Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 14, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE (naitt) MERCREDI, 14 AOUT 1907.

Le Matin

QUOTIDIEN |

i» ANNEE, N° 113





































r~=—St*é<—*é«éaC@OONNNEMNNTSS : mene a
: . meUR* | LE NUMERO 4 () CENTIMES,
arn MOIS Une Gourde D’avance Clément Magloire,
——— Les abonnements partent du rer. et du 1 5 de chaque
D&PARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
Yrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remia,



wae . > . . . ——oo EES ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

UACTION SOCIALE D'UN ANIM
. ; i on GLA I ke . ea fh 1

nous é¢tudions, la mort venant apres
une longue vie dars le lit presque
transformé en autel et dans _ |’atmos-
phére familiale calme et imprégnée de
regrets, cette mort-la est inconnue.

Généralement le vieillard appelle cui-
méme la mort et la sollicite de son
fils comme une supréme et derniére
faveur. Faut il, pour cela, que l’exis-
tence soit devenue impossible, et que
d’humiliations ont dt accabler ce
vieux Peau-Rouge 4 Ja téte blanche
pour que Il’inconnu de la mort lui ap-
paraisse mille fois préférable a l’exis-
tence!.. Et le fils n’hésite pas une se-
conde, et le désir est & peine expri-
mé que letomahawk mortifére accom-
plit sa funébre besogne.

Bien plus, si le vieux étre inutile
persiste daus sa décrépitude et s'il
met quelque retard 4 soiliciter sa fin,
la famille elle-méme le condamne a
mort, etil n’a plus qu’a choisir en-
tre ces deux partis: se voir transpor-
ter et apandonner dans une ile déser-
te, ou se voir exécuter par son fils.
Voici en quoi consiste ce dernier gen-
re de mort exposé par M. J. Long:

«On dispose une cabane aux sueurs,
c’est-a-dire qu’on enferme le patient
dans une sorte de chambre, parfaite-
ment close au moyen de pclieteries’;
aprés quoi, on produit, dans cette
chambre étroite, une grande quantité
de vapeurs, en jetant de l’eau sur
des pierres rougies au feu. Cola amé-
ne naturellement une _ transpiration
abondante chez la personne qui se
trouve dans la cabane. Pendant cet-
te épreuve préparatoire, les membres
de ia famille fument la pipe de paix
et chantent la chanson du grand re-
méde dans les termes suivants: «Le
maitre de Ja vie donne du courage ;
il est vrai que tous les Indiens savent
qu’il nous aime, et nous lui envoyons
aujourd’hui notre pére, afin que celui-
ci puisse se trouver jeune dans un
autre monde et soiten état de chas-
ser.» On recommence les danses et
les chansons, et le plus agé des en-
fants donne & son pére te coup de
mort avec son tomahawk; oo prend
alors le corps que |’on peint le mieux je puissant organisme familial





possible, puis on f’cnterre avec des; steppes asiatiques est sensiblement
armes de guerre. » désagrégeé et cela, toujours sous Vinflue
_Notez, je vous prie, une particula-| ence de habitat.
rité mise en avant dans lachanson du{| Voyons donc un peu ce que c'est
grand reméedeque nous venons d’enten-| que habitat de ce centre de l’'Améri-
dre: Cc est que ce nest pas lt cruauté}que du Nord et cherchons a savoir
qui préside a Vexécution capitale du} pourquoi ce pays de prairie n’a_ pas
vieux pere de Vindien. C’est mémelcréé des pasteurs, comme les steppes
une pensée humanituire, c’est 4 coup! de l’Asie.
sar un but d’utilité sociale qui se trou-| J. F. Cooper, rapporté par Demo-
ve a la base de ce trait de mceurs ;}lins, dit de ces prairies que nous ex-
la loi moraie n’a pas exercé sur cette Plorons, qu’elles ressemblent aux
socicté l'action salutaire qui crée par- steppes dela Tartarie plus qu’éa aucune
tout ies grands mouvemeuts de bien-| autre partie du monde. C’est presque
faisunce et qui lui edt permis d’or-}la méme constitution atmosphérique
ganiser pour les vieillards et les im-|et géographique grace A laquelle la
potents des institutions, méme_ rudi-| végétation herbacée sc développe a
mentaires, de secours. Les difficultés||’exclusion de toute autre.
d'une existence, qui est une lutte per- C’est donc un pays éminemment fa-
pétuelle, ne laissent place qu’au déve-|vorable a l’existence des animaux
loppement des idées d’individualisme| herbivores et c’est ce qui explique la
et cest cet esprit d’individualisme! grande quantité de bisons, qui sont les
qui engendre, dans la famille et dans | Duftles sauvages de l' Amérique
Vorganisation publique représentée}| Or, les bisons sont agiles et ne se
ici par Je clan, cette instabilité qui |laissent pas facilement chasser : ils ne
déplace si facilemeni l’autorité et qui | sont pas non plus de la plus yrande
fait supprimer la vie & quiconque de- |douceur. Le Peau-Rouge n’a_ pas tou-
vient vieux et inutile. jours I? cheval & sa_ dispositlon pour
C'est donc la communauté toujours, |se livrer 4 cette chasse difficile. D‘ail-
mais la communauté créée par une for- leurs, s’il avait le cheval, ainsi que les
mo de Travail dénuée de toutes facili-|!vaches et boeufs, les chameaux les
tés. Daas la vie pastorale que nous{montons et chévres des régions ‘asia-
avons déja ctudiée, ces facilités ont tiques, il est hors de doute que le
favoris$ ellos-mémes les traditions Peau-Rouge edt été pastcur et non
dune certaine loi morale: I9s pas-! chasseur.
teurs ont beau jeu ponr subvenir aux Pourquoi donc, Vhabitat étant favo-
nécessités auxquelles l'impuissance rable, tous ces animaux ne sont-il
de la maladie ou de l’age ne permet pas sortis dé terre conime dans is
pas a certains d’entre-eux de faire fa- pays des Tartares et pourquoi ne ren-
ce, parce que le bétail, étant commun |controns-nous, dans te pays dn Peay-
est wécessairement nombreux et que] Rouge, qu’une_ variété sauvage te
lart pastoral, par sa nature méme, | bewuf? ,
permet de pourvoir aux besoins d’un!] C'est ce que noas essaierons de voir
grand nombre. ; : demain, et au point de vae scientifi-
Prenez le contre-pied de cette situa-| que, ta question est palpitante d’in-..
tion et vous aurez celle du chasseur, | térét.
et il s’agit. ici d'une chasse des plas
hérissées de difficultés : celle du bison.
Pour cet exercice, il faut de la force,

