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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00111
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 13, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
, N° 112 .
qe ANNEE PORT-AU-PRINCE (ait) MARDI, 13 AOUT 1907.
em ee eee
a erie Revenant ieee
Solio ikeeystenatiaemnesneenrsenenmnesneneen ranean no
Le Matin
QUOTIDIEN
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on ABONNEMENTS : Directeur : |
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LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements.partent du rer. et da 15 de chaque
° DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
45, RUE ROUX, 45. |
—_—
Frais de poste en sus. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remia
SS oe PS
‘Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
PRECISONS Conférence dela Paix
Si notre campagne a trouve l’esprit
paltion en parfait état de réceptivité au
tuelles.
Nous extrayons du compte-rendu de la séan-
int de vue de l’importance indiscu-
cé du 16 juillet dernier tenue sous la présidence
bbe et de la nécessité immédiate
questions que nous avons soule-
eMC. Leon Bourgeois les importants passages
Survants :
il n’est pas vrai de dire qu’elle
( Voir les Nos des 10 et 12 Aout 1907.) .
convaincu y trouvera des aliments: vers cescarrieres dites libérales, nous
asa curiosité insalisfaite ! -@Vuns Constaté sans peine que léda-
Gependant un lecteur du Malia quitcation en usage actuelinent Gans les
naura pas pris la peine de compren- families et les colleves était defectueu-
dre, se demandera ce qu’il adviendraj sa. Or c’est la meme éducation dénon-
de notre journal quand nous aurone {ee eu France par des voix autorisées
epuisé nos données sur notre pa cest du méme mal quoi so plaint.
!
gne_ sociale, ne pensant pas «ivune Si nous essayions un peu des prin-
existence humaine suffirait & peitie &:cipes anglo-saxons.
faire connaitre 4 une société sande | Laissons de coté les poetes, les
. . : * vicar bcs oo : “Mi . = oe
Be Mine pavesee mbeuiniee. cca ptuysiques littéraires (aux longs che-
{ re e, Lex et aux yeux effarés, ies ratés
ecuce vee ne suffirait pas a re- pieurant leur impuissance, les artis-
p 0 Vea lus lee sO aes srepa] {3 lnutiles et maladroits, tous ces
valent» 1 i. qui jan asd poi capables d’effort, se lamentant sans
" en ree eo rer en nous C pi Opa- cesse sur ‘leur ceuvre incomprise et
ga ane tl on a. byochan trés-serieu- maudissant jes génétations — qu’ils
de contre les plus Mobles professions agedent de leurs grimaces et de leurs
. s ‘OlesSiONS | laideurs !..
ibérales . sn ereunr . ; .
wastes et contre aes plus généic D&daignons les parasites qui vou-
, dratcnt que P Etat réglementetous leurs
Précisons. insticts et sont préts a prendre part
. ‘ 6 ry * . VP yt 1 - .
Nous soutenons que le fonctionno-[* Uieigue violenie man estan von
combattre parce qu’il anéantit chez] P#s Assure bon sovper, bon ite et le
g#é bien comprise par tous les
apes.
ala sexplique. Le tempérament
Mien, n’a aucune tendance a aller au
des choses. Les grands _pro-
aes le laissentindifférent s’ils sont
mpoeés avec une clarté qui, parce-
ge scientifique, leur parait obscure.
m4 Moindre tension est un travail qui
cabrer les volontés énervées. Te!
Croit tres malin s’il a jugé et con-
mné d’un mot les méthodes les pius
onelles. Ne lui demandez pas da-
Watage s’il est arrivé A mettre de son
f quelque rieurs 4 courte vue.
“Que faut-il, en effet, pour discrédi-
mw les meilleures intentions? Cela
On voit que l’opinion publique moderne
est résolument opposéc au recouvrement
des dettes contractuelles par la force. L’A-
merican Journal of international Law, dans
son premier fascicule trimestriel de cette
année, dit : « La tendance parmi les publi-
cistes incline certainement 3 admettre le
principe de non-intervention comme étant
la régle correcte, normale et constante dy
droit international et de la pratique. »
Au nombre des jurisconsultes modernes
les plus verses dans les questions de droit
international gui nient le droit d’interven-
an
Peepense de bien d’efforts et on a l’air|Vindividu le sens de l’énergie, du tra- reste. os tions ou admettent ie Principe de non-in-
voir compri: i uoi}vail, de Ja votonté. Tl abrutit, ear te . crvention avec pees Gus peut
it pris parfaitement de qu ) ’ citer les suivants : DE Martess, Bowrits,
fonctionarisme n’‘attend rien de I'cf-
fort personnel, s’en remettant abso-
mit.
HerrTer, Wootsry, Witson rr Tucker,
Wacker, Frorcker, Liszr, Despacnet, Ru-
VIER, Nys, MERIGNAC et autres.
Il n’est pas nécessaire de rappeler la com
sidération et l’étude approfon tie de ce su-
jet par la République argentine et la dis-
cussion compléte de cette question et de
diverses autres s’y rattachant, contenug
dans les ouvrages de l’ancien Secrécaise
d’Etat de ce Pays, actuellement un de nos
collégues hautemenc estimé de cetté Con-
férence, . : Lo
s vues de le giajorité semblents etre
4 la non-interwernion est fz ends
u droit international mais que l’interven-
tion est permise on légalement ou morale-
ment dans quelques cas extrémes et excep-
tionnels.
Les expéditions entreprises en vue de
recouvrer des dettes ont rarement été hen-
reuses. C’est assumer une ve
bilité 4 notte époque, que de rel
le domaine de Ia force les réclamations d’as-
gent contestées, au lieu de les placer
sous le rcgime de la loi, et de substituer
ainsi Ja science de la destruction aux arts
féconds de la Paix.
Le principe de non-intervention par Is
force serait un bienfsit inestimable _poug
L’uvenirest aux forts. Daps ce grand
he . ve jj; MouvVemval quad sorganise partout en
pelea sicns. pour le Secourity 1 taveur du progis, ¢ il faut marcher
~ On objecte qu'il faut quand meme [01 coarir: celui qui s’arréte est per-
des fonctionnaires. C’est parfait. Ht fau-;°": †.
dra toujours des citoyens pour con. __ Les nations aspirent 4 plus de bien-
duire les affaires publiques. Mais tout/e're et daisance. Le sentimentalisme
le monde ne doit pas penser 4 vivre] estinfécond, le fonctionnarisme enleve
aux dépens de I’Etat. A coté de fa] Vindividu la dignité en meme temps
classe des «ronds de cuir», il doit}due Vindépendance. Répandons des
se créer une école nouvelle de parti-|idées nouvelles.
cularistes, pouvant vivre sans le se-} Faisons de nos fils des ouvriers
cours des Grands Pouvoirs de !’Etat.|conscients et laborieux qui. de leurs
Le mot du Président Cleveland est (rndes mains ‘sanctifiées par le Travail,
exact: «Ce sont les citoyens qui doi-jrendront Ja cité’ méilleure et la fa-
vent nourrir et soutenir |’Etat, et non| mille plus prospére.
l’Etat nourrir et soutenir les citoyens. De
t notez qae ce mot était /anc un .†ye : . _
motvent on les Etats-Unis n’étaient pas | ,, Frisre an raeiser administra:
la fiévre du fonctionnaris- : gu
gegnés par dans le service. du«MATIN»
: me, mais ot seulement des industries: ~y. .. ns :
ze années de sa vie. Et} non encore tout a fait organisées de-}71@ qu'il y soit de suite remeé-
sej
I'Ecole des Roches ne cesse de| mandaient des tarifs protecteurs. 16. , ;
bservations recueillies]_ Dans un autre ordre d’idées, nous L’administration du « Matin »
°
, les. profeasionnels de la science] soutenons que certaines professions annonce aux abonnés de la Ca-
f° la. meilieure ct la plus prati-| nobles sent encombrées et que déci-;pitale qu’ils ne doivent rien ver-
Yh . dément nous avons trop d’avocats etjser, abonnements ou autres,
A aectemp inépuisable d’études|de médecins. Remontant ‘aux causes, que sur REGUS IMPRIMES et
+ mbien le talent d’un disciple
p Cost une des formes de I’éducatiou
perucielle et de l’instruction «vieux
we. Ces gens-la sacrifieront tout a
aot qui leur paralt spirituel ou
~~ simplement drole.
