Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 8, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4fe ANNEE, Ne 108




Le ll

ABONNEMENTS :

azn mois Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

Frais de poste en sus.







Pour tout ce qui concerne l Administration du Jour

Dewan: LA BANQUE ET LETAT.



f . . ’
fl avaitidouze ans lorque arriva, au |

ia de 4a famille, la nouvelle inopi-,

wdelalmort de son peve, au “ove

m voyapa d’alfaires. L'affreux eévé-
mit d’e nbiée a la téte de
‘Gres et sceurs dont il était laf-
wil apait 4 partager avec une veu-
#s charges et les soncis de leur
, Y compris Ja sienne.
il allait incontinent
ngéde ses maitres pour
le service de son cerveau
s} bras au plus enchérisseu:,
aque |[Kconome du college lui pro-
@, vulses dispositions pour 1.8
Mces fet sa propension pour les
Se atiques, de laider dans la
B comptes de l’économ:t,
yennant de tres modiques appoin-
mts et la gratuité pour le reste
étud¢s qu'il avait a acvomplir.

sprla avec sa mere suc le sort
cette proposition et ils convinrent
mbiq de l’'accepter jusqu’d linter-
mC un parti meilleur. Lea mar-
Stint debout durant deux années,
» dcelaussi aux petits expédients
were Commercial que la mére dut
ere ef pratique, on parvint tant
quad mal 4 compléter l'éducation
bat le Monde.
POHicités Bar Vhonorabilité du re-
‘cial du pére, des hom-
5 Mirent 2 son_ service
es capitaux, mais il eut
de redouter tant de res-
vant uneexpérimentation
uffisante et 1laima mieux
ns une exploitation ru-
i se séparer des siens,
rvoir 4 leur existence en


















‘appoint apporté par son
stallé comme comptable
des finances, servait a
commencement de con-
8 les paiements n’étant
et administration pu-

PORT-AU-PRINCE (aitt)

DIRECTEUR:

Clement
|











LE REGIME DES FORTS

blique souffeant du mal endémique de
la rétorme, notre comptable nese sen-
tait par les coudées franches, et sa si-
tuation n’avait pas assez de consistan-
ce pour étre, dans le budget de la fa-
mill>, un éiément de quelque impor-
tance.

L’amour du_ travail et ia régularité
de notre travaitieur rural servirent a
lui procurer un assez prompt avance-
ment et bientot il fut préposé 4 la hau-
te direction dé l’exploitation.

[ise maria d’assez bonne heure sans
penser jamais étre au-dessous des
charges qu’ilse créait. Sa mentalité, au
surplus, contcastait étrangemant avec
les idées ambiantes.

li é6crasait d’un souverain mépris
tous les jeunes gens qui abdiquaient
volontiers l’exercice des ressources
vitales déposées 3n eux pour courir et
g’attacher avec opiniatreté aux em-
plois publics, pour LTunique raison
que, dans les bureaux publics, le tra-
vail est moins intense que partout ail-
leurs. Danslefonctionnarisme, en ou-
tre,si lavancementestsiar, il est,en re-
vanche, long: c’est le‘renversement de
l’adage italien :« Chi va sano va piano »

Or, en attendant que cet avancement
lent se réalise, il va falloir s'assurer
ua moyen d’existence supplémentaire,
en marge, pour ainsi dire, de la res-
source budgétaire. C’est donc la chas-
se aux gratifications, aux faveurs, et
cette chasse se complique de mille
artificessur lesquels i! n'est pas néces-
gaire de s’appesantir et qui tendent a
ravaler un peu le caractére et la digni-
té. Comme dit Jules Lemaitre, cen est
décidément pas trés fier pour un
homme. _

Ges facons de penser faissient clas-
ser a part notre homme eton disaitde lui
qu’il constituait une exception au sein
de notre société. On le traitait de vi-
siononaire, lui dont toute la vie et le
tempérament prutestaientcontre | édu-
cation statique. On condamnait ses
efforts, appuyés sur exemple, pour
réformer notre tempérament social,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. i





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a ey . .
aot Be - _
A

QUOTIDIEN.

Magloire,
|
{





sous le prétexte qu'on ne réforme pas
un tempérament.

Il est) bien indéniable, pourtant.
quo notre tempérament national a éte
profondé aent modilié durant ces vingt
cing dernitres années. L'amour des
Haitiens pour la carabine a sensible-
Ment diminué et nos guerres civiles
ne sont plus exposées qu’a ctre deri-
dicules escapades.

Un grand nombre de ceux qui ont
él6 accoutumés d’attendre leuc pros-
périté matérielle de la curée prochai-
ne, se sont déja apercus que Il’atten-
te menace d'etre vaine et que l'on
pourrait essayer de toute autre chose
en altendant. Et je 1’ai pas besoin de
regarder loin pour reconnaitre dans le
rang honorable des industriels d’an-
ciens chefs de file des troupeaux fa-
ciles.

Pendant que !e jeune travailleur
pratiquait’ ces idées et cherchait a les
répandre autour de lui, la grande con-
sidération dont on entourait sa famille
faisait presque oublier qu'elle avait
changé de chef. Nulle éclipse du gen-
re de celle que nous avons signalée
lier.

Les traditions qui caractérisaient
cette fumille restaignt intactes et fore
tes; elles se fortifiaient méme davan-
tage par leur permanence. Ces tradi-
tions étaient le respect et la considé-
raion mutuels, la solidarité bien en-
tendue, c’est-a-dire l’exécution stricte
et consciencieuse des obligations res-
pectives de chacun, le culte du renom
familial, lesjoiescommaunes, les deuils
communs, laconscience de se mutuel-
lement aider et l’assurance de pouvoir
sans arrigre-pensée compler lun sur
‘autre. .

Et ce ige de fa famille ainsi
constituée faisait envie aux autres et
voicila vision gqu’il nous ouvre, 4
nous, historiens de cette ruchée ou
les abeilles sont remplacées par les
humains.

Ce sont les individus forts et bien
équilibrés qui font les familles de
cette sorte.

Ce sont les familles de cette sorte
qui font les nations fortes et bien
équilibrées.

Les nations en équilibre sont celles
qui ne sont pas comme nous. ‘Nous

mal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

——.

