Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 10, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE (1Ait1) SAMEDI, 10 AOUT 1907.



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P gpONREMSNTS: 1 "
-MOIS Une Gourde D’AVANCE i Clément Mieagloire,



| Dinecqeur: NUMERO CENTIMES.. _ .



oe Les aboonements partent du rer. et du 8g de chaque

Fe Depanrewents & ErnaNcan : | REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
; a yrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. i Les manuscrits insérés on nom Be sont pes remia



pa a nt rr sc
iar tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi,









SS NN

Ro yw 7 9 KY ‘fois accomplie ladestiuction de la Ban-jres était régi par des Haitiens, si I’ée
’ LA BANQU IV BE i j K i ‘A I ique Nationaie dHuti, ily aura lieu/tranger devait s’adresser Ades Hate
y liens pour des références sur leurs

concitoyens, qui pourrait fournie un



@envisaper sérieusemen! toutes les
pertes mateérielles et morales que nous

_—— - we



% 2 r + ‘ : . : . . . :

ae. PoINT DE y UE SociAL avons subies du fait de cette institu-| questionnaire semblable & celui que

. lion avee les capitalistes qui la fondt-| publieJ. Suis dans!’ « Actualités, ques-
xI rent, d@envisager lajournement indé-| tionnaire qui a été un des moyens em-




ployés par la Banque pour détruire le.
commerce haitien? A qui le tour main-
tenant d’étre détruit ?

es ;

Quand la Justice aura commencé &
découvrir faux sur faux, fraude sur
fraude, le Gouvernement, les Cham--
bres et le Pays entier se rendront.
compte de la profondeur d’abime qui.
béait sous nos pas. Alors, soulagés ef
plus forts nous reprendrons la marche
on avant en entonnant de beaux Noéls
pour ladestruction dela Banque et,
Sur ses ruines, nous honorerons d’im-
menses feux de joie le Général Nord
Alexis, le Chef d’Etat providentiel qui
aura sauvé la République de la
queroute.

Kaoit voir que je ne désirs pas du] fait 'slasticilé fiaanciére de la France | 4"! qu elle a causé (le poe develop:
fagsrence des Pouvoirs dans jc’est l'idée complete qu’on a de Pépar- [Een Ce parte ersounaligmne et
tes des citoyens. Au contraire. | yne dans les campagies et lempres- le; vo! ane par ie Pe de am ne e
pan du tout nécessaire, il est /sement.quo -nsltent les. bas de laine Lone improvoventes dau iouc to
mal qne les Chambres se mé-|paysans & s‘ouvrir pour souscrire aux]: oa, ajete dans notre train d’affai-
mbventionner les entreprises] emprunty tant & Piptériguy . qu’ay dey jour, Jere dan
Fe ete ote arp . f pes) au , >)tes, la répercussion funeste que cet
fus ou ‘de leur conférer desjhorsi.. ot sy, fy ge, ah! So 8

é ae if ; : p31 elat de chosés.a eue sur notre marche
, | _ Chez uous, bous Delirard,iu Gouvely| jolitique et sur notre administration
. . . es *. a9 ® A 9
sy adans les mornes. il est/nement eut lidée d'une Banque agti-1\55 juttes ridicules et stériles de nos
fon le sache, de lourds bas}cole dontles actions devraient étrel jipistres des finances pour se main-
g ol croupit une bonne. par- | couvertes sur les places haitiennes enti, yi, pres des hommes d’afaires, les
Répacgne nationale. Dans les[n’employant que des capttaur haitiens. expédients quotidiens et décevants
mob se trouvent les Haitiens;Ge Gouvernaement-ci qui, pour Ies en- auxquels nous fdimes toujours forcés
8 'privilégiés, les plus acablés|treprises utiles et vratrrent nationaes, de recoucir;entin la désastreuse direc-
ges fiscales, mais que présér-joltre plusieurs points de ressembian- lion €conomique, que le Pays fut obli-
@@ tuine leur éloignement des|ce avec celui de Geffrard, en outre de ed de. suivre.
tla répugnance qu’éprouve}celui queen un piquant rapproche- La Banque nationale détruite, est-ce
; Olranger A se rapprocher! ment, un denos collaboraleurs signa- qu'on ne s‘aitressera pas pour un nou-
M a travailler avec eux, il saflait a toccasion de 1a mort récente du} Ve) gtablissemant, de crédit cette fois-
fel habitant possdédant une vé-} Général St. Macary et du capitaine Cl. ci, a un hailicn qualitié. Monsieur Jac-
suortune en terres’ de rapport] Beliegarde, ne devralt-il pas pour Com | nes Léger, par exemple représentant
ces meétalliques. Dans. desjpléter son oeuvre ve nationalisation Si | depuis tant d’années Haiii aux Etats-U-
igs tout proches ds‘ Port-au. | grandiosement commencée, tenter del ais et vu ses belles relations, son ex-
Je connais, moi, deux dows,|rendre ptus haifien et pins intimement) srienced’un monde d’aflairesavec qui
reerents et amis dvaluent i’a-fintéresse a la prospériteé publique, no- ioutes sorties de raisons actuelles et
Beat enfoui sous terre .A plus|te monde des affaires; le monde lus d’avenir concourent & nous mettre en

~ affaires. c+ facteur qui est devenu le p US| apport, me poprrait-on pas lui. con-
important dans la oa monn ica’ er, 4 Mr - Léger, le. soin de lancer,
iy notair / i im-} Si Yon réorganisait ’ajmpnistralion faux Etats-Unis, lp nouveau projet ..de
Penk: At umiqocrdent on. Ta curale, si on Baetruisait i’épouvantail | Banque ? c raudfait ie'inettee, our la ‘
¥ alle. ile - ” gar une|qu’eat pux yeux du paysan, le chef bonits edidaite de cette entreprise, :

, B. ope gection, si de cet agent redouté on | datis ute Peete a d'thté ot la ARNSBIGNEMERTS' |
cc. . ., ffaloait an: @dugatour aimé o} cout, | neintiry whaladreque: ta moiddre. im-| ABMS BION EMEM TS | o
es ca la biétna any od tn “. thst to . tbe F as

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Priére d’aviser ladministra-~
tion de la moindre irrégularité:
dans le service dueMATIM«
afin qu'il y soit de suite remé.
dié. ‘














Bille gourds!
nt ni. lire, ni dcrire, se






































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stay 1 tés pour les 60} nemetit; mi even ir tet
orises utiles, lui fepporterait NOX) Je voudtais envore: qu‘il
seulement. de .boaux.
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} yés, mais encore da, Bones routes, | paitiens afin, que layr fortuge, mise en Sninemem gig Qh’
Mous avec devant nae lodtes capalisations des e¢atiX.[gmplo: on. Hat. pio rendit chaque icimem Zs s

SUL gage an irain de es services @'irrigations, dea chémins| jour ptus‘ + prodaifsit: per’ suite om . “






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os ' a ae aT de fer, etc. Ne.lo pourrait-on pas? EQ lune praspé:Ré vraiment _ Bationale et}, . “

ting: dontey:: bulk conte ri cas une telle tentative n’est-clle | piacat aniiy.enisy lax majas des Vaj-| Moyenne diurne de 1s vemptseture journée, Gye
809 compare qui lu {pas séduisante? friens, Ja, Sogveraipats de Vargent gui ole Jesse. Le ‘baw

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La Créte-a-Pierrot

La deuxiéme représentation de la Créte-
a-Pierrot a été l'occasion d’un nouveau
triomphe pour le pocte Charles Moravia.