‘€or arguments les plus solides pré-
~s partant de mafttres que la
be d’adversaires n’a pu trouver
fente, Ou Opposera l’absurde, la
; dbiague des ratés accoutu-
& la vie facile de commanau-
Parasites du budget de |’Etat
Voudraient enfler davantage
wee ennée.. -
melire Demolins avant d’avoir
ae grandes questions so-
qui devafent lui donner une
si importante dans les univer-
‘toujours s’étudient tes nou-
@ instruction, y con-
qui font précipiter nos jeunes gens'signés de M. lr Adminiatrateur.
ee ee ee ee em we e
EEF
toutes les parties intéressées. D'abord pour
la nation dont les nationaux sont devenus
créanciers d’un Gouvernement étranger par-
ce que ce serait un avertissement pour une
classe de personnes trop disposées 4 spécu-
ler sur les besoins d'un Gouvernement fai-
ble et embarrassé et qui comptent sur le
lear pour du succés de leurs opérations ;
cela servirait a décourager leurs transactions.
ll permettrait au Gouvernement de conti-
nuer a entretenir des relations normales
avec l’Etat étranger, lui cpargnerait d’en-
courir sa mauvaise volonté et peut-ctre de
perdre son commerce. Cette attitude l’af-
franchirait aussi du risque de complications
avec les Puissances neutres.
ene
Secondement la reconnaissance de ce
principe serait un réel soulagement pour
les neutres, car les biocus, en arrctant tout
trafic, sont une s¢rieuse menace pour
leur commerce étranger.
Troisi¢mement les Etatsdébiteurs v trou-
veraient un avantaye, car il les préviendrait
que dé¢sormais les préteurs d’argent ne
yourront mettre en ligne de compte pour
baser leurs opérations que la bonne foi du
Gouvernement, le crédit national, Ja justig |
ce des tribunaux locaux et I’économie ap-
portée dans lT'administration des affaires
publigues.Celd délivreraitces Etats des im-
ortunites des aventuriers spéculateurs qui
es tentent par l’otlre de pros emprunts
souvent préeludes d’extravagance nationale
et dla fin menacent de saisir ce qui leur
appartient et de violer leur souveraineteé.
Lacertitude que toutes les réclamations |
ecuniaires litigieuses seraient soumises 4
Pappréciation d'un tribunal impartial se-
raient propres a tairecomprendre aux grands
financiers, aux grands entrepreneurs que
ces réclamations seraient promptement ré=
glées, sans trouble grave p.ur l’adminis-
tration des affaires publiques du pays, et
sans étre personnellement obligés d’assu-
mer la tiche d’obtenir de leur propre Gou-
vernement qu'il se charge de faire rentrer
leurs créances par la force des armes. En
pareil cas des financiers et des établisse-
ments de credit A I’étranger offrant toutes
garanties, scraient pius disposés 4 négocier
les emprants et feraient des conditions fa-
ciles et raisonnables.
La Cour permanente d’Arbitragea La Haye
aurait naturellement la preférence pour le
réglement de pareilles questions
Un des cotés signiticatits de cette Conté-
rence c'est que, pour la premiere fois dans
Vhistoire, les nations créanciéres et débi-
trices du monde sv tiennent amicalement
réunies en conseil ;l’occasion semble donc,
oa ne peut plus propice pour qu’un sérieux
effort soit fait en vue de se mettre d’accord
sur quelquesreégles concernant le traitement
des dettes contractuelies, régles qui, ayant
recu "approbation de cette assemblée, pour-
raient aboutir, eutre les nations ici repré-
sentées a un traité général sur la matiére
pour les vrais int‘réts de la paix du monde.
PANTS DIVERS
Le Petit-Haitien
Le dernier numéro de cette importante
revue littéraire vient de paraitre avec des
articles des plus intéressants.
Signalons une chronique du directeur
Nathan Hector, —des pages émues de Probus
Blot consacrées 4 Justin Godfroy dont le
talent d’une originalité si profonde est ana-
lyse avec délicatesse et attendrissement,—
es vers d’Ernest Douyon, M. Raude, Ed
rd Fanfant et une étude magistrale de
és Maaigat sur la citadelle Henry.
Nos sincéres compliments a l’exceilente
rédaction du Petit Haitien.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Linpi 12 Aout
Barométre 4 midi 763,0
minimum 22,9
Tompérature|masinum 30,8
Moyenne diurne de la température 27,1
Le ciel a été trés-nuageux le matin et
couvert le soir. Les fauxcirrus viennent de
l'Est, les strato-cumulus du sud. Le baro-
metre est remonté vers midi. Un peu de
pluie dans l’aprés-midi. Eclairs et tonnerre.
J. SCHERER.
Emprunt d@’Haiti 1896
Les journaux francais publient Tinforma-
tion suivante :
Aprés le paiement du coupon au 30 juin,
il restait une provision de... Fr. 565.000
La Banque Nationale d’Haiti
a encaissé depuis. ........ .. §5-000
Soit ensemble... ....... Fr.620.000
Arrivage
Ce matin est revenu le sls Québec de la
C. G. T. avec les passagers suivants :
‘Petit-Godve : Félix Chériez, Mile Ché-
riez, Vesperini, Allegrini, L’abbé Lebreton.
Gonaives : Soeur Germaine, Francisco,
Gerlach, Mlle Cabéche, M. Lacroix, Laror-
tue, Roy, R. Cabéche, Trasybule, Vve La-
batte, Emm. Jn Baptiste, Gal Pierre Céles-
tin, Rose Hyppolite, Fernand Smith, Mme
E. Fernand, Mlic Eva Latortue, 8 sceurs
de St Joseph de Cliny, Mle Clara Chéry.
St-Mare : Alfred Dupiton, Oliette Ville-
jouint.
Distribution de Prix
C’est demain matin qu’aura lieu la dis-
tribution des Prix au Pensionnat national
de demoiselles.
De superbes volumes regus derniérement
par le gouvernement seront offerts aux élé-
ves. Latéte sera trés brillante, organisée par
Vinfatigable directrice Mme V. Sampeur,
aidée de ses dévouds professeurs.
Chambre des Députés
Les députés ont chomeé hier.
Bien qu'il y edt majorité, on s’est séparé
sans avoir abordé aucun point de l’ordre
du jour.
LE GENTLEMAN
Nous chercherons aujourd’hui a bien
comprendre et 4 bien déterminer le sens
essentiel de ce mot « a gentleman » si em-
loyé en Angleterre et dans les pays de
angue et de race anglaises.
ous nous demanderons les raisons pour
lesquelles on se pose, dés qu’on voit un
inconnu en pays anglais, cette question
trés importante poar la société : Est-il un
gentleman »?, ainsi que pour une dame on
vous demandera, est-ce une « lady ? »
Il ya eu un moten France dont le sens
tout en approchant légérement de celui de
gentleman en différe pourtant d’une facon
presque absolue, nous voulons parler de
« gentilbomme ». « Gentilhomme » est res-
té ou pluté: a conserve chez le latin l’ac-
ception utopiste que lui avaient donnée
ces nobles de France qui considéraient le
négoce comme indigne d'un vrai gentil-
homme. Ce qui a été cause, entre paren-
theses, que l’undes plus célébres auteurs
anglais, parlant des restes actuels de la no-
blesse frangaise ait pa dire avec certaine vé-
rité: © cette asistocratie sabmergée qui se
« maintient avec peine a la surface de la
« société francaise dont elle n’est que I’¢-
«came quoiqu’elle affiche la prétention
« d’en étre la créme. »
Le mot, pour étre cruel et un peu trop
absolu, comme le veut le caractére anglais
n’est pas moins vrai au fond cependant.
Nous constatons heureusement tout le
contraire en Angleterre. Ce peuple posi-
tif par excellence n’a point voulu que ceux
ui étaient dignes de le commander autre-
is ne le fussent plus aujourd’hui. Et 1’é-
ducation des classes nobles anglaises a
transformé ses mceurs et ses habitudes. Elle
a appris 4 ses enfants 4 se faire aux exi-
ences du temps et du_ peuple anglais: Er
a noblesse anglaise, ¢’est-a-dire les squi-
res, les barons, les anciens chefs féodaux
ne sont pas devenus comme sous Louis
XVI de simples privildgiés, « des parasites
d’ornements 4 la fin nuisibles, inutiles,
odieux au peuple, incapables désormais
d’étre dans |'Etat un ressort efficace. »
Pendant ce temps, les gentilhommes an-
glais ouvraient leurs rangs aux talents, ils
sont restés en communication avec le peu-
ple, ils ont admis parmi eux I’élite de la
roture et de la bourgeoisie, et cela leur
a permis de rester a la téte de l’Etat et
de la commune.
Enfin, ils ont su s’accommader \ leur
siécle et A leur rdle ; ce nouveau dle n’a
as été si facile 4 prendre ; il leur a fallu
utter contre eux, contre un orgueil sécu-
laire fait de supériorité et de puissance. Ils
ont du s’instruire pour pouvoir lutter avec
les leaders du peuple, et cette force de vo-
lonté, cet esprit d’assimilation qui ne se
rencontre 4 ce degré que chez eux leur a
permis de rester ce qu’ils ont toujours éte:
es citoyens les plus éclairés, les plus uti-
les, les plus riches et
de la patrie anglaise.
s
so
Cela étant dit, la différence entre les
deux termes : gentilbomme et gentleman étant
bien établie, il va nous étre moins diffi-
cile de concréter le sens de « gentleman ».
