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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00102
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 2, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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PORT-AU-PRINCE (ait)
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
Frais de poste en sus.
Renard etle Bout
sans doute la fa-
par laquelle La Fontaine nous fit
NS ConnaIssez
da laventure du Renard et du
entrés ensemble au fond d’un
sans pouvoir en sortir.
ghistoire que le fabuliste nous
tre passce dans les temps les
pculés, dans les temps ott par-
les aniinaux, n’est sans doute
ivée, en dépit de la mythologi-
mnomimeée, aux oreilles des bons
is et Mongols.
urement, ils cussent pu se_ choi-
me autro route que celle des co-
fviales off nous les avons vus
eiger hier et par fesquelles ils
douti a Vinhabitable région des
a7as.
région n’est pas
Ment pénible ; elle est, de plus,
et sans issue. Il parait que,
bis qu’on y est entré, il devient
“sible d’en sortir. On est con-
b drester Lapons, Esquimaux
amoyé les.
pasteurs tartares et mongols,
‘Con¢oit sans peine, dés qu'ils
ttarrivés sur le sol nouveau vers
ei ils émigraient, durent, en quel-
forte, liquider le bétail dont ils
ent accompagnés. Ils auraient
de le faire que d’ailleurs la
‘edt décimé les troupeaux ; Car
avons déji vu que habitat
* régions glaciales est impropre
‘aucienne vie pastorale, que le
sal comestible qui puisse
der des conditions climaté-
Fett le lichen, et le seul animal
{rés certain que, aprés avoir
até leur nouvelle vie, ces
du haut plateau central ont
de leurs plaines ver-
288 anciennes coutumes
ant compacte et inaltérable
ont daeution communautai-
et pl regretter leur paradis
pine @une fois ils ont du
iatits regards sur la lon-
dont inable route des fleu-
teat ot ai pecs herbues les
o™ @ et fortemeut sollicités !
Clément
Il n’hésiteraient certes pas a refaire
la meéme route pour revenir a leur
ancienne et riche région ; mais com-
ment ?
Les chevaux qui constituaient leur
mode da transport ont été abattus et
mangés aleur arrivéedansles loundras.
Le bétail nourricier avait nécessaire-
ment précédé les chevaux ; nous ve-
nons de dire que, en outre, la vie leur
eut été impossible dans ce climat dé-
vorable, sans herbes et sans aucune
autre nourriture.
C’eut été folie que d’essayer de re-
venir a pieds ; car, outre la nécessité
d’avoir le cheval pour ie parcours ra-
pide des grandes étendues trop peu
hospitaligres pour pouvoir y s¢éjour-
ner et y dresser des tentes, de quoi
serait faite leur nourriture durant le
temps de la traversée ?
Il est impossible, pour ce dernier
usave, d’utiliser le rene; car nous
avons déjai vu qu'il est insuffisant
comme alitnentation meme pour
ceux qui habitent la région ou nous
nous trouvons, et que ceux-Cl sont
obligés de parer 4 cette insufftisance
en recourant ala péeche eta lachasse
Ces derniéres occupations ne sont
pas non plus assez fructueuses pour
permettre d’emmagasiner et de con-
server le gibier et le poisson necessai-
res pour un long voyage. c'est 4 pel-
ne sils suffisent 4 ’alimentation quo-
tidienne sur place. En résumé, un art
pastoral insuflisant tant & cause de la
rareté du renne male que de [a mau-
vaise qualité de laitiére de sa femelle,
une péchie et une chasse trés aléatoi-
res et d’ailleurs momentanées— car
il faut savoir choisir les époques fa-
vorables,— voila de quoi est faite la
vie dans les toundras pour ceux qul
les habitent. Jugez un peu des diffi-
cultés d’entreprendre un long voyage !
Le lecteur sent donc limpos:ibili-
téabsolue pour ccs peuplesde retour-
ner sur le haut plateau centra. par
la route des fiauves. A défaut de catte
route, n’en existe-t-il pas une autre .
Si vous voulez vous reporter de-
vant une carte de cette région, vous
verrez que, apres | Vextréme nord de
la Laponie, c’est VOcéan Glacial : en
continuant vers te nord, c’est donc
*engager davantage.
aA aest, on peut pousser jus u’aux
cétes norwégiennes, aprés quoi c'est
REDACTION-ADMINIS) RATION
45, RUE ROUX, 45. |
KRFagloire,
a
our tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
VENDREDI, 2 AOUT 1907.
[
| DirecTEvR: |
\x wors Une Gourde D’avaNnce |
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
LE NUMERO 1() CENTIMES,
Les abonnements partent du rer, et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne sunt pas remis,
encore la mer et cetle mer s’étend;ont div se demander quelle est cette
jusyqu’en Ainérigue. Elle ne sera fran-
siecles plus tard lors-
que les gvos navires auront lanceé sur
POvéan des hommes ptus expérimen-
autoris¢
chie que des
tés et que la boussole aura
les grandes témérités.
A l’époque o nous sommes,
ques
fluviales.
Pourtant, quand le grand Génois eut
abordé les terres du Nouveau Monde,
il ne les a pas trouvées désertes. Des
lieux
vierges dela présence des Européens
et Christophe Colomb s’étonna étran-
gement de se trouver en face de ces
étres humains habitaient ces
homines 4 teint de Cuivre qui ne res-
semblaient point aux Espagnuls.
Le christianisme le séparait de ces
hommes, parce que, quand il _partit
de la Judée pour évangéliser le mon-
de, le monde se trouvait amputé de
tous les groupes humains qui, partis
du cer.tre asiatique, s’étaient dirigés
vers le nord pour aboutir 4 la région
que nous étudions, ou vers le sud
pour aboutir aux régions afvicaines
que nous étudierons plus tard.
Ce sont les anciens pasteurs qui,
aprés avoir pris la route du nord,—
Tartares et Mongols dans les steppes,
Lapons et Esquimaux dans _ les toun-
dras,— sont devenus dans le Nouveau-
Monde cés étranges échantillons hu-
mains que Colomb chassa et captura
comme des animaux et conduisit en
Espagne pour offrir & Ferdinand et a
Isabelle le témoignage vivant de son
eénic et de sa science.
Si, par une puissante ¢vocation in-
térieure, ces hommas, rentrés en eux-
memes, ont pu avoir une rapide et
fugitive vision de la communauté des
origines humaines, combien ces naifs
Indiens, exhibés a la curiosité des
peuples de Murcie, de Valence, d’A-
rayon, de Castille, ont di se deman-
der quélle route ont pu avoir suivie,
en sortant des hautes steppes, ces
hommes devenus des dieux, pour
quwune si prodigieuse différence fut
marquee entre eux et ces hommes!