de l’agilité, de l'adresse, de l’enduran- | tion de la moindre té
ce ; ce sont donc seulement ces qua-;28ans le service duscMATINe

lités qui mettent Vindividu en relief,/ Aim qu'il y soit de suite reme-.

et le produit de Ja chasse n’est jamais | 216. so
assez abondant pour accomplir au-| L’administration du « Matin »
déla des satisfactions individuelles. {annonce aux abonnés de ile Ge
It est donc inJéniable que lorgani-} pitale qu’ils ne doivent rien vwer-
sation so-vialy du Poau-Rouge est elle-jser, abonnements ou se
méme i’effet d’ane désorganisation : [que sur REGUSIMPRI
des'signés de M. |’ Administrateur,

S y

































Voici quelques traits de l’organisa-
ga sociale qui caractérise les Indiens
occupent la partiecentrale de l’A-
Mitique septenutrionale et qui sont
Manos dans histoire sous le nom
Peaux-Rouges. C’est par eux que
continuons I’étude des types so-
Bx que nous avons un moment in-
ppue, apres avoir abouti dans
megion américaine circumpolaire.
meee laissons avec les habitants de
Ww région les mocurs essentielle-
pe partriarcales pour nous trouver
présence d’une nouvelle forme de
memunduté. Ce qui distingue particu-
ment cette derniére, c’est que la
lle y est remplacée par le clan
} quae lautorité du partriarche fait
mee & celle du plus intrépide qui,
mez souvent, esten méme temps le
jeune.
Fee plus, nous voyons disparaftre
Me forte stabilité de la famille par-
mecale, grace alaquelle lestraditions
ansmettentde généralion en géné-
bet s‘incarnent dans les vieux : les
K-Rouges changent continucile-
de chef et la durée de !’autorité
- bouveau ne va pas au-dela
Welle de l'entreprise méme en vue
mquelle on s’ussemble. Cette en-
me, je veux le dire tout de suite,
wate dans des parties de chasse et
~-alions voir tout-a-lheure pour-
m Gans cette partie du Nouygau-
me, On devient plutdt c
ent les vieill
eile nouvelle
de l’autorité, maig, encore
meat ehtourés d’aucane vénéra-
Ro Nn respect, et le‘ lecteur
ir déja devind la raison de cet
Prement : c'est que les _vicillards
de place dans la vie de
ae @t qu'ils y deviennent, au
pee, inutiles et encombrants. _
a eeenercant, M. J. Long, qui
Zee peu exploré ces pays pour
ite Cc, raconte, dans son
kthex différentes nations de I’ A-
lonale, un genre de

— % souvent on frappe le
es Dal, yal bien dit. dont
ss












































Priére d’aviser |’

‘





PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Margot 13 Aout

Barométre 4 midi 764,5
minimum 23.7
Température}, aximum 36,1

Moyenne diurne de la température 28,9

Le ciel a été assez clair le matin, nua-
geux dans l’aprés-midi. Halo solaire 4 1 h.
couronne lunaire 4 8 h. du soir.— Gouttes
de pluie’ 6 h.— Le baromeétre est resté
constant.

J. SCHERER.
Départ

Hier est parti le Transatlantique fran-
gais « QUEBEC » avec les passagers sui-
vants pour :

Cap-Haitien.— Joseph Amary, Joseph
Petio W. Amary, Mme. Leroy et enfant,
Député Price Mars, M. Mautauban, Olym-
tia, Rose Toussaint, M. Eribert Noél, Max
Montreuil, Neuf fréres de I’Instruction
chrétienne, N. Lemoyne, Chiméne Isidore,
O. Piral. J. Lubonis, P. Bottex, C. Mismard,
L. Isidore. Mme. Chrem, Mile Chrein,
Agathe Bernardin, Clément Sévére, Louis,
J. Adhémar Auguste, Mile L. Laroche,
Clorinde, Valentine, Simone, Mlle Zélie
Deetjen, Jean-Jacques Mithial, M. Tessier,
Richard, Etienne Mme Habib Elias, M. A.
Gertil, D. van Hydebrand, Simon Grant,
H. Thomasset.

‘Port-de-Paix.— Mme. B. Jean, abbés
A ue, Lebreton, M. Alcindor, Em.
Charles, huit fréres de ’Instruction chré-
tienne, Pére Lebihain, J. Nicouli, Em. Ti-

haine, M. & Mme Denis Saint-Aude,
axime, Antonia Mercier, Marguerite Pam-
phile, sceur Batilde, Mme Mercilia Bouzi.

Saint-Thomas.— Amiral Lebon, Duper-
val Saint-Val.

Heédvre.— Heari Perraud, Fréres Robert
et Emilien.

Cinématographe a Pétion-Ville.