J£UINI, 8 AOUT 1907.



| LE NUMERO 10 CENTIMES.
|

Les abouncments partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

les inanuscrits insérés ou non ne sont pas remis.









sommes une société ou tout le monde
aspire au repos, ou au moindre travail
possible. Tl est incontestable qu’il n’y
a pas d’Haitiens riches, dans le sens
consacré du mot. Cependant le nom-
bre estici incalculable de gens retirés.

La famille n’est nulle part, elle est
devenue quelque chose d’imperson-
nel qui se trouve astreinte a toutes
sortes d’obligations envers le premier
venu quise réclame delle, et cela
sans réciprocité.

Quelle nation veut-on vraiment qu’il
puisse résulter d'une agglomération
de familles de cette sorte ?— Une na-
tion désemparée.

Nous assumons d’un coeur Jéger la
responsabilité des plus grandes taches,
pourvu qu’elles soient lumineuses.
Nous voulons réhabilitertoute unerace.
Nous choisissons, pour l’imiter, la na-
tion la plus intellectuelle du globe.

Or, nous n’avons pris aucun des
chemins qui conduisentace double but:
on dirait, au contratre, que nous com-
promettons tout : nous sommes deve-
nus, pour la race noire, un argument
familier sous la plumedes détracteurs,
et les Francais nous t6émoignent leur
reconnaissance de les avuir choisis
pour modéles, en nous dénigrant et
en contestant nos aptitudes.

Essayons donc de tourner nos re-
gards ailleurs et perdons un peu de
vue les grands idéals pour arranger
notre vie intérieure.

Comment ?

Soyons (’abord des individus forts
et bien équilibrés : pas de réves im-
possibles et pas d’emballement. Réga-
lons-nous frugalement des bonnes
choses venues de France sans préten-
dre nous mettre a son régime.

Que nos families, quetque humbles
soient-elles, soient chacune une véri-
table ruchée: mettons a leur base
esprit réel de solidarité réciproque
et que les paraxites n’y soient pas to-
lér és.

Un pen de pratique de ce systeme
nous dira peut-étre ce qu’‘il vaut et
quelle nouvelle nation nous aurons
ainsi créée.



Priére d’aviser l’administra-
tion dela moindre irrégularité
Gans le service du«MATIN=e
afin qu'il y soit de suite reameé



A en

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Mercrect 7 AOUT
Barométre 2 midi 764.1
minimum 24.2
Température} osimum 35,6

Moyenne diurne de la température 28,9

Le ciel a été assez clair toute la journée.
Quelques éclairs le matin et le soir. La
brise d’Est s’est maintenue forte et chaude
toute l’aprés-midi.

Le barométre a baissé un peu.

Phénomene célests

La cométe s'est déplacée vers UEst
a@environ deux degrés.
J. SCHERER

Incendie

Ce matin, vers 3 heures et demie le feu
a éclaté 4 Turgeau, dans la maison de la
famille Waymann.

Grace 4 un concours rapide des pom-
piers, des autorités et de la population le
feu a été circonscrit et cette seule maison a
disparu.

L, Affaire Bobin

A la suite de notre article de la semaine
derniére concernant les escroqueries du nom-
mé Bobin (Pierre ), chef de service a la
Banque, l’action publique s'est mise en
monvement.

L’affaire étant actuellement devant la jus-
tice, espérons qu’on arrive 4 découvrir la
trame de toutes ces petites infamies afin
d’établir au point de vue criminel les res-
ponsabilités des vrais coupables, auteurs et
complices.

Décés

Nous avons regu le faire-part de la mort
de Mme Vve JosepH ALExis, née SEFIDE
THOMAS, survenue 4 Limonade le 1°
Aoat 1907.

Sincéres condoléances aux parents de la
regrettée défunte.

La Créte-a-Pierrot

ce soir la deuxiéme représentation

C’est
rame de M.

tant attendue de |’émouvant
Charles Moravia.

Les différents roles seront tenus par des
artistes remarquables que le public a dey
eu loccasion d’apprécier et d’applaudir. In-
nocent se fera entendre dans sa création de
Dessalines ot il s'est surpassé a ja fre-

Brillante féte d'art qui réunira_ ce soir
au Petit Séminaire tout ce gue Port-au-
Prince compte de vrais connaisseurs et de

i ti.

Arrivage

Ce matin est entré le steamer Quebec avec
les passagers suivants :

Bordeaux. — Mme |. B. Gentil.
Puerto-Plata.— E.N. Baker, Melle Baker,
M. D. Lubrano, Mme Lubrano. Melle Lu-
brano, Georges Riobé, Mme David Paul,
Europe Gonzalés.

Cap-Haitien — M. Stapenhorst et enfant.
Richard Etienne, Eugéne Nazon, enfant
Fanny JMme Alfred Holly, L. Isidore, Hen-
ti Thomasset, Melle £. Salnave, Mme Oli-
weste, Melle Vincent, Clovis Miot, Vve A.

Melle J. Crépin, Melle Norméli
Mee ane S baisn etenfant, Mme

A. Wallace. Chiméne Isidore et enfant,
Melle Lise Désir et enfant, Mine Horace
Badet, Mme D. St-Ange, Mme P. H. Fu-
sier. Clément Sévére, 20 sceurs de St Jo-
scph de Cluny, Europe Helbéry.

‘Basse- Terre. — Hermanne Pearson, Albert
Henrikson, Imbert, Virgile John et en-
ant.

Départ

Hier est parti le s/s « Valdivia » avec les
pasagers suivants pour -

Jérémie: Roumer, P. Petit, Mme Petit,
L. Besson, B. Cohen.

New-York: Alexandre Deaibes.

M. A. R. Durand

Dans 1a liste des pissagers venant des
Gonaives hier, par le steamer Valdivia, a
été omis le nom de M. A. R. Durand, di-
recteur de l’Ecole de droit du Cap Haitien.

Nous réparons cette erreur en souhaitaat
4 notre ami un hcureux séjour parmi

HAITI

SON HISTOIRE
ET SES DETRACTEURS

Par J. N. LEGER

Ministre Plénipotentiaire d'Haiti aux Etats-Unis



Les Haitiens sont, a l'exception des Cubains
des Porto-Ricains et des Barbadiens, les seuls
habitants énergiques et progressistes des An-
tilles. Et quot qu'on puisse en dire, il faut 8e
rappeler que ce peuple a, il y présd’un siecle,
inauguré le mouvement qui, achevé au Brésil
en 1889, a causé Pabolition de Vesclavage dans
Uhémisphére occidental. » — ‘Professeur ‘Ro-
bert T. Hill.

