de
i par le gouvernement du g&

néral Nord. .

Dés que le Sénat, — ce qui ne tardera
pas— aura vot¢ .ce contrat, nous en ex-
poserons tous les avantages.

Haiti Littéraire et Soc:ale

Voici le sommaire da numéro qui pa-
n:
Dumas, Fernand Fabre ; Poéd-
Oswald Durand ; Le Ma-
Chéne | et le
ean le savoir, A. F. Bat-

fait
Alexandre

A
i

|

{
J. SCHERER



. grettée mere, belle-mecre, tante, survenue a |
Petit-Goive. lls les prient de croirea leur 4

|B
Alexandre Jackson, Lucina Sanon,
(
E

sOolent ouvertes |

| député Mathieu ainsi qu’aux autres parents

pointes : Cé chatte,Lafurét Noire , Souve-
nir de 1868, Lyux ; Catachréses, Dom ‘Booz;
Le général L..., Intérieur, Antoine Lafo-
rest. Extérieur, A.L. ; Petites notes, Bi-
bliographie : [Le Monde, l'Homme et les
Sciences, Francois Xavier; Autour de
Exposé vénéral de la Situation, Lafontant ;
Doctus cum Libro, Le chercheur.

Remerciements

Madame Albert Louis Gousse et ses en-
fants, tes tamilles Amonine Achille, Joseph
Sévere, Aristide Séraphin, Dumarsais Louis
Gousse, ;Emmanuel Adrien, Thimothee,
Pierre-Louis, Prophtte, Crépin Toussaint,
Achille et Lambert remercient bien sincére-
ment toutes les personnes et particulicre-
ment S. E. le Président NorD ALEXIS €t SOM! Veur réservé dans le pays aux marchandi-
Epovse qui leur ont donné des preuves de | ses d'origine frangaise suscita entre nous un
sympathie a occasion de la mort de leur | mécententement qui se traduisit, de la part
regrette de l’Allemagne, par la publication des dé-
crets impériaux du mois d’Avril rygor, de-
crets destinés quasiment 4 interdir 4 nos

Exposé Général

L’exposé des négociations qui ont abou-
ti a la conclusion d’une nouvelle conven-
tion avec la République Frangaise nous
conduit naturellement 4 mentionner la ten-
tative faite par notre diplomatie en vue de

i déterminer une amélioration de nos rap-
| ports commerciaux avec l’Empire d Allema-
gne. Il vous souvient sans dout? que, a la
suite de la mise en vigueur de I’Instrument
du 31 Juillet 1900, le traitement de fi-

Apert Louis GOUSSE
Chet des forces militaires cantonnées au



Palais national | produits Vaceés des marches allemands.
Ils leur en garderont une éternelle re-; Quelque sensible qu’air ete le Gouver-
connaissance. nement de la République 4 VPapplication
** de mesures qui ne

»

Mr et M™ Clément Lacroix, Mr et Mme! pouvaient que res~
Hermann Parfait. Mmes Lucie Nodéus, Ci- treindre le champ ou-
néas St-Preux, Achille Parfait, Alexandri- ; Vet 4 notre activite
ne Lebon, Amélie Nodéus, et tous les au- commerciale, ct quel-
tres parents remercient bien sincctrement; GUC sincere que put
les amis et connaissances et principalement, etre son desir de re-
M. Mareelin, qui leur ont prété leur con- | chercher le moyen

> a -—
cours 4 l'occasion de la mort de leur re-!¢ en faire cesser les tu
'nestes effets, i dut,

‘aux conditions tormu-

plus grande reconnaissance. lées par lAllemagne,
renoncer — au moins

Port-au-Paince ry aotit 1906 Vo nentanément— 4

Administration postale ' Pespoir de renouer les
Lettres recoommaniécs en souffrance ; ANciens rapports com-
ss Gemmé | Meriaux, sous peine
OL, ‘al a. | d’ageraver dans de re-

a5ant Fabio. ‘doutables proportions

DLO. da crise tinanciere que
chez Mme Martin ). Rose Horace, Cécile traverse notre 2
. . ~ “a6 ’ Y . Pp ys.
liacin, Chercilia Barthélemy, Uulia Gen-

. . Les échanges de vues

til, Catherine Verna, C. Durand. qui, » duticrentes épo-
Décés |
|

ques, ont eu lieu au
Mr le Député C. Mathieu Jeune aeu la; Suet de cette impor-

douleur de perdre sa mcre Marie Etiza- | tante question, parais~

BETH Crcitia Pact Lapouceur, dont les fu- | Sent avoir révélé que

nérailles ont eu lieu hier. un des points sur
Nos sinctres condoléances 3 notre ami le

