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PORT-AU-PRINCE (Haiti)

VENDREDI, 16 AOUT 1907.

Le Matin

DIRECTEUR:

Clément Magloire,





a



————

ABONNEMENTS :







————

LE NUMERO 10 CENTIMES.



es,

in MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

——,__

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



Frais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal],





POURQUOI SONT-ILS CIASSEURS?

Jelis dans la Géographie wniverselle
pMalte-Brun :

wLes bisons, ou les taureaux A bos-
jsont les plus grands quadrupédes
| Nouveau-Monde. Ils errent er

troupeaux depuis la baie de Hud-
dans tout le Canada, dans le ter-
toccidental des Etats-Unis, dans
aisiane, au Nouveau Mexique,
eque sur les bords de la mer
mille ou Golfe de Californie ; ain
pyivent depuis le 52° jusqu’au 33
pele de latitude nord. . . . La lai-
meaisse qui revét leur dos et leur
ainsi que la barbe qui couvre
Menton, rappellent, il faut en
bir, les bisons décrits par les au-
conme un animal de la Scy-




























>
aa und affirmation qui tend déja
reoicque le bison n’est pas un
mone du Nouveun-Monde. Ce-
want le méme avteur dit ailleurs:
rot les deux grandes masses do
mM Continent ont produit chacune
B faces d’animaux, pourquoi le
Q-Monde n’aurait-il pas ies
Pourquoi la magnifique
des Cordilléres du Mexique et
bu aurait-elle été plus étrange-
0uvement général des forces

. ae les plateaux d’Asie et d’A-
RY arien de plus naturel que
per que ile continent vaste et
‘lAmérique a eu aussi sa
Ba part. Les animaux en tras-
peuce qui ont pu dun
eS Cauirs per le nerd. ne pou-
- Parvenir a traverser les
7 plus chauds du milieu de 1’A-
ee Ainsi, Amérique meéridio-
ae moins serait restée absolu-
B, Si la nature, qui ne lais-
ms frre sans habitants, n’avait
peri au nouveau continent des
‘nimales absolument étran-
‘* S@acien-monde. »
in souligné deux passa-
gay Citation ; le premier si-
ge traversdée possible de certains
ree 8% continent a lautre
we.» 80Cond passage souligné ex-

a





par|p

prime, selon nous, une inexactitude:
il n’est pas bien vrai que la natare ae
habitants, et
c’est Malte-Brun lui-méme qui ccrit,
dans le chapitre de son ouvrage trai-
ce qui
iles de Sptizberg et de la
la terre
Sandwich, les iles de Falkland et de
Sseuls
pays d'une étendue remarquable qui
se soient trouvés absolument sans ha-

laisse aucune terre sans

tant de Vhomme physique,
suit: « Les
Nouvelle-Zemble, au nord,

Kerguelen, au sud, sont tes

bitants. »

D’'ailleurs, Panimal le plus univer.
sellement répandu, le cheval, n'est
lui-méme pas autochtone de tous les

sols. (est dans les steppes de VP Asio
que les chevaux se sont toujours trou-
grand nombre et cette
circonstanace est faite pour confirmor
la tradition historique qui fait sortir
de ces steppes « toutes les races d-
aciuellemment a
la surface du globe. » Sans aller eh or-

vés en plus

chevaux disséminées

cher plus loin des témoignages ¢o-:-

cluants, Vhistorien des Caciques d'Hua:-
d’accord en
cala avec les relations de Colomb et
avec les historiens de Amérique du
Sud, nous signale absence compléte

tz, le baron Emile Nau,

du cheval dans le Nouveau-Monde,
jusqu’a la découverte de Colomnb,
Voici ce qu’il dit des premiers

Haitiens de notre tle des Indiens : « Ils

s’alarmérent lorsqu’ils virent, pour la
premiére fois, aborder aux rivages dz
leur file, les monstrueux navires de

Colomb et les hommes extraordinaires
qai en sortirent, les uns marchant

comme eux, d’aulres montés sur de
flers quadrupédes qui leur paraissaient
ne faire qu'un avec leurs cavaliers. »

It est donc certain qu’il ya eu des
migrations d’animaux, comme des
migrations d’hommes, parties des
steppes de l’Asie, et le buffl? sauvage
d’Amérique nous parait sortir, com-
me l’homme,.du grand plateau central.
Malte-Brun dit de ces migralions d’a-
nimaux: «Ceux qui ne souffrent point
des grands froijs n’ont pu passer d»
‘ancien dans le nouveau Continent,
arce que les seules communications
immédtates qu'il y ait entre ces deux






cré2 le mode de Travail et







—S ae



ylaces arctiques. livia beaucoup des-
Pancien séjour dans des climats poau-
coup plus froids que eeux ott elles
vivent aujourd'hui. Tantot les perse-
cutions continucles da homme les
Ont anéatrties Ou chassées: tantot les
progrés de Pasricullare, en diminuant
ies furets, leur ont enteve Ada fois
lour tervitoire de chasse ct leurs asi-
les.o Et plus particulicrement du
beat: «Le bientaisante Providence a
voulu que cette utile espece prit Siip-
porter presque lous les cinumals, et sui-
vre Phomme jusqu’aux derniers con-
{Ins de la nature animeée. »

Bulfon est netteme t catézorique el
sO opinion est que Je buftle ameéri-
cain aurait éinigre de Vancien au nou-
veau continent sur la glace et par le
detroit de Behring.

C2 point étant ainsi bien étabii, le
lecteur doit se rendre compte imran
tenant des cireonstances qui tont ren-
Coltrer dans le pays des Peaux-Rou-
4°35 OU Nous SomMmes, les bultles a
Pexelusion des autres animaux neces-
saires ala vie pastosale. Geux-ci ont
du succouiber, dans le trajet) difficul-
tueux que nous avons fait pour pias-
ser des steppes dans le centre ameri-
cain, avx infemperies climatériques,
aux privations, Ou plus probablement
ont diiservira Valimentation de Phom-
me.

Azara, dans son Iistoire naturelle,
raconte que s2pt chevaux et cing ju-
ments laissés dans les pampas de I’ A-
meérique du Sud par une colonie es-
pagooie, auraient suffi pour procréer
tous les chevaux sauvages des pam-

as. I! ne faudrait pas plus d’une éga-
e quantité de boeufs asidtiques ayant
réussi 4 atteindre la région circompo-
laire américaine pour se répandre et
se multiplier dans la région o& nous
sommes, en redevenant sauvages avec
la nature.

Voila pourquoi les hommes qui, en
sortant de cette région, ont pris la
roate du sed, se sont trouvés étre des
chasseurs de bisons plutotque des pas-
teurs et commentils sont arrivés a la
désastreuse organisation sociale que
nous avons vue hier.

