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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00106
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 7, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
sn ANNEE, Ne 107
eee ee
ABONNEMENTS :
Frais de poste en sus.
= ——————
Cot homme, c’est affection fitiale
incarnée, On peut dire qu’il n’est pas
eicore descendu’ des gyenoux de sa
rere ; hors de l’atmosphere familiale,
iisdtiole et dépérit. Ses plus chers
ves d’ambition et de prospérité se
ont écroulés au souffie de cette alfec-
lia nagutre refusé des situa-
.-- Superbes parce qu’il eut fallu se
Macher de la souche commune. pei-
ailleurs que dans la bonne ville qui
¢va naltre, qui fut son berceau et
ul doit Gtre sa sépulture.
‘48 jours dedétresse ont parfois
4é nombreux ; le pain a été souvent
fate, eLle souvenir reste douloureux
de fcertaine époque ou le fover
Wait Vaspect d’un bagne, parce que
Pénurie était devenue si grande
qe nul ne pouvait sortir, faute de
ouvir se montrer décemment dans
Stes. La famille subit alors une
Ogue éclipse ct Von s’informait avec
ve t du quartier ou pouvait bien
fe blottie une famille qui passa
mme un météore dans notre hori-
200 Social.
Uhomme A la forte affection dut
aussi Connaftre les horreurs de toutes
"a Privations. Il lui était possible dv
acer dehors, de secover, d'un
uement déterminé, la torpeur qui
1. PUrdissait, de refouler méme en
_ “tlle forme d’attachement quicon-
an & ta veuleriea et qui le faisait
adds e
SS
is “a9
re e . .
Mois e'était sa fagon dese devoir
ib ees. Il étaitd’ailleurs trés suscep-
et toote. lo point d'honneur familial
dro , in Sa vanité consistait 4 s’enten-
vin ap au il était un- modéle d’affec-
1! et d’attachement.
wesseux ?— Non ; car il ne répu-
feu wee besogne, ct les travaux
mol race & lui, étaient d'un
Mplissement méthodique et soi-
ies chang fat attelé A des chariots,
lam ariots pouvaient, sans sortir
dine o, faire leur besogne ct ai-
La vieile la prospérité da foyer.
nt e 11@ Mere et les scours s9 sen-
O sdreté auprés de lui et elles-
le wMaient mille fois mieux man-
Dain de la misére ou ne pas
paR MOIS Une Gourde D’avANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
PORT-AU-PRINCE (nait1)
.
QUOTIDIEN ..
DimEcreur:
Clément
~nrirm oe
E H Q S
fq bf GS
manger de pain du tout, platot que
de voir sa place au foyer déserte.
Les plus longues absences qu il ent
été possible de tolérer seraient encore
deux heures, par jour, de onze a deux
heures, consacrées 4 quelque léger
travail bureaucratique : mais !e fils
affectueux ne payait vraiment pis de
veine, car les functions ne restaient
pas longtemps vavantes dans les bu-
reaux publics, et les vacances ni’al-
laiect pas au-dela du temps qu’il fal-
lait pour voir et mettre en mouvement
les hommes influents.
Un mal grave le clouaun jour sur
un lit de douleurs ; toute lactivité
et toute la science du docteur ne suf-
firent pas ale sanver, car les pres-
criptions ne s’exéculaient pas assez
vite au gré du médecin. Lorsqu’un
pharmacien, des amis de la famille, se
décvida 4 lui venir en aide et a lui ou-
vrir un petit compte a la condition
formelle que le petit compte ne dut
pas devenir grand, les progres du mal
déja avaicnt fait 6évanouir tout es-
poir de gucrison : le malade s’en alla
un jour, obscur ct depuis longteinps
mort dans le souvenir de ceux qui
Vavaient autrefois connu.
On ren lit un [égitime hommage a
ses vertus et a ses qualités d’ordre
sentimental et les regrets sincéres des
siens les empéchérent longtemps de
s’apercevoir que c’était une bouche
inutile qui s’était fermée a jaimats....
Ce fut néanmoins comme un pilier
qui s’affaissa. L’ennemi qui rddait au-
tour de fa place et auquel la présence
de ’homma en imposait, ne tarda pas
& se montrer ouvertement sous !a for-
me de fa prostitution plus ou moins
déguisée. Le paroxysme de la misere
fit le reste et aujourd’hui ure des
plus anciennes familles de Porc-at-
Priuce est a jamais enfouie dans Vou-
bli.
R
=
e
a 2
Il v a cert
‘familial peut devenir
Magloire,
REDACTION-AD MINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LE MENSONGE DES D
| facon d’entendre les choses, qui cons-
j fituent en quelque sorte pour elles un
terroiv favorable.
L'hu abie histoire de ce désastre
celle de bon
Lombre de fainilles qui se laisseraient
engager dansde déplorablestraditions.
Kile peut inéme devenir celle de tou-
te une nation, si cette nation, com-
ine cette famille, se contente de se
laisser exalter par de véhémentes pro-
lestations de patriotisme et d’attache-
Ment sans les soumettre 4 I’épreuve
des actes.
Il y a des nations qui passent pour
plus patriotes que d'autres, parce que
toutce qu’clles font se trouve accom-
modé a la sauce du patriotisme.
Nous avons été élevés a I’école de
ces nations-la et le dernier fonction-
naire huitien se persuade sérieuse-
ment que c'est le patriotisine qui doit
présider a l’'accomplissement de son
humbie tache.
