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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00100
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 31, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
qe ANNEE, N° 101 PORT-AU-PRINCE (ait) MERCREDI, 31 JUILLET 1907.
Le Matin
cs ve sane . QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
pak MoIS Une Gourde D’avaNnce
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
‘es 7 oe yas "4 .F we
»
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
LE NUMERO 10) CGENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés vu non ne sont pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Frais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne |] Administration du Journal,
LA BANQUE ET L’ETAT
Comme je Vai dey dit, Ven puete ad
nunistrative par de
COMPPABLES COMPETESTS SUEpOse. a=
fin Ode releveret> détablir tous les
faux en céeritures, de tout temps, per-
dhgee? Crp tts nde
id Petition des Dames
DE LA
LwWAFRrATRE BOBIIN
VIII
petrés parla Banque. On se rappelle
tous les points que nous avons indt-
ques, IH} via encore une masse linpo-
sinte de faux commis dans la confec-
' Apres Pultaire Marchand, ily eut.
quelques -sourds murmures dans le
blic, tiais la Banque ayant réule
comj}te a’ ce Monsieur, et l’ayan! |
apied sans grand bruit, nous com-
Mes que celui-ci avait pris la fa
use hubitude d’opérer seul.
Ce qui devait déplaire 4 la maison-
mre.
En oulte. il avait commis le crime!
de conti. ter une alliance haitienne
@, Joyeux fctard lui-méme, il s'é-
lait laisse vier & acquérir des amitic=
dans le Pays.
Il était. craindre, pouvant un jour
oal’autre commettre des indiscrétions.
fut donc sacrifié au nom du salut
bateau.
Mais le savoureux morceau que j'ai
réservé pour la bonne bouche. le ré-
sal princier, c’est l’affaire Bobin. Ah!
bin, soutfrez que je m’incline. A lui
pompon.
Enfoncé A. Gluck. Enfoncé le sen-
timental apache en redingote, aman!
laMerelii! Enfoncés tous les ribouil-
fs de la Banque présents et futurs. |
erre Bobin s’est hardiment classé
Roi des Entéleurs issus des wuvres
a Banque et, malgré les efforts des
-~ 00S pour cacher le coup, l’affaire
cette fois-ci, transpiré, et le public
Sest trouvé édifié sur les prati-
dela... .( 6 mon patriotisme
larmes, de quel nom la nom-
mer)... Banque ou Bande de Fran-
associés sous Il’étiquette légale
nque Nationale d’Haiti.
ea vous voulez savoir comment. . ..
quelque mots, voici comment Bo-
(e) fit sa pelote.
a1 1906, le porteur d’un bon
ancien 6 °/°) au N° 1425 de
3.25 se présenta a la Banque
sci recouponner son titre. Le bon
pects ndé en deux bons portant res-
ol faren les Ne 4676 et 1677, les-
3 (an
ferent remis au pioprétaire.
le fait, le Bon 1425 se trouvait
dans les livres de la Binque et retire
de Ja circulation. On n’en. fit rien. La
Banque
croire
tion des contre-Bons. S‘il le faut nous
reviendrons sur la miati¢re.
lle comporte des irrévularités, des
vols inouis. Fn méme temps que l’en-
quete administrative, il conviendra
Wouvric aussi une enqutte judiciaire,
atin de pouvoir 4 coup stir mettre la
main surles collaborateurs de Bobin IT,
grands et petits. L’enquéte judiciaire
ne devra pas «tre subordonneée au tra-
vail de la commission de comptables.
Elle devra se saisir du cas de Bobin
relativement au Bon no 1425 atin que
le jour soit fait sur la question, atin
qquela Banque, notretrésoriere, une tois
eonvaincue de malversation dans
l'accomplissementde son mandat, re-
coive le dernier coup apres tous ceux
mortels qu’elles’est appliqués elle mé-
me et qui Ont commence sa ruine
comme, par exemple, l’inéxécution de
ses engagements et son refus d’obéir
aux fois.
Je dois encore toucher a quelques
autres points intéressants concernant
la Bancue.
Je parlerai, d’une manitre spéciale
de la nationalité dela Banque, en dé-
montrant que la Banque, si ellen’est pas
institution haitienne, est un heimatlosen,
une sans patrie. Voila una question de
droit certainement intéressante cui,
en se posant indique toute l’étendue de
notre malhevr, &@ nous qui sommes a
la merci de ces aventuriers.
ee
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.
a &
It devait
Petre aussi par écriture
le garda et je vous prie de
que ce meétait pas pour, au
lunch de SAG, Penflammer a quelque
lainpe de Hotel Morch et en allumer
le cigare de vanWijck-Santallier.
Pierre Bobin, & qui lon avait con
tiéle service du portefeuille, sans dou-
te pour Tadresse gu’avait montrée son
frere aux Caves en laissant sa caisse
e> déticit de 4.000 dollars et en sous-
travant 2.000 que Corvington vo avait
en depot, Monsieur Bobin ( Pierre )
done, dou, lui aussi, des heureuses
qualités de son frere, enleva a son
tour le farmeux bon No 1.425 d annuler,
It le mit endépot 4 la maison k. & ©,
s’en fit donner sur cette garantie une
forte valeur, détourna, dit-on encore,
des valeurs appartenant & Monsieur
Siciliano, @ un officier du d’Assas et
a divers, réunit de cette fagon, assure-
t-on, 6.000 frances et prit « le Fran-
cais » pour rallier le doux Pays de
France ott d’autres « BecsSalés » sont
pourvus de meilleurs vins et de « ban-
ques de jeu » plus fortes.
Le fait du Bon Ne 1425 remis en
cirulation quand il devait étre annulé,
n’est pas nouveau.
On se rappelle encore les bons C.
Czaykowski donnés en paiement de
droits de douane et pour ce destinés
4 ’annulation quifurenb remis en cir-
culation par la Banque. .
Maig l’affaire Bobinest le chef-d’ccu-
vre du genre. La question est bien dé-
terminée ; des particuliers plumés jus-
qu’au sang crient: la Banque a Sa res-
ponsabilité nettement engugée et il est
évident qu’elle l’a tellement compris
que la direction a essayé de soigneu-
sement étoaffer l’affaire.
Il y aeu 1a détournements de fonds
et faux qualifiés au préjudice tant de
l’Etat que de particuliers. La Banque
en est moralement, administrativement
et légalement responsable.
Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN »
atta qu'il y soit de suite remé-
COUTURE
APPEL ALA LOGIQUE
Les jeunes tilles et les dames de la
Couture, celles qui demandent au tra-
vail de Paiyutile leurs movyens de sub-
sistance forment certainement une
classe intéressante que Ponne saurait
trop encourager. Dans ce journal,
nous ne cessons de précher le tra-
vail sous) toutes ses formes, sachant
que le salut de Vindividu comme celui
du pays est la, dans Vetlfort individuel
et collectif.
Mais ces dames ont présenté une
pétition aux Chambres demandant
Papplication d’un tarif; minimum aux
outils et matieres de leur industrie :
aiguilles., ciseaux, etc., drap, toile, tai-
naye, etc, etc. et application de droits
prohibitifs aux articles de linveriecon-
fectionnés a I’Etranger.
Et il s’est trouvé des plutnes bien-
veillantes pour appuyer cette pétition
et la recommander chaudement 4 nos
législateurs. Cela part certainement
d'un trop bon naturel. Il faut avouer que
nous sommes une race généreuse,
portée aux sentiments chevaleres-
ques ; il suffit qu'une idée_ soit pré-
sentée sous un beau coté, etsans plus
examiner, nous voila partis en cam-
pagne ; et perdus dans les considéra-
tions humanitaires, égarés par le sen-
timent, nous préchons en dépit de la
logique.
Certes, nos Ouvriéres méritent d’é-
tre encouragées, leur corporation est
certainement intéressante, mais en
quoi et, comment l’est-elle plus que
celle des ouvriers et pourquoi la pro-
tection devrait-elle sarréter a celles-
la et ne pas aller aussi & ceux-ci ?
Nous avons des ouvriers qui fabri-
quent des cols et des manchettes qui
ne le cedent en rien 4 ceux de I’étran-
ger, ils produiront aussi leur petite
pétition. Puis ce sera le tour des ébé-
nistes, des forgerons et aussi des fer-
blantiers ! Pourqaoi pas ? Trés iaté-
reseants, les ferblantiers! Il y ena qui
Ee CCT
prix, et pendant ce ‘emps, on en ver-
sont peres de nombreuse famille et
leurs filles, et leurs femmes méritent
antant de sullicitude de la part de
Etat que les dames de la Couture,
dont on voudrait faire, je ne vois pas |
pourquoi, une corporation privilégiée?
Un exemple et un seul, car il est
concluant ! Nous avons beaucoup d’a-
teliers d’ébénisterie, et tout le monde
saitcomment il est difficiledese procu-
rer des meubles sur place ; !a lenteur
de la production, le retard apporté a
la livraison retarde un mariage de 3
4 4 mois ! Ghacnn sait ce que vaut la
parole donnée a’un ébéniste ! Que se-
rait-ce donc si les meubles de I’étran-
er étaient frappés de droits prohibi-
itife ?
Monsieur Garcia, un des meilleurs
ébénistes de la place, 4 qui j'appor-
tais une petite commande, me |répon-
dit qu’il ne pouvait rien accepter
étant engagé pour cing mois. On voit |
par cela que ce n’est pas le travail qui
manque, mais les bras. Il en est de
|
rait vraiinent de belles, avec les pa-
tronnes qui ont déja pris position et
qui ne voient pus de meilleur moyen
de devenir maitresses de la place que
de demander au Corps Législatif,
comme a un dieu tutélaire, de sup-
primer ladversaire.
Eh! bien, non, Mesdames! En
avant, aizuilles et ciseaux! Ouvrez des
ateliers, ne soyez pas égoistes, ensel-
gnez votre art, formez des ouvrieres,
exposez vos produits, appelez la clien-
tele et retenez-la. En Haiti, comme ail-
leurs, il n’y a personne qui veuille
aller au détriment de ses intéréts ; vos
bras ne pourront jamais suffire a la
tache, quand la qualité de vos confec-
tions sera ala hauteur, et quand vos
prix seront moins élevés que ceux
des articles étrangers qui, nous le ré-
pétons, supportent des charges énor-
mes. Par ces charges vous étes déja|
protégées suffisamment ' Que vous |
faut-t-il encore? N’avons-nous pas_
rnigrement comment,
; sommeiller, Acausedes éléments d’en-
meme pour les couturitres, elles ne; fait ressortir de é
choment point ; ce qui leur manque, | sans etre protéyée par le Tarif, la Tan- |
c’est de fairedes éléves, d’employer| nerie Continentale, en fonctionnant |
plus de bras, afin de donner satisfac- seulement, a aboli Vimportation des
tion tant par la valeur de Vouvrage I ouirs. Etau paravant, lesateliers de cor-
que par la rapidité de la livraison. ' donnerie. bien organisés, n’avaient-ils
Quard VEtat applique le tarif mini-! pas arreté net Vimportation de chaus-
mum, il diminue ses revenus ; quand’ sures? C’est ainsi qu’il doit en etre de
il applique le tarif prohibitif il les aug-' toute industrie !
Mente, mais au grand detriment de la; Arméescomme vouslétes, défendues
généralité des consommateurs.
Quel est ce protectionnisme of Ton
veut nous engaver ? Le protectionnis- |
me a saraison d’étre dans_ les pays |
tres avancés oulles produits de Vindus- |
trie étrangere, a la faveur des droils
d’entrée trés peu élevés, menacent l’in- |
dustrie locale déji développée. Mais |
ce n’est pas le cas en Haili.
Nous n’avons pas, a proprement par- |
ler d’ateliers de couture. de confec- |
tions, capables de répondre 4 la con- |
sommation, et c’est unique raison
pour laquelle les prix des confections
sontsi élevés que celles venues de
létranger sont encore importées. Que
l'on considtre que ces art.cles de I’E-
tranger supportent les frais de com-
mission, d’emballage, de frét et autres,
et supportent encore des droits d’en-
trée assez élevés déja! Si, malgré ces
charges, la production locale trouve
la concurrence encore impossible ou
pénible, c’est que, vraiment, nous ne
sommes pas encore organisés. Telle
couturiére fait Jes robes aussi bien
qu’a Paris, mais qu’est-ce que cela si
elle ne peutenfournir qu’une ou deux
par semaine ? La question n’est pas
seulement de faire bien, mais aussi de
faire beaucoup.
Si les droits prohibitifs étaient ap-
pliqués, te pays tout entier serait livré
en exploitation 4 une centaine de per-
sonnes, et le nombre des ouvriers
n’étant pas bien grand, les prix mon-
teraient au lieu de baisser.