La tradition venue des ancétresa
di réveiller en eux -le souvenir des
insurmontables privations endurées
dans tes toundras et éternellement ils
ces
hommes primitifs n’ont que de légéres
embarcations faites de peaux de pho-
pour hnaviguer pres des cotes
issue qu’ils Wont pas suo trouver et
et quia pu donner acee:s sous d’au-
tres cieux, d’ot sont venus 4 eux les
magnifiqgues Espaynuols?
Mais le lecteur, lui aussi, a dt se
de.nander quelle est cette route qui a
permis &@ ces nomades d’émigrer, avant
Colomb, dans le Nouveau-Monde.
Car si, laissant ’OQuest et les yeux
toujours fixés sur notre carte, nous
nous retournons vers I|’Fst, c’est enco-
te un bras de mer gue nous rencon-
trons, le détroit de Béring.
Nous parlerons la prochaine fois de
ce détroit et nous verrons peut-¢étre
comment Ihistorien et le géographe
ont dh lui demander !la_ solution du
probleme qui nous préoccupe.
LES DELX CONVOIS
Au moment ou le cercueil du Capitaine
Clément Bellegarde sortait de la maison
mortuaire, porte 1 bras par ses fréres de
la Compagnie d'Instruction du Centeruire,
le canon tounait au join, et le son du ca-
non ainsi entendu 4 distance, avait quel-
ue chose d’ctouffé, de voilé, qui s’accor-
ait avec Ja tristesse qui remplissait tous
les coeurs. Les funcdrailles de Bellegarde
devaient se faire sans le cancn de deuil,
car il n’était que capitaine, et cette salve
funébre qui semblait 4 son intention sa-
luait la dépouille mortelle de Monsieur Ju-
les St. Macary, de son vivant général de di-
vision, trois fois Magistrat Communal et
Sénateur de la République.
Sur la Place de Sainte Anne, les deux
convois se rencontrerent, et ils semblaient
venir l’un vers l’autre, les deux morts, le
vieillard gui avait été le Colonel des Ti-
railleurs de Geffrard, et le jeune homme
qui commandait la Compagnie des Gibo-
ziens.
Si bien que lorsque devant la Compa-
gnie correctement alignde, le Capitaine
Rose, l’épée abaissdée, faisait le salut a son
frére disparu, il semblait que ce geste s’a-
dressait aussi 4 l’ancien Colonel des Ti-
railleurs.
Les deux musiques funébres se confone
daient, et les deux convois se rencontrérent
au cimetiére, Bellegarde partageant les hon-
neurs rendus a St. Macary. ez: St. Macary
salué par la Compagnie d'Instruction du
Centenaire, comme s'il avait reseucisé par
——EEEEE
miracle pour rendre les honneurs 4 son
chef, le Peau régiment des Tirailleurs qui
fut une des gloires de Geffrard !
Et c’est ainsi que séparés par un demi-
siécle, ces deux corps armee modéle créa-
tions admirables de deux gouvernements
progressistes, se donnaicnt la main en la
personne de leurs chefs respectifs. —
Et cette ctrange coincidence était frap-
pante comme un symbole mystéricux...
xt
Discours prononcé le 29 Juillet 1907 sur
la tombe du Général Jules St Macary, ancien
Magistrat Cnmmunal de Port-au-Prince. par
Mr. Louis Sauveur Faubert, Secrétaire du
Conseil Communal de cette Ville
Mesdames,
Messieurs,
Si retirés qu’aient été des luttes du mon-
de, 4 la fin de leur longue carriére, des
rsonnages de latrempe de M. Jules St
acary, dont la vie a été si bien remplie
d’actions des plus intéressantes au point de
vue historique, on se sent tout de méme
comme atterré 1 la nouvelle de leur mort,
quoiqu’on s’y attendit quelque peu.
La raison en est, Mesdames, Messieurs,
que ces disparitions laissent toujours parmi
nous l’impression que nous allons nous;
trouver sans les conscillerssurs qu’aux gran- |
des occasions, nous avions l’habitude de
co:sulter. Nous nous croyons alors, par
ce fait, privés de tous les éléments d’infor-
mations qui nous seraient nécessaires pour
affermir notre marche 4 travers les chemins
périlleux de l’existence.
Eh bien, cette pensée m’absorbe 4 cette
heure en voyant déposer dans cette tombe
les restes mortels de ce citoyen remarqua-
ble, dont je vais ticher de vous retracer 4
rands traits, les principaux faits qui ont
Fonoré $a vie.
Jules St Macary fit toutes ses études au
Lycée Pétion, dirigé 4 l’époque par Pierre
Faubert, et, en souvenir de ses maftres et '
de son passage dans cet établissement, il
aimait souvent i rappeler les préceptes de
morale qu’on y enseignait, pour former
cette phalange d’hommes, qui fut la gloi-
re du pays, et surtout, cette sublime devi-
se placée au frontispice dela principale sal-
le, devise qui, plus tard, dans sa vie pu-
blique, devait atre aussi la sienne : Hon-
neur ! Patrie!Ces deux grands mots expri-
mant deux grandes idées, l’avaient profon-
dément frappé.
Aussi le voyons-nous, durant toute sa
laborieuse carriére, étre constamment ani-
mé des sentiments de |’honneur et de |’a-
mour de la Patrie.
Aprés_ l’achévement de ses études, et 4
l’avénement du Président Fabre Geffrard,
il fut nommé aide-de- camp. A cette char-
ge, il se fit remarquer par ses belles manic-
res, par son élégance et une éducation raf-
finée rappelant t Evremond ou le duc de
Bukingham. Ces qualités maitresses lui
valurent l’insigne honneur d’étre choisi
pour accompagner Mme Geffrard 4 Paris,
ou elle devait étre regue au Palais des Tui-
leries, par |’Empereur Napoléon LII.
De retour de son séjour 4 la Capitale de
Vuanivers, od l’on apprécia 4 sa juste valeur
celui qui devait étre plus tard, chez nous,
Varbitre des élégances, il continua a ren-
dre de_loyaux services au Président de la
République, et, lorsque la charge de colo-
nel du Cosps des tirailleurs de la Garde du
Gouvernement fut devenue vacante, 4 la
suite de la retraite de Pétion Faubert, il
était plus que personne, désigné pour la
templir.