Voici le programme du_ cinématographe
qui sera donné le jeudi 15 Aode a |’ Hotel
e Pétion-Ville :

Premiére Partie

30 — La Matchiche. 20 — Voyage du roi
d’ Angleterre a Paris: Edouard’ et son
escorte. 30— Vo u roi d’Angleterre a
Paris : Edouard Vilet Loubet. 40 — Guer-
re Rusao-Japonaise : Combat d’avant- .
O— Guerre Russo-Japonaise : ( Les Chefs:

Stoessel et son escorte ; ( Les Chefs :
i. 6— Guerre Russo-

Géndeal Baron Nogi. 6- ; 2
feponsice : Enerée de V’armée japonaise a
-Arthur. Interméde. Buvette.
: Deuxitme Partie:
go Ballet des Syiphides, 80- Les

Barbonnels, scénes d’acrobatie.
Chien et la Pipe. 100 — Lotion miraculeu-

Service du Contentieux

On sait que ce service a été tout récem-
ment transféré de la Banque au Service Gé-
néral de la Recette et de lz Dépense, et
cétait une conséquence logique des nou-
veaux rapports de }’Etat avec la Banque Na-
tionale.

Nous ne pouvons manquer de deéférer au
désir manifesté par un grand nombre de
nos lecteurs qui sont empioyés publics, d’at-
tirer la haute attention du Directeur Géné-
ral de la Trésorerie sur ce service que les
habitudes d’irrégularité contractées par la
Banque rendent trés délicat et digne de sa
plus grande attention. .

Il faudrait purger ce service des tripota-
ges qui se brassaient sous son couvert A la

nque et nous ne manquerons pas de reve-
nir sur ce sujet sur lequel nous appelons
l’attention du Département des finances.

La Pétition des Couturiéres

Nustre confrére le « Pucificateur » dit tres
judicieusement dans son dernier numéro :

« MM. les protectionnistes se trouvent
exactement dans le méine cas que le singe
de la Fable, ils n’ont rien Omis dans la
défense de leur systéme, excepté qu’ils ont
oublié d’allumer leur lanterne. Ils ignorent
qu’en demandant de frapper d'un droit pro-
hibitif certains articles de lingerie, dans le
but noble sans doute, d’encourager uni-
quement les couturiéres de la capitale, la
mesure doit s’étendre sur toutes les autres
villes de la République. Ce qui revient 4
dire que les importateurs des Ciyes, de Jé-
rémie,%d’Aquin, de Miragoane, de Petit-
Godve, de Jacmel, de Saint-Marc, des Go-
naives, de Port-de-Paix et du Cap-Haitien
seront diment frappés par la nouvelle taxe
qu’on propose. Il arrivera nécessairement
ceci : nous aurons tout !e reste de la Ré-
publique sur le dos qui viendra deman-
der, aprés la majoration des droits actuels,
4 s’approvisionner 4 Port-au-Prince. Oud
sont donc MM. les _ protectionnistes, vos
fabriques de chemises pour femmes, de draps
de lit, de taies d’oreillers, vos maisons de
modes ?

Elles sont peut-étre 4 créer. Tant mieux!
Alors nous reverrons 4 la belle saison. »



s otel Bellev,,.

DEJEUNER DU 14 AOUT

MIDI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon glacé
Radis
Avocat
Navarin de mouton aux pommes
Boulettes aux haricots rouges
Filet mignon sauce madére
Carottes 4 la sauce blanche
Haricots rouges au lard
Riz blanc au gras
Créme a la vanille
Fruit
Café
1/2 Vin

Nouvelles Eirangeres

Le| DEPECHES RECUES CE MATIN

oe 110—Cocher a I’heure! 120 Procession | y 5 greve des tsléaraphistes continue.

Convocation
Les Géves du Lycée
séunis au sitge de
joudi, a
emendce des

}

in=

:
i

Pétion sont invitds | dité, la
l’établissement de- | 6tendue cette nuit. Les télégraphistes
neuf heures et demie du ma-|de la Western-Union, des villes de

communications
de leur disoctour, Ms P. Tessier. | ver,

s’étend

New-York.— Avec une grande rapi-
grave des télégraphistes s’est

Louis, Den-
Kansas-C

’ ty,

Helena, et Paso se sont unis 4 leurs
collégues.

La Nouvecte Onveéans.— A la sor-
tie du travail ce soir, 6500 employés
de la compagnie postale de Chicago
se déclarérent engrave demandant les
25 o/o d’augmentation et la réduction
a8 heures de travail. Les employés
de la Postal Co de la Nouvelle-Orléans
se sont joints aux grévistes.

35 employés travaillent 4 Chicago et
font de vains effort pour transmettre
les télégrammes des deux compa-
gnies : chose que faisaient au para-
vant 1500 employés.

La Western-Uniog se propose de
combattre avec tenacité la gréve et
espére sortir victorieuse de fa lutte.

On croit que 3000employés de New-
York se joindront aux grévistes. Ces
derniers n’o:n aucun motif pour se
mettre en gréve, maisils se laissent
entruiner par les autres.

Un campement frangais attaqué.

Panis.— L’amiral Philibert télégra-
phie de Casablanca que le campement
général du chef des forces frangaises
situde aux environs de la ville, fut at-
taqué par 6,000 cavaliers qui furent re-
pousses.

Les maures veulent prendre la ville.
Ils sont repoussés.

CASABLANCA.— Les Maures ont ten-
té de nouveau cette nuit de prendre la
ville, mais ils furent repoussésavec de
grandes pertes par un feu nourri des
croiseurs francais et espagnols. Tous
les consulats sont maintenant proté-
gés par des miraiileuses.

On calcule & 200 morts les pertes
des Maures.

2.000 honimes tués par un bombar-
dement.

Panis.— Le rapport officiel du bom-
bardement de Casablanca envoyé par
Vamiral Philibert a été recu ici. Il dit
que les forces du Duchayla ont eu5S
morts et que les espagnols ont eu aus-
si quelques morts et blessés.

Les télégrammes officiels recus de
Tanger disent que les pertes des M:u-
res pendant le bombardement s’ lé-
vent de 1.200 4 2.000 hommes.

La liberté de Mac Clean

TANGER.— Suivant un télégramme
de Alcazar, les tribus de Kmass porté-
rent lundi le Caid Maclean et Raisouli
& Azog Ha ou ils se réunirent pour né-
gocier la liberté de Maclean avec ly
représentant da Sultan.