Ne reste-t-il pas toujours vrai que
c'est la route, c’est-a-dire le Lieu qui
que c’est



continents sont celles formes par lox

peces auiinaies dont histoire prouve |

=== qe ee

s’adresser &€ Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

2 ee SE re

oo ee ee



peur qui crée le type et son orga.
Poisation sociale’

Nous verrons demain le sort con-
Irure de ceax qui ont refusé cette rou-
te dusud, pour s’envaver au sud-ouest
dans fle pays des Montagnes-Ro-
cheuses,

*
o *

Je veux auparavant dire un mot de
In relation qui existe, sans étre éra-
loment apparente pour tous, entre cet-
ie serie Weéetudes et le campagne so-
cliie par laquelie le Matin a débuté,

t Convient: bieu, apres avoir dési-
gue la societé angvlo-saxonne comme
le modele proposé a mes compatriotes,
Wexpliquer les motifs de cette préfé-
rence et de la justifier & tous les points
de vue.

Cette société ne s’est pas improvisée
fout dun coup, ni ailleurs aucune
so uete humaine: chacune d'elles” est
javestltante @une série compliquée
de cireou-tances au premier rang des-
queiles, je Vai dit Vautre jour, se trou-
ve Péducation.

Les socicetés pratiquent le systeme
VPedaeation qai per aet le mieux de
reatiser fe but quwetles se proposent,
selontes destinécs qu’eles s’assiznent,
Celles quit veulent devenir fortes et
prosperes, comme VAngleterre et les
Etats-Unis, mappliquent) pas les meé-
Mes principes @Wéducation que celles
qui, désespérant avant tout effort, se
condammnent d’avance & Fobscurité et a
"effacement, ne se sentant pas capa-
bles des réactions salutaires qui renou-
vellent et revivifient le tempérament.

En rendant sensible dans ces étu-
des l'influence des agents extérieurs,
du Lieu, sur organisation des socié-
tés, je veux aller contre des préven-
tions souvept fort injustes qui pres-
que toujours font résulter les diffé-
rences sociales d'une prétendue supé-
riorité de race.

Ce n’est pas du coté de la race que
se trouve la supériorité, mais du cdété
de Vorganisation sociale. C’est la cone
clusion 4 laquelle j’espére amener le
lecteur et quand il se sera persuadé,
parces études que nous faisons en-
semble, qu'il y a des principes, pour
ainsi dire, scientifiques &@ la base
d'une boone organisation sociale, il
voudra assurément, avec le Matin,
contribuer 4la vulgarisation et & le





pratique de ces principes cten faire
le régavatear de notre conduite a tous.
Peut-etre que, aces boune epreu-
Ve, nous nous Upercevons Que NOUS
efYectuons tont simplement de salut
national et qne celte besopne ext bien
plus utile que de se creiser tes bras
en réepeétant cette fiudaise « Quon ne
transforme pas te temperament dua
peuple et qiaitest impossible de faire
Munhatin wa ausio-saxon, » .
Ston ne veut pas se mettre au re-
gime des peuples forts, on se laissera
inévitablement absorber par ces peu-
ples au milicu dcesquelson se retvouve-
ra 4 flotter comme de misérables épa-

ves, tandis que le flot continue tou-
jours sa route, imexorabie et -enva-
hisseur.

—— as ee oe es

PATS DIYBRS

PGi MENTS

MbETEOROLOGIQUES

RENS

Observatoire
De
SEMINSAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Jrtpr 15 Aout

Baromeétre a midi 763.0
\minimium 24 4

tiny 3 :
Temperature) jiximum 34.9
Moyenne diurne de la température 28,8

Le ciel a été nuageux dans la matinde et
couvert dans Tapres-midi. Orage au S 12
h. Les alto stratus partent de W. Couronne
lunaire — Agitauen microsismigue du NE.
Le barometre

Prop mate Crk Sic
Position do di Gomete yh. duo matin.
Ascension droite 6h. in.
Declinat-on 7 bordale

Elle se depitce par jour de 2 d
minutes vers TbEss.

Diametre apparent du novaus 20°"

Tfintersité fumincuse du noyvau est au-
dessous Wune croile de deuxiéme gran-
deur.

1oof .
Odisse.

y
>)

’
ay
+=

veres 20

J. SCHERER

Chambre d2s Dénutés
Sic Su Dp ed it ryer
A la sceance de ce jour la Chambre a saine-
tionned trois proces-verbaux. Puls elle a de-
pouillé sa correspondince gui comportait
plusieurs Messazes du Senat.

L’Assemblée a passé ensuite a la discus-
sion et au vote du projet de loi qui aug-
mente les appointements des membres du
Tribunal de Cassation et du ‘Tribunal Ci-
vil de Port-au-Prince.

La lecture de plusieurs rapports de Co-
mités a cloturd la séance.

Décés

Le gouvernement vient de perdre un de
ses lieutenants les plus dévoués et les plus
distingués.

Hier, 4 2 1,2. de l’aprés-midi, est mort
le G* Atpert Louis Goussr, edide de-camp
honoraire de S. E. le Président d’ Maiti, an-
cien membre due Corps Léeislatif, Chef des
forces militaires cantonnées au ‘Palais “Nuatio-
nal. — Ses funérailles auront lieu aujour-
d@’hui 4 3 heures de l’aprés-midi, 4 l’Eglise
Ste-Anne.

Nous présentons nos sympathiques con-
doléances 4 la famille du regretré défunt
qui, s’étant fait estimer par tous ceux qui
t’approchaient, laisse d'unanimes regrets.

Nice

—



Arrivages

Lier est entré le sts Alleghiny de PAtlas
Service, avee les passagers suivants ¢

New-York 2S. J.Rogers M. W. Broxton,
J. brve, Viewzer.

Cup Haitien tJ. Gabriel Augustin, P,
Gadricl Augustin, Maxi Lambert, E. Da-
reovert. M. Lérard, A. Chitarin, R. Gabriel
Augustin, Rose G. Augustin, Carmélie
Toussaint, Carl Louis, O!ldorf Harsen, Pau
lin, Julien, Maria Desangustes.

‘Port-de-“Paix > M. Boutin, Turenne Obas,

C Denis.

*
st

Le sjs President de la H. A. L. est: en-
tré le méme jour avec les passagers sul-
vants :

| Kingston: P. Edouard, A. Scott, Mme
[Lafonr, L. Lahens, Dents.

- Lests Mermeshers de la H. AL.
1 Seo de Cuba + Marie Peloux.

— Wereitcoy Socur Monique, Mme Ahre ‘dts,
i) Vhrendis, G. Douyon,

|= Le sis Bolivia de la He AL Le:
fo Pucrto Plaine sKulince, Metle’Kulmeé.
| St, Thomers 2 Pickering.

| Cp Mrction + Désilme, Augustin.
1 Gfotaices + Pére Richard, Damas, Paul,
i Desmangle, Darius.

1 SY. Mare + Bermude.

|
|
1

Un Projet de loi important

Nous attirons la plus sdricuse attention
.du Corps Leégislatif sur Vimportant projet
de lor sur la NGatronalit’ présenté depuis
deux ans par PExccutif.