I} n’y a pis une circulaire d’un agent
de l’autorité supérieure qui n’en = ap-
pelle au sentitnent patriotique des
subordonnés auxquels elle s’adresse.
Le patriotismeest chez nous un fétiche
ct les pires actes deviennent excusa-
bles dés le moment ot: on les couvre
de ce manteau. Et les actes qui ne de-
vraient porter leur mérite qu’en eux-
meémes arrivent a2 ne plus apparaltre
que comme des marques éclatantes
de patriotisme.
Il y a queiques années, un de nos
Secrétaires d’Etat des finances, don-
nant dans ce travers, adressa, au nom
du Gouvernement et en téte du jour-
nal officiel, un vote de patriotisme a
un certain nombre d’administrateurs
des finances et de directeurs de doua-
ne auxquels un n'avait pas de malver.
sations 4 reprocher.
De récents événements viennent
d’effacer ce vote.
*
oo
Et vous verrez comnment, a Vinstar
de ce fils de famille, nous resterons
pinutiles pour la patrie a force de crier r i
ainement des vertus qui{au patriotisme, et comment a l'instar| res qui continue, dites-vous, oui mal-
MERCREDI, 7 AOUT 1907.
¢ Matin
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou pon De sont pas remis.
Petition des Couturigre
ft la discussion s’éternise ! Et
contre la force de notre arzumenta-
tion, Vadversaire prend des biais, et
nous) prouve linexactitude de _ faits
que nous n’avons jamais avancés.
Ainsi, nous n’avons jamais dit qu’on
n’importe pas de tabac, mais pas de
cigares. Quant aux fameux souliers
qu’on nous montre aux abords du
marché en fer, ce sont des produits
du pays, ou encore des « rossignols, »
vestiges de Il’importation de chaussu-
res anéantie par la cordonnerie lo-
cale.
Si onimporte encore des souliers,
ce sont des souliers pour bébés, ou
des souliers aux peaux spéciales, tels
qu'il ne s’en confectionne pas dans
le Pays ; si on importe encore des
culrs, c’est que la Tannerie Continen-
tale ne date que d’hier, et s’il rentre
encore du sucre, c’estcomme article
de luxe, & l’usage des riches, - et l’on
ne peut pas empécher ceux qui ont
le gout des choses fines de se les
payer quand ils le peuvent. Si les droits
sur les confections étaient doublés,
croit-on que celaempécheraitles dames
riches dese fournir 4 Paris ? Ce que
nous disons, c’est que ces industries
prospérent, et si elles n’annulent pas
Vimportation, elles luttent du moins
avantageusement contre elle, et ga-
gnent chaque jour du terrain. Les usi-
nes de Chateaublond, de Mont-Repos,
d’Ogorman, de Perigny, produisent
des quantités considérables de sucre
sans pourtant suffire 4 la consomma-
tion.
Et Madame Ménos, une femme, n’a-
t-elle pas une briqueterie qui, avec celle
de Massoni, a enrayé l’importation des
briques ?. Mais suivons encore l’'adver-
saire, et frappons-le avec ses p1opres‘ar-
mes. Toutes ces industries que nous a-
vons signalées viventet prospérent; mal-
wré Vimportation de produits similai-
eal . toa ami : wré cela, elles nese plaignent pas et
sary aA rien et qui sont condam-ide cette famille. la nation elle-méme | re cela, e , pas
ne servent at 1 continuera a baisser et 4 diminuer, 4;edemandent pas aux Chambres de ve
force de se payer de mots sans deman- | niraleur aide en doublant les droits sur
nées aA une perpStuelle inutilite si et-
les ne s'accompagnent de certainas
qualités d’exécution et d’une certaine
| derdes actes!...
les produits de |’Etranger. Les tailleurs
vivent et prospércnt, pourquoi les cou- | qu’au 31 Mai 4908 et qui sera renou-
tnriéres seules réclament?
C’est alors qu’on nous sert le grand
argument : les couturiéres sont des
femmes et méritent d’étre protégées.
Oui, mais les couturieres ne sont pas
seules des femmes, leurs clientes
ont droit aussi 4 toute la_ sollicitude
des Chambres Législatives, comme 4
toute la galanterie des journalistes.
Ce sont des femmes et des jeunes
filles aussi, celles qui payent les con-
fections, et la grande majorité est
faite de fammeset de jeunes filles
pauvres.
Les couturiéres souffrent, mais
elles ne sont pas seules & souffrir, et
nous ne verrons jamais pourquoi il
y aurait en leur faveur un traitement
d’exception. Eh! quoi! ils ne souf-
frent donc pas tous Jes artisans, tous
les employés, tous les travailleurs ?
La prime ne peése done pas sur tout
le monde ?
Vous me montrez un intérieur de
couturi¢re ; lajmis¢re y regne, et la
détresse. Oui, mais beaucoup d'autres
intérieurs ne sont pas moins tristes
qui ne sont pas des intérieurs de cou-
turiére. L’'employé qui est payé en
yourdos et quia quatre ou six demoisel-
les & habiller n’est donc digne d’au-
cun intéret ? La jeune fille pauvre qui
nest pas couturi¢re et peine pour ga-
gner sa vie, celle qui est institutrice
par exemple, ne mérite pas qu’on
s’intéresse 4 son sort et qu’on la pro-
tége ?
