PORT-AU-PRINCE (nai) LU NDI, 12 AOUT 1907.
" ABONNENERTS : een a
e . mec TECR LE NUMERO { () CENTIMES.
fMOIS Une Gourde D’AVANCE Clément Magloire,
a —-—— wae | Les abonnements partent du ier. et du rs de chaque
F DéPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
4s rrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. ; Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
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a tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
ER ne ee ee
; . | . , ayy ode aye : re > .
ES ETUDES SOCIALES A L'RCOLE —(crisitesses fusca ce myn t2tueation apport ga go
aan i y i ie ee It 2 > urons a Cons ae tribation, var tes enfants sont alors
Re q - noatite aay . bien wee ail Pace laos dans le sens des fonctions 80o=
e -_ les re S, fa mer, Mayaol pas Vac- fishes aaxaxetles ils so sti :
a , ; , Hon (uu tal soit propre, est considé- Nude de cnnliite, on le Connell sans
mverser dans l’excés des Fourié-; ment, sachant que tel corps eat acide | rvepar la scierce sociale Comme corps ere les anti
ienalé vendredia 1 . a v Pojperes, est ici uniquement la routine,
pale venaredi cette place par ou base, nois sommes autorises a ent reutre. parece que aucune é@&volution de Ves-
pasciencieux collaborateur a qui déterminer a l’avance la nature de sal uy adore pas de doute a conce-|prit ne tuia eneore rendu sensible le
Bebé la tache de vous entretenir/ réaction sur le tournesol. voir sur Ja vérilé des affirmations que} besoin d’an¢lioration qui n’a pas le
— s e . , . i‘ ~~ t at . . ’ ~ a ‘ . " ‘ . >.
pris de la Banque et de Il’E Un habitat que les conditiois mé-|;uous produisons ici; car c'est cette}earactére instinctif et é , lui
vé a t d , . . . . . Ww ¢ inn qu on
a sommes arrives jee d’alfi “1 téorologiques rend seuleme :t propre | Vé-ité qai nous séduit et qui nous en-lreconnait assez souvent. C’est ainsi
roe Ns ‘tite autonse d’alfit-) 4 Ja végétalion herbue, doit fatalement sige a chercher dans cette étude subs-| que les fils des pasteurs sont unique-
- t gi db a soinuee donner naissance aune société de tantielle et qui fortilis ailleurs les e3-Jinent Clevés pour ygarder des trou-
ve aujour sd Som iqucl| pasteurs, parce que le Travail est, prits marqués Mune incontestable su-|peaux, car il n'est pas donné aux pe-
= jp erammes © fenseigne: | qars la nomenclature sociale, sous la| périorité,— quelque solution possible, }res de prévoir jamais un mode diffé-
re dépendance du Lieu. Il est non moins/ou au moins quelque reméde qui puis-]rentd’existence pour leur progéniture.
ectére scientifique des études|c-rtain que la vie pastorale, le truvai'/Se pallier, 4 ua état social dont le} Pans les sociétés avancées, le rdle
bst bien nettement misen évi-|uniforme de gurder et de faire pailre malaise constitue le caractére prédo- fits [édueation est bien plus complexe
les travaux des écrivains et; des troupeaux, doit engendrer Ja for- | minant. ae . fet est pour préciser, en quelque sor-
menacistes de ceite catégorie d|me sociale patriarcale, en raison des} , Cette sivie de Considerations doit, tte, cette complexité quit) importe de
neces. M. Henri de Tourville| conditions imposées par le Travail. i ospere, fortifier ce que jal dit Cilfdre acqucrir aux jeunes gens qui
8, dans une Nomenclature qqul Jous avons déja, par de nombres debat, a@ savoir quilest actuedement | ford eat tes études supérieures, des
Edie dans cette série de tra- exeinples, vérilié cette loi par Pétude; Hie a tntvo qturre Vétude des noltousfyotions utifes sur les lois et les don-
pes aspects divers sous lesquels | qo quelques peuplades que Pocdra| Pi Yeees par la setunce sone, dane fides dYfinitives de bi science sociale.
