Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 6, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qr ANNEE, N° 106

PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 6 AOUT 1907.



ABONNEBIENTS :







































Frais de poste en sus.





ROUALA GAN

La deuxiine période @hivernage de
année a commencé. Bientot ce sera
eregne des vrands vents et des pluies
diluvicunes funestes aux plantations
aux arbres de futaie, orgueil de nos
montanes

Dimanche dernier, vers le soir, we
pély de terre s'est déchainée dans
mornes, & Angibant, distant de
Melques-licues de la Riviere Froide
bate | journée, le temps avait été
id et giis. Des brumes flottaient a
ms de terre et Vhumidité de lVentour
avait contraint les famillesa s’acagnar-
der dans les cases autour d'un foyer
alum?’ &d inéme le plancher. .... de
lerre buitue. Pour se réconforter, on
luisait circuler 4 la ronde des couis de
gros bouillon Chaud et des goblets de
ealé brifant.

Tout 4 coup. vers cing heures, un
fand vant se leva et se mit a soufler
war rafales.— Précédées par un gron-
eement profound et terrifiant, des pa-
Mets du risées accouraient qui s’ab-
iticent sur la section. Malgré ta
pluie, ly grosse haleine du vent hur-
Mit toujours, renversant tout dans sa
Karriere; Avec un bruit sec, d’énor-
mes avopatiers se rompaient net par
-Miliga du tronc. Les palmiers
Mont les racines s’agrippent si loin
si solidement sous terre étaient vio-
eeement déracinés. Les « bananiers
incent» aux rameaux vert-tendre et
aS «bananiers- figues » a la- couleur
=é sombre, comme pris de vertige,
eyaieut soudain, semblables au lut-
mr qui, les’ membres disloqués,
nant sur les deux genoux, en tour-
Ta), POuces. Ce fut lamentable.
un instant, le ciel s’était envelop-
Siient de npirceur upaque que traver-
Ala luews are obliques de la pluie.
disang drillante et crue pareille a
rmé ce des lances épaulées d’une
® en marche.

Dans les cases closes, les habitants
ben 4 Nlaient mourir de terreur. Ils en-
, etapee le vent soulever au. dehors
Silos Ph ont la ravine de lourds

- Plus d’une de ces {a-
Milles infort wnir aa ma~i-

undeas nnt



park MOIS Une Gourde D’AvANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

_QUOTIDIEN _

DIRECTEUR:

@WMlément



son, en une minute horrible, brutale-
ment décoitfée de son chaume. La
pri¢re «meme se figeait aux levres,
a ce que me dit un habitant de l’en-
droit.

Une enfant qui regagnait chez elle
avec un cheval tenu en laisse, dispa-
rut avec l’animal.

Le Hurrucane impétueux les empor-
ta etonne les a pas encore retrouvés.
Une grande savane s’étend au _ mi-
lieu de la section. Un homme ne pou-
vait s’y tenir sous peine d’étre chavi-
ré par le vent.

La tempéte dura une heure.... . .

aft
*

Anjourd hui, c’est une grande déso-
lation. Les mais sont maupiteuse-
ment couchés ;les sveltes cocotiers
penchent jusqu’a terre leur humi-
liation ; un grand mapou, nagucre rol
végétal plein d’orgueil, est mainte-
nant étendu, vaincu, dont les cabrits
triomphants broutent les feuilles. _

Mais, passez aujourd’hui par Angi-
baut, vous n’y verrez pas les habitants
plongés dans une douleur passive,
et se torlant les bras. Vous ne_ les
verrez pas agenouillés, faisant stupi-
dement lollfrande au ciel de leurs
larmes propitiatoires ou, bien vomis-
sant des imprécations contre un Dieu
qui avait bien autre chose a faire que
de conjurer les petits désastres hu-
mains.

Non. A Angibaut, on lat la terre.
on prépare de vastes bois neufs. On
fiche dans le sol de nouveaux po-

teaux ; on coupe des lianes pour de
recueille de

nouveaux = clissages, On
I'herbe rasoir pour d’autres toitures,
jusqu’aux palmistes tombés, on les

faire des plan-

fend en lon our en
y BN de solides gale-

ches qui procureront
tas. _

A Angibaut, on est a la joie, ou
presque, parce qu'on sait que la _tem-
pete de dimanche annonce VAout, la
saison propice aux semailles. Deimuin
de grandes corvées s’organiseront et
le paysan, plein d'espoir confiera a la
terre ses plants de manioc, d‘igname,
de café, de canne a sucre et de pa-

e.
tat le génie d2structeur est

Roualagan
en realité uno bon génie qui revaut

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Magloire,





LE NUMERO 4 () CENTIMES.

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mois et sont payables d’avance

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Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

en multiples moissons le peu de des- [c'est indéniable, ont trop de comman-

truction utile qu’il entasse.

2 £
2

Ainsi dans ton histoire, 6 Haiti, le
Général Nord figurera en une place lu-
mineuse pour avoircommenceéla rune
des dix plaies quite rongent et par-
mi toutes, les plus funestes ; Pinclina-
tion a ia guerre civile, l’esprit de fonc-
tionnarisme et....la Bangue Na-
tional d’Haiti, cette ruine-ci 4 presque
tout a fait consommée.

Sur ces débris nous édifierons,
comme les vaillants soldats de la
gleébe Angibaut, une société meilleure
a plus pures aspirations. ...



LA
Pétition des GOUtUnieres

Comme suite a notre article d’hier,
nous avons a dire comment, sans la
prohibition desconfections étrangeres,
sans méme une diminution des droits
d’entrée sur les tissus, lindustrie de
la couture peut se développer jusqu’a
vaincre, comme cela doit étre, la con-
currence étrangere.

Avant tout. il faut qu’il y ait assez
de couturiéres pour répondre a la de-
inande des consommateurs. Le mou-
vement vers le travail gue détermine
la difficulté des temps présents per-
met d'augurer que sous peu les ouvri-
eres de talent ne manqueront pas.

Mais il faut encore que cette indus-
trie de l’aiguille soit organisée, c’est-a
dire que les couturi¢res se proupent,
et forment des ateliers de confection.

Ily aura de grands ateliers et de
petits, ilsse feront connaitre par la
qualité et le bon marché de leurs pro-
duits, et comme, nous le répétons,
personne ne veut aller a l’encontre
de ses intéréts, du moment qu'il y au-
ta avantage tant au point de vue de
la qualité de Vouvrage et du prix qu’a
celui de la rapidité de la livraison, a
se fournir sur place, personna ne s’a-
dressera plus 4 I'Etranger.

On voit que cela ne dépend que des
couturiéres. Celles qui sont installées,

des ; il v a donc de la place pour d’au-
tres installations. Une femme pauvre
ayant charge de famille et possédant
quelque talentde couturi¢re , se plaint
de manquer de l’ouvrage et gémit.
C'est qu’elle ne se fait pas connaltre,
c'est qu’ellen’a pas d'enseigne.N’est-ce
pas une regle commerciale et indus-
trielle de faire la réclame, d’attirer la
clientele? Une couturiére isolée peut
manquer de travail, mais que ne
prend elle une patronne ?

Méine enrestant chez elle, si elle
est habile, les grands ateliers lui pas-
seront de l’ouvrage. Mais encore faut-
il qu’elle en demande '

Elle ne veut pas d’une patronne qu’elle
se fasse patronne elle-méme, prenne
des élé-ves, formeun atelier quise déve -
loppera au fur et 4 mesure. Car i! est
hien évident qu'il y a surabondance
d’ouvrage, et que ce sont les bras qui
manguent.

Des expositions organisées par la
Commune, par exemple, peuvent
mettre le public A méme de _ juger les
produits de l'industrie locale.