Les uvocats des couturiéres ne se-
ront donc contents que quand tout le
monde sera mis en coupe réglée au
seul profit des travailleuses de I/’aiguil-
e
Car, en somme, qu’est-ce qu’elies
demandent ’ [I.e moyen d’elever, leurs
prix, ce qu’elles ne peuvent faire en
ce moment a cause de la concurrence
étrangére !
Et cependant, nous le répétons, les
confections étrangéres supportent des
frais énormes de commission, d’em-
ballage, de frét, et les droits d’entrée
déja trés éleves !
Comment, malgré cela, la lutte se-
rait-elle impossible ? Toutes ces char-
ges qui pésent sur les produits de
I’Etranger ne suffisent-elles pas & pro-
téger l'industrie locale ?
Autrefois, on payait six gourdes
pour la confection d’une robe, c’est-a-
dire six dollars ; les couturiéres ne se-
raient contentes que si on leur payait
trente gourdes aujourd'hui, et se plai-
goent de ce qu’on ne veut leur payer
quo 10, 12 ou !5 gourdes.
Que diraient-elle si le charpentier,
le macon, tous ceux qui travaillent
pour elles, réclamaient les prix d’au-
trefois multipliés par cing, en raison
de la prime ?
Est-ce que les péres de famille em-
ployés n’ont pas vu leurs appointe-
ments réduits au cinquiéme 7 .
La situation actuelle est triste, cer-
tes ; mais elle l’est pour tout le mon-
de. Tous les travailleurs sentent pe-
ser sur leurs épaules le fardeau sous
lequel plie la Nation.
# lot des couturiéres n’est que le
lot commun.
Pour résumer, nous disons que nous
nous intéressons au sort des ouvrie-
res de l’aiguille, comme a celui de
tous ceux qui travaillent ; mais nous
n’accepterons jamais de précher ia
protection d’une classe au détriment
de tout un peuple. ,
D’ailleurs, |’article V de la Conven-
tion Franco-Haitienne, en vigueur jus-
velée si ello n’est pas dénoncée six
mois avant cette date, s’oppose |
’augmentation des droits sur les arti-
cles de lingerie francaise.
Et maintenant nous u’avons_ plus
rien 4 dire. Les Chambres Législatives
ont la parole, et nul doute que Mes-
sieurs les Députés et les Sénateurs de
la République, qui ne sont pas aveu-
és par la paasion, n’écarteront cette
emande fantaisiste et chimérique.
A
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE -St-MARTIAL
Marpi 6 AOUT
Barométre 4 midi 763,9
minimum 22,0
Température} vaximum 344
Moyenne diurne de la température 26,4
Le ciel a été clair dans la matinée et s’est
couvert couvert subitement vers 2 heures.
Un orage au SE 41 heure ; orage ici 4 3
heures 20 minutes marquant au pluviome-
tre 30.4 millimétres. Le barométre cst res-
té invariable.
Phénomeéene céleste
Grdce & quelques éclaircies, a 3 heu-
res du matin (7 aout ) on a pu pré-
ciser davantage la position de la cométe
annoncée hier. Voici les distances angu-
laires dela cométe avec les principales
Etoiles de son voisinage :
1.— Aldébaran ( Taureau) 12° 43’
2.— Betelgeuse ( Orion ) 11° 44°
3.— Bellatrix (Orion ) 10° 48"
4.-- Chévre ( Cocher ) 280 58’
Dow on peut tirer la position en coor-
données célestes :
Ascension droite
Déclinaison 16° 40†boréale
La cométe se trouve encore dans la
constellation du Taureau. A Tail nu la
téte a un aspect flou, tandisque dans la
lunetle elle ressemble d un sombre cu-
mulus éclairéd latéralement @une lumtére
blafarde ; le noyau devient trés distinct.
J. SCHERER
Chambre des députés
Scance du ACardi 6 aout 1907
Aprés la lecture de la correspondance la
Chambre a voté les projets de budgets sui-
vants :
1° Service de la Recette, 2° Service
de la Banque, 3° Dette publique, 4°
Voies et moyens.
Puis ont été vivement discutées et vo-
tées : 1° Loi portant fixation des Recet-
tes, 2° Loi portant fixation des Dépen-
ses, 3 © Loi qui fixe les impositions direc-
tes.
Ensuite M. le Secrétaire d’Etat de la
Justice dépose sur le Bureau wn ‘projet de
loi tendant 4 augmenter les appoitements
des membres du Tribunal de tion et
5 h.20 m.
& | l'Europe ( vii-N-Y ) par le sjs
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
pe PY é «GRAECIA»
et celles pour Petit-Goive, Jérémie, Mon-
tego-Bay, Jamaique par le sis« VALDIVIA»
seront fermées ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince, 7 Aodt 1907
Contre-fagon
Nous sommes priés par les intéressés de
mettre le public en garde coatre une con
trefacon, que l'on vend et fait circuler,
de la copie musicale dela valse Sous ’Om-
bre de Jules Valles.
~ Des mesures seront d’aillenrs prises con-
tre ces infractions au droit de propriété
musicale que l’auteur de la composition
n’a jamais concédé 4 personne.
La Créte-a-Pierrot
Comme nous !’avons annoncé, la deu-
xiéme representation de la Créte.A-Pierrot
auralicu demain soir 3 sept heures au Théa-
tre du Petit-Seminaire Coilége. On trou-
vera dés cet aprés-midi des cartes d’entrée
chez Monsieur Carlstro¢im ( Obermeyer ) et
4 la Pharmacie Sejourné, au prix de Deux
gourdes.