Dans ces fonctions militaires, il fit valoir
non seulement les qualités du soldat fidele
et » mais encore cellesd’un adminis-
t, probe et eévére ; quali-
|
nm ce ten
Port-de-Paix.— F. M. Apolon et enfant,
Alphonse De!orme, Sceur Victoire, M.
Duperval. Bélzamour, Soeur Martha, Ber-
thilde et St-Lucien, Cécile Macajoux et en-
fant, Saul, Mathanius Poitevien, Joseph
Apala et plusieurs fréres de Instruction
Chré:zienne.
Décés
La famille Bellegarde vient d’étre encore
bien crue!lement éprouvée par la mort de
Jean-Louis BeLtEcarpE dont les funérailles
tés qui devaient l’appeler 4 occuper ulté-
ricurement les importantes et délicates fonc-
tions de Magistrat communal de Port-au-
Prince. Dans la gestion des intéréts de cette
Commune, respectueux des lois au_supré-
me degré, il se distingua A un point tel,
par cette correction de conduite, dont il ne
pourra plus se départir, qu’il fut réélu a
cette charge quatre fois, pour le plus grand
bien de cette cité.
Ce fut entre temps, qu'il fit partie du
Sénat de la République, od il donna la me-|duront lien cet aprés-midi.
sure de son caractére pondéré et conciliant,) Le convo} partira dela maison mortuaire,
plagant au dessus de la mesquinerie des} rye Lamarre No 50, pour se rendre a la
convoitises personnelles les intéréts supé-! Cathédrale. ’
rieurs de la Patrie. . Nos condoléances 4 la famille du regret-
Il fut donc un administrateur capable, | ¢¢ défunt et particulidrement 4 nos amis
probe et sévére, un patriote sincére, UN! Dantes et Windzor Rellegarde.
amant passionné de la distinction, et, sous "
tous ces rapports il peut étre montré com- La lanterne Médicole
Nous avons regu le fascicule du mois
me un exemple 4 suivre aux hommes d’au-
d’Aodt de l’importante revue scientifique
jourd’hui et 4 ceux de demain.
Quant 4 nous, nous regrettons profon-| 2a Lanterne Médicale que nous recomman-
| dons 4 nos lecteurs.
dément cet éminent compatriote qui fut un
Ecole des Sciences Appliquées
homme de bien ct qui s’en va de ce mon-
de enrouré du respect de tous.
Nous exhortons sa famille éploréeau cou-
‘tons sa Comme nous Vavions annoncé, c’est
rage et a la résignatiou.
hier qu’a eu lieu la remise officielle des
_. | diplomes aux éléves qui ont achevé leurs
PAYS DIVBRS =
Un public choisi assistait 4 cette solen-
RENSEIGNEMENTS
nité que présidair M. F. N. Lasaque, Se-
lcrétaire d’Etat des Travaux Publics et de
METEOROLOGIQUES
Agriculture. Remarqué dans assistance
S. G. Monseigneur Pichon, un_ représen-
Observatoire
DU
tant de S. E. le Président de la République,
SEMINAIRE COLLEGC St-MARTIAL
Sténio Vincent, Magistrat Communal, Du-
piton, président du Sénat, D. Lilavois,
Administrateur général des Postes, Justin
Barreau, chef de Division au Departement
de I’Instruction Publique qui représentait
le Ministre Laleau, empéché.
Apres le discours d’ouverture qui fut
prononcé par M. Jacques Durocher, M.
Barreau félicita vivement le personnel de
l’Ecole et M. Laraque fit la remise des di-
Jeupi ter AOUT
Barométre 4 midi . 762,1 plomes a MM. Ethéart, Cauvin, Gabriel,
minimum 21,1 erceron et Germain.
Tempér atare|menimam 35,1 Puis l’on visita les ateliers de 1’Ecole,
les machines, le Laboratoire, etc.
Moyenne diurne de la température 27,7 Nos félicitations 4 l’Ecole des Sciences
Appliquées qui prépare nos jeunes gens 4
la vie de luttes et de travail ou fils triom-
pheront par les professions pratiques qu’on
leur a apprises.
Distribution de prix
La distribution des prix aux éléves de
Ecole secondaire que dirige avec tant de
distinction et de dévouement M. Joscph
Chancy est fixée au lundi 12 Aodt courant.
Cette féte scolaire aura lieu au local du
Petit Théatre 4 7 1/2 heures du matin.
Fermeture de la walle
Les dépéches pour New-York et l’Euro-
pe (Via N-Y ) par le steamer « Prins Wil-
em IV » seront fermées demain, 3 du
courant, 4 midi précis.
_ ‘Port-au-Prince, 2 Aout 1907,
ba
szaotel Bellev,, |
Le ciel a été un peu nuageux et assez
couvert vers le milieu du jour ; les nua-
ges supérieurs partent du SW, les infe-
rieurs du SE. Brise de mer faiv'e ; bon vent
d'Est. Pluie au SW der heure 4 3 heures
du soir. Le barométre est a peu pres sta-
tionnaire.
J. SCHERER
Chambre des Députés
Séance du 1° Aott 1907.
La Chambre a ouvert sa séance
lecture de sa correspondance, faute
cés-verbal présenté a Ja sanction.
Puis l’Assemblée a voté les Budgets de
la Guerre, de la Marine et de la Justice.
Plus rien n’étant 4 l’ordre du jour, la
séance a été levée.
Sénat
Hier le Grand Corps, aprés la sanction
d’un procés-verbal et la lecture de sa cor-
respondance, a voté deux projets de loi d’¢-
rection de quartiers. ;
Les modifications apportées 4 la loi sur
la liquidation judiciaire ont été ensuite
admises.
ar la
e pro-
DEJEUNER DU 2 AOUT
MipI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de baeuf tomatée
er ey en tr A rs Se haar ue eer ep—cene ve
Arrivage Radis
Hier est entré le steamer «Gracia» de la Fricasste de morue aux pommes
H. A. L. ( Atlas Service ) avec les passa- Navarin de mouton — ‘Bourgeoise
Bumsteak Ada Villeroi
Haricots verts sauce blanche
National d’ Haiti
gers suivants :
New- York.— E. Pope.
Cap-Haitien.— Sénateur A. Réliard, P.