L’acte @’Algésiras et les puissances
signataires.

San-SEBASTIAN.— Le ministre des
Affaires Etrangéres a rendu publique
aujourd’hui une note dans laquelle il
est ditque i’Espagne n’a pas pensé
réaliser une occupation militaire au
Maroc et que les troupes débarquées
Vont 6té pour protéger les européens
et rétablir sous leur protection la poli-
ce internationale, conformément a
Vacte d’Algésiras.

Mapaip.— Les puissances qui ont
signé l’acte a’ Alpésiras ont approavé
la résolation de ia France et de PEspa-

ne pour ce qui se rapporte a Casa-

lanca et & la situation au Maroc.

Le Gouvernement Es ol agissant
@’accord avec celui de la France, pro-
céderont a l’organisation d’une force
de police 4 Casablanca.

Le torpilleur « Destrictor » est arri-
vé &@ Tanger.

Un grave accident
KONIGS- BEAG ( Prasse ).— Un ser-
ent © ommes sont morts aujour-
Shai dans la riviére Arnau, Ils ont 66
précipités dans cette riviére par la

sneer pet I LE




































































rupture dtu pont. Ils app
génie et faisaient partie des
vres de l’armée prussienne, _@
Le Mexique ct les indiens Tie
MEXIQUE.— Le Gouvernesngs
voyé aux plantations de Yae
indiens yaquis rebelles pour ie
cer 4 travailler aux plantations 4
Ces Indiens n’ont jamais youths
connaitre la souveraineté @
vernement Mexicain et pendests
ans sont restés indépendants,
Nouvelles du Marog 3
TANGER.— Les passagers d’uge
espagnol qui vient d’arriverigt
nant de Casablanca disent queigl
tier des natifs parait une
Les édifices ont été détruits pee}
ct ont de grandes bréches faites?
les grenades.— Les rues sont cog
tement obstruées par les décoghl
Un vapeur chargé de provisioag
parti pour Casablanca. 4
L’Agent consulaire francais naif
Alcazar s’est enfui 4 Elaraish. -+
La révolte de Mazagran est
Paris. — Suivant des nouvelles |
cues par le Gouvernement ce £
on dit quela révolte de Mazagrané
étoutfée.— On sait aussi que 300 a.
dats espagnols partiront pour Com
blanca.

a a

Les regrets du Sultan.

TanGer.— Le Sultan a_ transanis ag!
consul francais a Fez, Vexpressiesd
son plus profond regret poor lasumg
nat des Européens a Casablases.:
dit que personne plus que tui,
damne ces actes sauvages et ¢
disposé A donner toutes les se
tions qu’on lui demandera, méasq
destitution du gouverneur de QM
blanca et lechatiment des coupe

Perses et Turcs

CONSTANTINOPLE.— La versiogy
ficielle turque eur tes faits de lal
titre est que les Perses attaquoreme
détachement turc dans la ville dom
govar dont se disputent la pe
les deux nations. Les Perses fare
routés et dispersés. L’ambassaee®l
Perse dans cette capitale dit qué]
Perses s’occupaient de captarer
sassins du missionnaire amefst
«. Larrabie assassiné en 4
qu’ils se virent surpris et allag
les Turcs.

Les diplomates tant a Téh¢
ci, s’occupent de solutionner ©
cent. -

Syndicat des fabricants de

StocHoLm. — Les fabricants
cre de Suéde se sont synas
jourd’hui avec un capital de

a

F tam



Léonide Solages.— *

orts, 22.
de Panama pour

Le c&@® de Ross Purim, 3
lo bureau hydraulique et ¢
jourd’bui par sa e@ur, me
TOUTE PINPIN. i

Madame Tiverts Jean-Noa.@@
& sa bonne clientéle, que
rant est transféré dans le
Pligsement. Le service cot 7

out, -

Toujours bonne table et "y
dans le service. 3

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TourTouTs FO
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AVIS

a a a a





———— oe

Le Direction informe les porteurs

eartes de circulation qu’a partic du

Aodt prochain elle doit échanger

les cartes de circulation 4mises

ie les détenteurs de ces dernie-

bien vouloir, dés la publica-

dn présent avis lui faire parve-

eelles en °leur possession afin
puisse les renouveler.

au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION





















@ soussigné donne avis au_ public
commerce qu’d partir d’aujour-
je ne signe plus Louis Joseph
s Clavier, mais avecle méme
he, Louis Joseph Eugene, mon
Waom, comme l’atteste mon acte
aeiesance.

Port-au-Prince, le 42 Aout 1907.
Louis JosepH EUGENE.

es

wae0ussigné déclare au public et
aSmmerce que les contre bons de

tice 1903-1904, aux numéros 47,
§2 émis en faveurdel’Archevé-
Port-au-Prince, sont adhirés et
$ nuls, dupticata devant en



yoked

- Port-au-Prince, le 43 Aout 1907
g J. M.JAN,
prdiaire Général \de V Archepéché.

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Le vapeur «ALLEGHANY » avant quiltte
New-York le 7 courant pour le Gap
Port-de-Paix et notre port, est atten-
duiecijeudi 15 courant. Il partira proba-
blement dans lu soirée pour St-Marc,
Cayes, Jacmel et Santa-Marta.

I.a malle pourles Ftats-Unis et 'Eu-
rope, par Je vapeur «VALDIVIA » sera
fermée a la Poste jeudi 15 courant,
a6 heures du soir.

Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
F. HERRMANN &C2, agents.

Hamburg American
Line

Le steamer’« BOLIVIA? venant
de Hambourg. Grimsby, Havre, St-
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Hailien, Port-de-Paix et Gonat-
ves sera ici Mercredi matin, le 14 courant.

Ii partira probablement dansla soirée
pour Jérémie et Kingston.