Arrivage
Ce matin est entré le steamer Valdivia
de la ligne Atlas avec les passagers suivants
venant des Gonaives :>MrP. Gardére, Simon
Grant, D. Heydebrand, J. Hasbou, FE. Bor-
des; Mme Fernand ct enfant, R. Prophete.
Ste Rose de Lima
Est morte lund: suir la Soear Irma. Les
funérailles ont eu lieu hier aprés-midi au
milieu d’une assistance nombreuse et re-
cueillie.
Nous nous associons au deuil qui frappe
les Religieuses de St Joseph de Cluny.
Décés
Nous apprenons la mort du Général
Covusa LATORTUE, Instructeur de Par:
tillerie de la Garde du Gouvernement, chef de
la Compagnie d’Instructiond artillerie du Cen-
tenaire, décédé 4 Pétionville.
Le défunt a succombé a une cruelie ma-
ladie qu’il attrapa pendant sa mission 4 Ja-
mestown.
C’était un officier distingué et
mérite.
Nos sincéres condolcances 4
de réel
sa famille.
DEJEUNER DU 7 AOLUT
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de bauf
Beurre glacé
Radis —- Avocat
CEufs pochés a l’oseille
Rognons grillés Maitre d’Hétel
ilet de mouton-Nivernaise
Haricots rouges au lard
Timbale de riz
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
i)
Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu'il y soit de suite remé
du tribunal civil de Port-au-Prince. Cet in- die
téressant projet de loi est envoyé 4 l'étude
du Comité de Justice.
M. le député N. Leconte cléture la s¢-
ance par la lecture d’un projet de loi fixant
sur le coton, un droit de statistique de 30
centimes par 100 livres.
La permanence est levée.
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
ue sur REGUSIMPRIMES et
és de M. l’Administrateur. | jourd’hui, le journal « [mp@
Nowveles Etrag
DEPECHES RECUES CE matn
Manifestations contre le; ch |
Bosron.— Une bande doe cy
venant de New-York est entrée
une ruelle du quartier chingis 4
cetle ville et a tiré des coups de
volver sur leurs compatriotes 1
chinois attaqués*A l'impretiste pri
la fuite, mais les agresseurs les pow
suivirent jusque dans leurs maison
Trois chinois de Boston fusent tug
et 6 autres blessés.
ncroit que cette attaque e
ades difiérends existants eatre t
sectes rivales.
Liéquipage d'1“‘Teutonia’
MuscatT.— On ne sait toujours ra
des 16 hommes qui Ccomposent I'équ
page du vapeur allemand « Teutonis
coulé le 20 juin sur la cédte Sud-Es
d’Arabie.
Inauguration des régates
PoRTSMOUTH.— 200 navires de guem
qui composent Vescadre locaie &
PAngleterre, ont pris parta ume grand
parade navale en présence du roid
de fa reine. Le but de cette cérém
wie cst de féter Pinauguration des %
gates que Fon céiébre anuacilemea
& Cowes.
Les t:oupes du Sultan operent
contre Raisouli
TaNGEnR.— D’apreés les nouvelles a
cues de Tétuan, les hommes de}
tribu de Mounhain ont battu hier 60
tes troupes Commandées par le gés
ra! Bag tai, chef des troupes du Sul
tan, Qui opérent cootre Raisouli. Pit
sieurs Gaids se trouvent parmi |
morts. Le général Badgania eu
jambe cassée.
La police en gréve
ecrast.— La police va se décie?
en pgreve samedi. ‘Comme ila eté a
noncé, la loi martiale sera proclamet
Le général Castro visite les fortii-
cations
Curacao.— Le président du Véob
zuela, le général Castro, est de retod
& Caracas venant de Puerto-Ca!
ou il avait 6té inspecter les fort
tions.
Massacre des juifs ;
TANGER. — Aujourd’hui est artinel
vapeur qui est parti de Casabls
hier soir ; il améne 40 juifs gam
taient 1éfugiés a son bord pour
per au massacre. Les juifs furent 0
ués de s’voufuvir de nuit pout ne
tre vus. Ils rapportent que la site
tion est grave, tnais qu’aucune 4
ultaque contre les européens 3
eu. 3
Il n’y a pasd’ameéricain a casablend
WasuincTon.— Le département 69
tat a déclaré cet aprés-midi qu a
se qu’aucun citoyen américain F°™
trouve & Casablancit. ;
Un chennin de fer a détruiré
Paris.— Les nouvelles recues é
Casablanca annoncent que les Me"
ont exigé que le chef de cet de!
détruise les travaux duchemia
qu va au port.
L’opinion dee l'l mparcial *
Mapaip.— Dans son edition Fn
Compagnie P. C. S.
AVIS
chatie avec énergie l’as-
: 4 deux espagnols. Il ajoute
a ies riyelités europoennes ont été
rea db ia tuerie et se déclare par- . ;
eae lat dénonciation de l'accord| La Direction informe les portcurs
des cartes de circulation qu’a partir du
45 Aoat prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation 4mises
et pria les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la publiica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
iqu’ella puisse. les rerouveler.
Port-au-Pritté¢, S687 Jniet.40000. -
LA DIRECTION
LA
'Meilleure Farine
siraget que l’on convoque une
apelie
: ERE :
Bas «PRINS DER NEDER-
IDNEN» venant de New-York
Me obablement ici jeudt, 8 courant,
Blaisser le méme jour pour Saint-
Petit-Goave, les Cayes, Jacmel,
ao, etc.