Si apres cela, on nous dit que les
couturiéres souffrent, nous répondrons
que toutes les branches de l'industrie
souffrent aussi, et que la crise est
générale.
_ Et s'il était permis de rire en un su-
jet si grave, nous serions tentés de
/épéter le mot de ce paysan de 1’Arti-
bonite qui, ayant entendu Salomon
“emir sur ses souffrances pendant
vingt ans d’exil, s’écria :

Dépi ‘Boyer, quimoune qui pa souffri?
SE ee

L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur REGCUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.

s
eer

Priére d’aviser )]’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN 2»
afin qu'il y soit de suite rsmé
dié. —



eee
LA BANQUE ET L’ETA

Ix
Exposé général de la Situation, Département

Lorsque, au mois d’Aodirt 1904, Ala
suite de la Résolution prise par le Corps
Législatif, le Service de la Trésorerie fut
retiré de la Banque Nationale, le Gouverne-
ment était convaincu que la nouvelle di
rection de cet Etablissement, en qui il
devait avoir pleinc et enticre confiance,
n’observerait pas les dispositionsdu contrat
constitutif de la Banque Nationale et celles
de la loi Budgétaire pour prelever ses com-
missions sur les recettes et les dépenses
effectuées au compre de VEtat, cherchant
ainsi A consacrer les memes irréguiariteés
de la précédente direction. En etfer, les
comptes de cet établissement présenteat
une importante série de doubles commis-
sions sur les fonds publics contrairement
4son contrat et A la Loi. Avpeld a tournir
des renseignements précis i ce sujet, Mon-
sieur van Wijck a declaré qu'il continue A

rélever Jes mcémes commissions suivant
es usages adinis et les coutumes existan-
tes,se réservant toute fois d’en entretenir
le Siége Social de la

Banque A Paris, ct de

faire part 4 mon Dé- -
partement de la déci-
sion qui aura été prise
dans fa circonstance.
Vous concevez bien
qu'un tel argument
n’a pu etre ni accepré
ni écouté.

Pour ¢clairer votre
religion sur le procé-
dé d’une Institution
de crédit qui devrait
pourtant avoir le plein
respect des fonds de
VEtat qui lui sont con-
fiés, je vous soumets
la correspondance é-
changée avec elle 4
propos des commis-
sions doubles qu’elle
s'est attribuées sur les
ventes d’or faites pour
les dépenses du ser-
vice courant.

Vous jugerez.

Port-au-Prince, le 4 Décembre 1906.

Le SecnéiTaire D’EtTat Au DEPARTEMENT
DES FINANCES ET DU COMMERCE

AuDirecteur dela ‘Banque Nationale d Haiti
Monsieur le Directeur,

« En parcourant le compte « Recettes et
Paiements » du mois de Février 1904, j’ai
remarqué les écritures suivantes :

«Au débit 1 o/o sur P. 4.374,98 pro-
duit de 1/8 surtaxe destiné a sevice eons
rant P. 43.75, et au crédit produit de la
surtaxe de 1/8 P. 1.749,97 4150 0/o— P.
4-374, 98.

« Cette comission de 1 o0/o ne doit étre
prelevée que sur le montant de la prime,
comme le veut et l’entend le Législateur
(art. 4 de la loi portant fixation des re-
cettes. )

« En consdquence, vous voudrez bien
porter au crédit de [Etat la commission
que vous avez pergue par erreur sur P.
1.749.99 centimes. .

¢ Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer
les assurances de ma _ considération distin -

gade,
( Signé ) F. MARCELIN



Mr oF. MARCELIN,

Secrétaire @Etat des Finances,

des Finances.

BANQUE NATIONALE DO‘HAITI
Port-au-Prince, le 11 Dicembre 1906,

Nonsieur le Secrétaire d Etat des Finances
et du Commerce

Port-au-Prince.
« Monsieur le Secrétaire d'Etat,

« Nous avons Vhonneur de vous accu-
ser réception de votre dépéche du 4 cou-
rout, au No fir.

Nous ne comprenons pas en quoi I'arti-
cle 4 de fa lot portant fixation des recettes
puisse intervenir dans la question d'une
commission prélevée par la Banque.

« L1 ioi 4 laquelle vous faites allusion
régle la maniére dont le Secrétaire d’Etat
des Finances aura A équilibrer son budget
mais elle n'est pas applicable aux ‘rapports
entre le Gouvernement et la Banque.

« Nous avons continué 4 décompter nos
commissions suivant les usages admis. Ne
voulant pas prendre sur nous de modifier
les coutumes existantes, nous en rérons
4 notre Siege social et
vous tiendronsau cou-
rant de sa décision. »

Veuillez agréer,
Monsieur le Secrétaire
d’Etat, les assurances
de notre trés haute
considération.

BANQUE NATIONALE
p’ Haiti

Le Directeur,

( Signé ) CH. Van
WICK.

Port-au-Prince, le
31 Décembre 1906.

Le SECRETAIRE D' ETAT

AU DEPARTEMENT DES

FINANCES ET DU Com-
MERCE

AuDirecteur dela Ban-
que ‘Nuationale d Haiti

Monsieur le Direc-
teur,

« Votre lettre du
11 du courant, res-
ponsive 4 ma dépéche du 4 Décembre, au
No 4ft,m’est parvenue avauat hier entre
2 et 3 heures de l’aprés-midi.

« Vous me dites :

« Nous ne comprenons pas en quoi I’ar-
ticle 4 de la loi portant fixation des recet-
tes puisse intervenir dans la question d’une
commission prélevée par la Banque. »

« Repassons cet article qui est ainsi con-
gu : .

« Article 4.— Le Secrétaire d’Etat des
Finances est autorisé 4 opérer chaque mois
la vente en monnaie nationale, au taux
du cours, d'une partie du produit des
droits d’exportation disponibles pour le
service des dépenses publiques paycées en
monnaie nationale.

« La vente se fera de préférence aux
petits commergants haitiens et chaque mois
une note du Département des ‘Finances
insérée au Journal officiel tera connatftre la
somme vendue, ladate de _ la vente, les
noms des acheteurs, les courtiers employés
4 lopération et le taux auquel elle a eu
lieu. Aprés chaque vente, le montant de la
prime sera ordonnancé en recettes, confor-
mément aux dispositions du Réglement
pour le Service de la Trésorerie.

Pour votre édification pleine et entiére.
je veux bien penser que vuus vous étes

trompé de bo- ne foi, et afin qu’il ne puisse
rester dans vot.e esprit aucun doute sur
les restitutions que vous étes dans l'obli-
gation de fai.e 4 |’Etat Haitien immédia-
tement, je place sous vos yeux les articles
15 et 16 du Décret instituant la Banque
Nationale d’Haiti.

« Art. 15.— L1 Banque sera chargée
du service de la Trésorerie du Gouverne-
mens d’Haiti et par suite de recevoir a
Vencsissement toutes les sommes revenant
a I’Etat et notamment les droits de doua-
ne sur l’importation et l’exportation.

« Elle sera également chargée dans_ les
limites du crédit dont il est parlé 4 l’arti-
cle 17 d’effectuer tous les paiements pour
le compte de l’Etat, y compris le service
des intéréts et amortissements de toute
dette intérieure et extérieure.

« La Banque prélévera sur ces encaisse-
ments conformément au budget et a Ia loi
les fonds nécessaires au service de la dette

publique.

« Ce service général de paiement et
d’encaissement sera l'objet d’un réglement
d’administration publique arrété entre le
Ministre des Finances et la Banque.

« Art. 16.— La Banque, en rémunéra~
tion des services stipulés en l'article ci des-
sus, aura un droit de commission de 1 0/o
sur les encaissements et 1/2 0/o sur tous
les paiements 4 l’intérieur.

