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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00114
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 17, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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es ANNEE, Ne 115
_
er -
ABONNEMENTS :
nr mois Une Gourde D’aAvaNcE
DEPARTEMENTS & ETRANGER:
vrais de poste en sus.
PORT-AU-PRINCE (nit!)
a
Le Watin ©
_QUOTIDIEN
————_—S
DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
SAMEDI, 17 AOUT 1907.
.
LE NUMERO 10) CENTIMES,
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
DEUX CIVILISATIONS EXPLIQUEES
|
} —
Emile Nau dit des premiers In-
ns de notre sol: «Les meeurs sim-
be st douces des naturels d'HHaiti,
industrie et leur Organisation po-
é, Si yvrossiéres encore, étaient
ant celles d'un peuple desting
er une civilisation au moins
remarquable que celle des Mexi-
ou des Péruviens. La découver-
VAmérique semble étre venue
en arreter l’essor. »
aurons l’occasion, dans le
Bde cette étude, de voir la nature
route quia été suivie par les In-
de notre ile, émigrant du nord
bnouveau continent. Cetle course
ranécessaire pour déterminer la ve-
able valeur de l’opinion émise ‘par
Wtorien des Caciques @ Haiti.
Nseracertes toujours conjectural
leonclure que l’avenir social de nos
Bensendt Gté tel ou tel autre s’ils
Walent pas été exterminés par les
Pgcols; mais I'élément que nous
bons intervenir dans la discussion,
Pi est le sol, nous permettra de
rer le plus pres possible de
Wici, en effet, la proposition
8 dégage de notre séried’¢tu tes,
oir que l’organisation sociale est
ladépendance du sol, n’a pas été
en défaut .et s’est trouvée, au
waire, confirmée par tous les
€s que nous avons reproduits
devient, dés lors, possible d’au-
en queique rétrospectivement,
r qui eat caractérieé les peu-
dites indigenes, d’Haiti, en
ot la route suivie dans leurs
bas et en cherchant, dans d’au
maluieux sociaux, dans que] sens
®zercée cette influence du sol.
la constance de cette répercus-
Qui lui a fait reconnattre la va-
ane véritable Joi et qui a porté
): Molins 4 dire: « Je vais plus
°% lhistoire de Ihumanité re-
“¢ait, sans que la surface du
ait 6té transformée, cette histoi-
raitdans ses grandes lignes.
rea, bien des différences secon-
Waste. exemple dans certaines
e bs dela vie publique, dans
I
les révolutions politiques, auxquelies
nous accordons beaucoup trop d’im-
portance, mais les mémes routes re-
produiraient les mémes types sociaux
et leur imposeraientles mémes carac-
teres essentiels.»
On comprend ainsi que les études
sociales puissent exercer une vérita-
ble fascination sur!esprit de ceux qui
selon Iheureuse expression de M.
Henri de Tourviile, « aésirent se trom-
per le moins possible. »
Mais voyons d’abord les causes qui
ont créé cette civilisation des Mexi-
cains et des Péruviens qui a_ frappé
Pesprit d’Emile Nau ainsi que celui
de tous les historiens de cette civillsa-
lion.
*
* 8
Nous avons vu hier un premier
vroupe d@’émigrants descendant du
nord du Nouveau-Continent et s’enga-
geunt directement dans la route du
Sud. Celt nous a@ conduits dans une
région de savanes qui offre ce carac-
tere particulier —que nous ayonssufli-
samment expliqué— de ne servira
Valimentation que des bisons, pour la
raison toute simple que les bisons
seuls avaient pu pousser jusque la par
les champs de glaces dont nous avons
déja parlé.
Nous avons vu aussi comment les
Peaux Rouges, ne disposant pas du
cheval, n’ont pas pu exercer l'art pas-
toral, car cette pratique est Impossi-
ble sans la présence du cheval pour
rallier les troupeaux et pour partir a
la recherche des bétes égarées.
Les Peaux-Rouges n’ont donc d’au-
tre ressource que de chasser les buf-
fies lorsqu’ils descendent dans ces
immenses prairies pour y chercher de
la nourriture. Ges animaux ont le flair
délicat et Valerte se communique fa-
cilement dans leurs troupeauxet, aver-
tis de la présence de I’homme, ils
s’enfuient avec rapidité dans la direc-
tion des montagnes avoisinantes et
ces montagnes sont les Montagnes-
heuses.
Rees Montagnes-Rocheuses, comms
toute montagne, abritent des vallées
entremeiées de pramies. Les condi-
fons climateriques retiennent dans
Ces divux, et pendant toute Vanneée,
les animuux de chasse : on peut donc
vy chasser tout le temps.
Les pentes de ces montagnes sont
traversées par des riviéres nombreu-
ses qui permettent de pratiquer fort
avantageusement la péche.Fatin d’im-
menses foréts de pins et de sapins
avoisinantes facilitent de fructueuses
chasses au gibier.
la diversité de ces moyens d’exis-
tence est, On en conviendra, un puis-
sant élément de félicité pour les habi-
tants de ces lieux et on doit aperce-
voir déja leur heureux effet sur l’orga-
nisation sociale de la population des
Montagnes-Rocheuses. D’abord le sau-
vage individualisme desIndiens Peaux-
Rouges d2s savanes ny existe pas.
Laclémence de la nature ne force
pas les individus de cette révion a
briser pi meine arelacher le lien fa-
milial et ainsi Voryanisation de la fa-
mille reste chez eux forte. Leur orya-
nisalion publique est évalement forte,
paree quid faut étre forts) pour défen-
dre la possession de cette région for-
tunée, Aussi bien, plus de ces chefs
éphémeres que nous avons vus a la
tete des clans de Peaux-Rouges et qui
ne duraient que la durée d’une partie
de chasse.
Un veritable régime politique et so-
cial se trouve ala base de Vorganisa-
tion des habitants des Montagnes-Ro-
cheuses, que Ilbhistorien dénomme
Tétes-Plates et Sioux ; et voila com-
ment la science sociale arrive a expli-
quer la supériorité habituelle des ha-
bitants des montaynes sur ceux des
plaines.
Mais les Tétes-Plates et les Sioux ne
sont pas les Mexicains et les Péru-
viens dont Emile Nau a évoqué chez
nous le souvenir, et nous avons pro-
mis d’expliquer par la science sociale
l'état de civilisation de ces deux peu-
ples.
«
s
Les Mexicains etles Péruviens ne
sont pas les Tétes-Plates et les Sioux,
mais ils ont suivi une route commune
et influence du sol s’est exercée de
la méme maniére sur ceux-ci que sur
ceux-la.
On aboutit aux Montaygnes-Rocheu-
ses en s’engayeant, au sortir du nord
du nouveau Continent, dans la direc-
tion du sud ouest. Le voyayeur peut
ainsi longer toute la savane ot se tien-
nentles Peaux-Rouges en conservant
tout le temps, par rapport 4 eux, une
situation dpminante.