Julis Usudor, Navier
laise, Alcius Léger, Vve

lesquels la Legation Impériale semblaic
le plus particulicrement insister con nait les concessions faites, sur le droit de
tonnage, 4 la navigation frangaise ; aussi.
dans les négociations touchant le rouvel
L’associaticn mixte de l’CEuvre chrétien- | arrangement haitiano-frangais, nous som-
ne fait chanter en l’Eglise Ste Anne, Jeudi | mes-nous attachés avec fermeté a réserver
prochain, 22 courant, 4 6 heures précises | notre entiére liberté d'action relative nent
du matin, une messe solennelle, en l’hon- | a un privilege qui intéresse plusieurs au
neur de St Vincent de Paul, son glorieux | tres Nations.
Patron.
A Vissue de la cérémonie religieuse, il

de la défunte.
Association mixte

L’une des principales causes des rigucurs
douaniéres de l’Allemagne ayant ct¢é ainsi
éliminée, comme la mention en a été faite
plus haur, le Département des Relations
Uxtérieures crut le moment opportun pour
pressentir la Légation Impériale sur la
convenance de mettre fin 4 |’état de cho-
ses qui entravait depuis si longtemps le
développement des rapports commerciaux

| entre les deux pays. Quelque peu encou-
rageante gu’ait été la réponse du Représen-
tant de l’Allemagne en Haiti, il nest pas
indifférent que le Corps Législatif sache
que notre initiative ne recut pas l’accueil
sur lequel il était permis de compter. Aux
ouvertures faites par le Département des
Relations Extérieures dans un esprit de
conciliation qui ne vous échappera pas, la
Légation Impériale répondit — ce dont



psotel Bellevu,

_ DEJEUNER DU 19 AOUT
Mint A 2 MEURES

Prix: G. 2.50
Fromage de téte de pore truffé
Beurre de Copenhague
Rognons sautés au vin blanc
Cuissot de porc 4 la Bretonne
Filet mignon aux pommes
Haricots blancs au lard
Timbale de riz

Salade de betteraves nous n’avons pu que prendre acte— en
Beignets de figues subordonnant la reprise de nos relations
Fruits commerciales aux réglements des contes-

; tations d’un ordre particalier qui attendaient

4 avin une solution. Les choses en restérent 14 et

/2 nous avons dés lors compris que nous n’a-



M. H. PAULEUS SANNON,

Secrétaire Uktat des Relations
Ie ctérieures

——_—_——.,
de Ja Situation

Département des Relations Extérieures

viOns qu’a attendre les COMM uUNicitidg;
la Légation d’Allemagne 4 ce sujet.
*

se

Nos relations avec la Républigue Dy,
nicaine procedent d’un sentiment d's
si sincére et profond que bien dg fais ,
auraient pu étre susceptibles de |es sf.
ne les ont, cependant, pas entaanées.

C’est ainsi que, le 10 Aodt dernier 4
gardes dominicains, conduits par lem
chef, un nommé Sotero, ont envati, toy
coup, la section rurale haitienne de Lan;
situee 4 quelques kilomeétres de Resray
cion: ils y ont saccagé et brdlé decy my
sons appartenant A un de nos comoatno:
apres avoir assassiné ce malheurcux
défense et abandonné son cadavre dans
bois.























Quelques ‘ours 0
tard, au commen
ment du mais de Se
tembre suivant, un
tre agent de | for
publique dominicas
tuait 4 Com mendad
un haitien contre
quel il alléguait,—i
justementdailleons,
un fait de vol.

Notre Ministre
Santo-Domingo, do
l’énergie et le zele
triotique me saurae
ctre pris en défaut,
angie en sig
lant au Gouvernese
Dominicain ces #
abominables, com
par des agents m
de l'autorté doz:
caine, de réclamer¢
les auteurs de ces k
faits soient punisc
me il convient,¢tq
une juste inden
vienne compense! ¢
quelque mesure, le dommage imapprecus
cause aux familles des victimes ¢t repi
le préjudice matériel produ: par la desm
tiondes deux maisons.

Mais ce qui mit 4 une épreave, cm
plus dure, les rapports des deax Répa
ques qui se partagent la souverainetc de!
ce fut, sans conteste, le regretuble
deat de Monte-Christy. Vers ls fin de X
tembre 1906, des soldats dominseains f°
suivant un haitien dans la ville en ©
tion ou se trouvaient réunies de nomi
ses troupes, pénétrérent dans nowc ©
lat 4 Monte-Christy. Sur {attivade Cort
que, tant de notre Ministre a
mingo que de notre Consul a &
ty, des excuses nous ayant
soldats dominicains coupables sygot “3
nis, nous avons cra VOU:
comme terminé le réglement Gagcerts
aire.