@ d> considérer les sociétés| historique avait tout d’abord proscu- |!) etiores des PYOSTAINOS SC" eam
m sepropose d’étudier ct il est |tses a notre examen. Ine nons est pas} ieues des efo.es. Tone peut sufiire
pole que, apres avoir examine possible d’apercevoir encore la vérite 4 apprendre wax CieVes (due Cerbunes
Sies milieux SsO0CiaUX SOUS Ces de “cette proposition en ce qui con- moupiadis qpal habitent la suifuce du
;POints d I’ "en al propos sod Hoe (wobe sont caracterisaées par tele or-
sPoints de vue, l'on n’en aitloorne bien des sociétés FeO Oe eee isle ean par tere
7 = i une compléte et profonde parce que a Vécard de ces socictés ginisalion sOcld PO, Salis recul rendre en
ance. d'autres réactifgs. interviennent, surj meme temps setoibles lus causes in-
mcordance et la similitude des | lesquels nous aurons & nous appasan- | eatabies de cet eral social, oe
hnes - io. 5 , . Vea as Au surplus, etude de = certaines
sol constalés dans tel mi-|tir pour dégager fleur influence 3; au sciences, telies que histoire et la géo-
vCeux qui sont constatésdans/ premier rang de ces réactifs figure] °° hie, acquerra | ‘cett -atidue
dans des conditions identi-| Péducation zeae aagacets an cette pratiaue
. US i ‘ 5s qde r Ce .
amet de formuler ce vérita-| pour continuer notre rapproch2- | Pee ions d Doane ahs » rester
ihc es aussi irréfutables que ou , ye t d Les notions de peosraphie resteront
“6 que! ment, nous dirons d’ailleurs que, de plus profondément gravces dans les-
PALES DITRRS
—— —,.
RENSEIG'VEMENTS
METELOROLOGIQUES
Observatoire
DU
S°MINADTAE COLLEG? S:-MARTIAL
DiMANCHE Ir AOuT
song ou physiques aux-) méme que la chimie étudic les COPS | yeit de Valve quand elles lui auront | Baro néire a midi 760,6
Searein Véta des phéno- simples avant les corps composés, il] 614 présenices sous cat aspect et ii (minimum 22,9
Pe importe que la science sociale mettle} j,ura déméler, dans les phases quij Températuce).. imum «37,8
Medre un exemple, le rap-|a I’étude les sociétés simples avant les marquent Il’évolution historique des
endance de \’orgauisation | sociétés compliquées, afin de pouvoir! joupies, ies circonstances imputables
aa | eon. mode/ plus facilement marcher 4 la décou-| au, déviations de Ja loi morale et cel-
‘ “ penard de} verte des lots qui, une fois conquises} jo, qui dérivent d'une nature immua-
en wencel/et confirmées pac de suffisantes ré-|}19 des choses.
me sur l’organisation socia-| percussions, permettent de se retrou-| pans tous les cas, les nouvelles no-
gecussion da Lien sur le|ver dans l’inextricabilité des compli-|iions imposeront une direction plus
eeetnisation d’une société|cations sociales. ; logique et plus saine a I’esprit, et la
ec "ne proposition rigou-| Nous avons vu lacommmunaulé de| conscience sive des conditions qui
peut se verifier dans tous|;aceurs et d’organisation qui existe} déterininent uotre état social tera
LAG i, das lors, acquiert l’au-| entre les peuplades doe la région cit-|mienx décider du mode d’éducation
Awe Véritable loi scientifique. cumpolaire asiatique et celles de la|quicadre avec l'avenir vers lequel .
Bitistes no ent pas au. | méme région du nord de PAmérique | nous vo:ulons tendve. gée ; elle entred ins la constellation des
a vest In procédent pee ré.]et nous avons expliqué cette commu-| Il ne faut, en elfet, pas perdre de Gémeaux ce matia 12 Aout.
Mi chimi ues i. crée les|nauté par Vinvariabilité des conditions} yue Vefticacit4 di syst@:ine @lucatif| Position sur la sphére celeste le 11 :
Ssvons ques qui cr t da Travail. dans le mode d’urganisation des so Ascension droite: Gh. 1m.
> Welon an? réection Lo passage du détroit de Behring |ciétéz; méme dans celles dans les- Déclinaison 19 © 56 boréale
tournesol et inverse-' n’a donc, par iui-méme, exercé aucu-' quelles cette organisation est le plus
Moyenne diurne de la température 28,9
Le ciel a été clair dans la matinée, cog-
vert depuis ‘1 h. de l’aprés-midi. Un pew
de pluie 4 4h. 25 m. Eclairs et tonnerre.