« Les paiements A opérer a l’extérieur
donnent lieu 4 une commission supp’émen-
taire de 1/2 0/o ; la perte du change res-
tant 4 la charge de I’Etart. »

Ce réglement d’administration pub:ique,
l’article 15 précité le dit clairement, est
bien le réglement pour le service de la
Trésorerie en date du 26 Juiller 1881. Li-
sez la correspondance suivante qui l’adopte
définitivement, correspondance échangée
entre Mr. C. Archin, Seerétaire d’Etat de
la Justice, chargé par intérim du Départe-
ment des Finances et du Comerce et Mr.
le Comte de Montferrand, secrétaire gé-
néral de la Banque Nationale et Delégué
spécial prés le Gouvernement de ta Répu-
blique :

«e3soe eee @ 8 8 © © @ @ @ © ore & & «© .

Relisez les articles 64, 65, 66 et 67 sus-
parlés.

« Art. 6+. — Aux termes de l'article 15
du Décretdu 15 Septembre 1880, la Ban-

ue Nationale est chargée de recevoir 4
l'encaissement toutes les sommes revenant
al’Etat et notamment les droits de douane
sur l’importation et l’exportation. s

« Art. 65.— La Banque n'est r-sponia-
ble que des sommes qui lui ont été versées
en exécution du présent Réglement.

_« Elle ne peut avoir aucune diligence a
faire pour le recouvrement des diftérentes
taxes, ni aucune poursuite a exercer. »

« Art. 66.— En conséquence de l'article
15 du Décret du 15 Septembre rappelé ci-
dessus en ce qui concerne spécialement les
droits dedouane, les Administrateurs princi-
paux des finances dressent pour chaque re-
cette daiment constatée un mandat d’en-
caissement suivant modéle ci-annexé lequel
mandat est remis au redevable du droit:
Ce dernier, muni du sus-dit mandat, se

presente 4la Binque et verse le montant
de ses droits.

« Indépendamment du mandat d’encais-
sement délivré 4 la partie versante et qui
doit étre_retenue comme piéce justificative
par la Banque, |’Administrateur principal
continue A dresser des ordonnances de re-
cettes destinées 4 appuyer les comptes de
la République et 4 servir, comme par le
passé, au contrdle de la Chambre des
Comptes. Seulement ces ordonnances ne
servant plus 4 l’encaissement, sont trans-
mises directement par les administrateurs



4 la division compétente d a
d’Etat des Finonees te ce Ta Seertu
dela République’ auels
ela République, quels gy’j
sont aussi versds aia qu ils
mandats dressés
soit contre les individus fermiers, loca;

auires TOVeqy
Ba SOtent, i
ngveen very 4

r les Adminise

ou redevanciers Aun titre quelcon
l'Etat, soit contre les comptables a
tels que directeur principal de lEnregi
ment ou autres..»

Ces articles se passent de commenn;
et cependant vous écrivez : « Nous ay
continu€ 4 décompter nos commiss
suivant les usages admis. »

Une institution sérieuse ne tien rg





tel langage. Vous avez prélevé sur des
publics qui vous sont confiés des commis,
sions auquelles vous n’‘avez pas droit, Con
trairement 4 la loi, contrairement au ;

ment pourle service de la Trésorerie, et vog
parlez d’usages admis.

Enevérité, je n'y comprends absolumey
rien. Ec de mieux en mieux vous ajouter:
« Nous nous référons 4 notre Sidge soci
et vous tiendrons au courant de sa dé.
sion. »

Pour en référer au Siége social, i} anni
lieu de croire qu'il vous avait autorise ;
distraire des fonds de l’Etat en sa faver,
Il n’en est pas ainsi.

J'ai ordonné d'établir les rele vés par exe:.
cices budgétaires des commissions qui now
occupent, en remontant A la date de !'ins.
titution de la Bunque. Chaque relevé vou
sera acheminé pour que le montaat en so
porté au Crédit de I'Etat.

En attendant vous aurez a faire figure
dans la situation que vous enverrez 4 mon Département les G. 17.50 centime
dont frit muntion ma dépache du 4 Dé
cembre au N». 4it.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeus,
les assurances de ma considération dist

gu ce.
(Signé) F. MARCELN

BANQUE NATIONALE D’HAIT!
Port-au-Prince, le 15 Décembre 1906.
Monsieur le Secretaire d’ Etat au Depa .
des Finances et du Commerce.

Port-au-Prince.

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

« Nous avons l’honneur de vous accu
réceptior, de votre dépéche No. 531, “.
13 courant. Co

« Nous avions, avant de vous écrire o>
tre lettre da 11 Décembre 4 laquelle we
nous répondez, eu soin de revoir les p&
sages de la Loi de finances, du Décret a
tituant la Banque et du Réglement po
le service de la Trésorerie que vous aves
amabilité de nous communiquer.

« Aussi votre dépéche ne peur-elle
tien changer la determination qv¢
avons prise d’attendre les instruction’
notre Siége social; le seul effet 4°
ait est plugdée de nous confirmer dans -
décision puisque maintenant vous p i
de nous réclamer des commissions P
institution de notre Ecablissemenâ„¢

« Il vous sera facile de compre re,
en sommes persuadés, que nou
changer rien au statuquo, devant une +
éventualité ; surtout maintenant Ve cett
avons saisi notre Sitge soc a conre
question en lui remettant copie de

pondance échangée. ; ;

« Veuillez agréer, Monsieur le Sect
d’Etat, les assusances de notre
considération ».

Banque NATIONALE D’HalT!
L Directeur,

(Signé) Cu. vax wick



Wo sso _ |
Port-au Prince, le 19 Décembre 1906
bee SECRATAIRE E'EtaT au Déparre-
"went DES FINANCES ET DU ComMERCH.

"Directeur de la Banque ‘Niationale
ane d' Haiti
Monsicor le Directeur,

«Je vous recuse réception de votre lettre
» 15 Décembre courant. | ;

«Je n’ai pas 2 tenir compte des instruc.
ans que vous attendez de votre Siége so-
bal. Ces instructions vous concernent per-
‘onellement. Vous avez prélevé sur des
mds qui vous sont confiés des commis-
asauxquelles vous n’avez pas droit. Il
at bien les restituér.

«Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer

assurances de ma considération distin-

DIVERS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SHINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Luxor 5 Aout
pmétre A midi 763,57
smperature}ninimam 3433

pyenne diurne de la température 26,4

le ciel a été trés nuageux toute la jour-

Les nuages supérieurs viennent da
EEclairs 49 du soir. .Le baromeétre est
sé invariavle.

Phénomeéne céleste
Oana vuce matin 6 aott une cométe
re les constellations du Taureau, d’O-
et du Cocher. .
Position approximative du noyaw
“Ascension droite heures
Délinaison 12° boréale.
[a coméle se léve vers 2 heures du
n et disparatt avec les étoiles de
grandeur. La queue a une longueur
on de six fois le diamétre apparent
soleil et se dirige de KNE vers WSW.
courbure est peu prononcée et elle

margit peu.
J. SCHERER
Départ

Hier est parti le S/g H..ngaria avec les
ssagers suivants pour: .

Cap-Haitien : Mr Max Hermano.
Povtle~Paix > Mr Sylvio Périclés.

teCarc : Mme Emile Doda, Mile An-
me Doda et une servante.

Chambre des Députés
- Stanwe du Lundi 5 Aout 1907 ©

-Aprés le dépouillement de la correspon-
a Chambre a vivement discuté et
es budgets de I’Instraction publique

l'Intérieur.

Service Hydraulique
. sommission hydraulique continue la
est. Ces importants travaux dont |’uti-
cde ponte En méme_ temps qu’on
bt, ville nettoyage complet des tuyaux
danvee qui facilite la conduite des
im Sires améliorations sont apportées
Ces: Portant service.
sie td we M. Thimoclés Lafontant,
alld dimanche eassion hydraulique,
tee € dernier, inspecter
de Pétion-ville. I’'étar des travaux de



captation. Et hier matin une équip: d‘ou-
vriers commengait les travaux de_ refection
nécessités par le mauvais état du regard
Principal.