« En France nous n’avons pas le mot,
« écrivait Taine en 1862, parce que nous
« n’avons pas la chose, et ces trois sylla-
bes, dans leur sens d’Outre-Manche, résu-
ment l'histoire de la société anglaise.»
D'abord, les traits distinctifs d’un gen-
tleman sont les mémes qui distinguent les
membres de la classe supérieure en Angle-
terre.
Pour la foule un gentleman, c'est celui
ul a une fortune indépendante, un train
€ maison, une certaine tenue extéricure,
des chevaux pour sa femme et ses enfants.
(car lesfilles et les femmes montent beau-
coup plus 4 cheval en Angleterre gu’en
France et ailleurs) de Pinstruction, l’u-
sage du monde, et principalement du
Cazur. Avoir du coeur, voila la plus impor-
tante de qualités que doit posséder un
gentleman.
Un gentleman doit pouvoir donner la
plus grande partie de son argent et de son
temps aux pauvres et aux malheureux et
pour le bien commun. Ils seront magistrats
Municipaux, justices of the peace, président
de comités et d’associations utiles. Voici
un exemple tiré des Collected papers de M.
Grote :« Un propriétaire est riche de 30 mil-
lions de francs; i achétejune action de 10 mil-
lions dans une entreprise qui a pour but
d’amener |’eau potable 4 Londres, et il n’y
a que quarante actions. Pour se délasser
da parlement et des affaires il, a bati une
lise que nous visitons, trés jolie, d’un
gothique trés soigné, avec des vitraux
peints, des boiseries, une chaire sculptée,
ref un petit bijou, encadrée dans des lau-
riers toujours verts ; il l’a dotée et fait une
rente au chapelain. Tout a céré, il vient
e ttablir une école gratuite, entre autres
oses, on y enseigne le chant, il y a mis
les plus indépendants
un piano, on y donne de petits ¢
il samuse lui-méme & faire chanter i
fants. Comme il croit A la bonne iaftl
de la musique, il envoie souvent
tre, 4 droite et 4 gauche, dans le
pour propager l’instruction, »
Ce n'est Ja qu’un petit exemple des dl
des qualités de coeur des gentlemen and
y ena d'autres plus magni
dans leur bienfaisance. “gnifiques
®
as
Nous voyons bien que nous ne
pas ici en pays latin ot les douces
orment la plus grande partie des
ments donnéds 4 la pautreté, a.
Vous pouvez étre sir qu’un angled
ou non qui a 60.000 A 80.000 livres
rente en dépensera 20.000 en te
dons, souscriptions et entretiens de
ments publics ou privés. 7
Je vous demande un peu, chez quel ng
ple excepté chez leurs fils émancipés &
ibre Amérique, rencontre-t-on tas
charité chez les riches. N’y a-til
France et dans les autres pays de race
ne des familles puissantes qui ig
souvent l’existence des pauvres?
[ls sont. ces gentlemen, rempt
gards et d’attentions pour leurs amis
nés, surtout quand ces amis sont des
mes de meérite. ;
On connait l'histoire du grand &
miste anglais, M. Cobden, qui s’étant
ne, ses amis ouvrirent une souscrigth
publique qui lui apporta 70.000 livres
j1l se ruina pourtant une seconde fois et
i gut de ses amis 40.0Co livres st., mx
| d'une seconde liste de souscription. |
On cite beaucoup de ducs et pairs @
envolent 50.000 livres st. 4 la case
leur parti pour les dépenses électoralegs
Pour I’anglais un vrai gentleman ew’
core celui qui est digne de commandgh
tégre, capable de s’exposer pour sat
der les intéréts de la communauté, ha
de conscience en qui les instincts géal
ont été confirmés par la réflexion a Tq
perience, qui agit bien par natare @
principe. :
ll a l’empire de soi, un sang -froid
lu et permanent, l’espérance dans Isa
site, il est persévérant. 4
Nous autres haitiens, il nous!
beaucoup pour étre des gentlemen @
peu prés. Nous n’avons pas la pers
ce, nos classes supérieures manquest!
vent de coeur. Elles ne s'exposest{
clles nese sacrifient point pour ceux
guident et qu’il faut faire évoluetao. - J
Les gentlemen habitent plutét SA
pagne que la ville. Les « conty
ont remplacé en Angleterre les chat
anciens seigneurs féodaux.
Dans un _ prochain article, noes B
du confortable de ces gentleman.
x otel Bellevigg
DEJEUNER DU 13 AOUT °
Mini A 2 HEURES
Prix: G. 2.60
Melon d’Espagne glact
Radis }
Fricassée de Morue & la colale
Rognons grillés Maitre areal
Filet Mignon aux pommel,
Macaroni 4 l’Italiense —
Haricots roages en 9000?
Riz blanc aa
Gatzau de riz
Café
4/2 Vin
neem
Ss ’ La police a prisdes mesures en} Le café de Rose Pinrix. derriére LA
7 eS dil I \ conséquence. le bureau hydraulique est dirigé au- . °
' Le Vénésuela paic a la Belgique |Jourd’hui par sa sceur, Madame Tou- Meilleure Farine
a —__ un million de dollars. TOUTE PINPIN. x d Mon de
ey CARACAS.— I. "ond. adameTINeETTE JEAN-NoOEL annonce u
ScHES RECUES CE MATIN zuclien a nOtilid ee moment Véne- a sa bonne clientéle, que son restau-
> —— Belge, qu’en veriu de la sentence du| ant est transféré dans le méme éta-| Celle qui donne le meilleur pain.
urdre rétanli— Le bombarde- | tribunal d’arbitrage, il paiera les _ré-|blissement. Le service commencera le| Qui produit le plus de pain.
Wi ment de Casablanca dure clamations de ce dernier. 15 Aout. ; Qui donne le pain le plus blanc ¢€
Eee ie Ms Mazagran dé Ces réclamations se montent dun|, Tovjours bonne table ct régolarité | ie plus léger, |
BD Vie ite par les na- million de dollars. | dans le service. Cest la Pillsbury’s Best de 1:
i vires francais. Des tribus africaines attaquent et Port-au-Prince, 42 Aout 1907. Pillsbury Washburn Flour Mils Co,-
(_» Les télégrammes de Tan-| — rasent uue ville. Tovuroute PINPIN, Minneapolis Minn.
igus agjourd hui, annoncent que| y,ycen.— Les tribus de Aitnyusa Tinetre JEAN-NOEL. Ern. CASTERA. Représentant.
gainn est plus critique dans les| 4 Aijemai ont attaqué la villo do Ca-
ge ia cite que dans celles de/ io yuby en face des iles Canaries. Jo, soussigné donne avis au public ae
aot Les assaillants ont ras4 compléte- el au commerce qu’a partir d’avjour- VIN DE BORDEAUX
Marque Lapouyade & Co
"— Les derniére nouvelles ment la ville Un
. : — grand nombre} 4... . .
blanca disent que l’ordre a! @hommes de la garnison ont péri ou Bene ene Signe pla see “omer
bli. furent faits prisonniers.— Le Gouver- paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
at
VIN DE MARSEILLE
Marque Artaud Fréres
moaverneur militaire a demandé . , ea eri *
neur de la ville s’est réfugié dans J'i vrai nom, comme L’atteste mon acte
mmission de se réfagier 4 borl
"des navires de gierre moullés le Fuerte Wentura ( Canaries ). de naissance,
Hleport. Cette permission lui a Une gréve. Port-au-Prince, le 12 Aout 1907.
. Les nouvelles disent que Cuicaco.— Les employés de la Louts Josepn EUGENE.
bardement de Casablanca du- | Western Union de Overtand, division
ais deux jours, Les Kabyles/ de Chicago, se sont mis en greve.
B-hors dc la portée des canonsj Ils donnent comme motif de leur dé- Service Atlas OLA
vires de guerre. cision le fait que la compagnie a em- . DE
pspars.— Une dépéche spéciale | ployé d’autres télégraphistes pour rem- Le vapeur ¢ALLEGHANY » ayant quillé ingston
annonce que fa plus grande | placer ceux qui avaient été déja ren- New-York le 7 courant pour le Cap MACNISH'S «IRONBREW »
de Mazagran a été détruite par; voyés lors de la greve de Los-An-
. Port-de-Paix et notre port, est atten-
dement des navires de guer- | geles.
du icijeudi 15 courant. I! partira proba- A Vendre
pais. ———————oo a |blement dans la soirée pour St-Marc,
pgernison marocaine est désar- Le soussigné déclare au public et|Cayes, Jacmel et Santa-Marta. Chez CATINAT FOUCHARD
a combarder les Cavaliers au commerce gue les contre bons de * 85, 89, Rue du Centre
La malle pourles Etats-Unis et l’Eu-
rope, par le vapeur «VALDIVIA » sera
fermée & la Postejeudi 15 courant,
a6 heures du soir.