Il sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.



ae

Le S/S « HERMERSBERG» ve-
nant de Guba, Jérémie et Petit-Goave,
est attendn ici mercredi, 14 courant.
Il partira probablement le méme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,
Cap-Haitien, Puerto-Plata, St-Thomas
et l’Europe.

i
es

Le S/S «PRZ:SIDENT» venant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeudi 15 courant.

Ii partirale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 8 Aout 1907.

G. KEITEL & ©
AGENTS.

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intéressés qu’elle s’est constituéca et

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e l’Administration principale des Fi-

nances, tousles jours, de dix heures 4
midi.

En conformité des dispositions de

l'art. 8 de Ja sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités 4 se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
quinzaine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 5 Aodt 1907.
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Full Text


PORT-AU-PRINCE (naitt) MERCREDI, 14 AOUT 1907.

Le Matin

QUOTIDIEN |

i» ANNEE, N° 113





































r~=—St*é<—*é«éaC@OONNNEMNNTSS : mene a
: . meUR* | LE NUMERO 4 () CENTIMES,
arn MOIS Une Gourde D’avance Clément Magloire,
——— Les abonnements partent du rer. et du 1 5 de chaque
D&PARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
Yrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remia,



wae . > . . . ——oo EES ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

UACTION SOCIALE D'UN ANIM
. ; i on GLA I ke . ea fh 1

nous é¢tudions, la mort venant apres
une longue vie dars le lit presque
transformé en autel et dans _ |’atmos-
phére familiale calme et imprégnée de
regrets, cette mort-la est inconnue.

Généralement le vieillard appelle cui-
méme la mort et la sollicite de son
fils comme une supréme et derniére
faveur. Faut il, pour cela, que l’exis-
tence soit devenue impossible, et que
d’humiliations ont dt accabler ce
vieux Peau-Rouge 4 Ja téte blanche
pour que Il’inconnu de la mort lui ap-
paraisse mille fois préférable a l’exis-
tence!.. Et le fils n’hésite pas une se-
conde, et le désir est & peine expri-
mé que letomahawk mortifére accom-
plit sa funébre besogne.

Bien plus, si le vieux étre inutile
persiste daus sa décrépitude et s'il
met quelque retard 4 soiliciter sa fin,
la famille elle-méme le condamne a
mort, etil n’a plus qu’a choisir en-
tre ces deux partis: se voir transpor-
ter et apandonner dans une ile déser-
te, ou se voir exécuter par son fils.
Voici en quoi consiste ce dernier gen-
re de mort exposé par M. J. Long:

«On dispose une cabane aux sueurs,
c’est-a-dire qu’on enferme le patient
dans une sorte de chambre, parfaite-
ment close au moyen de pclieteries’;
aprés quoi, on produit, dans cette
chambre étroite, une grande quantité
de vapeurs, en jetant de l’eau sur
des pierres rougies au feu. Cola amé-
ne naturellement une _ transpiration
abondante chez la personne qui se
trouve dans la cabane. Pendant cet-
te épreuve préparatoire, les membres
de ia famille fument la pipe de paix
et chantent la chanson du grand re-
méde dans les termes suivants: «Le
maitre de Ja vie donne du courage ;
il est vrai que tous les Indiens savent
qu’il nous aime, et nous lui envoyons
aujourd’hui notre pére, afin que celui-
ci puisse se trouver jeune dans un
autre monde et soiten état de chas-
ser.» On recommence les danses et
les chansons, et le plus agé des en-
fants donne & son pére te coup de
mort avec son tomahawk; oo prend
alors le corps que |’on peint le mieux je puissant organisme familial





possible, puis on f’cnterre avec des; steppes asiatiques est sensiblement
armes de guerre. » désagrégeé et cela, toujours sous Vinflue
_Notez, je vous prie, une particula-| ence de habitat.
rité mise en avant dans lachanson du{| Voyons donc un peu ce que c'est
grand reméedeque nous venons d’enten-| que habitat de ce centre de l’'Améri-
dre: Cc est que ce nest pas lt cruauté}que du Nord et cherchons a savoir
qui préside a Vexécution capitale du} pourquoi ce pays de prairie n’a_ pas
vieux pere de Vindien. C’est mémelcréé des pasteurs, comme les steppes
une pensée humanituire, c’est 4 coup! de l’Asie.
sar un but d’utilité sociale qui se trou-| J. F. Cooper, rapporté par Demo-
ve a la base de ce trait de mceurs ;}lins, dit de ces prairies que nous ex-
la loi moraie n’a pas exercé sur cette Plorons, qu’elles ressemblent aux
socicté l'action salutaire qui crée par- steppes dela Tartarie plus qu’éa aucune
tout ies grands mouvemeuts de bien-| autre partie du monde. C’est presque
faisunce et qui lui edt permis d’or-}la méme constitution atmosphérique
ganiser pour les vieillards et les im-|et géographique grace A laquelle la
potents des institutions, méme_ rudi-| végétation herbacée sc développe a
mentaires, de secours. Les difficultés||’exclusion de toute autre.
d'une existence, qui est une lutte per- C’est donc un pays éminemment fa-
pétuelle, ne laissent place qu’au déve-|vorable a l’existence des animaux
loppement des idées d’individualisme| herbivores et c’est ce qui explique la
et cest cet esprit d’individualisme! grande quantité de bisons, qui sont les
qui engendre, dans la famille et dans | Duftles sauvages de l' Amérique
Vorganisation publique représentée}| Or, les bisons sont agiles et ne se
ici par Je clan, cette instabilité qui |laissent pas facilement chasser : ils ne
déplace si facilemeni l’autorité et qui | sont pas non plus de la plus yrande
fait supprimer la vie & quiconque de- |douceur. Le Peau-Rouge n’a_ pas tou-
vient vieux et inutile. jours I? cheval & sa_ dispositlon pour
C'est donc la communauté toujours, |se livrer 4 cette chasse difficile. D‘ail-
mais la communauté créée par une for- leurs, s’il avait le cheval, ainsi que les
mo de Travail dénuée de toutes facili-|!vaches et boeufs, les chameaux les
tés. Daas la vie pastorale que nous{montons et chévres des régions ‘asia-
avons déja ctudiée, ces facilités ont tiques, il est hors de doute que le
favoris$ ellos-mémes les traditions Peau-Rouge edt été pastcur et non
dune certaine loi morale: I9s pas-! chasseur.
teurs ont beau jeu ponr subvenir aux Pourquoi donc, Vhabitat étant favo-
nécessités auxquelles l'impuissance rable, tous ces animaux ne sont-il
de la maladie ou de l’age ne permet pas sortis dé terre conime dans is
pas a certains d’entre-eux de faire fa- pays des Tartares et pourquoi ne ren-
ce, parce que le bétail, étant commun |controns-nous, dans te pays dn Peay-
est wécessairement nombreux et que] Rouge, qu’une_ variété sauvage te
lart pastoral, par sa nature méme, | bewuf? ,
permet de pourvoir aux besoins d’un!] C'est ce que noas essaierons de voir
grand nombre. ; : demain, et au point de vae scientifi-
Prenez le contre-pied de cette situa-| que, ta question est palpitante d’in-..
tion et vous aurez celle du chasseur, | térét.
et il s’agit. ici d'une chasse des plas
hérissées de difficultés : celle du bison.
Pour cet exercice, il faut de la force,