Belle facon d’encourager des travail-
leusesque de leursacrifiertout un peu-
ple et de leur faire la vie si belle
qu’elles ne soient pas méme astrein-
tesa faire bien, car c'est la concur-
rence étrangére seule qui les oblige
a s’appliquer pour attirer la clientele.
Et qu’on ne nous parle pas de !a con-
currence locale, car il n’y a pas encore
assez d’ouvricres pour répondre a la
consommation et l’appat seul du gain
n’en fera pas surgir une légioncomme
par enchantement. Une bonne ouvrié-
re, cela ne se forme pas en deux ma-
tins, et tout le monde souffrirait en
attendant que leur nombre soit assez
grand pour amener une baisse des
| comme vous létes, sivousne vous ren-
dez pas maitresses de la place, vous
etes indignes dela protection que vous
demandez. Messieurs les députés en
répondanta votre appel, devront s Ins-
| pirer du mot du Sénat de Carthage:
a Si Annibal est vainqueur, il n’a pas
besoin de secours, sil est vaincu, il
n’en mérite pas !»
————
—
RENSEIGNEMENTS
METEO ROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MarpD! 30 JUILLET
Barométre 4 midi 764,%
minimum 24.5
Température} jaximum 36,3
Moyenne diurne de la température 29,0
Le ciel est resté clair jusqu’s 4 heures et
s’est couvert rapidement vers les 5 heures.
Orage au NE 4 6 heures et quelques gouttes
de pluie 4 7 heures 35 minutes sur le lieu.
La brise de mer a été trés tardive. Le baro-
meétre est 4 la baisse.
J. SCHERER
1 Bell
DEJEUNER DU 31 JUILLET
Mip! A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Paté de foie gras truffé
Melon de France glacé
Sarde frite 4 l’oseille
Gigot de présalé —- parmentier
Oseille aux crodtons
Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 l’Espagnole
Créme moka
Fruits confits
Café
1/2 Vin
7
Expose genéral de la Situation
DEPARTEMENT DE L’AGRICULTURE
Les habitants de la plaine du Cul-;idée préconcue, aucun _parti-ps
de-Sac qui, Messieurs, semblaient|est obligé de reconnuitre contam’
la somme de travail déja fournie
ce frére, que ses dispositions
bonnes et qu'il parviendra 4 rér
définitivement a l’attente du Dérs
ment. Des constructions d'une mea
tie en rapport avec les moveng
est capable de disposer mon Dé
ment se dressent sur la propriété g
travaux sont dirigés avec une
pidité que j'ai le droit d’espérer ,
tout sera prét pour |’installatien
’école dans un temps relatives
court. I! me couterait MM, de ¢
cette partie de Vexposé sans tém
snerun désir, un vou dailleurge
primé déja par vous, pat tous ceux,
sont partisans sincéres du pr
c’est de voir multiplie: en notre pg
toutes les institutions d’un caracts
si fortement utilitaire. La ferme ¢,
périmentation de Tureau réali
c'est le sillon tracé, c'est le branles
tinitif donné, Aussi, tnon Départer
couragement dont ils étaient privés
pour la culture de leurs terres, se
sont réveillé3 de leur torpeur, depuis
que le chemin de fer s’y est établi.
Déja il y a dans l’arrondissement de
‘éogane, cans les Départeneuts du
Nord, du Nord-Ouest, de !’Artibonite
etdu Sud un mouvement des plus
marqués en faveur de l’ Agriculture.
C’est que partout enfin, on est soute-
nu par le consolant espoir des bien-
faits que peuvent procurer les voies
ferrées. Les cultivateurs ont la persua-
sion que, grace aux moyens de trans-
port que leur prépare .e gouvernement,
ils vont désormais obtenir la rémuné-
ration immédiate des peines qu’ils se
donnent. En expédiant leurs produits
sur un centre de consommation quel-
conque du Pays, ils ne seront plus
exposés aux retards, aux pertes que
souvent ils subissent dans leur écou-
lement, a cause de la grande distance | se mettra-t-il francheinent a leon
qui les sépare des lieux oti ces pro-|dépensera-t-il tout ce ju il peuta
duits sont vendus. Dans V’Exposé de'd’efforts et d’énergieiaiin délargire
la situation de ce ex 'ellente voied
Département dépo- sortiront, il ea
sé l’an dernier sur Vintiune convict
les bureaux — du — les résultats
Corps Législatif, je plus — satisfaise
pour notre je
Intereesante Re
Heqyue,
C’est sous I'e
re de ces bonnes
patriotiques &
Sitions, qu'il
Mera, dans una
nir tres proc
Vorpanisation &
fernie-école des G
vous apprenais, MM
que l’Etat avait fait
Vacquisition, a litre
de ferme, d’un ter-
rrain aux environs
de Port-au-Prince
pour l’établisse-
ment d’une_ ferme-
école et qu'il ferait
toute diligence, en
vue de mener a
bonne fin les amé- yes. a Camp-Peq
nayements qu'elle de celles des Deg
devrait nécessiter. tements da
tt mest agréable a come enemies mm edu Nord-Ouestet
e venir aujour- q l’Artibonite, di
d’hui porter 4 votre M. F. N. LARAQUE Ades titres diW
connaissance que de Ia haute sou
Secrétaire d’ Etat de Agriculture.
tale.
Si cependant les moyens de tras
port constituent un avantage au der
loppement de l’Agriculture; si) ™
reconnaissons tout le profit que
pays peut tirer de !a création des
mes-écoles, if n’en est pas ma
constant, Messieurs, que [Etat @
pourvoir aux réparations et 4 en
tien des routes. Aussi chaque aan
voudrait-il avoir une quapiite, â„¢
pas relative, mais suftisante dins
ments aratoires de toutes sertes |
seraient affectés exclusivement *°
travaux et eren méme *
des machines rfectionnées, 1™
pensables & la bonne préparation
nos denrées d’exportation. Je ™
bien espérer que le moment est P
che o0 sous le rapport des Vole
communications et de machines ©
coles, nos braves citoyens des cal
gnes auront toute la satisfaction
cette nouvelle ins- tude youvernes
titution est en pleine voie d’organisa-
tion, grace au concours dévoué et per-
sévérant que j’ai trouvé de Messi urs
les Ingénieurs agronomes attaches au
service du Département.
