Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 5, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4 ANNEE. N: 105

PORT-AU-PRINCE (naiti)

LUNMD!I. 5 AOUT 1907.



——.

ABONNEMENTS :

pak MOiS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.





we
SS en a ae ao





ee
LTT ee ree

——— a

QUOTIDIEN .

DIRECTEUR:

Clément



LE
Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou nor De sont pas remis.



Pour tout ce qui conserne )’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



CS POINT DTESTORAE: NOS INDIENS

Arrivé Acetts pariie de notra étude
et apres avoir ainsi Gtabli le mode de
paslement duo Nouvean-Monde d’a-
rat la découverte de Colomb, le Ma-
iw peut-il avoir la prétention da se
ander sil wapporte pas ainsi une
tribution A’ la qnreastion historique
origines des premicrs habitants
pnotre ile?

Peut-¢tre.

le baron Emile Nau, dans son His-
hire des Caciques WHaiti écrit ce
qui suit :

Si von veut pousser les recher-
ches tn peu loin et s’enquérir com-
Ment PAmériqus s’est primitivement
Page, on ségave dans une intini-
de conjectures, les unes plus ingé-
deuses ques les autres. Tous les sys-
mes batis sur ce sujet sout dénués
de certitude. »

lest biea éLabli parla science que

8 preiniers hommes sont venus des
Paleanx de VArménie et de l’Azerbei-

AN quit avoisinent les régions de PA-
se. M. Mdmond Demolins dit de cette

TMaiion qu’eile constitue « Irs

ditions les plus anciennes, ies plus

heraies et les plus respectables dé

WManité. »

ll est non moins ceriain que, de-
Pais lorigine du monde, le groupe
Mai qui évolua dans ces regions
ptiquas est celui des sovictés pasto-
%®. Toutes les propositions formu-
dans lo cours de notre étude sont

mises 4 Vabri dg toute

BAC ainsi
Pretestation,
ate wut de départ état connu, ta









wt qae nous avons suivie pour
& cat, jusque dans le Nouveiu-Mon-

eile bien celle qui a été prati-
vennee lus peupladas asiatiques de-

~_488 les Indiens de notre sol ?

Dawns aucun douta.

& pas dent nous avons va q2’il n’y en
lonnd ee ® Poursortir de la région des
ste Pour émigrer de la région
des 008s 4 catte derniére, la route
46 pratens flaviaux a certainement
Cen auee comme nous lavons vu.
Yee socien pas seulement le point de
sous lequel nous placons

ertte étude, cui permet de reconsti-
tuer le sens ct la direction d2s ancien-
nes migrations; les pures données
historiques,— désintéressées, en quel-
que sorte, dansla question, — l’établis-
sent également. Voici ce qu’on peut
lira dans la Géographie universelle de
Malte- Brun :

« .es pauples qui habitent de vas-
tes plaines dépourvues de geances ri-
viéres et de foréts se livrent naturel-
lement a Ventretien des troupeaux et
a une vie errante. Le gouvernement
patriarcal, souche du despostisme, nait
au imiiieu des tribus nomades. [’iso-
le:rment ralentit les progrés de la_ po-
pulation ; la facilité avec laquelle on
se procure les aliments retarde la nais-
sance des arts et de Pindustrie. Telle
ast la cause de la barbarie of restent
les nations de Asie centrale.

« Mais si ces peuples rencontrent
des fleuves considérables bordés de prai-
ries favorables a leurs troupeaus, tls
en suiven’ le cours, et, descendus dans
des valices fertiles, ils deviennent
parfois p¢écheurs et agriculteurs ; ils
fixent leur domicile, et voient peu a
peu naftre dans leur sain tous les arts
‘et toutes les scionces. Ainsi les Mon-
gols, descvendus de leur plateau, ont
pu devenir les fondateurs de nom-
breuses villes dela Chine. »

Le passagedudétroit de Behring pour
émigrer d’Asieen Amérique, — soit au
moyen de légéres embarcations pen-
dant I’étS ect quand le détroit est libre
de glaces, soit, pendant hiver, sur
la glace elle-méme et au moyen d3
tratneaux attelés de rennes, - C2 pas~
3ag2 se fait encore actuellement et il
y aun va-et-vient incessant entre les
populations sibériennes et celles de fa
cote américaine.

Il y a méme des relations commer-
ciales cettoament stablics entre eles.
Le voyageur Whymper qui 2 explore
ces régions en 187!, a, depuis cette
époque déja,pu écrire, dans ses Voya-
ge et aventures dans UVAlaska :
¢ Les différentes peuplades ont les
unes avec les autres des relations
commerciales fort actives ;il n'est
pas rare de voir, Aune centaine de









VAlaska (en Amérique), des
Asie); les troupeaux de rennes de
Plover-Bay (cote asiatique ) ont four-
ni ola fourrure, et les peanx ont ét
cousues ensemble par les femmes
des tribus de la cote qui ont la répu-
tation @eétre plus habiles ouvriere-
qe celles du haut Youkon.»

Il n’v adouc pas de doute sur la
praticabilité de cette route; comme,
au surplus, l’habitat des toundras est
Excessivement pénible et que cette
route est la seule qui permette de sor-
tir de la région circompolaire asiati-
que, il est ainsi historiquement éla-
bli que le peuplement de PAmérique
ast bien venu de Ia.

Avant de pousser plus loin notre
étude, invite le lecteur 4 faire une
halte, et pour justifier Pinteret que luif
el moi avons pris dans Vexamen de:
ces faits, Je transcris pour tui les li-
ones suivantes écrites parun ailemanad,
M. Guillaume Bolsche, dans un petit
opascule traitant de la Descendance de
!' Homme, ct par lequel auteur se pro-
pose de répandre et de vulgariser les
notions scientifiques rendues souvent
trop péribles par Pexposeé des ouvra-
ges a développement trop considéra-
bie et trop technique:

«Tout homimne qui a quelque pré-
tention a étre instruit, c’est-a-dire a
étre un homme qui veuase, doit avoir
wujourd’ hui pour Ic moins des notions
générales concernant les recherches
et les hypothéses scientifiques sur lo-
rigine des choses. Méditer sur soi-meé-
me constitue le premier et le plus im
portant travail dei’esprit. On peut dou-
ier de la valeur de ces conceptions,
mais il est avant tout nécessairo de
les connaltre, sans quoi toute discus-
sion est oiscuse.