Au point de vue social, politique et his-
torique, ce livre sur la République d’Haid
écrit par Mr. Léger, auteur et publiciste
distingué, est précieux, opportun et d'une
immense portée. Il intéressera au plus haut
degré les hommes qui s’occupent de ques-
tions internationalesfet d’histoire politique;
il aura une importance spéciale pour ceux
qu s‘adonnent a la littérature consacrée au

éveloppement des sociétés humaines ou 4
Vévolution des civilisations primitives ;
tous les lecteurs y trouveront une agréable
et instructive étude historique. Mr. Léger
a rendu un inappréciable service 4 un peu-
plecourageux qui a eu Asurmonter de graves
obstacles et quia poursuivi son idéal a
travers mille vicissitudes, 4 un peuple qui
est peu compris 4 |’étranger ou il est géneé-
ralement calomnié. ‘Toussaint Louverture,
Dessalines et Pétion ont fondé une nation,
Mr. Léger la révéle au monde.

Mr. Léger est un homme de lettres, l’au-
teur de plusieurs ouvrages bien connus :
« Haiti et l’Instruction Publique, » « Hai-
ti et la Révision, » « La Politique Exté-
rieure d Haiti, » « Recueil des Traités et
Conventions d’Haiti. » « Code de Procé-
dure Civile d'Haiti, annoté.» Il est un hom=
me public, un homme d’Etat ; il a été Se-
crétaire de Légation et Charge d'Affaires 4
Paris ; Chef de division au Ministére des
Relations Extérieures; Député et Président
du Comité des Affaires Etrangéres 4 la
Chambre des Dépurés ; Délégué d’Haiti au
Congrés Postal de Washington et au Con-
grées Pan- Américain de Mexico. Depuis
1896 il représente Haiti aux Etats-Unis en
qualité d’Envoyé Extraordinaire et Ministre
Piénipotentiaire.

Pour son livre, Mr. Léger a adopté un
style simple d’ou est bannie toute déclama-
tion ; il a soigneusement évité hy perbore:
Possédant a fond les faits, il a de bonne foi
soumis au public un exposé sincére. logi-

que, calme ct mesuré. Le pathetique et le
tragique, — et ses puissantes pages en abon-
dent,— ressortent de histoire méme qu il
écrit ; il n’y aaucune recherche d’effet dra-
matique ov scénique. Jamais l'histoire des
luttes et des soutfrances d’un peuple n’a
été si naturellement racontée ; jamais une
telle histoire n’a revétn une forme si at-
trayante et si captivante. Dans la Premicre
Partie de son livre, Mr. Léger nous donne
un tableau saisissant des mauvais_ traite-
ments infligés aux esclaves de Saint-Do-
mingue tant par les Espagnols que par les
Frangais ; il nous dit l'inlassable et farou-
che énergie montrée par cesesclaves dans
leurs continuels soutévemen}s ; coinment,
quoique trompés et massacrés, ils‘ne renon-
Cérent jamais ni 4 Vidée de liber:é, ni 4
Vespoir d’un meilleur lendemain ; l'auteur
nous faitass ister A la lente agonie de Tous-
saint Louver.cre, prisonnier au Fort deJoux,
et aux actions d’éclat accomplies par les
nouveaux heros qui jaillirent du sol en-
sanglanté de Saint-Domingue ; Dessalines,
esclave, soldat. général, libérateur, dictateur,
empereur et l¢gislateur ; — Pétion, le fon-
dateur de la République, et Boyer, le pre-
mier Président de toute I’Ile unie sous un
méme gouvernement. Mr. Léger démontre
comment le nouvel Etat, quoiqu: redou-
tant un retour offensif des Franguis, a pé-
niblement poursuivi son “organisation ect
finalement obtenu la reconnaissance dé son
indépendance par un traité signé le 12 Fe-
vrier 1838, anniversaire méme de ty nais

sance de notre Lincoln. C’e-t une admire |

ble évolution.

Dans la Deuxiéme Partie de lVouvrige,
Mr. Léger passe en revue Vhustoire nitu-
relle d’Haiti, son systéme d’instruction pu-
blique. la forme de son gouvernement, les
maniéres et les coutumes du peuple, les
questions de mariage et de divorce. Il s'est
ensuite occupé des calomnies les plus ré-
pandues sur son et sa civili-ation, tel-
es que celles re‘atives au canibalisme, au
vaudou et au retour 4 la sauvagerie. Meé-
thodiquement et inteiligemment, lauteur
rétute ces calomnies et prouve qu’elles sont
non seulemenr sans fondement, mais en-
core qu’elles sont malveillantes et propa-
gées, 4 scule fin de faire du tort A FI iti,
par des gens incompétents et de mauvaise
foi.

« Mon seul but, » dit l’auteur de cet
ouvrage remarquable, « en écrivantce
livre en anglais est de mettre les améri-
cains en mesure de se former par eux-mé-
mes un jugement impartial sur Hai:i.e C'est
un but noble et dlevé qui faic honneur a
Vauteur, au patriote. aussi bien qu’aux A-
méricains A fqui il désire faire conniitre
son pays, son idéal et ses aspirations.

a ee ee.





