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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00108
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 9, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ANNEE, N° 109
PORT-AU-PRINCE (nait)
VENDREDI, 9 AOUT 1907.
peeps ae
aa ABONNERMENTS :
Â¥
,
2. Frais de poste en sus.
c. wois Une Gourde D'aAvANcE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
re a
Drrecrevur:
Clément
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. |
Magloire,
Le Matin
QUOTIDIEN —
_———— a ee
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Bour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
-LA BANQUE ET L’ETAT
POINT DE VUE SOCIAL
x
Mase rappelle le grand dédain dont
ffouricristes se tirent une régle a
pitdes chiffres et de la statisti-
Pendroit de économie _politi-
Mme qu’ils appeluient « l’art de
parler les chiffres 4 sa volonté ect
at son intérét » ; tandis qu’ils
gent la scicnce sociale et en pré-
mient l’enseignement public de
prence i celui de toute autre bran-
ile connaissance.
| cat égard, le Matin peut se préva-
eee grand mérite d’avoir entrepris
@ades sociales pour indiquer tes'
wens de remédier 4 nos maux, et
doit nous tenir compte des ef-
que nous faisons pour aider les
brs 4 réformer notre état social
Mle sens le plus favorable au déve-
ment national.
RYoulais le dire pour arriver en-
he Montrer que dans notre con-
wec la Banque, il n’y a pas seule-
P que les chiffres de vols commis
meclament, avec lear formidable
ance, la destruction immédiate
Kfuneste institution et la guerre a
mace Atoutes autres semblables.
f Ceux intéressés A suspecter la
wate exactitude du bilan de
= que nous avons fourni, aussi
pour ceux enclins & croire
pangue comme celle que nous
6 cst 6 ao.
panes, nous alions émettro
metéflexions & propos du mal
pesaitant de notre contrat avec
ws de la Banque.
weence de l’Encyclopédie au mo-
i gagoaient les premiers ac-
Mi févre révolutionnaire s’écria,
Boeche d'un de ses plus remar-
ce vains « que l’Histoire des
tle Martyrologe des nations. »
eet d'une vérité profonde et
eee. Iiavait la splendeur d'un
i8t la puissance d’émotion
d'un dogme religieux. Son expansion
fut rapide et universelle.
Tl fit changer la face du monde et
dés lors, vérité accidentelic, cessa de
valoir. Il mérita d’étre modifié de-
puis que, par la suite, s‘ouvrit lére
ot. la puissance absolue du monarque
s’apolit pour passer le sceptre 4 J’om-
uipotence occulte, anarchiq'e, mais
tres réelle etnaturelle de /’aristocratic
WVargent.
Ii convient aujourd’hui de dire que
UV Histoire des Banques est le marlyrolo-
e des nations. Ge sont elles qui font
a paix et la guerre, se sont elles qui
inotivent les conqueétes, ce sont elles
qui suscitent les crises du travail,
créent des partis et les arment les uns
contre les autres. [tles fondent les
Etats, et elles en anéantissent.
Comme il faut toutefois considérer
qu’il est impossible, dans les temps
actuels, d’y faire aucun changement,
le devoir des agents politiques et so-
ciaux consiste 4 s'accomoder 4 l’aris-
tocratie d’argent, & s’approprier si
puissance, a utiliser son action en la
guidant en vue dela préservation et
du bonheur de tous.
Dans les pays jeunes commele nédtre
il se produit d’ordinaire ce fait mal-
heureux-ci que les classes supérieures
et effectivement dirigeanies se forment
les|& l’exclusion brutale et absolue des
, d’hommes de proie que la
teoncarrence chassa des civilisations
vieilles et encombrécs.
Chez nous il n’a de _ prospérité
ssible que pour I’élément étranger
tnstable et extra-national, hauts barons
de la Banque et de l’agiotage dont la
résidence est en Haiti etle domicile a
Paris oua Berlin. Et notez encore cette
anomalie que la prospérité d’un tel
élément est toujours et forcément en
raison directe de lta ruine, de la ré
gression et de l'abaissement progces-
sif du Pays.
En présence d’un pareil état de faits,
le salut national réclame la destruc-
tion de cette prépondérance finan-
ciere qu’occupent la Banque et
Banquiers EN TANT QUILS
ETRANGERS.
Ne vous récriez pas. Je veux dire
qu’une fois rompues — et ce doit ¢tre
deinain, sans plus de délai - les der-
nieres lisi¢res ott la Bunygue Nationale
@ Haiti nous enserre jusqu’a! Pataxie
et la strangulation, il nous faudra son-
yer a enlever a tous autres usurpa-
teurs d’outre-mer, la souveraineté ti-
nanciere et a faire que letout puissant
ressort social de la Fortune solr AUX
MAINS DE NATIONAUX.
Car, en vérité, vous aurez beau dans
des contrats de banque avec des
étrangers stipuler qu’uls ont charge de
développer VPagricuiture, de promou-
voir Vindustrie et de vivilier le corm-
merce, ils savent fort bien, ces étran-
vers que,— surtout s’ils sont Luro-
péens —, iS ne peuvent pas avoir. ici
Wintéréts de loul repos, itégrane et
permanents ( je ne pense pas du tout
aux guerres civiles, il men faut plus,
il ne peut plus y en avoir) dans les
branches d’activité qu’on leuc désigne.
Itsne s’en soucieront pas, ils les ruine-
ront,au besoin, en s’évadant de leur
mandat pour courir alagio, 4des spécu-
lations plus malhonneétes, plus propices
ala fraude, miis dont le rendement
est plus rapide, plus considérabie et
plus certain.
Fouché, dans |’excellent journal le
Justicier qu'il éditait en 1905, émit
d’une fagon un peu trop timide, je
trouve, l’idée qu’un Gouvernement
qui veut étre fort et qui veut marquer
d’une fagon durable, devrait travailler
de toutes ses forces 4 constituer par-
mi ses amis fugés intelligents, patriotes
et dévouds, une classe de nationaux
riches.
On n’a certes pas encore réfléchi
aux résultats incalculables d'intérétl
gouvernemental aussi bien que d@'intérés
général et d'avenir que procurerait une
pareille politique rationnellement ap-
pliquée par un Gouvernement.
Je m’empresse de dire qu’il ne sa-
git aucunement ici de protectionisine
étroit et funeste dans les douanes ni
de faveurs scandaleuses lésant 1’Etal,
SOIENT
nide vols autorisés, ni de toutes au-|nutes. Eclairs et tonnerre.
tres exactions qui caractérisérent de
précédents régnes déjaeatrés dans
Phistoire et, pour ce, soumis a notre
les Jugement.
ha seule protection & réclamer pour
PHaitien, est que le succes de son
efforl personnel soit garanti. C’est que
le Gouvernement lui crie le mot de
Guizot: @hurichisses cous! Enrichissez-
vous! Je vous vy aiderai autant qu'il
est en moi en ne im occupant pas de
vous, une fois remplies les obligations
quevous avez contractées envers mol.