Perraud, Montreuil, Ferd. Madiou, A. Pi- Riz av lair
uion, Raoul Piquion et 2 enfants, A. Figues
ibes, Vander Driessche, M. Petit, H. Caté
Elias, N, Renal, Civil, Cristian. 1/2 Vin
|
DOMINICANE
Nous reproduisons la lot gy;
vient délre adoptée en Dominica 4
Le Président Cacérés a
le 20 avril 1907 la loi votée |e 45
par le Congrés National ep vue
colonisation et du développemeg
lignes qui bornent la Répuplique
i:
Loi concernant la colonie.,
et le développementatâ€
frontiéres
ArT. ler.— Le dévelo
territoire qui borne la Républinn
sine d’Haiti, & partir de la coms
de Dajabon _inclusivement jon
l’embouchure de la riviére Pade
les est déclaré service public, —
ART 2.— La somme de 40.000
lars or américain sera affectée ¢t
année aux fins d’introduire dag
pays, pour compte de I’Etat, qui
familles d’agriculteurs de race}
che.
Art. 3.— Pour Vinstallation de,
que famille. sevont réservés: (4
somme de 110 dollars ; (b) 200 tz
(le taria équivaut a1 acre) de tery
friche pour etre cultivées ; (c)
subside mensuel de 30 dollars
dant une année ; (d)3 pelles, ’
ques, 3 houes, 5 manchettes et §
ches.
ArT 4.— Les immigrants quive
profiter des avantages accordés
cette loi paieront dans un délai
ans au commissaire destiné Ae
fin, par le gouvernement, la moit
mnmoins de laterre quileur aété de
dans un état de parfaite culture.
Au Cas ou il n’exécuteraient
les prescriptions de cette loi, i
ront déchus des droits qu’elle les
corde.
Art 5.— Chaque agriculteur 0a
héritiers jouira pendant 10 am
Ventiére production de sa dite t
apres ce délai, qui ne pourra
prolongé, le gouvernement eo
en possession de la ferme, afin de!
fermer, donnant de_ préférence !
griculteur quil’aura améliorée 00
héritiers. es
Art 6.— Les demandes dima
tion dans le pays faites en ven
cette loi devront étre adre
Ministre des Affaires Etrangere
Ventremise des divers consuls‘
nicains et doivent etre accomps
4° d’un certificat de bonnes &
délivré par l’autorité ; 2° dua
dument légalisé de l’acte de nals
du pére ou du chof de la famille
d'une liste des membres de [at
spécifiant les hommes et les fe
4° d’un certificat médical de
santé pour toute la famille.
Les hommes de plus de
femmes de plus de 35 ans ne
pas admis a bénéficier cette ia _
Art 7.— Les Consuls ;
blique en méme temps que
pétition, enverront tous les in
ments qu’ils peuvent recueilli
pendamment & I’égard de &
titionnaire. te
ArT 8. — Le ministre prew™
les réglements qui seront &
et ceux auxquels les im 3
vent étre soumis et signers
des contrats en réglie. ;
La formule de ces contre
rétée par le ministte et apf
e Congrés Nationa!.
Ant 0.— Cette loi deviené
a
toire aussitot que la nouvelle loi Bud-
gétaire sera votée.
Art 10.— | Of
ves autres qui peuvent lui Gtre cor
traires et Sera expédiée au Ponuveir
Exécutif dapres le ven de la Cons-
titution.
Sao ese ——-"
fuuvelles Etrangéres
pEPECHES RECUES CE MATIN
a
robable de la Course
Le gagnant kin-Paris
Moscou.— Le princa Borghese? est
arrivé aujourd’ hui sur samachin:>: « Ita-
lig » qui fait le parcours Pékin Paris.
esta la téte des Concurrents et a sur
eux une avance de dix heures ; il est
considtré comme gignant & inoins
qvilne lui arrive queique accident
qu Vobiige 4 s’arréter. Le prince a ete
tte: di a que!ques milles de fa ville
pales représentants du consulat ita-
lien et une délégation du Club de
Sorts de cette ville. Hl fut regu en
mile avec grand enthousiasme.
Violent incendi2
New-York. — Un violent
is’est déclaré pendant les
heures de la inatinée, a détruit
gvieille maison a Christic Street.
vavait une centaine d'italiens ; 20
fentre-eux furent comp!efement car-
isés, 20 autres furent gravement
lés. La police etles pompicrs réus-
ment i sauver beaucoup ds parson-
La police croit que cet incendie
produit par une bomb: placee
sla main d’un agent de « la Main
fe», car la presque totalité des
tants étaient italiens. L’explosion
labombe produisit sans doute celle
réservoir de pétrole dont les im-
Moses flammes empecherent la sor-
pat ’escalier ; beaucoup des habi-
tsse réfugi¢rent sur le toit ot ils
nt carbonisés.
La situation au Brésil
BUENOS-AYRES.— Les journaux de
lle capitale ont démenti les bruits
Ai circuiaient au sujet d’une révolu-
on sur la frontiére du Brésil. Ils di-
ttaussi que la situation politique
tranquille.
tasde Mac Lean,
du Bandit.
Taxcea.— Les troupes schérifiennes
“aquerent hier divers douars de la
des Knass, les incendiant apres
évoir saccagés. Elles passérent au
teau un grand nombre d’individus
firent de nombreux prisunniers.
Me Raisouli tient prisonnier Mac
, précisément sur le territoire de
apibus. Les troupes créent vrai-
une situation précaire a ce Caid.
Hotel totalement détruit par un
x ; incendie
EW-YORK.— L’hotel Lolgbeach,
sur la plage du méme nom,
gJsland, qui est une station bal-
d @ grande importance sur la
it ctlantique, a été totaiement
logeai © matin ; 800 personnes qui
ent eurent la bonne fortune d’y
ber, mais elles ont perdu tous
ctets. 3 cottages attcnant a V’ho-
nt aussi réduits en cendres.
ere
Bouquets, Fleurs,
Vendre chez Mme Vve A. MARTIN
Bots-Venna
Nee dd,
premict-
le prisonnies
fu
Cette lol abroue toul--s
LIGNE HOLLANDALSE
LeS/s «PRINS WILLEM iv»
Venant du Sud c¢! da Saint-Mare os: rn
lel dujour@ hui, 2 Aodt et laissera de-
main 3 Aott dir.-lement pour Now-
York, @ 2 heures de Vaprés-midi.
Port-au-Prince, le 2 Aout 1907.
GERLACH & C°, aGENTs.
— _-—
Les avocats du barreau de Port-au-
Prince sont priés de déposer, au Gref-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une
liste des affaires qu’ils ont cn leur
possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.