DEJEUNER DU 8 AOUT

Mipi a 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Melon de France glacé
Radie ~- Avocat
Beurre de Copenhague
CEufs a la tripe
Boeuf salé 4 la Francaise
Filet mignon a la bourgeoise
Haricots blancs au lard
Carottes 4 la Vichy
Riz blanc au gras
GAateau de riz
Fruits

Café
4/2 Vin

Noweles Bray

DEPECHES RECUES CE m

Deux ax.tomobile
trent. Les Svintin es, Tencg’
Borpeaux.— Un automobile ¢
avait pris part a la course pour lag
pe Criterion Se rencontra avec on
tre qui prenait part ala méme ‘
se Le choc fut terrible et fy
v9 hommes sont morts
blessures mortelles. | 2 recurent
L’Etablissement d'un i ;
manent d‘arbitragaee x
LA-UAYE.— La sous-comigsion g
pective « approuve les propositions,
délégués américains relatives 4 [4
blissement d’un_ tribunal permay
d’arbitrage 4 la Have.
Condamné a mort
MANILLE. — Le chef des Pouls
de Vite l’Eyte nommé Rota qui,
me on se le rappelle, avait été
ré, vient d’étre jugé et condamné|
Mort. Sos compagnons sont coud
,nés ala chalne perpétuelle.
; Dommages et préjudices payés ‘py
lEspagne aux Etats-Unis
| WASnINGTON.— La loi votée park
Cortés relative au paiementde 04
do'lars comme reste des réclamation
‘formulées pore dommages et préjad
-ce au commerce américain, qaih
(rent reconnues par le traité de 18
la été signé par le roi Alphonse.
La plus forte amende
Cuicaco, — La ptus forte amen
qui ait été inflygée jusqu’da ce jos
vient de etre par le juge Landis
cette ville ala Compagnie de la$
dard Oil Co, Indiana. Elle s’éltte
la somme de 2.420.000 dollars.
La France et Ll E;pagne prennent
mesures contre les Maures. Proc
ne démonstration navale sur la
marocaine
Panis.— Cette nuit a été publiés
ine note semi-officielle dans laquell
ila été annoncé qu’en face de Tis
puissance absolue du Maroc pour
primer les désordres de Casablaney
las gouvernements francais et espe
ynol négocient sur lenvoi en villed
forces suftfisantes pour garantir la ob
curité des étrangers et essayer de pt
nir les Maurs coupables des deft
massacres. Dans cette note, on spe
te que l’occupation militaire des deal
nations n’esat que momentann
conforme a lesprit de la conféresd

WAlgésiras. ..

Pens. — An ministére des Atlas
Ktrangéeres, on donnait aujoard he
nouvelle que l’on prendra P
tnent des. mesures énergiques o#
la France et I'Espagne pour les
sinats commis a Casablanca, sfindâ„¢
pecher que d’autres soient victl
fanatisme des Maures.

Le chatiment sera exem
s’établira immédiatement
ports les forces de police
pour garantir l’ordre. A ces roll
suivra une importante démons
navale sur toute la céte marocalm

TouLon.— Les croiseuls ¢ oon
«Jeanne d’Arc» et« Gueydon ae
tiront cette nait pour les coles 1

caines. . ‘
Le prisonnie: de Raisouli. iste :

sité contre les étrangers
Un cimetiére envahi et les
prailés
TaNcern.— Suivant les noavellet |
source marocaine, il est tre#

rc ne rn




























endant la semaine prochaine, le

ac Lean soil repris.
Anjourd’hui les forces du Sultan
n combat contre la tribu

inrent U a tril
Knass et obtinrent une victoire

late. [ly eut de nombreux morts
deux cotés.
Récemment deux vapeurs portant
fugitifs de Casablanca, ont mouil-
dans le port. L’animosité contre les
ngers est telle que, malgré la pré-
ce du croiseur frangais « Galilée »
s le port, ils attaquérent Ceux qui
ent s’embarquer. Voyant qu'ils ne
savaient rien faire contre les vivants
5 s'en prirent aux morts. Ils envahi-
tle cimeti¢re et brulérent les ca-
vres. Les troupes alors ouvrirent un
mortel et les disperstrent. A Casa-
anca la panique est indescriptible.
marina francais attendent de
yeaux renforts pour pouvoir dé-

VIN DE BORDEAUX

Marque Lapouyade & Co

VIN DE MARSEILLE

Marque Artaud Freres

MACNISH’'S
«IRON BREW »
A Vendre
Chez CatinaT FOUCHARD
85, 89, Rue du Centre
62, Rue das Fronts-Forts












Avis Important



Commission instituée par la loi
'Expropriation pour cause d’utili-
ique & Phonneur Winformer les
és qu’elle s’est constituée et
ss séances se tiennent au Bureau
fAdministration principale des Fi-
» tousles jours, de dix heures a

Conformité des dispositions de
de la sus-dite loi, les proprié-
de terrains dont expropriation
Poursuivie sont invités a se pré-
» devant la Commission, pour
Ure leurs observations dans la
mine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 3 Aout 1907.

ie Président de la Commission,

C. SAMBOUR.
Jacques DUROCHER.

FrRANGCOIs MATHON,

B Membres
~ (J. Eve. Maxuainien. |





z-vous des souliers élégants,
janes avec toutes les ré-

Bch
ase di Guglielmo

¥, GRAND’Rur, 167.
Onnier du high life,

a |









la Chaussure, dont les
iés sont simplement

—

ile. Transatlantique

Le steamer « QUEBEC» pattira
ce soir @ six heures pour Petit-Goave,
Gonaives et St-Mare.

L’AGENT,
F.M. ALTIERIT.



—————————

Hamburg American
Line

Le steamer «BOLIVIA? venant
de Hambourg. Grimsby, Havre, St-
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves est altendu ici lundi 12 courant
dans l’aprés-midi.

Il partira probablement le 13 pour
Jérémie et Kingston.

It sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.
se

Le S/S « HERMERSBERG» ve
nant de Cuba, Jérémie et Petit-Godve,
est attendu ici smercredi, 14 courant.

Il partira probablem nt le meme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,
Cap-Hailien, Puerto-P!ata, St-Thomas
et l'Europe.

*
s %

Le S/S «PRZZSIDENT =» venant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeudi 15 courant.

Ii partirale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 8 Aout 1907.
G. KEITEL & Ce
AGENTS.

LIGNE HOLLANDAISE

Le s/s «PRINS DER NEDER-
LANDEN >» venant de New-York
sera probablement ici jeudi. 8 courant,
pour laisser le méme jour pour Saint-
Marc, Petit-Godve, les Cayes, Jacmel,
Curacao, etc.

Port au-Prince, le 7 Aout 1907.

GERLACH & C°, AGENTS.

Compagnie P. C. S.
AVIS

La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’ partir du
45 Aout prochain elle doit échanger
toutes les cartes de ec rculation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, dés la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’elle puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 4907.
LA DIRECTION

—_——___—_ en
A Vendre.

Chez Mile Léonile Solages.— 22, Rue
Froats-forts, 24.
“ Cnapeaux de Panama pour hommes
4 tous prix.

!