Bientét, nous informe-t-on, le méme tra-
vail se fera 4 la source Plaisance.

_Les nombreusestimilles, actuellement en
villégiature 4 Pétion-ville, peuvent se ré-
jouir; car bientér, l’eau en abondance, leur
procurera tous lesagréments des charmantes
et véritables villes d'été.

Aussi, ont-elles tout intérét, 4 acquiter
leurs redevances en retard.

Tous nos compliments 4 l’active com-
mission hydraulique.



zsotel Bellev,..

DEJEUNER DU 6 AOUT
MipI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50
Beurre de Copenhague

Radis
Court bouillon de sarde 4 1’Espagnole
Saucisses au chou
Cételettes de mouton au cresson
Haricots rouges en sauce

Riz blanc 4 l’Indienre
Confiture de péches

Fruits

Café -

1/2 Vin

Nouvelles Btrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN



La fiévre jaune dans le centre
Amérique.

New-OrRLEANS.— Dans une informa-
tion rendue publique,.e docteur Tho-
mas, inspecteur du service de quaran-
taine des Etats-Unis, déclare au sujet
de la fiévre jaune dans le centre Amé-
rique qu’il a trouvé autant de propre-
té dans le Honduras et les posses
sions anglaises et espagnoles qu’aux
Etats-Unis. Quant au Guatémala, il
n’est pas aussi satisfait ; il dit que ce
sont les employés des chemins de fer
qui s’occupent de la propreté.

Ce que coate la téte d'un Bandit.
Troubles 4 Casablanca. La guerre
sainte des arabes. Un ultimatum.

TaNGER.— En vue de la lettre en-
voyée par le Caid Mac Lean au Minis-
tre anglais au Maroc, le ministre de
la guerre marocain a ordonné aujour-
d’hui la suspension des opérations qui
se réalisaient contre Raisouli. Cepen-
dant malgrécet ordre, lestroupes du Sul-
tan ont surpris aujourd’hui le village
de Alkala habité par des partisans de,
Raisouli et l’incendiérent ; ensuite il
y eut un petit combat entre la tribu et
ies forces du gouvernement ; il y eut
beaucoup de morts des deux cdtés et
beaucoup furent faits prisonniers par .
les forces gouvernementales. Le chef,
des troupes du Sultan a offert an mil- |
lion & celui qui lui remettra Raisouli '
mort ou vivant.

Les tribus ont envahi aujourdh’ui.
Casablanca en disant qu’elles n’é-,
taient pas Satisfaites des travaux que
on fait dans le port. Its massacre- |
rent les soldats de la garnison et atta-|
querent les européenset en tuérent 7.
Les autres s’enfuirent ainsique beau-
coup de juifs que les rebelles cher-
chaient pour les_ tuer.





i ta bord du vapeur allemand | tre les I
gre le port. Le croisear fran-‘construit un

ancré dans

"personnes voient dans
Tous se réfu-| une manifestation de

¢iis « Galilée» est parti cette nuit
pour Casablanca.

Un fugitif de Casablanca a apporté
au Chargé d’Alfaires de France la nou-
velle que les assassinats commis dans
cette ville ne sont que le commence-
ment de Ja guerre sainte prechée par
les arabes pour exterminer les euro-
péeens. Le gouverneur de Casablanca
doit déja avoir regu un ultimatum du
gouvernement francis par le com-
mandant du croiseur « Galilde ». Dans
cet ultimatum, on dit que la téte des
gouvernantsrépondront de la sécurité

absolue de ta ville. On croit qué le.

« Galilée » arrivera avjourd’hui: Il re-
cevra 4 son bord tous les européens
qui désireront s’y réfugier. Le minis-
tre de la marine a envoyé des ordres
au « Forbin », aux Acores, pour qu’il
se dirigea toute vitesse sur Casablan-
ca. Les journaux francais demandent
an gouvernement qu’on inflige une
sévére réprimande au Sultan.
Campagne anti-cléricale en Italie.
Rome. — Comme conséquencea l’ex-
tens‘on considérablede lacampagne an-
ti-cléricale italienne, le Pape suspen-
dra probablement la célébration de
son jubilé sacerdotal, craignant qu'il
ne donne lieu 4 des démonstrations
anti-cléricales sanglantes.
Le Vénézuela et les récla-
mations belges}
BRUXELLES.— Dans le cas oni le Vé-
nézuela persisterait 4 son projet de deé-
sobéir au Tribunal d’arbitrage de La-
Have, en refusantde payer les deux
millions de dollars montant des récla-
mations belyes, le gouvernement bel-
ge se propose de protester devant les
puissances et de traiter l’affaire direc-
tement avec les Etats-Unis.
Une armée licenciée
SkouL.— Par un décret publié au-
jourd’bui, l’armée coréenne est licen-
ciée.
Une proposition anglaise approuvée
ala conférence
LA-KAYE.— La proposition anglaise
pour l’abolition de la contrebande de
guerre a été approuvée aujourd’hui
par le comité respectif, par 20 voix
contre 5. Les Etats-Unis, Allemagne
la France, la Russie et le Monténégro
voterent contre,le Japon et l’Espagne
s’abstinrent.
La situation dans le Midi.
Panis. — La situation dans le Midi
s’est améliorée, les troupes ont été
retirées. Le gouvernement a décidé
que MM. Ferroul et Marcelin Albert
seraient remis en liberté.
Prochaine entrevue entrel’'Emporeur
Guillaume et le Tzar
CronsTADT.— LeTzar est parti au-
jourd’hui de ce port sur son vacht
« Standard »; il était escorté par 4 ba-|
teau de guerre. Il fera une excursion
dans les eaux allemandes ot aura
lien une entrevue entre lui et l’empe-
reur Guillaume. '
Nouvelles fortifications américaines
WASHINGTON.— 3 vice-amiraux et
un chef de lartillerie ont été envoyés

‘sur lacote du Pactfique pour lever

des plans pour de nouvelles fortiflca-
tions et pour voir les ports de grande
importance.

Suivant ce que |’on dit au départe-
ment de la guerre, c’est un plan que
la gouvernement avait formé depuis |
longtemps. Cependant beaucoup de

arsenal 4 San-Diégo,

ee ee ere

ces réformes; LEGITIME : |
la situation en-| Sciences, 4 la Pharmacie Roberts, chez

Etats-Unis et le Japon. Il sera] Velten et Lagojanne.

ort le plus rapprothé da canal de
2anama.
Deux espagnols assassinés
TaNGcen.— Parmi les européens as-
saxsinés se trouvent deux espegnols,

Service Allas

Le vapeur eVALDIVIA?, ayant quitté
New-York le 31 de l’écoulé, directe-
ment pour notre port, est attendu ici
mardiGcourant. Il partira provablement
dans la soirée pour Gonaives, Petit-
Goave, Jérémie, Montego-Bayet San-

ta-Marta.
s

»8s ~
La malle pour les Etats-Unis et !"Ea-
rope, parle vapeur «GRAECIA » sera fer-
mée a la Poste, mercredi 7 courant a
G heures du soir.

Port-au-Prince, 3 Aout1907.
F. HERRMANN &C?, agents.

‘Gi. 6 Transalantiqu

Le steamer « QUEBEC » est at-
tendu jeudi 8 courant et partira le me-
me jour pour St Marc, Gonaives et
Petit-Goadve.



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Full Text
qr ANNEE, N° 106

PORT-AU-PRINCE (nait1)

MARDI, 6 AOUT 1907.



ABONNEBIENTS :







































Frais de poste en sus.