_Cest une osuvre quelque peu diffi-
cile & réaliser, mais elle n’est pas
moins utile, indispensable méme 4a
une nation comme la notre. J’ai con-
fié le soin de cette organisation a la
Congrégation des Freres de I’Instruc-
tion chrétienne qui a délégué ses pou-
voirs au frere Gamaliel Elie. Fort sou-
vent, Messieurs, il a été question de
la stérilit6é du terrain choisi pour la
ferme d’expérimentation de Turgeau,
mais des expériences faites, il résulte
que méme en pleine sécheresse, ce
terrain garde encore toute sa fratcheur,
peut étre travaillé et produire. Cela
est si vrai que les plantations qui y
ont été effectuées 4 un moment oid la
sécheresse battait son plein ont 1éussi
au dela de nos espérances. Des légu-
mes maratiches y poussent admirabie- quelle ils ont légitimement droit.
ment ; des plantations de manioc, de® @ttendre. —
tabac et de caféiers, de vivres alimen-| L’industrie agricole, Mvssicv™
core 4 l’état embryonnaire che? "
se développe considérablemer’ ak
en a ns d’heureux Fr
Quand elle sera définitiveme?
taires déja faites promettent des résul-
tats heureux. Pour peu d’ailleurs que
l’on ait la pratique dune exploitation
agricole et que l'on ne cdde & aucune
Haiti, elle sera une source
eile de revenus pour ’Etat.
F. N. LARAQUE.
——— $V
Its DIVERS
Fermeture de la malle
Un ballon militaire perdu
Maprip.— Le ballon militaire « In-:
fanta Maria Teresa » s’est perdu I!
était conduit par un olficier. C’était un ,
des six ballons lancés a Valencia. 2
Un nouveau co:nplot contre le fsar.
Plusieurs arrestations
St PeTenspounG.— Le prince Bor-:
ghese est arrivé a Nijni-Novgorod.
La police en perquisitionnant dans
une maison particuliére a découvert
dépches pour Inague, New-York et/un nouveau complot contre la vie du
pe ( via N. Y. par le sjs « VIRGI- | Tzar. Plusieurs personnes ont été ar- |
seront fermées demain, rer Aout pro-| rétées ; parmi les prisonniers se trou-
44 heures précises du soir. ve un mécanicien du nom de Bilotser-
** Kovez qu’on suppose étre l’organisateur
. ; > 7 e la conspiration.
les pour New York et l'Europe ( via Est-ce le véritabie calice du Christ ’
pe sis « PRINS WILLEM III »
ni, 2 Aout prochain, 2 4 heures pre-
la soir.
mteau-Prince, 31 Juille 1907.
Séenat
rle Sénat a voré d’urgence la loi sur
idation judiciaire modihant celles de
et de 1905 . et reconnu dutilite pu-
, les hospices St Vincent de Paul
tau-Prince ) et St Justinien ( Cap-
mn.)
Tribunal de Cassation
membres du Tribunal de Cassation
wt déja se réjouir de la bonne nouvel-
icircule depuis quelques jours. ll est
pobable qu’avant fa fin de cette se-
le Ministre de la Justice déposera de-
ks Chambres un projet de loi tendant
wder une augmentation aux appoin-
us de ces magistrats.
Mariage
matin 2 eu lieu 3 l’église Cathédrale
tage de Mile Louise FERNAND avec
x Batwir.— Les mariés ont été
4 l’autel par Mme Alexis Ménos et
ille Molitre, ancien Sénateur.
lleurs souhaits de bonheur aux
époux.
reles Btrangeres
piches RECUES CE MATIN
Lonpres.— Au fond d'un puits, pres |
de la baie de Glastomburg, on a deé-_
couvert récemment un cilice qu’on |
dit étre celui dans lequel a bu le Christ
pendant la derniére Céne. Le célebre
professeur Crookes a été charge d’exa- |
miner ce calice.
Désordres provoqués par les
partisans de l’ex-ministre Nasi
Rowe. — Les partisans du Ministre ,
Nasi ont provoque aujourd’ hut a Mes-
sine de craves deésordres. Trente per: |
sonnes ont été tuées. Les marins des
navires de vuerre mouillés dans le
fort ont déebarque et ont pu rétablir
lordre.— A Regeio, en Calabre, il y
a eu aussi de séerieux désordres. Les
mnutins atlaquerent le Palais du Cardi-
nal Portanovas ; les préetres se défen-
dirent & coup de pierres. Apres, ils
se rendirent au Club libéral, mais ils
furent repoussés par un déluge de ta- ,
bles, chaises, boules de billard et Dou- '
teilles.
LIGNE HOLLANDAISE
|
LeSxs«ePRINS WILLEM IV»
venant du Sud et de Saint-Marc sera:
ici vendredi, 2 Aout et laissera samedi,
3 Aoitt directement pour New-York de
grand matin.
Port-au-Prince, le 31 Juillet 1907.
GERLACH & C2, AGENTS.
'
|
|
j
b
Service Atlas |
——- |
refusdu Président ©
Castro
s Voie Curacao.— Le gou-
ot vénézuclien a remis au
américain, M. Russel, sa ré-
dladeuxi¢me note du Secre-
t, au sujet des réclamations
Citoyens américains.
8a réponse le youvernement
len refuse da soumettre ces
auons a un tribunal d’arbitrage.
que ce refus aménera la rup-
relations diplomatiques entre
a éla et les Etats-Unis.
Sahomme qui at
cing petites filles
_ Aujourd’hui, un homme
se {ou a attaqué en pleine
petites fillies. L’agresseur te-
a Ee un grand couteau avec
vieti essé 4 l’estomac chacune
Imes. Une d’elle est morte.
horres me qui acausé une
Police 12 na pas encore été ar-
e rechercheactivement.
tence de mort
me de Aujourd’hui le tribu-
e la Képubliqua a con-
Le
brouveau
| Le vapeur «GRAECIA »,ayant quitte |
New-York le 2% courant pour Gap. |
Port-de Paix et notre port, est attendu
ici jeudiler Aout. Ilpartira probablem-
ent dans la soirée pour Saint-Marc,
Miragoane, Gayes, Jacmel et Santa-Mar-
ta.
*
La malle pour ‘les Etats-Unis et
Europe, par le vapeur «VIRGINIA >
sera fermée a la Poste jeudi ter Aout
a G6 heures du soir.
Port-au-Prince, 29 Juillet 1907
F. HERRMANN &C>°,azents.
Compagnie P. C. S.
AVIS
informe les porteurs
des cartes de circulation qu’a artic du
45 Aout prochain elle doit changer
toutes les cartes de circulation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, des la publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
La Direction
Fy
(er a SS ge a GPS =
a
+
mn a PON
a
les ence de mort prononcée | qu’ell3 puisse les renouveler.