de l’agilité, de l'adresse, de l’enduran- | tion de la moindre té
ce ; ce sont donc seulement ces qua-;28ans le service duscMATINe

lités qui mettent Vindividu en relief,/ Aim qu'il y soit de suite reme-.

et le produit de Ja chasse n’est jamais | 216. so
assez abondant pour accomplir au-| L’administration du « Matin »
déla des satisfactions individuelles. {annonce aux abonnés de ile Ge
It est donc inJéniable que lorgani-} pitale qu’ils ne doivent rien vwer-
sation so-vialy du Poau-Rouge est elle-jser, abonnements ou se
méme i’effet d’ane désorganisation : [que sur REGUSIMPRI
des'signés de M. |’ Administrateur,

S y

































Voici quelques traits de l’organisa-
ga sociale qui caractérise les Indiens
occupent la partiecentrale de l’A-
Mitique septenutrionale et qui sont
Manos dans histoire sous le nom
Peaux-Rouges. C’est par eux que
continuons I’étude des types so-
Bx que nous avons un moment in-
ppue, apres avoir abouti dans
megion américaine circumpolaire.
meee laissons avec les habitants de
Ww région les mocurs essentielle-
pe partriarcales pour nous trouver
présence d’une nouvelle forme de
memunduté. Ce qui distingue particu-
ment cette derniére, c’est que la
lle y est remplacée par le clan
} quae lautorité du partriarche fait
mee & celle du plus intrépide qui,
mez souvent, esten méme temps le
jeune.
Fee plus, nous voyons disparaftre
Me forte stabilité de la famille par-
mecale, grace alaquelle lestraditions
ansmettentde généralion en géné-
bet s‘incarnent dans les vieux : les
K-Rouges changent continucile-
de chef et la durée de !’autorité
- bouveau ne va pas au-dela
Welle de l'entreprise méme en vue
mquelle on s’ussemble. Cette en-
me, je veux le dire tout de suite,
wate dans des parties de chasse et
~-alions voir tout-a-lheure pour-
m Gans cette partie du Nouygau-
me, On devient plutdt c
ent les vieill
eile nouvelle
de l’autorité, maig, encore
meat ehtourés d’aucane vénéra-
Ro Nn respect, et le‘ lecteur
ir déja devind la raison de cet
Prement : c'est que les _vicillards
de place dans la vie de
ae @t qu'ils y deviennent, au
pee, inutiles et encombrants. _
a eeenercant, M. J. Long, qui
Zee peu exploré ces pays pour
ite Cc, raconte, dans son
kthex différentes nations de I’ A-
lonale, un genre de

— % souvent on frappe le
es Dal, yal bien dit. dont
ss












































Priére d’aviser |’

‘


PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Margot 13 Aout

Barométre 4 midi 764,5
minimum 23.7
Température}, aximum 36,1

Moyenne diurne de la température 28,9

Le ciel a été assez clair le matin, nua-
geux dans l’aprés-midi. Halo solaire 4 1 h.
couronne lunaire 4 8 h. du soir.— Gouttes
de pluie’ 6 h.— Le baromeétre est resté
constant.

J. SCHERER.
Départ

Hier est parti le Transatlantique fran-
gais « QUEBEC » avec les passagers sui-
vants pour :

Cap-Haitien.— Joseph Amary, Joseph
Petio W. Amary, Mme. Leroy et enfant,
Député Price Mars, M. Mautauban, Olym-
tia, Rose Toussaint, M. Eribert Noél, Max
Montreuil, Neuf fréres de I’Instruction
chrétienne, N. Lemoyne, Chiméne Isidore,
O. Piral. J. Lubonis, P. Bottex, C. Mismard,
L. Isidore. Mme. Chrem, Mile Chrein,
Agathe Bernardin, Clément Sévére, Louis,
J. Adhémar Auguste, Mile L. Laroche,
Clorinde, Valentine, Simone, Mlle Zélie
Deetjen, Jean-Jacques Mithial, M. Tessier,
Richard, Etienne Mme Habib Elias, M. A.
Gertil, D. van Hydebrand, Simon Grant,
H. Thomasset.

‘Port-de-Paix.— Mme. B. Jean, abbés
A ue, Lebreton, M. Alcindor, Em.
Charles, huit fréres de ’Instruction chré-
tienne, Pére Lebihain, J. Nicouli, Em. Ti-

haine, M. & Mme Denis Saint-Aude,
axime, Antonia Mercier, Marguerite Pam-
phile, sceur Batilde, Mme Mercilia Bouzi.

Saint-Thomas.— Amiral Lebon, Duper-
val Saint-Val.

Heédvre.— Heari Perraud, Fréres Robert
et Emilien.