â„¢ -Priace, le 7 Aout 1907.
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fissés «ju’elle s’est constituée et
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Rconformité des dispositions de
8 de la sus-dite loi, les proprié-
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rope, parle vapeur «Gnaecra » sera fer- | LEGITIME :
meée & la Poste, mercredi 7 courant a
G6 heures du soir.
Port-au-Prince, 3 Aout 1907.
F. HERRMANN &C>, ajzenis.
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Gi. Transaanique.
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incarnée, On peut dire qu’il n’est pas
eicore descendu’ des gyenoux de sa
rere ; hors de l’atmosphere familiale,
iisdtiole et dépérit. Ses plus chers
ves d’ambition et de prospérité se
ont écroulés au souffie de cette alfec-
lia nagutre refusé des situa-
.-- Superbes parce qu’il eut fallu se
Macher de la souche commune. pei-
ailleurs que dans la bonne ville qui
¢va naltre, qui fut son berceau et
ul doit Gtre sa sépulture.
‘48 jours dedétresse ont parfois
4é nombreux ; le pain a été souvent
fate, eLle souvenir reste douloureux
de fcertaine époque ou le fover
Wait Vaspect d’un bagne, parce que
Pénurie était devenue si grande
qe nul ne pouvait sortir, faute de
ouvir se montrer décemment dans
Stes. La famille subit alors une
Ogue éclipse ct Von s’informait avec
ve t du quartier ou pouvait bien
fe blottie une famille qui passa
mme un météore dans notre hori-
200 Social.
Uhomme A la forte affection dut
aussi Connaftre les horreurs de toutes
"a Privations. Il lui était possible dv
acer dehors, de secover, d'un
uement déterminé, la torpeur qui
1. PUrdissait, de refouler méme en
_ “tlle forme d’attachement quicon-
an & ta veuleriea et qui le faisait
adds e
SS
is “a9
re e . .
Mois e'était sa fagon dese devoir
ib ees. Il étaitd’ailleurs trés suscep-
et toote. lo point d'honneur familial
dro , in Sa vanité consistait 4 s’enten-
vin ap au il était un- modéle d’affec-
1! et d’attachement.
wesseux ?— Non ; car il ne répu-
feu wee besogne, ct les travaux
mol race & lui, étaient d'un
Mplissement méthodique et soi-
ies chang fat attelé A des chariots,
lam ariots pouvaient, sans sortir
dine o, faire leur besogne ct ai-
La vieile la prospérité da foyer.
nt e 11@ Mere et les scours s9 sen-
O sdreté auprés de lui et elles-
le wMaient mille fois mieux man-
Dain de la misére ou ne pas
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manger de pain du tout, platot que
de voir sa place au foyer déserte.
Les plus longues absences qu il ent
été possible de tolérer seraient encore
deux heures, par jour, de onze a deux
heures, consacrées 4 quelque léger
travail bureaucratique : mais !e fils
affectueux ne payait vraiment pis de
veine, car les functions ne restaient
pas longtemps vavantes dans les bu-
reaux publics, et les vacances ni’al-
laiect pas au-dela du temps qu’il fal-
lait pour voir et mettre en mouvement
les hommes influents.
Un mal grave le clouaun jour sur
un lit de douleurs ; toute lactivité
et toute la science du docteur ne suf-
firent pas ale sanver, car les pres-
criptions ne s’exéculaient pas assez
vite au gré du médecin. Lorsqu’un
pharmacien, des amis de la famille, se
décvida 4 lui venir en aide et a lui ou-
vrir un petit compte a la condition
formelle que le petit compte ne dut
pas devenir grand, les progres du mal
déja avaicnt fait 6évanouir tout es-
poir de gucrison : le malade s’en alla
un jour, obscur ct depuis longteinps
mort dans le souvenir de ceux qui
Vavaient autrefois connu.
On ren lit un [égitime hommage a
ses vertus et a ses qualités d’ordre
sentimental et les regrets sincéres des
siens les empéchérent longtemps de
s’apercevoir que c’était une bouche
inutile qui s’était fermée a jaimats....
Ce fut néanmoins comme un pilier
qui s’affaissa. L’ennemi qui rddait au-
tour de fa place et auquel la présence
de ’homma en imposait, ne tarda pas
& se montrer ouvertement sous !a for-
me de fa prostitution plus ou moins
déguisée. Le paroxysme de la misere
fit le reste et aujourd’hui ure des
plus anciennes familles de Porc-at-
Priuce est a jamais enfouie dans Vou-
bli.
R
=
e
a 2
Il v a cert
‘familial peut devenir
Magloire,
REDACTION-AD MINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LE MENSONGE DES D
| facon d’entendre les choses, qui cons-
j fituent en quelque sorte pour elles un
terroiv favorable.
L'hu abie histoire de ce désastre
celle de bon
Lombre de fainilles qui se laisseraient
engager dansde déplorablestraditions.
Kile peut inéme devenir celle de tou-
te une nation, si cette nation, com-
ine cette famille, se contente de se
laisser exalter par de véhémentes pro-
lestations de patriotisme et d’attache-
Ment sans les soumettre 4 I’épreuve
des actes.
Il y a des nations qui passent pour
plus patriotes que d'autres, parce que
toutce qu’clles font se trouve accom-
modé a la sauce du patriotisme.
Nous avons été élevés a I’école de
ces nations-la et le dernier fonction-
naire huitien se persuade sérieuse-
ment que c'est le patriotisine qui doit
présider a l’'accomplissement de son
humbie tache.