«Je faciliterai Pexécution de vos
entreprises privées par le service de
surveillance ef di éducation de mes
agents et de mes adininistrations. C’est
a vous que je confierai la réalisation
des entreprises publiques pour le dé-
veloppement de vos alfaires, de votre
initiative et votre crédit. Enrichissez-
wous ! je vous procurerai la sécurité
et la justice. Niavez plus cette pensée
que Pétranger seul peut avoir sa vie
et ses biens respectés et yqu’a lui seul
sont promiscs des indemnités†en
cus de lésion veériti¢e de ses intéréts
par la faute de PEtat. »
in un mot, que nos gouvernements
aient Je sonci d@urmer le mieux et le
plus possible VHaitien en vue de la
victoire au bout des luttes dinfluences
dans le champ commercial, industriel
et aussi de Puyio.
Les intéréts de la Banque élrangére
étant en opposition avec ceux des
Haitiens —l’épreuve ayant cté conclu-
ante —il nous appartienten ce moment
de chasser les vendeurs du Temple...
———————————————
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Ste-MARTIAL
Jeust 8 Aout
Barométre 4 midi 763,6
\minimam 23,6
Température) ns cimum 3 é'6
Moyenne diurne de la température 28,2
Ciel clair le matin, couvert dans Il’aprés-
midi. Un peu de pluie 4 7 heures 50 mi-
Le barométre
est stationnaire.
Comme mouvement sismique est a signa-
Ne
ler : une Iegere secous‘e de tremblement ! Hier soir est parti le sts Qu:dbec de la C.
de terre sensible 4 plusieurs personnes. .G. T. avec les Ppissigers suivants pour .
Direction ENE 4 9 heures 34 minutes It
secondes du matin. La plume du stsmogra- |
' .
a
he aeu une amplitude de ry millimetres
a compesante verticale tres senoibic.
Phénomene céleste
Le mouvement de la comete sest accé-
léré vers UEstensens direct. Le noyau
estdevenu plus uniforme cl la queue sem-
ble gagner cn largeur.
Beaucoup détoiles filantes depuis qua-
tre jours. (St-Laurent. )
J. SCHERER.
PAIS DITER
La Créte a-Pierrot
?
La deuxtéme representation du beau dra-
me de Mr Charies Moravia ma pu avoir
lieu hier 4 cause du mauvais temps.
Elle sera donnée ce soir au Petit-Sémiu-
naire, d sept heures.
Les barri¢res seront fermeées A 8 heures
afin Wempeécher tne trop yrande atHuence,
A cette representation gui sera la) dernicre
pour cette satson.
Senat
Seance du jeudt. fort 1907.
Sanction du proces verbal du 6 Aotit,
lecture de la correspondance et rapports des
commissions et Comiteés, tels ont été les prin-
cipaux points de cette sdéance.
Parmi les rapports présentés, notons ce-
lui du Sénateur Dauphin tendant au rejet
de la loi établissunt un Tribunal de paix
4 Camp-Perrin, lot voiée par la Chambre
des Représentants année dernitre.
Puis la séance est levée.
Funeérailles
Hier Ont eu licu tes funérailles du G"' La-
TORTUE au milicu dune nombreuse assis-
tance ou Pon remarjuai: différentes per-
sonnalités.
C'est le G* Alphonse Ja Joseph gui com-
mandait les troupes preeédant Ie char tunc- |
bre. La musique du Palais frisait entendre |
tout |
ses airs les plus émouvants pendant
le parcours.
Au cimetiére les ollicicrs Celestin, Pavyo
mw Cicéron Dimanehe, :
regretté chetdont isretractrent les qualites.
Voici les paroles prononedces par le ca-
pitaine Dimanche :
Mon géneral,
Tu regois aujourd hui le dernier silut de
ta chére compagnie, mais ton nom ne cesse-
rajamaisJctre cité quand il nous fiudra met-
tre en pratique tes bons conscils ct tes bon-
nes lecons.
En retour, comme preuve de considéra-
tion et de remerciement, les otticiers de ta
compagnie vont déposcr sur ta demeure
fternelle des fleurs et une modeste couron-
ne.
—Nous renouvelons nos condoléin ces a
la famille da défunr.
Départ
Hier soir est parti le sis Prins “Der Ne-
lerlanden, de ta Ligne ho!landaise, avec les
passagers suivants :
St Mare: Albert Desiandes, Jacques Du-
rocher, Mme Smith Deévot et deux enfants
Mile L. Dévot, Mmes Iréne et Clotilde
Rousselin et enfan:, Mme Acephie Descol-
dine, Euphrosia et Admira Jean, Mile Vic-
wire Lunique, Miles A. Fernande Peériclés
* bébé, Mime A. Nonés, Justin Alexan-
ire, Joseph Antaky, E. Auguste et Mile A.
Wandestrani.
parlérent de leur |
we ¢ . .
/ Gonaives : Mme Paul Gilies, Alice Lima-
ve, Mr ct Mme Emm. Estor, Fenelon Pé-
Ifissier, Altagrace Desir, Charlotte § telus,
Lo Alexis. Mile Mendes, Mite Emilie Ri-
boul, Eienne Sdjourne, Mile Pelissier, Bri-
| yard, Francisco Moncayo, V. Benoit, Schan-
‘tobe, Henri Roche, Gerlach, Euphrosine
Bédard er 2 enfias, Cards, Mr et Mme Ro-
bert Théebaud et 3 enfints, Romuin et 4 en-
nts.
if Petit-Godve . Ed. Benjimin, Eug. Mai-
gnan, Maria Miignan et enfant, soaur Ger-
maine.
~Ferméture de la malle
Les dépéches pour Jérémie, Santiago de
Cubi, Cayes, J1remel, et Sinto-Domingo
‘par Vannexe frangais ; celles pour New-
“York et VEurope (vid N. Y ) parle s/s
« Almsteldam > seront fermées demain
samedi, ro du courant 4 4 heures de Va-
a ~~ --
. . ’ . Neely 4 ‘ee
pros-midi pecclics pour Peut Goive, Jere
. : ‘ . rel
nie, Caves, faemel er Curagrio par le ss
-« Prins der Nederlanden » samedi ro du
courant, 4 8 heures précises du sotr.