!
|

Lalt condensé iiestle
FRAIS

ALA PHARMAC!I< SEJOURNE

PLACE VALLIERE



ee ee
LE SES

qlaise

Langue An

Monsieur J. J. DESCE.

Le professeur d’Anglais si bien con-
nu et si justement apprécié du public,
avise ses éléves, ses amis et tous veux
qui voudront bénéficicr de ses excellen-
tes lecons, qu’il se trouve au No 97,
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rement, ot: l’on peut se renseigner sur
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mit d’e nbiée a la téte de
‘Gres et sceurs dont il était laf-
wil apait 4 partager avec une veu-
#s charges et les soncis de leur
, Y compris Ja sienne.
il allait incontinent
ngéde ses maitres pour
le service de son cerveau
s} bras au plus enchérisseu:,
aque |[Kconome du college lui pro-
@, vulses dispositions pour 1.8
Mces fet sa propension pour les
Se atiques, de laider dans la
B comptes de l’économ:t,
yennant de tres modiques appoin-
mts et la gratuité pour le reste
étud¢s qu'il avait a acvomplir.

sprla avec sa mere suc le sort
cette proposition et ils convinrent
mbiq de l’'accepter jusqu’d linter-
mC un parti meilleur. Lea mar-
Stint debout durant deux années,
» dcelaussi aux petits expédients
were Commercial que la mére dut
ere ef pratique, on parvint tant
quad mal 4 compléter l'éducation
bat le Monde.
POHicités Bar Vhonorabilité du re-
‘cial du pére, des hom-
5 Mirent 2 son_ service
es capitaux, mais il eut
de redouter tant de res-
vant uneexpérimentation
uffisante et 1laima mieux
ns une exploitation ru-
i se séparer des siens,
rvoir 4 leur existence en


















‘appoint apporté par son
stallé comme comptable
des finances, servait a
commencement de con-
8 les paiements n’étant
et administration pu-

PORT-AU-PRINCE (aitt)

DIRECTEUR:

Clement
|











LE REGIME DES FORTS

blique souffeant du mal endémique de
la rétorme, notre comptable nese sen-
tait par les coudées franches, et sa si-
tuation n’avait pas assez de consistan-
ce pour étre, dans le budget de la fa-
mill>, un éiément de quelque impor-
tance.

L’amour du_ travail et ia régularité
de notre travaitieur rural servirent a
lui procurer un assez prompt avance-
ment et bientot il fut préposé 4 la hau-
te direction dé l’exploitation.

[ise maria d’assez bonne heure sans
penser jamais étre au-dessous des
charges qu’ilse créait. Sa mentalité, au
surplus, contcastait étrangemant avec
les idées ambiantes.

li é6crasait d’un souverain mépris
tous les jeunes gens qui abdiquaient
volontiers l’exercice des ressources
vitales déposées 3n eux pour courir et
g’attacher avec opiniatreté aux em-
plois publics, pour LTunique raison
que, dans les bureaux publics, le tra-
vail est moins intense que partout ail-
leurs. Danslefonctionnarisme, en ou-
tre,si lavancementestsiar, il est,en re-
vanche, long: c’est le‘renversement de
l’adage italien :« Chi va sano va piano »

Or, en attendant que cet avancement
lent se réalise, il va falloir s'assurer
ua moyen d’existence supplémentaire,
en marge, pour ainsi dire, de la res-
source budgétaire. C’est donc la chas-
se aux gratifications, aux faveurs, et
cette chasse se complique de mille
artificessur lesquels i! n'est pas néces-
gaire de s’appesantir et qui tendent a
ravaler un peu le caractére et la digni-
té. Comme dit Jules Lemaitre, cen est
décidément pas trés fier pour un
homme. _

Ges facons de penser faissient clas-
ser a part notre homme eton disaitde lui
qu’il constituait une exception au sein
de notre société. On le traitait de vi-
siononaire, lui dont toute la vie et le
tempérament prutestaientcontre | édu-
cation statique. On condamnait ses
efforts, appuyés sur exemple, pour
réformer notre tempérament social,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. i





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yy «
ah
a
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7
ry ,
a ey . .
aot Be - _
A

QUOTIDIEN.

Magloire,
|
{





sous le prétexte qu'on ne réforme pas
un tempérament.

Il est) bien indéniable, pourtant.
quo notre tempérament national a éte
profondé aent modilié durant ces vingt
cing dernitres années. L'amour des
Haitiens pour la carabine a sensible-
Ment diminué et nos guerres civiles
ne sont plus exposées qu’a ctre deri-
dicules escapades.

Un grand nombre de ceux qui ont
él6 accoutumés d’attendre leuc pros-
périté matérielle de la curée prochai-
ne, se sont déja apercus que Il’atten-
te menace d'etre vaine et que l'on
pourrait essayer de toute autre chose
en altendant. Et je 1’ai pas besoin de
regarder loin pour reconnaitre dans le
rang honorable des industriels d’an-
ciens chefs de file des troupeaux fa-
ciles.

Pendant que !e jeune travailleur
pratiquait’ ces idées et cherchait a les
répandre autour de lui, la grande con-
sidération dont on entourait sa famille
faisait presque oublier qu'elle avait
changé de chef. Nulle éclipse du gen-
re de celle que nous avons signalée
lier.

Les traditions qui caractérisaient
cette fumille restaignt intactes et fore
tes; elles se fortifiaient méme davan-
tage par leur permanence. Ces tradi-
tions étaient le respect et la considé-
raion mutuels, la solidarité bien en-
tendue, c’est-a-dire l’exécution stricte
et consciencieuse des obligations res-
pectives de chacun, le culte du renom
familial, lesjoiescommaunes, les deuils
communs, laconscience de se mutuel-
lement aider et l’assurance de pouvoir
sans arrigre-pensée compler lun sur
‘autre. .

Et ce ige de fa famille ainsi
constituée faisait envie aux autres et
voicila vision gqu’il nous ouvre, 4
nous, historiens de cette ruchée ou
les abeilles sont remplacées par les
humains.

Ce sont les individus forts et bien
équilibrés qui font les familles de
cette sorte.

Ce sont les familles de cette sorte
qui font les nations fortes et bien
équilibrées.

Les nations en équilibre sont celles
qui ne sont pas comme nous. ‘Nous

mal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

——.