«Partout o&, au cours de Ihistoire,
ont surgi de grandes idées, ce ne sont
pas les géants de la pensée, mais bien
vlutét les simples et modestes enfants
da peuple qui les ont instinctivement
proclamées.

«Si le langage etla méthode scien-
tifiques semblent étre un obstacle dif-
ficile & surmonter, if importe de re-
doubler d’efforts pour le vaincre et
de s’attacher 4 trouver une version

| adéquate & la mentalité populaire. »

Et nous dirons de nos petits arti-



ieues dans Vinterisur des terres de}cles ce que Vécrivain allemand dit de
- Vete- {son opuscule, & savoir que « feur ca-
ments vendus par les Tsechuktchis (en!dre restreint ne demande pas pius

dune heure de loisir pour les parcou-
riv, mais les faits quils relatent>suf-
fisent amplement pour une longue
et serieuse meditation, »

Apres cette halte, nous) verrons
quelles routes ont suivie les habitants
de la région cireompolaire ameéricai-
ne pour pénétrer dans Pintérieur des
deux Amériques et pour les peupler,
et ces routes nous) serviront 4 expli-
quer leurs caractéristiques sociales.



LA
Notre article sur la pétition des cou-
turi¢res a fait grand bruit dans la ma-

re aux protectionnistes. Quelques uns
sont venus nous reprocher notre alti-

tude ; nous my pouvons cepencunt
rien changer ; nous ne partons que le
langage de la justice et de fa rasan.

Un avocat de la cause ne ta croit
nas perdue et revient 4 dao charge
pour recomnmander lao pétition aux

Chambres Législatives. Décideément,
son bon naturel est excessif. il n’avait
pas parlé de prohibition, « mais sim-
vlement de doubler » les droits d’en-
trée sur les confections é¢trangéres.
(Jest la jouer sur les mots, car les
droits surces articles sonttrés élevés,
et ces droits doublés deviendraient
prohibitifs. Pour ce qui est de la de-
mande d’une diminution de droits sur
les matieres premieres de lindustrie
de la couture, nous n’v sommes pas
opposés, mais c’est Etat qui n’y con-
sentitait pas, car VPEtat, comme les
couturitres, a besoin de vivre. Si des
droits devraient étre diminués, ce se-
raient les droits sur la farine et le
gros bleu, articles de premiere né-
cessité ; les toiles et lainages servent
a des ouvrages de fantaisie et de luxe
qui ne sont pas a l’usage de la classe
souffrante.

Quant 4 l’augmentation des droits
sur fes confections étrangeres, nous
avons dit que cette mesure arréterait
l'importation de ces articles et feraient







monter les prix des couturiéres : d’ou [
crte: les taiileurs wont-is jamais réclamé

perte pour la caisso publique, p
pour les consomimdicurs
Vargument de notre contradictour,
c’est quc la fernme
cette branche de la couture Gu exer-
cer son activilé et gaz;ner som pain. |
Cela, nous le savons, Mais nous Sa-|
vons que la crise de mistra ne seévit
pas seulement sur les couturi¢res;
mais sur toutes les femmes puuvres.
Or, celles qui ant le talent de bien
manier laiguilie, par cela meme,
sont moins exposées a Souffrir que tes:
autres ; elles oni dis travail bt @est|
au profit de ces travailicuses que ion |
veut écraser les consommateurs, fem-
mes comme ziles, et dignes par con-
séquent de notre bionveiliunee va-
lante. Car, il n’y a pas que les -iches:
4 commanier «tes confections, dans.
les plus pauvrcs familles, on s’ha-!|
bille, on baptise les enfants . il faut,
des robes, des layettes, ete cle.
Nous avons dit qi Je travail ne man- |
que pas aux Coulureéres, mus quan
contraire, elles ne peuvent suffire a la/
tache, cela est indéniable, et celatran- |
che la question. Nous aussi, nous,
sommes protectionnistes : nous voulons
protéger la grande masse des consom- |
mateurs contre Vlexploitation d'une |
centaine de personnes.

Et nous protégeons aussi les coue-
turi@rescontre laur propre erreur.

Car, si leur pétition Ctait admise par
les Chainbres, il n’y aurait aucune rai-
son de s’arréter dans cette voie, et
Etat, quilte a périr d’inanition, devrait
aussi faire droit 4 la requéte des au-
tres corporations d’ouvriers, d’ot aug-
mentation des prix de tous tes produits
de Vindustrie locale, et ces produits |
étant l’objet de la consummation géné-
rale, les couturiéres, elles aussi, se- |
raient frappées, et perdraicnt de ce
cétéce qu’elles auraient gagné d’abord.

Et alors, I’Etat,de quoi vivrait-il ? Car
le dernier terme du =

qu’on se le dise, vest lVarret du libre
échange, c’est-a-dire la mort du com-
merce °

Pourquoi les pélitionnaires et leurs
amis ne veulent-ils pas voir plus loin
que leurs intéréts ?

Nous répétons que toutes les indus-
trices qui fleurissent en ce moment
dans le Pays n’ont jemais été proté-
gées par des droits prohibitifs, et cepen- |
dant ( attention ! voila des faits ! ) |
les ateliers de cordonnerie ont abo-
li timportation deschaussures, la Tan
nerie Continentale a enrayé celle des
cuirs, la Manufacture de Tabse de Di-
quini ne laisse plus entrer les ciga-
res étrangers, les distilleries nationa-
les ont chassé les cognacset les eaux-
de-vie, le sucre turbiné a fait perdre le

out du sucre étranger, les chapel-
eries Porto-Ricaines établies en cette
ville empéchent l’importation des faux
Panama, la fabrique de bougies ne lais-
se plus entrer les bougies stéariques,
les fabriques de liqueurs et de kola
portent un coup mortel a l’iinportation
des produits similaires.

Pourquoi ? Parceque ces industries
sont organisées pour suffire 4 la con-
sommiation.