Fait au Grefte le juillet 1907.
Le Grefficr du dit Tribunal,
Dr LEBRUN.
er a ee ee ne en ee re nee oe
ee ee eee ———_————— a
Compagnie P. C. S.
AVIS
L2 Direction informe les porteurs
des eartes de cireulation qu’a partir du
15 Aout proshain ells doit) échanger
toutes fes cartes de c¢ reulaiion “mises
et prie les détenteurs dea cas dermie-
res de Dien vouloir, des fa publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’ell3 puisse les renouveler.
Port-au-Prince, le 27 Juilict 1907.
LA DIRECTION
SST
Voulez-vous des souliers élégants,
solides, fabriqués avec toutes les 1e-
gics de l’art?
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entrés ensemble au fond d’un
sans pouvoir en sortir.
ghistoire que le fabuliste nous
tre passce dans les temps les
pculés, dans les temps ott par-
les aniinaux, n’est sans doute
ivée, en dépit de la mythologi-
mnomimeée, aux oreilles des bons
is et Mongols.
urement, ils cussent pu se_ choi-
me autro route que celle des co-
fviales off nous les avons vus
eiger hier et par fesquelles ils
douti a Vinhabitable région des
a7as.
région n’est pas
Ment pénible ; elle est, de plus,
et sans issue. Il parait que,
bis qu’on y est entré, il devient
“sible d’en sortir. On est con-
b drester Lapons, Esquimaux
amoyé les.
pasteurs tartares et mongols,
‘Con¢oit sans peine, dés qu'ils
ttarrivés sur le sol nouveau vers
ei ils émigraient, durent, en quel-
forte, liquider le bétail dont ils
ent accompagnés. Ils auraient
de le faire que d’ailleurs la
‘edt décimé les troupeaux ; Car
avons déji vu que habitat
* régions glaciales est impropre
‘aucienne vie pastorale, que le
sal comestible qui puisse
der des conditions climaté-
Fett le lichen, et le seul animal
{rés certain que, aprés avoir
até leur nouvelle vie, ces
du haut plateau central ont
de leurs plaines ver-
288 anciennes coutumes
ant compacte et inaltérable
ont daeution communautai-
et pl regretter leur paradis
pine @une fois ils ont du
iatits regards sur la lon-
dont inable route des fleu-
teat ot ai pecs herbues les
o™ @ et fortemeut sollicités !
Clément
Il n’hésiteraient certes pas a refaire
la meéme route pour revenir a leur
ancienne et riche région ; mais com-
ment ?
Les chevaux qui constituaient leur
mode da transport ont été abattus et
mangés aleur arrivéedansles loundras.
Le bétail nourricier avait nécessaire-
ment précédé les chevaux ; nous ve-
nons de dire que, en outre, la vie leur
eut été impossible dans ce climat dé-
vorable, sans herbes et sans aucune
autre nourriture.
C’eut été folie que d’essayer de re-
venir a pieds ; car, outre la nécessité
d’avoir le cheval pour ie parcours ra-
pide des grandes étendues trop peu
hospitaligres pour pouvoir y s¢éjour-
ner et y dresser des tentes, de quoi
serait faite leur nourriture durant le
temps de la traversée ?
Il est impossible, pour ce dernier
usave, d’utiliser le rene; car nous
avons déjai vu qu'il est insuffisant
comme alitnentation meme pour
ceux qui habitent la région ou nous
nous trouvons, et que ceux-Cl sont
obligés de parer 4 cette insufftisance
en recourant ala péeche eta lachasse
Ces derniéres occupations ne sont
pas non plus assez fructueuses pour
permettre d’emmagasiner et de con-
server le gibier et le poisson necessai-
res pour un long voyage. c'est 4 pel-
ne sils suffisent 4 ’alimentation quo-
tidienne sur place. En résumé, un art
pastoral insuflisant tant & cause de la
rareté du renne male que de [a mau-
vaise qualité de laitiére de sa femelle,
une péchie et une chasse trés aléatoi-
res et d’ailleurs momentanées— car
il faut savoir choisir les époques fa-
vorables,— voila de quoi est faite la
vie dans les toundras pour ceux qul
les habitent. Jugez un peu des diffi-
cultés d’entreprendre un long voyage !
Le lecteur sent donc limpos:ibili-
téabsolue pour ccs peuplesde retour-
ner sur le haut plateau centra. par
la route des fiauves. A défaut de catte
route, n’en existe-t-il pas une autre .
Si vous voulez vous reporter de-
vant une carte de cette région, vous
verrez que, apres | Vextréme nord de
la Laponie, c’est VOcéan Glacial : en
continuant vers te nord, c’est donc
*engager davantage.
aA aest, on peut pousser jus u’aux
cétes norwégiennes, aprés quoi c'est
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jusyqu’en Ainérigue. Elle ne sera fran-
siecles plus tard lors-
que les gvos navires auront lanceé sur
POvéan des hommes ptus expérimen-
autoris¢
chie que des
tés et que la boussole aura
les grandes témérités.
A l’époque o nous sommes,
ques
fluviales.
Pourtant, quand le grand Génois eut
abordé les terres du Nouveau Monde,
il ne les a pas trouvées désertes. Des
lieux
vierges dela présence des Européens
et Christophe Colomb s’étonna étran-
gement de se trouver en face de ces
étres humains habitaient ces
homines 4 teint de Cuivre qui ne res-
semblaient point aux Espagnuls.
Le christianisme le séparait de ces
hommes, parce que, quand il _partit
de la Judée pour évangéliser le mon-
de, le monde se trouvait amputé de
tous les groupes humains qui, partis
du cer.tre asiatique, s’étaient dirigés
vers le nord pour aboutir 4 la région
que nous étudions, ou vers le sud
pour aboutir aux régions afvicaines
que nous étudierons plus tard.
Ce sont les anciens pasteurs qui,
aprés avoir pris la route du nord,—
Tartares et Mongols dans les steppes,
Lapons et Esquimaux dans _ les toun-
dras,— sont devenus dans le Nouveau-
Monde cés étranges échantillons hu-
mains que Colomb chassa et captura
comme des animaux et conduisit en
Espagne pour offrir & Ferdinand et a
Isabelle le témoignage vivant de son
eénic et de sa science.