Orose vappelle gue ce projet de loi avait
ee soumis aux appreciations de la Société
de Leévislation qui Uétudia et y apporta des
modifications et amende.wneats.
| «Il etait réservé au Gouvernement du
Gal Nord Alexis, dit le Rapport des Comi-
tes des Relations Extérieures et de Justice,
apres avoir régid par une convention pas-

see Vannde dernicre avee le
iment de S. M. Britannique la condition
Ides sujets anglais résidant en Haiti, de
fcompicter notre législition en determinant
de fagon certaine quiest haitien, qui ne
Vest pas cten fixant Ics divers modes d’ac-
quisition de cette qualité. »

Experons qu’avaatde se séparer les Cham-
bres legislatives voteront ce projet de loi
d'une si haute et incontestable utilité, ap-
peice A résoudre les multiples problémes que
souleve partois la question de Nationalité.

Féte Patronale

Bolle et imposante féte religieuse qui a
ete célébrée hier avec le plus grand celat.

S. E. le Président de la République, ¢n-
toure de tous les Seerétaires d’Etat a assis-
té a4 la messe solennelle ditea la Cathé-
drale par Mgr. VArchevéque.— La Musi-
que du Palais a fait entendre ses plus beaux
morceaux.

A l’issue de la cérémonie _ religieuse, le
Général Norp, avant de rentrer au _ Palais
National, a fait une tournée én ville, salué
sur tout son pargours par les ovations res-
pectueuses de la population.

Ingénieur Mécanicien

Le jeune Turenne Carrié, le fils de feu
Justin Carrié si généralement apprécié et
regretté, vient de remporter en France un
succés éclatant.

Aprésce brillantes étudesfaites 4 Institut
Technique Roubaisien, Turenne Carrié a
obtenu son Diplome d’Ingénieur Mécani-
cien.

Si existence réserve 4 chacun sans dis-
tinction, ses eépreuves terrifiantes, bien
souvent aussi elle ménage aux familles di-
versement trappées de consolantes surprises.

Un Amt.







Gouverne- |

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Inague, New-York et
Europe par le s’s Gracia, celles pour
Jérémie, Cayes, Jacmel, Azua, Sto Domin-
vo, San Pedro‘de Micoris, S.J. de Pro Rico
et St Thomas par le steamer President, et
celles pour St Marc, Gonaives, Port-de-Paix
Cap-Haitien, Pro Plata, St Thomas,et l’Eu-
rope par le sls Hermersberg seront fermées ce

soir a@ 3 heures précises.

Port-au-Prince, le 16 Aout 1907.
CR
LE BAMBOU

Ses Usages et sa Préparation.



II

Leadeépartement du Sul

tition du bambou, car cet arbre
ble se développer mieux que

et de da fraichear de ses riches vallées.

Sar odes bords de la Ravine duo Sud,
de daoriviere de Pistet et de Torbeck, en
Un inet stir tous les cours Peau de la
plaine des Gayes etde Tork ck il ya
une exuberance de vegetation de bam-
bous, qui couvrent des centaines dhec-
tires de terrains. La, la plante aequiert
une hauteur considerable et une @prus-
seur de plas de l7 cent. de cireonfeé-
renee,

Lesoremiers bambous importés dans
la plaine des Cayes, avaient été plantes
Jadis pour empeécher les éboulements
des terrains de la Ravine ; ces arbres
avec leurs racines encheveélrantes et la
faculté quvils possédent de retenir beau-
coup (ean présentaient tous les avan-
taves désirables. On ne sait le nom de
-celut quieut Pidée Warreter la fareur da
torrent cn bordant ainsi son lit, mais
ona toujeurs conserve wux bambous de
fa plaine des Cayes surtout a ceux si-
tues entie Asard et Pondfrede, le noin
de « bamboetimadame G4érome »,

On objectera Pinconvenient que prd-
senterault Pexploitation de ces Iimbous
qui sontun gant de da séeurit*® de la
plaine ef de da ville des) Caves contre
les inondations si redunties du da Ra-
Vine ; mais Ja sécurité de la ville wWem-
péeche pas Pexploitution de ees immoen-
sex richesses. Cepentdant il faut etre
raisonnable et respecter les plautaliogs
qui avoisinent les lits des torrents et vi-
Vicres et ne les couper qwavee ine de:
ration, Le meilleurs procéde serait de
planter a coté de ces bumbous cd’autres
plantes, par exemple la banane, le cacao
surtout ‘ful s’associeraient a effort des
bambous et permettraient de rée's
avantages.

ea i RR







x
*

Le bambou, outreles meubles, se pré-
te 4 la fabrication d’une foule d’autres
objets et Pingéniosité créatrice des Ja-~

onais l’a méme employé dans la métal-
urgie du fer ot il sert comme moule
pour couler les tuyeaux de funte ou de
cuivre.

Dans la plaine des Cayes bon nom-
bre de constructions et toutes les clo-
tures sonteag bambou. Le bambou fen-
diten lianes sert 4 faire des paniers,
des nasses pour la peche, des envelop-
pes de dame-jeanne, des couvertures
de toits. . 2. ete, ele... .

Certains peuples de Asie sont rede-
vables au baimbou d’un mets. excellent
dit-on qui faitleurs délices au printemps.
Onemploie pour cela les premiéres pous-
ses que donnela plantation de cing ans,



surtout est
appele a tirer tes plus) grands avanta-
nes possibles de lia calture et de Pexpor-
som-
partoat
othedps dans ce département, Pmeompa-
table sous ie cupport de la profondear