Le Gouvernement n’a pas pee!
Vimportante question def
des frontiéres. Ex s’il n’a pas ¢t¢
jusqu’ici, par suite de la situation
que intérieure de nos one

te les pourparlers a ce ey ©",
un accord en vue de ta comtinuation de
bitrage, but auquel tendest Inch
nos eforts, l'ensemble de nowe &
juridique, basé sar des engagem™
nels sanctionnés par les Poe nat.
tents des deax Pays, < geste int

ement avec un.

quail n'y soit porté sucase arteints™












=
ee eS

- occasion désirée de part et d’autre
nner de nouvelles négociatiors, de
jonser une question ouverte depuis
ne d’années et ui intéresse 4 un si
mn degré l'avenir des deux nationalités

se partagent la sonveraineté politique

r
von devez avoir encore présent 4 la
ire le souvenir du crime commis 4
Matas, le 6 Aout expire, et dont deux
mies américains, Messieurs Milboun et
borstoa, furent les victimes. Deux ci-
ns dominicains, signalés par la police
> Jeat comme étant les auteurs de
nate fegrettable, qui auraient traverse la
mtitre pour chercher, en Haiti, Vimpu-

desdeux meutres dont ils se seraient
dus coupables, furent, grace 4 la vigi-
weet )lactivité des Lieutenantsde notre
mvernement, et sur les démarches du
avernement Dominicain, arrétés et dé-
ys dans les prisons de Port-au-Prince.
Cabinet de Santo-Domingo ne tarda
si presenter, par la voie diplomatique,
Gouvernement Haitien. une demande
pulicre d’extradition contre les deux pri-
mies. Et notre Gouvernement, bien
'In'eriste plus de traité d’extradition
¢ nous et nos voisins de l'Est,
mspiraat de lintérét qu’ont tous les peu-
s, ice que les crimes et délits de nature
porter atteinte 2 la morale publique et 4
treca danver l’existence méme de la
ete civile ne restent pas impunis, 4 ju-
pouvoir accorder l’extradition deman-
. en faisant, toutefois, remarquer au
avernement Dominicain que c était a
rede réciprocité.

es *
»

ray

mos relations avec le royaume-Uni de
de-Bretagne et d’Iilande, ne !aissent
dare des plus cordiales ; et l’attitude
mire Gouvernement lors de la catas-
fe de Kingston suffirait 4 le prouver

ement.
Muand tur parvenue, en Haiti, la nou-

de Veffroyable malheur qui s’était
ta, soudain, sur la Capitale de la Ja-
jue, Son Excellence le Président de la
pubiique s’empressa d’adresser, 3 Sa
de sincéres condoléances. Et vous avez
ite dans le Moniteur la réponse de
M. Edouard VII.

te temps, notre Département des
ations Extérieures faisait connaitre au
sul Général de Sa Majesté Britanni-
»4 Port-au-au-Prince, que le Gouverne-
x cep Republique, sensible aux souf-
‘s endurces par les habitants’de la cité
mute, allait_envoyer, par le « Nord
~* ¥, aux sinistrés, des secours en ar-
sca Provisions et en médicaments.

osorable Monsieur Vansittart ne tar-
Ms 4 transmettre 4 ce département les
STcipenents les meilleurs du Foreign

td Vaccueil enthousiaste dont fu-

4° Mt, de la part de la population si
meat éprouvée, ceux de nos conci-

def gnotre Gouvernement avait char-
ag te mission de remettre 4 Son

E6°® le Gouverneur de la Jamaique

3 pen question, je vous laisse 4 en

» Gets vos souvenirs.