Port-au-Prince, 9 Aout1907.
F. HERRMANN &C?, agents.
Lait condensé Nestlé
Frals
A LA PHARMACIE SEJOURNE
~ PLACE VALLIERE
a arabes. Vexercice 1903-1904, aux puméros 47,
8.— dépéche de Casablan- | 46.40et 52 émis en faveur de l’Archevé-
av re que la parnison Gasablan- chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
cette ville a .6t6 désarmée.— | considérés nuls, duplicata devant en
ymes et les munitions sont dé- étre délivreé.
a Fonsulat francais. confié Port-au-Prince, le 43 Aout 1907
betionde la ville aux troupes | J. M.JAN,
Sroeeene each ay.» et«Gali.| Seerélaire Général de V Archevéché.
* continuent a bombarder les
sarabes qui apparaissent dans .
tons de Casablanca, Hamburg American
urespagnolau Maroc. Line
-- Le croiseur’ espagnol
ée ia Plata », qui doit remplacer
Mancia » partira demain pour
62, Rue des Fronts-Forts
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Le Roide la Chaussure, dont les
travaux appréciés sont simplement
des merveilles.
0c. Le steamer « BOLIVIA» venant Langue Anglaise
demandes du gouvernement |de Hambourg, Grimsby, Havre, St- —_—
d poance 8. t F Thomas, Sanchez, Samana, Paerto-Pla- Monsieur J. J. DESCE.
~ ouvernemen ran-| ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai- . . , oe as .
p formulé les demandes sui- ves seraici Mercredi matin, le 14 courant,| Le professeur d Anglais st pien con
rs Il partira probablement dansla soirée nu f “os Coven wos Penie et town ence
les autorités marocaines de pour Jérémie et Kingston. ‘ ui voudront bénéficicr de ses excellen-
x soient mises 4 la dispo-| ]j sera de retour de Kingston, (via o lecons, qu'il se trouve au Ne 97
ie mandant des troupes Jérémie et Petit-Goave ) le 26 courant.| Pir†Revolution dite de Enter
rement, ot l’on peut se renseigner sur
tout ce qui concerne sa profession : le-
¢ons d’anglais, de francais et d’espa-
gnol.
Par un procédé des plus pratiques,
le professeur met ses él ves, en peu de
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Avis Important
Ia Commission instituée par la loi
sur Expropriation pour cause d’utili-
té publique a l’honneur d’informer les
intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des _Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.
En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités & se pré-
senter, devant la Commission, pour
? tes vies des résidents francais o's
dens d'autres villes de l’Em-
t garanties ; Le S/S e HERMERSBERG » ve-
mele Gouvernement Marocain | nant de Cuba, Jérémie et Petit-Goave,
me le plus bref délai possible, | est attendu ici mercredi, 14 courant.
exc pour l’assassinat du doc-/ Il partira probablemznt le méme jour
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Re @Algésiras asoient mises | et \'Earope. ee ee eee | | Port-an-Prince, 5:Aott 1907.
E Unsuicide "s Francisco DESUSE Le Président de la Commission,
ee. BM. Wallace, Le S/S «PRSIDENT » venant Fabricant de chaussures C. SAMBOUR.
meretaire - | de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
ae poar le apcats de fou: co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
aves Prat, s'est suicidé aujour- | mingo, Azaa, Jacmel, les Cayes e
evi Minors etre love You Tis
qu'il a pris cette décision a| Il ra
{, Azaa, Santo-Do-
Smet do #08: Piro Ot tag, "aan, Pedro de. Hacoris, Sat
De. hlessée pas leur pro- | Juan de Porto-Rico et St-Thomas.
ae. Dre acarchistes ont Port-au-Prince, 8 Aoat 1907.
( Jacques Dunocuga.
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a rétapli— Le | bom barde- tbunal d’arbitrage, il paiera les ré-
wenent de Cia ions i
. mations dece dernier.
Ces réclamations se montent a un
million de dollars.
Des tribus africaines attaquent et
rasent uue ville.
os jours.
= * ville de Mazagraen dé-
-° truite par les na-
Ft § vires francais.
. Les télégrammes de Tan-
‘agjourd’hui, annoncent que| 7, nc¢en.— Les tribus de Aitnyusa
fiipa est plas critique dane de et Atjemal ont attaqué la villu do Ga-
pila cote’ que dans celles de/hojJaby en face des iles Canaries.
Les assaillants ont ras’ compléte-
ment la ville-— Un grand nombre
i d’hommes de la garnison ont péri ou
peeenil. epeg ce, urent faits prisonniers.— Le Gouver-
Beouverneur militaire a demande neur de ta ville s’est réfugié dans I'i-
puis on de 4 e c guerre. m oulléa le Fuerte Wentura ( Canaries ).
des nav! Une gréve.
mle . Cette permission lui a
I port Cuicaco.— Les employés de la
. Les nouvelles disent que
bardement de Casablanca du-/| Western Union de Overland, division
deux jours, Les Kabyles;|de Chicago, se sont mis en greve.
de la portée des canons; Ils donnent comme motif de leur dé-
ps de guerre. cision le fait que la compagnie a em-
s.— Une dépéche spéciale | ployé d’autres télégraphistes pour rem-
beget annonce que la plus grande placer ceux qui avaient été déja ren-
de Mazagran a été détruite par; voyés lors de la gréve de Los-An-
emberdement des navires de guer- | geles.
pacais. : ————
“= Les derniére nouvelles
Mablanca disent que l’ordre a
SS a
Le soussigné déclare au public et
au commerce que les contre bons de
V’exercice 1903-1904, aux numéros 47,
46 45et 52 émis en faveurdel’Archevé-
chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
considérés nuls, duplicata devant en
étre délivré.
on marocaine est désar-
~ Les croiseurs continuent
’@ bombarder les cavaliers
es arabes.
pus.— Une dépéche de Casablan-
jeonce que la garnison marocai-
e cette ville a .6t6 ddésarmée.—
mes et les munitions sont dé-
yaa Consulat francais.
fantorités marocaines ont confié
ie on de la ville aux troupes
espagnoles.
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~ continuent & bombarder les
mers arabes qui apparaissent dans
mvirons de Casablanca.
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D). — Le croiseur’ espagnol
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B demandes du ouvernement
o francais.
Ra.~ Le Gouvernement Fran-
formals les demandes sui-
. J. M.JAN,
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Le steamer « BOLIVIA?» venant
de Hambourg, Grimsby, Havre, St-
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves sera ict Mercredi matin, le 14 courant.
It partira probablement dansla soirée
pour Jérémie et Kingston.
Il sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.
Wee les autorités marocaines de
ea soient mises 4 la dispo-
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*
tes vies des résidents francais se
dans d’autres villes de |’Em-
pat garanties ; Le S/S e HERMERSBERG » ve-
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mm le plus bref délai possible,
mo pour l’assassinat du doc-/ Il partira probablemznt le méme jour
San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeuds 15 courant.
Il rale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.
Port-aa-Prince, 8 Aodt 1907.
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15 Aout.
Toujours bonne table et
dans le service.
Port-au-Prince, 12 Aout 1907.
Toutoute PINPIN,
Tinetre JEAN-NOEL.
ee
Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
d’hui, je ne signe plus Louis Joseph
Eugéne Clavier, mais avecle méme
paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
vrai nom, comme l’atteste mon acte
de naissance,
Port-au-Prince, le 12 Aott 1907.
Louis Josepi EUGENE,
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Port-au-Prince, 9 Aout1907.
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SS oe PS
‘Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
PRECISONS Conférence dela Paix
Si notre campagne a trouve l’esprit
paltion en parfait état de réceptivité au
tuelles.
Nous extrayons du compte-rendu de la séan-
int de vue de l’importance indiscu-
cé du 16 juillet dernier tenue sous la présidence
bbe et de la nécessité immédiate
questions que nous avons soule-
eMC. Leon Bourgeois les importants passages
Survants :
il n’est pas vrai de dire qu’elle
( Voir les Nos des 10 et 12 Aout 1907.) .
convaincu y trouvera des aliments: vers cescarrieres dites libérales, nous
asa curiosité insalisfaite ! -@Vuns Constaté sans peine que léda-
Gependant un lecteur du Malia quitcation en usage actuelinent Gans les
naura pas pris la peine de compren- families et les colleves était defectueu-
dre, se demandera ce qu’il adviendraj sa. Or c’est la meme éducation dénon-
de notre journal quand nous aurone {ee eu France par des voix autorisées
epuisé nos données sur notre pa cest du méme mal quoi so plaint.