. .
i Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
Chambre de Commerce
Messieurs les Banguicrs, Commerygants,
Avents de lignes de navigation, A.tents
Ide change, Représentints de commerce,
Industriels et Chet; d Exploitations Agrico-
blée générale du
\
les ayant compose I’Assem w
com-
20 février ry07 de ta Chambre de
merce et contribué au vote des statuts de
cette Chambre sont prigs de se réunir au
local de la Commune, rue Feéerou, le mar-
di r4 Aowdt 1907,4 5 heures de laprés-midi,
‘pour l’élection des membres du bureau
prévus dans les statuts.
Port-au-Prince, 9 Aowt 1907.
DEJEUNER DU 9 AOUT
Mipl A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Sardines a Vhutte
More tricissée aux pomines
Salmis de tortue de mer ala Villerot
| Daube piquce a la Milanatse
Macaroni au graten
| Huiricots verts sauce blanche
Riz biane Ala erdéole
Beiynets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
-CAUSERE
—DOCTEUR
Je me souviens d’avoir dit que la Méde-
cine ne doit point se borner A ce réle
d’adoration extatique de la science, 4 cette
pure et d’ailleurs siine jouissance d’artiste
qui fait oublier le but. Je crois que ceux- 1h
qui n’aime la Médecine qu’avec cette face
énigmatique du visionnaire ott le regard va-
gue et profond comme un rayon de Reent-
ven sembie piquer sa fléche jusque dans
| Pinfini, font \ Vhumanité d’aussi grosse
I gu’indigne farce que fait l’incomparable
personnage de Moliére, au Christianisme,
c’est-i-dire, qu'il joue au Tartutfe ! (I nous
faut retenir que devantle malade nous som-
mes absolument dans la situation du
——_
« débiteur vis i-vis du crcincier
qu’un synchronisme partait existe entre
ulsations de nos artéres cérébraivs et ces
ruits que nos orcilles savent si bien aller
chercher au 5° espace iatercostal gauche au
dessous et en dehors du mamelon. M is me
direz-vous ‘le fait est physiologiquement
vrai et ce sont les batrements du ccear qui
conditionnent les pulsuions cérébrales.
Alors, attendez. J'ai voulu tout bonne-
ment vous prendre au mot et vous faire
remarquer que dans fa pratique medicale
nous faisons de la circulation a rebrousse-
1
ics
mal an cours régulier des choses :
cerveau bat avant nolre coeur ef nous ne
‘nous apercevons méme pas que nous fai-
sons de !a physivlogie 4 rebours.
etre seraic-il salutaire de le rappeler ici avec
Fonssagrives, te cclébre protesseur de Mont-
pelier. « Guerir. faire durer, soulager, quel
programme fet it est eviui de rout homme
que la Médecine place cn
humaine avee la mission de la deétendre.
Sibest au dessous de sa thche, quilin’ac-
cuse ni la fullicbdire, ni Vinsuthsance dela
Meédvcine, mats b’en sa propre insutfisanes.
1
Les ressources existancal faut ies connaitre
er olor Jes prondre Lr one des oe
QO trouvera sans toute que cee ak Gu eres
sonte est déplace coms La peanigd ua homie
he iotsat guand
espat si scteiinyue ot que
Aocevtains
memes aitend: co avant Jo tousher
reinedes da sanction SOS CLeS
pr, at-
eraides
savantes. Cortes ceux cul manront
tendu cette sancuoa .. stcro Sunnie ot
se seront decuiiaes dans des oxperimcn.a
lions precoces «celles des poantes en mitu-
re par cxempig ) seront taxes Warnmerisme
et accuses Winduire le public A ce guvon
est convenu dappeler, flute de mieax, ia
superstition, mot si malheurcux en Poccu-
rence ! Bien plus, ceux-lko risgucnt meme
de n’étre pas crus quand ils apporrens le te
moignage favorable de leurs observation. ,
comme si la science du diagnovue et hi cli-
nigue, tendre pour queljues-uns, se fue
sdient maritres pour ceux-la; ou bien com:
me sis cnent des memteurs accoutumes
disant la véernd. Qu’importe 5 is se con-
sulerent dans la pensée gre toute qu.
est Neut a toujours subi ics
la contradiction, que dis je 2 que la con-
tradiction ost meme nesessaire a
des iddes ct Gail ne taut point sacendre A
des
bt
“COM LS de
cy
bevountion
Padaptation immediate des choses nous |
velles. « Les idées font lentcimenr duo cage
min » un savant Ia dit.
Eh! bien moi, je Paime tori. coe ot
viles sont» parce que certs ma vest pr ake
tin; je aime pour son aiure eo sate
ne — ct le « Matin » partasc ies soutie.
ment — parce quil impique vooomicuye-
ment, isymbolise Petfort mu-scars, la
lutte d’estoc et de taille que rou. précsens |
si ardemment !
Il faut savoir se retrousser les manches
en Médecine comme dans le struyyle for life
et prendre son bien 1a ou on le trouve. Rien
d@’étonnan: d’ailleurs que ce fouillis inex-
tricable de nos plantes, cette pléthore vé-
gétale conserve en soi, dins un égoisme
u’A mon sens il importe de braver, bien
es petits secrets inrévélés jusqu’ici et dont
la confidence n’a besoin pour se faire jour
que d’un peu d’indiscrétion de la part de
la Médecine. Et qui nous dit que la nature
continuera d’étre égoiste envers nous ?
Provins, aprés avoir suggéré son Gulistan
4 Saadi, cet Homére de ta Perse, comme le
1enomme de Balzac, ne nous a-t-elle pas
parlé de ses roses ? Pourquoi notre flore se-
rait-elle st peu parleuse et n’ouvrirait-elle
pas bien large les adorables bouches de ses
corolles rouges ou jaunes ou viollettes pour
nous révcler ce qu’etle sembie palpiter de
crainte 4 dire entiérement 4 nos médi-
castres — comme si elle était convaincue
|
sil tautt
qre ceux-ci ne sont pa. des enfants
de papa Elypoecrete !
\ ; j i a
| Et dire — puisqu’il faut’ parler
gu’avec cvs bouts de secrets de mise i
ture, ces enfants bitards, aidés dy
sans doute tracent partois des silloag a
‘remarquabies dans la grande ceuvre dg IB
Que serait-cedonce sinousvoulions ¢&
“A nous botier comme cux — mettag §
i pour un instant nos p.ssementeries<
ide la verdure, toujours 4 la ree
courant et nous accomodons un peu trop |
notre , dre leurs manoeuvres et ce qu’ils fail
'eaucherie, sans trop. savoir ni
i
Non, non, la Médecine ason but et peut- | que de notre organisme — que ne le f
i i nous pis avec adresse, 4 bon escient§
/peut-étre des richesses Scientifiques Pj
tice de la vie-
“wan mor.
fourrer le pied dans de la rosée @ ay
meilleur. 4
Que ne cherchons-nous pas a
ai comment — n’ayant méme
la mécanique physiol gique ou
suit si de leurs miséves ne naitroag ¥
N’a-t-o2 pas souvent besoin d’un
petit que sol ef pouvons nous nous targa
Wavoir tout vu, tout cxaminé, tout?