Une Iégére dépression s’est produite
dans notre Sud, dont nous avons eu les ef-
fets cette nuit dans le fort vent d’Est.
Le barométre reste encore bas.
Phénomeéne Céleste
La Cométe a augmenté un pew ons
éclals lumineucc cl la queue s'est allon-
re.
ee
eS†7
Cinématographe
Hier soir la spacicuse cour du Grand
Hotel de Peétion-ville était remplie de spec-
tateurs qui assistaient A la représentation
des nouvelies vues de la compagnie Fran-
co-Haitienne.
On a vivement applaudi les trois prin-
cipaux épisodes de la guerre Russo Japonaise
et la désopilante danse américaine.
Ia Compagnie se propose de donner
jeudi 15 Aouret les dimanches suivants
une collection de vues reproduisant des
événements récents.
Accourez au Grand Hotel, vous y trou-
verez un amusement sain et instructif qui
vous délassera des fatigues morales de
votre laboricuse semainc.
— Programme trés_ riche. - A bientdt
d’autres détails.
Départ
L’Annexe francais est parti samedi
nier avec les passavers suivants :
Vve A. Mews, Rev
der-
Jérémie : Bertho-
mieux, Albert Lumargue, Mith jeune, Mi- |
chel Cyemitte, Joseph Gachette, Benjamin
Gillet, M
Antoine, Stiven Antoine, Pheligny. E.
Maussate, St Armand, Raymond Misery,
A. Janninie, Mme Vve Christophe et en-
fant, S. Lindingue, D. Targette, Salim,
Abdalla, Nahm, MIl> Vantilia, Ezra Man-
sour, Aristh¢ne, Exantus, Jo-ephine Augus-
tin, Freres Dosithée, Ignace ct Pierre, An-
toine Martineau, Dupré Martineau, Mile
L. Lamy. I. F. Villedrouin, Miie C. Rou-
zier, D. Lestage, Ira Pierre, Rocourt.
Santiago de Cuba ; Edmond Craig, Sa-
muel Petersen, Julto Lubrano,
Gouzalez, Justin Devesin, Mme C. The-
nin, Mme S. Thezan, Gorneilic Das, An-
gele Calvin, Altina Belair, Virginie Belair,
Félix Daphnis, Ellis, Mme
Orelly Tassy, Albert Perez, Eva Dambre-
ville, Nordilus Dullette, Périlus Dulette,
Pablo Diaz.
Cayes > Mile Thévenin, Clclia Mars et
2 entants, M. Pressoir. M. Stavelli, Mme
Emile Legrand, Hermann Pearson, Fleury,
Elber Alber Erandiskseen, Cyarles Gus-
tave, Siméon Petit et 2° enfants, Jeseph
Lanoue, Henri Lanoue, TPhéard David, An-
dréa David, Mme Berthomicux, Prosper
Marseille, Absalon Medina, Moise Lima,
Wiliam Barue, Noe Ferdinand, Siméon
Constant, Orisna Joseph, Gcorges Joseph,
R. Joseph, Félix Labastille, Euphrosia Le-
blanc.
Fermeture de la malle
La malle pour New-York et [Europe
Gvia N-Y ) par le s‘'s «Hollandais Almstel-
jam » sera fermée ce soir 4 4 heures pré-
cises.
Celle pour Port-de-Paix, Cap-Haitien,
Porto-Plata, S. Jn Porto Rico, Guadeloupe,
Martinique, St Thomas et l'Europe par le
S/S Québec sera fermée demain 13 du cou-
rant- 4 onze heures précises.
Port-au-Prince 12 Aodt 1907
Ligne Hollandaise
Hier est entré le steamer Prins Neder-
landen venant de Saint-Marce avec les pas-
Sagers suivants :
Richemond Cazeau, Thérése Estage, Lé-
once Bruno, Mme Grozeau et enfant, J. E.
Kénol, Mathilda Kénol, Alfred Levelt, Lau-
re Michel, Mme Laurent, Mésilus Sylves-
tre, Mme Clément Gouv, Aimé Fortuné,
Durocher, Chago.
—Il est reparti dans la soirée avec les pas-
sagefs suivants pour:
etit-Godve : Fréres Denis et Fatien, Mr
et Mme Walter Alexandre et enfanr.