I} n’y a pis une circulaire d’un agent
de l’autorité supérieure qui n’en = ap-
pelle au sentitnent patriotique des
subordonnés auxquels elle s’adresse.
Le patriotismeest chez nous un fétiche
ct les pires actes deviennent excusa-
bles dés le moment ot: on les couvre
de ce manteau. Et les actes qui ne de-
vraient porter leur mérite qu’en eux-
meémes arrivent a2 ne plus apparaltre
que comme des marques éclatantes
de patriotisme.
Il y a queiques années, un de nos
Secrétaires d’Etat des finances, don-
nant dans ce travers, adressa, au nom
du Gouvernement et en téte du jour-
nal officiel, un vote de patriotisme a
un certain nombre d’administrateurs
des finances et de directeurs de doua-
ne auxquels un n'avait pas de malver.
sations 4 reprocher.
De récents événements viennent
d’effacer ce vote.
*
oo
Et vous verrez comnment, a Vinstar
de ce fils de famille, nous resterons
pinutiles pour la patrie a force de crier r i
ainement des vertus qui{au patriotisme, et comment a l'instar| res qui continue, dites-vous, oui mal-
MERCREDI, 7 AOUT 1907.
¢ Matin
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou pon De sont pas remis.
Petition des Couturigre
ft la discussion s’éternise ! Et
contre la force de notre arzumenta-
tion, Vadversaire prend des biais, et
nous) prouve linexactitude de _ faits
que nous n’avons jamais avancés.
Ainsi, nous n’avons jamais dit qu’on
n’importe pas de tabac, mais pas de
cigares. Quant aux fameux souliers
qu’on nous montre aux abords du
marché en fer, ce sont des produits
du pays, ou encore des « rossignols, »
vestiges de Il’importation de chaussu-
res anéantie par la cordonnerie lo-
cale.
Si onimporte encore des souliers,
ce sont des souliers pour bébés, ou
des souliers aux peaux spéciales, tels
qu'il ne s’en confectionne pas dans
le Pays ; si on importe encore des
culrs, c’est que la Tannerie Continen-
tale ne date que d’hier, et s’il rentre
encore du sucre, c’estcomme article
de luxe, & l’usage des riches, - et l’on
ne peut pas empécher ceux qui ont
le gout des choses fines de se les
payer quand ils le peuvent. Si les droits
sur les confections étaient doublés,
croit-on que celaempécheraitles dames
riches dese fournir 4 Paris ? Ce que
nous disons, c’est que ces industries
prospérent, et si elles n’annulent pas
Vimportation, elles luttent du moins
avantageusement contre elle, et ga-
gnent chaque jour du terrain. Les usi-
nes de Chateaublond, de Mont-Repos,
d’Ogorman, de Perigny, produisent
des quantités considérables de sucre
sans pourtant suffire 4 la consomma-
tion.
Et Madame Ménos, une femme, n’a-
t-elle pas une briqueterie qui, avec celle
de Massoni, a enrayé l’importation des
briques ?. Mais suivons encore l’'adver-
saire, et frappons-le avec ses p1opres‘ar-
mes. Toutes ces industries que nous a-
vons signalées viventet prospérent; mal-
wré Vimportation de produits similai-
eal . toa ami : wré cela, elles nese plaignent pas et
sary aA rien et qui sont condam-ide cette famille. la nation elle-méme | re cela, e , pas
ne servent at 1 continuera a baisser et 4 diminuer, 4;edemandent pas aux Chambres de ve
force de se payer de mots sans deman- | niraleur aide en doublant les droits sur
nées aA une perpStuelle inutilite si et-
les ne s'accompagnent de certainas
qualités d’exécution et d’une certaine
| derdes actes!...
les produits de |’Etranger. Les tailleurs
vivent et prospércnt, pourquoi les cou- | qu’au 31 Mai 4908 et qui sera renou-
tnriéres seules réclament?
C’est alors qu’on nous sert le grand
argument : les couturiéres sont des
femmes et méritent d’étre protégées.
Oui, mais les couturieres ne sont pas
seules des femmes, leurs clientes
ont droit aussi 4 toute la_ sollicitude
des Chambres Législatives, comme 4
toute la galanterie des journalistes.
Ce sont des femmes et des jeunes
filles aussi, celles qui payent les con-
fections, et la grande majorité est
faite de fammeset de jeunes filles
pauvres.
Les couturiéres souffrent, mais
elles ne sont pas seules & souffrir, et
nous ne verrons jamais pourquoi il
y aurait en leur faveur un traitement
d’exception. Eh! quoi! ils ne souf-
frent donc pas tous Jes artisans, tous
les employés, tous les travailleurs ?
La prime ne peése done pas sur tout
le monde ?
Vous me montrez un intérieur de
couturi¢re ; lajmis¢re y regne, et la
détresse. Oui, mais beaucoup d'autres
intérieurs ne sont pas moins tristes
qui ne sont pas des intérieurs de cou-
turiére. L’'employé qui est payé en
yourdos et quia quatre ou six demoisel-
les & habiller n’est donc digne d’au-
cun intéret ? La jeune fille pauvre qui
nest pas couturi¢re et peine pour ga-
gner sa vie, celle qui est institutrice
par exemple, ne mérite pas qu’on
s’intéresse 4 son sort et qu’on la pro-
tége ?