Nous lui pzésentons nos sinctres compli-
ments pour les heures inoubliables qu'il
nous a fait passer hier,
beaux é¢pisodes rappelés en des vers d’un
souffle toujours soutenu et d'une poésie
héroique et dlevcée.

Le Début

Nous avons regu le numéro de Juillet de
Pintéressante revue littécaire Le Début qui
parait aux Cayes.— En remerciant la ré-
daction de son gracieux e¢nvoi, nous re-
commandons ce numéro 4 nos lecteurs.

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Jérémie, Santiago de
Cuba, Cayes, Jacmel, et Santo-Domingo
par Vannexe frangais ; celles pour New-
York et l'Europe (vit NY ) par le s/s
« Almsteldam » seront fermées demain
samedi, ro du courant 4 4 heures de I’a-
prés-midi ; celles pour Pett Goave, Jéré-
mie, Cayes, facmel et Curagao par le s/s
« Prins der Nederlanden » samedi ro du
courant, 4 & heures precises du soir.

Cinématographe
Vues nouvelles

Le service de projections de Mr Auguste
Magloire vient de s’enrichir d'un stock de
vues nouvelles arrivces par le steamer
« Québec. »

Cette nouvelle série sera inaugurée avec
la séance de demain ; les villégiaturis-
tes de Fétion-ville auront donc demain di-
manche un programme des plus alléchants.

Neécrologie

Compleétant notre compte-rendu d’hier,
nous publions les deux discours suivants
prononces sur la tomb: du Général Xavier
Latortue.

Discours due Sous lieutenant Lavictoire Ce-
lestin :

Mesdames,
Messieurs,

Avant que cette tombe se ferme, permet-
tez, gu'au nom de la Compagnie d’Instruc-
tion de l’Artillerie du Centenaire, j’adresse
un dernier adieu au Général Xavier Lator-
tue.

Notre douleur est profonde, nous por-
tons au coeurun deuil dont longtemps
encore nous en gardcrons le souvenir ; car
le Général Latortue fut pour nous non
seulement us bon chef, mais encore nn
bon pére. Il ne refusait jamais de condes-
cendre jusqu’a ses soldats. Souvent dans
notre cercle dolficiers, il venait nous con-
ter, eo bonne camaraderie, ses souvenirs
de collége ct d’étudiant. Soldat parfait, on
le trouvait toujours A son poste, compré-
nant que l’Artillerie doit dtre, 4 toute heu-
re, préte 4 répondre 4 I'appel ; conscient
de l'importance de son réle, il apportait
dans {’sceomplissement de son devoir, une
tégularité et une rectitude telles que ja-
mais il n’edt de teproche de I’ Aatonité su-
périeure ; modeste, peut-étre trop modes-
te méme, il cachait son savoir sous une
espete de timidité qui déroutait tout le
monde, ct pourtant. Mesdames, Messieurs
qui d’entre vous n’aconnu les capacités,
lesréelles connaissances en artillerie du Gé-
néral Latortue, st bien, qu’hier encore,
pour représenter le Gouvernement A l’Ex-
position de Jamestown, sans trop choisir,
oa lenvoya a la revue militaire des Etats-

‘Pleurez-le, Mesdimes, Messieurs, car
¢ est un Caractére qui tombe, c'est une in-
t

perd.
Es vous faites bien aussi de pleurer votre | Ces

» Messieurs les officiers, sous-offi-





4 VPévocation des

ciers, brigadierset éléves de la Compagnie ;
car ces larmes que vous versez il les mérite
bien, et ces fleurs et cette couronne qu en
votre nom je dépose snr sa tombe, c’est
bien 1. un faible, mais bien faible témoi-
gnage de vos profondes douleurs et de vos
regrets désolés.

‘Discours du lieutenant ‘Pasyo:

Mesdames, Messieurs,

Il y a dans la vie de ces disparitions qui
nous étonnent autant qu’elles nous affii-
gent. Aussi en présenee de ce cercueil que
nous allons déposer dans cette fosse ouver-
te devant nous, nous sommes Anous de-
mander si c’est bien notre affectionné chef
que nous allons y laisser.

Le coup inattendu qui a frappé cette fa-
mille désolée atteint profondément le Pays,
car il le prive d’une de ses plus ra-
res intelligences, d'un citoyen éclairé, il-
lustre, honnéte et probe et par-dess-us

tout d’un officier d’élite et distingué.

Depuis tantét quatre ans qu'il est au ser-
vice du Gouvernement comme instructeur
général de VArtillerie de tla République, le
Colonnel Xavier Latortue s'est toujours
montré homme du devoir. Il n'a jamais
perdu une seu'e occasion de se faire remar-
quer. Tous ses efiorts ne tendaient qu’d
justifier et 4 mériter la confiancc que le
Président a bien voulu placer en lui. Ila si
bien réussi que le Gouvernement, pour le
récompenser de son mérite et de son acti-
vité, l'a promu, il n'y a pas longtemps, au
grade d’Adjudant- général.

Tout son réve était de doter son Pays
des artilleurs vraiment dignes de ce nom.
C’est dans ce but qu’il fonda la compagnie
d’instruction d’artillerie. Malheureusement
ilest 4 regretter que la mort ne lui ait
point permis dc réaliser son programme.
Atteint d’un mal sur leqnel la science mé-
dicale n’a aucun accés, 11 succo:nba hier
matin, aprés des mois de souffrances phy-
siques et morales.