Si le voyazeur veut continuer la
ineme route, il aboutit au plateau du
Mexique, et s'il veut aller au-dela de
Amérique du Nord, il débouche tout
droit sur le plateau du Pérou, dans
VAmérique du Sud. La les Montagnes
Rocheuses s‘arrétent, ou pludtot elles
continuent sous un autre pom, sous
celui de Cordillére des Andes.
Ce que nous avons surtout a retenir
c'est que depuis le détroit de Behring
ou prennentdireciement naissance les
Montapnes Rocheuses jusqu’au pla-
teaudu Pérou ou la Cordillére des An-
des prend naissance, la nature du sol
reste la inéme et son influence unifor-
me sur les groupes humains qui font
leur 6migration dans ce sens.
L’organisation faimiliale n’a eu asu-
bir de ce coté aucune atteinte et com-
ine elle est !a base de toute organisa-
tion publique, celle-cia pusolidement
seconstituer, comMe nous venous dele
voir Chez les Sioux et les Tétes-Plates,
jus’qu’a constituer sur le sol du Mexi-
queet du Pérou la remarquable civi-
lisation qui acaractérisé, dans I’his-
toire de l’ancienne Amérique. les
grands Empires des Incas et de Monté-
zuma.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VenDREDI 16 AOUT
Barométre 4 midi 762,4
ini 22,6
Températurelinitimom 35.4
Moyenne diurne de la température 28,8
Le ciel adtéun peu nuageux dans I’aprés-
midi.
Les alto-stratus partent dn nord. Orage
au N E 4 6 heures du soir. Le barométre a
continué a baisser.
J. SCHERER
PALES DIVERS
Sénat
Stance du 16 Aotit: 1y07.
Le Grand Corps, apres avoir dépouille sa
correspondance ct sanctionne un proces
werbal entame la discussion du projet de
loi relatif Ala convention L. Jaccoux, repré-
sentant la Compagnie frangaise des Cables
Télégriphiques.
Cette loi qui réduit 424.000 dollars la
Gubycovijn, Pio a kiode as pa enleal ae
Varriéré Ta, a été voté sans modification.
Le Sénit a voté 11 Loi qui sanctionne la
transaction du 26 tévrier ry02 entre Etat
et M. Galisth¢nae Fouchird.
La Commission cRargeée
deux projets de
d‘étudier
les |
lot ctait composdée des |
Sénateur, E. Miacioure, Cand Jeane, Dennis, ;
—
Kingston: Arthur Bonnefil, Samuel
Messem, Thomas R. Picot, Cadet Michel,
Marie Gilles, Mr et Mme Joseph Waldrum,
A. Waldrum, Olof Learsen, Eugene Car-
ri¢, Pablo Diaz ct enfants.
Jérémie: Orfila Chassagne.
Par « Hermesterg»:
Gonaives : J. Montas, Mile Sadras, B. Ro-
maye, Vve Libatte, Mle Mésilie, C. Ker
nisan, Mile Euphrosie.
Cap-Haitien: Fernand Madiou.
Port-de-Paix: Me et Mune Descades.
Distribution de Prix
C’est aprés-demain, lundi. rg Aodt cou-
rant, que le « Hior des Etablissements sco-
laires », selon lexpression de Mgr Pouplard,
distribue aux dléves qui se sont le plus
distingués pendant année scolaire les su-
perbes volumes donnés par le Gouverne-
nement.
La fete qui aura licu sous la Présidence
de M. Laleau, scerctaire d’Etat de PInstrac-
P. Paulin, S. Rémy. Dassck,N. Cavemitte, : tion Publique sera des plus brillantes, or-
Dr D. Laroche, E. Cindas) cx
D. Lereb ours.
Au momen de passer aux divcussions
d’une proposition de loi du sénateur Baussan
concernant dao tilsmicaioa des vins, le
sénateur Théodore a dimnand’ de lever la
Dauphia,
séance alia de perseitre ala commission
du Budget de coatinuer ses travaas,.
La perninence est vo Se et a Since le-
vée.
Petite Boite aux Littres
Port-au-Prince, le 15 Aout ryo07.
Monsicur ie Directeur,
Veuillez, je vous pric, avoir VPUbligeanes
d’attirer attention de la Commission hy-
draulique sur l'état de la canalisation qul
conduit la source de Piaisance 4 Port-au-
Prince. Sur tout le parcours, les regards
sont compleieinent déidviords, des éboule-
ments par-ci, par-ll, metient ces eaux en
contact avee toutes sorics de détritus, sans
compter les baignades qui s’y preanent.
Depuis pres de dzux mois, on constate de
nombreux cas de tievre ty phoide, de diarrhcée
dues a Vimpareté de ces caux dilimenta-
tion.
Recevez, Moasieur le Directeur, Pexpres-
sion de mes meilleurs sentiments.
Ux ABonné.
Arrivage
Ce matin cot entré le sys Prins WillemI [1
de la ligne ffollandaise avec les passagers
suivants :
Jacmel : J. Bissio.
Cayes : Lepelictier Jeannot, Charles Du-
bé, Mme Audert Se Cloud et servante, MS
Donald Alexandre, Joseph de Vaza, Edouard
Hall, Mme John Pelisster, TFhomis Bouzi,
Camilia Exintus, Ulysse, Adéle Deésus,
Mme Alabi¢et enfant, Normil Jn Jac-
ues, Cécile Depas, Cecile Louis-Jean,
‘o jeune, Carméleau Legrand. Vve Gres-
sine, Mile Sergine Thézin, Gérome.
St Marc * Chacles Stevling, A. Saget, M.
Dupiton, Victor Em. Srodard, E. Audain,
Ed, Douyon, Durand, Théodule Louis,
Eligette Louis. oo ——
Départs
Hier est parti le s/s « Prasident », de la
H. A. L. avec les passagers suivants pour:
Jérémie: Claire Blanchet, Mlle Lavaud,
M. Lavaud, Antoine Sansaricq, P. Nicolas,
H. Blanchet. V. Donar, M. Joseph, Vve
L. Gaveau, F. Martineau, A. Mourtineau,
Léonce Régnier, Marguerite Kernisan, G.
Gaveau, Mr et Mme Sansaricq fils, Elia
Erphélia.
Cayes: J. Moise, Frére Ignacio.
Sto Domingo: Louis Roumain, M. Gon-
zales.
St-Juan de Porto-Rico: J. V. Menis.
—Par « Bolivias:
;panisce par Pact directeur M.
MM.
Tessier,
dont le divouement au Lycée est au des-
sus de tout cloge.
[1c discours d'u.age sera prononcé par
bk. Duviella.
Deéceés
Hier, 4 5 heutesde l’aprés-midi est mort
M. PascHuer Lesris, avocat, ancien Commis-
tsdire du Gonvernenent prés le Tribunal civil
de Port au Prince. -- Ses funérailles auront
lheu cet apres-midi. Le convoi
j la maison mortuaire, rue
partira de
Roux, n° 63,
pour se rendre i !Eglise Métropolitaine.
Nous présentons nos sincéres condoléan-
ces a ia tamille du défunt.
Cinématographe
Le sucees de la dernicce représentation
a été si considérable que la plupart des vil-
légiaturistes, craignint de ne pas trouver de
places 4 la tétede demain, se sont fait ins-
crire d’avanee.