Si, par une puissante ¢vocation in-
térieure, ces hommas, rentrés en eux-
memes, ont pu avoir une rapide et
fugitive vision de la communauté des
origines humaines, combien ces naifs
Indiens, exhibés a la curiosité des
peuples de Murcie, de Valence, d’A-
rayon, de Castille, ont di se deman-
der quélle route ont pu avoir suivie,
en sortant des hautes steppes, ces
hommes devenus des dieux, pour
quwune si prodigieuse différence fut
marquee entre eux et ces hommes!
La tradition venue des ancétresa
di réveiller en eux -le souvenir des
insurmontables privations endurées
dans tes toundras et éternellement ils
ces
hommes primitifs n’ont que de légéres
embarcations faites de peaux de pho-
pour hnaviguer pres des cotes
issue qu’ils Wont pas suo trouver et
et quia pu donner acee:s sous d’au-
tres cieux, d’ot sont venus 4 eux les
magnifiqgues Espaynuols?
Mais le lecteur, lui aussi, a dt se
de.nander quelle est cette route qui a
permis &@ ces nomades d’émigrer, avant
Colomb, dans le Nouveau-Monde.
Car si, laissant ’OQuest et les yeux
toujours fixés sur notre carte, nous
nous retournons vers I|’Fst, c’est enco-
te un bras de mer gue nous rencon-
trons, le détroit de Béring.
Nous parlerons la prochaine fois de
ce détroit et nous verrons peut-¢étre
comment Ihistorien et le géographe
ont dh lui demander !la_ solution du
probleme qui nous préoccupe.
LES DELX CONVOIS
Au moment ou le cercueil du Capitaine
Clément Bellegarde sortait de la maison
mortuaire, porte 1 bras par ses fréres de
la Compagnie d'Instruction du Centeruire,
le canon tounait au join, et le son du ca-
non ainsi entendu 4 distance, avait quel-
ue chose d’ctouffé, de voilé, qui s’accor-
ait avec Ja tristesse qui remplissait tous
les coeurs. Les funcdrailles de Bellegarde
devaient se faire sans le cancn de deuil,
car il n’était que capitaine, et cette salve
funébre qui semblait 4 son intention sa-
luait la dépouille mortelle de Monsieur Ju-
les St. Macary, de son vivant général de di-
vision, trois fois Magistrat Communal et
Sénateur de la République.
Sur la Place de Sainte Anne, les deux
convois se rencontrerent, et ils semblaient
venir l’un vers l’autre, les deux morts, le
vieillard gui avait été le Colonel des Ti-
railleurs de Geffrard, et le jeune homme
qui commandait la Compagnie des Gibo-
ziens.
Si bien que lorsque devant la Compa-
gnie correctement alignde, le Capitaine
Rose, l’épée abaissdée, faisait le salut a son
frére disparu, il semblait que ce geste s’a-
dressait aussi 4 l’ancien Colonel des Ti-
railleurs.
Les deux musiques funébres se confone
daient, et les deux convois se rencontrérent
au cimetiére, Bellegarde partageant les hon-
neurs rendus a St. Macary. ez: St. Macary
salué par la Compagnie d'Instruction du
Centenaire, comme s'il avait reseucisé par
——EEEEE
miracle pour rendre les honneurs 4 son
chef, le Peau régiment des Tirailleurs qui
fut une des gloires de Geffrard !
Et c’est ainsi que séparés par un demi-
siécle, ces deux corps armee modéle créa-
tions admirables de deux gouvernements
progressistes, se donnaicnt la main en la
personne de leurs chefs respectifs. —
Et cette ctrange coincidence était frap-
pante comme un symbole mystéricux...
xt
Discours prononcé le 29 Juillet 1907 sur
la tombe du Général Jules St Macary, ancien
Magistrat Cnmmunal de Port-au-Prince. par
Mr. Louis Sauveur Faubert, Secrétaire du
Conseil Communal de cette Ville
Mesdames,
Messieurs,
Si retirés qu’aient été des luttes du mon-
de, 4 la fin de leur longue carriére, des
rsonnages de latrempe de M. Jules St
acary, dont la vie a été si bien remplie
d’actions des plus intéressantes au point de
vue historique, on se sent tout de méme
comme atterré 1 la nouvelle de leur mort,
quoiqu’on s’y attendit quelque peu.
La raison en est, Mesdames, Messieurs,
que ces disparitions laissent toujours parmi
nous l’impression que nous allons nous;
trouver sans les conscillerssurs qu’aux gran- |
des occasions, nous avions l’habitude de
co:sulter. Nous nous croyons alors, par
ce fait, privés de tous les éléments d’infor-
mations qui nous seraient nécessaires pour
affermir notre marche 4 travers les chemins
périlleux de l’existence.
Eh bien, cette pensée m’absorbe 4 cette
heure en voyant déposer dans cette tombe
les restes mortels de ce citoyen remarqua-
ble, dont je vais ticher de vous retracer 4
rands traits, les principaux faits qui ont
Fonoré $a vie.
Jules St Macary fit toutes ses études au
Lycée Pétion, dirigé 4 l’époque par Pierre
Faubert, et, en souvenir de ses maftres et '
de son passage dans cet établissement, il
aimait souvent i rappeler les préceptes de
morale qu’on y enseignait, pour former
cette phalange d’hommes, qui fut la gloi-
re du pays, et surtout, cette sublime devi-
se placée au frontispice dela principale sal-
le, devise qui, plus tard, dans sa vie pu-
blique, devait atre aussi la sienne : Hon-
neur ! Patrie!Ces deux grands mots expri-
mant deux grandes idées, l’avaient profon-
dément frappé.
Aussi le voyons-nous, durant toute sa
laborieuse carriére, étre constamment ani-
mé des sentiments de |’honneur et de |’a-
mour de la Patrie.
Aprés_ l’achévement de ses études, et 4
l’avénement du Président Fabre Geffrard,
il fut nommé aide-de- camp. A cette char-
ge, il se fit remarquer par ses belles manic-
res, par son élégance et une éducation raf-
finée rappelant t Evremond ou le duc de
Bukingham. Ces qualités maitresses lui
valurent l’insigne honneur d’étre choisi
pour accompagner Mme Geffrard 4 Paris,
ou elle devait étre regue au Palais des Tui-
leries, par |’Empereur Napoléon LII.
De retour de son séjour 4 la Capitale de
Vuanivers, od l’on apprécia 4 sa juste valeur
celui qui devait étre plus tard, chez nous,
Varbitre des élégances, il continua a ren-
dre de_loyaux services au Président de la
République, et, lorsque la charge de colo-
nel du Cosps des tirailleurs de la Garde du
Gouvernement fut devenue vacante, 4 la
suite de la retraite de Pétion Faubert, il
était plus que personne, désigné pour la
templir.