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Le Matin
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DIRECTEUR:
Clément Magloire,
LE NUMERO 10) CGENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés vu non ne sont pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Frais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne |] Administration du Journal,
LA BANQUE ET L’ETAT
Comme je Vai dey dit, Ven puete ad
nunistrative par de
COMPPABLES COMPETESTS SUEpOse. a=
fin Ode releveret> détablir tous les
faux en céeritures, de tout temps, per-
dhgee? Crp tts nde
id Petition des Dames
DE LA
LwWAFRrATRE BOBIIN
VIII
petrés parla Banque. On se rappelle
tous les points que nous avons indt-
ques, IH} via encore une masse linpo-
sinte de faux commis dans la confec-
' Apres Pultaire Marchand, ily eut.
quelques -sourds murmures dans le
blic, tiais la Banque ayant réule
comj}te a’ ce Monsieur, et l’ayan! |
apied sans grand bruit, nous com-
Mes que celui-ci avait pris la fa
use hubitude d’opérer seul.
Ce qui devait déplaire 4 la maison-
mre.
En oulte. il avait commis le crime!
de conti. ter une alliance haitienne
@, Joyeux fctard lui-méme, il s'é-
lait laisse vier & acquérir des amitic=
dans le Pays.
Il était. craindre, pouvant un jour
oal’autre commettre des indiscrétions.
fut donc sacrifié au nom du salut
bateau.
Mais le savoureux morceau que j'ai
réservé pour la bonne bouche. le ré-
sal princier, c’est l’affaire Bobin. Ah!
bin, soutfrez que je m’incline. A lui
pompon.
Enfoncé A. Gluck. Enfoncé le sen-
timental apache en redingote, aman!
laMerelii! Enfoncés tous les ribouil-
fs de la Banque présents et futurs. |
erre Bobin s’est hardiment classé
Roi des Entéleurs issus des wuvres
a Banque et, malgré les efforts des
-~ 00S pour cacher le coup, l’affaire
cette fois-ci, transpiré, et le public
Sest trouvé édifié sur les prati-
dela... .( 6 mon patriotisme
larmes, de quel nom la nom-
mer)... Banque ou Bande de Fran-
associés sous Il’étiquette légale
nque Nationale d’Haiti.
ea vous voulez savoir comment. . ..
quelque mots, voici comment Bo-
(e) fit sa pelote.
a1 1906, le porteur d’un bon
ancien 6 °/°) au N° 1425 de
3.25 se présenta a la Banque
sci recouponner son titre. Le bon
pects ndé en deux bons portant res-
ol faren les Ne 4676 et 1677, les-
3 (an
ferent remis au pioprétaire.
le fait, le Bon 1425 se trouvait
dans les livres de la Binque et retire
de Ja circulation. On n’en. fit rien. La
Banque
croire
tion des contre-Bons. S‘il le faut nous
reviendrons sur la miati¢re.
lle comporte des irrévularités, des
vols inouis. Fn méme temps que l’en-
quete administrative, il conviendra
Wouvric aussi une enqutte judiciaire,
atin de pouvoir 4 coup stir mettre la
main surles collaborateurs de Bobin IT,
grands et petits. L’enquéte judiciaire
ne devra pas «tre subordonneée au tra-
vail de la commission de comptables.
Elle devra se saisir du cas de Bobin
relativement au Bon no 1425 atin que
le jour soit fait sur la question, atin
qquela Banque, notretrésoriere, une tois
eonvaincue de malversation dans
l'accomplissementde son mandat, re-
coive le dernier coup apres tous ceux
mortels qu’elles’est appliqués elle mé-
me et qui Ont commence sa ruine
comme, par exemple, l’inéxécution de
ses engagements et son refus d’obéir
aux fois.
Je dois encore toucher a quelques
autres points intéressants concernant
la Bancue.
Je parlerai, d’une manitre spéciale
de la nationalité dela Banque, en dé-
montrant que la Banque, si ellen’est pas
institution haitienne, est un heimatlosen,
une sans patrie. Voila una question de
droit certainement intéressante cui,
en se posant indique toute l’étendue de
notre malhevr, &@ nous qui sommes a
la merci de ces aventuriers.
ee
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.
a &
It devait
Petre aussi par écriture
le garda et je vous prie de
que ce meétait pas pour, au
lunch de SAG, Penflammer a quelque
lainpe de Hotel Morch et en allumer
le cigare de vanWijck-Santallier.
Pierre Bobin, & qui lon avait con
tiéle service du portefeuille, sans dou-
te pour Tadresse gu’avait montrée son
frere aux Caves en laissant sa caisse
e> déticit de 4.000 dollars et en sous-
travant 2.000 que Corvington vo avait
en depot, Monsieur Bobin ( Pierre )
done, dou, lui aussi, des heureuses
qualités de son frere, enleva a son
tour le farmeux bon No 1.425 d annuler,
It le mit endépot 4 la maison k. & ©,
s’en fit donner sur cette garantie une
forte valeur, détourna, dit-on encore,
des valeurs appartenant & Monsieur
Siciliano, @ un officier du d’Assas et
a divers, réunit de cette fagon, assure-
t-on, 6.000 frances et prit « le Fran-
cais » pour rallier le doux Pays de
France ott d’autres « BecsSalés » sont
pourvus de meilleurs vins et de « ban-
ques de jeu » plus fortes.
Le fait du Bon Ne 1425 remis en
cirulation quand il devait étre annulé,
n’est pas nouveau.
On se rappelle encore les bons C.
Czaykowski donnés en paiement de
droits de douane et pour ce destinés
4 ’annulation quifurenb remis en cir-
culation par la Banque. .
Maig l’affaire Bobinest le chef-d’ccu-
vre du genre. La question est bien dé-
terminée ; des particuliers plumés jus-
qu’au sang crient: la Banque a Sa res-
ponsabilité nettement engugée et il est
évident qu’elle l’a tellement compris
que la direction a essayé de soigneu-
sement étoaffer l’affaire.
Il y aeu 1a détournements de fonds
et faux qualifiés au préjudice tant de
l’Etat que de particuliers. La Banque
en est moralement, administrativement
et légalement responsable.
Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN »
atta qu'il y soit de suite remé-
COUTURE
APPEL ALA LOGIQUE
Les jeunes tilles et les dames de la
Couture, celles qui demandent au tra-
vail de Paiyutile leurs movyens de sub-
sistance forment certainement une
classe intéressante que Ponne saurait
trop encourager. Dans ce journal,
nous ne cessons de précher le tra-
vail sous) toutes ses formes, sachant
que le salut de Vindividu comme celui
du pays est la, dans Vetlfort individuel
et collectif.