Cayes: L. Léon, Mile Emérite Marielle.
B. Dafanal et enfant, Mile H. Léon, Dr
St-Cyr, Mile Marguerite Théard, E. Elie,
Boulé, Brennus Gillet, Valcin |
J. B. Cator, Mme Simeéap Chiquel, Lion-
nel Bermingham, Fage.
Jacmel: Frere Clair.
Lycée National
C'est lundi prochain, 17 Aout courant, a
8 heures du matin, qu’aura lieu la distri-
bution des Prix, au Lycée National.
Cette fére scolaire qui promet d’étre
tres brillante sera présidce par le Secretalre
d@Etat de Instruction Publique.
Administration Postale
Letires reccommandies en souffrance
SERTICE INTERIEUR
†Eth. Laurent, N. Guignard, Alcius Léger,
Ans. Villejoint, Alinéa Jeainbon, Christian
Box, Clerger Paul, Commandant A. Céles-
tin, 12 Rég. Utilia Gentil, Cécile Eliacin,
Mercedés Svivain, Chéralia Barthélemy,
Martin Dévoét, Fillette Moussignace.
Naissance
Notre ami Orfila Chassagne a requ sa
medi une dépéche lui annongant la nais-
sance d'un gargon, Mr Luc CHassaGnr.
Compliments aux pere et mere,— et
mille vecux au bébé.
Nouvelles Communes
Sont promulguées les deux lois érigeant
en communes de 5¢ classe les quartiers de
Belladere relevant directement de l’arrondis-
‘sement de Laschaobas,— et Lassale- Mont-
Organisé.
Les limites de ces nouvelles communes
-seront ultérieurement fix¢es par arrétés du
Président d’Haiti.
Eurique |
'
|
|
|
!
|
I
Liquidation Judiciaire
La loi du 5 Aoit 1900, comme celle du
16 Juillet 1896, sur la liquidation Jud iciai-
re est abrogée par la loi du 3 Aout cou-
rant qui vient d’étre promulguée.
Les procédures déjaintroduites sous l’em-
pire de la loi du 5 Aodt 1900 continue-
ont d'éire régies par cette loi jusqu’a leur
r
extinction.
‘Conference dela Paix
Paiement des Dettes contrac-
tuelles.
No..s extrayons du compte-rendu dela scan-
ce du 16 juillet dernier tenue sous la présidence
de MC. Leon Bourgeots les tmportants passages
SULTS
( Voir le Nodu ro Aotit 1907. )
A l’app:i de son opinion S. Ex. M. le
Général Horace Porter cite cet exemple
Un de nos nationaux américains jadis
avait passé avec un Gouvernement étranger un
contrat lui permettant de fabriquer des ma-
tériaux de construction. Des difficultés s’é-
tant élevées sur l’exécution de ce contrat,
il fut resilié. Le concessionnaire en profita
pour demander une indemnité d’environ P.
450.000 qui lui futrefusée. Il obtint que le
ouvernement des Etats-Unis prit sa cause
en main et aprés de longues correspondan-
ces, démarches et négociations, finit par en-
voyer une flotte de dix-neuf vaisseaux de
guerre appuyer la réclamation de 1l’améri-
cain. Enfin aprés 16 années, l’affaire n’avait
pas fait de progrés et plusieurs millions
avaient été dépensés pour la soutenir.
Nous considérons cette legon comme ins-
tructive, mais aussi coiteuse. Pour emplo-
yer une expression vulgaire : « Le jeu n’en
vaut pas la chandelle. »
De telles mesures coercitives équivalent
a la pratique autrefois en vogue d’emprison-
ner pour dettes les particuliers, sauf que
cette contrainte ne pouvait étre exercée
contre le débiteur, tant qu’un tribunal
eee
compétent n’avait pas rendu reguliérement
un jugement en feveur du créancier. De
méme que l’entretien du_prisonnier deve-
nait une charge pour I’Etat et sa réclusion
lempéchait de gagner de quoi payer sa det-
te et méme, de pourvoir aux besoins de sa
famille, de méme le blocus d’un port d'une
nation debitrice, la destruction de son bier
par les flottes et les armeées ennemies inter-
rompant son commerce avec l’étranger, la
prive des revenns qu’elle tire de sa douane
et peuvent néme l’obliger 4 se_ mettre en
frais pour opposer la force 4 la force. Cela
ne sert qu’a diminuer les moyens qu'elle
pourrait avoir de payer ses dettes.