Dans ces fonctions militaires, il fit valoir
non seulement les qualités du soldat fidele
et » mais encore cellesd’un adminis-
t, probe et eévére ; quali-
|
nm ce ten
Port-de-Paix.— F. M. Apolon et enfant,
Alphonse De!orme, Sceur Victoire, M.
Duperval. Bélzamour, Soeur Martha, Ber-
thilde et St-Lucien, Cécile Macajoux et en-
fant, Saul, Mathanius Poitevien, Joseph
Apala et plusieurs fréres de Instruction
Chré:zienne.
Décés
La famille Bellegarde vient d’étre encore
bien crue!lement éprouvée par la mort de
Jean-Louis BeLtEcarpE dont les funérailles
tés qui devaient l’appeler 4 occuper ulté-
ricurement les importantes et délicates fonc-
tions de Magistrat communal de Port-au-
Prince. Dans la gestion des intéréts de cette
Commune, respectueux des lois au_supré-
me degré, il se distingua A un point tel,
par cette correction de conduite, dont il ne
pourra plus se départir, qu’il fut réélu a
cette charge quatre fois, pour le plus grand
bien de cette cité.
Ce fut entre temps, qu'il fit partie du
Sénat de la République, od il donna la me-|duront lien cet aprés-midi.
sure de son caractére pondéré et conciliant,) Le convo} partira dela maison mortuaire,
plagant au dessus de la mesquinerie des} rye Lamarre No 50, pour se rendre a la
convoitises personnelles les intéréts supé-! Cathédrale. ’
rieurs de la Patrie. . Nos condoléances 4 la famille du regret-
Il fut donc un administrateur capable, | ¢¢ défunt et particulidrement 4 nos amis
probe et sévére, un patriote sincére, UN! Dantes et Windzor Rellegarde.
amant passionné de la distinction, et, sous "
tous ces rapports il peut étre montré com- La lanterne Médicole
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me un exemple 4 suivre aux hommes d’au-
d’Aodt de l’importante revue scientifique
jourd’hui et 4 ceux de demain.
Quant 4 nous, nous regrettons profon-| 2a Lanterne Médicale que nous recomman-
| dons 4 nos lecteurs.
dément cet éminent compatriote qui fut un
Ecole des Sciences Appliquées
homme de bien ct qui s’en va de ce mon-
de enrouré du respect de tous.
Nous exhortons sa famille éploréeau cou-
‘tons sa Comme nous Vavions annoncé, c’est
rage et a la résignatiou.
hier qu’a eu lieu la remise officielle des
_. | diplomes aux éléves qui ont achevé leurs
PAYS DIVBRS =
Un public choisi assistait 4 cette solen-
RENSEIGNEMENTS
nité que présidair M. F. N. Lasaque, Se-
lcrétaire d’Etat des Travaux Publics et de
METEOROLOGIQUES
Agriculture. Remarqué dans assistance
S. G. Monseigneur Pichon, un_ représen-
Observatoire
DU
tant de S. E. le Président de la République,
SEMINAIRE COLLEGC St-MARTIAL
Sténio Vincent, Magistrat Communal, Du-
piton, président du Sénat, D. Lilavois,
Administrateur général des Postes, Justin
Barreau, chef de Division au Departement
de I’Instruction Publique qui représentait
le Ministre Laleau, empéché.
Apres le discours d’ouverture qui fut
prononcé par M. Jacques Durocher, M.
Barreau félicita vivement le personnel de
l’Ecole et M. Laraque fit la remise des di-
Jeupi ter AOUT
Barométre 4 midi . 762,1 plomes a MM. Ethéart, Cauvin, Gabriel,
minimum 21,1 erceron et Germain.
Tempér atare|menimam 35,1 Puis l’on visita les ateliers de 1’Ecole,
les machines, le Laboratoire, etc.
Moyenne diurne de la température 27,7 Nos félicitations 4 l’Ecole des Sciences
Appliquées qui prépare nos jeunes gens 4
la vie de luttes et de travail ou fils triom-
pheront par les professions pratiques qu’on
leur a apprises.
Distribution de prix
La distribution des prix aux éléves de
Ecole secondaire que dirige avec tant de
distinction et de dévouement M. Joscph
Chancy est fixée au lundi 12 Aodt courant.
Cette féte scolaire aura lieu au local du
Petit Théatre 4 7 1/2 heures du matin.
Fermeture de la walle
Les dépéches pour New-York et l’Euro-
pe (Via N-Y ) par le steamer « Prins Wil-
em IV » seront fermées demain, 3 du
courant, 4 midi précis.
_ ‘Port-au-Prince, 2 Aout 1907,
ba
szaotel Bellev,, |
Le ciel a été un peu nuageux et assez
couvert vers le milieu du jour ; les nua-
ges supérieurs partent du SW, les infe-
rieurs du SE. Brise de mer faiv'e ; bon vent
d'Est. Pluie au SW der heure 4 3 heures
du soir. Le barométre est a peu pres sta-
tionnaire.
J. SCHERER
Chambre des Députés
Séance du 1° Aott 1907.
La Chambre a ouvert sa séance
lecture de sa correspondance, faute
cés-verbal présenté a Ja sanction.
Puis l’Assemblée a voté les Budgets de
la Guerre, de la Marine et de la Justice.
Plus rien n’étant 4 l’ordre du jour, la
séance a été levée.
Sénat
Hier le Grand Corps, aprés la sanction
d’un procés-verbal et la lecture de sa cor-
respondance, a voté deux projets de loi d’¢-
rection de quartiers. ;
Les modifications apportées 4 la loi sur
la liquidation judiciaire ont été ensuite
admises.
ar la
e pro-
DEJEUNER DU 2 AOUT
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Arrivage Radis
Hier est entré le steamer «Gracia» de la Fricasste de morue aux pommes
H. A. L. ( Atlas Service ) avec les passa- Navarin de mouton — ‘Bourgeoise
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National d’ Haiti
gers suivants :
New- York.— E. Pope.
Cap-Haitien.— Sénateur A. Réliard, P.