—



ag

Â¥












Oa enléve les feuilles épajesen
vertes de petits poils dure et am
on prend les feuilles em}
qu’on traite dela méme facon
le chou de palmiste ou le egeeds
chaut. Les gourmets de ’Extréase%
elles étrangers qui Voyagent>
lointains pays saveat ce qet;
laisir A croquer une tartine aa
ou. , Be
Ce qui doit en ce moment o@
porter, ce n'est pas l'aliment ay
de cette plante précieuse, mai
son-emplai dans Vindastrie.«3
observations concernant -segt
et ses usages en général ne
inutiles. i
Les Etats-Unis demandent aaa
du Pacifique d2s bambous fumégss
cannes, objets d’ornement et pease
pour les fagonner 4 cette fin, ilegam
de ties boune heure d2 les em
de grossir ou bien sur un trone ca |
vVorise le développement des meif
brisehes qavon coupe, une fois by
enewar Vootae, alteinte. 3
Pour obteniv la coloration noire ¢
frotte [deerement le bimbou, dune g
lution Wean tiedte additionnée dang
were quintile Waccide azotique, oa §
lait seclior et on le lave a grande eg
Celi fait, on Vexpose tout numide eg
core it Paction de la fumée. Poare
operation, on se sert d'une grande dg
cheen fe:bhine ou en zine sous
leon beale soit du goudron, des
nes, du bois de pain ou tout autre
bustible «déeaveant une fuamée
dante et noire. be
Un certain menuisier de SaaS
cisco, 4 communiyut une meétheg
colorer en bleu le bambou, es
vant comme font les architectes§
gcnieurs du ferro-prussiate dé
sium et d’unesolution de sel amea
Hh faut pour cela opérer a Pabri]
lumicre, le bambou séché et &
apres an soleil pendant tn certain
C1 2 heare au plus ), puis lavé é
de oeau, en dernier ticu urn sé
Pombre, fixe définitivement la e@
lion bleae qui est plus ou moins fe
suivant la durée Winsolation et
Fraseichite: dha bain.
Sit Von desir fixer certaines Bg
des dessins queleonque sur le b
avant de Pexposer au feu ou au bal
forro-prussiate, on applique dessa
dessins soit en feuille de zinc, o%
pier ou avec de la boue. La boa
surtout employée avec Vacide B®
«yui détruirait le zinc ou le papeg
quand on fait exposition au feta
partics enveloppées restent naam
lanlis que les autres devieanent a
brunatres ou bleues. ta
Pour obtenirlacouleur palissa®
noir violet d’aprés ¢ les recettes O@
on fail dissoudre de lhypermg
de potasse dans de l'eau chas@j
au pinceau on enduit le batts.
solution; une ‘fais celui-ci am
Pour btenchir te: bambogg
bouitlir nt quelque Gm
un lait de chiorure ‘le chase
pose au soleil. La méthode“
consiste 4 plongerle bamsesy
l'eau de riz plusieurs jours, 4%
ensuite avec de la chaux, de @
ou de Pécorce de riz, et de leap
suite au soleil. . go
Les méthodes de_teinta
mot varient en général aveem
les chimistes et l’espéce de a
qu’on traite. ; a
Il y aurait encore 4 parler 6%
rogravure sur bumbou et
de cette graminée dans Ia faner@s
papier et d’une boissson

a































os

i

- 28

























ER

mt est de premicre neévessite.
g nos bambous qui nous four-
- gar les =m
332 appréciable. .
Be yoyons par cet exposé sueccint
Pgoormes avantages les auteurs
moet de ja cullure du bambou, so t
de son exportation dans cer-
étrangers ou ils bénéficie-
Ede placements lucratifs, soit «n
Be ‘multiples usages auxquels tant
ag Pont déja destiné.
Meons par croitre et, se dessé-
Milemen’ nos bambous. Il ext
Ade notre industrie s’empare de
Mfante qui contribuerait pour une
Sanortanie asa serieuse évolution.

am te

Va

oe



rr

otel Belley,,_



Ps ,

* DEJEUNER DU 16 AOUT
Mipt A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de boeuf tomatcée
Beurre glace
Radis
Fricassée de morue d la erdéole

Ortolens a la Piémontaise
Rumsteack aux pomimes
Haricots verts sautés
Riz blane 4 la creole
Pudding au rhum
Fruits
Café
1/2 Vin

mclles Gtrangéres

DECHES RECUES CE MATIN































s.— Le prince Scipion Borghe-
mant de la course Pékin-Paris,
barrivé ici, cet apres-midi, ayant
Baru 300 imilles.

- Les Maurcs sont massacrés
aNGER.— Une bande de 3.000 Mau-
Mallaque le général Drude qui se
tcampé avec ses forces dans
trons de Casablanca.

prant des nouvelles recues ici,
pee fut repoussée avec énergie,
b¢ais prirent immédiatentapres
ave, etce fut un vrai carnage
pares.

Un violent Incendie

-—- Un violent incendie a
;- Cet aprés-midi 120 maisons
poes. GO00 personnes sont sans
m8 pertes s’élévent 4 67.000 dol-

be des télégraphistes gagne du
g des télégrap! gag

— Appuyés par 4.000 téié-
¥en gréve dans 50 villes, de-
™o jusqu’en Californie. et
par le succés, les chefs de
wyadicale des grévistes ont tra-
pHuit le plan qui aménera la
}tous les employés des Etats-
Canada.

saire national Russel a té-
aux unionistes de ces pays,
weve n'a été déclarée jusqu’a
™ pour qu’iis réservent leurs
S spent des ordres. at

ar ePagnies se préparent a faire
Sonflit et declarent qu’elles
eeesqua lafin. Elles disent
longtemps, elles ont tem-
Union et au'ellas main-

ot

rv,

ty

aux, Mais nous n’avons a dire

marches étranngers |

mant de la course Pékin-Paris

ee

—— ee

tiendront les néyociations postérieures |
de grévistes. |
Cmcaco.— Liextension de la nieve,
Va croissants, dune maniere war-!
mnante,
- .. 4
| A Minneapolis, tous les employes |
(dala Western U sion Telegraph Co |
Ontabandoune te travail.

E’our les farmnilles

|
: A la Metropole

MAISUIN J. I.AVILLE,

93 Rae da Macs nde Vbetat,



LA

Meilleure Farine
du Monde

Celle qui donne le meilieur pain.
‘dui produit le plus de pain.

. Le cabinet coréen Recu parle Stu 2 scai (ni doune le pain le plus blanc et
' SEOUL.— t Membres de Iétat-inajor : , Quebes eee Stu .me. f ancals le plus léger, “i
Gu marquis [to, seront nommeés sous- ~ 1 " ,
Secrétaires du nouveau cabinet co- Pommes de Terre nouvelles. | ,_{: 4 la Pillsbury's Best de la
‘ TOs » fairtisbur asnbur ur Mils Co,—
Frecn. sees Beurre d’Isigny extra, Macaroni,|\inneavolis Mion. ?
Lillustre hommo d’état japonais est | vy ‘cell Nouil 0; : pous .
parti avjourd’hui pour Tokio. | Vermicetles. ouilles, Oignons,

A la recherche du Pdle nord Sardines
_NeEw-York.— La nouvelle expédi- a’
tion que se disposait a faire Vexplora- |
teur Pacary pour essayer de dé-ou- | Saucisses, Boudins, Cervelas.
vrir le pole nord, a été renvovée a l'an-
née prochaine. Ce renvei est dri au res; . Code
tard soutfert par la mise en état des, livres, Petits Maquereauy a Pliuule,
chaudieres du vacht « Moosevelt. » 1120 beite. au Ghoeolket
Un tribunal permanent . y . .
La-Have.-- Les delesués de PAngle-' Saueisson de Lyon, Biere Pranecise,
terre, de PATemaune ef dela Frances Jylonmde et brute.
ont convent. Wane mantere deétinitive |
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au comimeree que les contre bons de
Pexercice 1905-lok aux pumeros 47,
AG Aoet OLY émis en faveurde VArcheve-
ehede Port-an-Piinee, sont adhires et
considérés nuls, duplicata devant en
etre déiivre.

Port-au-Prince, le 13° Aott 1907
J. M. JAN,

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té publique & Phonneur @informer les
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que ses scaneces se tlennent au Bureau
ide VAdmin stration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix lieures a
midi.