Mais ces dames ont présenté une
pétition aux Chambres demandant
Papplication d’un tarif; minimum aux
outils et matieres de leur industrie :
aiguilles., ciseaux, etc., drap, toile, tai-
naye, etc, etc. et application de droits
prohibitifs aux articles de linveriecon-
fectionnés a I’Etranger.
Et il s’est trouvé des plutnes bien-
veillantes pour appuyer cette pétition
et la recommander chaudement 4 nos
législateurs. Cela part certainement
d'un trop bon naturel. Il faut avouer que
nous sommes une race généreuse,
portée aux sentiments chevaleres-
ques ; il suffit qu'une idée_ soit pré-
sentée sous un beau coté, etsans plus
examiner, nous voila partis en cam-
pagne ; et perdus dans les considéra-
tions humanitaires, égarés par le sen-
timent, nous préchons en dépit de la
logique.
Certes, nos Ouvriéres méritent d’é-
tre encouragées, leur corporation est
certainement intéressante, mais en
quoi et, comment l’est-elle plus que
celle des ouvriers et pourquoi la pro-
tection devrait-elle sarréter a celles-
la et ne pas aller aussi & ceux-ci ?
Nous avons des ouvriers qui fabri-
quent des cols et des manchettes qui
ne le cedent en rien 4 ceux de I’étran-
ger, ils produiront aussi leur petite
pétition. Puis ce sera le tour des ébé-
nistes, des forgerons et aussi des fer-
blantiers ! Pourqaoi pas ? Trés iaté-
reseants, les ferblantiers! Il y ena qui
Ee CCT
prix, et pendant ce ‘emps, on en ver-
sont peres de nombreuse famille et
leurs filles, et leurs femmes méritent
antant de sullicitude de la part de
Etat que les dames de la Couture,
dont on voudrait faire, je ne vois pas |
pourquoi, une corporation privilégiée?
Un exemple et un seul, car il est
concluant ! Nous avons beaucoup d’a-
teliers d’ébénisterie, et tout le monde
saitcomment il est difficiledese procu-
rer des meubles sur place ; !a lenteur
de la production, le retard apporté a
la livraison retarde un mariage de 3
4 4 mois ! Ghacnn sait ce que vaut la
parole donnée a’un ébéniste ! Que se-
rait-ce donc si les meubles de I’étran-
er étaient frappés de droits prohibi-
itife ?
Monsieur Garcia, un des meilleurs
ébénistes de la place, 4 qui j'appor-
tais une petite commande, me |répon-
dit qu’il ne pouvait rien accepter
étant engagé pour cing mois. On voit |
par cela que ce n’est pas le travail qui
manque, mais les bras. Il en est de
|
rait vraiinent de belles, avec les pa-
tronnes qui ont déja pris position et
qui ne voient pus de meilleur moyen
de devenir maitresses de la place que
de demander au Corps Législatif,
comme a un dieu tutélaire, de sup-
primer ladversaire.
Eh! bien, non, Mesdames! En
avant, aizuilles et ciseaux! Ouvrez des
ateliers, ne soyez pas égoistes, ensel-
gnez votre art, formez des ouvrieres,
exposez vos produits, appelez la clien-
tele et retenez-la. En Haiti, comme ail-
leurs, il n’y a personne qui veuille
aller au détriment de ses intéréts ; vos
bras ne pourront jamais suffire a la
tache, quand la qualité de vos confec-
tions sera ala hauteur, et quand vos
prix seront moins élevés que ceux
des articles étrangers qui, nous le ré-
pétons, supportent des charges énor-
mes. Par ces charges vous étes déja|
protégées suffisamment ' Que vous |
faut-t-il encore? N’avons-nous pas_
rnigrement comment,
; sommeiller, Acausedes éléments d’en-
meme pour les couturitres, elles ne; fait ressortir de é
choment point ; ce qui leur manque, | sans etre protéyée par le Tarif, la Tan- |
c’est de fairedes éléves, d’employer| nerie Continentale, en fonctionnant |
plus de bras, afin de donner satisfac- seulement, a aboli Vimportation des
tion tant par la valeur de Vouvrage I ouirs. Etau paravant, lesateliers de cor-
que par la rapidité de la livraison. ' donnerie. bien organisés, n’avaient-ils
Quard VEtat applique le tarif mini-! pas arreté net Vimportation de chaus-
mum, il diminue ses revenus ; quand’ sures? C’est ainsi qu’il doit en etre de
il applique le tarif prohibitif il les aug-' toute industrie !
Mente, mais au grand detriment de la; Arméescomme vouslétes, défendues
généralité des consommateurs.
Quel est ce protectionnisme of Ton
veut nous engaver ? Le protectionnis- |
me a saraison d’étre dans_ les pays |
tres avancés oulles produits de Vindus- |
trie étrangere, a la faveur des droils
d’entrée trés peu élevés, menacent l’in- |
dustrie locale déji développée. Mais |
ce n’est pas le cas en Haili.
Nous n’avons pas, a proprement par- |
ler d’ateliers de couture. de confec- |
tions, capables de répondre 4 la con- |
sommation, et c’est unique raison
pour laquelle les prix des confections
sontsi élevés que celles venues de
létranger sont encore importées. Que
l'on considtre que ces art.cles de I’E-
tranger supportent les frais de com-
mission, d’emballage, de frét et autres,
et supportent encore des droits d’en-
trée assez élevés déja! Si, malgré ces
charges, la production locale trouve
la concurrence encore impossible ou
pénible, c’est que, vraiment, nous ne
sommes pas encore organisés. Telle
couturiére fait Jes robes aussi bien
qu’a Paris, mais qu’est-ce que cela si
elle ne peutenfournir qu’une ou deux
par semaine ? La question n’est pas
seulement de faire bien, mais aussi de
faire beaucoup.
Si les droits prohibitifs étaient ap-
pliqués, te pays tout entier serait livré
en exploitation 4 une centaine de per-
sonnes, et le nombre des ouvriers
n’étant pas bien grand, les prix mon-
teraient au lieu de baisser.
Belle facon d’encourager des travail-
leusesque de leursacrifiertout un peu-
ple et de leur faire la vie si belle
qu’elles ne soient pas méme astrein-
tesa faire bien, car c'est la concur-
rence étrangére seule qui les oblige
a s’appliquer pour attirer la clientele.