ROUALA GAN

La deuxiine période @hivernage de
année a commencé. Bientot ce sera
eregne des vrands vents et des pluies
diluvicunes funestes aux plantations
aux arbres de futaie, orgueil de nos
montanes

Dimanche dernier, vers le soir, we
pély de terre s'est déchainée dans
mornes, & Angibant, distant de
Melques-licues de la Riviere Froide
bate | journée, le temps avait été
id et giis. Des brumes flottaient a
ms de terre et Vhumidité de lVentour
avait contraint les famillesa s’acagnar-
der dans les cases autour d'un foyer
alum?’ &d inéme le plancher. .... de
lerre buitue. Pour se réconforter, on
luisait circuler 4 la ronde des couis de
gros bouillon Chaud et des goblets de
ealé brifant.

Tout 4 coup. vers cing heures, un
fand vant se leva et se mit a soufler
war rafales.— Précédées par un gron-
eement profound et terrifiant, des pa-
Mets du risées accouraient qui s’ab-
iticent sur la section. Malgré ta
pluie, ly grosse haleine du vent hur-
Mit toujours, renversant tout dans sa
Karriere; Avec un bruit sec, d’énor-
mes avopatiers se rompaient net par
-Miliga du tronc. Les palmiers
Mont les racines s’agrippent si loin
si solidement sous terre étaient vio-
eeement déracinés. Les « bananiers
incent» aux rameaux vert-tendre et
aS «bananiers- figues » a la- couleur
=é sombre, comme pris de vertige,
eyaieut soudain, semblables au lut-
mr qui, les’ membres disloqués,
nant sur les deux genoux, en tour-
Ta), POuces. Ce fut lamentable.
un instant, le ciel s’était envelop-
Siient de npirceur upaque que traver-
Ala luews are obliques de la pluie.
disang drillante et crue pareille a
rmé ce des lances épaulées d’une
® en marche.

Dans les cases closes, les habitants
ben 4 Nlaient mourir de terreur. Ils en-
, etapee le vent soulever au. dehors
Silos Ph ont la ravine de lourds

- Plus d’une de ces {a-
Milles infort wnir aa ma~i-

undeas nnt



park MOIS Une Gourde D’AvANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

_QUOTIDIEN _

DIRECTEUR:

@WMlément



son, en une minute horrible, brutale-
ment décoitfée de son chaume. La
pri¢re «meme se figeait aux levres,
a ce que me dit un habitant de l’en-
droit.

Une enfant qui regagnait chez elle
avec un cheval tenu en laisse, dispa-
rut avec l’animal.

Le Hurrucane impétueux les empor-
ta etonne les a pas encore retrouvés.
Une grande savane s’étend au _ mi-
lieu de la section. Un homme ne pou-
vait s’y tenir sous peine d’étre chavi-
ré par le vent.

La tempéte dura une heure.... . .

aft
*

Anjourd hui, c’est une grande déso-
lation. Les mais sont maupiteuse-
ment couchés ;les sveltes cocotiers
penchent jusqu’a terre leur humi-
liation ; un grand mapou, nagucre rol
végétal plein d’orgueil, est mainte-
nant étendu, vaincu, dont les cabrits
triomphants broutent les feuilles. _

Mais, passez aujourd’hui par Angi-
baut, vous n’y verrez pas les habitants
plongés dans une douleur passive,
et se torlant les bras. Vous ne_ les
verrez pas agenouillés, faisant stupi-
dement lollfrande au ciel de leurs
larmes propitiatoires ou, bien vomis-
sant des imprécations contre un Dieu
qui avait bien autre chose a faire que
de conjurer les petits désastres hu-
mains.

Non. A Angibaut, on lat la terre.
on prépare de vastes bois neufs. On
fiche dans le sol de nouveaux po-

teaux ; on coupe des lianes pour de
recueille de

nouveaux = clissages, On
I'herbe rasoir pour d’autres toitures,
jusqu’aux palmistes tombés, on les

faire des plan-

fend en lon our en
y BN de solides gale-

ches qui procureront
tas. _

A Angibaut, on est a la joie, ou
presque, parce qu'on sait que la _tem-
pete de dimanche annonce VAout, la
saison propice aux semailles. Deimuin
de grandes corvées s’organiseront et
le paysan, plein d'espoir confiera a la
terre ses plants de manioc, d‘igname,
de café, de canne a sucre et de pa-

e.
tat le génie d2structeur est

Roualagan
en realité uno bon génie qui revaut

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Magloire,





LE NUMERO 4 () CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remia.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

en multiples moissons le peu de des- [c'est indéniable, ont trop de comman-

truction utile qu’il entasse.

2 £
2

Ainsi dans ton histoire, 6 Haiti, le
Général Nord figurera en une place lu-
mineuse pour avoircommenceéla rune
des dix plaies quite rongent et par-
mi toutes, les plus funestes ; Pinclina-
tion a ia guerre civile, l’esprit de fonc-
tionnarisme et....la Bangue Na-
tional d’Haiti, cette ruine-ci 4 presque
tout a fait consommée.

Sur ces débris nous édifierons,
comme les vaillants soldats de la
gleébe Angibaut, une société meilleure
a plus pures aspirations. ...



LA
Pétition des GOUtUnieres

Comme suite a notre article d’hier,
nous avons a dire comment, sans la
prohibition desconfections étrangeres,
sans méme une diminution des droits
d’entrée sur les tissus, lindustrie de
la couture peut se développer jusqu’a
vaincre, comme cela doit étre, la con-
currence étrangere.

Avant tout. il faut qu’il y ait assez
de couturiéres pour répondre a la de-
inande des consommateurs. Le mou-
vement vers le travail gue détermine
la difficulté des temps présents per-
met d'augurer que sous peu les ouvri-
eres de talent ne manqueront pas.

Mais il faut encore que cette indus-
trie de l’aiguille soit organisée, c’est-a
dire que les couturi¢res se proupent,
et forment des ateliers de confection.

Ily aura de grands ateliers et de
petits, ilsse feront connaitre par la
qualité et le bon marché de leurs pro-
duits, et comme, nous le répétons,
personne ne veut aller a l’encontre
de ses intéréts, du moment qu'il y au-
ta avantage tant au point de vue de
la qualité de Vouvrage et du prix qu’a
celui de la rapidité de la livraison, a
se fournir sur place, personna ne s’a-
dressera plus 4 I'Etranger.

On voit que cela ne dépend que des
couturiéres. Celles qui sont installées,

des ; il v a donc de la place pour d’au-
tres installations. Une femme pauvre
ayant charge de famille et possédant
quelque talentde couturi¢re , se plaint
de manquer de l’ouvrage et gémit.
C'est qu’elle ne se fait pas connaltre,
c'est qu’ellen’a pas d'enseigne.N’est-ce
pas une regle commerciale et indus-
trielle de faire la réclame, d’attirer la
clientele? Une couturiére isolée peut
manquer de travail, mais que ne
prend elle une patronne ?

Méine enrestant chez elle, si elle
est habile, les grands ateliers lui pas-
seront de l’ouvrage. Mais encore faut-
il qu’elle en demande '

Elle ne veut pas d’une patronne qu’elle
se fasse patronne elle-méme, prenne
des élé-ves, formeun atelier quise déve -
loppera au fur et 4 mesure. Car i! est
hien évident qu'il y a surabondance
d’ouvrage, et que ce sont les bras qui
manguent.

Des expositions organisées par la
Commune, par exemple, peuvent
mettre le public A méme de _ juger les
produits de l'industrie locale.