Kin conforinité des dispositions de
art. & de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont lexpropriation
est poursuivie sont invités a se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 5 Aout 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUR.

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mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



Frais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal],





POURQUOI SONT-ILS CIASSEURS?

Jelis dans la Géographie wniverselle
pMalte-Brun :

wLes bisons, ou les taureaux A bos-
jsont les plus grands quadrupédes
| Nouveau-Monde. Ils errent er

troupeaux depuis la baie de Hud-
dans tout le Canada, dans le ter-
toccidental des Etats-Unis, dans
aisiane, au Nouveau Mexique,
eque sur les bords de la mer
mille ou Golfe de Californie ; ain
pyivent depuis le 52° jusqu’au 33
pele de latitude nord. . . . La lai-
meaisse qui revét leur dos et leur
ainsi que la barbe qui couvre
Menton, rappellent, il faut en
bir, les bisons décrits par les au-
conme un animal de la Scy-




























>
aa und affirmation qui tend déja
reoicque le bison n’est pas un
mone du Nouveun-Monde. Ce-
want le méme avteur dit ailleurs:
rot les deux grandes masses do
mM Continent ont produit chacune
B faces d’animaux, pourquoi le
Q-Monde n’aurait-il pas ies
Pourquoi la magnifique
des Cordilléres du Mexique et
bu aurait-elle été plus étrange-
0uvement général des forces

. ae les plateaux d’Asie et d’A-
RY arien de plus naturel que
per que ile continent vaste et
‘lAmérique a eu aussi sa
Ba part. Les animaux en tras-
peuce qui ont pu dun
eS Cauirs per le nerd. ne pou-
- Parvenir a traverser les
7 plus chauds du milieu de 1’A-
ee Ainsi, Amérique meéridio-
ae moins serait restée absolu-
B, Si la nature, qui ne lais-
ms frre sans habitants, n’avait
peri au nouveau continent des
‘nimales absolument étran-
‘* S@acien-monde. »
in souligné deux passa-
gay Citation ; le premier si-
ge traversdée possible de certains
ree 8% continent a lautre
we.» 80Cond passage souligné ex-

a





par|p

prime, selon nous, une inexactitude:
il n’est pas bien vrai que la natare ae
habitants, et
c’est Malte-Brun lui-méme qui ccrit,
dans le chapitre de son ouvrage trai-
ce qui
iles de Sptizberg et de la
la terre
Sandwich, les iles de Falkland et de
Sseuls
pays d'une étendue remarquable qui
se soient trouvés absolument sans ha-

laisse aucune terre sans

tant de Vhomme physique,
suit: « Les
Nouvelle-Zemble, au nord,

Kerguelen, au sud, sont tes

bitants. »

D’'ailleurs, Panimal le plus univer.
sellement répandu, le cheval, n'est
lui-méme pas autochtone de tous les

sols. (est dans les steppes de VP Asio
que les chevaux se sont toujours trou-
grand nombre et cette
circonstanace est faite pour confirmor
la tradition historique qui fait sortir
de ces steppes « toutes les races d-
aciuellemment a
la surface du globe. » Sans aller eh or-

vés en plus

chevaux disséminées

cher plus loin des témoignages ¢o-:-

cluants, Vhistorien des Caciques d'Hua:-
d’accord en
cala avec les relations de Colomb et
avec les historiens de Amérique du
Sud, nous signale absence compléte

tz, le baron Emile Nau,

du cheval dans le Nouveau-Monde,
jusqu’a la découverte de Colomnb,
Voici ce qu’il dit des premiers

Haitiens de notre tle des Indiens : « Ils

s’alarmérent lorsqu’ils virent, pour la
premiére fois, aborder aux rivages dz
leur file, les monstrueux navires de

Colomb et les hommes extraordinaires
qai en sortirent, les uns marchant

comme eux, d’aulres montés sur de
flers quadrupédes qui leur paraissaient
ne faire qu'un avec leurs cavaliers. »

It est donc certain qu’il ya eu des
migrations d’animaux, comme des
migrations d’hommes, parties des
steppes de l’Asie, et le buffl? sauvage
d’Amérique nous parait sortir, com-
me l’homme,.du grand plateau central.
Malte-Brun dit de ces migralions d’a-
nimaux: «Ceux qui ne souffrent point
des grands froijs n’ont pu passer d»
‘ancien dans le nouveau Continent,
arce que les seules communications
immédtates qu'il y ait entre ces deux






cré2 le mode de Travail et







—S ae



ylaces arctiques. livia beaucoup des-
Pancien séjour dans des climats poau-
coup plus froids que eeux ott elles
vivent aujourd'hui. Tantot les perse-
cutions continucles da homme les
Ont anéatrties Ou chassées: tantot les
progrés de Pasricullare, en diminuant
ies furets, leur ont enteve Ada fois
lour tervitoire de chasse ct leurs asi-
les.o Et plus particulicrement du
beat: «Le bientaisante Providence a
voulu que cette utile espece prit Siip-
porter presque lous les cinumals, et sui-
vre Phomme jusqu’aux derniers con-
{Ins de la nature animeée. »

Bulfon est netteme t catézorique el
sO opinion est que Je buftle ameéri-
cain aurait éinigre de Vancien au nou-
veau continent sur la glace et par le
detroit de Behring.

C2 point étant ainsi bien étabii, le
lecteur doit se rendre compte imran
tenant des cireonstances qui tont ren-
Coltrer dans le pays des Peaux-Rou-
4°35 OU Nous SomMmes, les bultles a
Pexelusion des autres animaux neces-
saires ala vie pastosale. Geux-ci ont
du succouiber, dans le trajet) difficul-
tueux que nous avons fait pour pias-
ser des steppes dans le centre ameri-
cain, avx infemperies climatériques,
aux privations, Ou plus probablement
ont diiservira Valimentation de Phom-
me.

Azara, dans son Iistoire naturelle,
raconte que s2pt chevaux et cing ju-
ments laissés dans les pampas de I’ A-
meérique du Sud par une colonie es-
pagooie, auraient suffi pour procréer
tous les chevaux sauvages des pam-

as. I! ne faudrait pas plus d’une éga-
e quantité de boeufs asidtiques ayant
réussi 4 atteindre la région circompo-
laire américaine pour se répandre et
se multiplier dans la région o& nous
sommes, en redevenant sauvages avec
la nature.

Voila pourquoi les hommes qui, en
sortant de cette région, ont pris la
roate du sed, se sont trouvés étre des
chasseurs de bisons plutotque des pas-
teurs et commentils sont arrivés a la
désastreuse organisation sociale que
nous avons vue hier.