Mais voila.jecomprends, c’estquelase
pensée de coudoyer ce type quin’a pas]
scientifique donne un gros frisson qui
court dans le dos et nous répondons
bonnementiennous ccoutant parler an
v fee veux point es-ayer ces plantes
ce que Cost pts sclenulique.» Comme
Science ct la Nature aussi savaient
comone des chevres. Ce qui n'est pas scie
tfisue aujourd hui Je sera demain qe
viersdlioadsicornue ; ainst le veut la fom
des choees et tel est) Vesprit: humaia
Vimocttecsion margue toujours le débaré
Ses CLUNVTOS,
Nolon’en ctair pas ainsi tout ce quia
cnioure ef tout ce que nous avons cre
rait da a des spontancités d’existence Ge
ves ct la perfceribiliré ne serait plus
Ex puis cet esprit humain incompre
ble, en seomme, semble avoir de ces s
-tibiites bizarres, semblables en tous
inventions de la poudre, des lunettes bs
gut faisait de Daguerre ui must
Leos suceptibilirés destomac de ¢
dy “pepe Ues qui font que tout mets
veal leur est indigeste.
Est-ce peut-etre parce qu’au point de:
rysiologique Testomac a certal
rofations avec le cerveau. Je ne pals
Mais Ie fait a toujours existe et ne pas
leurs devoir disparaitre de l’humanité.
ce gui est nouveau est absurde.
Mais cest Vabsurde qui condae
a vapeur ct dans le temps on enverralt
volontiers se promencr Papin et sa mam
te. C’est labsurde qui tirart les coins &
bouche etfaisaitsourire quand on parlan@t
navigation acrienne. we
Cust encore Vabsurde qui réprouved &
t '
DUO:
}
la yravure, qui condamnait Gutem
public.
En vérité, si A l’époque dut
la daguerroétypie un homme s¢
en téte de persuader Napoleon qa &
d’un cédifice ou d'une figure hua
te continuellement, 4 toute |
’atmosphére et que toute notre 3
a coustamment dans l’espace 9%
saisissable, perceptible, certes
litaire vous aurait tout bonn
bonhomme au bloc, 4 Charento®,
C’est comme cet autre, ce
tre de Louis III, Armand-Jean 40 ©
cardinal de Richelieu a qui cependass,
devons A |’Académie Frangaise, ™
ne trouva rien de mieux a faire ON
de complimerts 4 Salomon e¢ aE
martyr normand qui lui apport az
guéie de la navigation 4 vapeur,
rd
ad
. tae
a
lui octoyer, aux frais de I'Etat,
frileux d'un bon logement 4
les barbares !
Doctear C. PE
Baneles Etrangeres
#
MeeECHES RECUES CE MATIN
. le protestotior contre les ja-
onais
“34
awa. Une autre protestation :
Me ordésentée au gouvernement con-
Sips japonais qui viennent au Cana-
ae faisant passer pour des habi-
faa Vancouver. Les hauts fonc-
ween du gouvernement ont dé-
Piesrd hui que des ouvriers de
Zeer préparent une grande dé-
ation contre les japomais. I
‘gox. M. R. CG. Mac Pherson a ma-
gstun pays habité par fa race
ais doit étre suspenduc a toute
we. {la envove une protestation a
eapitale demandant des mesures
3 radicales.
Le Mexique agrandit sa flotte
gico.—- Ou annonce seimi-officielle- |
Mixi-
Givers
de sd
matin-
mt que le gouvernoment dit
a pris cn coast feration
pour Paprandissemet
te, Le Gongres sera charg
ment d'approuver un credit: pour les
ra bout.
proposition {des délegués anglais
Lellave.— On est arvive a
proposition des deléesacs
wesur la réunion périodiyue
brence de la Paix.
an-
de la
Best attribué ala reine Wilhelmi-_
Mehaut privilege de convoquer ces
Mons. On suit aussi que duis cette
sition il est fait mention que la_
masion dans sesconférenccs se li-
pavant.
gouvernement hollandais,
les représentants des
i
gles des conférences.
@a croit qu’avant que cette proposi- .
q { PVvO}
soit preésentée, la Russie renon-
Matoute initiative de convoquer
@aférence dans lavenir.
délégués anglais ont fuit une
qu’on
proposition prihibant
en haute mer les navires mar-
mes €n croiseurs de guerre. Celle
sition n’a pas été acceptée par
Mie spécial secret.
B train qui tombe dans la Loire
we 40noyés
bAS.— Aujourd’hui, un train
Bde la voie en traversant le pont
ire ; ur wagon de ve classe
epar dessus {vu parapet. et tomba
Loire d’une hauteur de 50
bY passayers furent noyés.
pe suspend les pélerinages
> Aujourd’hui, le Pape a or-
> les pelerin gai doivent
‘Pour son jubwé ot spéciale-
x de France, seront saspen-
=
yeux flottant. de 4.000 tonnes
~.0P SPAIN.— Un dock flottant
ye tonnes, construit en Angle-
vient d’arriver ici; les na-
Bore et de commerce pour-
ire réparer.
@du Kaiseret du Tzar
MEeONDE. Le Kaisera regia au-
we la visitede I'Emp-reur Ni-
eee du yacht impérial « Ho-
’ >». Comms de coutume, le
None dirigea le service
dimanche & bord de son
yé6 ici un grand nombre den- |
gdans un interview que le Cana. -
4 . .
: ce medi 10 courant, et partira
heet que Pimmigration des ja-'j
‘Santiago de Cuba, les Caves, Jacmel,
1 ’~*
(
|
|
|
| |
jtrevues entre eux et leurs a
{
t
|
Savoir.
a un programme préparé deux |
aids |
diverses |
ances, sera charge de préparer
SSS
| Yacht pendant que son cousin aceom-
‘pagne de sa femme, la ezarine. oe -u- |
jbaitun poste hoéminent et Geeta |
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_———— a ee
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Bour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
-LA BANQUE ET L’ETAT
POINT DE VUE SOCIAL
x
Mase rappelle le grand dédain dont
ffouricristes se tirent une régle a
pitdes chiffres et de la statisti-
Pendroit de économie _politi-
Mme qu’ils appeluient « l’art de
parler les chiffres 4 sa volonté ect
at son intérét » ; tandis qu’ils
gent la scicnce sociale et en pré-
mient l’enseignement public de
prence i celui de toute autre bran-
ile connaissance.
| cat égard, le Matin peut se préva-
eee grand mérite d’avoir entrepris
@ades sociales pour indiquer tes'
wens de remédier 4 nos maux, et
doit nous tenir compte des ef-
que nous faisons pour aider les
brs 4 réformer notre état social
Mle sens le plus favorable au déve-
ment national.