Cinématographe a Pétion-Ville.

Voici le programme du_ cinématographe
qui sera donné le jeudi 15 Aode a |’ Hotel
e Pétion-Ville :

Premiére Partie

30 — La Matchiche. 20 — Voyage du roi
d’ Angleterre a Paris: Edouard’ et son
escorte. 30— Vo u roi d’Angleterre a
Paris : Edouard Vilet Loubet. 40 — Guer-
re Rusao-Japonaise : Combat d’avant- .
O— Guerre Russo-Japonaise : ( Les Chefs:

Stoessel et son escorte ; ( Les Chefs :
i. 6— Guerre Russo-

Géndeal Baron Nogi. 6- ; 2
feponsice : Enerée de V’armée japonaise a
-Arthur. Interméde. Buvette.
: Deuxitme Partie:
go Ballet des Syiphides, 80- Les

Barbonnels, scénes d’acrobatie.
Chien et la Pipe. 100 — Lotion miraculeu-

Service du Contentieux

On sait que ce service a été tout récem-
ment transféré de la Banque au Service Gé-
néral de la Recette et de lz Dépense, et
cétait une conséquence logique des nou-
veaux rapports de }’Etat avec la Banque Na-
tionale.

Nous ne pouvons manquer de deéférer au
désir manifesté par un grand nombre de
nos lecteurs qui sont empioyés publics, d’at-
tirer la haute attention du Directeur Géné-
ral de la Trésorerie sur ce service que les
habitudes d’irrégularité contractées par la
Banque rendent trés délicat et digne de sa
plus grande attention. .

Il faudrait purger ce service des tripota-
ges qui se brassaient sous son couvert A la

nque et nous ne manquerons pas de reve-
nir sur ce sujet sur lequel nous appelons
l’attention du Département des finances.

La Pétition des Couturiéres

Nustre confrére le « Pucificateur » dit tres
judicieusement dans son dernier numéro :

« MM. les protectionnistes se trouvent
exactement dans le méine cas que le singe
de la Fable, ils n’ont rien Omis dans la
défense de leur systéme, excepté qu’ils ont
oublié d’allumer leur lanterne. Ils ignorent
qu’en demandant de frapper d'un droit pro-
hibitif certains articles de lingerie, dans le
but noble sans doute, d’encourager uni-
quement les couturiéres de la capitale, la
mesure doit s’étendre sur toutes les autres
villes de la République. Ce qui revient 4
dire que les importateurs des Ciyes, de Jé-
rémie,%d’Aquin, de Miragoane, de Petit-
Godve, de Jacmel, de Saint-Marc, des Go-
naives, de Port-de-Paix et du Cap-Haitien
seront diment frappés par la nouvelle taxe
qu’on propose. Il arrivera nécessairement
ceci : nous aurons tout !e reste de la Ré-
publique sur le dos qui viendra deman-
der, aprés la majoration des droits actuels,
4 s’approvisionner 4 Port-au-Prince. Oud
sont donc MM. les _ protectionnistes, vos
fabriques de chemises pour femmes, de draps
de lit, de taies d’oreillers, vos maisons de
modes ?

Elles sont peut-étre 4 créer. Tant mieux!
Alors nous reverrons 4 la belle saison. »



s otel Bellev,,.

DEJEUNER DU 14 AOUT

MIDI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon glacé
Radis
Avocat
Navarin de mouton aux pommes
Boulettes aux haricots rouges
Filet mignon sauce madére
Carottes 4 la sauce blanche
Haricots rouges au lard
Riz blanc au gras
Créme a la vanille
Fruit
Café
1/2 Vin

Nouvelles Eirangeres

Le| DEPECHES RECUES CE MATIN

oe 110—Cocher a I’heure! 120 Procession | y 5 greve des tsléaraphistes continue.

Convocation
Les Géves du Lycée
séunis au sitge de
joudi, a
emendce des

}

in=

:
i

Pétion sont invitds | dité, la
l’établissement de- | 6tendue cette nuit. Les télégraphistes
neuf heures et demie du ma-|de la Western-Union, des villes de

communications
de leur disoctour, Ms P. Tessier. | ver,

s’étend

New-York.— Avec une grande rapi-
grave des télégraphistes s’est

Louis, Den-
Kansas-C

’ ty,

Helena, et Paso se sont unis 4 leurs
collégues.

La Nouvecte Onveéans.— A la sor-
tie du travail ce soir, 6500 employés
de la compagnie postale de Chicago
se déclarérent engrave demandant les
25 o/o d’augmentation et la réduction
a8 heures de travail. Les employés
de la Postal Co de la Nouvelle-Orléans
se sont joints aux grévistes.

35 employés travaillent 4 Chicago et
font de vains effort pour transmettre
les télégrammes des deux compa-
gnies : chose que faisaient au para-
vant 1500 employés.

La Western-Uniog se propose de
combattre avec tenacité la gréve et
espére sortir victorieuse de fa lutte.

On croit que 3000employés de New-
York se joindront aux grévistes. Ces
derniers n’o:n aucun motif pour se
mettre en gréve, maisils se laissent
entruiner par les autres.

Un campement frangais attaqué.

Panis.— L’amiral Philibert télégra-
phie de Casablanca que le campement
général du chef des forces frangaises
situde aux environs de la ville, fut at-
taqué par 6,000 cavaliers qui furent re-
pousses.

Les maures veulent prendre la ville.
Ils sont repoussés.

CASABLANCA.— Les Maures ont ten-
té de nouveau cette nuit de prendre la
ville, mais ils furent repoussésavec de
grandes pertes par un feu nourri des
croiseurs francais et espagnols. Tous
les consulats sont maintenant proté-
gés par des miraiileuses.

On calcule & 200 morts les pertes
des Maures.

2.000 honimes tués par un bombar-
dement.