Le Général Xavier Latortue emporte avec
lui les regrets de tous ceux qui ont eu le
bonheur de le connaitre et de jouir de ses
exquises qualités. Pour la compagnie d’ins-
truction d'Artillerie, c'est moins un chef
qu’un pére qu’elle a perdu en lui; car s'il
fut parfois sévére, toujours il fut bon. II
possédaic tout un art de se faire obdir et cet
art il le puisait dans sa bonté «le plus
merveillzux talisman dont un officier puis-
se user pour gagner l’affection et le dévoue-
ment de ses hommes. »

Mon général, le vide que vous laissez
dans la Compagnie est immense. Dans le
cours de votre maladie elle s’en était aper-
gue, mais aujourd’hui plus que jamais elle
en connait l’étendue.Aussi conservera-t elle
longtemps votre mémoire; pour moi rien
ne pourra la ternir dans mon coeur.

Chambre de Commerce
Messieurs les Banquiers, Commergants,

Agents de lignes de navigation, Agents
de change, Re mtants de commerce,
Industriels et 3 d’Exploitations ;
les a composé i de
20 3907 de la Chambes de com-
merce et contribed au vote statuts de
cette Chambre sont priés de te réanir au
local de la Commane. rue Bel etees mat-
i 34 Aodt 1907,8 ures del’aprés-midi,
pour Vélection des ’ membres da bareau
prévus dans les statuts.
Port-au-Prince, 9 Aodt 1907.
Chambre des Députés
Séance du vendredi, 9 Aost 1907.

La séance s’ouvre par la sanction de deux
procés-verbaux. Puis la Chambre passe 4 la
discussion et aa vote des conclusions da
rapport du Comité des Travaux publics.

conclusions demandent a la Chambre
d’adopter le projet de loi, dont nous avons

arlé il y a quelques jours, par lequel le
Ministre des Travaux Publics demande
inscription au Budget de la République
d’un crédit de deux cent milledollars devant
étre employés 4 tout un service considé-
rable de travaux 4 effectuer au Bassin gé-
néral de fagon a permettre l’arrosage com-
plet de la plaine du Cul-de-Sac.

Ensuite l’Assemblée vote la loi sur la
Police des chemins de fer. Elle régiemente
leur conservation, la sireté de leur circula-
tion et établit des peines applicables aux
contraventions qui peuvent étre commises
soit par les parties, s it par les cqncession-
naires ou agents, soit par les voyageurs.

Arrivage

Ce matin est entré l’Annexe francais St-
‘Domingue avec les passagets suivants venant
e:

Jacmel » Me

Sto Domingo : Romero Montas,
Rivly.

Cayes : J. Monbrun, E. Decade, Lucida
Florentin. Joseph Hilaire. Tibérius Simon,
Charles Bénédict, J. M. Brédy, Athénor
Pierre, B. Placide.

Jérémie : Rigal, Papillon. Cayemitte et
enfant, T. Gazeau, Mr Ch. Valin, six soeurs
de St Joseph, Sansaricq fils, Clara Blanche,
Georges Gaveau, A. Sansaric3, Alongavie et
un enfant, Claire Chassaing, P. Turnbull,
Duvivier, Abbé Tégo.

Distribution de Prix

C’est lundi 12 du courant qu’aura lieu au
Théatre Sylvain, 1a distribution des prix
aux éléves de l’Ecole Secondaire, dirigée
par Mr Jh. Chancy.

Couérens dela Paix

Paiement des Dettes contrac-
tuelles.

Dietz et deux enfants.
Arthur



No 5 extrayons du compte-rendu de la sean-
ce du 16 juillet dernier tenue sous la présidence
de M. Léon Bourgeois les importants passages
suivants ;

S. Exc. le Général Horace Ponrer a la

arole et rappelle que la Deélégition des
stats-Unis d’Amérique a soumis il y a
quelques semaines déja a la Sous Commis-
sion une proposition’concernant le ptyement
des dettes contractuelles.

Il désire en préciser aujourd'hui tras
briévement le caractére et la price. Cette
Proposition se rapporte uniquement aux
réclamations fundées sur des contrats in-
tervenus entre un Etat et les purticulers
d’un autre pays et ne comprend nullement
les réclamations pour préjudices causés 4
des résidents! étrangers, tels par exemple
qu'un emprisonnement injuste, des violen-
ces de la foule, des traitements inhumains,
la confiscation de biens, des actes d'injustice

ts, etc., pour uels une indem-
t étre demandés. -
éral

Nl existe un sentiment ui va

dissant d’aprés lequel l'emploi de |a| dab

ce armée pour le recouvrement d’une
dette contractue!le non légitimée sur une
nation débitrice, s’il n'est restreint par
quclaue accord général international peut
evenir la source la plus féconde de con-
ftits, ou du moins, peut

donner lieu 4 des
blocus,

4 des menaces d’hostilités, 4 des

rumeurs d’intentions belliqueuses, bien | d

propres 4 inquidter le commerce, 4 impres-
sionner défavorablemenx le marché, 4 créer
un sentiment de malaise, et troubler ainsi
non sculement les pays intéress¢s dans la
nee mais méme ceux qui y sont étran-

Si la nation débitrice és; ha
devient inévitable. “siste ”
Si pour l’obliger a s‘exécuter og aig
4 ce qu'on appelle « un blocus peel
il y a de la part des nations ¢
neutres une tendance croissante a
reconnaltre et la guerre devra duel
pour pouvoir le rendre effectif.
noutre, il peut se faire que ¥
Etats aient des réclamations 4 forme
tre le méme pays ; ils ne m
de protester contre la saisie ast
uée par un créancier isolé sug bal
e leur débiteur commun. =

Le cas qui se présente le plaga
ment est celui d'un capitaliste og:
culateur qui, privant son pays de @
ces et de son argent, va courir l’ayes
létranger dans lunique objet d'sagil
sa fortune particuliére.

S’il gagne des millions, il ne
pas son bénédfice avec son Gouverseat
mais sil perd, ilira jusqu’a lui dem
de faire la guerre pour lui assurer les
mes qu'il prétend lui étre dues et aaa
souvent démesurément exagérées. J

Les conditions onéreuses exigé¢es
pret prouvent que le préteur se rend ¢
te de importance du risque qu'il ¢

Assez souvent il achéte a vil prix ge
marché les titres de rente de l’Etat débe
il dema de qu'ils lui soient remboursie
pair.