!
gne_ sociale, ne pensant pas «ivune Si nous essayions un peu des prin-
existence humaine suffirait & peitie &:cipes anglo-saxons.
faire connaitre 4 une société sande | Laissons de coté les poetes, les
. . : * vicar bcs oo : “Mi . = oe
Be Mine pavesee mbeuiniee. cca ptuysiques littéraires (aux longs che-
{ re e, Lex et aux yeux effarés, ies ratés
ecuce vee ne suffirait pas a re- pieurant leur impuissance, les artis-
p 0 Vea lus lee sO aes srepa] {3 lnutiles et maladroits, tous ces
valent» 1 i. qui jan asd poi capables d’effort, se lamentant sans
" en ree eo rer en nous C pi Opa- cesse sur ‘leur ceuvre incomprise et
ga ane tl on a. byochan trés-serieu- maudissant jes génétations — qu’ils
de contre les plus Mobles professions agedent de leurs grimaces et de leurs
. s ‘OlesSiONS | laideurs !..
ibérales . sn ereunr . ; .
wastes et contre aes plus généic D&daignons les parasites qui vou-
, dratcnt que P Etat réglementetous leurs
Précisons. insticts et sont préts a prendre part
. ‘ 6 ry * . VP yt 1 - .
Nous soutenons que le fonctionno-[* Uieigue violenie man estan von
combattre parce qu’il anéantit chez] P#s Assure bon sovper, bon ite et le
g#é bien comprise par tous les
apes.
ala sexplique. Le tempérament
Mien, n’a aucune tendance a aller au
des choses. Les grands _pro-
aes le laissentindifférent s’ils sont
mpoeés avec une clarté qui, parce-
ge scientifique, leur parait obscure.
m4 Moindre tension est un travail qui
cabrer les volontés énervées. Te!
Croit tres malin s’il a jugé et con-
mné d’un mot les méthodes les pius
onelles. Ne lui demandez pas da-
Watage s’il est arrivé A mettre de son
f quelque rieurs 4 courte vue.
“Que faut-il, en effet, pour discrédi-
mw les meilleures intentions? Cela
On voit que l’opinion publique moderne
est résolument opposéc au recouvrement
des dettes contractuelles par la force. L’A-
merican Journal of international Law, dans
son premier fascicule trimestriel de cette
année, dit : « La tendance parmi les publi-
cistes incline certainement 3 admettre le
principe de non-intervention comme étant
la régle correcte, normale et constante dy
droit international et de la pratique. »
Au nombre des jurisconsultes modernes
les plus verses dans les questions de droit
international gui nient le droit d’interven-
an
Peepense de bien d’efforts et on a l’air|Vindividu le sens de l’énergie, du tra- reste. os tions ou admettent ie Principe de non-in-
voir compri: i uoi}vail, de Ja votonté. Tl abrutit, ear te . crvention avec pees Gus peut
it pris parfaitement de qu ) ’ citer les suivants : DE Martess, Bowrits,
fonctionarisme n’‘attend rien de I'cf-
fort personnel, s’en remettant abso-
mit.
HerrTer, Wootsry, Witson rr Tucker,
Wacker, Frorcker, Liszr, Despacnet, Ru-
VIER, Nys, MERIGNAC et autres.
Il n’est pas nécessaire de rappeler la com
sidération et l’étude approfon tie de ce su-
jet par la République argentine et la dis-
cussion compléte de cette question et de
diverses autres s’y rattachant, contenug
dans les ouvrages de l’ancien Secrécaise
d’Etat de ce Pays, actuellement un de nos
collégues hautemenc estimé de cetté Con-
férence, . : Lo
s vues de le giajorité semblents etre
4 la non-interwernion est fz ends
u droit international mais que l’interven-
tion est permise on légalement ou morale-
ment dans quelques cas extrémes et excep-
tionnels.
Les expéditions entreprises en vue de
recouvrer des dettes ont rarement été hen-
reuses. C’est assumer une ve
bilité 4 notte époque, que de rel
le domaine de Ia force les réclamations d’as-
gent contestées, au lieu de les placer
sous le rcgime de la loi, et de substituer
ainsi Ja science de la destruction aux arts
féconds de la Paix.
Le principe de non-intervention par Is
force serait un bienfsit inestimable _poug
L’uvenirest aux forts. Daps ce grand
he . ve jj; MouvVemval quad sorganise partout en
pelea sicns. pour le Secourity 1 taveur du progis, ¢ il faut marcher
~ On objecte qu'il faut quand meme [01 coarir: celui qui s’arréte est per-
des fonctionnaires. C’est parfait. Ht fau-;°": †.
dra toujours des citoyens pour con. __ Les nations aspirent 4 plus de bien-
duire les affaires publiques. Mais tout/e're et daisance. Le sentimentalisme
le monde ne doit pas penser 4 vivre] estinfécond, le fonctionnarisme enleve
aux dépens de I’Etat. A coté de fa] Vindividu la dignité en meme temps
classe des «ronds de cuir», il doit}due Vindépendance. Répandons des
se créer une école nouvelle de parti-|idées nouvelles.
cularistes, pouvant vivre sans le se-} Faisons de nos fils des ouvriers
cours des Grands Pouvoirs de !’Etat.|conscients et laborieux qui. de leurs
Le mot du Président Cleveland est (rndes mains ‘sanctifiées par le Travail,
exact: «Ce sont les citoyens qui doi-jrendront Ja cité’ méilleure et la fa-
vent nourrir et soutenir |’Etat, et non| mille plus prospére.
l’Etat nourrir et soutenir les citoyens. De
t notez qae ce mot était /anc un .†ye : . _
motvent on les Etats-Unis n’étaient pas | ,, Frisre an raeiser administra:
la fiévre du fonctionnaris- : gu
gegnés par dans le service. du«MATIN»
: me, mais ot seulement des industries: ~y. .. ns :
ze années de sa vie. Et} non encore tout a fait organisées de-}71@ qu'il y soit de suite remeé-
sej
I'Ecole des Roches ne cesse de| mandaient des tarifs protecteurs. 16. , ;
bservations recueillies]_ Dans un autre ordre d’idées, nous L’administration du « Matin »
°
, les. profeasionnels de la science] soutenons que certaines professions annonce aux abonnés de la Ca-
f° la. meilieure ct la plus prati-| nobles sent encombrées et que déci-;pitale qu’ils ne doivent rien ver-
Yh . dément nous avons trop d’avocats etjser, abonnements ou autres,
A aectemp inépuisable d’études|de médecins. Remontant ‘aux causes, que sur REGUS IMPRIMES et
+ mbien le talent d’un disciple
p Cost une des formes de I’éducatiou
perucielle et de l’instruction «vieux
we. Ces gens-la sacrifieront tout a
aot qui leur paralt spirituel ou
~~ simplement drole.
‘€or arguments les plus solides pré-
~s partant de mafttres que la
be d’adversaires n’a pu trouver
fente, Ou Opposera l’absurde, la
; dbiague des ratés accoutu-
& la vie facile de commanau-
Parasites du budget de |’Etat
Voudraient enfler davantage
wee ennée.. -
melire Demolins avant d’avoir
ae grandes questions so-
qui devafent lui donner une
si importante dans les univer-
‘toujours s’étudient tes nou-
@ instruction, y con-
qui font précipiter nos jeunes gens'signés de M. lr Adminiatrateur.
ee ee ee ee em we e
EEF
toutes les parties intéressées. D'abord pour
la nation dont les nationaux sont devenus
créanciers d’un Gouvernement étranger par-
ce que ce serait un avertissement pour une
classe de personnes trop disposées 4 spécu-
ler sur les besoins d'un Gouvernement fai-
ble et embarrassé et qui comptent sur le
lear pour du succés de leurs opérations ;
cela servirait a décourager leurs transactions.
ll permettrait au Gouvernement de conti-
nuer a entretenir des relations normales
avec l’Etat étranger, lui cpargnerait d’en-
courir sa mauvaise volonté et peut-ctre de
perdre son commerce. Cette attitude l’af-
franchirait aussi du risque de complications
avec les Puissances neutres.
ene
Secondement la reconnaissance de ce
principe serait un réel soulagement pour
les neutres, car les biocus, en arrctant tout
trafic, sont une s¢rieuse menace pour
leur commerce étranger.
Troisi¢mement les Etatsdébiteurs v trou-
veraient un avantaye, car il les préviendrait
que dé¢sormais les préteurs d’argent ne
yourront mettre en ligne de compte pour
baser leurs opérations que la bonne foi du
Gouvernement, le crédit national, Ja justig |
ce des tribunaux locaux et I’économie ap-
portée dans lT'administration des affaires
publigues.Celd délivreraitces Etats des im-
ortunites des aventuriers spéculateurs qui
es tentent par l’otlre de pros emprunts
souvent préeludes d’extravagance nationale
et dla fin menacent de saisir ce qui leur
appartient et de violer leur souveraineteé.