Aucune loi ne frappe d’un droit de
patente les péres de famille qui en-
voient leurs enfants aux Colleges, cou-
vents, écoles de Droit et de Médecine
del’Etranger, eticependant, noser fants,
ne sortent plus guére du Pays.

Pourquoi ? Parce que nos écoles et
facuités sont & la hauteur de celles de
VRtranger 7?

: |

Haitienne wa gue | traeger?
fplus gue





ee

Mais sans aller plus loin, pourquoi

de protection? Leur matiére premiere
nest-ella pas aussi imporiée de lE-
Et cependart, 01% n’importe
re de confections pour hom-
mes et pour cadets. Cet exemple-ci
seul conciuant.

Voila des faits quc nous soumettons
aVattention des intéressés ; ils sont
concluants, et nous dispensent de plai-
der encore.

Nous dirons demain ce que les cou-
turieres doivent faire pour attirer et
reteniriaclientéle, pour vaincre la con-
currence étrangeére.



OE

PAIRS DITRRS

QRONSE:GNEMENTS
METEOROLOGIOQUS

—. ome

Observatoire

DU
LEGE St-MARTIAL

Dimanche 4 AOUT

re

EL ent

we od hes

52MIN ala

Barometre 4 midi 763,6

4 \minimam 22,7
Temperaturermaximum 34,9
Moycnne diurne de la temperature 26,4

Ciel assez clair dans la journée, couvert

depuis 7 heures. Horizon embramé. Brise
de mer réguliére. Pluie d’orage a 8 heures

25 minutes, marquant au pluviometre :
21,2 millimétres. Le barométre est resté
invariable.

Notons le mouvement microsismique de
samedi 3 aot: ; l’intensit¢ approche d’une
secousse sensible ; direction ENE a 9 heu-
res 35 minutes et 9 heures 5 minutes 22

secondes du soir. La composante verticale a

été assez forte. Le reste des mouvements
microsismiqucs est peu imporiant.

J. SCHERER
Shemins de fer

Le journal officiel promulgue la loi rap-
portant les modifications faites a Varticle

de la Convention du 10 Septembre 1906,
d Particle 5 du contrat et aux articles 3, 7
et air du cahier des charges relatifs a la
coustruction du chemin de fer du Cap a
Port-au-Prince ( Loi, Convention, Contrat
et Cahier des charges y annexés. )

Distribution de Prix

La distribution des Prix aux ¢léves du
Pensionnat National des Demoiselles aura
lieu le 14 Aoadt courant 4 7 heures pré-
cises du matin.

Décés

Nous apprenons la mort de_ Jn juveau
EAN-CHARLES, décédé 4 Petit-Trou de Nip-
pes, le 26 Juillet dernier 4 l’4ge de 79 ans.
Nos condoléances au fils du défunt, le
sympathique Frangois Jn-Charles, propri¢-
taire de l’Hétel St Charles.

Grave Accident

Dans la nuit de samedi 4 dimanche, a
l’angle des rues du Port et de l’Egalité, un
homme, de 45 ans environ, du nom de
Castaing ayant perdu le passage du pont,
est tombé dans la rigole qu’avaient grossie
les pluies de ce soir. |

On a trouvé dimanche matin le cadavre
du malheureux accroché 4 un tronc d’arbre.



animaux, de les garder a wue ou 4 kk
ou de les parquer. L’indemnité de
est due en toutes circonstances
les animaux portent des entraves t
crocs, bardes,ctc; puisque, nulle’
ne fait mention de ces entraves (
35, chap. IV, sect rereda C. R 3
L’article 48, méme chapitre, sectge
qui traite des hattes, est ap liquabless
sivement, dans la région Jes hat =
biens ruraux situésd plus d'une demi-ty
d’une hatte autorisée.
Le droit de clore un bien rural
du droit de propriété ; cen’est une
tion ni un devoir puisque la sanctiog
existe pas dans la loi :
Lepropriczaire. grand o petit, le fem
n’ont pas dintéret a laisser leurs anime
épaves. Le paysan metayer, honnéte e|
boricux, yarde ses animaux 3 la longe. (
lui qui les laisse épaves, les cnvoie d hy
pine, enconnaissance de cause. et il sat
qui attend 3 quand il prend laird’endg
ter. c'est qu’i! veut avoir une contenay
Les animaux épaves constituent une 4
grandes insécurités du travail agricole.
Veuillez agréer, monsieur le Directe
Vexpression de ma parfaite considératig

Cravingau Derocia
Ingénicur agronome,

1 Fermeture dela malle

La malle pour Saint-Marc, Gonaives,
Port-de-Paix, Cap-Haitien, Puerto Plata et
Saint Thomas par le sis « Hungaria » sera
fermée ce soir 4 trois heures précises.

La Créte-a-Pierrot

C’est jeudi prochain qu’aura licu la 2™*
représentation tant attendue de la Créte-a-
Prerrot, le beau drame historique dont on
se rappelle encore l’éclatant succés 3 la pre-
miére qui fut un triomphe.

Cette seconde représentation sera donnée
au Séminaire avec Innocent, magnifique
dans sa création de Dessalines. Les autres
réles seront tens par des artistes de méri-
te.

Nous y reviendrons.

Une convention

Par une convention passée entre ]’Etat
et la Compagnie nationale des chemins de
fer d Haiti, le gouvernement vend et céde
4 celle-ci (les droits des anciens action-
naires réservés ) la ligne du chemin de fer
du Cap 4 la Grande-Rivitre du Nord.

La Compagnie nationale des chemins de
fer d’Haiti s’engage 4 s’entendre comme
bonlui semb!era avec les anciens action-
naires de cette ligne dont les droits ont
été expressément reconnus et reserves par le
gouvernement.

La Compagnie s’engage et s’oblige A payer
au gouvernement haitien pour prix de la
présente vente et cession la somme de
cent mille dollars or américain, comme suit:

1° Trente mille dollars en espéces, dais
le mois qui suivra la promulgation de
la loi sanctionnant la présente convention ;

2° Vingt mille dollars cn espéces. dans
les six mots qui suivront le précedent paie-
ment ;

Et 3° Cinguante mille dollars d’actions
entiérement libérées de la Compagnie, des
leur émission.