Le grand Hotel de Pétion-ville si agréa-
blement amecnaage sera donc en liesse 4 l’oc-
casion de cette representation cinématogra-
phique ou: seront oitertes des vaes de toute
beauté et absolument nouvelles,
Funeérailles
Hier ont eu licu en vrande solennité les
funeéraiiles militaires du G" Atsertr Louis
Goxzsse, chef des forces cantonnées au Palais
National.
C’est le G? Eugtne Magloire, comman-
dant de l’arcondi..cment de la Grande Ri-
viére du Nord qi a commandé ces impo-
santes funérailics. Li Musique du Palais a
fait entendre ses airs les plus émouvants A
’Eglise Ste Ann: ct sur tout le parcours.
Au cimeti¢re le député Lapierre et Mr
qhales Luly on: tit léloge du regretté dé-
unt.
Voici les pairo'es prononcées par Mr
Luly.
Mesdames, Messieurs.
Les droits de l’amitié sont toujours vi-
vants, l’anii peut parler sur la tombe du
soldat. C’est du plus profond de mon coeur
que j’adresse l’adieu supréme a celui qui
ut le Général Albert Louis Gousse.
Il y a des hommes qu'on apprend a con-
naitre en peu de temps, grace 4 leur loyau-
té, Albert Louis Gousse est arrivé 4 Port-
au-Prince 4 la suite de la campagne de
1902 ow il avait combattu sous les ordres
du vaillant Soldat qui dirige aujourd’hui,
avec un tact merveilleux, les destinées de
notre République,
Le Président Nord Alexis savait quel tré-
sor de bravoure et de dévouement recé-
lait en son Ame celui que nous pleurons.
It était aimable et doux. Quel c:ntraste
apparent avec l’audace et l’énergie. que lui
connaissaient ses compagnons Parnes |
Eh bien, ce contraste était nécessaire ;
car il permettait aux timides et aux hnm-
bles de l’aborder. S'agissa‘t-il d’accorder
quelque secours 4 une famille en détresse,
cet ami des pauvres se montrait empressé,
s’apissait-il de faire tomber une injuste accu-
sation portée contre un honnétecitoyen, ce
serviteur loyal allait doit au Chef de I’Etat
qui avait en lui une confiance de tout re-
pos. C’étair un sage conseiller. Pendant
cing années, de I'avénement da Président
Nord Alexis 4 ce jour, il a porté avec di-
gnité et avec éclat le titre de chef de la gar-
nison du Nord cantonnée dans la cour du
Palais National. . .
Lela sutht pour la gioire dun soldat.
Il est mort investi de la confiance de son
illustre Chef.
Et c’est pour $a veuve et sa nombreuse
famille une consolation d’entendre cette
vérité sur sa tombe : Il n’aimait point la
fortune qui fait des grands aux yeux des
nommes, mais des petits aux yeux de
Dieu.
Recevez, mon cher Gousse, le sincére
hommage de mes larmes. Dormez du som-
meil du juste.
Election Sénatoriale
C’est probablement lundi prochain que
la Chambre des Députes procédera au rem-
placement des sénateurs Brossard ( Ouest )
et Tiphaine, ( Nord-Ouest ) décidés.
Convocation
Messieurs les Avocats sont invités a assis-
ter cette aprés-midid 4 heures aux funé-
railles de M* PascnHer Lespés, avocat, an-
cien Commissaire du Gouvernement, décé-
dé hier.
Port-au-Prince, le 17 aott 1907.
Le Conseil de Discipline de ? Ordre.
Chambre des Députés
Séance du 16 Aokt 1907.
Hier la Chambre aprés avoir dépouillé
sa correspondance et sanctionné le procés-
verbal de laderniére séance, vote le contrat
pour Jlétablissement sur 1’Esplanade du
Champ-de-Mars d’un champ de courses et
d’unjardinagrémenté de statues, bancs, etc.
Par ce contrat passé entre l’Etat er M.
Victor Gentil, le gouvernement accorde
a celui-ci le droit d’organiser le Pari-mu-
tuel et d’établir en conséquence pour
compte de |’Etat ,un champ de courses con-
sistant :
10 En une tribune en fer ou maconne-
rie de quinze cents places pour le public
du pesage réservant au milieu une loge
présidentielle.— Cette loge indépendante
des cétés Jatéraux sera desservie par un es-
calier monumental et pourra servir a S. E.
le Président d’Haiti et sa maison militaire
non seulement pour la saison des courses,
mais encore 4 l'occasion des revues mili-
taires qui seront passées sur la dite place ;
20 En une piste en gazon pour les
courses, le terrain compris dans cette piste
devant étre utilisé pour les revues militai-
res et aplani en conséquence.
Tl est affecté au remboursement de ce
travail deux centimes or par chaque livre
de tabac et par chaque grosse d’allumettes.
Cette affectation sera pergue indépendam-
ment des droits actuels consacrés au service
public, dés le vote de la loi de sanction,
pour compte de l’organisateur qui aura une
commission de 10°/° sur le prix total de
V installation.
.. Pourle Pari-mutuel, l’organisateur aura
en Outre une commission de 2 0/o.
La Chambre, aprés le vote de ce contrat
sur lequel nos comptons revenir dans
notre numéro de lundi, passe 4 la Loi de
sanction qui estégalement admise sans mo-
dification.
En attendant nos apprécistions sur le
contrat, nous ne eaurions rester indifférents
4 cette nouvelle idée qui, bien
fournira d’excellentes distractions
blic de la Capitale. "
Le projet de loi sur la Nationale
nous parlions dans notre numéro gage
également voté par la Chambre. ==
Les conclusions du Rappir. de ly @
mission du Budget relatif au projet
ouvrant des crédits ‘supplémentg
différents départements ministéries
suite discutées. a
Au vote de la loi, le Ministre eas &
poser une addition tendant a lui pees
de se servir de l’exercice 1907-1908 4
couvrir les crédits supplémentaires, ‘4
Cette proposition vivement com adie
M. les Dépurés C. Léon et
conte est rejetée.
Le député N. Leconte
comme voies et moyens 1 million cosa
gourdes en nickel. z
L’urgence demandée pour ce proye(
accordée.
Puis M. Marcelin fait le dépot de
projets de loi tendant le premier 4
menter certains droits de I’Enregistre
et le 2¢ A prohiber les boissons frelanbes
4 augmenter de 100/ro0 les droits & ¥f
portation sur les spiritueux.
A noter aussi le vote d’une Loi et
4 lorganisation d’un corps de Polie
nistrative 4 la Grande Riviére du Noa
celle ‘relative aux diverses demandes
biens du domaine national pour lesgas
le déparrement de l’Intérieur solliciee
torisation d'y donner suite.
psotel Belley, 4
*
et
DEJEUNER DU 17AOUT %
Mipi A 2 HEURES .