Les uvocats des couturiéres ne se-
ront donc contents que quand tout le
monde sera mis en coupe réglée au
seul profit des travailleuses de I/’aiguil-
e
Car, en somme, qu’est-ce qu’elies
demandent ’ [I.e moyen d’elever, leurs
prix, ce qu’elles ne peuvent faire en
ce moment a cause de la concurrence
étrangére !
Et cependant, nous le répétons, les
confections étrangéres supportent des
frais énormes de commission, d’em-
ballage, de frét, et les droits d’entrée
déja trés éleves !
Comment, malgré cela, la lutte se-
rait-elle impossible ? Toutes ces char-
ges qui pésent sur les produits de
I’Etranger ne suffisent-elles pas & pro-
téger l'industrie locale ?
Autrefois, on payait six gourdes
pour la confection d’une robe, c’est-a-
dire six dollars ; les couturiéres ne se-
raient contentes que si on leur payait
trente gourdes aujourd'hui, et se plai-
goent de ce qu’on ne veut leur payer
quo 10, 12 ou !5 gourdes.
Que diraient-elle si le charpentier,
le macon, tous ceux qui travaillent
pour elles, réclamaient les prix d’au-
trefois multipliés par cing, en raison
de la prime ?
Est-ce que les péres de famille em-
ployés n’ont pas vu leurs appointe-
ments réduits au cinquiéme 7 .
La situation actuelle est triste, cer-
tes ; mais elle l’est pour tout le mon-
de. Tous les travailleurs sentent pe-
ser sur leurs épaules le fardeau sous
lequel plie la Nation.
# lot des couturiéres n’est que le
lot commun.
Pour résumer, nous disons que nous
nous intéressons au sort des ouvrie-
res de l’aiguille, comme a celui de
tous ceux qui travaillent ; mais nous
n’accepterons jamais de précher ia
protection d’une classe au détriment
de tout un peuple. ,
D’ailleurs, |’article V de la Conven-
tion Franco-Haitienne, en vigueur jus-
velée si ello n’est pas dénoncée six
mois avant cette date, s’oppose |
’augmentation des droits sur les arti-
cles de lingerie francaise.
Et maintenant nous u’avons_ plus
rien 4 dire. Les Chambres Législatives
ont la parole, et nul doute que Mes-
sieurs les Députés et les Sénateurs de
la République, qui ne sont pas aveu-
és par la paasion, n’écarteront cette
emande fantaisiste et chimérique.
A
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE -St-MARTIAL
Marpi 6 AOUT
Barométre 4 midi 763,9
minimum 22,0
Température} vaximum 344
Moyenne diurne de la température 26,4
Le ciel a été clair dans la matinée et s’est
couvert couvert subitement vers 2 heures.
Un orage au SE 41 heure ; orage ici 4 3
heures 20 minutes marquant au pluviome-
tre 30.4 millimétres. Le barométre cst res-
té invariable.
Phénomeéene céleste
Grdce & quelques éclaircies, a 3 heu-
res du matin (7 aout ) on a pu pré-
ciser davantage la position de la cométe
annoncée hier. Voici les distances angu-
laires dela cométe avec les principales
Etoiles de son voisinage :
1.— Aldébaran ( Taureau) 12° 43’
2.— Betelgeuse ( Orion ) 11° 44°
3.— Bellatrix (Orion ) 10° 48"
4.-- Chévre ( Cocher ) 280 58’
Dow on peut tirer la position en coor-
données célestes :
Ascension droite
Déclinaison 16° 40†boréale
La cométe se trouve encore dans la
constellation du Taureau. A Tail nu la
téte a un aspect flou, tandisque dans la
lunetle elle ressemble d un sombre cu-
mulus éclairéd latéralement @une lumtére
blafarde ; le noyau devient trés distinct.
J. SCHERER
Chambre des députés
Scance du ACardi 6 aout 1907
Aprés la lecture de la correspondance la
Chambre a voté les projets de budgets sui-
vants :
1° Service de la Recette, 2° Service
de la Banque, 3° Dette publique, 4°
Voies et moyens.
Puis ont été vivement discutées et vo-
tées : 1° Loi portant fixation des Recet-
tes, 2° Loi portant fixation des Dépen-
ses, 3 © Loi qui fixe les impositions direc-
tes.
Ensuite M. le Secrétaire d’Etat de la
Justice dépose sur le Bureau wn ‘projet de
loi tendant 4 augmenter les appoitements
des membres du Tribunal de tion et
5 h.20 m.
& | l'Europe ( vii-N-Y ) par le sjs
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
pe PY é «GRAECIA»
et celles pour Petit-Goive, Jérémie, Mon-
tego-Bay, Jamaique par le sis« VALDIVIA»
seront fermées ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince, 7 Aodt 1907
Contre-fagon
Nous sommes priés par les intéressés de
mettre le public en garde coatre une con
trefacon, que l'on vend et fait circuler,
de la copie musicale dela valse Sous ’Om-
bre de Jules Valles.
~ Des mesures seront d’aillenrs prises con-
tre ces infractions au droit de propriété
musicale que l’auteur de la composition
n’a jamais concédé 4 personne.
La Créte-a-Pierrot
Comme nous !’avons annoncé, la deu-
xiéme representation de la Créte.A-Pierrot
auralicu demain soir 3 sept heures au Théa-
tre du Petit-Seminaire Coilége. On trou-
vera dés cet aprés-midi des cartes d’entrée
chez Monsieur Carlstro¢im ( Obermeyer ) et
4 la Pharmacie Sejourné, au prix de Deux
gourdes.