Arrivage
Avant-hier est entré le steamer « Hunga-

|

Ee
SP re SASS







- 21 Keel

DEJEUNER DU 5 AOUT
Mipil A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Melon de France glacé
Maqucreau 4 l’oignon
Sautée de veau aux fines herbes
Filet mignon 4 cheval
Purée ala Ste Germain
Haricots rouges en sauce

Riz blanc au lard
Créme a la glade

—— ees

B. Ellis, M. R. Duncombe, Dr D. St. Cyr,
A. M. Maught, Magoy Bastien, Maiame

cm en

Nouvelles lrage

DEPECHES RECUES Cé MATII
Les méfaits & Casablanca
Pants. — Les télégrammes. officid
recus ici contirment les informatio
recues sur les faits survenus 4 (ast
blanca. D’apres ces téelégrammes, 4
voit que les premicres nouvelles él
ent quelque peu exagérées. Le gut
vernement a donné des ordres Pp
que les étrangers soient protéges.
Les nouvelles officielles qu ov rete
confirment les assassinats de
blanca ; le iinistre de [a Marl
prépare rapidement toutes sortes
de secours pour protéger les
gers résidanits et essayer der
Vordre.
Le traité russc-japonais

St-PETERSBOURG.— Le nouveal Fi
té russo-japonais a été signé au}
d’hui dans cette ville par el
deur du Japon et le Ministre ae
faires Etrangeres russe. Par ce
les deux nations se garantisse”
tuellement Pintégrité de leurs Fost
sions et concessions qu elles ve
dent en Extréme-Orient. Le Japn 4
cepte que la Ru sie cons
chemins de fer en Chine et '#
de son cdété accepte la sou



ria», de la H. A. L. avec les passagers sui- Pruits
vants venant de: | Café
Kingston: H. Harrigan, C. Planiher, F. | 1/2 Vin
|

A. Nahm, J. M. Babounn, Mme Christo-
phe et enfant. Ph. Fro:nentin, J. E. Man-
sour, V. Milord, Dr S. Samson, D. Marti-
neau, A. Jamni, Chassagne, D. Lestage, P.
Petit, G. Lavaud, H. Cohens, A. Mursi-
neau, Herrmann, F. Rocourt.

Départ

Samedi soir est parti direciement pour
New-York le s/s Prins Willem IV, de la
Ligne Hollandaise, avec les passagzis sui-
vants:— R. Kavanagh, Mme Perceval Tho-
by, Fréderic Elic et 2 demoiselles, Geor-
es Baussan, architecte du Gouvernement,
< uis Laraque, Mr et Mme Vanden Dries-
she.

Administration Postale

SERVIC2 INTERIEUR
Lettres recommandées en so ffraace.

Prussien Lubin, Zéphir Chérizard
Edouard Félix, Joseph Louis, Mergus Au-
uste, P. jh. G. Blaise, Lydia Peixoto,
hercilia Barthélemy, Mercédés Sylvain,
B. Leroy, Fillette Moussignac.

Port-au-Prince, 5 Aodt 1907.

Petite Boite aux Lettres
Monsieur le Directeur,

_ Le sicur Louis peut étre un mauvais voie
sin pour les habitants de Thor, Riviére-Froi-
¢. Ses meéfaits peuvent relever du code
penal. Mais restons dans la loi : le proprié-

C. Fouchard, J. Martineau, Laphide.
Jérémie: Sceur des Anges, S.Florentin, S$
taire est obligé de nourrirsuffisamment |



eee
_

ar InCorée et les deux pays
"intégrité de la Chine.

ye fait explosion. Les
victimes

ns
ed nent l
locomoti

JEAN.
evi IHinois central, qui se
ae ors le Nord, la locomotive
gplosion, ans doute 4 cause de
sate pression des chaudiéres. Des
as de explosion 4 personnes fu-
tages et dix autres requrent
eaves blessures. Le train dérailla
wisant le déraillement dua train
marchandises yul Se trouvait sur
yoie paralléle. Les deux trains
iiés prirest feu et furent détruits.
Acaident de roi

A LEGRADE.:— Le roi Pierre de Ser-
est tombe de chaval pendant une
menade dans tes jardins da palais :
recu que'ques blessures peu gra-
la figure.

La can i:dature de M. Taft
pLoMBUS.— Aujourd’hui le Comilé
gi du parti républicain a décidé
45 voix contre 6 d’appuyer la
jidature de M. Taft & la présidence

République.

Uncadeau de P. 250.000
pnDRES.— Aujourd’hui les deux
mbres out approuvé le projet de
sai propose de faire cadeau de
50.000 a fLord Cromer pour ses
ices comme Consul général en
pte.

André Carnégie décoré

rAaye. - La reine Wilhelmine a
fré l'ordre d’Orange-Nassau au

naire philanthrope M. André
z

lamburg American
Line

isleamer « HUNGARIA+? par-
@soird 4 heures pour St Marc,
tives, Port-de-Paix, Cap-Haitien,
fo-Plata, St Thomas et |’Europe.
Port-au-Prince, 5 Aoat 1907.
G. KEITEL & Co
AGENTS.

td

th Transatlantique

teamer « QUEBEC » est at-
Jeudi 8 courant et partira le mé-
pour St Marc, Gonaives et









L’AGENT
F.M. ALTIERI.










Ministration du « Matin »
Céaux abonnés de la Ca-
Ti ils ne doivent rien ver-
eu Onnements ou autres,
LREGUSIMPRIMES et
re. M. VAdministrateur
det d aviser ladministra-
le mMoOindre irrégularite
qui} ice du«MATIN »
uy soit de suite remé-



Bouquets, Fleurs,

© chez Mme Vve A. MARTIN
Bois-Verna

. 1 ~ sae ‘ Q) . .
_ Hie Sriile an train express ment pour noir
t parce ~” | MardiGcourant. |} yartira propablement



Service Atlas

_Le vapeur «VALDIVIAY, ayant quitte
New-York le 31 ae Vécoulé, ditecte-
* port, est altendu ici

dans la soirée pour Gonaives, Pctit-
Goave, Jérémiv, Montego-Bayet Sun-
ta-Marta.

s

eo 1
La matic pour les Etats- Unis et I’ Ea-
pe, parle vapeur «GRAECIA > seri ler-

ro
meée a4 la Poste, mercredi 7 courant 4
6 heures du soir.