RYoulais le dire pour arriver en-
he Montrer que dans notre con-
wec la Banque, il n’y a pas seule-
P que les chiffres de vols commis
meclament, avec lear formidable
ance, la destruction immédiate
Kfuneste institution et la guerre a
mace Atoutes autres semblables.
f Ceux intéressés A suspecter la
wate exactitude du bilan de
= que nous avons fourni, aussi
pour ceux enclins & croire
pangue comme celle que nous
6 cst 6 ao.
panes, nous alions émettro
metéflexions & propos du mal
pesaitant de notre contrat avec
ws de la Banque.
weence de l’Encyclopédie au mo-
i gagoaient les premiers ac-
Mi févre révolutionnaire s’écria,
Boeche d'un de ses plus remar-
ce vains « que l’Histoire des
tle Martyrologe des nations. »
eet d'une vérité profonde et
eee. Iiavait la splendeur d'un
i8t la puissance d’émotion
d'un dogme religieux. Son expansion
fut rapide et universelle.
Tl fit changer la face du monde et
dés lors, vérité accidentelic, cessa de
valoir. Il mérita d’étre modifié de-
puis que, par la suite, s‘ouvrit lére
ot. la puissance absolue du monarque
s’apolit pour passer le sceptre 4 J’om-
uipotence occulte, anarchiq'e, mais
tres réelle etnaturelle de /’aristocratic
WVargent.
Ii convient aujourd’hui de dire que
UV Histoire des Banques est le marlyrolo-
e des nations. Ge sont elles qui font
a paix et la guerre, se sont elles qui
inotivent les conqueétes, ce sont elles
qui suscitent les crises du travail,
créent des partis et les arment les uns
contre les autres. [tles fondent les
Etats, et elles en anéantissent.
Comme il faut toutefois considérer
qu’il est impossible, dans les temps
actuels, d’y faire aucun changement,
le devoir des agents politiques et so-
ciaux consiste 4 s'accomoder 4 l’aris-
tocratie d’argent, & s’approprier si
puissance, a utiliser son action en la
guidant en vue dela préservation et
du bonheur de tous.
Dans les pays jeunes commele nédtre
il se produit d’ordinaire ce fait mal-
heureux-ci que les classes supérieures
et effectivement dirigeanies se forment
les|& l’exclusion brutale et absolue des
, d’hommes de proie que la
teoncarrence chassa des civilisations
vieilles et encombrécs.
Chez nous il n’a de _ prospérité
ssible que pour I’élément étranger
tnstable et extra-national, hauts barons
de la Banque et de l’agiotage dont la
résidence est en Haiti etle domicile a
Paris oua Berlin. Et notez encore cette
anomalie que la prospérité d’un tel
élément est toujours et forcément en
raison directe de lta ruine, de la ré
gression et de l'abaissement progces-
sif du Pays.
En présence d’un pareil état de faits,
le salut national réclame la destruc-
tion de cette prépondérance finan-
ciere qu’occupent la Banque et
Banquiers EN TANT QUILS
ETRANGERS.
Ne vous récriez pas. Je veux dire
qu’une fois rompues — et ce doit ¢tre
deinain, sans plus de délai - les der-
nieres lisi¢res ott la Bunygue Nationale
@ Haiti nous enserre jusqu’a! Pataxie
et la strangulation, il nous faudra son-
yer a enlever a tous autres usurpa-
teurs d’outre-mer, la souveraineté ti-
nanciere et a faire que letout puissant
ressort social de la Fortune solr AUX
MAINS DE NATIONAUX.
Car, en vérité, vous aurez beau dans
des contrats de banque avec des
étrangers stipuler qu’uls ont charge de
développer VPagricuiture, de promou-
voir Vindustrie et de vivilier le corm-
merce, ils savent fort bien, ces étran-
vers que,— surtout s’ils sont Luro-
péens —, iS ne peuvent pas avoir. ici
Wintéréts de loul repos, itégrane et
permanents ( je ne pense pas du tout
aux guerres civiles, il men faut plus,
il ne peut plus y en avoir) dans les
branches d’activité qu’on leuc désigne.
Itsne s’en soucieront pas, ils les ruine-
ront,au besoin, en s’évadant de leur
mandat pour courir alagio, 4des spécu-
lations plus malhonneétes, plus propices
ala fraude, miis dont le rendement
est plus rapide, plus considérabie et
plus certain.
Fouché, dans |’excellent journal le
Justicier qu'il éditait en 1905, émit
d’une fagon un peu trop timide, je
trouve, l’idée qu’un Gouvernement
qui veut étre fort et qui veut marquer
d’une fagon durable, devrait travailler
de toutes ses forces 4 constituer par-
mi ses amis fugés intelligents, patriotes
et dévouds, une classe de nationaux
riches.
On n’a certes pas encore réfléchi
aux résultats incalculables d'intérétl
gouvernemental aussi bien que d@'intérés
général et d'avenir que procurerait une
pareille politique rationnellement ap-
pliquée par un Gouvernement.
Je m’empresse de dire qu’il ne sa-
git aucunement ici de protectionisine
étroit et funeste dans les douanes ni
de faveurs scandaleuses lésant 1’Etal,
SOIENT
nide vols autorisés, ni de toutes au-|nutes. Eclairs et tonnerre.
tres exactions qui caractérisérent de
précédents régnes déjaeatrés dans
Phistoire et, pour ce, soumis a notre
les Jugement.
ha seule protection & réclamer pour
PHaitien, est que le succes de son
efforl personnel soit garanti. C’est que
le Gouvernement lui crie le mot de
Guizot: @hurichisses cous! Enrichissez-
vous! Je vous vy aiderai autant qu'il
est en moi en ne im occupant pas de
vous, une fois remplies les obligations
quevous avez contractées envers mol.
«Je faciliterai Pexécution de vos
entreprises privées par le service de
surveillance ef di éducation de mes
agents et de mes adininistrations. C’est
a vous que je confierai la réalisation
des entreprises publiques pour le dé-
veloppement de vos alfaires, de votre
initiative et votre crédit. Enrichissez-
wous ! je vous procurerai la sécurité
et la justice. Niavez plus cette pensée
que Pétranger seul peut avoir sa vie
et ses biens respectés et yqu’a lui seul
sont promiscs des indemnités†en
cus de lésion veériti¢e de ses intéréts
par la faute de PEtat. »
in un mot, que nos gouvernements
aient Je sonci d@urmer le mieux et le
plus possible VHaitien en vue de la
victoire au bout des luttes dinfluences
dans le champ commercial, industriel
et aussi de Puyio.