Ne reste-t-il pas toujours vrai que
c'est la route, c’est-a-dire le Lieu qui
que c’est



continents sont celles formes par lox

peces auiinaies dont histoire prouve |

=== qe ee

s’adresser &€ Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

2 ee SE re

oo ee ee



peur qui crée le type et son orga.
Poisation sociale’

Nous verrons demain le sort con-
Irure de ceax qui ont refusé cette rou-
te dusud, pour s’envaver au sud-ouest
dans fle pays des Montagnes-Ro-
cheuses,

*
o *

Je veux auparavant dire un mot de
In relation qui existe, sans étre éra-
loment apparente pour tous, entre cet-
ie serie Weéetudes et le campagne so-
cliie par laquelie le Matin a débuté,

t Convient: bieu, apres avoir dési-
gue la societé angvlo-saxonne comme
le modele proposé a mes compatriotes,
Wexpliquer les motifs de cette préfé-
rence et de la justifier & tous les points
de vue.

Cette société ne s’est pas improvisée
fout dun coup, ni ailleurs aucune
so uete humaine: chacune d'elles” est
javestltante @une série compliquée
de cireou-tances au premier rang des-
queiles, je Vai dit Vautre jour, se trou-
ve Péducation.

Les socicetés pratiquent le systeme
VPedaeation qai per aet le mieux de
reatiser fe but quwetles se proposent,
selontes destinécs qu’eles s’assiznent,
Celles quit veulent devenir fortes et
prosperes, comme VAngleterre et les
Etats-Unis, mappliquent) pas les meé-
Mes principes @Wéducation que celles
qui, désespérant avant tout effort, se
condammnent d’avance & Fobscurité et a
"effacement, ne se sentant pas capa-
bles des réactions salutaires qui renou-
vellent et revivifient le tempérament.

En rendant sensible dans ces étu-
des l'influence des agents extérieurs,
du Lieu, sur organisation des socié-
tés, je veux aller contre des préven-
tions souvept fort injustes qui pres-
que toujours font résulter les diffé-
rences sociales d'une prétendue supé-
riorité de race.

Ce n’est pas du coté de la race que
se trouve la supériorité, mais du cdété
de Vorganisation sociale. C’est la cone
clusion 4 laquelle j’espére amener le
lecteur et quand il se sera persuadé,
parces études que nous faisons en-
semble, qu'il y a des principes, pour
ainsi dire, scientifiques &@ la base
d'une boone organisation sociale, il
voudra assurément, avec le Matin,
contribuer 4la vulgarisation et & le


pratique de ces principes cten faire
le régavatear de notre conduite a tous.
Peut-etre que, aces boune epreu-
Ve, nous nous Upercevons Que NOUS
efYectuons tont simplement de salut
national et qne celte besopne ext bien
plus utile que de se creiser tes bras
en réepeétant cette fiudaise « Quon ne
transforme pas te temperament dua
peuple et qiaitest impossible de faire
Munhatin wa ausio-saxon, » .
Ston ne veut pas se mettre au re-
gime des peuples forts, on se laissera
inévitablement absorber par ces peu-
ples au milicu dcesquelson se retvouve-
ra 4 flotter comme de misérables épa-

ves, tandis que le flot continue tou-
jours sa route, imexorabie et -enva-
hisseur.

—— as ee oe es

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PGi MENTS

MbETEOROLOGIQUES

RENS

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De
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Jrtpr 15 Aout

Baromeétre a midi 763.0
\minimium 24 4

tiny 3 :
Temperature) jiximum 34.9
Moyenne diurne de la température 28,8

Le ciel a été nuageux dans la matinde et
couvert dans Tapres-midi. Orage au S 12
h. Les alto stratus partent de W. Couronne
lunaire — Agitauen microsismigue du NE.
Le barometre

Prop mate Crk Sic
Position do di Gomete yh. duo matin.
Ascension droite 6h. in.
Declinat-on 7 bordale

Elle se depitce par jour de 2 d
minutes vers TbEss.

Diametre apparent du novaus 20°"

Tfintersité fumincuse du noyvau est au-
dessous Wune croile de deuxiéme gran-
deur.

1oof .
Odisse.

y
>)

’
ay
+=

veres 20

J. SCHERER

Chambre d2s Dénutés
Sic Su Dp ed it ryer
A la sceance de ce jour la Chambre a saine-
tionned trois proces-verbaux. Puls elle a de-
pouillé sa correspondince gui comportait
plusieurs Messazes du Senat.

L’Assemblée a passé ensuite a la discus-
sion et au vote du projet de loi qui aug-
mente les appointements des membres du
Tribunal de Cassation et du ‘Tribunal Ci-
vil de Port-au-Prince.

La lecture de plusieurs rapports de Co-
mités a cloturd la séance.

Décés

Le gouvernement vient de perdre un de
ses lieutenants les plus dévoués et les plus
distingués.

Hier, 4 2 1,2. de l’aprés-midi, est mort
le G* Atpert Louis Goussr, edide de-camp
honoraire de S. E. le Président d’ Maiti, an-
cien membre due Corps Léeislatif, Chef des
forces militaires cantonnées au ‘Palais “Nuatio-
nal. — Ses funérailles auront lieu aujour-
d@’hui 4 3 heures de l’aprés-midi, 4 l’Eglise
Ste-Anne.

Nous présentons nos sympathiques con-
doléances 4 la famille du regretré défunt
qui, s’étant fait estimer par tous ceux qui
t’approchaient, laisse d'unanimes regrets.

Nice

—



Arrivages

Lier est entré le sts Alleghiny de PAtlas
Service, avee les passagers suivants ¢

New-York 2S. J.Rogers M. W. Broxton,
J. brve, Viewzer.

Cup Haitien tJ. Gabriel Augustin, P,
Gadricl Augustin, Maxi Lambert, E. Da-
reovert. M. Lérard, A. Chitarin, R. Gabriel
Augustin, Rose G. Augustin, Carmélie
Toussaint, Carl Louis, O!ldorf Harsen, Pau
lin, Julien, Maria Desangustes.

‘Port-de-“Paix > M. Boutin, Turenne Obas,

C Denis.

*
st

Le sjs President de la H. A. L. est: en-
tré le méme jour avec les passagers sul-
vants :

| Kingston: P. Edouard, A. Scott, Mme
[Lafonr, L. Lahens, Dents.

- Lests Mermeshers de la H. AL.
1 Seo de Cuba + Marie Peloux.

— Wereitcoy Socur Monique, Mme Ahre ‘dts,
i) Vhrendis, G. Douyon,

|= Le sis Bolivia de la He AL Le:
fo Pucrto Plaine sKulince, Metle’Kulmeé.
| St, Thomers 2 Pickering.

| Cp Mrction + Désilme, Augustin.
1 Gfotaices + Pére Richard, Damas, Paul,
i Desmangle, Darius.

1 SY. Mare + Bermude.

|
|
1

Un Projet de loi important

Nous attirons la plus sdricuse attention
.du Corps Leégislatif sur Vimportant projet
de lor sur la NGatronalit’ présenté depuis
deux ans par PExccutif.