Si apres cela, on nous dit que les
couturiéres souffrent, nous répondrons
que toutes les branches de l'industrie
souffrent aussi, et que la crise est
générale.
_ Et s'il était permis de rire en un su-
jet si grave, nous serions tentés de
/épéter le mot de ce paysan de 1’Arti-
bonite qui, ayant entendu Salomon
“emir sur ses souffrances pendant
vingt ans d’exil, s’écria :

Dépi ‘Boyer, quimoune qui pa souffri?
SE ee

L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur REGCUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.

s
eer

Priére d’aviser )]’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN 2»
afin qu'il y soit de suite rsmé
dié. —
eee
LA BANQUE ET L’ETA

Ix
Exposé général de la Situation, Département

Lorsque, au mois d’Aodirt 1904, Ala
suite de la Résolution prise par le Corps
Législatif, le Service de la Trésorerie fut
retiré de la Banque Nationale, le Gouverne-
ment était convaincu que la nouvelle di
rection de cet Etablissement, en qui il
devait avoir pleinc et enticre confiance,
n’observerait pas les dispositionsdu contrat
constitutif de la Banque Nationale et celles
de la loi Budgétaire pour prelever ses com-
missions sur les recettes et les dépenses
effectuées au compre de VEtat, cherchant
ainsi A consacrer les memes irréguiariteés
de la précédente direction. En etfer, les
comptes de cet établissement présenteat
une importante série de doubles commis-
sions sur les fonds publics contrairement
4son contrat et A la Loi. Avpeld a tournir
des renseignements précis i ce sujet, Mon-
sieur van Wijck a declaré qu'il continue A

rélever Jes mcémes commissions suivant
es usages adinis et les coutumes existan-
tes,se réservant toute fois d’en entretenir
le Siége Social de la

Banque A Paris, ct de

faire part 4 mon Dé- -
partement de la déci-
sion qui aura été prise
dans fa circonstance.
Vous concevez bien
qu'un tel argument
n’a pu etre ni accepré
ni écouté.

Pour ¢clairer votre
religion sur le procé-
dé d’une Institution
de crédit qui devrait
pourtant avoir le plein
respect des fonds de
VEtat qui lui sont con-
fiés, je vous soumets
la correspondance é-
changée avec elle 4
propos des commis-
sions doubles qu’elle
s'est attribuées sur les
ventes d’or faites pour
les dépenses du ser-
vice courant.

Vous jugerez.

Port-au-Prince, le 4 Décembre 1906.

Le SecnéiTaire D’EtTat Au DEPARTEMENT
DES FINANCES ET DU COMMERCE

AuDirecteur dela ‘Banque Nationale d Haiti
Monsieur le Directeur,

« En parcourant le compte « Recettes et
Paiements » du mois de Février 1904, j’ai
remarqué les écritures suivantes :

«Au débit 1 o/o sur P. 4.374,98 pro-
duit de 1/8 surtaxe destiné a sevice eons
rant P. 43.75, et au crédit produit de la
surtaxe de 1/8 P. 1.749,97 4150 0/o— P.
4-374, 98.

« Cette comission de 1 o0/o ne doit étre
prelevée que sur le montant de la prime,
comme le veut et l’entend le Législateur
(art. 4 de la loi portant fixation des re-
cettes. )

« En consdquence, vous voudrez bien
porter au crédit de [Etat la commission
que vous avez pergue par erreur sur P.
1.749.99 centimes. .

¢ Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer
les assurances de ma _ considération distin -

gade,
( Signé ) F. MARCELIN



Mr oF. MARCELIN,

Secrétaire @Etat des Finances,

des Finances.

BANQUE NATIONALE DO‘HAITI
Port-au-Prince, le 11 Dicembre 1906,

Nonsieur le Secrétaire d Etat des Finances
et du Commerce

Port-au-Prince.
« Monsieur le Secrétaire d'Etat,

« Nous avons Vhonneur de vous accu-
ser réception de votre dépéche du 4 cou-
rout, au No fir.

Nous ne comprenons pas en quoi I'arti-
cle 4 de fa lot portant fixation des recettes
puisse intervenir dans la question d'une
commission prélevée par la Banque.

« L1 ioi 4 laquelle vous faites allusion
régle la maniére dont le Secrétaire d’Etat
des Finances aura A équilibrer son budget
mais elle n'est pas applicable aux ‘rapports
entre le Gouvernement et la Banque.

« Nous avons continué 4 décompter nos
commissions suivant les usages admis. Ne
voulant pas prendre sur nous de modifier
les coutumes existantes, nous en rérons
4 notre Siege social et
vous tiendronsau cou-
rant de sa décision. »

Veuillez agréer,
Monsieur le Secrétaire
d’Etat, les assurances
de notre trés haute
considération.

BANQUE NATIONALE
p’ Haiti

Le Directeur,

( Signé ) CH. Van
WICK.

Port-au-Prince, le
31 Décembre 1906.

Le SECRETAIRE D' ETAT

AU DEPARTEMENT DES

FINANCES ET DU Com-
MERCE

AuDirecteur dela Ban-
que ‘Nuationale d Haiti

Monsieur le Direc-
teur,

« Votre lettre du
11 du courant, res-
ponsive 4 ma dépéche du 4 Décembre, au
No 4ft,m’est parvenue avauat hier entre
2 et 3 heures de l’aprés-midi.

« Vous me dites :

« Nous ne comprenons pas en quoi I’ar-
ticle 4 de la loi portant fixation des recet-
tes puisse intervenir dans la question d’une
commission prélevée par la Banque. »

« Repassons cet article qui est ainsi con-
gu : .

« Article 4.— Le Secrétaire d’Etat des
Finances est autorisé 4 opérer chaque mois
la vente en monnaie nationale, au taux
du cours, d'une partie du produit des
droits d’exportation disponibles pour le
service des dépenses publiques paycées en
monnaie nationale.

« La vente se fera de préférence aux
petits commergants haitiens et chaque mois
une note du Département des ‘Finances
insérée au Journal officiel tera connatftre la
somme vendue, ladate de _ la vente, les
noms des acheteurs, les courtiers employés
4 lopération et le taux auquel elle a eu
lieu. Aprés chaque vente, le montant de la
prime sera ordonnancé en recettes, confor-
mément aux dispositions du Réglement
pour le Service de la Trésorerie.

Pour votre édification pleine et entiére.
je veux bien penser que vuus vous étes

trompé de bo- ne foi, et afin qu’il ne puisse
rester dans vot.e esprit aucun doute sur
les restitutions que vous étes dans l'obli-
gation de fai.e 4 |’Etat Haitien immédia-
tement, je place sous vos yeux les articles
15 et 16 du Décret instituant la Banque
Nationale d’Haiti.

« Art. 15.— L1 Banque sera chargée
du service de la Trésorerie du Gouverne-
mens d’Haiti et par suite de recevoir a
Vencsissement toutes les sommes revenant
a I’Etat et notamment les droits de doua-
ne sur l’importation et l’exportation.

« Elle sera également chargée dans_ les
limites du crédit dont il est parlé 4 l’arti-
cle 17 d’effectuer tous les paiements pour
le compte de l’Etat, y compris le service
des intéréts et amortissements de toute
dette intérieure et extérieure.

« La Banque prélévera sur ces encaisse-
ments conformément au budget et a Ia loi
les fonds nécessaires au service de la dette

publique.

« Ce service général de paiement et
d’encaissement sera l'objet d’un réglement
d’administration publique arrété entre le
Ministre des Finances et la Banque.

« Art. 16.— La Banque, en rémunéra~
tion des services stipulés en l'article ci des-
sus, aura un droit de commission de 1 0/o
sur les encaissements et 1/2 0/o sur tous
les paiements 4 l’intérieur.

« Les paiements A opérer a l’extérieur
donnent lieu 4 une commission supp’émen-
taire de 1/2 0/o ; la perte du change res-
tant 4 la charge de I’Etart. »

Ce réglement d’administration pub:ique,
l’article 15 précité le dit clairement, est
bien le réglement pour le service de la
Trésorerie en date du 26 Juiller 1881. Li-
sez la correspondance suivante qui l’adopte
définitivement, correspondance échangée
entre Mr. C. Archin, Seerétaire d’Etat de
la Justice, chargé par intérim du Départe-
ment des Finances et du Comerce et Mr.
le Comte de Montferrand, secrétaire gé-
néral de la Banque Nationale et Delégué
spécial prés le Gouvernement de ta Répu-
blique :

«e3soe eee @ 8 8 © © @ @ @ © ore & & «© .