Prix: G. 2.50
Melon de France glacé
Radis —Avocat
Buisson d’Ecrevisse 7
Boudins noirs sur parmentiet ; #
Cotelettes de pore aux petits pow +3
Filet mignon aux pommes ~.;
Hurico:s blanes au lard
Riz blanc A la créole
Créme 3 la vanille
Giteau de Vienne
Fruits
Café
1/2 Vin
puveles Elrange
DEPECHES RECUES CE
Les troupes fzranco-espags
SAN-SEBASTIEN. — Le roi &
le consul frangais de cette
était trés satisfait pour le 008
la vaillance déployés 4 Casale
les troupes franco-espagnoee
Se an ciantique Espa
nie antiqu -
part aujourd’hui de Ceuts Pes
lanca avec 500 hommes ¢
des mitrailleuses et des Many
Le vapeur «Vierge da’ Amal
tira sous peu pour Tangeft
compagnie d’infanterie. “2
La gréve des télégrapmâ„¢â€
New-York.— Les empiorn
Western-Union de cette vi De!
mis en gréve aujourd hui. ta a
heure le bruit courait que ™ ¥,
lait se réaliser, mais il o’y
cune indication en vae. Enis, &
de siffet se fit entendre
apoarei ourannoncer que l’heu-
: en était arrivée, et aussi-
gles employésabandonnérent la
- fis sortirent et se réunirent a
way criant: «Vive la_ gréve»,
sia police les dispersa La gréve
oe vers l’ouest ct le sud.
employés de la Western-Union
laPostal se sont en beaucoup
sits réunis au mouvement, en-
rea Denver, Dosmoines, Augus-
CL
ia.
: ia Les employés de la
misesont misen grévea 2 h. 30
bs-midi.
greve s’ctend rapidement ; les
ployés chargés des lignes de la
associ¢e se sont mis en gréve
pnuit 48h. 30.
Mans diverses villes, seuls, les chefs
restés dans leurs bureaux.
Mew-YoRK.— [.avuceve des télégra-
tes continue a augmenter.
scompayaics de commerca de-
dent que les négociations soient
fos afin que les employés retour-
au travail.
Weutre part, !_sleaders de la_ gré-
manifestent que, suivant toutes les
ations, la situation se présente
favorable pour eux.
la Presse associée a loué les fils qui
aMuniquent de New-York avec
T Un gouverneur arrété.
ANGER.— On dit que ver-
neue de que le Gouver
conduit 4 bord d’un vapeur de gucrre
francais: ancré dans le port, parce
quiil était soupconné de ne pas aider
légalament tes troupes francaises.
Catastrophes au Japon.
Victoria ( Colombie Britannique ).
Des inondations ont ravagé la partie
centrale du Japon.— D’aprés les nou-
velles apportées par le vapeur «Athe-
nian», plusieurs centaines de person-
nes se sont noyées.— Les pertes ma-
térielles sont considérables.
Casablanca a été arreté et |
| A vendre
|
UN SUPERBE ANE.
| S'adresser Grand'Rue, Ne 195.
a pe
Un tremblement de terre a détruit
plusieures mwaisons dans I'tle Kosishi-
ma et a causé la mort d’une vingtaine
de personnes.
A Togkiwa,
SOnt mortes aussi 4 cause des
blements de terre.
Les frangaiz et ies les espagnols pil-
lentla ville.
LONDRES.— D’aprés les nouvelles
regues aujourd’hui de Casablanca, a-
prés la déroute des Maures, les trou-
pes francaises et espagnoles pillérent
la ville.
Les pertes causées par le bombarde-
Ment s’élevent 4 2 500.000 dollars.
la misére est grande, a cause du
trem-
st et 2 ouvert le service aujourd’ ; ™anque de vivres.
jaux heures habituelles
fou crache au visage du minis-
tre de la querre.
BOCHEFORT,— Le ministre de la
e, le général Picquart a été insul-
Mourd@hui par un guvrier qui lui
ma au visage. Oncroit que c’est
mu. La police cut beaucoup de
ale tirer des mains de la foule
alait le lyncher.
Les grévistes.
WAST.— Les bagarres ont recom-
*celte nuit.— La police char-
% grévistes et fat repoussée. La
me dut ctre appelée et nn combat
feu. Il y cut 2 grévistes morts et
coup de blessée du cété des trou-
Beaucoup de soldats et officiers
aé blesses par des pierres et des
tilles.
Le prisonnier du Bandit.
ANGER. — On a ici des nouvelles
te bandit Raisouli a fait remise du
Maclean dia tribu de El mes,
S&immédiatement mis en liberté.
PGER.— Le bruit de la mise en
bde Maclean se confirme ici.
ttuation A Casab i
et Allemangee Frangais
alin. — Le correspondant du «Ta-
t> a Casablanca a télégraphié a
swumal que les vies et propriétés
pe ehgers dans cette ville ont cou-
-. Courent encore de grands
Rieurs milliers do Bédouins ont
RP *sablanca saccageant et tuant
is jours.
r— Sur l’ordre de son Gon-
al, le chargé d'affaires alle-
Sremercié le chargé d’affaires
iste des secours prétés par des
rancaises au vice-consul d’Al-
et aux résidents allemands a
anc
_ @éclaration de Mr Pichon.
a 4, Ministre des afiaires
a leg yichon a fait, suivant «Le
m . d‘clarations suivantes:
, ~eroement frangais n’enverra
pes oupes au Maroc. Nous
Â¥ intention de faire de con-
Marcelin Albert et le Midi.
PaRis.— Marcelin Albert, le leader
des viticulteurs du Midi de la France,
arenoncé ason poste de membre du
comité d’Argelliers qualifiant de sau-
vage l’acte réalisé par la population
d’Argelliers dimanche dernier.
plusieurs personnes
M. Albert gui avait été mis en liber-
té jeudi dernier, fut sifflé 4 son arrivée
& Montpellier et 4 Agrelliers.
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sera cet aprés-midi a une heure
directement pour New-York.
Port-au-Prince, le 17 Aout 1907.
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Priére d’aviser 1]’administra-
tion de la moindre irrégularité
Gans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite romé-
dié.
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou _ autres,
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. |’Administrateur.
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Le café de Rose PINPIN, derriere
le bureau hydraulique est dirigé au-
jourd’hui par sa sceur, Madame Tou-
TOUTE PINPIN.
Madame TINETTEe JEAN-NOEL annonce
& sa bonne clientéle, que son restau-
rant est transféré dans le méme éta-
blissement. Le service commencera le
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dans le service.
Port-au-Prince, 12 Aout 1907.
ToutrouTte PINPIN,
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tout ce qui concerne sa profession : le-
cons d’anglais, de francais et d’espa-
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La Direction
des cartes de circulation qu’a partir du
toutes les cartes de c rculation 4mises
et prie les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’elle puisse les renouveler.
Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION
Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
d’hui, je ne signe plus Louis Joseph
Eugene Clavier, mais avecle méme
paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
vrai nom, comme I’atteste mon acte
de naissance.
Port-au-Prince, le 12 Aout 1907.
Louis Josepn EUGENE.
—————————oE—————— SS
Le soussigné déclare au public et
au commerce que les contre bons de
Vexercice 1903-1904, aux numéros 47,
46,45et 52 é6mis en faveurdel’Archevé-
chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
considérés nuls, duplicata devant en
étre délivré.