Lacertitude que toutes les réclamations |
ecuniaires litigieuses seraient soumises 4
Pappréciation d'un tribunal impartial se-
raient propres a tairecomprendre aux grands
financiers, aux grands entrepreneurs que
ces réclamations seraient promptement ré=
glées, sans trouble grave p.ur l’adminis-
tration des affaires publiques du pays, et
sans étre personnellement obligés d’assu-
mer la tiche d’obtenir de leur propre Gou-
vernement qu'il se charge de faire rentrer
leurs créances par la force des armes. En
pareil cas des financiers et des établisse-
ments de credit A I’étranger offrant toutes
garanties, scraient pius disposés 4 négocier
les emprants et feraient des conditions fa-
ciles et raisonnables.
La Cour permanente d’Arbitragea La Haye
aurait naturellement la preférence pour le
réglement de pareilles questions
Un des cotés signiticatits de cette Conté-
rence c'est que, pour la premiere fois dans
Vhistoire, les nations créanciéres et débi-
trices du monde sv tiennent amicalement
réunies en conseil ;l’occasion semble donc,
oa ne peut plus propice pour qu’un sérieux
effort soit fait en vue de se mettre d’accord
sur quelquesreégles concernant le traitement
des dettes contractuelies, régles qui, ayant
recu "approbation de cette assemblée, pour-
raient aboutir, eutre les nations ici repré-
sentées a un traité général sur la matiére
pour les vrais int‘réts de la paix du monde.
PANTS DIVERS
Le Petit-Haitien
Le dernier numéro de cette importante
revue littéraire vient de paraitre avec des
articles des plus intéressants.
Signalons une chronique du directeur
Nathan Hector, —des pages émues de Probus
Blot consacrées 4 Justin Godfroy dont le
talent d’une originalité si profonde est ana-
lyse avec délicatesse et attendrissement,—
es vers d’Ernest Douyon, M. Raude, Ed
rd Fanfant et une étude magistrale de
és Maaigat sur la citadelle Henry.
Nos sincéres compliments a l’exceilente
rédaction du Petit Haitien.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Linpi 12 Aout
Barométre 4 midi 763,0
minimum 22,9
Tompérature|masinum 30,8
Moyenne diurne de la température 27,1
Le ciel a été trés-nuageux le matin et
couvert le soir. Les fauxcirrus viennent de
l'Est, les strato-cumulus du sud. Le baro-
metre est remonté vers midi. Un peu de
pluie dans l’aprés-midi. Eclairs et tonnerre.
J. SCHERER.
Emprunt d@’Haiti 1896
Les journaux francais publient Tinforma-
tion suivante :
Aprés le paiement du coupon au 30 juin,
il restait une provision de... Fr. 565.000
La Banque Nationale d’Haiti
a encaissé depuis. ........ .. §5-000
Soit ensemble... ....... Fr.620.000
Arrivage
Ce matin est revenu le sls Québec de la
C. G. T. avec les passagers suivants :
‘Petit-Godve : Félix Chériez, Mile Ché-
riez, Vesperini, Allegrini, L’abbé Lebreton.
Gonaives : Soeur Germaine, Francisco,
Gerlach, Mlle Cabéche, M. Lacroix, Laror-
tue, Roy, R. Cabéche, Trasybule, Vve La-
batte, Emm. Jn Baptiste, Gal Pierre Céles-
tin, Rose Hyppolite, Fernand Smith, Mme
E. Fernand, Mlic Eva Latortue, 8 sceurs
de St Joseph de Cliny, Mle Clara Chéry.
St-Mare : Alfred Dupiton, Oliette Ville-
jouint.
Distribution de Prix
C’est demain matin qu’aura lieu la dis-
tribution des Prix au Pensionnat national
de demoiselles.
De superbes volumes regus derniérement
par le gouvernement seront offerts aux élé-
ves. Latéte sera trés brillante, organisée par
Vinfatigable directrice Mme V. Sampeur,
aidée de ses dévouds professeurs.
Chambre des Députés
Les députés ont chomeé hier.
Bien qu'il y edt majorité, on s’est séparé
sans avoir abordé aucun point de l’ordre
du jour.
LE GENTLEMAN
Nous chercherons aujourd’hui a bien
comprendre et 4 bien déterminer le sens
essentiel de ce mot « a gentleman » si em-
loyé en Angleterre et dans les pays de
angue et de race anglaises.
ous nous demanderons les raisons pour
lesquelles on se pose, dés qu’on voit un
inconnu en pays anglais, cette question
trés importante poar la société : Est-il un
gentleman »?, ainsi que pour une dame on
vous demandera, est-ce une « lady ? »
Il ya eu un moten France dont le sens
tout en approchant légérement de celui de
gentleman en différe pourtant d’une facon
presque absolue, nous voulons parler de
« gentilbomme ». « Gentilhomme » est res-
té ou pluté: a conserve chez le latin l’ac-
ception utopiste que lui avaient donnée
ces nobles de France qui considéraient le
négoce comme indigne d'un vrai gentil-
homme. Ce qui a été cause, entre paren-
theses, que l’undes plus célébres auteurs
anglais, parlant des restes actuels de la no-
blesse frangaise ait pa dire avec certaine vé-
rité: © cette asistocratie sabmergée qui se
« maintient avec peine a la surface de la
« société francaise dont elle n’est que I’¢-
«came quoiqu’elle affiche la prétention
« d’en étre la créme. »
Le mot, pour étre cruel et un peu trop
absolu, comme le veut le caractére anglais
n’est pas moins vrai au fond cependant.
Nous constatons heureusement tout le
contraire en Angleterre. Ce peuple posi-
tif par excellence n’a point voulu que ceux
ui étaient dignes de le commander autre-
is ne le fussent plus aujourd’hui. Et 1’é-
ducation des classes nobles anglaises a
transformé ses mceurs et ses habitudes. Elle
a appris 4 ses enfants 4 se faire aux exi-
ences du temps et du_ peuple anglais: Er
a noblesse anglaise, ¢’est-a-dire les squi-
res, les barons, les anciens chefs féodaux
ne sont pas devenus comme sous Louis
XVI de simples privildgiés, « des parasites
d’ornements 4 la fin nuisibles, inutiles,
odieux au peuple, incapables désormais
d’étre dans |'Etat un ressort efficace. »
Pendant ce temps, les gentilhommes an-
glais ouvraient leurs rangs aux talents, ils
sont restés en communication avec le peu-
ple, ils ont admis parmi eux I’élite de la
roture et de la bourgeoisie, et cela leur
a permis de rester a la téte de l’Etat et
de la commune.
Enfin, ils ont su s’accommader \ leur
siécle et A leur rdle ; ce nouveau dle n’a
as été si facile 4 prendre ; il leur a fallu
utter contre eux, contre un orgueil sécu-
laire fait de supériorité et de puissance. Ils
ont du s’instruire pour pouvoir lutter avec
les leaders du peuple, et cette force de vo-
lonté, cet esprit d’assimilation qui ne se
rencontre 4 ce degré que chez eux leur a
permis de rester ce qu’ils ont toujours éte:
es citoyens les plus éclairés, les plus uti-
les, les plus riches et
de la patrie anglaise.
s
so
Cela étant dit, la différence entre les
deux termes : gentilbomme et gentleman étant
bien établie, il va nous étre moins diffi-
cile de concréter le sens de « gentleman ».
« En France nous n’avons pas le mot,
« écrivait Taine en 1862, parce que nous
« n’avons pas la chose, et ces trois sylla-
bes, dans leur sens d’Outre-Manche, résu-
ment l'histoire de la société anglaise.»
D'abord, les traits distinctifs d’un gen-
tleman sont les mémes qui distinguent les
membres de la classe supérieure en Angle-
terre.
Pour la foule un gentleman, c'est celui
ul a une fortune indépendante, un train
€ maison, une certaine tenue extéricure,
des chevaux pour sa femme et ses enfants.
(car lesfilles et les femmes montent beau-
coup plus 4 cheval en Angleterre gu’en
France et ailleurs) de Pinstruction, l’u-
sage du monde, et principalement du
Cazur. Avoir du coeur, voila la plus impor-
tante de qualités que doit posséder un
gentleman.
Un gentleman doit pouvoir donner la
plus grande partie de son argent et de son
temps aux pauvres et aux malheureux et
pour le bien commun. Ils seront magistrats
Municipaux, justices of the peace, président
de comités et d’associations utiles. Voici
un exemple tiré des Collected papers de M.