Arrivage
Ce matin est entré le steamer Valdivia
de la ligne Atlas avec les passagers suivants
venant des Gonaives :>MrP. Gardére, Simon
Grant, D. Heydebrand, J. Hasbou, FE. Bor-
des; Mme Fernand ct enfant, R. Prophete.
Ste Rose de Lima
Est morte lund: suir la Soear Irma. Les
funérailles ont eu lieu hier aprés-midi au
milieu d’une assistance nombreuse et re-
cueillie.
Nous nous associons au deuil qui frappe
les Religieuses de St Joseph de Cluny.
Décés
Nous apprenons la mort du Général
Covusa LATORTUE, Instructeur de Par:
tillerie de la Garde du Gouvernement, chef de
la Compagnie d’Instructiond artillerie du Cen-
tenaire, décédé 4 Pétionville.
Le défunt a succombé a une cruelie ma-
ladie qu’il attrapa pendant sa mission 4 Ja-
mestown.
C’était un officier distingué et
mérite.
Nos sincéres condolcances 4
de réel
sa famille.
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Haricots rouges au lard
Timbale de riz
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
i)
Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu'il y soit de suite remé
du tribunal civil de Port-au-Prince. Cet in- die
téressant projet de loi est envoyé 4 l'étude
du Comité de Justice.
M. le député N. Leconte cléture la s¢-
ance par la lecture d’un projet de loi fixant
sur le coton, un droit de statistique de 30
centimes par 100 livres.
La permanence est levée.
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
ue sur REGUSIMPRIMES et
és de M. l’Administrateur. | jourd’hui, le journal « [mp@
Nowveles Etrag
DEPECHES RECUES CE matn
Manifestations contre le; ch |
Bosron.— Une bande doe cy
venant de New-York est entrée
une ruelle du quartier chingis 4
cetle ville et a tiré des coups de
volver sur leurs compatriotes 1
chinois attaqués*A l'impretiste pri
la fuite, mais les agresseurs les pow
suivirent jusque dans leurs maison
Trois chinois de Boston fusent tug
et 6 autres blessés.
ncroit que cette attaque e
ades difiérends existants eatre t
sectes rivales.
Liéquipage d'1“‘Teutonia’
MuscatT.— On ne sait toujours ra
des 16 hommes qui Ccomposent I'équ
page du vapeur allemand « Teutonis
coulé le 20 juin sur la cédte Sud-Es
d’Arabie.
Inauguration des régates
PoRTSMOUTH.— 200 navires de guem
qui composent Vescadre locaie &
PAngleterre, ont pris parta ume grand
parade navale en présence du roid
de fa reine. Le but de cette cérém
wie cst de féter Pinauguration des %
gates que Fon céiébre anuacilemea
& Cowes.
Les t:oupes du Sultan operent
contre Raisouli
TaNGEnR.— D’apreés les nouvelles a
cues de Tétuan, les hommes de}
tribu de Mounhain ont battu hier 60
tes troupes Commandées par le gés
ra! Bag tai, chef des troupes du Sul
tan, Qui opérent cootre Raisouli. Pit
sieurs Gaids se trouvent parmi |
morts. Le général Badgania eu
jambe cassée.
La police en gréve
ecrast.— La police va se décie?
en pgreve samedi. ‘Comme ila eté a
noncé, la loi martiale sera proclamet
Le général Castro visite les fortii-
cations
Curacao.— Le président du Véob
zuela, le général Castro, est de retod
& Caracas venant de Puerto-Ca!
ou il avait 6té inspecter les fort
tions.
Massacre des juifs ;
TANGER. — Aujourd’hui est artinel
vapeur qui est parti de Casabls
hier soir ; il améne 40 juifs gam
taient 1éfugiés a son bord pour
per au massacre. Les juifs furent 0
ués de s’voufuvir de nuit pout ne
tre vus. Ils rapportent que la site
tion est grave, tnais qu’aucune 4
ultaque contre les européens 3
eu. 3
Il n’y a pasd’ameéricain a casablend
WasuincTon.— Le département 69
tat a déclaré cet aprés-midi qu a
se qu’aucun citoyen américain F°™
trouve & Casablancit. ;
Un chennin de fer a détruiré
Paris.— Les nouvelles recues é
Casablanca annoncent que les Me"
ont exigé que le chef de cet de!
détruise les travaux duchemia
qu va au port.
L’opinion dee l'l mparcial *
Mapaip.— Dans son edition Fn
Compagnie P. C. S.
AVIS
chatie avec énergie l’as-
: 4 deux espagnols. Il ajoute
a ies riyelités europoennes ont été
rea db ia tuerie et se déclare par- . ;
eae lat dénonciation de l'accord| La Direction informe les portcurs
des cartes de circulation qu’a partir du
45 Aoat prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation 4mises
et pria les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la publiica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
iqu’ella puisse. les rerouveler.
Port-au-Pritté¢, S687 Jniet.40000. -
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lique 4 ’‘honneur d’informer les
fissés «ju’elle s’est constituée et
pees séances.se tiennent au Bureau
BAdministration principale des Fi-
tous les jours, de dix heures a
Rconformité des dispositions de
8 de la sus-dite loi, les proprié-
de terrains dont l’expropriation
irsuivie sont invilés a se pré-
deviant la Commission, pour
mire leurs observations dans la
Boe, 4 partic de cette date.
* au-Priace, 5 Aoat 1907.
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