Port-au-Prince, le 13 Aout 1907
J. M. JAN,
Secrélaire Général de l Archevéché.
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Avis Important
La Commission instituée par fa loi
sur Expropriation pour cause d’utili-
té publique 4 ’honneur d’informer les
intéressés qu’elle s’est constituée et
ue ses séances se tiennent au Bureau
e Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.
En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
tairee de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités 4 se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaipe, & partir de: gette date.
Port-au-Prince, 5 Aoét 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUR.
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DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
SAMEDI, 17 AOUT 1907.
.
LE NUMERO 10) CENTIMES,
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
DEUX CIVILISATIONS EXPLIQUEES
|
} —
Emile Nau dit des premiers In-
ns de notre sol: «Les meeurs sim-
be st douces des naturels d'HHaiti,
industrie et leur Organisation po-
é, Si yvrossiéres encore, étaient
ant celles d'un peuple desting
er une civilisation au moins
remarquable que celle des Mexi-
ou des Péruviens. La découver-
VAmérique semble étre venue
en arreter l’essor. »
aurons l’occasion, dans le
Bde cette étude, de voir la nature
route quia été suivie par les In-
de notre ile, émigrant du nord
bnouveau continent. Cetle course
ranécessaire pour déterminer la ve-
able valeur de l’opinion émise ‘par
Wtorien des Caciques @ Haiti.
Nseracertes toujours conjectural
leonclure que l’avenir social de nos
Bensendt Gté tel ou tel autre s’ils
Walent pas été exterminés par les
Pgcols; mais I'élément que nous
bons intervenir dans la discussion,
Pi est le sol, nous permettra de
rer le plus pres possible de
Wici, en effet, la proposition
8 dégage de notre séried’¢tu tes,
oir que l’organisation sociale est
ladépendance du sol, n’a pas été
en défaut .et s’est trouvée, au
waire, confirmée par tous les
€s que nous avons reproduits
devient, dés lors, possible d’au-
en queique rétrospectivement,
r qui eat caractérieé les peu-
dites indigenes, d’Haiti, en
ot la route suivie dans leurs
bas et en cherchant, dans d’au
maluieux sociaux, dans que] sens
®zercée cette influence du sol.
la constance de cette répercus-
Qui lui a fait reconnattre la va-
ane véritable Joi et qui a porté
): Molins 4 dire: « Je vais plus
°% lhistoire de Ihumanité re-
“¢ait, sans que la surface du
ait 6té transformée, cette histoi-
raitdans ses grandes lignes.
rea, bien des différences secon-
Waste. exemple dans certaines
e bs dela vie publique, dans
I
les révolutions politiques, auxquelies
nous accordons beaucoup trop d’im-
portance, mais les mémes routes re-
produiraient les mémes types sociaux
et leur imposeraientles mémes carac-
teres essentiels.»
On comprend ainsi que les études
sociales puissent exercer une vérita-
ble fascination sur!esprit de ceux qui
selon Iheureuse expression de M.
Henri de Tourviile, « aésirent se trom-
per le moins possible. »
Mais voyons d’abord les causes qui
ont créé cette civilisation des Mexi-
cains et des Péruviens qui a_ frappé
Pesprit d’Emile Nau ainsi que celui
de tous les historiens de cette civillsa-
lion.
*
* 8
Nous avons vu hier un premier
vroupe d@’émigrants descendant du
nord du Nouveau-Continent et s’enga-
geunt directement dans la route du
Sud. Celt nous a@ conduits dans une
région de savanes qui offre ce carac-
tere particulier —que nous ayonssufli-
samment expliqué— de ne servira
Valimentation que des bisons, pour la
raison toute simple que les bisons
seuls avaient pu pousser jusque la par
les champs de glaces dont nous avons
déja parlé.
Nous avons vu aussi comment les
Peaux Rouges, ne disposant pas du
cheval, n’ont pas pu exercer l'art pas-
toral, car cette pratique est Impossi-
ble sans la présence du cheval pour
rallier les troupeaux et pour partir a
la recherche des bétes égarées.
Les Peaux-Rouges n’ont donc d’au-
tre ressource que de chasser les buf-
fies lorsqu’ils descendent dans ces
immenses prairies pour y chercher de
la nourriture. Ges animaux ont le flair
délicat et Valerte se communique fa-
cilement dans leurs troupeauxet, aver-
tis de la présence de I’homme, ils
s’enfuient avec rapidité dans la direc-
tion des montagnes avoisinantes et
ces montagnes sont les Montagnes-
heuses.
Rees Montagnes-Rocheuses, comms
toute montagne, abritent des vallées
entremeiées de pramies. Les condi-
fons climateriques retiennent dans
Ces divux, et pendant toute Vanneée,
les animuux de chasse : on peut donc
vy chasser tout le temps.
Les pentes de ces montagnes sont
traversées par des riviéres nombreu-
ses qui permettent de pratiquer fort
avantageusement la péche.Fatin d’im-
menses foréts de pins et de sapins
avoisinantes facilitent de fructueuses
chasses au gibier.
la diversité de ces moyens d’exis-
tence est, On en conviendra, un puis-
sant élément de félicité pour les habi-
tants de ces lieux et on doit aperce-
voir déja leur heureux effet sur l’orga-
nisation sociale de la population des
Montagnes-Rocheuses. D’abord le sau-
vage individualisme desIndiens Peaux-
Rouges d2s savanes ny existe pas.
Laclémence de la nature ne force
pas les individus de cette révion a
briser pi meine arelacher le lien fa-
milial et ainsi Voryanisation de la fa-
mille reste chez eux forte. Leur orya-
nisalion publique est évalement forte,
paree quid faut étre forts) pour défen-
dre la possession de cette région for-
tunée, Aussi bien, plus de ces chefs
éphémeres que nous avons vus a la
tete des clans de Peaux-Rouges et qui
ne duraient que la durée d’une partie
de chasse.
Un veritable régime politique et so-
cial se trouve ala base de Vorganisa-
tion des habitants des Montagnes-Ro-
cheuses, que Ilbhistorien dénomme
Tétes-Plates et Sioux ; et voila com-
ment la science sociale arrive a expli-
quer la supériorité habituelle des ha-
bitants des montaynes sur ceux des
plaines.
Mais les Tétes-Plates et les Sioux ne
sont pas les Mexicains et les Péru-
viens dont Emile Nau a évoqué chez
nous le souvenir, et nous avons pro-
mis d’expliquer par la science sociale
l'état de civilisation de ces deux peu-
ples.
«
s
Les Mexicains etles Péruviens ne
sont pas les Tétes-Plates et les Sioux,
mais ils ont suivi une route commune
et influence du sol s’est exercée de
la méme maniére sur ceux-ci que sur
ceux-la.
On aboutit aux Montaygnes-Rocheu-
ses en s’engayeant, au sortir du nord
du nouveau Continent, dans la direc-
tion du sud ouest. Le voyayeur peut
ainsi longer toute la savane ot se tien-
nentles Peaux-Rouges en conservant
tout le temps, par rapport 4 eux, une
situation dpminante.