Panis.— Le rapport officiel du bom-
bardement de Casablanca envoyé par
Vamiral Philibert a été recu ici. Il dit
que les forces du Duchayla ont eu5S
morts et que les espagnols ont eu aus-
si quelques morts et blessés.

Les télégrammes officiels recus de
Tanger disent que les pertes des M:u-
res pendant le bombardement s’ lé-
vent de 1.200 4 2.000 hommes.

La liberté de Mac Clean

TANGER.— Suivant un télégramme
de Alcazar, les tribus de Kmass porté-
rent lundi le Caid Maclean et Raisouli
& Azog Ha ou ils se réunirent pour né-
gocier la liberté de Maclean avec ly
représentant da Sultan.

L’acte @’Algésiras et les puissances
signataires.

San-SEBASTIAN.— Le ministre des
Affaires Etrangéres a rendu publique
aujourd’hui une note dans laquelle il
est ditque i’Espagne n’a pas pensé
réaliser une occupation militaire au
Maroc et que les troupes débarquées
Vont 6té pour protéger les européens
et rétablir sous leur protection la poli-
ce internationale, conformément a
Vacte d’Algésiras.

Mapaip.— Les puissances qui ont
signé l’acte a’ Alpésiras ont approavé
la résolation de ia France et de PEspa-

ne pour ce qui se rapporte a Casa-

lanca et & la situation au Maroc.

Le Gouvernement Es ol agissant
@’accord avec celui de la France, pro-
céderont a l’organisation d’une force
de police 4 Casablanca.

Le torpilleur « Destrictor » est arri-
vé &@ Tanger.

Un grave accident
KONIGS- BEAG ( Prasse ).— Un ser-
ent © ommes sont morts aujour-
Shai dans la riviére Arnau, Ils ont 66
précipités dans cette riviére par la

sneer pet I LE




































































rupture dtu pont. Ils app
génie et faisaient partie des
vres de l’armée prussienne, _@
Le Mexique ct les indiens Tie
MEXIQUE.— Le Gouvernesngs
voyé aux plantations de Yae
indiens yaquis rebelles pour ie
cer 4 travailler aux plantations 4
Ces Indiens n’ont jamais youths
connaitre la souveraineté @
vernement Mexicain et pendests
ans sont restés indépendants,
Nouvelles du Marog 3
TANGER.— Les passagers d’uge
espagnol qui vient d’arriverigt
nant de Casablanca disent queigl
tier des natifs parait une
Les édifices ont été détruits pee}
ct ont de grandes bréches faites?
les grenades.— Les rues sont cog
tement obstruées par les décoghl
Un vapeur chargé de provisioag
parti pour Casablanca. 4
L’Agent consulaire francais naif
Alcazar s’est enfui 4 Elaraish. -+
La révolte de Mazagran est
Paris. — Suivant des nouvelles |
cues par le Gouvernement ce £
on dit quela révolte de Mazagrané
étoutfée.— On sait aussi que 300 a.
dats espagnols partiront pour Com
blanca.

a a

Les regrets du Sultan.

TanGer.— Le Sultan a_ transanis ag!
consul francais a Fez, Vexpressiesd
son plus profond regret poor lasumg
nat des Européens a Casablases.:
dit que personne plus que tui,
damne ces actes sauvages et ¢
disposé A donner toutes les se
tions qu’on lui demandera, méasq
destitution du gouverneur de QM
blanca et lechatiment des coupe

Perses et Turcs

CONSTANTINOPLE.— La versiogy
ficielle turque eur tes faits de lal
titre est que les Perses attaquoreme
détachement turc dans la ville dom
govar dont se disputent la pe
les deux nations. Les Perses fare
routés et dispersés. L’ambassaee®l
Perse dans cette capitale dit qué]
Perses s’occupaient de captarer
sassins du missionnaire amefst
«. Larrabie assassiné en 4
qu’ils se virent surpris et allag
les Turcs.

Les diplomates tant a Téh¢
ci, s’occupent de solutionner ©
cent. -

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StocHoLm. — Les fabricants
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jourd’hui avec un capital de

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eartes de circulation qu’a partic du

Aodt prochain elle doit échanger

les cartes de circulation 4mises

ie les détenteurs de ces dernie-

bien vouloir, dés la publica-

dn présent avis lui faire parve-

eelles en °leur possession afin
puisse les renouveler.

au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION





















@ soussigné donne avis au_ public
commerce qu’d partir d’aujour-
je ne signe plus Louis Joseph
s Clavier, mais avecle méme
he, Louis Joseph Eugene, mon
Waom, comme l’atteste mon acte
aeiesance.

Port-au-Prince, le 42 Aout 1907.
Louis JosepH EUGENE.

es

wae0ussigné déclare au public et
aSmmerce que les contre bons de

tice 1903-1904, aux numéros 47,
§2 émis en faveurdel’Archevé-
Port-au-Prince, sont adhirés et
$ nuls, dupticata devant en



yoked

- Port-au-Prince, le 43 Aout 1907
g J. M.JAN,
prdiaire Général \de V Archepéché.

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Cayes, Jacmel et Santa-Marta.

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rope, par Je vapeur «VALDIVIA » sera
fermée a la Poste jeudi 15 courant,
a6 heures du soir.

Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
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Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Hailien, Port-de-Paix et Gonat-
ves sera ici Mercredi matin, le 14 courant.

Ii partira probablement dansla soirée
pour Jérémie et Kingston.

Il sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.



ae

Le S/S « HERMERSBERG» ve-
nant de Guba, Jérémie et Petit-Goave,
est attendn ici mercredi, 14 courant.
Il partira probablement le méme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,
Cap-Haitien, Puerto-Plata, St-Thomas
et l’Europe.

i
es

Le S/S «PRZ:SIDENT» venant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeudi 15 courant.

Ii partirale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 8 Aout 1907.

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intéressés qu’elle s’est constituéca et

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nances, tousles jours, de dix heures 4
midi.

En conformité des dispositions de

l'art. 8 de Ja sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités 4 se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumettre leurs observations dans la
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