Grote :« Un propriétaire est riche de 30 mil-
lions de francs; i achétejune action de 10 mil-
lions dans une entreprise qui a pour but
d’amener |’eau potable 4 Londres, et il n’y
a que quarante actions. Pour se délasser
da parlement et des affaires il, a bati une
lise que nous visitons, trés jolie, d’un
gothique trés soigné, avec des vitraux
peints, des boiseries, une chaire sculptée,
ref un petit bijou, encadrée dans des lau-
riers toujours verts ; il l’a dotée et fait une
rente au chapelain. Tout a céré, il vient
e ttablir une école gratuite, entre autres
oses, on y enseigne le chant, il y a mis
les plus indépendants
un piano, on y donne de petits ¢
il samuse lui-méme & faire chanter i
fants. Comme il croit A la bonne iaftl
de la musique, il envoie souvent
tre, 4 droite et 4 gauche, dans le
pour propager l’instruction, »
Ce n'est Ja qu’un petit exemple des dl
des qualités de coeur des gentlemen and
y ena d'autres plus magni
dans leur bienfaisance. “gnifiques
®
as
Nous voyons bien que nous ne
pas ici en pays latin ot les douces
orment la plus grande partie des
ments donnéds 4 la pautreté, a.
Vous pouvez étre sir qu’un angled
ou non qui a 60.000 A 80.000 livres
rente en dépensera 20.000 en te
dons, souscriptions et entretiens de
ments publics ou privés. 7
Je vous demande un peu, chez quel ng
ple excepté chez leurs fils émancipés &
ibre Amérique, rencontre-t-on tas
charité chez les riches. N’y a-til
France et dans les autres pays de race
ne des familles puissantes qui ig
souvent l’existence des pauvres?
[ls sont. ces gentlemen, rempt
gards et d’attentions pour leurs amis
nés, surtout quand ces amis sont des
mes de meérite. ;
On connait l'histoire du grand &
miste anglais, M. Cobden, qui s’étant
ne, ses amis ouvrirent une souscrigth
publique qui lui apporta 70.000 livres
j1l se ruina pourtant une seconde fois et
i gut de ses amis 40.0Co livres st., mx
| d'une seconde liste de souscription. |
On cite beaucoup de ducs et pairs @
envolent 50.000 livres st. 4 la case
leur parti pour les dépenses électoralegs
Pour I’anglais un vrai gentleman ew’
core celui qui est digne de commandgh
tégre, capable de s’exposer pour sat
der les intéréts de la communauté, ha
de conscience en qui les instincts géal
ont été confirmés par la réflexion a Tq
perience, qui agit bien par natare @
principe. :
ll a l’empire de soi, un sang -froid
lu et permanent, l’espérance dans Isa
site, il est persévérant. 4
Nous autres haitiens, il nous!
beaucoup pour étre des gentlemen @
peu prés. Nous n’avons pas la pers
ce, nos classes supérieures manquest!
vent de coeur. Elles ne s'exposest{
clles nese sacrifient point pour ceux
guident et qu’il faut faire évoluetao. - J
Les gentlemen habitent plutét SA
pagne que la ville. Les « conty
ont remplacé en Angleterre les chat
anciens seigneurs féodaux.
Dans un _ prochain article, noes B
du confortable de ces gentleman.
x otel Bellevigg
DEJEUNER DU 13 AOUT °
Mini A 2 HEURES
Prix: G. 2.60
Melon d’Espagne glact
Radis }
Fricassée de Morue & la colale
Rognons grillés Maitre areal
Filet Mignon aux pommel,
Macaroni 4 l’Italiense —
Haricots roages en 9000?
Riz blanc aa
Gatzau de riz
Café
4/2 Vin
neem
Ss ’ La police a prisdes mesures en} Le café de Rose Pinrix. derriére LA
7 eS dil I \ conséquence. le bureau hydraulique est dirigé au- . °
' Le Vénésuela paic a la Belgique |Jourd’hui par sa sceur, Madame Tou- Meilleure Farine
a —__ un million de dollars. TOUTE PINPIN. x d Mon de
ey CARACAS.— I. "ond. adameTINeETTE JEAN-NoOEL annonce u
ScHES RECUES CE MATIN zuclien a nOtilid ee moment Véne- a sa bonne clientéle, que son restau-
> —— Belge, qu’en veriu de la sentence du| ant est transféré dans le méme éta-| Celle qui donne le meilleur pain.
urdre rétanli— Le bombarde- | tribunal d’arbitrage, il paiera les _ré-|blissement. Le service commencera le| Qui produit le plus de pain.
Wi ment de Casablanca dure clamations de ce dernier. 15 Aout. ; Qui donne le pain le plus blanc ¢€
Eee ie Ms Mazagran dé Ces réclamations se montent dun|, Tovjours bonne table ct régolarité | ie plus léger, |
BD Vie ite par les na- million de dollars. | dans le service. Cest la Pillsbury’s Best de 1:
i vires francais. Des tribus africaines attaquent et Port-au-Prince, 42 Aout 1907. Pillsbury Washburn Flour Mils Co,-
(_» Les télégrammes de Tan-| — rasent uue ville. Tovuroute PINPIN, Minneapolis Minn.
igus agjourd hui, annoncent que| y,ycen.— Les tribus de Aitnyusa Tinetre JEAN-NOEL. Ern. CASTERA. Représentant.
gainn est plus critique dans les| 4 Aijemai ont attaqué la villo do Ca-
ge ia cite que dans celles de/ io yuby en face des iles Canaries. Jo, soussigné donne avis au public ae
aot Les assaillants ont ras4 compléte- el au commerce qu’a partir d’avjour- VIN DE BORDEAUX
Marque Lapouyade & Co
"— Les derniére nouvelles ment la ville Un
. : — grand nombre} 4... . .
blanca disent que l’ordre a! @hommes de la garnison ont péri ou Bene ene Signe pla see “omer
bli. furent faits prisonniers.— Le Gouver- paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
at
VIN DE MARSEILLE
Marque Artaud Fréres
moaverneur militaire a demandé . , ea eri *
neur de la ville s’est réfugié dans J'i vrai nom, comme L’atteste mon acte
mmission de se réfagier 4 borl
"des navires de gierre moullés le Fuerte Wentura ( Canaries ). de naissance,
Hleport. Cette permission lui a Une gréve. Port-au-Prince, le 12 Aout 1907.
. Les nouvelles disent que Cuicaco.— Les employés de la Louts Josepn EUGENE.
bardement de Casablanca du- | Western Union de Overtand, division
ais deux jours, Les Kabyles/ de Chicago, se sont mis en greve.
B-hors dc la portée des canonsj Ils donnent comme motif de leur dé- Service Atlas OLA
vires de guerre. cision le fait que la compagnie a em- . DE
pspars.— Une dépéche spéciale | ployé d’autres télégraphistes pour rem- Le vapeur ¢ALLEGHANY » ayant quillé ingston
annonce que fa plus grande | placer ceux qui avaient été déja ren- New-York le 7 courant pour le Cap MACNISH'S «IRONBREW »
de Mazagran a été détruite par; voyés lors de la greve de Los-An-
. Port-de-Paix et notre port, est atten-
dement des navires de guer- | geles.
du icijeudi 15 courant. I! partira proba- A Vendre
pais. ———————oo a |blement dans la soirée pour St-Marc,
pgernison marocaine est désar- Le soussigné déclare au public et|Cayes, Jacmel et Santa-Marta. Chez CATINAT FOUCHARD
a combarder les Cavaliers au commerce gue les contre bons de * 85, 89, Rue du Centre
La malle pourles Etats-Unis et l’Eu-
rope, par le vapeur «VALDIVIA » sera
fermée & la Postejeudi 15 courant,
a6 heures du soir.
Port-au-Prince, 9 Aout1907.
F. HERRMANN &C?, agents.
Lait condensé Nestlé
Frals
A LA PHARMACIE SEJOURNE
~ PLACE VALLIERE
a arabes. Vexercice 1903-1904, aux puméros 47,
8.— dépéche de Casablan- | 46.40et 52 émis en faveur de l’Archevé-
av re que la parnison Gasablan- chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
cette ville a .6t6 désarmée.— | considérés nuls, duplicata devant en
ymes et les munitions sont dé- étre délivreé.
a Fonsulat francais. confié Port-au-Prince, le 43 Aout 1907
betionde la ville aux troupes | J. M.JAN,
Sroeeene each ay.» et«Gali.| Seerélaire Général de V Archevéché.
* continuent a bombarder les
sarabes qui apparaissent dans .
tons de Casablanca, Hamburg American
urespagnolau Maroc. Line
-- Le croiseur’ espagnol
ée ia Plata », qui doit remplacer
Mancia » partira demain pour
62, Rue des Fronts-Forts
Voulez-vous des souliers élégants,
solides, fabriqués avec toutes les ré-
gles de l’art?
Allez chez
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Le Roide la Chaussure, dont les
travaux appréciés sont simplement
des merveilles.
0c. Le steamer « BOLIVIA» venant Langue Anglaise
demandes du gouvernement |de Hambourg, Grimsby, Havre, St- —_—
d poance 8. t F Thomas, Sanchez, Samana, Paerto-Pla- Monsieur J. J. DESCE.