Les intéréts de la Banque élrangére
étant en opposition avec ceux des
Haitiens —l’épreuve ayant cté conclu-
ante —il nous appartienten ce moment
de chasser les vendeurs du Temple...
———————————————
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Ste-MARTIAL
Jeust 8 Aout
Barométre 4 midi 763,6
\minimam 23,6
Température) ns cimum 3 é'6
Moyenne diurne de la température 28,2
Ciel clair le matin, couvert dans Il’aprés-
midi. Un peu de pluie 4 7 heures 50 mi-
Le barométre
est stationnaire.
Comme mouvement sismique est a signa-
Ne
ler : une Iegere secous‘e de tremblement ! Hier soir est parti le sts Qu:dbec de la C.
de terre sensible 4 plusieurs personnes. .G. T. avec les Ppissigers suivants pour .
Direction ENE 4 9 heures 34 minutes It
secondes du matin. La plume du stsmogra- |
' .
a
he aeu une amplitude de ry millimetres
a compesante verticale tres senoibic.
Phénomene céleste
Le mouvement de la comete sest accé-
léré vers UEstensens direct. Le noyau
estdevenu plus uniforme cl la queue sem-
ble gagner cn largeur.
Beaucoup détoiles filantes depuis qua-
tre jours. (St-Laurent. )
J. SCHERER.
PAIS DITER
La Créte a-Pierrot
?
La deuxtéme representation du beau dra-
me de Mr Charies Moravia ma pu avoir
lieu hier 4 cause du mauvais temps.
Elle sera donnée ce soir au Petit-Sémiu-
naire, d sept heures.
Les barri¢res seront fermeées A 8 heures
afin Wempeécher tne trop yrande atHuence,
A cette representation gui sera la) dernicre
pour cette satson.
Senat
Seance du jeudt. fort 1907.
Sanction du proces verbal du 6 Aotit,
lecture de la correspondance et rapports des
commissions et Comiteés, tels ont été les prin-
cipaux points de cette sdéance.
Parmi les rapports présentés, notons ce-
lui du Sénateur Dauphin tendant au rejet
de la loi établissunt un Tribunal de paix
4 Camp-Perrin, lot voiée par la Chambre
des Représentants année dernitre.
Puis la séance est levée.
Funeérailles
Hier Ont eu licu tes funérailles du G"' La-
TORTUE au milicu dune nombreuse assis-
tance ou Pon remarjuai: différentes per-
sonnalités.
C'est le G* Alphonse Ja Joseph gui com-
mandait les troupes preeédant Ie char tunc- |
bre. La musique du Palais frisait entendre |
tout |
ses airs les plus émouvants pendant
le parcours.
Au cimetiére les ollicicrs Celestin, Pavyo
mw Cicéron Dimanehe, :
regretté chetdont isretractrent les qualites.
Voici les paroles prononedces par le ca-
pitaine Dimanche :
Mon géneral,
Tu regois aujourd hui le dernier silut de
ta chére compagnie, mais ton nom ne cesse-
rajamaisJctre cité quand il nous fiudra met-
tre en pratique tes bons conscils ct tes bon-
nes lecons.
En retour, comme preuve de considéra-
tion et de remerciement, les otticiers de ta
compagnie vont déposcr sur ta demeure
fternelle des fleurs et une modeste couron-
ne.
—Nous renouvelons nos condoléin ces a
la famille da défunr.
Départ
Hier soir est parti le sis Prins “Der Ne-
lerlanden, de ta Ligne ho!landaise, avec les
passagers suivants :
St Mare: Albert Desiandes, Jacques Du-
rocher, Mme Smith Deévot et deux enfants
Mile L. Dévot, Mmes Iréne et Clotilde
Rousselin et enfan:, Mme Acephie Descol-
dine, Euphrosia et Admira Jean, Mile Vic-
wire Lunique, Miles A. Fernande Peériclés
* bébé, Mime A. Nonés, Justin Alexan-
ire, Joseph Antaky, E. Auguste et Mile A.
Wandestrani.
parlérent de leur |
we ¢ . .
/ Gonaives : Mme Paul Gilies, Alice Lima-
ve, Mr ct Mme Emm. Estor, Fenelon Pé-
Ifissier, Altagrace Desir, Charlotte § telus,
Lo Alexis. Mile Mendes, Mite Emilie Ri-
boul, Eienne Sdjourne, Mile Pelissier, Bri-
| yard, Francisco Moncayo, V. Benoit, Schan-
‘tobe, Henri Roche, Gerlach, Euphrosine
Bédard er 2 enfias, Cards, Mr et Mme Ro-
bert Théebaud et 3 enfints, Romuin et 4 en-
nts.
if Petit-Godve . Ed. Benjimin, Eug. Mai-
gnan, Maria Miignan et enfant, soaur Ger-
maine.
~Ferméture de la malle
Les dépéches pour Jérémie, Santiago de
Cubi, Cayes, J1remel, et Sinto-Domingo
‘par Vannexe frangais ; celles pour New-
“York et VEurope (vid N. Y ) parle s/s
« Almsteldam > seront fermées demain
samedi, ro du courant 4 4 heures de Va-
a ~~ --
. . ’ . Neely 4 ‘ee
pros-midi pecclics pour Peut Goive, Jere
. : ‘ . rel
nie, Caves, faemel er Curagrio par le ss
-« Prins der Nederlanden » samedi ro du
courant, 4 8 heures précises du sotr.
. .
i Port-au-Prince, 9 Aout 1907.
Chambre de Commerce
Messieurs les Banguicrs, Commerygants,
Avents de lignes de navigation, A.tents
Ide change, Représentints de commerce,
Industriels et Chet; d Exploitations Agrico-
blée générale du
\
les ayant compose I’Assem w
com-
20 février ry07 de ta Chambre de
merce et contribué au vote des statuts de
cette Chambre sont prigs de se réunir au
local de la Commune, rue Feéerou, le mar-
di r4 Aowdt 1907,4 5 heures de laprés-midi,
‘pour l’élection des membres du bureau
prévus dans les statuts.
Port-au-Prince, 9 Aowt 1907.