Orose vappelle gue ce projet de loi avait
ee soumis aux appreciations de la Société
de Leévislation qui Uétudia et y apporta des
modifications et amende.wneats.
| «Il etait réservé au Gouvernement du
Gal Nord Alexis, dit le Rapport des Comi-
tes des Relations Extérieures et de Justice,
apres avoir régid par une convention pas-

see Vannde dernicre avee le
iment de S. M. Britannique la condition
Ides sujets anglais résidant en Haiti, de
fcompicter notre législition en determinant
de fagon certaine quiest haitien, qui ne
Vest pas cten fixant Ics divers modes d’ac-
quisition de cette qualité. »

Experons qu’avaatde se séparer les Cham-
bres legislatives voteront ce projet de loi
d'une si haute et incontestable utilité, ap-
peice A résoudre les multiples problémes que
souleve partois la question de Nationalité.

Féte Patronale

Bolle et imposante féte religieuse qui a
ete célébrée hier avec le plus grand celat.

S. E. le Président de la République, ¢n-
toure de tous les Seerétaires d’Etat a assis-
té a4 la messe solennelle ditea la Cathé-
drale par Mgr. VArchevéque.— La Musi-
que du Palais a fait entendre ses plus beaux
morceaux.

A l’issue de la cérémonie _ religieuse, le
Général Norp, avant de rentrer au _ Palais
National, a fait une tournée én ville, salué
sur tout son pargours par les ovations res-
pectueuses de la population.

Ingénieur Mécanicien

Le jeune Turenne Carrié, le fils de feu
Justin Carrié si généralement apprécié et
regretté, vient de remporter en France un
succés éclatant.

Aprésce brillantes étudesfaites 4 Institut
Technique Roubaisien, Turenne Carrié a
obtenu son Diplome d’Ingénieur Mécani-
cien.

Si existence réserve 4 chacun sans dis-
tinction, ses eépreuves terrifiantes, bien
souvent aussi elle ménage aux familles di-
versement trappées de consolantes surprises.

Un Amt.







Gouverne- |

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Inague, New-York et
Europe par le s’s Gracia, celles pour
Jérémie, Cayes, Jacmel, Azua, Sto Domin-
vo, San Pedro‘de Micoris, S.J. de Pro Rico
et St Thomas par le steamer President, et
celles pour St Marc, Gonaives, Port-de-Paix
Cap-Haitien, Pro Plata, St Thomas,et l’Eu-
rope par le sls Hermersberg seront fermées ce

soir a@ 3 heures précises.

Port-au-Prince, le 16 Aout 1907.
CR
LE BAMBOU

Ses Usages et sa Préparation.



II

Leadeépartement du Sul

tition du bambou, car cet arbre
ble se développer mieux que

et de da fraichear de ses riches vallées.

Sar odes bords de la Ravine duo Sud,
de daoriviere de Pistet et de Torbeck, en
Un inet stir tous les cours Peau de la
plaine des Gayes etde Tork ck il ya
une exuberance de vegetation de bam-
bous, qui couvrent des centaines dhec-
tires de terrains. La, la plante aequiert
une hauteur considerable et une @prus-
seur de plas de l7 cent. de cireonfeé-
renee,

Lesoremiers bambous importés dans
la plaine des Cayes, avaient été plantes
Jadis pour empeécher les éboulements
des terrains de la Ravine ; ces arbres
avec leurs racines encheveélrantes et la
faculté quvils possédent de retenir beau-
coup (ean présentaient tous les avan-
taves désirables. On ne sait le nom de
-celut quieut Pidée Warreter la fareur da
torrent cn bordant ainsi son lit, mais
ona toujeurs conserve wux bambous de
fa plaine des Cayes surtout a ceux si-
tues entie Asard et Pondfrede, le noin
de « bamboetimadame G4érome »,

On objectera Pinconvenient que prd-
senterault Pexploitation de ces Iimbous
qui sontun gant de da séeurit*® de la
plaine ef de da ville des) Caves contre
les inondations si redunties du da Ra-
Vine ; mais Ja sécurité de la ville wWem-
péeche pas Pexploitution de ees immoen-
sex richesses. Cepentdant il faut etre
raisonnable et respecter les plautaliogs
qui avoisinent les lits des torrents et vi-
Vicres et ne les couper qwavee ine de:
ration, Le meilleurs procéde serait de
planter a coté de ces bumbous cd’autres
plantes, par exemple la banane, le cacao
surtout ‘ful s’associeraient a effort des
bambous et permettraient de rée's
avantages.

ea i RR







x
*

Le bambou, outreles meubles, se pré-
te 4 la fabrication d’une foule d’autres
objets et Pingéniosité créatrice des Ja-~

onais l’a méme employé dans la métal-
urgie du fer ot il sert comme moule
pour couler les tuyeaux de funte ou de
cuivre.

Dans la plaine des Cayes bon nom-
bre de constructions et toutes les clo-
tures sonteag bambou. Le bambou fen-
diten lianes sert 4 faire des paniers,
des nasses pour la peche, des envelop-
pes de dame-jeanne, des couvertures
de toits. . 2. ete, ele... .

Certains peuples de Asie sont rede-
vables au baimbou d’un mets. excellent
dit-on qui faitleurs délices au printemps.
Onemploie pour cela les premiéres pous-
ses que donnela plantation de cing ans,



surtout est
appele a tirer tes plus) grands avanta-
nes possibles de lia calture et de Pexpor-
som-
partoat
othedps dans ce département, Pmeompa-
table sous ie cupport de la profondear














—



ag

Â¥












Oa enléve les feuilles épajesen
vertes de petits poils dure et am
on prend les feuilles em}
qu’on traite dela méme facon
le chou de palmiste ou le egeeds
chaut. Les gourmets de ’Extréase%
elles étrangers qui Voyagent>
lointains pays saveat ce qet;
laisir A croquer une tartine aa
ou. , Be
Ce qui doit en ce moment o@
porter, ce n'est pas l'aliment ay
de cette plante précieuse, mai
son-emplai dans Vindastrie.«3
observations concernant -segt
et ses usages en général ne
inutiles. i
Les Etats-Unis demandent aaa
du Pacifique d2s bambous fumégss
cannes, objets d’ornement et pease
pour les fagonner 4 cette fin, ilegam
de ties boune heure d2 les em
de grossir ou bien sur un trone ca |
vVorise le développement des meif
brisehes qavon coupe, une fois by
enewar Vootae, alteinte. 3
Pour obteniv la coloration noire ¢
frotte [deerement le bimbou, dune g
lution Wean tiedte additionnée dang
were quintile Waccide azotique, oa §
lait seclior et on le lave a grande eg
Celi fait, on Vexpose tout numide eg
core it Paction de la fumée. Poare
operation, on se sert d'une grande dg
cheen fe:bhine ou en zine sous
leon beale soit du goudron, des
nes, du bois de pain ou tout autre
bustible «déeaveant une fuamée
dante et noire. be
Un certain menuisier de SaaS
cisco, 4 communiyut une meétheg
colorer en bleu le bambou, es
vant comme font les architectes§
gcnieurs du ferro-prussiate dé
sium et d’unesolution de sel amea
Hh faut pour cela opérer a Pabri]
lumicre, le bambou séché et &
apres an soleil pendant tn certain
C1 2 heare au plus ), puis lavé é
de oeau, en dernier ticu urn sé
Pombre, fixe définitivement la e@
lion bleae qui est plus ou moins fe
suivant la durée Winsolation et
Fraseichite: dha bain.
Sit Von desir fixer certaines Bg
des dessins queleonque sur le b
avant de Pexposer au feu ou au bal
forro-prussiate, on applique dessa
dessins soit en feuille de zinc, o%
pier ou avec de la boue. La boa
surtout employée avec Vacide B®
«yui détruirait le zinc ou le papeg
quand on fait exposition au feta
partics enveloppées restent naam
lanlis que les autres devieanent a
brunatres ou bleues. ta
Pour obtenirlacouleur palissa®
noir violet d’aprés ¢ les recettes O@
on fail dissoudre de lhypermg
de potasse dans de l'eau chas@j
au pinceau on enduit le batts.
solution; une ‘fais celui-ci am
Pour btenchir te: bambogg
bouitlir nt quelque Gm
un lait de chiorure ‘le chase
pose au soleil. La méthode“
consiste 4 plongerle bamsesy
l'eau de riz plusieurs jours, 4%
ensuite avec de la chaux, de @
ou de Pécorce de riz, et de leap
suite au soleil. . go
Les méthodes de_teinta
mot varient en général aveem
les chimistes et l’espéce de a
qu’on traite. ; a
Il y aurait encore 4 parler 6%
rogravure sur bumbou et
de cette graminée dans Ia faner@s
papier et d’une boissson