Si le voyazeur veut continuer la
ineme route, il aboutit au plateau du
Mexique, et s'il veut aller au-dela de
Amérique du Nord, il débouche tout
droit sur le plateau du Pérou, dans
VAmérique du Sud. La les Montagnes
Rocheuses s‘arrétent, ou pludtot elles
continuent sous un autre pom, sous
celui de Cordillére des Andes.
Ce que nous avons surtout a retenir
c'est que depuis le détroit de Behring
ou prennentdireciement naissance les
Montapnes Rocheuses jusqu’au pla-
teaudu Pérou ou la Cordillére des An-
des prend naissance, la nature du sol
reste la inéme et son influence unifor-
me sur les groupes humains qui font
leur 6migration dans ce sens.
L’organisation faimiliale n’a eu asu-
bir de ce coté aucune atteinte et com-
ine elle est !a base de toute organisa-
tion publique, celle-cia pusolidement
seconstituer, comMe nous venous dele
voir Chez les Sioux et les Tétes-Plates,
jus’qu’a constituer sur le sol du Mexi-
queet du Pérou la remarquable civi-
lisation qui acaractérisé, dans I’his-
toire de l’ancienne Amérique. les
grands Empires des Incas et de Monté-
zuma.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VenDREDI 16 AOUT
Barométre 4 midi 762,4
ini 22,6
Températurelinitimom 35.4
Moyenne diurne de la température 28,8
Le ciel adtéun peu nuageux dans I’aprés-
midi.
Les alto-stratus partent dn nord. Orage
au N E 4 6 heures du soir. Le barométre a
continué a baisser.
J. SCHERER
PALES DIVERS
Sénat
Stance du 16 Aotit: 1y07.
Le Grand Corps, apres avoir dépouille sa
correspondance ct sanctionne un proces
werbal entame la discussion du projet de
loi relatif Ala convention L. Jaccoux, repré-
sentant la Compagnie frangaise des Cables
Télégriphiques.
Cette loi qui réduit 424.000 dollars la
Gubycovijn, Pio a kiode as pa enleal ae
Varriéré Ta, a été voté sans modification.
Le Sénit a voté 11 Loi qui sanctionne la
transaction du 26 tévrier ry02 entre Etat
et M. Galisth¢nae Fouchird.
La Commission cRargeée
deux projets de
d‘étudier
les |
lot ctait composdée des |
Sénateur, E. Miacioure, Cand Jeane, Dennis, ;
—
Kingston: Arthur Bonnefil, Samuel
Messem, Thomas R. Picot, Cadet Michel,
Marie Gilles, Mr et Mme Joseph Waldrum,
A. Waldrum, Olof Learsen, Eugene Car-
ri¢, Pablo Diaz ct enfants.
Jérémie: Orfila Chassagne.
Par « Hermesterg»:
Gonaives : J. Montas, Mile Sadras, B. Ro-
maye, Vve Libatte, Mle Mésilie, C. Ker
nisan, Mile Euphrosie.
Cap-Haitien: Fernand Madiou.
Port-de-Paix: Me et Mune Descades.
Distribution de Prix
C’est aprés-demain, lundi. rg Aodt cou-
rant, que le « Hior des Etablissements sco-
laires », selon lexpression de Mgr Pouplard,
distribue aux dléves qui se sont le plus
distingués pendant année scolaire les su-
perbes volumes donnés par le Gouverne-
nement.
La fete qui aura licu sous la Présidence
de M. Laleau, scerctaire d’Etat de PInstrac-
P. Paulin, S. Rémy. Dassck,N. Cavemitte, : tion Publique sera des plus brillantes, or-
Dr D. Laroche, E. Cindas) cx
D. Lereb ours.
Au momen de passer aux divcussions
d’une proposition de loi du sénateur Baussan
concernant dao tilsmicaioa des vins, le
sénateur Théodore a dimnand’ de lever la
Dauphia,
séance alia de perseitre ala commission
du Budget de coatinuer ses travaas,.
La perninence est vo Se et a Since le-
vée.
Petite Boite aux Littres
Port-au-Prince, le 15 Aout ryo07.
Monsicur ie Directeur,
Veuillez, je vous pric, avoir VPUbligeanes
d’attirer attention de la Commission hy-
draulique sur l'état de la canalisation qul
conduit la source de Piaisance 4 Port-au-
Prince. Sur tout le parcours, les regards
sont compleieinent déidviords, des éboule-
ments par-ci, par-ll, metient ces eaux en
contact avee toutes sorics de détritus, sans
compter les baignades qui s’y preanent.
Depuis pres de dzux mois, on constate de
nombreux cas de tievre ty phoide, de diarrhcée
dues a Vimpareté de ces caux dilimenta-
tion.
Recevez, Moasieur le Directeur, Pexpres-
sion de mes meilleurs sentiments.
Ux ABonné.
Arrivage
Ce matin cot entré le sys Prins WillemI [1
de la ligne ffollandaise avec les passagers
suivants :
Jacmel : J. Bissio.
Cayes : Lepelictier Jeannot, Charles Du-
bé, Mme Audert Se Cloud et servante, MS
Donald Alexandre, Joseph de Vaza, Edouard
Hall, Mme John Pelisster, TFhomis Bouzi,
Camilia Exintus, Ulysse, Adéle Deésus,
Mme Alabi¢et enfant, Normil Jn Jac-
ues, Cécile Depas, Cecile Louis-Jean,
‘o jeune, Carméleau Legrand. Vve Gres-
sine, Mile Sergine Thézin, Gérome.
St Marc * Chacles Stevling, A. Saget, M.
Dupiton, Victor Em. Srodard, E. Audain,
Ed, Douyon, Durand, Théodule Louis,
Eligette Louis. oo ——
Départs
Hier est parti le s/s « Prasident », de la
H. A. L. avec les passagers suivants pour:
Jérémie: Claire Blanchet, Mlle Lavaud,
M. Lavaud, Antoine Sansaricq, P. Nicolas,
H. Blanchet. V. Donar, M. Joseph, Vve
L. Gaveau, F. Martineau, A. Mourtineau,
Léonce Régnier, Marguerite Kernisan, G.
Gaveau, Mr et Mme Sansaricq fils, Elia
Erphélia.
Cayes: J. Moise, Frére Ignacio.
Sto Domingo: Louis Roumain, M. Gon-
zales.
St-Juan de Porto-Rico: J. V. Menis.
—Par « Bolivias:
;panisce par Pact directeur M.
MM.
Tessier,
dont le divouement au Lycée est au des-
sus de tout cloge.
[1c discours d'u.age sera prononcé par
bk. Duviella.
Deéceés
Hier, 4 5 heutesde l’aprés-midi est mort
M. PascHuer Lesris, avocat, ancien Commis-
tsdire du Gonvernenent prés le Tribunal civil
de Port au Prince. -- Ses funérailles auront
lheu cet apres-midi. Le convoi
j la maison mortuaire, rue
partira de
Roux, n° 63,
pour se rendre i !Eglise Métropolitaine.
Nous présentons nos sincéres condoléan-
ces a ia tamille du défunt.