Au fait, dans le












jeu qu'il joue, ile
faire adinettre le principe : « Face, je gi
gne, pile tu perds. » 7
Le Ministére des Affaires Etrangies
Son pays, auqucl il fait appel, n’a, eng
ral, aucun moyen 3 sa disposition peg
livrer 4 une exquéte complete sur bg
tion, pour se procurcr et examiner @
documents nécessaires, pour s'iafagil
preuves de la partie adverse et se fj
idée exacte des vrais mérites du ¢
est soumis, S
Il n’a aucua jury pour constater sbi
aucune Cour compétente et imparti
leclairer sur la question de juris
aucun Tribunal, pour se prononcer
qui:é de la réclamation. S‘il prend ag
cision, le Ministre des Affaires Erm
comprendra qu’il viole un des princigtl
mordiaux de |’administration de Is¥
en admettant qu'un jugement pais
rendu uniquement par une des parties
réss€es dans le litige. 3
_ Si Pon obtient le montant de ls
tion par un moyen aussi grave ans
de la force armée, les contribuab
tion qui exerce la contrainte, d
pour enrichir un capitaliste ou Ga
teur quia voulu courir le risque @
oude perdre dans uo pays ét
si les frais de recouvrement
supérieurs au montant de sa
Parmi les questions dont ua
Affaires Etrangéres peut avoir #1
il n’y en a peut-étre pas de plug,
ses, de plus embarrassantes 4

























a

ggt
*
ns

Fon faisait savoir aux capitim
spéculatears entreprenant des sm
ciéres avec un Gouvernemegg)
qu'ils doivent se régler d’apres |
« caveat », Ou Si OB.
comprendre au moins que le &
ment de leur pays ne mettra P“OS
€ coercition au service de learsa®

tant qu’elles n’auraient pes Ot

par un jugement, tant qa eae A
pétente ou un arbitrage 88 ©
constaté la vraie valeur et 8
nu que ls nation débitrice svat G
sé arbitrairement de se soume=h}
















Sd

RE as les chancelleries seraient dé-
¢ et les plus embarrassants.
enregistre ce fait que la ma-
de ces demandes présentent
ation dans les sommes réclamées
ioe stupéfiante.

sstiques montrent que pendant les
ie dernieres années, des commissions
Fee tribunaux d’arbitrage ont exami-
ie séclamations des plus importantes
mmages, indemnites, dettescontrac.
payées, réclamées comme dues
fagets ou citoyens d'un pays au
mapent d'un autre pays. La plus
eegme allouée dans aucun cas n’a
ide So ./° du montant de la réclama-
pedis que dans quelques cas le pour-
w» est tombé au chiffre ridicule de 3/4

ee e

¥ exemples seuls devraient détourner A
4es nations civilisées de recourir aux
arbitraires de coercition pour impo-
; ys étranger le paiement d'une
be (sdrement d’une dette contractuelle )
aaurait pas cté préalablement sanc-
pac un tribunal impartial.

( a continuer )

2

t DEJEUNER DU 10 AOUT
Mip! A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Melon de France glacé
Radis — Avocat
Lambis 4 l’Espagnole
Salmis de tourterelles
caubriant aux pommes
icots rouges 4 l’Haitienne
* Riz blanc a la Francaise
Créme renversée

x Fruits
ee Café
1/2 Vin

cles Erngeres

pPiCHES RECUES CE MATIN

°






























. Le Kaiser et le Tzar
MUNDE.— Le Tzar Nicolas et
eur Guillaume ont passé toute
ce d’aujourd’ hui ensembie. Ils
en revue l’escadreallemande
werent 4 un banquet 4 bord du
Randard ».

Once semi-officiellement que
revue a pour but de rétrécir
a@amitié qui existent déja en:
mx nations.

a a

)*goavernement ellemand
, aa vernemen
Spprouvant a conduite au

Ons frangaises eu Maroc
7 Les dernidres nouvelles
we Casablanca annoncent que
ee eatourent la ville. Le com-
Croisseur frangais « Gali-

BONCS son j , :
ville, 0 intention de bom

ns.
@ au Maros
» Canaries.— Le crois-

MeDon Alvaro de Bazan »
i’bui poar Casablanca.

@un de leurs devoirs les plus

SS arn

La situation au Maroc

TANGER.— Sur la demande des aute-

rités de Casablanca.
francais « Galilée
fanta Maria Teresa
hommes. CGeux-ci altaquérent
limpétuosité Jes fanatiques ; 7

les

Ouvrit le feu avec ses gros canons.
Un violent Incendie

New-Yorx.— Un violent incendie
1 commenca dans un magasin de
peintures de la rue Fulton a failli dé-
truire les édifices de la Western-Union
et Mail et Express. Tous les habitants
des maisons voisines furent obligés
de déménager. Quelques étayes dela
On
réussit 4 dominer les flammes 42h 30,

qui

Western-Union furent inondés.

de laprés-midi.
Les intéréts anglais a4 Casablanca

GIBRALTAR.— Le croiseur « Antrim»
est parti aujourd’hai pour Casablanca

protéger les intéréts anvlais.
Un général russe assassiné
PLATIGOROK.— Le
sof, ex-vonverneur d’Qdessa a été
assassine aujourd'hui en plein centre
de la ville. L’auteur de cet assassinat

a pu s’échapper.
Le Maroc fait des excuses a
ce. Uneexpéditiona F

Paris.— Le gouvernement francais |

arecu du Maroc par lentremise du

charg de la Légation de France les | \fare.

excuses du gouvernement marocain
pour les faits survenus a C3sablanca
et assurant comme toujours que les
gouverneurs seront responsabies de
la sécurité des étrangers. Le général
Drude, embarqué a Oran, est désigné
pourle commandement das troupes
qu’on embarque dans ce port 4 desti-
uation de Casablanca. On pense ici
qu'il est nécessaire d’envoyer une ex-
pédition a Fez.

L’Espagne envoie des troupes ar.

Maroc

Mapnrip. — Un important conseil des
Minis'res s'est tenn aujourd'hui pour
traiter des affaires marocaines ; ila
duré 5 heures. Apres ce conseil, le ge-
néral Primo de Rivera, ministre de
la guerre, annonga que les troupes
espagnoles qui seront envovces au
Maroc ne dépasseront pas 500 hom-
mes.

ete ne ne

Hamburg American
Line

Le steamer « BOLIVIA» venant
de Hambourg. Grimsby, Havre, St
Thomas. Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves est attendu ici lundi 12 courant
dans l’aprés-midi.

It partira probablement le 13 pour
Jérémie et Kingston.

Ii sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.

*
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Le S/S « HERMERSBERG» ve.
nant de Cuba, Jérémie et Petit-Godve,
est attendu ici mercredi, 14 courant.

Il partira probablem nt le meme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,





Les natifs attaquent | Cap-Haitien, Puecrto-Plata, St-Thomas

et l’Europe. .
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Le S/S «cPRAZSIDENT » venant

de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-

co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-

Crotsseurs |
» et espagnol « In- jinie, Caves, dacner. \zuae
»débarqueérent Die mingo, ‘San Pedro de Macoris, San-

avec
1 soldats
francais et un officiers furent blessdés.
l.es forces combinées franco-espa-
gnoles ba'ayérent la ville ; Le «Galilée»

wendral WKareko-

la Fran-
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Imingo, Azua, Jaemel, les
Kingston seraiei jead: 15 courant.
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Cayes, Jacmel et Santa-Marta.