Port-au-Prince, 3 Aodt1907.
F. HERRMANN &C?, agents.



eee eee

Lait condensé Nest

FRAIS
ALA PHARMACIE SEJOURNE

PLACE VALLIERE











——
—

Les avocats du barreau de Port-au-
Prince sont priés de déposer, au Gref-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une
liste des affaires qu’ils ont en leur
possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.

Fait au Grefte le juillet 1907.
Le Greffier du dit Tribunal,

Dr LEBRUN.

Compagnie P. C. S.
AVIS

La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’a partir du
45 Aout prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation 4mises
et prie les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’elle puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION

aca

Voulez-vous des souliers élégants,
solides, fabriqués avec toutes les re-
gies de l’art?

Allez chez

Alphonse di Guglielmo

467, GRAND’RvuE, 167.
Le cordonnier du high life.
Le Roide la Chaussure, dont les
travaux appréciés sont simplement
des merveilles.

AUX ARMES DE PARIS
Mme SERRE

EN VENTE

A quoitient la supériorité
des Anglo-Saxons,

Par EpMonpD DEMOLINS,

SYLLABAIRE DES PETITS ENFANTS, IL~-
LUSTRE, le meilleur qui ait encore pa-
ru ( Rapport de la Commission ).

PROVERBES HAITIENS --- PAPETERIE —
FLANELLE RODEWALDT C — CaRTOU-

CHES FLOBERT, 9 â„¢,â„¢.



a

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Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou nor De sont pas remis.



Pour tout ce qui conserne )’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



CS POINT DTESTORAE: NOS INDIENS

Arrivé Acetts pariie de notra étude
et apres avoir ainsi Gtabli le mode de
paslement duo Nouvean-Monde d’a-
rat la découverte de Colomb, le Ma-
iw peut-il avoir la prétention da se
ander sil wapporte pas ainsi une
tribution A’ la qnreastion historique
origines des premicrs habitants
pnotre ile?

Peut-¢tre.

le baron Emile Nau, dans son His-
hire des Caciques WHaiti écrit ce
qui suit :

Si von veut pousser les recher-
ches tn peu loin et s’enquérir com-
Ment PAmériqus s’est primitivement
Page, on ségave dans une intini-
de conjectures, les unes plus ingé-
deuses ques les autres. Tous les sys-
mes batis sur ce sujet sout dénués
de certitude. »

lest biea éLabli parla science que

8 preiniers hommes sont venus des
Paleanx de VArménie et de l’Azerbei-

AN quit avoisinent les régions de PA-
se. M. Mdmond Demolins dit de cette

TMaiion qu’eile constitue « Irs

ditions les plus anciennes, ies plus

heraies et les plus respectables dé

WManité. »

ll est non moins ceriain que, de-
Pais lorigine du monde, le groupe
Mai qui évolua dans ces regions
ptiquas est celui des sovictés pasto-
%®. Toutes les propositions formu-
dans lo cours de notre étude sont

mises 4 Vabri dg toute

BAC ainsi
Pretestation,
ate wut de départ état connu, ta









wt qae nous avons suivie pour
& cat, jusque dans le Nouveiu-Mon-

eile bien celle qui a été prati-
vennee lus peupladas asiatiques de-

~_488 les Indiens de notre sol ?

Dawns aucun douta.

& pas dent nous avons va q2’il n’y en
lonnd ee ® Poursortir de la région des
ste Pour émigrer de la région
des 008s 4 catte derniére, la route
46 pratens flaviaux a certainement
Cen auee comme nous lavons vu.
Yee socien pas seulement le point de
sous lequel nous placons

ertte étude, cui permet de reconsti-
tuer le sens ct la direction d2s ancien-
nes migrations; les pures données
historiques,— désintéressées, en quel-
que sorte, dansla question, — l’établis-
sent également. Voici ce qu’on peut
lira dans la Géographie universelle de
Malte- Brun :

« .es pauples qui habitent de vas-
tes plaines dépourvues de geances ri-
viéres et de foréts se livrent naturel-
lement a Ventretien des troupeaux et
a une vie errante. Le gouvernement
patriarcal, souche du despostisme, nait
au imiiieu des tribus nomades. [’iso-
le:rment ralentit les progrés de la_ po-
pulation ; la facilité avec laquelle on
se procure les aliments retarde la nais-
sance des arts et de Pindustrie. Telle
ast la cause de la barbarie of restent
les nations de Asie centrale.

« Mais si ces peuples rencontrent
des fleuves considérables bordés de prai-
ries favorables a leurs troupeaus, tls
en suiven’ le cours, et, descendus dans
des valices fertiles, ils deviennent
parfois p¢écheurs et agriculteurs ; ils
fixent leur domicile, et voient peu a
peu naftre dans leur sain tous les arts
‘et toutes les scionces. Ainsi les Mon-
gols, descvendus de leur plateau, ont
pu devenir les fondateurs de nom-
breuses villes dela Chine. »

Le passagedudétroit de Behring pour
émigrer d’Asieen Amérique, — soit au
moyen de légéres embarcations pen-
dant I’étS ect quand le détroit est libre
de glaces, soit, pendant hiver, sur
la glace elle-méme et au moyen d3
tratneaux attelés de rennes, - C2 pas~
3ag2 se fait encore actuellement et il
y aun va-et-vient incessant entre les
populations sibériennes et celles de fa
cote américaine.

Il y a méme des relations commer-
ciales cettoament stablics entre eles.
Le voyageur Whymper qui 2 explore
ces régions en 187!, a, depuis cette
époque déja,pu écrire, dans ses Voya-
ge et aventures dans UVAlaska :
¢ Les différentes peuplades ont les
unes avec les autres des relations
commerciales fort actives ;il n'est
pas rare de voir, Aune centaine de









VAlaska (en Amérique), des
Asie); les troupeaux de rennes de
Plover-Bay (cote asiatique ) ont four-
ni ola fourrure, et les peanx ont ét
cousues ensemble par les femmes
des tribus de la cote qui ont la répu-
tation @eétre plus habiles ouvriere-
qe celles du haut Youkon.»