J£UINI, 8 AOUT 1907.



| LE NUMERO 10 CENTIMES.
|

Les abouncments partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

les inanuscrits insérés ou non ne sont pas remis.









sommes une société ou tout le monde
aspire au repos, ou au moindre travail
possible. Tl est incontestable qu’il n’y
a pas d’Haitiens riches, dans le sens
consacré du mot. Cependant le nom-
bre estici incalculable de gens retirés.

La famille n’est nulle part, elle est
devenue quelque chose d’imperson-
nel qui se trouve astreinte a toutes
sortes d’obligations envers le premier
venu quise réclame delle, et cela
sans réciprocité.

Quelle nation veut-on vraiment qu’il
puisse résulter d'une agglomération
de familles de cette sorte ?— Une na-
tion désemparée.

Nous assumons d’un coeur Jéger la
responsabilité des plus grandes taches,
pourvu qu’elles soient lumineuses.
Nous voulons réhabilitertoute unerace.
Nous choisissons, pour l’imiter, la na-
tion la plus intellectuelle du globe.

Or, nous n’avons pris aucun des
chemins qui conduisentace double but:
on dirait, au contratre, que nous com-
promettons tout : nous sommes deve-
nus, pour la race noire, un argument
familier sous la plumedes détracteurs,
et les Francais nous t6émoignent leur
reconnaissance de les avuir choisis
pour modéles, en nous dénigrant et
en contestant nos aptitudes.

Essayons donc de tourner nos re-
gards ailleurs et perdons un peu de
vue les grands idéals pour arranger
notre vie intérieure.

Comment ?

Soyons (’abord des individus forts
et bien équilibrés : pas de réves im-
possibles et pas d’emballement. Réga-
lons-nous frugalement des bonnes
choses venues de France sans préten-
dre nous mettre a son régime.

Que nos families, quetque humbles
soient-elles, soient chacune une véri-
table ruchée: mettons a leur base
esprit réel de solidarité réciproque
et que les paraxites n’y soient pas to-
lér és.

Un pen de pratique de ce systeme
nous dira peut-étre ce qu’‘il vaut et
quelle nouvelle nation nous aurons
ainsi créée.



Priére d’aviser l’administra-
tion dela moindre irrégularité
Gans le service du«MATIN=e
afin qu'il y soit de suite reameé
A en

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Mercrect 7 AOUT
Barométre 2 midi 764.1
minimum 24.2
Température} osimum 35,6

Moyenne diurne de la température 28,9

Le ciel a été assez clair toute la journée.
Quelques éclairs le matin et le soir. La
brise d’Est s’est maintenue forte et chaude
toute l’aprés-midi.

Le barométre a baissé un peu.

Phénomene célests

La cométe s'est déplacée vers UEst
a@environ deux degrés.
J. SCHERER

Incendie

Ce matin, vers 3 heures et demie le feu
a éclaté 4 Turgeau, dans la maison de la
famille Waymann.

Grace 4 un concours rapide des pom-
piers, des autorités et de la population le
feu a été circonscrit et cette seule maison a
disparu.

L, Affaire Bobin

A la suite de notre article de la semaine
derniére concernant les escroqueries du nom-
mé Bobin (Pierre ), chef de service a la
Banque, l’action publique s'est mise en
monvement.

L’affaire étant actuellement devant la jus-
tice, espérons qu’on arrive 4 découvrir la
trame de toutes ces petites infamies afin
d’établir au point de vue criminel les res-
ponsabilités des vrais coupables, auteurs et
complices.

Décés

Nous avons regu le faire-part de la mort
de Mme Vve JosepH ALExis, née SEFIDE
THOMAS, survenue 4 Limonade le 1°
Aoat 1907.

Sincéres condoléances aux parents de la
regrettée défunte.

La Créte-a-Pierrot

ce soir la deuxiéme représentation

C’est
rame de M.

tant attendue de |’émouvant
Charles Moravia.

Les différents roles seront tenus par des
artistes remarquables que le public a dey
eu loccasion d’apprécier et d’applaudir. In-
nocent se fera entendre dans sa création de
Dessalines ot il s'est surpassé a ja fre-

Brillante féte d'art qui réunira_ ce soir
au Petit Séminaire tout ce gue Port-au-
Prince compte de vrais connaisseurs et de

i ti.

Arrivage

Ce matin est entré le steamer Quebec avec
les passagers suivants :

Bordeaux. — Mme |. B. Gentil.
Puerto-Plata.— E.N. Baker, Melle Baker,
M. D. Lubrano, Mme Lubrano. Melle Lu-
brano, Georges Riobé, Mme David Paul,
Europe Gonzalés.

Cap-Haitien — M. Stapenhorst et enfant.
Richard Etienne, Eugéne Nazon, enfant
Fanny JMme Alfred Holly, L. Isidore, Hen-
ti Thomasset, Melle £. Salnave, Mme Oli-
weste, Melle Vincent, Clovis Miot, Vve A.

Melle J. Crépin, Melle Norméli
Mee ane S baisn etenfant, Mme

A. Wallace. Chiméne Isidore et enfant,
Melle Lise Désir et enfant, Mine Horace
Badet, Mme D. St-Ange, Mme P. H. Fu-
sier. Clément Sévére, 20 sceurs de St Jo-
scph de Cluny, Europe Helbéry.

‘Basse- Terre. — Hermanne Pearson, Albert
Henrikson, Imbert, Virgile John et en-
ant.

Départ

Hier est parti le s/s « Valdivia » avec les
pasagers suivants pour -

Jérémie: Roumer, P. Petit, Mme Petit,
L. Besson, B. Cohen.

New-York: Alexandre Deaibes.

M. A. R. Durand

Dans 1a liste des pissagers venant des
Gonaives hier, par le steamer Valdivia, a
été omis le nom de M. A. R. Durand, di-
recteur de l’Ecole de droit du Cap Haitien.

Nous réparons cette erreur en souhaitaat
4 notre ami un hcureux séjour parmi

HAITI

SON HISTOIRE
ET SES DETRACTEURS

Par J. N. LEGER

Ministre Plénipotentiaire d'Haiti aux Etats-Unis



Les Haitiens sont, a l'exception des Cubains
des Porto-Ricains et des Barbadiens, les seuls
habitants énergiques et progressistes des An-
tilles. Et quot qu'on puisse en dire, il faut 8e
rappeler que ce peuple a, il y présd’un siecle,
inauguré le mouvement qui, achevé au Brésil
en 1889, a causé Pabolition de Vesclavage dans
Uhémisphére occidental. » — ‘Professeur ‘Ro-
bert T. Hill.