L’emprisonnement pour detté qu'on ap-
pliquait aux particuliers a fini par étre_ re-
gardé comme illogique, cruel et inefficace
eta été géndéralement aboli. La pratique
analogue employ¢e par les nations contre
untétat débiteur devrait étre également aban-
donnée.
Les rccouvrements foreés peuvent donner
lieu A une demande de paiement surl’heure,
alorsque la nation débitrice ayant cu 4 souf-
frir peut-ctre d’une insurrection, d’une ré-
volution, de la perte de ses récoltes, d'une
inondation, d’un tremblement de terre ou
de toute autre calamité gu’elle ne pouvait
empécher, n’a pas le moyen de paver im-
meédiatement, tandis qu’elle pourrait taire
honneur a ses obligations, si on lui accor-
dait ur: deélai raisonnab'e. On pourrait citer
des exemples de nombre d’Etat qui jadis
se trouvérent par moments incapables de
payer leurs deties 4 I’échéance, mais qui,
ayant obtenu un délai convenable rempli-
rent avec usure toutes leurs obligations et
jouissent maintenant d’un grand crédit dans
la famille des nations.
Ni le prestige, ni Vhonneur d'un E:at ne
peuvent ctre considérés comme mis en jeu,
s'il retuse d’imposer par la force fe paie-
ment d’une dette contractuclle duc ou ré-
clamée comme due a un de ses nationaux
par une auire nation. Ceux ci n’ont pas
eux-mémes aucun droit 4 ce qu’un contrat
privé soit converti en une obligation na-
tionale. S’il en était ainsi, cela équivaudrait
presque pour eux 4 avoir, dés le début,
leur gouvernement comme garant du puie-
ment.
Les plus ¢minents ¢crivains sur le Droit
International sont d’avis que Etat n’a ici
aucune obligation 4 Pégard de ses sujets ou
nationaux et que son action est en pareil
cas purement tacultative.
andis que ces auteurs ditferent en ce
qui concerne la convenance de Vinterve-
tion, les recherches montrent gue la ma-
jeure partie d’entre eux admet ju’une pa-
reille obligation n’existe pas.
Les citations sutvantes tirées dos dcrits
d’hommes d’Erat, de diplomates de juris-
consultes éminents sur ce sujet sont pré-
cieuses et iastructives.
Lord Patmerston, en 1848, dans une
circulaire adressée aux représentants de la
Grande Bretagne 4 |’Etranger, relativement
aux réclamations faites en vain par des su-
jets anglais qui étaient porteurs de titres de
rentes et d’obligations d’Etats étrangers,
aprés avoir afirméd que [a question de sa-
voir si le gouvernement devait faire de cet-
te affaire l'objet de négociations diplomati-
ques ou était enti¢rement une affaire de ju-
gement et nullement une question de droit
international, disait :
« Les Gouvernements successifs de la
Grande-Bretagne ont pensé jusqu’ici qu’il
n’était pas A souhaiter que les Sujets anglais
placent leurs capitaux dans des emprunts de
Gouvernements étrangers au lieu de les em-
ployer dans des entreprises profitables dans
leur propre Pays ; et en vue de les découra-
ger de consentir des préts aventureux 4 des
Gouvernements étrangers qui, ou par im-
puissance ou par mauvaise volonté, ne paye-
ront peuteétre pas l’intérés stipulé, le Gou-
TT
vernement britannique a pend om
que la meilleure politique était deg
nir de prendre en mains Pour en @
questions internationales, les plai
mulées par les sujets anglais contre
vernements €trangers qui a la suite da
blables opérations financiéres Ont ofl
4 leurs engagements. » ""y
En 1861, Lord Joun Russe
communication a Sir C. J, Wri
« Il n’est pas entré dans la pg
Gouvernement de Sa Majesté, bie
soit toujours réservé la liberté de
d'intcrvenir d’autorité en favegg
4 qui il a plu de préter leur
Gouvernements étrangers. »
Lord Sa.issury, en 1880, se prosgl
faveur de la méme politique : y
Au cours d'une discussion dans le &
ment britannique — Décembre
tandis que le différend avec le V,
était pendant, Mr. BALFour
tre s'exprimait ainsi :
« Je ne nie pas, j’admets méme