Il n’v adouc pas de doute sur la
praticabilité de cette route; comme,
au surplus, l’habitat des toundras est
Excessivement pénible et que cette
route est la seule qui permette de sor-
tir de la région circompolaire asiati-
que, il est ainsi historiquement éla-
bli que le peuplement de PAmérique
ast bien venu de Ia.

Avant de pousser plus loin notre
étude, invite le lecteur 4 faire une
halte, et pour justifier Pinteret que luif
el moi avons pris dans Vexamen de:
ces faits, Je transcris pour tui les li-
ones suivantes écrites parun ailemanad,
M. Guillaume Bolsche, dans un petit
opascule traitant de la Descendance de
!' Homme, ct par lequel auteur se pro-
pose de répandre et de vulgariser les
notions scientifiques rendues souvent
trop péribles par Pexposeé des ouvra-
ges a développement trop considéra-
bie et trop technique:

«Tout homimne qui a quelque pré-
tention a étre instruit, c’est-a-dire a
étre un homme qui veuase, doit avoir
wujourd’ hui pour Ic moins des notions
générales concernant les recherches
et les hypothéses scientifiques sur lo-
rigine des choses. Méditer sur soi-meé-
me constitue le premier et le plus im
portant travail dei’esprit. On peut dou-
ier de la valeur de ces conceptions,
mais il est avant tout nécessairo de
les connaltre, sans quoi toute discus-
sion est oiscuse.

«Partout o&, au cours de Ihistoire,
ont surgi de grandes idées, ce ne sont
pas les géants de la pensée, mais bien
vlutét les simples et modestes enfants
da peuple qui les ont instinctivement
proclamées.

«Si le langage etla méthode scien-
tifiques semblent étre un obstacle dif-
ficile & surmonter, if importe de re-
doubler d’efforts pour le vaincre et
de s’attacher 4 trouver une version

| adéquate & la mentalité populaire. »

Et nous dirons de nos petits arti-



ieues dans Vinterisur des terres de}cles ce que Vécrivain allemand dit de
- Vete- {son opuscule, & savoir que « feur ca-
ments vendus par les Tsechuktchis (en!dre restreint ne demande pas pius

dune heure de loisir pour les parcou-
riv, mais les faits quils relatent>suf-
fisent amplement pour une longue
et serieuse meditation, »

Apres cette halte, nous) verrons
quelles routes ont suivie les habitants
de la région cireompolaire ameéricai-
ne pour pénétrer dans Pintérieur des
deux Amériques et pour les peupler,
et ces routes nous) serviront 4 expli-
quer leurs caractéristiques sociales.



LA
Notre article sur la pétition des cou-
turi¢res a fait grand bruit dans la ma-

re aux protectionnistes. Quelques uns
sont venus nous reprocher notre alti-

tude ; nous my pouvons cepencunt
rien changer ; nous ne partons que le
langage de la justice et de fa rasan.

Un avocat de la cause ne ta croit
nas perdue et revient 4 dao charge
pour recomnmander lao pétition aux

Chambres Législatives. Décideément,
son bon naturel est excessif. il n’avait
pas parlé de prohibition, « mais sim-
vlement de doubler » les droits d’en-
trée sur les confections é¢trangéres.
(Jest la jouer sur les mots, car les
droits surces articles sonttrés élevés,
et ces droits doublés deviendraient
prohibitifs. Pour ce qui est de la de-
mande d’une diminution de droits sur
les matieres premieres de lindustrie
de la couture, nous n’v sommes pas
opposés, mais c’est Etat qui n’y con-
sentitait pas, car VPEtat, comme les
couturitres, a besoin de vivre. Si des
droits devraient étre diminués, ce se-
raient les droits sur la farine et le
gros bleu, articles de premiere né-
cessité ; les toiles et lainages servent
a des ouvrages de fantaisie et de luxe
qui ne sont pas a l’usage de la classe
souffrante.

Quant 4 l’augmentation des droits
sur fes confections étrangeres, nous
avons dit que cette mesure arréterait
l'importation de ces articles et feraient




monter les prix des couturiéres : d’ou [
crte: les taiileurs wont-is jamais réclamé

perte pour la caisso publique, p
pour les consomimdicurs
Vargument de notre contradictour,
c’est quc la fernme
cette branche de la couture Gu exer-
cer son activilé et gaz;ner som pain. |
Cela, nous le savons, Mais nous Sa-|
vons que la crise de mistra ne seévit
pas seulement sur les couturi¢res;
mais sur toutes les femmes puuvres.
Or, celles qui ant le talent de bien
manier laiguilie, par cela meme,
sont moins exposées a Souffrir que tes:
autres ; elles oni dis travail bt @est|
au profit de ces travailicuses que ion |
veut écraser les consommateurs, fem-
mes comme ziles, et dignes par con-
séquent de notre bionveiliunee va-
lante. Car, il n’y a pas que les -iches:
4 commanier «tes confections, dans.
les plus pauvrcs familles, on s’ha-!|
bille, on baptise les enfants . il faut,
des robes, des layettes, ete cle.
Nous avons dit qi Je travail ne man- |
que pas aux Coulureéres, mus quan
contraire, elles ne peuvent suffire a la/
tache, cela est indéniable, et celatran- |
che la question. Nous aussi, nous,
sommes protectionnistes : nous voulons
protéger la grande masse des consom- |
mateurs contre Vlexploitation d'une |
centaine de personnes.

Et nous protégeons aussi les coue-
turi@rescontre laur propre erreur.

Car, si leur pétition Ctait admise par
les Chainbres, il n’y aurait aucune rai-
son de s’arréter dans cette voie, et
Etat, quilte a périr d’inanition, devrait
aussi faire droit 4 la requéte des au-
tres corporations d’ouvriers, d’ot aug-
mentation des prix de tous tes produits
de Vindustrie locale, et ces produits |
étant l’objet de la consummation géné-
rale, les couturiéres, elles aussi, se- |
raient frappées, et perdraicnt de ce
cétéce qu’elles auraient gagné d’abord.