Au point de vue social, politique et his-
torique, ce livre sur la République d’Haid
écrit par Mr. Léger, auteur et publiciste
distingué, est précieux, opportun et d'une
immense portée. Il intéressera au plus haut
degré les hommes qui s’occupent de ques-
tions internationalesfet d’histoire politique;
il aura une importance spéciale pour ceux
qu s‘adonnent a la littérature consacrée au

éveloppement des sociétés humaines ou 4
Vévolution des civilisations primitives ;
tous les lecteurs y trouveront une agréable
et instructive étude historique. Mr. Léger
a rendu un inappréciable service 4 un peu-
plecourageux qui a eu Asurmonter de graves
obstacles et quia poursuivi son idéal a
travers mille vicissitudes, 4 un peuple qui
est peu compris 4 |’étranger ou il est géneé-
ralement calomnié. ‘Toussaint Louverture,
Dessalines et Pétion ont fondé une nation,
Mr. Léger la révéle au monde.

Mr. Léger est un homme de lettres, l’au-
teur de plusieurs ouvrages bien connus :
« Haiti et l’Instruction Publique, » « Hai-
ti et la Révision, » « La Politique Exté-
rieure d Haiti, » « Recueil des Traités et
Conventions d’Haiti. » « Code de Procé-
dure Civile d'Haiti, annoté.» Il est un hom=
me public, un homme d’Etat ; il a été Se-
crétaire de Légation et Charge d'Affaires 4
Paris ; Chef de division au Ministére des
Relations Extérieures; Député et Président
du Comité des Affaires Etrangéres 4 la
Chambre des Dépurés ; Délégué d’Haiti au
Congrés Postal de Washington et au Con-
grées Pan- Américain de Mexico. Depuis
1896 il représente Haiti aux Etats-Unis en
qualité d’Envoyé Extraordinaire et Ministre
Piénipotentiaire.

Pour son livre, Mr. Léger a adopté un
style simple d’ou est bannie toute déclama-
tion ; il a soigneusement évité hy perbore:
Possédant a fond les faits, il a de bonne foi
soumis au public un exposé sincére. logi-

que, calme ct mesuré. Le pathetique et le
tragique, — et ses puissantes pages en abon-
dent,— ressortent de histoire méme qu il
écrit ; il n’y aaucune recherche d’effet dra-
matique ov scénique. Jamais l'histoire des
luttes et des soutfrances d’un peuple n’a
été si naturellement racontée ; jamais une
telle histoire n’a revétn une forme si at-
trayante et si captivante. Dans la Premicre
Partie de son livre, Mr. Léger nous donne
un tableau saisissant des mauvais_ traite-
ments infligés aux esclaves de Saint-Do-
mingue tant par les Espagnols que par les
Frangais ; il nous dit l'inlassable et farou-
che énergie montrée par cesesclaves dans
leurs continuels soutévemen}s ; coinment,
quoique trompés et massacrés, ils‘ne renon-
Cérent jamais ni 4 Vidée de liber:é, ni 4
Vespoir d’un meilleur lendemain ; l'auteur
nous faitass ister A la lente agonie de Tous-
saint Louver.cre, prisonnier au Fort deJoux,
et aux actions d’éclat accomplies par les
nouveaux heros qui jaillirent du sol en-
sanglanté de Saint-Domingue ; Dessalines,
esclave, soldat. général, libérateur, dictateur,
empereur et l¢gislateur ; — Pétion, le fon-
dateur de la République, et Boyer, le pre-
mier Président de toute I’Ile unie sous un
méme gouvernement. Mr. Léger démontre
comment le nouvel Etat, quoiqu: redou-
tant un retour offensif des Franguis, a pé-
niblement poursuivi son “organisation ect
finalement obtenu la reconnaissance dé son
indépendance par un traité signé le 12 Fe-
vrier 1838, anniversaire méme de ty nais

sance de notre Lincoln. C’e-t une admire |

ble évolution.

Dans la Deuxiéme Partie de lVouvrige,
Mr. Léger passe en revue Vhustoire nitu-
relle d’Haiti, son systéme d’instruction pu-
blique. la forme de son gouvernement, les
maniéres et les coutumes du peuple, les
questions de mariage et de divorce. Il s'est
ensuite occupé des calomnies les plus ré-
pandues sur son et sa civili-ation, tel-
es que celles re‘atives au canibalisme, au
vaudou et au retour 4 la sauvagerie. Meé-
thodiquement et inteiligemment, lauteur
rétute ces calomnies et prouve qu’elles sont
non seulemenr sans fondement, mais en-
core qu’elles sont malveillantes et propa-
gées, 4 scule fin de faire du tort A FI iti,
par des gens incompétents et de mauvaise
foi.

« Mon seul but, » dit l’auteur de cet
ouvrage remarquable, « en écrivantce
livre en anglais est de mettre les améri-
cains en mesure de se former par eux-mé-
mes un jugement impartial sur Hai:i.e C'est
un but noble et dlevé qui faic honneur a
Vauteur, au patriote. aussi bien qu’aux A-
méricains A fqui il désire faire conniitre
son pays, son idéal et ses aspirations.