Relisez les articles 64, 65, 66 et 67 sus-
parlés.

« Art. 6+. — Aux termes de l'article 15
du Décretdu 15 Septembre 1880, la Ban-

ue Nationale est chargée de recevoir 4
l'encaissement toutes les sommes revenant
al’Etat et notamment les droits de douane
sur l’importation et l’exportation. s

« Art. 65.— La Banque n'est r-sponia-
ble que des sommes qui lui ont été versées
en exécution du présent Réglement.

_« Elle ne peut avoir aucune diligence a
faire pour le recouvrement des diftérentes
taxes, ni aucune poursuite a exercer. »

« Art. 66.— En conséquence de l'article
15 du Décret du 15 Septembre rappelé ci-
dessus en ce qui concerne spécialement les
droits dedouane, les Administrateurs princi-
paux des finances dressent pour chaque re-
cette daiment constatée un mandat d’en-
caissement suivant modéle ci-annexé lequel
mandat est remis au redevable du droit:
Ce dernier, muni du sus-dit mandat, se

presente 4la Binque et verse le montant
de ses droits.

« Indépendamment du mandat d’encais-
sement délivré 4 la partie versante et qui
doit étre_retenue comme piéce justificative
par la Banque, |’Administrateur principal
continue A dresser des ordonnances de re-
cettes destinées 4 appuyer les comptes de
la République et 4 servir, comme par le
passé, au contrdle de la Chambre des
Comptes. Seulement ces ordonnances ne
servant plus 4 l’encaissement, sont trans-
mises directement par les administrateurs



4 la division compétente d a
d’Etat des Finonees te ce Ta Seertu
dela République’ auels
ela République, quels gy’j
sont aussi versds aia qu ils
mandats dressés
soit contre les individus fermiers, loca;

auires TOVeqy
Ba SOtent, i
ngveen very 4

r les Adminise

ou redevanciers Aun titre quelcon
l'Etat, soit contre les comptables a
tels que directeur principal de lEnregi
ment ou autres..»

Ces articles se passent de commenn;
et cependant vous écrivez : « Nous ay
continu€ 4 décompter nos commiss
suivant les usages admis. »

Une institution sérieuse ne tien rg





tel langage. Vous avez prélevé sur des
publics qui vous sont confiés des commis,
sions auquelles vous n’‘avez pas droit, Con
trairement 4 la loi, contrairement au ;

ment pourle service de la Trésorerie, et vog
parlez d’usages admis.

Enevérité, je n'y comprends absolumey
rien. Ec de mieux en mieux vous ajouter:
« Nous nous référons 4 notre Sidge soci
et vous tiendrons au courant de sa dé.
sion. »

Pour en référer au Siége social, i} anni
lieu de croire qu'il vous avait autorise ;
distraire des fonds de l’Etat en sa faver,
Il n’en est pas ainsi.

J'ai ordonné d'établir les rele vés par exe:.
cices budgétaires des commissions qui now
occupent, en remontant A la date de !'ins.
titution de la Bunque. Chaque relevé vou
sera acheminé pour que le montaat en so
porté au Crédit de I'Etat.

En attendant vous aurez a faire figure
dans la situation que vous enverrez 4 mon Département les G. 17.50 centime
dont frit muntion ma dépache du 4 Dé
cembre au N». 4it.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeus,
les assurances de ma considération dist

gu ce.
(Signé) F. MARCELN

BANQUE NATIONALE D’HAIT!
Port-au-Prince, le 15 Décembre 1906.
Monsieur le Secretaire d’ Etat au Depa .
des Finances et du Commerce.

Port-au-Prince.

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

« Nous avons l’honneur de vous accu
réceptior, de votre dépéche No. 531, “.
13 courant. Co

« Nous avions, avant de vous écrire o>
tre lettre da 11 Décembre 4 laquelle we
nous répondez, eu soin de revoir les p&
sages de la Loi de finances, du Décret a
tituant la Banque et du Réglement po
le service de la Trésorerie que vous aves
amabilité de nous communiquer.

« Aussi votre dépéche ne peur-elle
tien changer la determination qv¢
avons prise d’attendre les instruction’
notre Siége social; le seul effet 4°
ait est plugdée de nous confirmer dans -
décision puisque maintenant vous p i
de nous réclamer des commissions P
institution de notre Ecablissemenâ„¢

« Il vous sera facile de compre re,
en sommes persuadés, que nou
changer rien au statuquo, devant une +
éventualité ; surtout maintenant Ve cett
avons saisi notre Sitge soc a conre
question en lui remettant copie de

pondance échangée. ; ;

« Veuillez agréer, Monsieur le Sect
d’Etat, les assusances de notre
considération ».

Banque NATIONALE D’HalT!
L Directeur,

(Signé) Cu. vax wick
Wo sso _ |
Port-au Prince, le 19 Décembre 1906
bee SECRATAIRE E'EtaT au Déparre-
"went DES FINANCES ET DU ComMERCH.

"Directeur de la Banque ‘Niationale
ane d' Haiti
Monsicor le Directeur,

«Je vous recuse réception de votre lettre
» 15 Décembre courant. | ;

«Je n’ai pas 2 tenir compte des instruc.
ans que vous attendez de votre Siége so-
bal. Ces instructions vous concernent per-
‘onellement. Vous avez prélevé sur des
mds qui vous sont confiés des commis-
asauxquelles vous n’avez pas droit. Il
at bien les restituér.

«Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer

assurances de ma considération distin-

DIVERS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SHINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Luxor 5 Aout
pmétre A midi 763,57
smperature}ninimam 3433

pyenne diurne de la température 26,4

le ciel a été trés nuageux toute la jour-

Les nuages supérieurs viennent da
EEclairs 49 du soir. .Le baromeétre est
sé invariavle.

Phénomeéne céleste
Oana vuce matin 6 aott une cométe
re les constellations du Taureau, d’O-
et du Cocher. .
Position approximative du noyaw
“Ascension droite heures
Délinaison 12° boréale.
[a coméle se léve vers 2 heures du
n et disparatt avec les étoiles de
grandeur. La queue a une longueur
on de six fois le diamétre apparent
soleil et se dirige de KNE vers WSW.
courbure est peu prononcée et elle

margit peu.
J. SCHERER
Départ

Hier est parti le S/g H..ngaria avec les
ssagers suivants pour: .

Cap-Haitien : Mr Max Hermano.
Povtle~Paix > Mr Sylvio Périclés.

teCarc : Mme Emile Doda, Mile An-
me Doda et une servante.

Chambre des Députés
- Stanwe du Lundi 5 Aout 1907 ©

-Aprés le dépouillement de la correspon-
a Chambre a vivement discuté et
es budgets de I’Instraction publique

l'Intérieur.

Service Hydraulique
. sommission hydraulique continue la
est. Ces importants travaux dont |’uti-
cde ponte En méme_ temps qu’on
bt, ville nettoyage complet des tuyaux
danvee qui facilite la conduite des
im Sires améliorations sont apportées
Ces: Portant service.
sie td we M. Thimoclés Lafontant,
alld dimanche eassion hydraulique,
tee € dernier, inspecter
de Pétion-ville. I’'étar des travaux de



captation. Et hier matin une équip: d‘ou-
vriers commengait les travaux de_ refection
nécessités par le mauvais état du regard
Principal.

Bientét, nous informe-t-on, le méme tra-
vail se fera 4 la source Plaisance.

_Les nombreusestimilles, actuellement en
villégiature 4 Pétion-ville, peuvent se ré-
jouir; car bientér, l’eau en abondance, leur
procurera tous lesagréments des charmantes
et véritables villes d'été.