Et alors, I’Etat,de quoi vivrait-il ? Car
le dernier terme du =

qu’on se le dise, vest lVarret du libre
échange, c’est-a-dire la mort du com-
merce °

Pourquoi les pélitionnaires et leurs
amis ne veulent-ils pas voir plus loin
que leurs intéréts ?

Nous répétons que toutes les indus-
trices qui fleurissent en ce moment
dans le Pays n’ont jemais été proté-
gées par des droits prohibitifs, et cepen- |
dant ( attention ! voila des faits ! ) |
les ateliers de cordonnerie ont abo-
li timportation deschaussures, la Tan
nerie Continentale a enrayé celle des
cuirs, la Manufacture de Tabse de Di-
quini ne laisse plus entrer les ciga-
res étrangers, les distilleries nationa-
les ont chassé les cognacset les eaux-
de-vie, le sucre turbiné a fait perdre le

out du sucre étranger, les chapel-
eries Porto-Ricaines établies en cette
ville empéchent l’importation des faux
Panama, la fabrique de bougies ne lais-
se plus entrer les bougies stéariques,
les fabriques de liqueurs et de kola
portent un coup mortel a l’iinportation
des produits similaires.

Pourquoi ? Parceque ces industries
sont organisées pour suffire 4 la con-
sommiation.

Aucune loi ne frappe d’un droit de
patente les péres de famille qui en-
voient leurs enfants aux Colleges, cou-
vents, écoles de Droit et de Médecine
del’Etranger, eticependant, noser fants,
ne sortent plus guére du Pays.

Pourquoi ? Parce que nos écoles et
facuités sont & la hauteur de celles de
VRtranger 7?

: |

Haitienne wa gue | traeger?
fplus gue





ee

Mais sans aller plus loin, pourquoi

de protection? Leur matiére premiere
nest-ella pas aussi imporiée de lE-
Et cependart, 01% n’importe
re de confections pour hom-
mes et pour cadets. Cet exemple-ci
seul conciuant.

Voila des faits quc nous soumettons
aVattention des intéressés ; ils sont
concluants, et nous dispensent de plai-
der encore.

Nous dirons demain ce que les cou-
turieres doivent faire pour attirer et
reteniriaclientéle, pour vaincre la con-
currence étrangeére.



OE

PAIRS DITRRS

QRONSE:GNEMENTS
METEOROLOGIOQUS

—. ome

Observatoire

DU
LEGE St-MARTIAL

Dimanche 4 AOUT

re

EL ent

we od hes

52MIN ala

Barometre 4 midi 763,6

4 \minimam 22,7
Temperaturermaximum 34,9
Moycnne diurne de la temperature 26,4

Ciel assez clair dans la journée, couvert

depuis 7 heures. Horizon embramé. Brise
de mer réguliére. Pluie d’orage a 8 heures

25 minutes, marquant au pluviometre :
21,2 millimétres. Le barométre est resté
invariable.

Notons le mouvement microsismique de
samedi 3 aot: ; l’intensit¢ approche d’une
secousse sensible ; direction ENE a 9 heu-
res 35 minutes et 9 heures 5 minutes 22

secondes du soir. La composante verticale a

été assez forte. Le reste des mouvements
microsismiqucs est peu imporiant.

J. SCHERER
Shemins de fer

Le journal officiel promulgue la loi rap-
portant les modifications faites a Varticle

de la Convention du 10 Septembre 1906,
d Particle 5 du contrat et aux articles 3, 7
et air du cahier des charges relatifs a la
coustruction du chemin de fer du Cap a
Port-au-Prince ( Loi, Convention, Contrat
et Cahier des charges y annexés. )

Distribution de Prix

La distribution des Prix aux ¢léves du
Pensionnat National des Demoiselles aura
lieu le 14 Aoadt courant 4 7 heures pré-
cises du matin.

Décés

Nous apprenons la mort de_ Jn juveau
EAN-CHARLES, décédé 4 Petit-Trou de Nip-
pes, le 26 Juillet dernier 4 l’4ge de 79 ans.
Nos condoléances au fils du défunt, le
sympathique Frangois Jn-Charles, propri¢-
taire de l’Hétel St Charles.

Grave Accident

Dans la nuit de samedi 4 dimanche, a
l’angle des rues du Port et de l’Egalité, un
homme, de 45 ans environ, du nom de
Castaing ayant perdu le passage du pont,
est tombé dans la rigole qu’avaient grossie
les pluies de ce soir. |

On a trouvé dimanche matin le cadavre
du malheureux accroché 4 un tronc d’arbre.



animaux, de les garder a wue ou 4 kk
ou de les parquer. L’indemnité de
est due en toutes circonstances
les animaux portent des entraves t
crocs, bardes,ctc; puisque, nulle’
ne fait mention de ces entraves (
35, chap. IV, sect rereda C. R 3
L’article 48, méme chapitre, sectge
qui traite des hattes, est ap liquabless
sivement, dans la région Jes hat =
biens ruraux situésd plus d'une demi-ty
d’une hatte autorisée.
Le droit de clore un bien rural
du droit de propriété ; cen’est une
tion ni un devoir puisque la sanctiog
existe pas dans la loi :
Lepropriczaire. grand o petit, le fem
n’ont pas dintéret a laisser leurs anime
épaves. Le paysan metayer, honnéte e|
boricux, yarde ses animaux 3 la longe. (
lui qui les laisse épaves, les cnvoie d hy
pine, enconnaissance de cause. et il sat
qui attend 3 quand il prend laird’endg
ter. c'est qu’i! veut avoir une contenay
Les animaux épaves constituent une 4
grandes insécurités du travail agricole.
Veuillez agréer, monsieur le Directe
Vexpression de ma parfaite considératig

Cravingau Derocia
Ingénicur agronome,

1 Fermeture dela malle

La malle pour Saint-Marc, Gonaives,
Port-de-Paix, Cap-Haitien, Puerto Plata et
Saint Thomas par le sis « Hungaria » sera
fermée ce soir 4 trois heures précises.