a































os

i

- 28






















ER

mt est de premicre neévessite.
g nos bambous qui nous four-
- gar les =m
332 appréciable. .
Be yoyons par cet exposé sueccint
Pgoormes avantages les auteurs
moet de ja cullure du bambou, so t
de son exportation dans cer-
étrangers ou ils bénéficie-
Ede placements lucratifs, soit «n
Be ‘multiples usages auxquels tant
ag Pont déja destiné.
Meons par croitre et, se dessé-
Milemen’ nos bambous. Il ext
Ade notre industrie s’empare de
Mfante qui contribuerait pour une
Sanortanie asa serieuse évolution.

am te

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oe



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Riz blane 4 la creole
Pudding au rhum
Fruits
Café
1/2 Vin

mclles Gtrangéres

DECHES RECUES CE MATIN































s.— Le prince Scipion Borghe-
mant de la course Pékin-Paris,
barrivé ici, cet apres-midi, ayant
Baru 300 imilles.

- Les Maurcs sont massacrés
aNGER.— Une bande de 3.000 Mau-
Mallaque le général Drude qui se
tcampé avec ses forces dans
trons de Casablanca.

prant des nouvelles recues ici,
pee fut repoussée avec énergie,
b¢ais prirent immédiatentapres
ave, etce fut un vrai carnage
pares.

Un violent Incendie

-—- Un violent incendie a
;- Cet aprés-midi 120 maisons
poes. GO00 personnes sont sans
m8 pertes s’élévent 4 67.000 dol-

be des télégraphistes gagne du
g des télégrap! gag

— Appuyés par 4.000 téié-
¥en gréve dans 50 villes, de-
™o jusqu’en Californie. et
par le succés, les chefs de
wyadicale des grévistes ont tra-
pHuit le plan qui aménera la
}tous les employés des Etats-
Canada.

saire national Russel a té-
aux unionistes de ces pays,
weve n'a été déclarée jusqu’a
™ pour qu’iis réservent leurs
S spent des ordres. at

ar ePagnies se préparent a faire
Sonflit et declarent qu’elles
eeesqua lafin. Elles disent
longtemps, elles ont tem-
Union et au'ellas main-

ot

rv,

ty

aux, Mais nous n’avons a dire

marches étranngers |

mant de la course Pékin-Paris

ee

—— ee

tiendront les néyociations postérieures |
de grévistes. |
Cmcaco.— Liextension de la nieve,
Va croissants, dune maniere war-!
mnante,
- .. 4
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(dala Western U sion Telegraph Co |
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_NeEw-York.— La nouvelle expédi- a’
tion que se disposait a faire Vexplora- |
teur Pacary pour essayer de dé-ou- | Saucisses, Boudins, Cervelas.
vrir le pole nord, a été renvovée a l'an-
née prochaine. Ce renvei est dri au res; . Code
tard soutfert par la mise en état des, livres, Petits Maquereauy a Pliuule,
chaudieres du vacht « Moosevelt. » 1120 beite. au Ghoeolket
Un tribunal permanent . y . .
La-Have.-- Les delesués de PAngle-' Saueisson de Lyon, Biere Pranecise,
terre, de PATemaune ef dela Frances Jylonmde et brute.
ont convent. Wane mantere deétinitive |
un plan pour Petablissement dan. tri-
i; bunai permanent Warbitrage. Les deé-
tails en seront conmimis demain.
Un céiebre violoniste agonisant
Bennin. -- Le célebre violoniste Jo-
seph Jouwchim est aponisant dans cette ,
ville.

o=—.

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nte, Raisins sees, Andouillettes,

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sty. “sy og PODER ‘ st } . . . .
een ney RM get hres de bien vouloir, dés la publica-
medi. 17 ‘courant. four laisser le | UO” du présent avis lui faire parve-
me ne jour direct rent your New- | mt celles en leur possession afin
Yok J ¢ I * qu’elle puisse les renouveler.
ay

Port-au-Prince, le 16 Aout 1907. Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
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'M@hui, je ne signe plus Louis doseph
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Pparaphe., Louris Josepl kugene, mon
| vrai nom, comme Patteste mon acte

LeSs«PRASIDENT? partira: ge yeissance.

lee soir aSheures pour Jérémie, Gayes,
i Jacinel, Azaa, Sto Domino, san Pedro
‘de Macoris, San Juande Porto- Rico et |
|

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LeSS«HERMERSRSBERG » par: i
‘tira ce svir 46 heures pour St Mare, ;
| Gonaives, Port-de-Paix, Cap Houten,
Puerto-Plata, St Thomas et Uleurope.

Port-au-Prince 16 Aotit 1907

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Port-au-Prince, le £2 Nort 107.





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* ¥

Le sonssizne’ declare au public et
au comimeree que les contre bons de
Pexercice 1905-lok aux pumeros 47,
AG Aoet OLY émis en faveurde VArcheve-
ehede Port-an-Piinee, sont adhires et
considérés nuls, duplicata devant en
etre déiivre.

Port-au-Prince, le 13° Aott 1907
J. M. JAN,

Secrétaire Général de UArcheveché.

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té publique & Phonneur @informer les
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que ses scaneces se tlennent au Bureau
ide VAdmin stration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix lieures a
midi.

Kin conforinité des dispositions de
art. & de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont lexpropriation
est poursuivie sont invités a se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 5 Aout 1907.
Le Président de la Commission,
C. SAMBOUR.

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