Cinématographe
Le sucees de la dernicce représentation
a été si considérable que la plupart des vil-
légiaturistes, craignint de ne pas trouver de
places 4 la tétede demain, se sont fait ins-
crire d’avanee.
Le grand Hotel de Pétion-ville si agréa-
blement amecnaage sera donc en liesse 4 l’oc-
casion de cette representation cinématogra-
phique ou: seront oitertes des vaes de toute
beauté et absolument nouvelles,
Funeérailles
Hier ont eu licu en vrande solennité les
funeéraiiles militaires du G" Atsertr Louis
Goxzsse, chef des forces cantonnées au Palais
National.
C’est le G? Eugtne Magloire, comman-
dant de l’arcondi..cment de la Grande Ri-
viére du Nord qi a commandé ces impo-
santes funérailics. Li Musique du Palais a
fait entendre ses airs les plus émouvants A
’Eglise Ste Ann: ct sur tout le parcours.
Au cimeti¢re le député Lapierre et Mr
qhales Luly on: tit léloge du regretté dé-
unt.
Voici les pairo'es prononcées par Mr
Luly.
Mesdames, Messieurs.
Les droits de l’amitié sont toujours vi-
vants, l’anii peut parler sur la tombe du
soldat. C’est du plus profond de mon coeur
que j’adresse l’adieu supréme a celui qui
ut le Général Albert Louis Gousse.
Il y a des hommes qu'on apprend a con-
naitre en peu de temps, grace 4 leur loyau-
té, Albert Louis Gousse est arrivé 4 Port-
au-Prince 4 la suite de la campagne de
1902 ow il avait combattu sous les ordres
du vaillant Soldat qui dirige aujourd’hui,
avec un tact merveilleux, les destinées de
notre République,
Le Président Nord Alexis savait quel tré-
sor de bravoure et de dévouement recé-
lait en son Ame celui que nous pleurons.
It était aimable et doux. Quel c:ntraste
apparent avec l’audace et l’énergie. que lui
connaissaient ses compagnons Parnes |
Eh bien, ce contraste était nécessaire ;
car il permettait aux timides et aux hnm-
bles de l’aborder. S'agissa‘t-il d’accorder
quelque secours 4 une famille en détresse,
cet ami des pauvres se montrait empressé,
s’apissait-il de faire tomber une injuste accu-
sation portée contre un honnétecitoyen, ce
serviteur loyal allait doit au Chef de I’Etat
qui avait en lui une confiance de tout re-
pos. C’étair un sage conseiller. Pendant
cing années, de I'avénement da Président
Nord Alexis 4 ce jour, il a porté avec di-
gnité et avec éclat le titre de chef de la gar-
nison du Nord cantonnée dans la cour du
Palais National. . .
Lela sutht pour la gioire dun soldat.
Il est mort investi de la confiance de son
illustre Chef.
Et c’est pour $a veuve et sa nombreuse
famille une consolation d’entendre cette
vérité sur sa tombe : Il n’aimait point la
fortune qui fait des grands aux yeux des
nommes, mais des petits aux yeux de
Dieu.
Recevez, mon cher Gousse, le sincére
hommage de mes larmes. Dormez du som-
meil du juste.
Election Sénatoriale
C’est probablement lundi prochain que
la Chambre des Députes procédera au rem-
placement des sénateurs Brossard ( Ouest )
et Tiphaine, ( Nord-Ouest ) décidés.
Convocation
Messieurs les Avocats sont invités a assis-
ter cette aprés-midid 4 heures aux funé-
railles de M* PascnHer Lespés, avocat, an-
cien Commissaire du Gouvernement, décé-
dé hier.
Port-au-Prince, le 17 aott 1907.
Le Conseil de Discipline de ? Ordre.
Chambre des Députés
Séance du 16 Aokt 1907.
Hier la Chambre aprés avoir dépouillé
sa correspondance et sanctionné le procés-
verbal de laderniére séance, vote le contrat
pour Jlétablissement sur 1’Esplanade du
Champ-de-Mars d’un champ de courses et
d’unjardinagrémenté de statues, bancs, etc.
Par ce contrat passé entre l’Etat er M.
Victor Gentil, le gouvernement accorde
a celui-ci le droit d’organiser le Pari-mu-
tuel et d’établir en conséquence pour
compte de |’Etat ,un champ de courses con-
sistant :
10 En une tribune en fer ou maconne-
rie de quinze cents places pour le public
du pesage réservant au milieu une loge
présidentielle.— Cette loge indépendante
des cétés Jatéraux sera desservie par un es-
calier monumental et pourra servir a S. E.
le Président d’Haiti et sa maison militaire
non seulement pour la saison des courses,
mais encore 4 l'occasion des revues mili-
taires qui seront passées sur la dite place ;
20 En une piste en gazon pour les
courses, le terrain compris dans cette piste
devant étre utilisé pour les revues militai-
res et aplani en conséquence.
Tl est affecté au remboursement de ce
travail deux centimes or par chaque livre
de tabac et par chaque grosse d’allumettes.
Cette affectation sera pergue indépendam-
ment des droits actuels consacrés au service
public, dés le vote de la loi de sanction,
pour compte de l’organisateur qui aura une
commission de 10°/° sur le prix total de
V installation.
.. Pourle Pari-mutuel, l’organisateur aura
en Outre une commission de 2 0/o.
La Chambre, aprés le vote de ce contrat
sur lequel nos comptons revenir dans
notre numéro de lundi, passe 4 la Loi de
sanction qui estégalement admise sans mo-
dification.
En attendant nos apprécistions sur le
contrat, nous ne eaurions rester indifférents
4 cette nouvelle idée qui, bien
fournira d’excellentes distractions
blic de la Capitale. "
Le projet de loi sur la Nationale
nous parlions dans notre numéro gage
également voté par la Chambre. ==
Les conclusions du Rappir. de ly @
mission du Budget relatif au projet
ouvrant des crédits ‘supplémentg
différents départements ministéries
suite discutées. a
Au vote de la loi, le Ministre eas &
poser une addition tendant a lui pees
de se servir de l’exercice 1907-1908 4
couvrir les crédits supplémentaires, ‘4
Cette proposition vivement com adie
M. les Dépurés C. Léon et
conte est rejetée.
Le député N. Leconte
comme voies et moyens 1 million cosa
gourdes en nickel. z
L’urgence demandée pour ce proye(
accordée.
Puis M. Marcelin fait le dépot de
projets de loi tendant le premier 4
menter certains droits de I’Enregistre
et le 2¢ A prohiber les boissons frelanbes
4 augmenter de 100/ro0 les droits & ¥f
portation sur les spiritueux.