La Créte-a-Pierrot

C’est jeudi prochain qu’aura licu la 2™*
représentation tant attendue de la Créte-a-
Prerrot, le beau drame historique dont on
se rappelle encore l’éclatant succés 3 la pre-
miére qui fut un triomphe.

Cette seconde représentation sera donnée
au Séminaire avec Innocent, magnifique
dans sa création de Dessalines. Les autres
réles seront tens par des artistes de méri-
te.

Nous y reviendrons.

Une convention

Par une convention passée entre ]’Etat
et la Compagnie nationale des chemins de
fer d Haiti, le gouvernement vend et céde
4 celle-ci (les droits des anciens action-
naires réservés ) la ligne du chemin de fer
du Cap 4 la Grande-Rivitre du Nord.

La Compagnie nationale des chemins de
fer d’Haiti s’engage 4 s’entendre comme
bonlui semb!era avec les anciens action-
naires de cette ligne dont les droits ont
été expressément reconnus et reserves par le
gouvernement.

La Compagnie s’engage et s’oblige A payer
au gouvernement haitien pour prix de la
présente vente et cession la somme de
cent mille dollars or américain, comme suit:

1° Trente mille dollars en espéces, dais
le mois qui suivra la promulgation de
la loi sanctionnant la présente convention ;

2° Vingt mille dollars cn espéces. dans
les six mots qui suivront le précedent paie-
ment ;

Et 3° Cinguante mille dollars d’actions
entiérement libérées de la Compagnie, des
leur émission.

Arrivage
Avant-hier est entré le steamer « Hunga-

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A. M. Maught, Magoy Bastien, Maiame

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Nouvelles lrage

DEPECHES RECUES Cé MATII
Les méfaits & Casablanca
Pants. — Les télégrammes. officid
recus ici contirment les informatio
recues sur les faits survenus 4 (ast
blanca. D’apres ces téelégrammes, 4
voit que les premicres nouvelles él
ent quelque peu exagérées. Le gut
vernement a donné des ordres Pp
que les étrangers soient protéges.
Les nouvelles officielles qu ov rete
confirment les assassinats de
blanca ; le iinistre de [a Marl
prépare rapidement toutes sortes
de secours pour protéger les
gers résidanits et essayer der
Vordre.
Le traité russc-japonais

St-PETERSBOURG.— Le nouveal Fi
té russo-japonais a été signé au}
d’hui dans cette ville par el
deur du Japon et le Ministre ae
faires Etrangeres russe. Par ce
les deux nations se garantisse”
tuellement Pintégrité de leurs Fost
sions et concessions qu elles ve
dent en Extréme-Orient. Le Japn 4
cepte que la Ru sie cons
chemins de fer en Chine et '#
de son cdété accepte la sou



ria», de la H. A. L. avec les passagers sui- Pruits
vants venant de: | Café
Kingston: H. Harrigan, C. Planiher, F. | 1/2 Vin
|

A. Nahm, J. M. Babounn, Mme Christo-
phe et enfant. Ph. Fro:nentin, J. E. Man-
sour, V. Milord, Dr S. Samson, D. Marti-
neau, A. Jamni, Chassagne, D. Lestage, P.
Petit, G. Lavaud, H. Cohens, A. Mursi-
neau, Herrmann, F. Rocourt.

Départ

Samedi soir est parti direciement pour
New-York le s/s Prins Willem IV, de la
Ligne Hollandaise, avec les passagzis sui-
vants:— R. Kavanagh, Mme Perceval Tho-
by, Fréderic Elic et 2 demoiselles, Geor-
es Baussan, architecte du Gouvernement,
< uis Laraque, Mr et Mme Vanden Dries-
she.

Administration Postale

SERVIC2 INTERIEUR
Lettres recommandées en so ffraace.

Prussien Lubin, Zéphir Chérizard
Edouard Félix, Joseph Louis, Mergus Au-
uste, P. jh. G. Blaise, Lydia Peixoto,
hercilia Barthélemy, Mercédés Sylvain,
B. Leroy, Fillette Moussignac.

Port-au-Prince, 5 Aodt 1907.

Petite Boite aux Lettres
Monsieur le Directeur,

_ Le sicur Louis peut étre un mauvais voie
sin pour les habitants de Thor, Riviére-Froi-
¢. Ses meéfaits peuvent relever du code
penal. Mais restons dans la loi : le proprié-

C. Fouchard, J. Martineau, Laphide.
Jérémie: Sceur des Anges, S.Florentin, S$
taire est obligé de nourrirsuffisamment |
eee
_

ar InCorée et les deux pays
"intégrité de la Chine.

ye fait explosion. Les
victimes

ns
ed nent l
locomoti

JEAN.
evi IHinois central, qui se
ae ors le Nord, la locomotive
gplosion, ans doute 4 cause de
sate pression des chaudiéres. Des
as de explosion 4 personnes fu-
tages et dix autres requrent
eaves blessures. Le train dérailla
wisant le déraillement dua train
marchandises yul Se trouvait sur
yoie paralléle. Les deux trains
iiés prirest feu et furent détruits.
Acaident de roi

A LEGRADE.:— Le roi Pierre de Ser-
est tombe de chaval pendant une
menade dans tes jardins da palais :
recu que'ques blessures peu gra-
la figure.

La can i:dature de M. Taft
pLoMBUS.— Aujourd’hui le Comilé
gi du parti républicain a décidé
45 voix contre 6 d’appuyer la
jidature de M. Taft & la présidence

République.

Uncadeau de P. 250.000
pnDRES.— Aujourd’hui les deux
mbres out approuvé le projet de
sai propose de faire cadeau de
50.000 a fLord Cromer pour ses
ices comme Consul général en
pte.

André Carnégie décoré

rAaye. - La reine Wilhelmine a
fré l'ordre d’Orange-Nassau au

naire philanthrope M. André
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possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.

Fait au Grefte le juillet 1907.
Le Greffier du dit Tribunal,

Dr LEBRUN.

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AVIS

La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’a partir du
45 Aout prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation 4mises
et prie les détenteurs de ces dernié-
res de bien vouloir, dés la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
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Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
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