Aussi, ont-elles tout intérét, 4 acquiter
leurs redevances en retard.

Tous nos compliments 4 l’active com-
mission hydraulique.



zsotel Bellev,..

DEJEUNER DU 6 AOUT
MipI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50
Beurre de Copenhague

Radis
Court bouillon de sarde 4 1’Espagnole
Saucisses au chou
Cételettes de mouton au cresson
Haricots rouges en sauce

Riz blanc 4 l’Indienre
Confiture de péches

Fruits

Café -

1/2 Vin

Nouvelles Btrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN



La fiévre jaune dans le centre
Amérique.

New-OrRLEANS.— Dans une informa-
tion rendue publique,.e docteur Tho-
mas, inspecteur du service de quaran-
taine des Etats-Unis, déclare au sujet
de la fiévre jaune dans le centre Amé-
rique qu’il a trouvé autant de propre-
té dans le Honduras et les posses
sions anglaises et espagnoles qu’aux
Etats-Unis. Quant au Guatémala, il
n’est pas aussi satisfait ; il dit que ce
sont les employés des chemins de fer
qui s’occupent de la propreté.

Ce que coate la téte d'un Bandit.
Troubles 4 Casablanca. La guerre
sainte des arabes. Un ultimatum.

TaNGER.— En vue de la lettre en-
voyée par le Caid Mac Lean au Minis-
tre anglais au Maroc, le ministre de
la guerre marocain a ordonné aujour-
d’hui la suspension des opérations qui
se réalisaient contre Raisouli. Cepen-
dant malgrécet ordre, lestroupes du Sul-
tan ont surpris aujourd’hui le village
de Alkala habité par des partisans de,
Raisouli et l’incendiérent ; ensuite il
y eut un petit combat entre la tribu et
ies forces du gouvernement ; il y eut
beaucoup de morts des deux cdtés et
beaucoup furent faits prisonniers par .
les forces gouvernementales. Le chef,
des troupes du Sultan a offert an mil- |
lion & celui qui lui remettra Raisouli '
mort ou vivant.

Les tribus ont envahi aujourdh’ui.
Casablanca en disant qu’elles n’é-,
taient pas Satisfaites des travaux que
on fait dans le port. Its massacre- |
rent les soldats de la garnison et atta-|
querent les européenset en tuérent 7.
Les autres s’enfuirent ainsique beau-
coup de juifs que les rebelles cher-
chaient pour les_ tuer.





i ta bord du vapeur allemand | tre les I
gre le port. Le croisear fran-‘construit un

ancré dans

"personnes voient dans
Tous se réfu-| une manifestation de

¢iis « Galilée» est parti cette nuit
pour Casablanca.

Un fugitif de Casablanca a apporté
au Chargé d’Alfaires de France la nou-
velle que les assassinats commis dans
cette ville ne sont que le commence-
ment de Ja guerre sainte prechée par
les arabes pour exterminer les euro-
péeens. Le gouverneur de Casablanca
doit déja avoir regu un ultimatum du
gouvernement francis par le com-
mandant du croiseur « Galilde ». Dans
cet ultimatum, on dit que la téte des
gouvernantsrépondront de la sécurité

absolue de ta ville. On croit qué le.

« Galilée » arrivera avjourd’hui: Il re-
cevra 4 son bord tous les européens
qui désireront s’y réfugier. Le minis-
tre de la marine a envoyé des ordres
au « Forbin », aux Acores, pour qu’il
se dirigea toute vitesse sur Casablan-
ca. Les journaux francais demandent
an gouvernement qu’on inflige une
sévére réprimande au Sultan.
Campagne anti-cléricale en Italie.
Rome. — Comme conséquencea l’ex-
tens‘on considérablede lacampagne an-
ti-cléricale italienne, le Pape suspen-
dra probablement la célébration de
son jubilé sacerdotal, craignant qu'il
ne donne lieu 4 des démonstrations
anti-cléricales sanglantes.
Le Vénézuela et les récla-
mations belges}
BRUXELLES.— Dans le cas oni le Vé-
nézuela persisterait 4 son projet de deé-
sobéir au Tribunal d’arbitrage de La-
Have, en refusantde payer les deux
millions de dollars montant des récla-
mations belyes, le gouvernement bel-
ge se propose de protester devant les
puissances et de traiter l’affaire direc-
tement avec les Etats-Unis.
Une armée licenciée
SkouL.— Par un décret publié au-
jourd’bui, l’armée coréenne est licen-
ciée.
Une proposition anglaise approuvée
ala conférence
LA-KAYE.— La proposition anglaise
pour l’abolition de la contrebande de
guerre a été approuvée aujourd’hui
par le comité respectif, par 20 voix
contre 5. Les Etats-Unis, Allemagne
la France, la Russie et le Monténégro
voterent contre,le Japon et l’Espagne
s’abstinrent.
La situation dans le Midi.
Panis. — La situation dans le Midi
s’est améliorée, les troupes ont été
retirées. Le gouvernement a décidé
que MM. Ferroul et Marcelin Albert
seraient remis en liberté.
Prochaine entrevue entrel’'Emporeur
Guillaume et le Tzar
CronsTADT.— LeTzar est parti au-
jourd’hui de ce port sur son vacht
« Standard »; il était escorté par 4 ba-|
teau de guerre. Il fera une excursion
dans les eaux allemandes ot aura
lien une entrevue entre lui et l’empe-
reur Guillaume. '
Nouvelles fortifications américaines
WASHINGTON.— 3 vice-amiraux et
un chef de lartillerie ont été envoyés

‘sur lacote du Pactfique pour lever

des plans pour de nouvelles fortiflca-
tions et pour voir les ports de grande
importance.

Suivant ce que |’on dit au départe-
ment de la guerre, c’est un plan que
la gouvernement avait formé depuis |
longtemps. Cependant beaucoup de

arsenal 4 San-Diégo,

ee ee ere

ces réformes; LEGITIME : |
la situation en-| Sciences, 4 la Pharmacie Roberts, chez

Etats-Unis et le Japon. Il sera] Velten et Lagojanne.

ort le plus rapprothé da canal de
2anama.
Deux espagnols assassinés
TaNGcen.— Parmi les européens as-
saxsinés se trouvent deux espegnols,

Service Allas

Le vapeur eVALDIVIA?, ayant quitté
New-York le 31 de l’écoulé, directe-
ment pour notre port, est attendu ici
mardiGcourant. Il partira provablement
dans la soirée pour Gonaives, Petit-
Goave, Jérémie, Montego-Bayet San-

ta-Marta.
s

»8s ~
La malle pour les Etats-Unis et !"Ea-
rope, parle vapeur «GRAECIA » sera fer-
mée a la Poste, mercredi 7 courant a
G heures du soir.

Port-au-Prince, 3 Aout1907.
F. HERRMANN &C?, agents.

‘Gi. 6 Transalantiqu

Le steamer « QUEBEC » est at-
tendu jeudi 8 courant et partira le me-
me jour pour St Marc, Gonaives et
Petit-Goadve.



L’AGENT
F.M. ALTIERI.

- Lait condense Neste

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Langue Anglaise

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nu et si justement apprécié du public,
avise ses éléves, ses amis et tous veux
qui voudront bénéficicr de ses excellen-
tes lecons, qu'il se trouve au No 97,
Rue de la Révolution, dite de UEnter-
rement, ot: l'on peut se renseigner sur
tout ce qui concerne sa profession : le-
cons d’anglais, de francais et d’espa-

nol.
6 Par un procédé des plus pratiques,
le professeur met ses éléves, en peu de
temps, sur un trés bon pied. Ses prix,
trés raisonnables, sont 4 la portée de
toutes les bourses.

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solides, fabriqués avec toutes les ré-
gles de l’art”?

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