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se

La malle pour les Etats-Unis et 'Eue
rope, par le vapeur «VALDIVIA » sera
fermée a la Poste jeudi 15 courant,
a6 heures du soir.

Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
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Fe Depanrewents & ErnaNcan : | REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
; a yrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. i Les manuscrits insérés on nom Be sont pes remia



pa a nt rr sc
iar tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi,









SS NN

Ro yw 7 9 KY ‘fois accomplie ladestiuction de la Ban-jres était régi par des Haitiens, si I’ée
’ LA BANQU IV BE i j K i ‘A I ique Nationaie dHuti, ily aura lieu/tranger devait s’adresser Ades Hate
y liens pour des références sur leurs

concitoyens, qui pourrait fournie un



@envisaper sérieusemen! toutes les
pertes mateérielles et morales que nous

_—— - we



% 2 r + ‘ : . : . . . :

ae. PoINT DE y UE SociAL avons subies du fait de cette institu-| questionnaire semblable & celui que

. lion avee les capitalistes qui la fondt-| publieJ. Suis dans!’ « Actualités, ques-
xI rent, d@envisager lajournement indé-| tionnaire qui a été un des moyens em-




ployés par la Banque pour détruire le.
commerce haitien? A qui le tour main-
tenant d’étre détruit ?

es ;

Quand la Justice aura commencé &
découvrir faux sur faux, fraude sur
fraude, le Gouvernement, les Cham--
bres et le Pays entier se rendront.
compte de la profondeur d’abime qui.
béait sous nos pas. Alors, soulagés ef
plus forts nous reprendrons la marche
on avant en entonnant de beaux Noéls
pour ladestruction dela Banque et,
Sur ses ruines, nous honorerons d’im-
menses feux de joie le Général Nord
Alexis, le Chef d’Etat providentiel qui
aura sauvé la République de la
queroute.

Kaoit voir que je ne désirs pas du] fait 'slasticilé fiaanciére de la France | 4"! qu elle a causé (le poe develop:
fagsrence des Pouvoirs dans jc’est l'idée complete qu’on a de Pépar- [Een Ce parte ersounaligmne et
tes des citoyens. Au contraire. | yne dans les campagies et lempres- le; vo! ane par ie Pe de am ne e
pan du tout nécessaire, il est /sement.quo -nsltent les. bas de laine Lone improvoventes dau iouc to
mal qne les Chambres se mé-|paysans & s‘ouvrir pour souscrire aux]: oa, ajete dans notre train d’affai-
mbventionner les entreprises] emprunty tant & Piptériguy . qu’ay dey jour, Jere dan
Fe ete ote arp . f pes) au , >)tes, la répercussion funeste que cet
fus ou ‘de leur conférer desjhorsi.. ot sy, fy ge, ah! So 8

é ae if ; : p31 elat de chosés.a eue sur notre marche
, | _ Chez uous, bous Delirard,iu Gouvely| jolitique et sur notre administration
. . . es *. a9 ® A 9
sy adans les mornes. il est/nement eut lidée d'une Banque agti-1\55 juttes ridicules et stériles de nos
fon le sache, de lourds bas}cole dontles actions devraient étrel jipistres des finances pour se main-
g ol croupit une bonne. par- | couvertes sur les places haitiennes enti, yi, pres des hommes d’afaires, les
Répacgne nationale. Dans les[n’employant que des capttaur haitiens. expédients quotidiens et décevants
mob se trouvent les Haitiens;Ge Gouvernaement-ci qui, pour Ies en- auxquels nous fdimes toujours forcés
8 'privilégiés, les plus acablés|treprises utiles et vratrrent nationaes, de recoucir;entin la désastreuse direc-
ges fiscales, mais que présér-joltre plusieurs points de ressembian- lion €conomique, que le Pays fut obli-
@@ tuine leur éloignement des|ce avec celui de Geffrard, en outre de ed de. suivre.
tla répugnance qu’éprouve}celui queen un piquant rapproche- La Banque nationale détruite, est-ce
; Olranger A se rapprocher! ment, un denos collaboraleurs signa- qu'on ne s‘aitressera pas pour un nou-
M a travailler avec eux, il saflait a toccasion de 1a mort récente du} Ve) gtablissemant, de crédit cette fois-
fel habitant possdédant une vé-} Général St. Macary et du capitaine Cl. ci, a un hailicn qualitié. Monsieur Jac-
suortune en terres’ de rapport] Beliegarde, ne devralt-il pas pour Com | nes Léger, par exemple représentant
ces meétalliques. Dans. desjpléter son oeuvre ve nationalisation Si | depuis tant d’années Haiii aux Etats-U-
igs tout proches ds‘ Port-au. | grandiosement commencée, tenter del ais et vu ses belles relations, son ex-
Je connais, moi, deux dows,|rendre ptus haifien et pins intimement) srienced’un monde d’aflairesavec qui
reerents et amis dvaluent i’a-fintéresse a la prospériteé publique, no- ioutes sorties de raisons actuelles et
Beat enfoui sous terre .A plus|te monde des affaires; le monde lus d’avenir concourent & nous mettre en

~ affaires. c+ facteur qui est devenu le p US| apport, me poprrait-on pas lui. con-
important dans la oa monn ica’ er, 4 Mr - Léger, le. soin de lancer,
iy notair / i im-} Si Yon réorganisait ’ajmpnistralion faux Etats-Unis, lp nouveau projet ..de
Penk: At umiqocrdent on. Ta curale, si on Baetruisait i’épouvantail | Banque ? c raudfait ie'inettee, our la ‘
¥ alle. ile - ” gar une|qu’eat pux yeux du paysan, le chef bonits edidaite de cette entreprise, :

, B. ope gection, si de cet agent redouté on | datis ute Peete a d'thté ot la ARNSBIGNEMERTS' |
cc. . ., ffaloait an: @dugatour aimé o} cout, | neintiry whaladreque: ta moiddre. im-| ABMS BION EMEM TS | o
es ca la biétna any od tn “. thst to . tbe F as

oe: By . te eo ads. 2 i
‘ pe e ; au. mi He yee cc 1
ase. qi Pave ga ‘thésasrise, F:



































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La Créte-a-Pierrot

La deuxiéme représentation de la Créte-
a-Pierrot a été l'occasion d’un nouveau
triomphe pour le pocte Charles Moravia.

Nous lui pzésentons nos sinctres compli-
ments pour les heures inoubliables qu'il
nous a fait passer hier,
beaux é¢pisodes rappelés en des vers d’un
souffle toujours soutenu et d'une poésie
héroique et dlevcée.