Pores Pas passer cette oCcasion
ahr’ connaissance que |’échan-
kéA ons de la Convention inter-

nt de wre 1906, entre le Gouver-
fmen République d’Haiti et le
Beat de S. M. Britannique, Coa-
bot: de Maren’ avez sanctionnée au mois
‘* nnée seraigre, a ea lieu a Port-

“et, le 6 Octobre écoulé
ee

snsiny

Gouverne-

| objet de nom-

sprit

mais .

te le Roi d’Angleterre, un télégram- |

breux témoignages d’estime de la part de |
différentes Nations. Il n’y est, certes, pas!
reste indifférent. L’une des plus importan- |
tes manifestations internationales auxquel- |
les il a été convié est celle qui doit avoir’
licu au mois de Juin prochain 4 la Haye.
Le Gouvernement ne se fera pas faute de
| participer 4 cette solennité. Et vous pouvez |
etre persuadés que, 4 la Haye, aussi bien
qu’a V’Exposition de Jamestown et aux au-

[tres Congrés ott ila été invite, il s’attache- |
ra toujours A tournir toute la part de con-

tribution utile dont il sera capable. |

ss
=



leur devant servir 4 impression d'un Livre

Bleu. La nécessité d’une telle publication,

vous le savez, Messieurs les Sénateurs, Mrs. |
les Députés, s’impose depuis nombre d’an- |
inées. Le Département ne négligera rien |
' pour réaliser ce desideratum, car il tient |
coeur d mettre sous les yeux des Repre- |
| sentants autorisés de la Nation, la marche |

| des diverses néyociations qui onteu lieu
‘entre notre Gouvernement et la plupart des |
Légations établies en cette résidence, rela-
tivement A certaines questions litigieuses et
| vous permettre par ainsi d’apprecier les’
solutions qui y ont été apportées.
' Nous ne terminerons pas sans vous don- |
'ner,dés maintenant, un court apergu d'une |
Convention qui sera soumise, incessam- '
ment, 4 vos sages déhibérations et qui a
été signée, 4 Rome, le 26 Mai 1906, par
les Piénipotentiaires, réunis en Congres, |
des Pays faisant partie de ’Union Postale ,
| Universelle.
| . . :
| Cette Convention a été signée, au nom |
‘de la République d’Haiti, par l’honorable
'M. Rutfy,, ancien Conseiller Fédéral Suis-
se, Directeur du Bureau International de
l'Union Postale Universelle.
Nous n’avons pas manqué, dans cette
' circonstance, d’adresser 1 M. Ruffy qui a-
vait bien voulu accepter la mission de nous
, représenter au Congres de Rome, en meme
‘temps que nos remerciments les plus vits,
_Vexpression sinctre de notre plus rons







| reconnaissance.
| Nous avons cri pouvoir 4 Vinstar des
autres Pays de l'Union, mettre, déja, en
_vigueur la nouvelle Convention qui a re-
'visé la Convention postale universelle con-
clue 4 Washington, le 15 Juin 1897.
Hi. Paccrévs SANNON,

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN









Un assassin qui avoue

MARSFILLE.— Avjourd’hui M. Vere-
selenger Gould, auteur de l’asssassi-
nat de Emma Levin dont le cadavre
a été trouvé dans une malle le 6du
courant, a fait des aveux 4 la police,

Ita déclaré qu’il a tué Emma Levin
pour des questions d'argent. Mme
Gould a confirmé les déclarations de
son époux.

Marocains et Francais

TANGER.— Cinq mille Marocains
bien armés et montés ont attaqué les
troupes francaises campées dans les
environs de Casablanea. Le combat
fut sanglant. Ils furent repoussés a la
fin par des troupes francaises, laissant
un grand nombre de morts et de bles-
—P croiseur « Gloire» prit part 4 la
bataille en criblant l’ennemi de mi-

trailles.

Forces navales au Maroc
Mapribp. — Les torpilleurs « Proset-
pina » et « Osado » et le cruiseur «hx
tremadura» ont recu ordre de se ren
dre au Maroc.

Les deux croiseurs japonais qui se
trouvaient 4 San-Sébastian sont partis
hier.

La greve

Roston.—Ge matin. les télégraphis-
tes de cetle villese sont déclarés en
greve.

Cuicaco.— Les employés de

du président Small.
On croit qu’il sera ici demain soir.
La situation a Fez

Paris.— I’ « Eclair » publie des
télégraimmes de Tanger assurant que
la situation Aa Fez est tres critique.

La population menace de se lever
contre le Gouvernement.

Dans une note otlicielle publiee ce
matin, on dément la nouvelle annon-
cant que le Gouvernement avait retu-
sé d’envover les troupes de renfort
au général Drude.

La note assure qu’aucun renfort ma
été demandé.

ee

~ Francisco DESUSE

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pdt un grand stock,— pour la vente
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sur ’ Expropriation pour cause d’utili-
té publique 4 ’honneur (’informer les
intéressés qu’elle s’est constitu¢e et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.

En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités a se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date. .

Port-au-Prince, 5 Aodt 1907.
Le Président de la Commission,
Cc. SAMBOUR.

JACQUES DUROCHER.
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