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DEJEUNER DU 8 AOUT

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Haricots blancs au lard
Carottes 4 la Vichy
Riz blanc au gras
GAateau de riz
Fruits

Café
4/2 Vin

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DEPECHES RECUES CE m

Deux ax.tomobile
trent. Les Svintin es, Tencg’
Borpeaux.— Un automobile ¢
avait pris part a la course pour lag
pe Criterion Se rencontra avec on
tre qui prenait part ala méme ‘
se Le choc fut terrible et fy
v9 hommes sont morts
blessures mortelles. | 2 recurent
L’Etablissement d'un i ;
manent d‘arbitragaee x
LA-UAYE.— La sous-comigsion g
pective « approuve les propositions,
délégués américains relatives 4 [4
blissement d’un_ tribunal permay
d’arbitrage 4 la Have.
Condamné a mort
MANILLE. — Le chef des Pouls
de Vite l’Eyte nommé Rota qui,
me on se le rappelle, avait été
ré, vient d’étre jugé et condamné|
Mort. Sos compagnons sont coud
,nés ala chalne perpétuelle.
; Dommages et préjudices payés ‘py
lEspagne aux Etats-Unis
| WASnINGTON.— La loi votée park
Cortés relative au paiementde 04
do'lars comme reste des réclamation
‘formulées pore dommages et préjad
-ce au commerce américain, qaih
(rent reconnues par le traité de 18
la été signé par le roi Alphonse.
La plus forte amende
Cuicaco, — La ptus forte amen
qui ait été inflygée jusqu’da ce jos
vient de etre par le juge Landis
cette ville ala Compagnie de la$
dard Oil Co, Indiana. Elle s’éltte
la somme de 2.420.000 dollars.
La France et Ll E;pagne prennent
mesures contre les Maures. Proc
ne démonstration navale sur la
marocaine
Panis.— Cette nuit a été publiés
ine note semi-officielle dans laquell
ila été annoncé qu’en face de Tis
puissance absolue du Maroc pour
primer les désordres de Casablaney
las gouvernements francais et espe
ynol négocient sur lenvoi en villed
forces suftfisantes pour garantir la ob
curité des étrangers et essayer de pt
nir les Maurs coupables des deft
massacres. Dans cette note, on spe
te que l’occupation militaire des deal
nations n’esat que momentann
conforme a lesprit de la conféresd

WAlgésiras. ..

Pens. — An ministére des Atlas
Ktrangéeres, on donnait aujoard he
nouvelle que l’on prendra P
tnent des. mesures énergiques o#
la France et I'Espagne pour les
sinats commis a Casablanca, sfindâ„¢
pecher que d’autres soient victl
fanatisme des Maures.

Le chatiment sera exem
s’établira immédiatement
ports les forces de police
pour garantir l’ordre. A ces roll
suivra une importante démons
navale sur toute la céte marocalm

TouLon.— Les croiseuls ¢ oon
«Jeanne d’Arc» et« Gueydon ae
tiront cette nait pour les coles 1

caines. . ‘
Le prisonnie: de Raisouli. iste :

sité contre les étrangers
Un cimetiére envahi et les
prailés
TaNcern.— Suivant les noavellet |
source marocaine, il est tre#

rc ne rn

























endant la semaine prochaine, le

ac Lean soil repris.
Anjourd’hui les forces du Sultan
n combat contre la tribu

inrent U a tril
Knass et obtinrent une victoire

late. [ly eut de nombreux morts
deux cotés.
Récemment deux vapeurs portant
fugitifs de Casablanca, ont mouil-
dans le port. L’animosité contre les
ngers est telle que, malgré la pré-
ce du croiseur frangais « Galilée »
s le port, ils attaquérent Ceux qui
ent s’embarquer. Voyant qu'ils ne
savaient rien faire contre les vivants
5 s'en prirent aux morts. Ils envahi-
tle cimeti¢re et brulérent les ca-
vres. Les troupes alors ouvrirent un
mortel et les disperstrent. A Casa-
anca la panique est indescriptible.
marina francais attendent de
yeaux renforts pour pouvoir dé-

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Avis Important



Commission instituée par la loi
'Expropriation pour cause d’utili-
ique & Phonneur Winformer les
és qu’elle s’est constituée et
ss séances se tiennent au Bureau
fAdministration principale des Fi-
» tousles jours, de dix heures a

Conformité des dispositions de
de la sus-dite loi, les proprié-
de terrains dont expropriation
Poursuivie sont invités a se pré-
» devant la Commission, pour
Ure leurs observations dans la
mine, 4 partir de cette date.

Port-au-Prince, 3 Aout 1907.

ie Président de la Commission,

C. SAMBOUR.
Jacques DUROCHER.

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Le steamer « QUEBEC» pattira
ce soir @ six heures pour Petit-Goave,
Gonaives et St-Mare.

L’AGENT,
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Le steamer «BOLIVIA? venant
de Hambourg. Grimsby, Havre, St-
Thomas, Sanchez, Samana, Puerto-Pla-
ta, Cap Haitien, Port-de-Paix et Gonai-
ves est altendu ici lundi 12 courant
dans l’aprés-midi.

Il partira probablement le 13 pour
Jérémie et Kingston.

It sera de retour de Kingston, (via
Jérémie et Petit-Godve ) le 26 courant.
se

Le S/S « HERMERSBERG» ve
nant de Cuba, Jérémie et Petit-Godve,
est attendu ici smercredi, 14 courant.

Il partira probablem nt le meme jour
pour St-Marc, Gonaives, Port-de-Paix,
Cap-Hailien, Puerto-P!ata, St-Thomas
et l'Europe.

*
s %

Le S/S «PRZZSIDENT =» venant
de St-Thomas, San-Juan de Porto-Ri-
co, San-Pedro de Macoris, Santo-Do-
mingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici jeudi 15 courant.

Ii partirale méme jour pour Jéré-
mie, Cayes, Jacmel, Azua, Santo-Do-
mingo, San Pedro de Macoris, San-
Juan de Porto-Rico et St-Thomas.

Port-au-Prince, 8 Aout 1907.
G. KEITEL & Ce
AGENTS.

LIGNE HOLLANDAISE

Le s/s «PRINS DER NEDER-
LANDEN >» venant de New-York
sera probablement ici jeudi. 8 courant,
pour laisser le méme jour pour Saint-
Marc, Petit-Godve, les Cayes, Jacmel,
Curacao, etc.

Port au-Prince, le 7 Aout 1907.

GERLACH & C°, AGENTS.

Compagnie P. C. S.
AVIS

La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’ partir du
45 Aout prochain elle doit échanger
toutes les cartes de ec rculation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, dés la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’elle puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 4907.
LA DIRECTION

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rement, ot: l’on peut se renseigner sur
tout ce qui concerne sa profession : le-
cons d’anglais, de frangais et despa-
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Les avocats du barreau de Port-au-|!¢s.convots passeront jusqu’a nouvel!
Prince sont priés de déposer, au Gref- | ordre, eR Na Rue mous ( Bonne-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une| Foi) et 1a Rue du Centre.
liste des affaires qu’ils ont en Jeur | ===
possession et qui ne sont pas encore!
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Fait au Grefie le juillet 1907.
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