Le Début

Nous avons regu le numéro de Juillet de
Pintéressante revue littécaire Le Début qui
parait aux Cayes.— En remerciant la ré-
daction de son gracieux e¢nvoi, nous re-
commandons ce numéro 4 nos lecteurs.

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Jérémie, Santiago de
Cuba, Cayes, Jacmel, et Santo-Domingo
par Vannexe frangais ; celles pour New-
York et l'Europe (vit NY ) par le s/s
« Almsteldam » seront fermées demain
samedi, ro du courant 4 4 heures de I’a-
prés-midi ; celles pour Pett Goave, Jéré-
mie, Cayes, facmel et Curagao par le s/s
« Prins der Nederlanden » samedi ro du
courant, 4 & heures precises du soir.

Cinématographe
Vues nouvelles

Le service de projections de Mr Auguste
Magloire vient de s’enrichir d'un stock de
vues nouvelles arrivces par le steamer
« Québec. »

Cette nouvelle série sera inaugurée avec
la séance de demain ; les villégiaturis-
tes de Fétion-ville auront donc demain di-
manche un programme des plus alléchants.

Neécrologie

Compleétant notre compte-rendu d’hier,
nous publions les deux discours suivants
prononces sur la tomb: du Général Xavier
Latortue.

Discours due Sous lieutenant Lavictoire Ce-
lestin :

Mesdames,
Messieurs,

Avant que cette tombe se ferme, permet-
tez, gu'au nom de la Compagnie d’Instruc-
tion de l’Artillerie du Centenaire, j’adresse
un dernier adieu au Général Xavier Lator-
tue.

Notre douleur est profonde, nous por-
tons au coeurun deuil dont longtemps
encore nous en gardcrons le souvenir ; car
le Général Latortue fut pour nous non
seulement us bon chef, mais encore nn
bon pére. Il ne refusait jamais de condes-
cendre jusqu’a ses soldats. Souvent dans
notre cercle dolficiers, il venait nous con-
ter, eo bonne camaraderie, ses souvenirs
de collége ct d’étudiant. Soldat parfait, on
le trouvait toujours A son poste, compré-
nant que l’Artillerie doit dtre, 4 toute heu-
re, préte 4 répondre 4 I'appel ; conscient
de l'importance de son réle, il apportait
dans {’sceomplissement de son devoir, une
tégularité et une rectitude telles que ja-
mais il n’edt de teproche de I’ Aatonité su-
périeure ; modeste, peut-étre trop modes-
te méme, il cachait son savoir sous une
espete de timidité qui déroutait tout le
monde, ct pourtant. Mesdames, Messieurs
qui d’entre vous n’aconnu les capacités,
lesréelles connaissances en artillerie du Gé-
néral Latortue, st bien, qu’hier encore,
pour représenter le Gouvernement A l’Ex-
position de Jamestown, sans trop choisir,
oa lenvoya a la revue militaire des Etats-

‘Pleurez-le, Mesdimes, Messieurs, car
¢ est un Caractére qui tombe, c'est une in-
t

perd.
Es vous faites bien aussi de pleurer votre | Ces

» Messieurs les officiers, sous-offi-





4 VPévocation des

ciers, brigadierset éléves de la Compagnie ;
car ces larmes que vous versez il les mérite
bien, et ces fleurs et cette couronne qu en
votre nom je dépose snr sa tombe, c’est
bien 1. un faible, mais bien faible témoi-
gnage de vos profondes douleurs et de vos
regrets désolés.

‘Discours du lieutenant ‘Pasyo:

Mesdames, Messieurs,

Il y a dans la vie de ces disparitions qui
nous étonnent autant qu’elles nous affii-
gent. Aussi en présenee de ce cercueil que
nous allons déposer dans cette fosse ouver-
te devant nous, nous sommes Anous de-
mander si c’est bien notre affectionné chef
que nous allons y laisser.

Le coup inattendu qui a frappé cette fa-
mille désolée atteint profondément le Pays,
car il le prive d’une de ses plus ra-
res intelligences, d'un citoyen éclairé, il-
lustre, honnéte et probe et par-dess-us

tout d’un officier d’élite et distingué.

Depuis tantét quatre ans qu'il est au ser-
vice du Gouvernement comme instructeur
général de VArtillerie de tla République, le
Colonnel Xavier Latortue s'est toujours
montré homme du devoir. Il n'a jamais
perdu une seu'e occasion de se faire remar-
quer. Tous ses efiorts ne tendaient qu’d
justifier et 4 mériter la confiancc que le
Président a bien voulu placer en lui. Ila si
bien réussi que le Gouvernement, pour le
récompenser de son mérite et de son acti-
vité, l'a promu, il n'y a pas longtemps, au
grade d’Adjudant- général.

Tout son réve était de doter son Pays
des artilleurs vraiment dignes de ce nom.
C’est dans ce but qu’il fonda la compagnie
d’instruction d’artillerie. Malheureusement
ilest 4 regretter que la mort ne lui ait
point permis dc réaliser son programme.
Atteint d’un mal sur leqnel la science mé-
dicale n’a aucun accés, 11 succo:nba hier
matin, aprés des mois de souffrances phy-
siques et morales.

Le Général Xavier Latortue emporte avec
lui les regrets de tous ceux qui ont eu le
bonheur de le connaitre et de jouir de ses
exquises qualités. Pour la compagnie d’ins-
truction d'Artillerie, c'est moins un chef
qu’un pére qu’elle a perdu en lui; car s'il
fut parfois sévére, toujours il fut bon. II
possédaic tout un art de se faire obdir et cet
art il le puisait dans sa bonté «le plus
merveillzux talisman dont un officier puis-
se user pour gagner l’affection et le dévoue-
ment de ses hommes. »

Mon général, le vide que vous laissez
dans la Compagnie est immense. Dans le
cours de votre maladie elle s’en était aper-
gue, mais aujourd’hui plus que jamais elle
en connait l’étendue.Aussi conservera-t elle
longtemps votre mémoire; pour moi rien
ne pourra la ternir dans mon coeur.

Chambre de Commerce
Messieurs les Banquiers, Commergants,

Agents de lignes de navigation, Agents
de change, Re mtants de commerce,
Industriels et 3 d’Exploitations ;
les a composé i de
20 3907 de la Chambes de com-
merce et contribed au vote statuts de
cette Chambre sont priés de te réanir au
local de la Commane. rue Bel etees mat-
i 34 Aodt 1907,8 ures del’aprés-midi,
pour Vélection des ’ membres da bareau
prévus dans les statuts.
Port-au-Prince, 9 Aodt 1907.
Chambre des Députés
Séance du vendredi, 9 Aost 1907.