Et qu’on ne nous parle pas de !a con-
currence locale, car il n’y a pas encore
assez d’ouvricres pour répondre a la
consommation et l’appat seul du gain
n’en fera pas surgir une légioncomme
par enchantement. Une bonne ouvrié-
re, cela ne se forme pas en deux ma-
tins, et tout le monde souffrirait en
attendant que leur nombre soit assez
grand pour amener une baisse des
| comme vous létes, sivousne vous ren-
dez pas maitresses de la place, vous
etes indignes dela protection que vous
demandez. Messieurs les députés en
répondanta votre appel, devront s Ins-
| pirer du mot du Sénat de Carthage:
a Si Annibal est vainqueur, il n’a pas
besoin de secours, sil est vaincu, il
n’en mérite pas !»
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METEO ROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MarpD! 30 JUILLET
Barométre 4 midi 764,%
minimum 24.5
Température} jaximum 36,3
Moyenne diurne de la température 29,0
Le ciel est resté clair jusqu’s 4 heures et
s’est couvert rapidement vers les 5 heures.
Orage au NE 4 6 heures et quelques gouttes
de pluie 4 7 heures 35 minutes sur le lieu.
La brise de mer a été trés tardive. Le baro-
meétre est 4 la baisse.
J. SCHERER
1 Bell
DEJEUNER DU 31 JUILLET
Mip! A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Paté de foie gras truffé
Melon de France glacé
Sarde frite 4 l’oseille
Gigot de présalé —- parmentier
Oseille aux crodtons
Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 l’Espagnole
Créme moka
Fruits confits
Café
1/2 Vin
7
Expose genéral de la Situation
DEPARTEMENT DE L’AGRICULTURE
Les habitants de la plaine du Cul-;idée préconcue, aucun _parti-ps
de-Sac qui, Messieurs, semblaient|est obligé de reconnuitre contam’
la somme de travail déja fournie
ce frére, que ses dispositions
bonnes et qu'il parviendra 4 rér
définitivement a l’attente du Dérs
ment. Des constructions d'une mea
tie en rapport avec les moveng
est capable de disposer mon Dé
ment se dressent sur la propriété g
travaux sont dirigés avec une
pidité que j'ai le droit d’espérer ,
tout sera prét pour |’installatien
’école dans un temps relatives
court. I! me couterait MM, de ¢
cette partie de Vexposé sans tém
snerun désir, un vou dailleurge
primé déja par vous, pat tous ceux,
sont partisans sincéres du pr
c’est de voir multiplie: en notre pg
toutes les institutions d’un caracts
si fortement utilitaire. La ferme ¢,
périmentation de Tureau réali
c'est le sillon tracé, c'est le branles
tinitif donné, Aussi, tnon Départer
couragement dont ils étaient privés
pour la culture de leurs terres, se
sont réveillé3 de leur torpeur, depuis
que le chemin de fer s’y est établi.
Déja il y a dans l’arrondissement de
‘éogane, cans les Départeneuts du
Nord, du Nord-Ouest, de !’Artibonite
etdu Sud un mouvement des plus
marqués en faveur de l’ Agriculture.
C’est que partout enfin, on est soute-
nu par le consolant espoir des bien-
faits que peuvent procurer les voies
ferrées. Les cultivateurs ont la persua-
sion que, grace aux moyens de trans-
port que leur prépare .e gouvernement,
ils vont désormais obtenir la rémuné-
ration immédiate des peines qu’ils se
donnent. En expédiant leurs produits
sur un centre de consommation quel-
conque du Pays, ils ne seront plus
exposés aux retards, aux pertes que
souvent ils subissent dans leur écou-
lement, a cause de la grande distance | se mettra-t-il francheinent a leon
qui les sépare des lieux oti ces pro-|dépensera-t-il tout ce ju il peuta
duits sont vendus. Dans V’Exposé de'd’efforts et d’énergieiaiin délargire
la situation de ce ex 'ellente voied
Département dépo- sortiront, il ea
sé l’an dernier sur Vintiune convict
les bureaux — du — les résultats
Corps Législatif, je plus — satisfaise
pour notre je
Intereesante Re
Heqyue,
C’est sous I'e
re de ces bonnes
patriotiques &
Sitions, qu'il
Mera, dans una
nir tres proc
Vorpanisation &
fernie-école des G
vous apprenais, MM
que l’Etat avait fait
Vacquisition, a litre
de ferme, d’un ter-
rrain aux environs
de Port-au-Prince
pour l’établisse-
ment d’une_ ferme-
école et qu'il ferait
toute diligence, en
vue de mener a
bonne fin les amé- yes. a Camp-Peq
nayements qu'elle de celles des Deg
devrait nécessiter. tements da
tt mest agréable a come enemies mm edu Nord-Ouestet
e venir aujour- q l’Artibonite, di
d’hui porter 4 votre M. F. N. LARAQUE Ades titres diW
connaissance que de Ia haute sou
Secrétaire d’ Etat de Agriculture.
tale.
Si cependant les moyens de tras
port constituent un avantage au der
loppement de l’Agriculture; si) ™
reconnaissons tout le profit que
pays peut tirer de !a création des
mes-écoles, if n’en est pas ma
constant, Messieurs, que [Etat @
pourvoir aux réparations et 4 en
tien des routes. Aussi chaque aan
voudrait-il avoir une quapiite, â„¢
pas relative, mais suftisante dins
ments aratoires de toutes sertes |
seraient affectés exclusivement *°
travaux et eren méme *
des machines rfectionnées, 1™
pensables & la bonne préparation
nos denrées d’exportation. Je ™
bien espérer que le moment est P
che o0 sous le rapport des Vole
communications et de machines ©
coles, nos braves citoyens des cal
gnes auront toute la satisfaction
cette nouvelle ins- tude youvernes
titution est en pleine voie d’organisa-
tion, grace au concours dévoué et per-
sévérant que j’ai trouvé de Messi urs
les Ingénieurs agronomes attaches au
service du Département.
_Cest une osuvre quelque peu diffi-
cile & réaliser, mais elle n’est pas
moins utile, indispensable méme 4a
une nation comme la notre. J’ai con-
fié le soin de cette organisation a la
Congrégation des Freres de I’Instruc-
tion chrétienne qui a délégué ses pou-
voirs au frere Gamaliel Elie. Fort sou-
vent, Messieurs, il a été question de
la stérilit6é du terrain choisi pour la
ferme d’expérimentation de Turgeau,
mais des expériences faites, il résulte
que méme en pleine sécheresse, ce
terrain garde encore toute sa fratcheur,
peut étre travaillé et produire. Cela
est si vrai que les plantations qui y
ont été effectuées 4 un moment oid la
sécheresse battait son plein ont 1éussi
au dela de nos espérances. Des légu-
mes maratiches y poussent admirabie- quelle ils ont légitimement droit.
ment ; des plantations de manioc, de® @ttendre. —
tabac et de caféiers, de vivres alimen-| L’industrie agricole, Mvssicv™
core 4 l’état embryonnaire che? "
se développe considérablemer’ ak
en a ns d’heureux Fr
Quand elle sera définitiveme?
taires déja faites promettent des résul-
tats heureux. Pour peu d’ailleurs que
l’on ait la pratique dune exploitation
agricole et que l'on ne cdde & aucune
Haiti, elle sera une source
eile de revenus pour ’Etat.