DEJEUNER DU 9 AOUT
Mipl A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Sardines a Vhutte
More tricissée aux pomines
Salmis de tortue de mer ala Villerot
| Daube piquce a la Milanatse
Macaroni au graten
| Huiricots verts sauce blanche
Riz biane Ala erdéole
Beiynets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
-CAUSERE
—DOCTEUR
Je me souviens d’avoir dit que la Méde-
cine ne doit point se borner A ce réle
d’adoration extatique de la science, 4 cette
pure et d’ailleurs siine jouissance d’artiste
qui fait oublier le but. Je crois que ceux- 1h
qui n’aime la Médecine qu’avec cette face
énigmatique du visionnaire ott le regard va-
gue et profond comme un rayon de Reent-
ven sembie piquer sa fléche jusque dans
| Pinfini, font \ Vhumanité d’aussi grosse
I gu’indigne farce que fait l’incomparable
personnage de Moliére, au Christianisme,
c’est-i-dire, qu'il joue au Tartutfe ! (I nous
faut retenir que devantle malade nous som-
mes absolument dans la situation du
——_
« débiteur vis i-vis du crcincier
qu’un synchronisme partait existe entre
ulsations de nos artéres cérébraivs et ces
ruits que nos orcilles savent si bien aller
chercher au 5° espace iatercostal gauche au
dessous et en dehors du mamelon. M is me
direz-vous ‘le fait est physiologiquement
vrai et ce sont les batrements du ccear qui
conditionnent les pulsuions cérébrales.
Alors, attendez. J'ai voulu tout bonne-
ment vous prendre au mot et vous faire
remarquer que dans fa pratique medicale
nous faisons de la circulation a rebrousse-
1
ics
mal an cours régulier des choses :
cerveau bat avant nolre coeur ef nous ne
‘nous apercevons méme pas que nous fai-
sons de !a physivlogie 4 rebours.
etre seraic-il salutaire de le rappeler ici avec
Fonssagrives, te cclébre protesseur de Mont-
pelier. « Guerir. faire durer, soulager, quel
programme fet it est eviui de rout homme
que la Médecine place cn
humaine avee la mission de la deétendre.
Sibest au dessous de sa thche, quilin’ac-
cuse ni la fullicbdire, ni Vinsuthsance dela
Meédvcine, mats b’en sa propre insutfisanes.
1
Les ressources existancal faut ies connaitre
er olor Jes prondre Lr one des oe
QO trouvera sans toute que cee ak Gu eres
sonte est déplace coms La peanigd ua homie
he iotsat guand
espat si scteiinyue ot que
Aocevtains
memes aitend: co avant Jo tousher
reinedes da sanction SOS CLeS
pr, at-
eraides
savantes. Cortes ceux cul manront
tendu cette sancuoa .. stcro Sunnie ot
se seront decuiiaes dans des oxperimcn.a
lions precoces «celles des poantes en mitu-
re par cxempig ) seront taxes Warnmerisme
et accuses Winduire le public A ce guvon
est convenu dappeler, flute de mieax, ia
superstition, mot si malheurcux en Poccu-
rence ! Bien plus, ceux-lko risgucnt meme
de n’étre pas crus quand ils apporrens le te
moignage favorable de leurs observation. ,
comme si la science du diagnovue et hi cli-
nigue, tendre pour queljues-uns, se fue
sdient maritres pour ceux-la; ou bien com:
me sis cnent des memteurs accoutumes
disant la véernd. Qu’importe 5 is se con-
sulerent dans la pensée gre toute qu.
est Neut a toujours subi ics
la contradiction, que dis je 2 que la con-
tradiction ost meme nesessaire a
des iddes ct Gail ne taut point sacendre A
des
bt
“COM LS de
cy
bevountion
Padaptation immediate des choses nous |
velles. « Les idées font lentcimenr duo cage
min » un savant Ia dit.
Eh! bien moi, je Paime tori. coe ot
viles sont» parce que certs ma vest pr ake
tin; je aime pour son aiure eo sate
ne — ct le « Matin » partasc ies soutie.
ment — parce quil impique vooomicuye-
ment, isymbolise Petfort mu-scars, la
lutte d’estoc et de taille que rou. précsens |
si ardemment !
Il faut savoir se retrousser les manches
en Médecine comme dans le struyyle for life
et prendre son bien 1a ou on le trouve. Rien
d@’étonnan: d’ailleurs que ce fouillis inex-
tricable de nos plantes, cette pléthore vé-
gétale conserve en soi, dins un égoisme
u’A mon sens il importe de braver, bien
es petits secrets inrévélés jusqu’ici et dont
la confidence n’a besoin pour se faire jour
que d’un peu d’indiscrétion de la part de
la Médecine. Et qui nous dit que la nature
continuera d’étre égoiste envers nous ?
Provins, aprés avoir suggéré son Gulistan
4 Saadi, cet Homére de ta Perse, comme le
1enomme de Balzac, ne nous a-t-elle pas
parlé de ses roses ? Pourquoi notre flore se-
rait-elle st peu parleuse et n’ouvrirait-elle
pas bien large les adorables bouches de ses
corolles rouges ou jaunes ou viollettes pour
nous révcler ce qu’etle sembie palpiter de
crainte 4 dire entiérement 4 nos médi-
castres — comme si elle était convaincue
|
sil tautt
qre ceux-ci ne sont pa. des enfants
de papa Elypoecrete !
\ ; j i a
| Et dire — puisqu’il faut’ parler
gu’avec cvs bouts de secrets de mise i
ture, ces enfants bitards, aidés dy
sans doute tracent partois des silloag a
‘remarquabies dans la grande ceuvre dg IB
Que serait-cedonce sinousvoulions ¢&
“A nous botier comme cux — mettag §
i pour un instant nos p.ssementeries<
ide la verdure, toujours 4 la ree
courant et nous accomodons un peu trop |
notre , dre leurs manoeuvres et ce qu’ils fail
'eaucherie, sans trop. savoir ni
i
Non, non, la Médecine ason but et peut- | que de notre organisme — que ne le f
i i nous pis avec adresse, 4 bon escient§
/peut-étre des richesses Scientifiques Pj
tice de la vie-
“wan mor.
fourrer le pied dans de la rosée @ ay
meilleur. 4
Que ne cherchons-nous pas a
ai comment — n’ayant méme
la mécanique physiol gique ou
suit si de leurs miséves ne naitroag ¥
N’a-t-o2 pas souvent besoin d’un
petit que sol ef pouvons nous nous targa
Wavoir tout vu, tout cxaminé, tout?