La séance s’ouvre par la sanction de deux
procés-verbaux. Puis la Chambre passe 4 la
discussion et aa vote des conclusions da
rapport du Comité des Travaux publics.

conclusions demandent a la Chambre
d’adopter le projet de loi, dont nous avons

arlé il y a quelques jours, par lequel le
Ministre des Travaux Publics demande
inscription au Budget de la République
d’un crédit de deux cent milledollars devant
étre employés 4 tout un service considé-
rable de travaux 4 effectuer au Bassin gé-
néral de fagon a permettre l’arrosage com-
plet de la plaine du Cul-de-Sac.

Ensuite l’Assemblée vote la loi sur la
Police des chemins de fer. Elle régiemente
leur conservation, la sireté de leur circula-
tion et établit des peines applicables aux
contraventions qui peuvent étre commises
soit par les parties, s it par les cqncession-
naires ou agents, soit par les voyageurs.

Arrivage

Ce matin est entré l’Annexe francais St-
‘Domingue avec les passagets suivants venant
e:

Jacmel » Me

Sto Domingo : Romero Montas,
Rivly.

Cayes : J. Monbrun, E. Decade, Lucida
Florentin. Joseph Hilaire. Tibérius Simon,
Charles Bénédict, J. M. Brédy, Athénor
Pierre, B. Placide.

Jérémie : Rigal, Papillon. Cayemitte et
enfant, T. Gazeau, Mr Ch. Valin, six soeurs
de St Joseph, Sansaricq fils, Clara Blanche,
Georges Gaveau, A. Sansaric3, Alongavie et
un enfant, Claire Chassaing, P. Turnbull,
Duvivier, Abbé Tégo.

Distribution de Prix

C’est lundi 12 du courant qu’aura lieu au
Théatre Sylvain, 1a distribution des prix
aux éléves de l’Ecole Secondaire, dirigée
par Mr Jh. Chancy.

Couérens dela Paix

Paiement des Dettes contrac-
tuelles.

Dietz et deux enfants.
Arthur



No 5 extrayons du compte-rendu de la sean-
ce du 16 juillet dernier tenue sous la présidence
de M. Léon Bourgeois les importants passages
suivants ;

S. Exc. le Général Horace Ponrer a la

arole et rappelle que la Deélégition des
stats-Unis d’Amérique a soumis il y a
quelques semaines déja a la Sous Commis-
sion une proposition’concernant le ptyement
des dettes contractuelles.

Il désire en préciser aujourd'hui tras
briévement le caractére et la price. Cette
Proposition se rapporte uniquement aux
réclamations fundées sur des contrats in-
tervenus entre un Etat et les purticulers
d’un autre pays et ne comprend nullement
les réclamations pour préjudices causés 4
des résidents! étrangers, tels par exemple
qu'un emprisonnement injuste, des violen-
ces de la foule, des traitements inhumains,
la confiscation de biens, des actes d'injustice

ts, etc., pour uels une indem-
t étre demandés. -
éral

Nl existe un sentiment ui va

dissant d’aprés lequel l'emploi de |a| dab

ce armée pour le recouvrement d’une
dette contractue!le non légitimée sur une
nation débitrice, s’il n'est restreint par
quclaue accord général international peut
evenir la source la plus féconde de con-
ftits, ou du moins, peut

donner lieu 4 des
blocus,

4 des menaces d’hostilités, 4 des

rumeurs d’intentions belliqueuses, bien | d

propres 4 inquidter le commerce, 4 impres-
sionner défavorablemenx le marché, 4 créer
un sentiment de malaise, et troubler ainsi
non sculement les pays intéress¢s dans la
nee mais méme ceux qui y sont étran-

Si la nation débitrice és; ha
devient inévitable. “siste ”
Si pour l’obliger a s‘exécuter og aig
4 ce qu'on appelle « un blocus peel
il y a de la part des nations ¢
neutres une tendance croissante a
reconnaltre et la guerre devra duel
pour pouvoir le rendre effectif.
noutre, il peut se faire que ¥
Etats aient des réclamations 4 forme
tre le méme pays ; ils ne m
de protester contre la saisie ast
uée par un créancier isolé sug bal
e leur débiteur commun. =

Le cas qui se présente le plaga
ment est celui d'un capitaliste og:
culateur qui, privant son pays de @
ces et de son argent, va courir l’ayes
létranger dans lunique objet d'sagil
sa fortune particuliére.

S’il gagne des millions, il ne
pas son bénédfice avec son Gouverseat
mais sil perd, ilira jusqu’a lui dem
de faire la guerre pour lui assurer les
mes qu'il prétend lui étre dues et aaa
souvent démesurément exagérées. J

Les conditions onéreuses exigé¢es
pret prouvent que le préteur se rend ¢
te de importance du risque qu'il ¢

Assez souvent il achéte a vil prix ge
marché les titres de rente de l’Etat débe
il dema de qu'ils lui soient remboursie
pair.

Au fait, dans le












jeu qu'il joue, ile
faire adinettre le principe : « Face, je gi
gne, pile tu perds. » 7
Le Ministére des Affaires Etrangies
Son pays, auqucl il fait appel, n’a, eng
ral, aucun moyen 3 sa disposition peg
livrer 4 une exquéte complete sur bg
tion, pour se procurcr et examiner @
documents nécessaires, pour s'iafagil
preuves de la partie adverse et se fj
idée exacte des vrais mérites du ¢
est soumis, S
Il n’a aucua jury pour constater sbi
aucune Cour compétente et imparti
leclairer sur la question de juris
aucun Tribunal, pour se prononcer
qui:é de la réclamation. S‘il prend ag
cision, le Ministre des Affaires Erm
comprendra qu’il viole un des princigtl
mordiaux de |’administration de Is¥
en admettant qu'un jugement pais
rendu uniquement par une des parties
réss€es dans le litige. 3
_ Si Pon obtient le montant de ls
tion par un moyen aussi grave ans
de la force armée, les contribuab
tion qui exerce la contrainte, d
pour enrichir un capitaliste ou Ga
teur quia voulu courir le risque @
oude perdre dans uo pays ét
si les frais de recouvrement
supérieurs au montant de sa
Parmi les questions dont ua
Affaires Etrangéres peut avoir #1
il n’y en a peut-étre pas de plug,
ses, de plus embarrassantes 4

























a

ggt
*
ns

Fon faisait savoir aux capitim
spéculatears entreprenant des sm
ciéres avec un Gouvernemegg)
qu'ils doivent se régler d’apres |
« caveat », Ou Si OB.
comprendre au moins que le &
ment de leur pays ne mettra P“OS
€ coercition au service de learsa®

tant qu’elles n’auraient pes Ot

par un jugement, tant qa eae A
pétente ou un arbitrage 88 ©
constaté la vraie valeur et 8
nu que ls nation débitrice svat G
sé arbitrairement de se soume=h}