que les porteurs de rentes peuvent og
une situation internationale qui pea
mer une ac:10n internationale ;
visage une telle action internation:
le pus grave doute et le plus grave @
goa, et je doute que dans le q
soyous jamais allés jusqu’d faire ke
pour les portcurs de rentes, pour caf
nos compatriotes qui ont prété de4
gent 4&4 un Gouvernement étrasg®
javoue que je verrais avec ic ples
chagrin cette fagon d’agir entrer ;
tique de ce pays. »
ALEXANDRE HamiLTon, dans les pail
temps du Gouvernement des Ecaggq
atfirmait les mémes principes, en:
« Les contrats entre une natiog:
particuliers sont obligatoires sell
conscience du souverain et ne peu
faire l'objet de mesures coerciteegig
conférent aucun droit d’action cdg
la volonté du souverain. »
En 1871, Mr. Fisu, alors Secré
tat des Etats-Unis, dcrivait : a
« La politique et la pratique
nous sommes proposées depuis los
éié de refuser intervention form
Gouvernement sauf dans le cas de {
d.ces, de dommages causés aux pee
et aux biens, que le doit commun @&
sous le nom de torts et regarde coma
fligés pas la force et non comme B.
d’engagements vo:ontaires ou contemlg
En 1881, Mr. Bratne, Secrétaire §
des Etats-Unis, écrivait qu'une
« gui passa volontairement un com
le Gouvernement ou avec les
d’un pays étranger, quels ques
yriefs qu’elle puisse avoir ou M6y
qu’elle puisse essuyer du fait de ov
oit s’en remettre, pour les 1
lois du pays auquel apparrient
nement ou les nationaux avec
a contracté. » 4
En 1885. Mr. Bavaro, alors &
d’Etat des Etats-Unis écrivait damm
péche a ce sujet : 3
« Tout ce que notre Got
cepte de faire, quand la rc
purement contractuelle, c est-4
ses bons offices, en d'autres ¢
rer l’attention du souverain cuaey
réclamation et c’est tout ce qual .&
la réclamation repose sur ane per
et claire. « di
Le President RoosvetT, en 58
primait la-dessus comme sui?
« Depuis longtemes la pe ing
tante des Etats Unis a été de 6 |
ployer la force armée pour le s8¢
des dettes contractuelles or
ses nationaux par d’autres re
‘fe
~
_ premier ;
ns
nb
a
5
a
oa
,
Nous n’avone pas cro
ue
force pour un pareil objet
0
ce we da a l’indépendance et la
ee des autres membres de la fa-
: gions. »
; (a suivre )
4G
=
pres Buangers
a
troubles au Maroc
’Sa bombardement |
~. On a recu un télégramme
sant que les réfugiés a bord
«Anatole » rapporte que,
toute la journée de dimanche
Beecaa été bombardée et que le
dans les rues a duré plusieurs
& et que lorsque « lAnatole »
ke port, le combat 4 terre et
Bhardement n’avaient pas enco-
§— Le« Galiléa » langa 2.000
Bitessur le quartier Occupé par
ares. Des centaines de Maures
parle bombardement et le
~— Un détachement d’infante-
marine tua 150 maures. Les
mis o’eurent qu’une douzaine de
“i
moe le souverneur de Casablan-
Bavisé que le dimanche il y au-
i débarquement, il garantit que
Relation resterait calme ; mais a
les troupes franco-espagnoles
wnt la porte de la ville. que les
Bde l’armée réguliére marocai-
Mirent le feu sur elle et blesse-
moldats et 1 officier.
M cette attauque subite, une char-
Onnette fut commandée et
8 resté:ent sur
Yoir dispersé les troupes du
: les Francais arrivérent eu
men déblavant les ,ues ; en
Ftemps Ic « Galijlée » bombar-
Bvillages des alentours, pour-
Riles natifs pour les empeécher
wren ville. Pendant que le »Ga-
#bombardait 4 onze heures du
le « Duchayla » arriva et
aussi le feu avec des grenades
mélinite sur les piétons qui se
meent sur la place du marché. Ce
mer envoya aussi a terre une par-
ees forces sous la protection de
mons. En plus des troupes fran-
§ MD soldats espagnols débarque-
is lorsque «!’Anatole>» parti, le
espagnol n’avait pis eucore
au bombardement. En ve-
anger, « Anatole » rencontra
vapeurs anglais et allemands
Adaient les européens qui
pat fuir.
le terrain.