~ ouvernemen ran-| ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai- . . , oe as .
p formulé les demandes sui- ves seraici Mercredi matin, le 14 courant,| Le professeur d Anglais st pien con
rs Il partira probablement dansla soirée nu f “os Coven wos Penie et town ence
les autorités marocaines de pour Jérémie et Kingston. ‘ ui voudront bénéficicr de ses excellen-
x soient mises 4 la dispo-| ]j sera de retour de Kingston, (via o lecons, qu'il se trouve au Ne 97
ie mandant des troupes Jérémie et Petit-Goave ) le 26 courant.| Pir†Revolution dite de Enter
rement, ot l’on peut se renseigner sur
tout ce qui concerne sa profession : le-
¢ons d’anglais, de francais et d’espa-
gnol.
Par un procédé des plus pratiques,
le professeur met ses él ves, en peu de
f
Avis Important
Ia Commission instituée par la loi
sur Expropriation pour cause d’utili-
té publique a l’honneur d’informer les
intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des _Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.
En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
est poursuivie sont invités & se pré-
senter, devant la Commission, pour
? tes vies des résidents francais o's
dens d'autres villes de l’Em-
t garanties ; Le S/S e HERMERSBERG » ve-
mele Gouvernement Marocain | nant de Cuba, Jérémie et Petit-Goave,
me le plus bref délai possible, | est attendu ici mercredi, 14 courant.
exc pour l’assassinat du doc-/ Il partira probablemznt le méme jour
champ don a ia Cee Sit Seorto Pigta, Si-Thomes| tres relsonnables, sont. a la portés “as | sommmentT® leurs observations dane ta
Re @Algésiras asoient mises | et \'Earope. ee ee eee | | Port-an-Prince, 5:Aott 1907.
E Unsuicide "s Francisco DESUSE Le Président de la Commission,
ee. BM. Wallace, Le S/S «PRSIDENT » venant Fabricant de chaussures C. SAMBOUR.
meretaire - | de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
ae poar le apcats de fou: co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
aves Prat, s'est suicidé aujour- | mingo, Azaa, Jacmel, les Cayes e
evi Minors etre love You Tis
qu'il a pris cette décision a| Il ra
{, Azaa, Santo-Do-
Smet do #08: Piro Ot tag, "aan, Pedro de. Hacoris, Sat
De. hlessée pas leur pro- | Juan de Porto-Rico et St-Thomas.
ae. Dre acarchistes ont Port-au-Prince, 8 Aoat 1907.
( Jacques Dunocuga.
Les Membres < Francois MaTHon,
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Les commandes des commertants
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ia ar)
baion d’une bom- G. KEITEL & Ce
qu’ile possé- Acants.
eles Etrangeres
guns RECUES CE MATIN
La police a pris des mesures en
conséquence.
Le Vénésuela Paice a la Belgique
un million de dollars.
Canacas.— Le Gouvernement Véné-
zuélien a notifid au Gouvernement
- —— Belge, qu’en veriu de la sentence du
a rétapli— Le | bom barde- tbunal d’arbitrage, il paiera les ré-
wenent de Cia ions i
. mations dece dernier.
Ces réclamations se montent a un
million de dollars.
Des tribus africaines attaquent et
rasent uue ville.
os jours.
= * ville de Mazagraen dé-
-° truite par les na-
Ft § vires francais.
. Les télégrammes de Tan-
‘agjourd’hui, annoncent que| 7, nc¢en.— Les tribus de Aitnyusa
fiipa est plas critique dane de et Atjemal ont attaqué la villu do Ga-
pila cote’ que dans celles de/hojJaby en face des iles Canaries.
Les assaillants ont ras’ compléte-
ment la ville-— Un grand nombre
i d’hommes de la garnison ont péri ou
peeenil. epeg ce, urent faits prisonniers.— Le Gouver-
Beouverneur militaire a demande neur de ta ville s’est réfugié dans I'i-
puis on de 4 e c guerre. m oulléa le Fuerte Wentura ( Canaries ).
des nav! Une gréve.
mle . Cette permission lui a
I port Cuicaco.— Les employés de la
. Les nouvelles disent que
bardement de Casablanca du-/| Western Union de Overland, division
deux jours, Les Kabyles;|de Chicago, se sont mis en greve.
de la portée des canons; Ils donnent comme motif de leur dé-
ps de guerre. cision le fait que la compagnie a em-
s.— Une dépéche spéciale | ployé d’autres télégraphistes pour rem-
beget annonce que la plus grande placer ceux qui avaient été déja ren-
de Mazagran a été détruite par; voyés lors de la gréve de Los-An-
emberdement des navires de guer- | geles.
pacais. : ————
“= Les derniére nouvelles
Mablanca disent que l’ordre a
SS a
Le soussigné déclare au public et
au commerce que les contre bons de
V’exercice 1903-1904, aux numéros 47,
46 45et 52 émis en faveurdel’Archevé-
chéde Port-au-Prince, sont adhirés et
considérés nuls, duplicata devant en
étre délivré.
on marocaine est désar-
~ Les croiseurs continuent
’@ bombarder les cavaliers
es arabes.
pus.— Une dépéche de Casablan-
jeonce que la garnison marocai-
e cette ville a .6t6 ddésarmée.—
mes et les munitions sont dé-
yaa Consulat francais.
fantorités marocaines ont confié
ie on de la ville aux troupes
espagnoles.
froiseurs « Duchay, » et « Gali-
~ continuent & bombarder les
mers arabes qui apparaissent dans
mvirons de Casablanca.
urespagnolau Maroc.
D). — Le croiseur’ espagnol
la Plata », qui doit remplacer
wemencia » partirademain pour
B demandes du ouvernement
o francais.
Ra.~ Le Gouvernement Fran-
formals les demandes sui-
. J. M.JAN,
Seerélaire Général ‘de l Archevéché.
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Le steamer « BOLIVIA?» venant
de Hambourg, Grimsby, Havre, St-
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves sera ict Mercredi matin, le 14 courant.
It partira probablement dansla soirée
pour Jérémie et Kingston.
Il sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.
Wee les autorités marocaines de
ea soient mises 4 la dispo-
awe COMMandant des troupes
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tes vies des résidents francais se
dans d’autres villes de |’Em-
pat garanties ; Le S/S e HERMERSBERG » ve-
le Gouvernement Marocain | nant de Cuba, Jérémie et Petit-Goave,
est attendu ici mercredi, 14 courant.
mm le plus bref délai possible,
mo pour l’assassinat du doc-/ Il partira probablemznt le méme jour
San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeuds 15 courant.
Il rale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.
Port-aa-Prince, 8 Aodt 1907.
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AcEntTs.
cee pour le te de gou-
. o l'Etat, s'est duieidé aujour-
ee qu'il a pris cette décision a
R@® la mort de son. péro et
naa blessés le
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ee Oc anarchistes ont
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Port-au-Prince, le 13 Aout 1907] -
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nu et si justement apprécié du public,
avise ses éléves, ses amis et tous ceux
qui voudront bénéficicr. de ses excellen-
tes legons, gu’il se trouve au No 97,
Rue dela Révolution, dite de UEnter-
rement, ot l’on peut se renseigner sur
tout ce qui concerne sa profession : le-
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gnol.
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jourd’hui par sa sceur, Madame Tou-
TOUTE PINPIN.
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4 sa bonne clientéle, que son restau-
rant est transféré dans le méme é¢ta-
blissement. Le service commencera le
15 Aout.
Toujours bonne table et
dans le service.
Port-au-Prince, 12 Aout 1907.
Toutoute PINPIN,
Tinetre JEAN-NOEL.
ee
Je, soussigné donne avis au_ public
et au commerce qu’a partir d’aujour-
d’hui, je ne signe plus Louis Joseph
Eugéne Clavier, mais avecle méme
paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
vrai nom, comme l’atteste mon acte
de naissance,
Port-au-Prince, le 12 Aott 1907.
Louis Josepi EUGENE,
régularité
Service Atlas
Le vapeur «ALLEGHANY » avant quilté
New-York le 7 courant pour le Cap
Port-de-Paix et notre port, est atten-
du ici jeudi 15 courant. Ii partira proba-
blement dans la soirée pour St-Marc,
Cayes, Jacmel et Santa- Marta.
La malle pour les Ftats-Unis et ’Eu-
rope, par le vapeur «VALDIVIA » sera
fermée 4 la Postejeudi 15 courant,
a6 heures du soir.
Port-au-Prince, 9 Aout1907.
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sur l’Expropriation pour cause d’utili-
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intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des _ Fi-
nances, tous les jours, de dix heures a
ue a Phonneur d’informer lesa
midi.
. En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont l’expropriation
eat oursuivie sont invités & se pré-
r,
devant la Commission, pour
Phan ~ Gonaives, Port-de-Paix, . prix, | soumettre leurs observations dans !a
Flos rélormes accordées a ia ‘Haitien, 'Puerto-Plata, St-Thomas toutes lee bourses. ont 4 le poriée de|quinsaine, & partir de cette date.
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