Perraud, Montreuil, Ferd. Madiou, A. Pi- Riz av lair
uion, Raoul Piquion et 2 enfants, A. Figues
ibes, Vander Driessche, M. Petit, H. Caté
Elias, N, Renal, Civil, Cristian. 1/2 Vin
|
DOMINICANE
Nous reproduisons la lot gy;
vient délre adoptée en Dominica 4
Le Président Cacérés a
le 20 avril 1907 la loi votée |e 45
par le Congrés National ep vue
colonisation et du développemeg
lignes qui bornent la Répuplique
i:
Loi concernant la colonie.,
et le développementatâ€
frontiéres
ArT. ler.— Le dévelo
territoire qui borne la Républinn
sine d’Haiti, & partir de la coms
de Dajabon _inclusivement jon
l’embouchure de la riviére Pade
les est déclaré service public, —
ART 2.— La somme de 40.000
lars or américain sera affectée ¢t
année aux fins d’introduire dag
pays, pour compte de I’Etat, qui
familles d’agriculteurs de race}
che.
Art. 3.— Pour Vinstallation de,
que famille. sevont réservés: (4
somme de 110 dollars ; (b) 200 tz
(le taria équivaut a1 acre) de tery
friche pour etre cultivées ; (c)
subside mensuel de 30 dollars
dant une année ; (d)3 pelles, ’
ques, 3 houes, 5 manchettes et §
ches.
ArT 4.— Les immigrants quive
profiter des avantages accordés
cette loi paieront dans un délai
ans au commissaire destiné Ae
fin, par le gouvernement, la moit
mnmoins de laterre quileur aété de
dans un état de parfaite culture.
Au Cas ou il n’exécuteraient
les prescriptions de cette loi, i
ront déchus des droits qu’elle les
corde.
Art 5.— Chaque agriculteur 0a
héritiers jouira pendant 10 am
Ventiére production de sa dite t
apres ce délai, qui ne pourra
prolongé, le gouvernement eo
en possession de la ferme, afin de!
fermer, donnant de_ préférence !
griculteur quil’aura améliorée 00
héritiers. es
Art 6.— Les demandes dima
tion dans le pays faites en ven
cette loi devront étre adre
Ministre des Affaires Etrangere
Ventremise des divers consuls‘
nicains et doivent etre accomps
4° d’un certificat de bonnes &
délivré par l’autorité ; 2° dua
dument légalisé de l’acte de nals
du pére ou du chof de la famille
d'une liste des membres de [at
spécifiant les hommes et les fe
4° d’un certificat médical de
santé pour toute la famille.
Les hommes de plus de
femmes de plus de 35 ans ne
pas admis a bénéficier cette ia _
Art 7.— Les Consuls ;
blique en méme temps que
pétition, enverront tous les in
ments qu’ils peuvent recueilli
pendamment & I’égard de &
titionnaire. te
ArT 8. — Le ministre prew™
les réglements qui seront &
et ceux auxquels les im 3
vent étre soumis et signers
des contrats en réglie. ;
La formule de ces contre
rétée par le ministte et apf
e Congrés Nationa!.
Ant 0.— Cette loi deviené
a
toire aussitot que la nouvelle loi Bud-
gétaire sera votée.
Art 10.— | Of
ves autres qui peuvent lui Gtre cor
traires et Sera expédiée au Ponuveir
Exécutif dapres le ven de la Cons-
titution.
Sao ese ——-"
fuuvelles Etrangéres
pEPECHES RECUES CE MATIN
a
robable de la Course
Le gagnant kin-Paris
Moscou.— Le princa Borghese? est
arrivé aujourd’ hui sur samachin:>: « Ita-
lig » qui fait le parcours Pékin Paris.
esta la téte des Concurrents et a sur
eux une avance de dix heures ; il est
considtré comme gignant & inoins
qvilne lui arrive queique accident
qu Vobiige 4 s’arréter. Le prince a ete
tte: di a que!ques milles de fa ville
pales représentants du consulat ita-
lien et une délégation du Club de
Sorts de cette ville. Hl fut regu en
mile avec grand enthousiasme.
Violent incendi2
New-York. — Un violent
is’est déclaré pendant les
heures de la inatinée, a détruit
gvieille maison a Christic Street.
vavait une centaine d'italiens ; 20
fentre-eux furent comp!efement car-
isés, 20 autres furent gravement
lés. La police etles pompicrs réus-
ment i sauver beaucoup ds parson-
La police croit que cet incendie
produit par une bomb: placee
sla main d’un agent de « la Main
fe», car la presque totalité des
tants étaient italiens. L’explosion
labombe produisit sans doute celle
réservoir de pétrole dont les im-
Moses flammes empecherent la sor-
pat ’escalier ; beaucoup des habi-
tsse réfugi¢rent sur le toit ot ils
nt carbonisés.
La situation au Brésil
BUENOS-AYRES.— Les journaux de
lle capitale ont démenti les bruits
Ai circuiaient au sujet d’une révolu-
on sur la frontiére du Brésil. Ils di-
ttaussi que la situation politique
tranquille.
tasde Mac Lean,
du Bandit.
Taxcea.— Les troupes schérifiennes
“aquerent hier divers douars de la
des Knass, les incendiant apres
évoir saccagés. Elles passérent au
teau un grand nombre d’individus
firent de nombreux prisunniers.
Me Raisouli tient prisonnier Mac
, précisément sur le territoire de
apibus. Les troupes créent vrai-
une situation précaire a ce Caid.
Hotel totalement détruit par un
x ; incendie
EW-YORK.— L’hotel Lolgbeach,
sur la plage du méme nom,
gJsland, qui est une station bal-
d @ grande importance sur la
it ctlantique, a été totaiement
logeai © matin ; 800 personnes qui
ent eurent la bonne fortune d’y
ber, mais elles ont perdu tous
ctets. 3 cottages attcnant a V’ho-
nt aussi réduits en cendres.
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main 3 Aott dir.-lement pour Now-
York, @ 2 heures de Vaprés-midi.
Port-au-Prince, le 2 Aout 1907.
GERLACH & C°, aGENTs.
— _-—
Les avocats du barreau de Port-au-
Prince sont priés de déposer, au Gref-
fe du Tribunal civil de ce ressort, une
liste des affaires qu’ils ont cn leur
possession et qui ne sont pas encore
appelées du role.
Fait au Grefte le juillet 1907.
Le Grefficr du dit Tribunal,
Dr LEBRUN.
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15 Aout proshain ells doit) échanger
toutes fes cartes de c¢ reulaiion “mises
et prie les détenteurs dea cas dermie-
res de Dien vouloir, des fa publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’ell3 puisse les renouveler.
Port-au-Prince, le 27 Juilict 1907.
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