Mais voila.jecomprends, c’estquelase
pensée de coudoyer ce type quin’a pas]
scientifique donne un gros frisson qui
court dans le dos et nous répondons
bonnementiennous ccoutant parler an
v fee veux point es-ayer ces plantes
ce que Cost pts sclenulique.» Comme
Science ct la Nature aussi savaient
comone des chevres. Ce qui n'est pas scie
tfisue aujourd hui Je sera demain qe
viersdlioadsicornue ; ainst le veut la fom
des choees et tel est) Vesprit: humaia
Vimocttecsion margue toujours le débaré
Ses CLUNVTOS,
Nolon’en ctair pas ainsi tout ce quia
cnioure ef tout ce que nous avons cre
rait da a des spontancités d’existence Ge
ves ct la perfceribiliré ne serait plus
Ex puis cet esprit humain incompre
ble, en seomme, semble avoir de ces s
-tibiites bizarres, semblables en tous
inventions de la poudre, des lunettes bs
gut faisait de Daguerre ui must
Leos suceptibilirés destomac de ¢
dy “pepe Ues qui font que tout mets
veal leur est indigeste.
Est-ce peut-etre parce qu’au point de:
rysiologique Testomac a certal
rofations avec le cerveau. Je ne pals
Mais Ie fait a toujours existe et ne pas
leurs devoir disparaitre de l’humanité.
ce gui est nouveau est absurde.
Mais cest Vabsurde qui condae
a vapeur ct dans le temps on enverralt
volontiers se promencr Papin et sa mam
te. C’est labsurde qui tirart les coins &
bouche etfaisaitsourire quand on parlan@t
navigation acrienne. we
Cust encore Vabsurde qui réprouved &
t '
DUO:
}
la yravure, qui condamnait Gutem
public.
En vérité, si A l’époque dut
la daguerroétypie un homme s¢
en téte de persuader Napoleon qa &
d’un cédifice ou d'une figure hua
te continuellement, 4 toute |
’atmosphére et que toute notre 3
a coustamment dans l’espace 9%
saisissable, perceptible, certes
litaire vous aurait tout bonn
bonhomme au bloc, 4 Charento®,
C’est comme cet autre, ce
tre de Louis III, Armand-Jean 40 ©
cardinal de Richelieu a qui cependass,
devons A |’Académie Frangaise, ™
ne trouva rien de mieux a faire ON
de complimerts 4 Salomon e¢ aE
martyr normand qui lui apport az
guéie de la navigation 4 vapeur,
rd
ad
. tae
a
lui octoyer, aux frais de I'Etat,
frileux d'un bon logement 4
les barbares !
Doctear C. PE
Baneles Etrangeres
#
MeeECHES RECUES CE MATIN
. le protestotior contre les ja-
onais
“34
awa. Une autre protestation :
Me ordésentée au gouvernement con-
Sips japonais qui viennent au Cana-
ae faisant passer pour des habi-
faa Vancouver. Les hauts fonc-
ween du gouvernement ont dé-
Piesrd hui que des ouvriers de
Zeer préparent une grande dé-
ation contre les japomais. I
‘gox. M. R. CG. Mac Pherson a ma-
gstun pays habité par fa race
ais doit étre suspenduc a toute
we. {la envove une protestation a
eapitale demandant des mesures
3 radicales.
Le Mexique agrandit sa flotte
gico.—- Ou annonce seimi-officielle- |
Mixi-
Givers
de sd
matin-
mt que le gouvernoment dit
a pris cn coast feration
pour Paprandissemet
te, Le Gongres sera charg
ment d'approuver un credit: pour les
ra bout.
proposition {des délegués anglais
Lellave.— On est arvive a
proposition des deléesacs
wesur la réunion périodiyue
brence de la Paix.
an-
de la
Best attribué ala reine Wilhelmi-_
Mehaut privilege de convoquer ces
Mons. On suit aussi que duis cette
sition il est fait mention que la_
masion dans sesconférenccs se li-
pavant.
gouvernement hollandais,
les représentants des
i
gles des conférences.
@a croit qu’avant que cette proposi- .
q { PVvO}
soit preésentée, la Russie renon-
Matoute initiative de convoquer
@aférence dans lavenir.
délégués anglais ont fuit une
qu’on
proposition prihibant
en haute mer les navires mar-
mes €n croiseurs de guerre. Celle
sition n’a pas été acceptée par
Mie spécial secret.
B train qui tombe dans la Loire
we 40noyés
bAS.— Aujourd’hui, un train
Bde la voie en traversant le pont
ire ; ur wagon de ve classe
epar dessus {vu parapet. et tomba
Loire d’une hauteur de 50
bY passayers furent noyés.
pe suspend les pélerinages
> Aujourd’hui, le Pape a or-
> les pelerin gai doivent
‘Pour son jubwé ot spéciale-
x de France, seront saspen-
=
yeux flottant. de 4.000 tonnes
~.0P SPAIN.— Un dock flottant
ye tonnes, construit en Angle-
vient d’arriver ici; les na-
Bore et de commerce pour-
ire réparer.
@du Kaiseret du Tzar
MEeONDE. Le Kaisera regia au-
we la visitede I'Emp-reur Ni-
eee du yacht impérial « Ho-
’ >». Comms de coutume, le
None dirigea le service
dimanche & bord de son
yé6 ici un grand nombre den- |
gdans un interview que le Cana. -
4 . .
: ce medi 10 courant, et partira
heet que Pimmigration des ja-'j
‘Santiago de Cuba, les Caves, Jacmel,
1 ’~*
(
|
|
|
| |
jtrevues entre eux et leurs a
{
t
|
Savoir.
a un programme préparé deux |
aids |
diverses |
ances, sera charge de préparer
SSS
| Yacht pendant que son cousin aceom-
‘pagne de sa femme, la ezarine. oe -u- |
jbaitun poste hoéminent et Geeta |
;allentivement. Aprés ce service ter-
himine, le Kaisor sbandonna son vachit
j POUR passer stir f+ « Standar » pte \
)@sstster aus foto. gnis'y célébraieut
pen Phonneur de ta fete de Phianpetra-
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ta, Cap-Tattien, Port-de-Paix et Gonai
ves est altendu ici lundi 12 courant
dans Papres-oids.
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'Jéremie et Kingston,
;_ [sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Goave ) le 26 courant
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Ca -Haltien, *Puerto-Plata, St-Thomas OLA
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Kingston sera ici jeudi 15 courant.
Ii partirale meme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, Sun Pedro de Macoris, San-
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machine est faile en deux geures. Sur
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toutes les cartes de circulation émises
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res de bien vouloir, dés la publica-
tion du présent avis lui faire parve-
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qgu’elle puisse les renouveler. . -
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Ta. eee ea, pre vena que, pour aller au cimetiere,
Les avocats du barreau de Port-au-. les CONVOIS passeront Jjusqu’a nouvel
Prince sont pri¢s de déposer, auGref ‘ordre, par la) Rue Roux ( Boune-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une Foi) et la Rue du Centre.
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