Sd

RE as les chancelleries seraient dé-
¢ et les plus embarrassants.
enregistre ce fait que la ma-
de ces demandes présentent
ation dans les sommes réclamées
ioe stupéfiante.

sstiques montrent que pendant les
ie dernieres années, des commissions
Fee tribunaux d’arbitrage ont exami-
ie séclamations des plus importantes
mmages, indemnites, dettescontrac.
payées, réclamées comme dues
fagets ou citoyens d'un pays au
mapent d'un autre pays. La plus
eegme allouée dans aucun cas n’a
ide So ./° du montant de la réclama-
pedis que dans quelques cas le pour-
w» est tombé au chiffre ridicule de 3/4

ee e

¥ exemples seuls devraient détourner A
4es nations civilisées de recourir aux
arbitraires de coercition pour impo-
; ys étranger le paiement d'une
be (sdrement d’une dette contractuelle )
aaurait pas cté préalablement sanc-
pac un tribunal impartial.

( a continuer )

2

t DEJEUNER DU 10 AOUT
Mip! A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Melon de France glacé
Radis — Avocat
Lambis 4 l’Espagnole
Salmis de tourterelles
caubriant aux pommes
icots rouges 4 l’Haitienne
* Riz blanc a la Francaise
Créme renversée

x Fruits
ee Café
1/2 Vin

cles Erngeres

pPiCHES RECUES CE MATIN

°






























. Le Kaiser et le Tzar
MUNDE.— Le Tzar Nicolas et
eur Guillaume ont passé toute
ce d’aujourd’ hui ensembie. Ils
en revue l’escadreallemande
werent 4 un banquet 4 bord du
Randard ».

Once semi-officiellement que
revue a pour but de rétrécir
a@amitié qui existent déja en:
mx nations.

a a

)*goavernement ellemand
, aa vernemen
Spprouvant a conduite au

Ons frangaises eu Maroc
7 Les dernidres nouvelles
we Casablanca annoncent que
ee eatourent la ville. Le com-
Croisseur frangais « Gali-

BONCS son j , :
ville, 0 intention de bom

ns.
@ au Maros
» Canaries.— Le crois-

MeDon Alvaro de Bazan »
i’bui poar Casablanca.

@un de leurs devoirs les plus

SS arn

La situation au Maroc

TANGER.— Sur la demande des aute-

rités de Casablanca.
francais « Galilée
fanta Maria Teresa
hommes. CGeux-ci altaquérent
limpétuosité Jes fanatiques ; 7

les

Ouvrit le feu avec ses gros canons.
Un violent Incendie

New-Yorx.— Un violent incendie
1 commenca dans un magasin de
peintures de la rue Fulton a failli dé-
truire les édifices de la Western-Union
et Mail et Express. Tous les habitants
des maisons voisines furent obligés
de déménager. Quelques étayes dela
On
réussit 4 dominer les flammes 42h 30,

qui

Western-Union furent inondés.

de laprés-midi.
Les intéréts anglais a4 Casablanca

GIBRALTAR.— Le croiseur « Antrim»
est parti aujourd’hai pour Casablanca

protéger les intéréts anvlais.
Un général russe assassiné
PLATIGOROK.— Le
sof, ex-vonverneur d’Qdessa a été
assassine aujourd'hui en plein centre
de la ville. L’auteur de cet assassinat

a pu s’échapper.
Le Maroc fait des excuses a
ce. Uneexpéditiona F

Paris.— Le gouvernement francais |

arecu du Maroc par lentremise du

charg de la Légation de France les | \fare.

excuses du gouvernement marocain
pour les faits survenus a C3sablanca
et assurant comme toujours que les
gouverneurs seront responsabies de
la sécurité des étrangers. Le général
Drude, embarqué a Oran, est désigné
pourle commandement das troupes
qu’on embarque dans ce port 4 desti-
uation de Casablanca. On pense ici
qu'il est nécessaire d’envoyer une ex-
pédition a Fez.

L’Espagne envoie des troupes ar.

Maroc

Mapnrip. — Un important conseil des
Minis'res s'est tenn aujourd'hui pour
traiter des affaires marocaines ; ila
duré 5 heures. Apres ce conseil, le ge-
néral Primo de Rivera, ministre de
la guerre, annonga que les troupes
espagnoles qui seront envovces au
Maroc ne dépasseront pas 500 hom-
mes.

ete ne ne

Hamburg American
Line

Le steamer « BOLIVIA» venant
de Hambourg. Grimsby, Havre, St
Thomas. Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap-Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves est attendu ici lundi 12 courant
dans l’aprés-midi.

It partira probablement le 13 pour
Jérémie et Kingston.

Ii sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.

*
ss

Le S/S « HERMERSBERG» ve.
nant de Cuba, Jérémie et Petit-Godve,
est attendu ici mercredi, 14 courant.

Il partira probablem nt le meme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,





Les natifs attaquent | Cap-Haitien, Puecrto-Plata, St-Thomas

et l’Europe. .
es

Le S/S «cPRAZSIDENT » venant

de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-

co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-

Crotsseurs |
» et espagnol « In- jinie, Caves, dacner. \zuae
»débarqueérent Die mingo, ‘San Pedro de Macoris, San-

avec
1 soldats
francais et un officiers furent blessdés.
l.es forces combinées franco-espa-
gnoles ba'ayérent la ville ; Le «Galilée»

wendral WKareko-

la Fran-
ez

Imingo, Azua, Jaemel, les
Kingston seraiei jead: 15 courant.
Hl partirade meine

i fuan de Porto Rico et St-bhomias,
Port-au-Prince, 8 Actt 1907,
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rate meme four a 2 heures tres pirded-

ses de Capreés-midi, pour Port-de-Paix,

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Port-au-Prince, le LO Aotit 107.



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démetiecle 1! eouradal, pour lais-

ser le meine your a& ade pour Petit-

Goave, Jérémie, les Caves, Jacmel, Cu-

racao, ete.

Port au-Prince, le 9 Aout 1907.
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St-

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/ Le vapeure ALLEGHANY » avanlquilté
New-York le 7 courant pour le Cap
, Port-de-Paix et notre port, est atten-
.duicijeudi 15 courant. Ibpartira proba-
i blement dans la soirée pour St-Marc,
Cayes, Jacmel et Santa-Marta.

n
se

La malle pour les Etats-Unis et 'Eue
rope, par le vapeur «VALDIVIA » sera
fermée a la Poste jeudi 15 courant,
a6 heures du soir.

Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
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res de bien vouloir, dés la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
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