F. N. LARAQUE.
——— $V
Its DIVERS
Fermeture de la malle
Un ballon militaire perdu
Maprip.— Le ballon militaire « In-:
fanta Maria Teresa » s’est perdu I!
était conduit par un olficier. C’était un ,
des six ballons lancés a Valencia. 2
Un nouveau co:nplot contre le fsar.
Plusieurs arrestations
St PeTenspounG.— Le prince Bor-:
ghese est arrivé a Nijni-Novgorod.
La police en perquisitionnant dans
une maison particuliére a découvert
dépches pour Inague, New-York et/un nouveau complot contre la vie du
pe ( via N. Y. par le sjs « VIRGI- | Tzar. Plusieurs personnes ont été ar- |
seront fermées demain, rer Aout pro-| rétées ; parmi les prisonniers se trou-
44 heures précises du soir. ve un mécanicien du nom de Bilotser-
** Kovez qu’on suppose étre l’organisateur
. ; > 7 e la conspiration.
les pour New York et l'Europe ( via Est-ce le véritabie calice du Christ ’
pe sis « PRINS WILLEM III »
ni, 2 Aout prochain, 2 4 heures pre-
la soir.
mteau-Prince, 31 Juille 1907.
Séenat
rle Sénat a voré d’urgence la loi sur
idation judiciaire modihant celles de
et de 1905 . et reconnu dutilite pu-
, les hospices St Vincent de Paul
tau-Prince ) et St Justinien ( Cap-
mn.)
Tribunal de Cassation
membres du Tribunal de Cassation
wt déja se réjouir de la bonne nouvel-
icircule depuis quelques jours. ll est
pobable qu’avant fa fin de cette se-
le Ministre de la Justice déposera de-
ks Chambres un projet de loi tendant
wder une augmentation aux appoin-
us de ces magistrats.
Mariage
matin 2 eu lieu 3 l’église Cathédrale
tage de Mile Louise FERNAND avec
x Batwir.— Les mariés ont été
4 l’autel par Mme Alexis Ménos et
ille Molitre, ancien Sénateur.
lleurs souhaits de bonheur aux
époux.
reles Btrangeres
piches RECUES CE MATIN
Lonpres.— Au fond d'un puits, pres |
de la baie de Glastomburg, on a deé-_
couvert récemment un cilice qu’on |
dit étre celui dans lequel a bu le Christ
pendant la derniére Céne. Le célebre
professeur Crookes a été charge d’exa- |
miner ce calice.
Désordres provoqués par les
partisans de l’ex-ministre Nasi
Rowe. — Les partisans du Ministre ,
Nasi ont provoque aujourd’ hut a Mes-
sine de craves deésordres. Trente per: |
sonnes ont été tuées. Les marins des
navires de vuerre mouillés dans le
fort ont déebarque et ont pu rétablir
lordre.— A Regeio, en Calabre, il y
a eu aussi de séerieux désordres. Les
mnutins atlaquerent le Palais du Cardi-
nal Portanovas ; les préetres se défen-
dirent & coup de pierres. Apres, ils
se rendirent au Club libéral, mais ils
furent repoussés par un déluge de ta- ,
bles, chaises, boules de billard et Dou- '
teilles.
LIGNE HOLLANDAISE
|
LeSxs«ePRINS WILLEM IV»
venant du Sud et de Saint-Marc sera:
ici vendredi, 2 Aout et laissera samedi,
3 Aoitt directement pour New-York de
grand matin.
Port-au-Prince, le 31 Juillet 1907.
GERLACH & C2, AGENTS.
'
|
|
j
b
Service Atlas |
——- |
refusdu Président ©
Castro
s Voie Curacao.— Le gou-
ot vénézuclien a remis au
américain, M. Russel, sa ré-
dladeuxi¢me note du Secre-
t, au sujet des réclamations
Citoyens américains.
8a réponse le youvernement
len refuse da soumettre ces
auons a un tribunal d’arbitrage.
que ce refus aménera la rup-
relations diplomatiques entre
a éla et les Etats-Unis.
Sahomme qui at
cing petites filles
_ Aujourd’hui, un homme
se {ou a attaqué en pleine
petites fillies. L’agresseur te-
a Ee un grand couteau avec
vieti essé 4 l’estomac chacune
Imes. Une d’elle est morte.
horres me qui acausé une
Police 12 na pas encore été ar-
e rechercheactivement.
tence de mort
me de Aujourd’hui le tribu-
e la Képubliqua a con-
Le
brouveau
| Le vapeur «GRAECIA »,ayant quitte |
New-York le 2% courant pour Gap. |
Port-de Paix et notre port, est attendu
ici jeudiler Aout. Ilpartira probablem-
ent dans la soirée pour Saint-Marc,
Miragoane, Gayes, Jacmel et Santa-Mar-
ta.
*
La malle pour ‘les Etats-Unis et
Europe, par le vapeur «VIRGINIA >
sera fermée a la Poste jeudi ter Aout
a G6 heures du soir.
Port-au-Prince, 29 Juillet 1907
F. HERRMANN &C>°,azents.
Compagnie P. C. S.
AVIS
informe les porteurs
des cartes de circulation qu’a artic du
45 Aout prochain elle doit changer
toutes les cartes de circulation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, des la publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
La Direction
Fy
(er a SS ge a GPS =
a
+
mn a PON
a
les ence de mort prononcée | qu’ell3 puisse les renouveler.
le Qculpés dans _|'attentat Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
éral Estrada Cabrera,
la Rénihtinwa LA DIRECTION
fe du Tribunal civil de ce ressort, une
(liste des affaires qu’ils ont
—— ee
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des merveilles.
Les avocats du barreau de Port-au-
Prince sont priés de déposer, au Gref-
en leur!
possession et qui ne sont pas encore
appelées an role.
Fait au Grette le juillet 1907. :
Le Grefficr du dit Tribunal,
Dr LEBRUN.
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