A noter aussi le vote d’une Loi et
4 lorganisation d’un corps de Polie
nistrative 4 la Grande Riviére du Noa
celle ‘relative aux diverses demandes
biens du domaine national pour lesgas
le déparrement de l’Intérieur solliciee
torisation d'y donner suite.
psotel Belley, 4
*
et
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Cotelettes de pore aux petits pow +3
Filet mignon aux pommes ~.;
Hurico:s blanes au lard
Riz blanc A la créole
Créme 3 la vanille
Giteau de Vienne
Fruits
Café
1/2 Vin
puveles Elrange
DEPECHES RECUES CE
Les troupes fzranco-espags
SAN-SEBASTIEN. — Le roi &
le consul frangais de cette
était trés satisfait pour le 008
la vaillance déployés 4 Casale
les troupes franco-espagnoee
Se an ciantique Espa
nie antiqu -
part aujourd’hui de Ceuts Pes
lanca avec 500 hommes ¢
des mitrailleuses et des Many
Le vapeur «Vierge da’ Amal
tira sous peu pour Tangeft
compagnie d’infanterie. “2
La gréve des télégrapmâ„¢â€
New-York.— Les empiorn
Western-Union de cette vi De!
mis en gréve aujourd hui. ta a
heure le bruit courait que ™ ¥,
lait se réaliser, mais il o’y
cune indication en vae. Enis, &
de siffet se fit entendre
apoarei ourannoncer que l’heu-
: en était arrivée, et aussi-
gles employésabandonnérent la
- fis sortirent et se réunirent a
way criant: «Vive la_ gréve»,
sia police les dispersa La gréve
oe vers l’ouest ct le sud.
employés de la Western-Union
laPostal se sont en beaucoup
sits réunis au mouvement, en-
rea Denver, Dosmoines, Augus-
CL
ia.
: ia Les employés de la
misesont misen grévea 2 h. 30
bs-midi.
greve s’ctend rapidement ; les
ployés chargés des lignes de la
associ¢e se sont mis en gréve
pnuit 48h. 30.
Mans diverses villes, seuls, les chefs
restés dans leurs bureaux.
Mew-YoRK.— [.avuceve des télégra-
tes continue a augmenter.
scompayaics de commerca de-
dent que les négociations soient
fos afin que les employés retour-
au travail.
Weutre part, !_sleaders de la_ gré-
manifestent que, suivant toutes les
ations, la situation se présente
favorable pour eux.
la Presse associée a loué les fils qui
aMuniquent de New-York avec
T Un gouverneur arrété.
ANGER.— On dit que ver-
neue de que le Gouver
conduit 4 bord d’un vapeur de gucrre
francais: ancré dans le port, parce
quiil était soupconné de ne pas aider
légalament tes troupes francaises.
Catastrophes au Japon.
Victoria ( Colombie Britannique ).
Des inondations ont ravagé la partie
centrale du Japon.— D’aprés les nou-
velles apportées par le vapeur «Athe-
nian», plusieurs centaines de person-
nes se sont noyées.— Les pertes ma-
térielles sont considérables.
Casablanca a été arreté et |
| A vendre
|
UN SUPERBE ANE.
| S'adresser Grand'Rue, Ne 195.
a pe
Un tremblement de terre a détruit
plusieures mwaisons dans I'tle Kosishi-
ma et a causé la mort d’une vingtaine
de personnes.
A Togkiwa,
SOnt mortes aussi 4 cause des
blements de terre.
Les frangaiz et ies les espagnols pil-
lentla ville.
LONDRES.— D’aprés les nouvelles
regues aujourd’hui de Casablanca, a-
prés la déroute des Maures, les trou-
pes francaises et espagnoles pillérent
la ville.
Les pertes causées par le bombarde-
Ment s’élevent 4 2 500.000 dollars.
la misére est grande, a cause du
trem-
st et 2 ouvert le service aujourd’ ; ™anque de vivres.
jaux heures habituelles
fou crache au visage du minis-
tre de la querre.
BOCHEFORT,— Le ministre de la
e, le général Picquart a été insul-
Mourd@hui par un guvrier qui lui
ma au visage. Oncroit que c’est
mu. La police cut beaucoup de
ale tirer des mains de la foule
alait le lyncher.
Les grévistes.
WAST.— Les bagarres ont recom-
*celte nuit.— La police char-
% grévistes et fat repoussée. La
me dut ctre appelée et nn combat
feu. Il y cut 2 grévistes morts et
coup de blessée du cété des trou-
Beaucoup de soldats et officiers
aé blesses par des pierres et des
tilles.
Le prisonnier du Bandit.
ANGER. — On a ici des nouvelles
te bandit Raisouli a fait remise du
Maclean dia tribu de El mes,
S&immédiatement mis en liberté.
PGER.— Le bruit de la mise en
bde Maclean se confirme ici.
ttuation A Casab i
et Allemangee Frangais
alin. — Le correspondant du «Ta-
t> a Casablanca a télégraphié a
swumal que les vies et propriétés
pe ehgers dans cette ville ont cou-
-. Courent encore de grands
Rieurs milliers do Bédouins ont
RP *sablanca saccageant et tuant
is jours.
r— Sur l’ordre de son Gon-
al, le chargé d'affaires alle-
Sremercié le chargé d’affaires
iste des secours prétés par des
rancaises au vice-consul d’Al-
et aux résidents allemands a
anc
_ @éclaration de Mr Pichon.
a 4, Ministre des afiaires
a leg yichon a fait, suivant «Le
m . d‘clarations suivantes:
, ~eroement frangais n’enverra
pes oupes au Maroc. Nous
Â¥ intention de faire de con-
Marcelin Albert et le Midi.
PaRis.— Marcelin Albert, le leader
des viticulteurs du Midi de la France,
arenoncé ason poste de membre du
comité d’Argelliers qualifiant de sau-
vage l’acte réalisé par la population
d’Argelliers dimanche dernier.
plusieurs personnes
M. Albert gui avait été mis en liber-
té jeudi dernier, fut sifflé 4 son arrivée
& Montpellier et 4 Agrelliers.
LIGNE HOLLANDAISE
Le steamer «PRINS WILLEM IIT slais-
sera cet aprés-midi a une heure
directement pour New-York.
Port-au-Prince, le 17 Aout 1907.
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Priére d’aviser 1]’administra-
tion de la moindre irrégularité
Gans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite romé-
dié.
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou _ autres,
que sur REGUSIMPRIMES et
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jourd’hui par sa sceur, Madame Tou-
TOUTE PINPIN.
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& sa bonne clientéle, que son restau-
rant est transféré dans le méme éta-
blissement. Le service commencera le
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Port-au-Prince, 12 Aout 1907.
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trouve au No 97,
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tout ce qui concerne sa profession : le-
cons d’anglais, de francais et d’espa-
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toutes les cartes de c rculation 4mises
et prie les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’elle puisse les renouveler.
Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION
Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
d’hui, je ne signe plus Louis Joseph
Eugene Clavier, mais avecle méme
paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
vrai nom, comme I’atteste mon acte
de naissance.
Port-au-Prince, le 12 Aout 1907.
Louis Josepn EUGENE.
—————————oE—————— SS
Le soussigné déclare au public et
au commerce que les contre bons de
Vexercice 1903-1904, aux numéros 47,
46,45et 52 é6mis en faveurdel’Archevé-
chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
considérés nuls, duplicata devant en
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Port-au-Prince, le 13 Aout 1907
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nances, tousles jours, de dix heures a
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tairee de terrains dont l’expropriation
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