étrangers 4 Casablanca
™>.— Dans un télégramme de
publié par « El Imparcial, » on
ase le gouverneur de Casa-
parré la ville et que sous peu
= soffisantes seront débar-
me protéger les étrangers & Ma-
Wet, Lazagan et Saffi.
France et]’Es
i. 8@ mettent d'accord
ve. M. Pichon, ministre des Af-
Ngéres, et l’ambassadeur
wee & Paris se sont mis d’accord
qn de la note franco-
ae sera envoyée aux puis-
Signataires de la conférence
; mr des informant, de l’inten-
m“fance et de I’Espagne de
c 8 termes de la dite con-
sujet des affairesdu Maroc.
Un croiseur francais
part pour Mazagran
TaNGer— Un croiseur franeais cst!
part’ Atoute vapeur pour Mazagran, |
afin de protéver les ¢trangers qui se!
trouvent dans unc situation périlleuse.
Crois.us japonais
SAN-SEBASTIAN. — Les croiseurs
de la marine de guerre japonaise
« Tsukuba » et « Chitose » sont arti-
rivés ici aujourd’hui.
Déraillement de chemins de fer
Maprip.— Un déraillement de che-
min de fera eu lieu entre Posen et
Thorn : 20 passagers sont morts et
un grand nombre blessés.
Les victimes a Casablanca
Paris.— Suivant les nouve:les offi-
cielles recues de la marine, le nombre
de Maures morts ou blessés pendant
le bombardement, dépasse 300.—
Un seul marin francais a été blessé
légerement.
Maclean toujours prisonnier
TaNGER.— fi parait que Ja tribu des
Kmass demande la paix, mais le com-
mandant des troupes sheritiennes ne
veut pas commencer de négociations
dans ce sens tant que Mr Maclean se-
ra séquestré par Raisoull,.
ee nn a oe re ee eee
en rr ce a oT
ie. 6 Pransatlantiqu
Le steamer «QUEBEC» sera de
retour le 13 courant au matin et parti-
ra le méme jour @ 2 heures tres préci-
ses de laprés-midi, pour Port-de-Paix,
Cap-Haitien et escales.
Port-au-Prince, le 10 Aout 1907.
L’AGENT,
F.M. ALTIERI.
Hamburg American
Line
Le steamer «BOLIVIA» venunt
de Hambourg. Grimsby, Havre, St
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap Haitien, Port-de-Paix et Gonat-
vesseraici Mercredimatin, le 14 courant.
II partira probablement dansia soirée
pour Jérémie et Kingston.
Il sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Goave ) le 26 courant.
*
» *
Le S/S « HERMERSBERG» ve-
nant de Cuba, Jérémie et Petit-Goave,
estattendu ici mercredi, 14 courant.
Ii partira probablemznt le meme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,
Cap-Haitien, Puerto-Plata, St-Thomas
et l'Europe.
*
es %
Le S/S «PRAZSIDENT» venant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeudi 13 courant.
[i partira le meme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
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Juan de Porto-Rico et St-Thomas.
Port-au-Prince, 8 Aout 4907.
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et au commerce qu’a partir d’aujour-
dhui, je ne signe plus Louis Joseph
Eugene Clavier, mais avecle méme
paraphe, Louis Joseph Eugéne, mon
vrai nom, comme latteste mon acte
de naissance,
Port-au-Prince, le t2 Aort 1907.
Louis JOSEPH KUGENE.
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intéressés qu’elle s’est constituée et
que ses séances se tiennent au Bureau
de l’Administration principale des Fi-
nances, tousles jours, de dix heures a
midi.
En conformité des dispositions de
l'art. 8 de la sus-dite loi, les proprié-
taires de terrains dont expropriation
est poursuivie sont invités a se pré-
senter, devant la Commission, pour
soumetire leurs observations dans la
quinzaine, a partir de cette date.
Port-au-Prince, 5 Aott 1907.
Le Président de la Commission,
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JACQUES DUROCHER.
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